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 we were just kids, brother (ft. nolhan)

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MessageSujet: we were just kids, brother (ft. nolhan)   we were just kids, brother (ft. nolhan) EmptySam 3 Sep - 23:22


we were just kids, brother

- jules hawkins — nolhan blurberry -


Or, s'il est une règle presque absolue qui gouverne les chefs d'oeuvre de la littérature amoureuse, c'est qu'ils doivent se terminer très mal. Sinon on considère que c'est du roman de gare. Tout se passe comme si le grand écrivain, pour se faire pardonner d'aborder le pont aux ânes littéraire, y incluait une fin tragique en guise de contrition.

Un petit garçon dans les bras, un sac à dos digne d'un enfant de quatre ans sur l'épaule, il faisait un dernier au revoir à Austin avant de revenir à midi le chercher. Il avait pris une grande décision, enfin grande est un bien grand mot. Voilà un mois, qu'il était arrivé, qu'il avait hésité à aller lui parler et cette nuit, il s'était dit qu'il devait y aller enfin. Il s'était levé normalement, avait tout fait comme si ce n'était qu'une journée parmi tant d'autre, il n'était pas stressé, rien, il s'était occupé de son fils, il l'avait aidé à s'habiller, à se peigner, se brosser les dents, tout et ils étaient partis de l'appartement. C'est en fermant la porte, qu'il a commencé à prendre peur petit à petit, qu'une boule s'est formé au creux de son ventre. Il déposa son garçon au sol, lui tendit son cartable et le laissa rentra en classe sous les regards amusés des autres mamans. Il resta quelques instants, échangeant avec les autres parents et la maîtresse pour avoir un peu plus d'infos sur la classe, si il y avait un quelconque problème, ce genre de petite chose. Il fut le dernier à quitter le bâtiment, son regard porté sur son bout de chou et pourtant l'esprit ailleurs, loin, pensant à ce qu'il allait devoir faire. Il partit lentement, traînant légèrement les pieds.

La boule au ventre et les mains tremblantes, il attendait que l'ascenseur atteigne l'étage voulu. Le voyage qui était censé durer quelques secondes parut une éternité pour lui, son cœur battait à tout rompre, il avait beau prendre de grandes inspirations, il n'arrivait pas à se calmer et le son de l'ascenseur signalant qu'il était arrivé à destination, n'arrangea rien. Il déposa un pied dehors, puis l'autre et derrière lui, l'ascenseur repartait, il ne pouvait plus faire marche arrière. Décidément, il n'en pouvait plus, il défie un des boutons de sa chemise, pourquoi il l'avait fermé jusqu'au bout de toute façon, il étouffait. Un bout de papier dans sa main indiquait l'endroit où il devait aller, le numéro douze. Il avançait petit à petit, cherchant ce fameux numéro, cette porte qui allait le terrifier une fois qu'il aurait toqué ou bien était-ce la personne qui se cachait à l'intérieur qui allait le terrifier ? Il ne savait pas trop. Chaque pas le rapprochait du loft de son frère, de son grand-frère perdu depuis bien trop longtemps. Nolhan. Entre lui et Jules, c'est trois ans d'écart et vingt-quatre ans de séparation, c'est deux clans différents. Il voulait le voir, lui parler, même si ça allait être explosif, il redoutait ça. Tout ce qu'il voulait, c'était une discussion plus ou moins calme. Il avait envie de vomir, jamais du haut de ses vingt-neuf ans, il s'était sentie aussi stressé, surtout que la raison était totalement idiote, il allait juste voir son frère, mais non, pas quand on se prénomme Jules Hawkins. Ses mains tremblaient tellement qu'il peinait à lire ce qu'il avait marqué sur le verso du papier. Un petit paragraphe, des ratures, des milliers de façons de dire « Salut Nolhan. » ou encore « Hé, coucou grand-frère. Tranquille ? », il trouvait tout ce qu'il écrivait aussi débile les uns que les autres, tout n'était que ni queue, ni tête pour lui. Et voilà, il se retrouvait devant la porte portant le nombre douze.


« Allez un peu de courage ... »

Courage qu'il eut pendant une fraction de seconde, lorsqu'il toqua trois fois à la porte, prenant une grande inspiration, le bruit ne fut plus qu'un écho et le calme, le silence revint, emportant son courage avec. Son estomac se contracta encore plus qu'il ne l'était et son visage pris une teinte blafard. « Mais bon sang, qu'est-ce que je fous ... » Son courage envolait ou bien mangé tout entier, il avait pris ses jambes à son coup, il fit demi-tour et attendit devant l'ascenseur, appuyant frénétiquement sur le bouton de celui-ci, comme si il allait venir plus vite, mais il ne vint pas.
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MessageSujet: Re: we were just kids, brother (ft. nolhan)   we were just kids, brother (ft. nolhan) EmptyJeu 8 Sep - 16:36


   

we were just kids, brother.

   


   
Si on m'avait dit. J'aurais sorti plus tôt pour aller au Zénith, travailler, travailler à la sueur de mon front. Ordonner. Abboyer des ordre plutôt.Ou bien je serais passé dans ce grand building à étages où on pouvait y trouver de grandes lettres argentées, en relief, installées sur le mur faisant face à la rue" bf " BF. Pour Blurberry Perfume. Tel était mon quoditien. Travailler et déléguer. Si on m'avait dit, je ne serais pas resté au lit plus que nécessaire, je n'aurais pas pris mon temps pour lire mon journal, ni même pour déguster mon espresso. Non si j'avais su, j'aurais déguerpi, j'aurais fui. Parce que c'était ce que je savais le mieux faire sur cette fichue planète : fuire. Fuire quand ça n'allait pas, fuire... quand je me sentais dans l'eau chaude. C'était la solution facile, j'usais toujours de la solution facile! Ces yeux d'un bleu intense savaient certes lancer de puissants éclair,mais qu'en était-il de mon coeur, que je croyais de pierre? Combien de fois avais-je voulu faire la guerre à ceux qui osaient l'atteindre? Combien de fois étais-je parvenu à me rendre insensible ? Aucune. Aucune, hélas. Cela me venait de mère, elle aussi pouvait sembler indesctructible mais au fond, elle avait l'âme la plus pure et la plus souciante de la Terre entière.Mère.Putain. Elle me manquait tant.

J'étais en train de feuilleter les pages de mon journal - qui était devenu subitement inintéressant - quand j'entendis trois coups. Trois coups très distincts sur ma porte d'entrée. Je me levai donc de bond, non sans sursauter. Qui venait donc à cette heure? Giselle? Non impossible elle devait déjà être à l'hôpital... Elle m'avait dit qu'elle y serait du moins. Un peu fâché qu'on trouble ma quiétude je me dirige donc vers la porte furtivement, l'air un peu mesquin mais lorsque j'ouvris, je me rendis bien compte qu'il n'y avait personne. Ce fut à cet instant que je glissai ma tête dans la commissure de la porte et l'étirai de façon à voir tout le couloir, jusqu'à l'ascenseur où j'y vis quelqu'un. Un homme. Nerveux.Très nerveux, il appuyait frénétiquement sur les boutons pour ouvrir l'ascenseur mais il ignorait qu'il mettrait minimum deux minutes à remonter. Nous nous trouvions dans un immeuble d'appartements, pas dans un centre commercial. Je fis un plus un dans ma tête, surtout lorsque je vis sa silhouette.Je l'avais reconnu même s'il me tournait le dos. Incroyable qu'il vienne par ici celui-là, pensais-je alors amèrement.

Je m'avançai donc vers lui d'un pas assuré, un sourire mielleux sur les lèvres, un peu narquois même « Tu vas finir par exploser ce bouton si tu continues » Et j'attendais patiemment qu'il se retourne, appréhendant son air dubitatif non sans jubiler à l'avance. Mais qui était cet homme? Et que me voulait-il? « Qu'est-ce que tu fais ici, Jules ? » sifflais-je alors violemment, les traits de mon visage trahissaient ma colère grandissant. Il n'avait rien à faire ici et pourtant il était bel et bien là.Jules était mon frère.Mon sang. Mais aussi, c'était un traître. Il avait tourné le dos à ma mère, et à moi aussi. Ainsi donc je traitais la trahison d'une façon odieuse. Il m'avait blessé. Il l'avait blessée elle aussi. Mais il ne pouvait plus s'excuser pour elle, car ma mère avait apporté avec elle son lourd chagrin jusque dans sa tombe. Je toisai le bellâtre d'un air effronté. Il était devenu beau gosse dis donc! Un peu comme moi,pensais-je alors. J'ressemblais plus à ma mère et lui à ce qui me servait de père. Je fourrai les mains dans mes poches, attendant une quelconque réponse.

   
   

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