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 The same man, really ? ft Lizzie

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MessageSujet: The same man, really ? ft Lizzie   The same man, really ? ft Lizzie EmptySam 26 Nov - 21:21



Lizzie Ҩ Janine
« You know him black. I know him white. Violent. Sweet. Pain in the ass. Pain the heart. » 


Cette semaine c'était plutôt tranquille au boulot. La représentation de casse noisette par la troupe de Saint-Petersburg ne nécessitait pas ton savoir. Les techniciens étaient bien assez grands pour savoir placer quatre micros autour de l'orchestre. Tu partageais donc tes journées entre les cours de philosophies, les séances de photographie improvisées dans les rues de San Francisco et la musique. Le soir, loin de ta console de commande, tu te glisses dans ton lit en chantonnant. Des musiques aux rythmes lents, aux mélodies enivrantes et aux paroles un peu trop tristes. Dans ton cerveau c'est la pagaille, tes sentiments aussi clairs qu'une tempête, alors la meilleure chose à faire avait été d'envoyer un message à Lizzie. C'est d'ailleurs pour ça que tu es en train d'attendre patiemment devant une caisse que cette vieille dame finisse de ranger ses courses dans son caddie. Quinze minutes d'attente pour simplement deux bouteilles de vin. Elle t'avait gentiment invitée ce soir pour un diner entre filles. Tu souris à la caissière et payes rapidement avant de te mettre en route. Tu sautes dans le bus, te disant qu'un jour il faudrait penser à passer le permis. Le sud de la ville se dessine alors que l'obscurité s'installe. Il faut marcher un peu aussi, parce que la jolie brune elle habite dans une maison, un quartier écarté de tout ce trafic auquel tu es habitué vivant à mission district. Tu regardes les alentours, c'est paisible. Peut être qu'une jour tu finiras par avoir envie de te poser. Tu pourrais vivre dans un endroit comme ici, avec un mari et des enfants. Arrêtes tes conneries Jo, toques.

Une voix t'ordonne d'entrer et c'est dans la cuisine que tu retrouves ta précieuse amie. Elle dégage toujours quelque chose de si gracieux et féminin. Toi tu serais en survêtement certainement si la situation était inversée. Inconsciemment tu fais toujours un effort vestimentaire quand tu dois la rencontrer. Ce n'est pas miraculeux, ça ne le sera jamais mais c'est assez pour que toi tu le remarques. Un maigre pas pour se hisser à sa hauteur. " Bonsoir ! J'ai amené du prosecco, j'espère que tu aimes ça. " Les mains vides et délestée de ta veste tu te rues dans ses bras. Trop brutalement peut-être. Simplement heureuse de la voir, légèrement à la recherche de réconfort aussi. La chaleur de son étreinte te fais du bien et c'est avec la moue boudeuse que tu t'en détaches. " Comment tu vas ? Dis moi tout pendant que je mets la table ! " Tu agis comme si tu étais chez toi, à l'exception près que tu ouvres trois placards pour trouver les assiettes. Sortir de ton studio, voir quelqu'un que tu apprécies sans disputes ou gêne, tout ça te fait un bien fou. Tu en aurais presque oublié ce qui t'as amené ici. " Tu nous prépares quoi au fait ? " Elle avait précisé que cela ne serait pas de la haute gastronomie mais tout de même. Ça ne pouvait pas être pire que si cela avait été toi qui avais cuisiné.

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Elizabeth Saunders

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MessageSujet: Re: The same man, really ? ft Lizzie   The same man, really ? ft Lizzie EmptyDim 27 Nov - 15:45

The same man, really ?
janine & lizzie
La journée avait été tout à fait stressante. Le cabinet avait signé pour un très gros projet d’urbanisme avec la mairie et j’avais été moi-même désignée avec quelques collègues pour y participer ; l’urbanisme étant notre spécialité. Le boulot était donc plus chronophage qu’à l’accoutumée ces derniers temps et je restais généralement jusqu’assez tard au bureau pour perfectionner mes plans. Toutefois, j’avais fait une exception ce soir et étais rentrée à l’heure. J’avais en effet invité Janine à dîner à la maison après qu’elle m’ait envoyé un message alarmant cette après-midi ; je doutais toutefois être vraiment l’ « adulte » de la situation au vu des évènements récents de ma vie… Enfin. Telle n’était pas la question. Je l’aiderais quand même du mieux que je le pourrais. Même si, honnêtement, il ne s’agissait pas de la seule et unique raison pour laquelle je l’avais invité ce soir. En fait, j’avais aussi vu là l’occasion de ne pas passer la soirée complètement seule. Et je n’avais pas eu l’occasion d’un autre dîner entre filles depuis celui avec Erin – qui en plus n’avait finalement jamais eu lieu en raison du tremblement de terre… Autant faire d’une pierre deux coups vous voyez. C’était alors de bon cœur que je m’étais mise aux fourneaux ce soir. Certes, je n’étais point une cuisinière accomplie mais j’étais bien loin d’en être la pire également ! J’avais quand même prévenu Janine qu’il ne fallait pas s’attendre à un repas gastronomique ; autant prévenir au cas où si le repas serait lamentablement raté. J’avais en tous cas fait beaucoup d’efforts pour lui offrir un dîner plutôt complet et comestible. Entrée, repas principal et dessert. Sauf que ce dernier était en fait des pâtisseries que j’avais achetées en rentrant tout à l’heure, je l’avoue.
Réalisant qu’il était dans les environs de huit heures, je finalisais d’ailleurs l’entrée quand j’entendis vaguement cogner à la porte. Je laissai un instant mon saladier et je passai par l’encadrement de la porte de la cuisine pour hurler à Janine – ça ne pouvait être qu’elle non ? – d’entrer. Je retournai à ma préparation. Mon invitée ne tarda pas à me rejoindre dans la cuisine. Elle me salua alors et m’apprit avoir apporté une bouteille de Prosecco. Je me retournai vers elle, tout sourire. « Je ne dis jamais non à un bon vin italien. Tu peux le déposer sur la table. Mets-toi à ton aise aussi. » J’avais certes une préférence évidente pour le vin rouge en général mais j’étais en réalité une amatrice de vins, peu importe le cépage et sa couleur. De plus, les vins italiens étaient à mon goût les meilleurs dans tous les cas. Pas le temps d’en débattre – même intérieurement – voilà que Janine se jetait dans mes bras assez violemment. On ne pouvait que s’inquiéter face à un comportement aussi anormal… Je refermai mon étreinte, profitant moi aussi de ce petit câlin jusqu’à ce qu’elle y mette fin et me demande comment j’allais. « Ça va. » répondis-je tout simplement avant de reprendre. « Mais j’avoue que tu m’as sauvé d’une longue et ennuyeuse soirée de travail. Je suis sur un sujet important et je n’ai plus beaucoup de temps pour moi-même si je ne m’en fais pas. Je n’ai même pas le temps de faire un peu de shopping… Tu peux imaginer ma détresse. » Je me gardai bien de lui dire qu’en réalité ma détresse était loin de n’être que purement professionnelle et que je ne cherchais en fait qu’à combler un peu ma solitude de ces dernières semaines, de ces derniers mois même. Tandis que je lui expliquais cela, je m’occupais de mettre à table la salade. Je ne manquai pas aussi de rire légèrement en la voyant explorer tous mes tiroirs et placards à la recherche des couverts et assiettes. Voyant qu’elle ne s’en sortait quand même pas si mal, je vérifiais la cuisson du plat principal dans le four. Quand j’ouvris la porte du four, la bonne odeur qui émana encore du four la rendit curieuse. « C’est inquiétant que tu ne reconnaisses pas l’odeur de mes bonnes lasagnes. Elles ne seront peut-être pas si bonnes…. » plaisantai-je en guise de réponse. « Et pour ne pas trop se sentir coupable d’en avoir mangé, je nous ai préparé une salade en entrée. » Encore une fois, je plaisantais. Mais à peine à vrai dire. A l’adolescence, j’avais souffert d’un peu de surpoids et j’en étais tout à fait traumatisée. Mais je ne m’en souciais guère, je devais d’urgence retirer du four le plat. Avant que tout crame. Ce que je fis dans l’immédiat. J’apportais le plat à table. « Attention c’est chaaaauuuud ! » J’avais peur que ne heurte Janine sans le vouloir en la voyant s’giter autour de la table alors j’avais cru bon préciser. Le plat posé et le danger passé, je repris. « Tu sais, je suis contente que tu m’aies contacté et qu’on puisse dîner ensemble mais je dois t’avouer que tu m’as inquiété. Et encore plus lorsque tu t’es soudainement jeté dans mes bras tout à l’heure. » Façon pas si subtile que ça de lui faire comprendre que j’attendais de tout savoir. « Mais d’abord, mangeons un peu. J’ai peur que peu importe ce que tu veux me raconter que ça puisse te couper l’appétit. Et moi avec. » Et après autant d’efforts, il serait bête de gâcher toute la nourriture. Je l’invitai à passer à table d’un geste avant de m’occuper de servir le vin.
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MessageSujet: Re: The same man, really ? ft Lizzie   The same man, really ? ft Lizzie EmptySam 3 Déc - 23:00



A peine as tu déposé la bouteille de vin sur la table que tu t'enfouis dans les bras de ton amie. Tu pourrais y rester des heures et la force qu'elle y met ne fait que te donner envie de continuer ainsi. Sauf que cela serait prendre le risque de tout laisser aller, de pleurer toutes les larmes de ton corps, retenues depuis ce qu'il s'est passé avec Landon. Son épaule n'étant pas vraiment un oreiller tu te décides à contre cœur de mettre fin à cette étreinte si réconfortante et de l'aider à finir les préparations. Lizzie elle a toujours un grand sourire pour orner ses lèvres. Un soleil. Un rire t'échappe quand elle t'avoue ne plus avoir de temps même pour du shopping. Tu ne comprends pas cette passion dévorante mais tu sais que pour elle c'est important. Un sport olympique pourrait-on dire. " Ça ne fera pas de mal à ton compte bancaire ! " Tu doutes tout de même qu'elle ait des problèmes d'argent avec tout ce qu'elle dépense en magasin. Au vu de la maison et son travail, elle a l'air d'être légèrement à l'abri de ce genre de tracas. Quelques minutes à peine plus tard vous passez à table.  " Je suis desolée c'était pas le but… Tu as raison, attaquons d'abord ces délicieuses lasagnes. Elles font beaucoup plus envie que la salade je te l'avoue. " Tu n'avais jamais fait attention à ce que tu pouvais manger, tu n'allais certainement pas commencer maintenant. C'est avec bonne humeur et un début de fou rire que tu lui racontes les pires moments théâtraux auxquels tu as assisté. " … et là l'acteur principal déchire son costume et se met à courir autour de la scène pendant 2 minutes, totalement nu. Je t'assure c'était dingue. Et la femme au milieu essayait vainement de bouger comme un arbre ! J'ai beau essayé je comprends jamais rien aux trucs contemporains. " Tu te ressers en lasagne et en vin avant de lui demander avec intérêt ce qui se passe dans sa vie actuellement. " Et toi alors, c'est quoi se projet qui te vide de toute énergie ? "

La fin du repas approche, signant sans le savoir également la fin des conversations légères et ponctuées d'éclat de rire. En ramenant les assiettes à la cuisine, ton regard s'attarde sur des lumières colorées aux travers de la vitre. Le voisinage a déjà commencé les installations de Noël. Il sera bientôt l'heure des cornets de châtaigne chauds et de la traditionnelle dinde. Pour l'instant tu n'as aucun plan. Ton père t'as invité au Canada afin de passer les fêtes de fin d'année avec lui et sa nouvelle compagne. L'envie ne t'en manque pas, tu ne penses simplement pas que cela soit une bonne idée. Ta tête n'est pas vraiment d'humeur en ce moment et c'est bien pour cette raison que tu es ici ce soir. Installées dans le canapé, vos verres de vin greffés à vos mains, vous laissez le silence régnait quelques secondes. La brune est patiente avec toi comme toujours et tu lui en es reconnaissante. Elle sait comment tu fonctionnes après tout. Un soupire. " J'ai besoin d'un remède secret contre les peine de cœur Lizzie. Dis moi que tu sais ce qu'il faut faire pour ça… " C'est elle l'adulte, elle sait forcément comment faire, non ? Tu bois une gorgée de plus comme si cela pouvait t'aider. " J'ai craqué pour l'inaccessible, celui qui voudra plus jamais de moi. Pffff… Quel bordel ! " T'as haussé légèrement la voix sans le réaliser. Ça ne va vraiment pas.

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MessageSujet: Re: The same man, really ? ft Lizzie   The same man, really ? ft Lizzie EmptyDim 11 Déc - 15:28

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Elle n’avait pas tort. Que je ne puisse plus m’adonner à mon loisir favori qu’était le shopping ne pouvait faire qu’un grand bien à mon compte en banque. La frustration n’en restait pas moins réelle. Si on ajoutait à ça, l’arrivée des fêtes de fin d’année et ma complète solitude de ces derniers mois ; je ne devais pas être loin de la dépression. Et je devais à peine exagérer. Heureusement, ma nature optimiste reprenait toujours le dessus et je finis – tout comme Janine – par en rigoler. « La banque me versera un peu plus d’intérêts en cette fin d’année aussi ! » Une fin d’année dont j’ignorais encore le déroulement me concernant. D’habitude, je la passais avec mon mari mais cette année je devais me faire à l’idée de mettre une croix sur cette idée puisque je n’avais même plus d’époux. Il me faudrait commencer à y penser. Enfin… J’essaierais de mettre de côté mes petits tracas pour la jeune ingé son pour qui je m’inquiétais suite à son message, un peu plus tôt dans la journée. Je retardai tout de même la discussion, l’invitant à manger d’abord. Les soucis faisaient bien souvent perdre l’appétit et ainsi il était d’autant plus facile de toucher le fond ; je préférais alors m’assurer qu’elle ait mangé d’abord. Au cas où. Si elle se confondait en excuses, je préférais en rester à une conversation légère. « Pourtant elle a l’air bonne ma salade ! » m’étais-je écrié en prétendant être tout à fait outrée qu’elle ne s’y intéresse pas. Je ne réussis toutefois pas à garder mon sérieux et je me mis à rire la seconde d’après.
Le dîner se passa ensuite dans la bonne humeur. J’écoutai attentivement ses anecdotes à propos du travail pendant lequel elle avait la chance d’assister – en quelque sorte – aux différents spectacles qui se jouaient au théâtre. Et un fou rire fut au rendez-vous surtout lorsqu’elle évoqua un certain spectacle contemporain. « Je n’ai jamais aimé ce genre de spectacle. Je n’y comprends rien non plus. » finis-je par commenter. « Heureusement que tu es payée pour assister à ça. A ta place, j’aurais été bien démotivée. » Parce qu’il s’agissait de loin d’un de mes centres d’intérêt. Ayant été marié à un homme plutôt riche, j’avais pourtant assisté plusieurs fois à ce genre de représentations mais rien n’y faisait : je n’appréciais jamais vraiment le moment. Mon mari – ou plutôt ex-mari – avait du se résoudre à ne plus jamais m’y emmener. Je préférais cent fois rester à la maison et dessiner ou encore faire du shopping – mais ça ce n’était un secret pour personne…
« … Et avec le récent tremblement de terre qui a détruit quelques infrastructures, la mairie nous met la pression. Sans compter qu’ils ont tout à coup décidé de voir les choses en grand. Du coup, beaucoup de plans ont été proposés mais rejetés tout aussi immédiatement parce que cela ne convient pas convient à leur folie des grandeurs. » Je m’étais lancée dans une grande explication lorsque Janine m’avait interrogé sur le boulot qui me prenait tout mon temps dernièrement. « Je regrette d’être spécialisée en urbanisme si tu savais… » Et dans une ville aussi immense et importante que San Francisco, il s’agissait d’un réel challenge de venir à bout des plans d’urbanismes, peu importe leur nature. Je changeais ensuite le sujet de notre discussion pour le reste du repas : je préférais éviter de trop penser au travail puisque ce soir encore j’étais censée m’y consacrer encore ce soir…
Je sus que nous allions en venir au réel sujet de la soirée lorsque nous avions débarrassé la table pour s’installer ensuite avec le reste du vin dans mon salon. (Cela me changeait de d’habitude puisque généralement, j’y étais souvent seule avec mon verre de vin chaque soir.) J’attendais alors patiemment qu’elle soit prête à en parler, me murant dans le silence puisque j’étais à cours d’anecdotes ou de plaisanteries pour le combler. Janine finit par se confier et je tombai des nus lorsque je compris qu’il s’agissait d’une peine de cœur. Ne réfléchissant pas à deux fois – pour ne pas dire que je ne l’avais pas du tout fait – je partageai implicitement mes doutes sur mes compétences pour l’aider. « Je ne veux pas te décourager Janine mais… Si j’en avais un, je ne serais probablement pas divorcée à cette heure. » Je lui prêtai toutefois une oreille attentive quand elle m’apprit plus précisément la nature de son problème. « Oh. Je vois… » commentai-je tout d’abord avant de reprendre, moi l’éternelle optimiste. « Mais comment tu peux affirmer qu’il - peu importe de qui il s’agit – t’es inaccessible. C’est peut-être pas le cas. » Ce qui signifiait : « Donne m’en plus de détails que je puisse m’en faire une idée. » « Ou alors c’est ce qu’il a voulu te faire croire. » J’avais fréquenté assez d’hommes avant de m’être casée avec mon ex pour penser que cela était possible. D’ailleurs, je m’imaginais déjà tous pleins de scénarios possibles dans ma tête, ne sachant pas que j’étais loin de pouvoir m’imaginer le vrai. Je jetai en même temps un œil à Janine, pour m’assurer qu’elle ne s’effondrerait pas. Du moins pas trop.
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MessageSujet: Re: The same man, really ? ft Lizzie   The same man, really ? ft Lizzie EmptyJeu 29 Déc - 22:20


Le tremblement de terre te revient en mémoire. Lorsqu'il avait eu lieu, tu étais tranquillement installée chez toi à jouer comme d'habitude. Les dégâts avaient été terribles selon les zones de la ville ce qui engendrait bien évidemment des réparations. Tu pouvais facilement imaginer la surcharge de travail qui assommait la jolie brune en face de toi. « Comme s'ils avaient autant d'argent à mettre dans tout ça... je t'en ficherai moi de la folie des grandeurs.  » Tu préfères les vieux murs de San Francisco, les façades écorchées et les murets recouverts de graffitis. Le goût du neuf et du design tu ne l'as pas. Ça manque cruellement d'âme, d'histoires secrètes que seul le temps peut ancrer. «  En tout cas, ça va être un super booster pour ta carrière ! Faut voir le positif.  » Elle est inspirante Lizzie. Elle a un boulot où on peut avoir de l'ambition, quelque chose que la société valorise contrairement à toi. Une vrai madame mais pas dans le sens péjoratif du terme. C'est certainement pour cela que tu lui voues une admiration sans faille. Parfois tu te dis que plus grande, tu aimerais être comme elle. Les rires et les conversations sur votre quotidien s'enchaînent sans jamais s'arrêter, sans même que l'ombre de ce qui t'a fait venir ici ne plane sur l'instant. Tu pouvais prendre le temps et ça te fait du bien. C'est en douceur que l'ambiance change lorsque vous commencez à débarrasser. «  Je suis désolée de ne pas avoir fait honneur à ta salade, mais tes lasagnes étaient juste délicieux. T'aurais pas des origines italiennes par hasard ?  » Tu lui lances un petit clin d’œil. A cet instant précis tu es juste heureuse. Pour une fois tu ne te sens pas en décalage.

La confort rassurant du canapé t'aide à te sentir encore plus à l'aise. Tu parles facilement de tes sentiments, c'est juste que tu n'es pas très douée pour le faire de façon claire et compréhensible. Tu te saisis d'un coussin que tu glisses tout contre toi, comme une petite fille ferait avec sa peluche fétiche. Sa remarque, sur sa situation à elle, a le mérite d'esquisser un léger sourire sur ton visage. «  Tu marques un point. Mais t'as réussi à te marier... avant que ça m'arrive ça.  » Non pas que tu fasses une fixation sur l'acte en lui même. Simplement l'idée d'un engagement aussi fort te paraît impossible. Quelque chose auquel tu n'aurais pas le droit. Quelque chose pour lequel tu ne serais pas faite. Si tu n'avais pas peur de te lasser, où en serais-tu aujourd'hui avec Cooper ? Vous seriez peut-être en train de vivre ensemble dans un minuscule appartement. Il aurait insisté pour avoir une décoration un peu plus harmonieuse que ce tu aurais prévu. Pourtant rien de tout ça, alors que t'en étais amoureuse de cet homme. Tu es un peu résignée à l'idée que tout le monde n'est pas fait pour l'amour. «  Il me déteste, non il me hait ! Il m'a mise à la porte la dernière fois. Il parle plus correctement aux filles qu'il veut juste se taper qu'à moi. Je parie qu'il était à deux doigts de m'en mettre un... et crois moi je sais reconnaître la violence.  » Chris t'avait laissé assez de souvenir pour ça. Une fois ça t'a suffit pour identifier rapidement cette lueur sombre dans les yeux de quelqu'un. Et Landon en ta présence, il l'a très souvent dorénavant. Faire croire qu'on ne veut pas de quelqu'un ? Tu as beau essayé tu ne vois vraiment pas l'intérêt.

Quelques secondes s'écoulent avant que tu ne reprennes. Ta respiration était à deux doigts de se bloquer. Quand tu parles de lui, c'est toujours décuplé. Par dix. Par cent. Par mille. «  Tu sais que je peux être maladroite quand je m'exprime. Il croit que je reste avec lui uniquement parce qu'il se drogue et que je trouve que c'est inspirant. Tu vas me dire qu'il est pas fréquentable je le sais...  » Elle n'a pas l'air du genre à sortir avec les méchants garçons ton amie. On ne choisit pas comme on dit. Ça vous tombe simplement dessus sans que l'on ne s'y attende. Ton regard se perd sur le tissu rembourré entre tes bras. Du bout des doigts tu en tritures le coin, concentrée pour essayer de trouver les bons mots. Un soupire t'échappe, tu n'oses pas la regarder. «  C'est quelqu'un de bien et il a toujours pris soin de moi jusqu'à présent. J'ai été maladroite une fois de plus... lui il est tellement borné dans son malheur et son passé qu'il ne veut pas comprendre ce que j'essaye de lui dire. Il a aussi parlé rapidement de mon départ mais ça ne doit pas être si important que ça j'imagine.  » Tu n'arrives toujours pas à voir le mal dans cette décision. T'as fais des efforts pour t'excuser la dernière fois envers ton ex, sauf que... tu ne sais pas. Tu te prends la tête brusquement entre les mains. «  Je ne comprends rien. Je ne sais pas quoi faire.  » Ta voix est cassée, comme ton cœur, comme tes sentiments. Perdue dans un océan de ressentis différents et de questions sans réponses. Comment pourras-tu tenir toute seule si cela ne s'arrange pas ? Inenvisageable.


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MessageSujet: Re: The same man, really ? ft Lizzie   The same man, really ? ft Lizzie EmptyMer 4 Jan - 12:54

The same man, really ?
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Je notai l’optimisme de Janine concernant ma carrière – et son admiration qu’elle cachait à peine – et le mien fut d’autant plus regonflé à bloc. Il n’empêchait que l’évocation du tremblement de terre m’irritait quand même. « Que ça booste ma carrière, ce serait la moindre des choses… J’étais blessée à l’épaule à cause de ce foutue tremblement de terre ! » Avec Erin, nous faisions quelques courses au Walmart lorsque nous nous étions faites surprendre par le tremblement de terre, les étagères manquant nous tomber dessus. J’avais même fait une jolie chute en glissant sur une bouteille, cause de ma blessure à l’épaule et d’une méchante migraine puisque je m’étais aussi cogné à la tête. Heureusement tout cela  était derrière moi – ainsi que les séances de kiné – mais il n’en était pas de même pour la surcharge de travail : pourquoi avait-il fallu que je sois spécialisée en urbanisme ? Je ne m’en plaignis toutefois pas davantage et la discussion se fit bon enfant tout le reste du repas. La preuve en était la petite plaisanterie de Janine à propos  de mes origines italiennes. « Pitié ! Ne me fais pas penser à ma mère ! » lui avais-je lancé alors, tout en rigolant. Ceci dit, je ne souhaitais réellement pas penser à ma mère – de qui je tenais mes origines tout aussi bien italiennes qu’anglaises – puisque nous ne nous entendions définitivement pas (une relation mère-fille pas très exemplaire pour ma jeune sœur de même pas dix-huit ans encore).
Ce fut seulement lorsque nous nous étions toutes les deux confortablement installées dans mon salon que la conversation prit un ton beaucoup plus sérieux. En même temps, les affaires de cœur étaient toujours affaires sérieuses. Tout particulièrement quand tout allait mal. De ce côté, rien ne tournait rond également pour moi mais Janine semblait être persuadée de ma capacité à l’aider puisque je sortais d’une relation maritale. Qui avait totalement foirée. Du moins c’était ce que moi j’en retenais et non pas Janine. « Oh crois-moi ça arrivera Janine ! Je n’avais jamais pensé me marier non plus. Pourtant un jour, j’ai fini par avoir une vraie relation sérieuse. T’en fais pas pour ça. » J’avais connu quelques garçons à l’université mais il aura fallu attendre l’année de l’obtention de mon diplôme et de mon arrivée sur le marché du travail pour que je rencontre Dorian. Je ne m’étais pas attendue à un tel sérieux dans notre relation parce que je n’avais jamais connu ça auparavant. Alors… me marier ? Jamais je n’y aurais pensé. Pourtant le mariage m’avait semblé une évidence avec lui. La décision du divorce m’avait malheureusement semblé tout aussi évidente par la suite… Ça m’aura appris – ou pas du tout en fait – à ne jamais réfléchir à ce que je faisais. « Mais si tu veux te marier un jour, réfléchis-y bien. Ne fais pas comme moi. Se marier sur un coup de tête c’est pas la bonne option.  » Je déposai ensuite mon verre de vin sur la table du salon ; il ne me semblait pas être une bonne idée de le garder à la main puisque je commençais à parler en faisant de grands geste – je n’en remerciais pas ma mère et ses gènes italiens… – et risquais de tout renverser sur le canapé et moi-même. Je m’installais ensuite en tailleur sur le canapé, écoutant attentivement ce qu’il en était du garçon en question et de leur relation. Je hochai notamment la tête lorsqu’elle précisait ne pas être très éloquente lorsqu’il s’agissait de parler de ses sentiments, ou encore que le garçon ne semblait pas très fréquentable (le hochement de tête en fut d’autant plus vif alors parce que je lui souhaitais évidemment d’être aux côtés d’une personne bien comme j’en avais eu la chance pour un temps… et non pas aux côtés d’un drogué comme mon cousin Landon). Toutefois, elle affirmait qu’il s’agissait tout de même de quelqu’un de bien et je lui en laissais juge ; ce n’était pas comme si je le connaissais moi-même. « Alors, il suffit de lui expliquer, il finira bien par comprendre. Et concernant ton départ, il faut avouer que tu nous as bien fait des cachotteries alors je le comprends d’un sens. » Je marquai une pause. « Et s’il l’a aussi mal pris, alors c’est certain qu’il ne te déteste pas. » Je lui lançai un regard insistant. « Tu dis toi-même qu’il a toujours pris soin de toi.  » Je me penchai en avant et saisit de nouveau mon verre de vin pour en boire une gorgée. Je cherchai ensuite Janine du regard. « Je suppose qu’à ta place, j’aurais pas su quoi faire non plus mais va juste lui parler et lui dire sur ce que tu as sur le cœur. Il va bien finir comprendre quand même ! Et s’il comprend toujours pas, alors c’est un crétin ! T’as déjà essayé de faire ça ?  D’en parler avec… euh… D’en parler avec lui ? » J’avais un peu bredouillé la fin de ma phrase mais pendant un instant j’avais cru connaître le nom du garçon avant de me rendre compte que non.
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MessageSujet: Re: The same man, really ? ft Lizzie   The same man, really ? ft Lizzie EmptyVen 13 Jan - 13:52



Elle essaie de te rassurer Lizzie. De t'expliquer qu'elle n'avait jamais vraiment pensé à se marier. À l'écouter ça lui était presque tombé dessus. Des relations sérieuses, voilà ce qu'elle dit. Tu pourrais en avoir si tu le voulais ou bien si les hommes que tu fréquentais étaient prêts à te suivre au bout du monde sur une lubie. Le mot égoïste s'imprime en gros sur le fond de ta rétine. Et puis en y réfléchissant bien, est ce que tu en es capable ? De te marier. Vivre une longue histoire d'Amour sincère c'est certain mais t'as l'impression que cet engagement là pour l'éternité peut tout faire basculer. Il suffit de regarder le taux de divorce. Enfin ça c'était un tout autre débat. Il n'en reste pas moins que tu te considères comme une quiche ni plus ni moins pour les affaires de cœur. Ou alors c'est le monde entier qui voit la chose à l'envers et cette version te plaît bien. Alors tu te contentes de faire une moue pas très convaincue à sa remarque qui se veut consolatrice.  Son conseil a néanmoins le don de te faire rire. " Tu me connais, si je le fais ça sera sûrement sur un coup de tête. Mais pas à Las Vegas ça je peux te le promettre ! " L'insouciance et le mauvais goût, te caractérisant en partie, ont tout de même des limites. Hors de question qu'un sosie d'Elvis à la musicalité particulièrement douteuse te chante la chanson la plus importante de ta vie. D'ailleurs tu sais déjà sur quoi tu voudrais danser pour la première fois au bras de ton époux. Satellite en version acoustique par Above And Beyond. C'est étrange de savoir ce genre de chose alors que tu n'es même pas certaine de vouloir vivre cet événement. Un paradoxe, un mystère.

L'avantage avec la brune c'est qu'elle sait écouter, avec une patience et une douceur qu'on ne trouve pas facilement en ces temps-ci. C'est plus facile de se livrer avec elle. Pourtant vous êtes aux antipodes l'une de l'autre. Pourrait-on trouver deux personnes plus différentes que vous et qui s'entendent aussi bien ? Difficilement. Son hochement tête vif te confirme dans l'idée qu'elle ne le croit pas des plus fréquentables, mais le fait qu'elle n'en parle pas à vive voix te fit du bien. Tu n'avais pas besoin d'entendre ça. Elle avait confiance en ton jugement et cela t'était précieux. " Désolée… mais crois moi je le regrette suffisamment ce départ. " Tu te sens obligée de te justifier, parce que c'est pas la première à te le reprocher. Il faut néanmoins lui reconnaître qu'elle a plus de tact que les autres. Parfois t'as la sensation désagréable que toute ta vie ne tourne qu'autour de cette décision. Une mauvaise décision. Tu écoutes précieusement ces conseils et tu te dis qu'ils sont impossibles à appliquer. Alors tu bois, si seulement ça ça pouvait aider. " Oui… enfin plus ou moins. C'est pas évident quand le type en face de toi te regarde comme un chien prêt à te sauter à la gorge. " Un long soupire s'échappe de tes lèvres. Ce que tu ne donnerais pas pour un joint au fond de ta couette à ce moment précis. " Et je ne sais pas si j'ai envie de tout lui dire… je suis pas certaine de vouloir vraiment être avec lui. " Voilà c'était dit.

T'imagines bien que tu dois pas être le cas le plus facile. Il y a de fortes chances qu'elle se dise que premièrement tu es fatiguante à ne jamais savoir exactement ce que tu veux et surtout que tu n'y mets pas du tien. Pourtant tu essayes d'y voir plus claire et de rendre le tout plus limpide. Tout est si embrouillé dans ta tête et dans tes émotions mêmes. Il n'y a que toi qui comprends, simplement ça ne suffit pas. Tu fais tourner le fond de vin dans ton verre, absorbée par ce tourbillon miniature. " Le fait qu'il deal ou qu'il se drogue ne m'a jamais dérangé enfin jusqu'à mon retour. Si notre relation revenait exactement comme avant e pourrais en faire abstraction mais être avec lui alors qu'il traine autant la dedans… Ça me fait flipper. Et je suis qui pour lui dire d'arrêter ou lui poser un ultimatum ? " Chris avait réussit à laisser en une nuit, une trace indélébile sur toi. Parce que quand tu aimes, c'est de tout ton être. Tu as beau mettre à l'eau parfois de manière horrible certaine histoire, tu te donnes entièrement. Chose inimaginable dans la peur ou la méfiance. Tes yeux retrouvent finalement ceux de Lizzie, rassurants, chaleureux. Souvent tu te demandes ce que tu as bien pu faire dans une vie antérieure pour ne pas être comme elle. " Petite je calculais la compatibilité amoureuse avec les lettres des prénoms… " Un rire enfantin un peu nostalgique aussi résonne. " Landon et Janine ça donne 70%, ça devrait être plus simple que ça du coup tu ne penses pas ? " Une gamine qui se raccroche à n'importe quoi et qui n'a pas idée de ce qu'elle vient de dévoiler.

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MessageSujet: Re: The same man, really ? ft Lizzie   The same man, really ? ft Lizzie EmptyMar 24 Jan - 10:39

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Je ne pensais pas être la mieux placée pour conseiller Janine à propos de ses peines de cœur mais je pouvais toutefois lui conseiller d’y réfléchir sérieusement, au mariage je voulais dire, si jamais elle y pensait un jour et de ne pas se jeter aveuglément à l’eau comme je l’avais fait pour que tout tourne au désastre ensuite. Apparemment – et je m’en doutais un peu en même temps – ce serait trop demander à Janine. Elle l’avouait elle-même. «C’est déjà ça. » répondis-je simplement alors qu’elle promettait de ne pas se marier à Vegas. Les mariages à Vegas étaient en effet l’exemple même du genre de mariage que je lui parlais. Au moins, je n’avais pas moi-même fait ça. Je pouvais bien m’accorder cela malgré l’échec de mon mariage.
Je riais légèrement en voyant Janine se justifier alors qu’on évoquait son départ précipité et inattendu. «Oh moi tu sais… Je ne t’en veux pas. C’est ta vie Janine. » Ce serait mentir d’affirmer que sa soudaine disparition ne m’avait pas affecté. Quand quelqu’un disparaissait soudainement sans prévenir, il ne fallait pas être humain pour ne pas l’être. Toutefois, je ne lui en avais pas voulu. Les gens allaient et venaient dans nos vies, c’était comme ça on n’y peut rien. Enfin… Moi je vivais qu’au présent ; je me souciais très peu du passé comme de l’avenir. Ou presque.
Le sujet n’étant pas là, on revenait bien vite à débattre de ses affaires de cœur, de ce garçon peu fréquentable auquel elle tenait et qui avait en plus un caractère de chien. «Mais le chien n’est peut-être pas capable de te mordre tu sais. » Elle avait peur de lui, et cela ne l’avait sûrement pas aidé à exprimer au mieux ce qu’elle ressentait. Déjà que mettre des mots sur ses sentiments c’était quelque chose qui n’était pas donné à tout le monde… il avait fallu que Janine soit intimidée par ce mec qui m’apparaissait de plus en plus comme un crétin digne de Landon. Mais qu’est-ce qu’on y pouvait ? Pour je ne sais quelle raison, il avait fallu que Janine l’apprécie lui. Sans être sûre de vraiment vouloir être avec lui, disait-elle. Comprenez qu’à ce moment là, j’étais très perplexe. D’où les sourcils sûrement froncés. «Comment ça tu ne sais pas si tu veux être avec lui ? » Et je finis par éclater de rire avant d’ajouter, hilare. «Crois moi ! Tu n’aurais pas été là à me raconter ça si c’était le cas. » La pauvre était vraiment confuse. Il fallait bien que je l’éclaire quand même un peu sur ce point je crois. Généralement on se tracasse pas trop à propos de personne que nous ne souhaitons pas fréquenter. Logique, non ? De plus, elle tenait très clairement beaucoup à lui, lui souhaitait le meilleur. Il fallait vraiment être une crétine finie pour laisser se détruire une personne qui nous est chère. «C’est pas un ultimatum. Tu veux juste lui faire comprendre qu’il est en train de se détruire. C’est pas la même chose. » Mais l’autre là, il ne le comprendrait pas apparemment. Il lui fallait un décodeur ou un truc du genre. C’était pourquoi clair, bien que maladroit, ce qu’elle voulait exprimer.
« Petite je calculais la compatibilité amoureuse avec les lettres des prénoms… » Un rictus amusé se dessina sur mes lèvres à l’évocation de ce calcul qu’on avait toutes fait au moins une fois dans sa vie. Et si par chance le résultat était très très positif, c’était le grabuge assuré lors de la récré… « Landon et Janine ça donne 70%, ça devrait être plus simple que ça du coup tu ne penses pas ? » Mon rictus se transforma soudainement en moue d’ébahissement lorsque j’entendais le prénom de mon très cher cousin… Pfffff. Juste d’entendre ce prénom et ça gâchait ma journée. «Landoooooooonnnn ?! Je déteste ce prénom et ce qu’il m’évoque… » Pourquoi avait-il fallu que ce soit ce nom ? J’avais réussi à oublier pendant un temps mon cousin et penser à lui me mit immédiatement en rogne. Mais… Une seconde… Ne venait-elle pas de le nommer ainsi après m’avoir appris qu’il se droguait, qu’il se tapait pleins de filles et qu’il la regardait comme un chien méchant, ou du moins quelque chose du genre…. J’en étais même déjà venue à la conclusion qu’il pourrait très bien être un crétin… Nooooon. Quand même pas ? «Brun ? Un mètre quatre-vingt ? Bosse aux pompes funèbres ? Crétin, drogué et dealeur ? Ce Landon là ? » Mon ton se fit urgent, je ne tenais plus en place – je n’avais d’ailleurs pas encore remarqué que j’en renversais du vin sur mes habits –, il fallait que j’en ai le cœur net. En même temps, je craignais d’entendre sa réponse alors aussitôt qu’elle ouvrit la bouche pour me répondre, je ne lui laissais pas le temps de parler. «Ne me dis pas que c’est lui… » Déjà UN, je n’avais pas envie de penser à lui – même s’il était déjà un peu tard pour ça…- et DEUX elle n’aurait pas pu plus mal tomber si c’était lui. Alors pourvu qu’il ne s’agisse pas de lui… J’interrogeais Janine du regard, le regard pendu à ses lèvres, une mine de dégoût déjà présente sur mon visage rien qu’à penser qu’il y avait 50% de chance qu’elle me réponde à l’affirmative.
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MessageSujet: Re: The same man, really ? ft Lizzie   The same man, really ? ft Lizzie EmptyJeu 2 Fév - 22:34



Lizzie ne pourra pas t'apporter de solution miraculeuses ou magiques. Son écoute, tout comme ses remarques étaient précieuses mais tu sais parfaitement que n'étant pas toi, ni lui, elle ne pourras jamais saisir tous les enjeux de la situation. Pourtant échanger avec elle à propos de Landon, devoir faire l'effort de mettre des mots et non de la musique sur tes pensées, tes craintes et cette vague difforme de sentiment  te fait du bien. Ça t'apporte un éclairage nouveau, peut-être plus réel que celui que te procure tes yeux remplis d'étoiles. Elle le dit elle-même la brune. Ta vie. La tienne. Tu en fais bien ce que tu veux, pourquoi alors tu as l'impression que si tu ne fais pas les choix que les autres veulent, ça n'ira pas ? Passons. Tu hausses les épaules quand elle insinue que il y a peu de chance que l'homme en question te fasse du mal. Tu sais que c'est peu probable tout autant que tu sais qu'avec une pilule pu un rail de trop, cela serait une issue tout à fait plausible. L'ayant déjà vu se foutre sur la gueules avec d'autres à cause de la drogue, qu'est ce qui te dit que c'est pas toi la prochaine personne sous ses poings ? Rien. Puis c'est son rire résonne devant ta perplexité et ton air de petite fille perdue. " Qu'est ce que je ferais sans toi Elizabeth… " ça détend tes muscles, procure de l'air à tes poumons. Tu termines ton verre d'un trait sauf que le goût qui se dépose sur ta langue n'est pas celui du vin mais de la culpabilité. Lui faire comprendre qu'il est en train de se détruire. Est-ce vraiment pour cela ? Si c'était le cas, tu aurais tenté de le faire décrocher de cette poudreuse depuis longtemps. Or ce n'est pas le cas. Ton intention est purement égoïste. T'as peur pour toi. Pour lui aussi sauf que la première raison au fait que t'ais envie qu'il décroche c'est toi, toi et toi. " T'as surement raison oui… " En réalité elle a tord, elle est juste une de tes seules proches à ne pas te voir comme tu es au fond. T'aimerais que ça continue.

Et là subitement, tout bascule. Elle t'assomme d'une succession de question auxquelles tu ne peux même pas répondre. L'homme qu'elle décrit à cet instant c'est lui, le même qui retourne ton cerveau, broie ton cœur en mille morceaux, te fournit en herbe et t'empêche de dormir. Elle s'agite au point de renverser du vin et connaissant sa passion pour le textile, le fait qu'elle ne réalise pas est mauvais présage. Tu es sur le point d'acquiescer lorsque qu'elle te coupe n'osant pas croire ce qui se passe. Tu te contentes alors de lui prendre son verre et de le poser sur la table, hochant lentement la tête pour confirmer par peur de dire un seul mot. Dans ton esprit ça tourne vite, trop vite. À cause de l'alcool aussi, il y a des chances. Et soudain il y a une étincelle. " T'es son ex c'est ça ?! " Ça ne peut être que ça même si les imaginer ensemble tous les deux c'est compliqué. " Je suis vraiment désolée, je ne savais pas il n'a jamais mentionné ton prénom et puis… t'es mon amie. Oublis tout ce que je viens de te dire et j'en ferais de même à son sujet. " Avant ça n'aurait rien changé qu'elle  ait été avec cet homme qui t'attire tant. Trop loin du monde et des codes sociaux pour accorder de l'importance à ce genre de situation. Il faut croire que tu grandis enfin un peu. Ces retrouvailles avec Cooper ont eu du bon, tout comme les reproches virulents de Landon. Tu prends la bouteille d'une main peu assurée, un peu gênée par la situation. Tu sens déjà tes joues qui se teintent de rose. Tu ne sais plus ou te mettre alors tu cherches à t'occuper, détourner le regard. Ravitaillement en boisson, vous allez en avoir besoin.

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MessageSujet: Re: The same man, really ? ft Lizzie   The same man, really ? ft Lizzie EmptySam 11 Fév - 17:21

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Je souhaitais réellement aider Janine à surmonter son problème. C’était la moindre des choses, me semblait-il, puisqu’elle m’accordait suffisamment de confiance pour me le confier à moi. Je n’avais pas la solution qui résoudrait tout ça – à se demander s’il en existait une d’ailleurs ! – toutefois j’essayais de l’aider à y voir un peu plus clair. Qui ? Qui ? Qui ferait tout un plat pour une personne s’il ne l’appréciait pas un minimum, c’est-à-dire au point de souhaiter rester aux cotés de cette personne. Et Janine ne serait pas la première ! Ah ça non ! J’avais au moins le mérite de le lui avoir dit. « Qu'est-ce que je ferais sans toi Elizabeth… » A cette question, je haussai les épaules avec un léger sourire dessiné sur mes lèvres. A vrai dire, je ne savais pas quoi lui répondre. Elle se débrouillerait probablement sans moi. Et c’était à peine si j’arrivais à quelque chose de moi-même, à part peut-être d’un point de vue professionnel : niveau sentimental niet, j’étais une divorcée après tout, il n’y avait pas meilleur exemple d’échec. Comme quoi, je n’avais pas toujours raison. Parce que j’avais bien eu tort de me marier. Je crois. Non ?
Puis par je ne sais quel grand malheur, il avait fallu qu’elle nomme ce garçon en question… devinez comment ? Landon ! De tous les prénoms masculins qui pouvaient exister, il avait fallu que ce soit celui-là ! Et si encore ce n’était que le prénom qui était semblable… Janine m’avait laissé ici et là quelques indices qui pouvaient tout aussi bien correspondre. Alors évidemment, il avait fallu que je lui demande. Qu’elle puisse me confirmer qu’elle ne parlait de ce même homme auquel je pensais alors… Même si en même temps j’avais un très fort mauvais pressentiment à ce sujet. Landon arrivait à gâcher ma vie même quand il n’était pas là… Et ma soirée fut définitivement ruinée, gâchée, quand Janine hocha la tête pendant ce qu’il me sembla une éternité. L’alcool m’aiderait peut-être à digérer la nouvelle… Mais cette saloperie de verre à pied avait disparu de ma main. «T’es pas sérieuse ?! » A l’évidence si. Ce fut alors le pétage de plomb assuré. Surtout à sa question à vrai dire. Un sourire mauvais s’était dessiné sur mes lèvres à ce moment-là. «Mon ex. Pfeuh. » Je rigolai ensuite faussement à ce qui sonnait comme une très mauvais blague. De la part de Janine. De la part de cette fichue vie de merde surtout. Non mais… imaginez : l’adorable Janine et l’exécrable Landon. Rien que d’y penser et je roulai des yeux. Cette idée allait me hanter à jamais. Comme si ça s’oubliait une chose pareille… Par contre qu’elle l’oublie ça, c’était une sacrée bonne idée ! «Oui voilà oublie-le ! Fais donc ça ! » C’était bien la chose la plus censée qu’elle avait pu dire jusque maintenant ! Lui arrachant la bouteille de vin vide des mains furieusement, j’étais partie dans mon monologue. «Mais qu’est-ce qu’il aime foutre le bordel celui-là ! » Et Janine venait encore de me démontrer à quel point il était impossible à vivre !  «Et ça se permet de critiquer les autres ! » Parce que sa vie c’était un foutu merdier et qu’il s’était permis lors de notre dernière rencontre de descendre la mienne… Accompagnant mes paroles de la bouteille dangereusement brandie vers mon interlocutrice, je m’emportai. Contre elle. «Bon sang Janine tu pouvais pas trouver mieux ?! Faut revenir sur Terre, ma pauvre fille ! De tous les hommes qu’il y a sur cette planète, il a fallu que tu choisisses mon salopard de cousin ! Quel digne successeur pour Cooper ! » Essoufflée, je la regardai droit dans les yeux, toujours aussi furieuse et encore insconciente du fait que je venais de lui apprendre que : 1) Landon était mon cousin, 2) J’étais au courant de son histoire avec Cooper, qu’elle ignorait que je connaissais.  
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MessageSujet: Re: The same man, really ? ft Lizzie   The same man, really ? ft Lizzie EmptySam 4 Mar - 18:07



Tu te demandes comment un seul prénom peut avoir autant de répercutions. Et surtout aussi variées. Chez toi ça provoque une accélération de ton rythme cardiaque, la chute d'un poids sur tes intestins, un mordillement de la lèvre. Un délicat frisson de liberté et d'interdits qui se saisit de ton épiderme depuis ton cou pour suivre avec une précision tranchante ta colonne vertébrale, lentement. C'est joli Landon et ça rime terriblement bien avec  Janine, formant un son unique qui résonne si bien à tes oreilles. Chez Lizzie par contre c'est tout le contraire. Aucune notion de plaisir, de bonheur. Un visage qui se décompose, une voix dédaigneuse, un sentiment de colère et de mépris assez impressionnants. Tu n'as pas l'habitude de voir ton amie comme ça alors ton premier réflexe c'est de lui retirer son verre à pied, surtout quand elle en renverse le contenu partout. Elle part loin, ne te laissant pas vraiment l'opportunité de répondre. Tandis que tu termines la bouteille dans vos verres, elle te l'arrache violemment des mains, mettant fin brutalement à la seule échappatoire que tu avais trouvé. Tu comprends simplement que ce n'est pas son ex. Elle brandit dangereusement la bouteille vide vers toi, totalement emportée par sa rancœur et ses propos. Ses propos qui blessent. Pauvre fille. Tu avales difficilement ta salive. Puis tu apprends qu'ils sont cousins. Tu devines aussi qu'elle connaît Cooper et donc votre histoire via lui. Après tout tu n'en as jamais vraiment parlé, puisque à l'époque elle et toi, vous ne vous connaissiez pas tant que ça. Tout à coup elle s'arrête, à bout de souffle et alors vos regards se croisent. Choqués. Le temps semble se suspendre. Tu amènes les verres à la cuisine, saisissant un torchon pour essuyer le vin. Besoin d'air. Tu laves tes mains méticuleusement pour gagner quelques minutes précieuses. Quand tu reviens dans le salon tu lui lances le bout de tissu, toujours debout pas vraiment sûre ce vouloir rester plus longtemps après ça. "Si je voulais quelqu'un pour succéder à Cooper je serais juste rester avec lui parce que c'est impossible de trouver mieux. On ne veut pas tous un boulot sérieux, avec une jolie petite maison et un mari parfait. On ne veut pas tous ta vie, parfaitement organisée et contrôlée." Avec lui c'était sérieux rapidement, une stabilité cachée par votre passion commune pour la musique. Une possibilité de lassitude trop présente pour toi. Dans tous les cas c'était du passé. Jusqu'à ce soir, jamais le ton n'était monté entre vous deux, sauf qu'aujourd'hui tout ce qui vous separe ressort clairement. Si tu le pouvais oui tu serais comme elle, tu ne le peux juste pas. Faut se contenter de Janine et ses lubies soudaines. Janine et son goût trop grand pour les frissons. Tu ne parviens pas à bouger. " Et Landon est bien des choses mais pas un salopard. " C'est plus fort que toi, il faut que tu le défendes. L'assurance dans ta voix te trouble. "Faut creuser Lizzie, on a pas tous le luxe de se payer une apparence aussi jolie que la tienne. " Tu détournes le regard rapidement. Clairement heurtée par toute cette scène. Alors c'est avec lenteur que tu te diriges vers le hall pour attraper ta veste. Usée.

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MessageSujet: Re: The same man, really ? ft Lizzie   The same man, really ? ft Lizzie EmptyDim 12 Mar - 17:41

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Il aurait fallu que je stoppe net pour réaliser la violence de ma réaction. Je savais être un peu plus à fleur de peau qu’à l’accoutumée mais j’étais moi-même surprise par mon emportement. Ce qui était d’autant plus étrange était que je m’emporte contre Janine. Janine qui était une des seules personnes pour qui je pouvais exprimer une certaine douceur, une qualité que le reste de mon entourage ne pouvait pas toujours voir en moi. La colère avait donc été suivi de près par un certain choc… Les quelques minutes passées seule tandis que Janine procédait à des actions qui étaient connus d’elle seule me firent du plus grand bien. Le temps que je me remette – enfin… pas sûr que je puisse m’en remettre réellement un jour - de cette révélation. Janine et… Landon. Juste penser leur association me rendait malade, nauséeuse. Je n’étais pas loin de fuir dans les toilettes, persuadée que je finirais par rendre tripes et boyaux. Mais je ne le fis pas. Elle revenait enfin de la cuisine, me jetant un de mes torchons de cuisine. J’attrapais le bout de tissu plus par réflexe que par volonté ; c’était à peine si j’avais saisi son utilité dans les circonstances présentes. « Si je voulais quelqu'un pour succéder à Cooper je serais juste rester avec lui parce que c'est impossible de trouver mieux. On ne veut pas tous un boulot sérieux, avec une jolie petite maison et un mari parfait. On ne veut pas tous ta vie, parfaitement organisée et contrôlée. » Génial… Voilà que la conversation reprenait. Une conversation si désagréable que je souhaitais par-dessus tout oublier mais qui préférait s’éterniser. Quelle plaie ! Etant débarrassée pour un certains temps – du moins je l’espérais – de cette colère par laquelle je m’étais laissée emportée il y avait quelques minutes à peines, je répondis plus calmement puisque j’empruntais principalement un ton glacial empreint d’une certaine… incompréhension. «C’est pas comme si je voulais t’imposer ma vie Janine. » Si on pouvait dire que la mienne était aussi « parfaitement organisée et contrôlée » qu’elle le disait. J’en doutais fort. Elle me surestimait. «Je te souhaite juste d’être heureuse. » Et je ne voyais pas en quoi avoir un quelconque penchant pour Landon – formuler cette phrase même intérieurement me donnait vraiment envie de vomir… – pouvait la rendre heureuse. En quoi Landon était même capable de rendre une fille heureuse, on se le demandait bien aussi… (Que j’eus roulé des yeux à cette pensée ne serait pas étonnant…). « Et Landon est bien des choses mais pas un salopard. » Une affirmation qui me fit bien marrer. Pour une seconde seulement. «Et comment tu appelles un tocard violent qui ne sait rien faire d’autre que se droguer, coucher avec une centaine de filles et briser le cœur, hein ? » Parce que moi, il s’agissait là de la parfaite définition d’un certain type de salopard qu’incarnait parfaitement bien mon cousin adoptif. «Après tout ce que tu as dit, j’arrives pas à croire que tu le défendes encore. » J’en étais même révoltée. En fait, je sentais que mon sang commençait à bouillir de nouveau : rien ne m’irritait plus que la mention de Landon. « Faut creuser Lizzie, on a pas tous le luxe de se payer une apparence aussi jolie que la tienne. Cette affirmation-ci ne le mentionnait pas mais clairement elle m’irrita tout autant puisque j’élevai de nouveau la voix. «Mais putain il est pas question de moi là Janine ! » Elle parlait comme si j’avais quelque chose à voir avec cette ignoble histoire. En dehors du fait qu’ELLE avait décidé de m’en parler à MOI et que Landon était bien malheureusement MON détestable cousin évidemment. «Il est question de toi et tes choix tout particulièrement curieux pour ne pas dire mauvais… Tu le dis toi-même que Cooper est parfait. C’est pas un signe suffisamment évident pour toi pour te faire comprendre que Landon c’est le pire choix que tu puisses faire ?! » Ça coulait tellement de source… D’autant plus que ma dernière virée shopping en compagnie de Cooper faisait très clairement comprendre qu’il avait encore des sentiments pour Janine. Même si lui-même ne se rendait pas vraiment compte de ses sentiments toujours existants, ne lui étant pas encore évidents. Sur un ton sonnant alors comme plein de mépris – mais de dégoût en réalité – j’ajoutais aussi. «Tu ne pourras pas dire que je ne t’aurais pas prévenu… » J’étais maintenant complètement épuisée. Et surtout je voulais oublier. Ce serait difficile à faire en sa présence. Mais puisqu’apparemment, elle prenait la direction de la sortie déjà… Je ne bronchai même pas. J’en avais juste plus rien à foutre de tout ça.
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MessageSujet: Re: The same man, really ? ft Lizzie   The same man, really ? ft Lizzie EmptyVen 17 Mar - 12:46



Tu entends ce qu'elle te dit malgré toi. Sa description du brun te fait mal au cœur, certainement  parce qu'elle est vraie dans le fond. Il est ton dealer, violent aussi la preuve lors de la dernière soirée avec Erwann. Il couche également avec beaucoup de filles, tu l'as vu faire. Il y a de forte chance pour que tu y ais assisté plus souvent qu'elle au final. Tu le sais tout ça. Ça, l'image que Landon reflète à tout le monde. Pourtant ce n'est jamais à cette facette de lui que tu as eu à faire. Avec toi, avant du moins, son comportement était unique. Il n'y a jamais eu de tentative de drague déplacée, jamais de coups. Il était même protecteur quand tu te retrouvais lachée dans ces soirées où seule la déchéance règne. Il te calme quand la colère explose en toi alors même qu'il t'en veut et crie sur les toits qu'il n'en a plus rien à faire de toi. Tu en viens à te demander une fois de plus si vous parlez bien du même homme. Une énigme à lui seul.

Elle a tort Lizzie. On ne parle pas de tes choix parce qu'on ne peut pas choisir la personne qui nous fait nous sentir spéciale. On ne choisit pas d'avoir un coup de cœur. Ça se ressent, ça s'impose à vous sans que vous n'ayez votre mot à dire. Votre seule marge de manœuvre consiste à l'accepter ou à le nier. Toi tu as choisis de le vivre pleinement, enfin d'essayer du moins. Loin des yeux de ton amie, enfilant ta veste et ton sac, t'as le cœurs qui bat la chamade et les idées qui se cognent les unes aux autres dans ton cerveau. T'as envie de pleurer. Comment a-t-elle pu changer d'opinion si radicalement simplement en découvrant son identité ? Sa voix était passée de la douceur au dégout ainsi qu'au mépris. Ça te blesse. Profondément. Tu te glisses dans l'embrasure de la porte du salon. Elle est là, elle n'a pas bougé. Tu ne sais pas quoi faire. Tes doigts triturent ta manche un peu trop longue, mal à l'aise. " Souviens toi que juste avant de savoir son prénom, t'essayais de me convaincre d'aller lui parler, qu'il tenait à moi… Et puis je me fiche de comment ou qui il est avec les autres après tout. " Tu parles doucement, par peur de déranger le calme qui a enfin réussit à s'imposer dans la pièce. Tes yeux se perdent sur le sol, clairement gênée et attristée par la situation. C'est au ralentit que tu t'approches d'elle. À pas de loup. Tu sens les larmes monter alors tu chuchotes rapidement. " Pardon Lizzie. " Tu l'embrasses sur la joue délicatement, inquiète à l'idée de réveiller une nouvelle fois sa colère. Quand tu quittes la maison, tu te sens épuisée. Ce n'était pas la soirée que t'avais imaginé. Tu décides de rentrer à pied, t'as besoin d'air frais et de silence surtout.

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