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 Not done with life - feat Gishan.

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MessageSujet: Not done with life - feat Gishan.   Not done with life - feat Gishan. EmptyVen 28 Oct - 9:51



Talk to me softly
There's something in your eyes
Don't hang your head in sorrow
And please don't cry

Le temps. j'avais perdu toute notion du temps. Quelle heure était-il? Où me trouvais-je? Dabord paniqué un instant, par toute cette pénombre, je finis par m'acclimater à la lumière ambiante, bien qu'elle me brûlait littéralement les yeux, pour l'heure.Je.. je ne me souvenais pour ainsi dire de rien.Enfin, je me souvenais juste que je parlais à Giselle quand tout devint noir. Et puis là, je réalisais,doucement que possiblement j'étais un certain temps dans le coma! Effrayé, je me mis à bouger frénétiquement dans mon lit tandis que doucement, je reprenais conscience. Ma gorge. Ma gorge brûlait! NOM DE DIEU, on m'avait foutu un respirateur artificiel ? Mes yeux s'écarquilla grandement et je n'avais qu'une envie, me lever et partir, m’enfuir, vite.. là! MAINTENANT! J'ai toujours détesté les hôpitaux. L'odeur y est infecte et la dernière fois que j'étais venu ici c'était pour y voir ma pauvre mère mourir. Mais tout juste avant de m'élancer, je sens une main, tiède, me serrer la mienne, doucement elle la pressa.Elle. Bien sûr. Giselle était là et elle me regardait , pendue littéralement à mes lèvres alors que moi j'étais paniqué à l'idée de reste une minute de plus dans cet endroit. Cette main me calme, m'apaisa. Il n'y avait qu'elle pour réussir à me calmer. Elle me faisait devenir meilleur, du moins, ça j'en étais sûr. « Hey... » murmurais-je alors d'une voix extrêmement rauque, mes cordes vocales fatiguées et irritées par le tube qui longeait jadis mon œsophage. Doucement , je commence à distinguer la luminosité, par de petits points dabord, comme cette plante derrière, et ses rideaux coquille d'oeuf derrière. Quelques instants plus tard, c'était sur son visage que mon regard s'arrêtait. Elle avait de grand cernes et les yeux bouffis, par les larmes sans doute. J'arque alors les sourcils, soucieux qu'elle se soit trop inquiété « J'suis ainsi depuis combien de temps dis-moi ? » demandais-je en pressant doucement sa main comme le retour naturel des choses. Je redoutais sa réponse mais j'avais besoin de savoir. S'agissait-il d'une journée? de quelques heures, d'une semaine? Doucement cependant, je lâchai sa main pour tâter mon corps. Sous le drap raide, mes mains parcourent ma peau, plus précisément celle de mon abdomen où j'y découvre un grand pansement, précisément à l'endroit où une branche m'avait empaler. Je me sentais faible. Je me sentais comme une merde. Mais je devais bien me rendre compte de la chance que j'avais. Parce que j'étais encore vivant.
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Giselle Davenport

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MessageSujet: Re: Not done with life - feat Gishan.   Not done with life - feat Gishan. EmptySam 29 Oct - 17:31



Talk to me softly
There's something in your eyes
Don't hang your head in sorrow
And please don't cry

Un petit hochement de tête, un « Merci » difficilement mimé : voilà tout ce dont j’étais seulement capable d’adresser à ma collègue infirmière. Epuisée, anéantie, je n’étais plus vraiment en mesure de lui montrer ma réelle reconnaissance. Elle m’avait pourtant gentiment autorisée à entrer alors que les heures de visite n’avaient même pas encore débuté. « Entre collègues on se le doit bien » disait-elle. Dans d’autres circonstances sûrement aurais-je été beaucoup plus sensible à sa gentillesse ; là j’en étais tout à fait incapable. Voilà maintenant presque quarante-huit heures que je n’avais pas quitté l’enceinte de l’hôpital ; je ne pouvais m’y résoudre. Excepté la veille au matin, pour quelques instants à peine.
J’étais alors passée à l’appartement, prendre une douche et récupérer des vêtements propres, pour n’y trouver encore une fois que désordre et casse ; les secousses du jour d’avant n’ayant pas manqué de ravager l’immeuble – au moins n’était-il pas effondré. « Tant pis », m’étais-je dis. Cela importait peu. Je devais retourner à l’hôpital. Je devais retourner à ses côtés. Pour quand il se réveillerait. Normalement. Le pire était derrière moi, était derrière nous. Du moins, c’était ce dont j’essayais de me convaincre, assise là à son chevet. Comment en aurais-pu être sûre au final ?  Tant qu’il n’aurait pas repris connaissance, comment le pouvais-je ? Je devais donc rester là, veiller sur lui, m’assurer qu’il allait bien ; mis à part pleurer pour qu’il me revienne, c’était la seule chose qu’il me restait à faire. Et ça avait été trop demandé déjà. On m’avait quand même arraché à son chevet en raison d’un stupide règlement mais aussi du travail. Evidemment, cela avait été le rush à l’hôpital suite au tremblement de terre ; je n’avais pu réchapper à leur apporter mon aide. Je sortais d’ailleurs – malgré mon grand manque d’efficacité actuel – tout juste d’une garde de nuit, expliquant mon arrivée quelque peu matinale. Certes, étais-je supposée me reposer ; je n’y arrivais de toute façon pas, pas correctement, en proie à d’horribles cauchemars. Autant retourner au côté de Nolhan, là où était ma place.
Le cœur serré, je peinais à supporter la vue de cet homme habituellement si déluré et plein de vie ainsi alité. J’avais donc passé les deux derniers jours à l’imaginer de son bon vivant. Je m’étais même surprise à sourire en me souvenant de quelques unes de ses manies dont sa façon de toujours claquer la langue lorsqu’il me taquinait, ou celle de toujours me déshabiller de son regard envoûteur ou encore de me charmer de façon tout à fait désinvolte ou involontaire. Longtemps, j’en avais surtout été profondément embarrassée et aujourd’hui je les chérissais, maintenant plus encore qu’auparavant. Et dire que j’avais perdre tout ça à tout jamais.
Les yeux rivés sur ses paupières closes, je me disais qu’il semblait pourtant dormir paisiblement, sans se soucier du monde quand la réalité était malheureusement toute autre. Je poussai un soupir tandis que je me mis à manipuler distraitement, machinalement cette main que je me refusais à lâcher. Puis soudainement un miracle ou peut-être une hallucination due au manque de sommeil : ses paupières étaient ouvertes, dévoilant un regard pris par la panique. Anticipant toute réflexion, je lui pressai la main, guettant une réaction de sa part ; j’étais moi-même beaucoup trop ébahie pour émettre un son. Et enfin un murmure providentiel, le sien. « Dieu merci » soufflai-je à mon tour, tandis que je resserrai l’étreinte de ma main sur la sienne. « Près de…de deux jours. » bredouillai-je suite à son interrogation, encore beaucoup trop secouée. Je sentis alors sa main presser la mienne, lui aussi  et ainsi je lui adressais un tendre sourire. De peur de le brusquer alors qu’il se réveillait à peine, je restais un instant silencieuse et l’observais pendant qu’il reprenait ses esprits, qu’il découvrait le pansement soigneusement appliquée sur cette blessure qui avait failli lui être fatale. « Tu as beaucoup dormi à cause de la morphine. » avais-je eu le besoin de lui expliquer. Puis soudainement, l’inquiétude me reprit et je me levai soudainement de mon siège, quelque peu paniquée. « Tu dois avoir mal, je devrais appeler le médecin... » Et soudainement, je réalisai une chose. « Et tu dois être assoiffé. » dis-je en me précipitant vers le broc d’eau à disposition, pour en lui servir, avant de me hâter de nouveau à ses côtés et lui en faire boire.
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MessageSujet: Re: Not done with life - feat Gishan.   Not done with life - feat Gishan. EmptyDim 30 Oct - 2:57



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Lover...I feel your sorrow pouring out
of your skin and I don’t want to be alone...If I’m tonight, I’ll always be


Maintenant que je retrouvais peu à peu ma vision, je fus soulagé de constater que non seulement j'avais trouvé facilement mes capacités langagières, mais aussi celles largement plus physique, comme le fait de pouvoir user de mes bras ou de mes jambes... Bien que je grimaçai aussitôt de douleur dans cette ultime tentative de me lever de ce lit maudit que je croyais être ma nouvelle prison. Cette main chaude, celle de l'Anglaise au prénom tout à fait frenchie, me rappela que j'étais en sécurité m'avait dès lors ramener à l'ordre. Oui, voilà. La sécurité, dans ces lieux froids et hostiles que je ne portais guère dans mon coeur, était la bienvenue. Ce même lieu qui était celui du  travail de cette femme qui veillait à mon chevet depuis je ne sais combien de temps. Je n'avais pas oublié. Je n'avais pas oublié qu'elle y travaillait chaque jour...Encore heureux de n'avoir rien oublié enfin.. presque rien... Peut-être avait-elle profité de cet avantage pour filer en douce pendant ses pauses repas jusqu'à ma chambre? Je n'en savais rien. Mais je me savais incroyablement bien, je veux dire, aussi bien que ma santé pouvait me le permettre, qu'elle soit restée près de moi surtout lorsque je venais juste de me réveiller.

Évidemment, je me posais un tas de questions. Et c'était tout à fait banale. En effet, n'importe quel plouc de service s'interrogerait s'il se retrouvait dans un lit, après un épisode tout vêtu de sa robe noire. C'était tout à fait légitime de me demander combien de temps je m'étais trouvé là. Je savais que Giselle finirait par me répondre, mais pendant les tous premiers instants, je me retrouvai torturé par ce visage illuminé par le fait que je battais doucement des cils pour m'habituer à la lumière trop aveuglante de la pièce. Je l'avais entendue remercier Dieu. Je ne savais pas trop pourquoi mais ça m'avait fait un pincement au coeur. Pour la première fois, en dehors de ma mère, et de quelques rares amis, je comptais réellement pour quelqu'un. Je répond en grimaçant « Il ne voulait pas de moi,semble-t-il » Toujours le ton rauque, mais je voulais alléger l'atmosphère. On se croirait dans un film hollywoodien. J'avais la gueule de l'emploi, je savais bien, mais pas forcément les capacités mentales. Je haussai difficilement des épaules. J'aurais bien voulu rire, mais je n'avais pas vraiment de force.Je me contentai de sourire, en la regardant amoureusement. Je bat des cils, incrédule, deux jours. Wow. J'étais sans mots. À un point tel que je plaçai à nouveau ma nuque tendue en la calant un peu plus contre l'oreiller.Puis, je tourne légèrement les yeux vers Giselle, y décelant alors son magnifique et tendre sourire. La belle ajoutait d'ailleurs que j'avais beaucoup dormi à cause de la morphine « Ça ne m'étonne pas, c'était peut-être mieux comme ça que de m'entendre me plaindre comme une fillette de mes douleurs » Puis, sans vraiment avertir, elle se leva d'un bond de sa chaise, l'éclair de panique dans ses prunelles argentées. Elle craignait que je ne souffre « Giselle, non... » Mais je n'ai pas le temps de rajouter quoique ce soit , qu'elle bredouille quelque chose sur ma soif, enfin. Je n'étais pas vraiment sûr à ce moment, mais lorsque je la vis revenir avec un verre d'eau fraîche et une paille, je compris que mon ouïe se portait à merveille. Elle glissa alors cette paille entre mes lèvres. La première gorgée, puis les autres, fut plutôt délivrante. Pour tout dire, J'avais l'impression qu'on m'avait gratté la gorge de l'intérieur, ce qui n'était pas tout à fait faux, c'était exactement ça, la fraîcheur aidait à apaiser le feu qui rageait dans mon gosier. « T'as réussi à dormir un peu au moins? Comment vas-tu? » Demandais-je faiblement, mais néanmoins intéressé à sa réponse. Je me souciais surtout de son moral. « Dire qu'on aurait pu se faire un super pique-nique romantique.. Quel gâchis » J'étais désolé. J'avais l'impression d'avoir tout gâcher en me trouvant là où je ne devais pas être. Peut-être que c'était ainsi, peut-être le hasard avait bien fait les choses. Je préférais, après tout. mille fois plus que cet arbre ne soit tombé sur moi que sur elle. Je n'aurais pas supporter de la perdre. Jamais.
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MessageSujet: Re: Not done with life - feat Gishan.   Not done with life - feat Gishan. EmptyLun 31 Oct - 18:29



I'll be your eyes when yours can't shine
I'll be your arms, I'll be your steady satellite
And when you can't rise, well, I'll cry with you on hands and knees
'Cause I’m gonna stand by you

Pendant un instant j’avais cru m’être endormie, persuadée que mon inconscient aurait très bien me jouer un mauvais tour en ne soumettant non plus à d’horribles cauchemars mais à un rêve bien trop beau pour être vrai. Certes, je le savais, et mon collègue médecin l’avait même assuré, il se réveillerait ; mon état d’esprit ne m’avait pas beaucoup permis d’y croire. Alors oui je me disais que c’était beaucoup trop beau pour être vrai. Il aurait fallu d’un seul mot, d’un simple « Hey… » pour que je réalise que ce rêve n’en était pas un et, reconnaissante que mon calvaire soit arrivé à son terme,  j’en avais remercié le ciel. « Il ne voulait pas de moi,semble-t-il » Non je ne devais pas rêver, j’en étais maintenant encore un plus certaine. Seul Nolhan, le vrai, était en mesure de se montrer plein d’humour à un moment pareil – je l’avais appris à mon insu et de façon bien malheureuses aussi par contre – et j’aurais voulu avoir la capacité d’en rire, mais j’étais encore beaucoup trop ébahie pour ça. En fait, j’aurais voulu pouvoir lui montrer un peu mieux à quel point j’étais heureuse qu’il soit revenu à lui tout court. Au bout de deux jours, il méritait mieux qu’un simple petit sourire ; ça n’était pas vraiment au niveau de ce que je ressentais réellement non plus. L’épuisement sans doute en était la cause mais bon… Enfin, cela importait peu, il était réveillé maintenant malgré toute la morphine qu’on lui avait administré. « Ça ne m'étonne pas, c'était peut-être mieux comme ça que de m'entendre me plaindre comme une fillette de mes douleurs » Douleurs. Ce mot de nouveau la panique chez moi, me rappelant qu’il devait certainement souffrir et que je ne faisais rien pour l’aider. Je m’en voulais terriblement, il fallait que j’agisse. Puis dans la foulée, je me mis à réaliser que veiller à ce qu’il soit hydraté était plus qu’essentiel, encore plus maintenant qu’il était réveillé et qu’il usait de la parole. Je lui avais donc fait boire avec une certaine précaution. Visiblement, mon initiative avait été la bienvenue ; l’expression de son visage en disait long sur le bienfait du liquide. J’en fus apaisée, et mon élan de panique disparut un instant bien que l’inquiétude de son inconfort me hantait. Un confort total lui était improbable là maintenant mais je ferais au moins tout mon nécessaire pour qu’il se sente au mieux. Cela j’étais en mesure de le faire, sans aucun doute possible. « Tu es sûr que ça ira pour la douleur ? » m’inquiétai-je encore. L’inquiétude avait de toute façon été mon compagnon privilégié ces deux derniers jours.  Elle devait d’ailleurs aussi être contagieuse. « T'as réussi à dormir un peu au moins? Comment vas-tu? » me demanda-t-il, alors que je posai le verre d’eau à son emplacement initial. Ses interrogations m’embarrassèrent quelque peu parce que dire la vérité allait l’inquiéter et je ne voulais pas non plus lui mentir. Revenant à ses côtés, je lui pris la main tandis que j’apportais enfin une réponse. « Tu as suffisamment dormi pour nous deux. »  me contentai-je de lui dire, affichant un sourire à la fois embarrassée et coupable. Il était hors de question que j’avoue ne presque pas avoir fermé l’œil depuis que nous étions à l’hôpital, pas de façon explicite. La souffrance qu’il devait endurer n’était-elle pas suffisante pour qu’en plus il se soucie de moi ? Et puis, je vis soudainement son visage empreint par la désolation. « Dire qu'on aurait pu se faire un super pique-nique romantique... Quel gâchis » Mon cœur se serra à l’évocation de ce pique-nique en amoureux qu’il aurait voulu qu’on fasse avant que la journée tourne au cauchemar mais aussi surtout en le voyant s’inquiéter de cela à cet instant comme s’il s’agissait d’un sacrilège. « Ce n’est pas ta faute Nolhan. Tu ne pouvais pas savoir que… » Je manquai de m’étrangler en repensant à son corps sous les débris végétaux, l’abdomen malencontreusement transpercé par une branche, se vidant de son sang, s’accrochant à la vie. Et je perçus une larme roulée sur ma joue, une larme que je m’empressai d’essuyer du revers de la main, espérant que Nolhan ne l’avait pas vu, mais j’en doutais fortement.   « On a encore une chance de le faire de toute façon, non ? Seulement on évitera de s’installer sous un arbre je pense. » Un bref rire nerveux s’échappa de mes lèvres. Je n’avais pourtant pas cherché à faire de l’humour ; en fait j’étais plutôt sérieuse en disant cela. Plus jamais je ne pourrais ne serait-ce que passer sous un arbre sans penser à ce qui s’était passé, à la raison de notre présence dans cette chambre d’hôpital. A cette pensée, je me laissai tomber sur le siège, ma main toujours collée à la sienne. « Au diable le pique nique de toute façon, du moment qu’on est ensemble… J’ai vraiment cru que tu… j’allais te perdre. » Ravalant un sanglot, j’avais préféré rectifier ma phrase en cours de route ; je refusais d’utiliser ce mot alors que dorénavant il était sain et sauf.  Ma deuxième main imita la première, pressant tendrement la sienne. Je n’aimerais jamais la lâcher, peut-être que rien n’essaierait à nouveau de nous séparer ainsi ?
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MessageSujet: Re: Not done with life - feat Gishan.   Not done with life - feat Gishan. EmptyVen 4 Nov - 6:58



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On ne prend conscience de la faiblesse ultime d'un coeur que lorsqu'il est rudement éprouvé. Un soupir. Des larmes, salées, puissantes, révélatrices vont de paire avec le chagrin, l'inquiétude, le désespoir même.  Ce sentiment d'infériorité me gagna dès l'instant où je le vis. Dans ces yeux de biche éplorée, que je vis les ravages que pouvaient causer un myocarde en peine. Et moi? Dans tout cela, moi je n'étais qu'un pauvre spectateur endormi qui peinait encore à se réveiller, battant en vain des paupières pour chasser la brûlure de mes cornées. Mais, tout de même, j'avais été heureux, malgré la panique de l'inconnu, de sentir cette main serrer chaudement la mienne.é Toutes les peurs s'étaient dissipées.Je savais que j'avais retrouvé le fil conducteur de ma vie, elle. Elle qui répondait au doux nom de Giselle. Elle qui ne me faisait que des demi-sourire. Quand je pus mieux la voir, je remarquai les cernes bleutés sous ses magnifiques grands yeux luisants.Je n'avais pas été dupe après tout, mais qui l'aurait réellement été? Je comprenais , et assimilais les choses, petit à petit. Un peu comme je m'acclimatais à la luminosité de la chambre. Un peu comme ma conscience, qui se ravivait en chaque instant. Je ne pus en dire davantage d'ailleurs, surtout lorsqu'elle voulait appeler mon médecin. Je souffrais certes, mais c'était tout à fait supportable. Et puis, je ne voulais pas être stone. Pas... maintenant. Quand elle revint avec un verre d'eau glacé, je remerciai le ciel. Parce que oui, cela apaisait le feu de ma gorge mais encore, mes cordes vocales se dénouaient magnifiquement. Je murmurai un bref « Merci. On m'a mis un respirateur j'imagine ? » demandais-je donc comme si j'étais un patient. Après tout, ma compagne était un médecin. Pour les enfants, certes, mais un médecin tout de même.  Elle s'enquiert à nouveau pour ma douleur et je hoche doucement de la tête. « Oui ça ira, love. Je veux avoir toute ma tête pour te parler » Être resté aussi inconscient aussi longtemps, ça n'arrivait pas tous les jours, heureusement. Soucieux de son bien-être je n'avais d'ailleurs pas tarder à lui en faire part. Je la suivis des yeux alors qu'elle vint me rejoindre, en s'installant à mes côtés ajoutant quelque chose. Tristement, je soupirai. « Je me doutais bien... Mais je demandais quand même. Merci d'avoir été là.. pour moi » murmurais-je difficilement non pas à cause de la douleur, mais à cause du ressentiment de .. cette chose qui me servait de coeur.« Ce n’est pas ta faute Nolhan. Tu ne pouvais pas savoir que… » Je remarquai cette larme perlée sa joue , une larme cristalline , qui humidifiait sa peau de porcelaine. Elle pensait sans doute que je ne remarquerais pas mais même de ce lit d'hôpital, je me faisais observateur. J'aurais été tenté de m'approcher d'elle pour la serrer doucement dans mes bras. De lui murmurer des mots doux, de lui dire que plus jamais je ne lui referais pareil frayeur. Mais elle avait raison, ce n'était pas ma faute. Il s'agissait du hasard. Voilà tout. Peut-être même un peu de ma destinée? Puis, j'arquai les sourcils quand elle parlait à nouveau, un sourire immuable sur mes lèvres un peu gercées par la déshydratation  « Ah tu crois? Mais d'où te sort cet humour? »  Elle laissa échapper aussitôt un rire, et le mien ne tardera pas à s'unir dans une symphonie mélodieuse avortée par des grimaces de douleur. Rire à gorge déployée me faisait mal. Mais me rendait vivant. Quelle ironie du sort. « Une petite demande inusité de la part du grand malade que je suis ? » j'avais troublé le court silence en portant une main contre sa joue.Me mordant doucement les lèvres, une flamme vive dans mon regard azuré. « Pourrais-tu venir dans le lit avec moi, j'ai besoin de ta chaleur... humaine?» Une demande toute simple. Et si elle s'y laissait emporter, je n'en serais que plus heureux. Et quand la belle se leva pour venir me rejoindre je lui laissai un peu de place. Elle était minutieuse, ne voulant pas toucher mon pansement, ne voulant pas me faire mal. Je le comprenais très bien. Inversement, j'aurais probablement fait pareil. Puis, elle se lova contre mon torse et je soupirai. De bonheur surtout « Je veux retirer ces larmes qui ont coulé sur ta joue, love. Ça me tue de te savoir aussi triste et inquiète. » finissais-je alors par souffler en réponse à ces sanglots qu'elle ravalait incessamment. Je glissai alors mes fins doigts dans sa chevelure lisse, d'un air lunatique. Je caressai longuement ses cheveux, dans un mouvement répétitif mais doux. « C'est fini maintenant »
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MessageSujet: Re: Not done with life - feat Gishan.   Not done with life - feat Gishan. EmptyMar 8 Nov - 20:20



And hurt, I know you're hurting but so am I
And, love, if your wings are broken
Borrow mine 'til yours can open, too
'Cause I'm gonna stand by you

Lorsqu’il me demandait s’il avait été mis sous respirateur, je hochai la tête, lentement. « Oui, évidemment. Pendant la chirurgie et puis pour quelques heures de plus encore...  » répondis-je d’un ton morose, taisant la frayeur qu’il m’avait fait alors ; j’avais pensé qu’il ne se mettrait plus jamais à respirer de lui-même. On l’avait presque perdu ; la récupération en était d’autant plus difficile. D’où mon inquiétude un peu excessive peut-être, mais tout à fait légitime je pensais aussi. Je comprenais toutefois pourquoi il ne souhaitait pas qu’on le drogue de morphine ; je ne souhaitais pas vraiment le voir de nouveau s’endormir maintenant qu’il était enfin réveillé, qu’il était enfin  avec moi. Un souhait un peu égoïste, il était vrai, alors je voulais le faire confiance quand il me disait que ça irait. « Promets-moi de me le dire si tu as trop mal. Moi aussi je veux que tu restes totalement conscient mais quand même... » Je me sentais déjà très mal, tellement coupable déjà de le laisser souffrir ainsi. Pour moi. Ou plutôt à cause de moi. Parce qu’il voulait restait pleinement conscient pour me parler – il l’avait dit lui-même –, et même pour s’enquérir de mes nouvelles. Ce qui n’était pas dans l’ordre logique des choses. Comme bien d’autres choses qui concernaient notre histoire naissante au final. C’était peut-être même ça qui nous avait rapprochés…Et aussi il était plein de surprises – « unique en son genre » avais-je même dit le soir de notre premier baiser – ; voilà où résidait tout son charme, même dans les pires moments. « Tu n’as pas à me remercier… Ma place est à tes côtés. Et d’ailleurs j’aurais du être plus présente avant aussi. Avant ça ! » déclarai-je, d’un ton plein de dégoût. Un dégoût qui m’était adressée ; j’avais des remords. Depuis Santa Cruz, nous n’avions pas passé beaucoup de temps ensemble. Au fond je le savais bien que ce n’était pas vraiment ma faute, que je n’y pouvais rien si mon emploi du temps de médecin n’était pas compatible avec le sien…
Je n’étais pas la seule à se faire des reproches néanmoins ; il n’avait pourtant pas à s’en faire. Aucun de nous deux auraient pu prévoir ce qui se passerait. Il était néanmoins adorable à se préoccuper d’un pique-nique en amoureux que nous n’avions pas pu faire. J’avais alors été drôle, un peu malgré moi mais le voir rire m’avait réchauffé le cœur. Même si la désillusion ne fut que trop rapide ; ses grimaces rappelaient sa souffrance. J’en étais restée muette un instant, un peu découragée. J’avais tellement hâte que ce cauchemar soit terminé. Encore une fois, ça ne l’empêchait tout de même pas de me surprendre par une demande un peu spéciale, « inusitée ». Sa main s’était alors aussi libérée de sa prison pour venir se poser sur ma joue. Je la capturai aussitôt de nouveau d’une main, la plaquant contre ma peau pour être sûre qu’elle ne tombe pas. Je souriais à ce contact tout autant qu’à sa demande. « Je ne devrais pas…  » Ça c’était certain ; aucun collègue n’accepterait que cela se fasse, je le savais bien. Cette phrase ne marquait pas cependant pas mon refus. Au contraire, je ne m’étais pas fait prier et avait accédé à sa requête. Avec une infinie précaution et une infinie douceur. Et il aurait fallu que je me love contre lui pour comprendre à quel point j’avais tout autant besoin que lui de nous retrouver. Je m’étais sentie si seule sans lui… Je dus ravaler de nouveaux sanglots en y songeant. « Je veux retirer ces larmes qui ont coulé sur ta joue, love. Ça me tue de te savoir aussi triste et inquiète. » Et je me sentis idiote. Parce que je continuais à l’inquiéter. Mais j’avais tellement retenu mes larmes malgré toutes celles que j’avais déjà versées… Je peinais à encore les retenir. « C'est fini maintenant » Des mots qui étaient censés me rendre heureuse. Et je l’étais ! Vraiment ! Mais ils libérèrent le flot de liquide aqueux de mes glandes lacrymales. « Je suis désolée. C’est moi qui devrais te réconforter. Pas le contraire. Je me sens tellement stupide.  » avais-je réussi à bredouiller entre quelques sanglots. Essuyant mes larmes – encore ! – je lui disais ce que j’avais sur le cœur et que j’avais gardé pour moi seule lors de ses deux derniers jours. « Je pensais t’avoir perdu alors que nous n’avions même pas encore pu vivre notre histoire. Et je n’arrivais pas à l’accepter. Parce que de nouveau je n’ai plus peur d’aimer. Et je ne veux aimer, et je ne saurai aimer que toi et personne d’autre… » Je levai les yeux vers son visage, pour l’observer. Aussi, ma main alla le caresser du bout des doigts, tout doucement. « Merci, merci, merci d’être revenu à mes côtés…  » Que je puisse l’aimer comme il se doit. Maintenant que j’étais réellement consciente d’à quel point je l’aimais. Je ne saurais expliquer comment je pouvais l’aimer si fort en si peu de temps. Mais le cœur a ses raisons que la raison ignore et j’étais prête à l’écouter aveuglément.
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MessageSujet: Re: Not done with life - feat Gishan.   Not done with life - feat Gishan. EmptyMer 9 Nov - 10:09



So take from me what you want, what you need.Take from me whatever you want, whatever you need...But lover, please stay with me...

Lover...I feel your sorrow pouring out
of your skin and I don’t want to be alone...If I’m tonight, I’ll always be


Maintenant que je prenais conscience que j'étais tiré d'affaire, que j'étais du monde des vivants, je me projetais dans l'avenir. Être passé tout près des portes du paradis - ou dans mon cas de des profondes abysses de l'Enfer - , ça replace les esprits les plus  bornés. Tel que le mien. Parce qu'évidemment, j'étais aussi entêté que ma mère. Comme elle, je n'arrivais pas toujours à bien saisir les enjeux tant que les choses ne m'éclataient pas en pleine tronche. Comme ce cancer qui sourdement la tuait à petit feu. Pour me préserver d'une souffrance telle une mère aimante, elle m'avait caché son lourd secret pendant de longs mois, faisant son combat contre la maladie seule. Jusqu'à ce que le médecin lui dise qu'il ne lui restait que quelques mois à vivre. Ma mère avait donc compris qu'elle aurait dû me parler de sa maladie bien plus tôt, question que je me prépare, doucement, à son dernier au revoir. Après mûres réflexions, on ne se prépare jamais lorsqu'on aime un être à ce point. Et j'aimais ma mère. Tout comme je réalisais, là maintenant, que je l'aimais elle. Giselle.

J'acquiesçai en silence, distrait par cette soudaine illumination. Je ris d'ailleurs, troquant ce dernier pour des paroles plutôt brèves «Ça explique le mal de gorge... » Il ne s'agissait que d'une simple constatation , je ne m'en plaignis pas. Au moins, je vivais encore c'était tout ce qui comptait au final, non? Comme pour répondre à sa question je pressai plus fortement sa main contre ma paume « Je sais que je vais le répéter souvent mais ne t'inquiète pas, je suis un mâle alpha » Je souris , laissant apparaître mes canines d'un air moqueur. L'humour, toujours l'humour. C'était la seule carte que je pouvais jouer ici, cloué à ce lit, condamné même oserais-je donc dire. Je rajoutai « Les mâles alphas souffrent en silence. » Je ne disais que ce que je pense. Mais la vérité c'est que si ça devient insupportable, je crois être en mesure de demander à la plus jolie des médecins de San Francisco de prendre soin de ma sombre personne.Je n'étais pas idiot, je savais quand même jauger quand ça ne va plus. Je sondai l'objet de mon obsession, scrutant ses moindres expressions faciales. J'y perçus dabord l'inquiétude, puis le dégoût. Je fronçai les sourcils d'ailleurs d'un air interrogateur quand elle se mit à nouveau à parler, avec le ton qui allait fort bien avec avec ses mimiques « Comment aurais-tu pu être plus présente , dis-moi ? Je suis curieux. » je lève doucement le visage « Car moi je trouve ce n'est pas juste. Ni pour toi. Ni pour moi... que tu te vois de cette façon » À ces mots précisément je déposai mes lèvres doucement contre le dessus de sa fine main en prenant bien soin de capturer son regard, dans lequel je pouvais y apercevoir, eu un vif éclair, les doux reflets de son âme.

Et à ma demande inusité, elle hésitait. Elle ne devrait pas dit-elle... J'reconnaissais bien là ma Giselle. Mais ce qui me surprit le plus c'est qu'elle n'écoutait plus sa petite voix à l'intérieure de sa tête, enfin... plus comme avant. Je la sentis dès lors se faufiler telle une souris , se lovant contre mon torse, faisant des efforts considérables pour ne pas me toucher là où ça faisait mal. « Là...Maintenant je me sens mieux. » avouais-je alors que je levai les yeux au ciel, c'était un avant-goût d'un paradis qui m'avait énormément manqué. Puis, j'entendis les sanglots étouffés de ma compagne et je sentis inévitablement mon pauvre coeur se serrer dans ma poitrine.« Je suis désolée. C’est moi qui devrais te réconforter. Pas le contraire. Je me sens tellement stupide.  » J'ajoutai très rapidement, en caressant son dos du bout de mon pouce, effectuant des mouvements circulaires, répétitifs « Je ne te trouve pas stupide, Giselle.Et pour info, j'aime bien qu'on inverse les rôles. Je me vois mal me faire réconforter, tu sais... j'ai ma fierté » Je tire la langue à ces mots. Ce n'était pour ainsi dire pas du tout mon genre de me faire rassurer, de laisser entrevoir mes faiblesses aussi.Mais, je démontrais parfois ma sensibilité d'une façon qui m'était propre. Je n'étais ni larmoyant, ni expressif, mais cela parfois se ressentait dans mes actions, mes gestes.Surtout quand ça la concernait elle. Quand il s'agissait de la jolie brunette, je n'avais plus de chaînes qui me retenait bien malgré moi.  L'anglaise dans mes bras, je la sentis elle aussi se libérer de ses maillons. Tant mieux, cela ne pouvait lui être que bénéfique. Il n'était pas sain de se retenir aussi  longtemps, surtout lorsque l'on passait par une gamme d'émotions trop intenses et inhabituelles. Ces sanglots témoignaient de sa force exceptionnelle , mais tout comme n'importe quel humain, elle avait ses faiblesses. Je réalisai dès lors que j'étais l'une d'elle. Tout elle était la mienne. « Je pensais t’avoir perdu alors que nous n’avions même pas encore pu vivre notre histoire. Et je n’arrivais pas à l’accepter. Parce que de nouveau je n’ai plus peur d’aimer. Et je ne veux aimer, et je ne saurai aimer que toi et personne d’autre… » Mon coeur se serra encore plus fortement à ses paroles. Je réalisai qu'elle m'avouait ses sentiments sans s'en rendre compte. Elle ne saurait aimer que moi, disait-elle. Elle pensait m'avoir perdu pour toujours. J'osais à peine m'imaginer le sentiment impuissant qui l'avait possédé pleinement alors que j'étais dans les vapes. « On dirait bien qu'on nous a donné une seconde chance »Elle leva les yeux quand je me mis à parler et me regarda, je penchai doucement le visage pour en faire de même, fermant mes paupières, me délectant du contact de ses doigts sur ma peau frissonnante. « Merci, merci, merci d’être revenu à mes côtés… » Je souris en déposant derechef mes lèvres contre son front, je restai ainsi plusieurs secondes. Que devais-je répondre à cela sinon que de lui témoigner ma plus grande affection? Bien sûr! J'aurais voulu lui dire que c'était un plaisir mais quelque part, au fond, avait tiré les ficelles. Je n'avais pas pu décidé si je vivais.. ou non. C'était comme ça. C'est arrivé comme ça. Moi aussi j'remerciais Dieu de m'avoir donné la chance de l'avoir à mes côtés.  Et je voyais cette épreuve - parce que cela en était une - comme le signe qu'il fallait qu'une fois pour toute, faire exploser les derniers remparts qui me restaient. Mes toutes dernières réserves, surtout concernant notre relation. Je souris d'ailleurs à penser qu'il n'y a pas si longtemps, on se faisait la guerre.  C'était encore tout frais dans ma mémoire, mais j'avais l'impression que ça s'était passé il y a des lustres de cela. Maintenant, le doute et la confusion était derrière nous, ainsi que la rancœur et les piques acerbes. La violence avait fait place à la tendresse. Et comme pour me conforter dans cette pensée, je serrai un peu plus mon ange gardien contre moi. J'avais l'impression qu'elle n'était jamais suffisamment près de moi. Et ça me faisait mal, ce sentiment. J'ouvris la bouche et pour rompre le silence j'eus inspiré profondément.

Parce que ce que je m'apprêtais à dire me demandait beaucoup de courage. Je n'avais jamais dit clairement à une femme ce que je ressentais. Nolhan Blurberry n'était pas un livre ouvert, après tout. Mais pour ces magnifiques prunelles , j'étais prêt à me dévoiler entièrement, sans peur, sans crainte, ni lois qui régissent mon coeur. Il le fallait. Il le fallait et c'est tout.  « Je t'aime, Giselle. Je .. sais que c'est pas vraiment l'endroit rêvé pour te le dire..mais voilà, je t'aime. » dans un souffle court. Mon myocarde tambourinait fortement dans ma cage thoracique, prêt à y exploser d'une seconde à l'autre. Je me rendis compte de mes paroles, et les embrassaient pleinement. Je l'aimais, il n'y avait plus de doute sur le sujet. J'aurais peut-être choisi l'endroit le plus romantique saisissant une occasion quelconque de le lui dire une fois pour toute. Mais j'avais ressenti le besoin de lui en faire part, là, maintenant que la tempête était passée, et qu'il fallait recoller les morceaux.
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Giselle Davenport

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MessageSujet: Re: Not done with life - feat Gishan.   Not done with life - feat Gishan. EmptyVen 11 Nov - 18:44



‘Cause we found strength in each others’ arms
We built this love and we made it our empire
And you and I can rule each others’ hearts
We’ll build on love and we’ll make it our empire

Un peu de courage. C’était tout ce dont j’avais besoin. Finalement c’était même tout ce dont j’avais toujours eu besoin. Quand je me suis envolée pour la belle ville de San Francisco, quand je devais survivre à mes anciennes relations, quand il se fut agi de laisser Nolhan entrer dans ma vie. Parce qu’il m’en avait vraiment fallu du courage pour venir cogner à sa porte et me jeter dans ses bras. Aveuglément. Sans aucune pensée pour l’avenir tellement incertain mais qui, à ses côtés, semblait me sourire. Alors, je m’étais dit que je me laisserais porter par le courant, que je laisserais les choses se faire sans me soucier de ce qu’il adviendrait par la suite, que je profiterais de ces quelques moments que nous pouvions passer ensemble sans y penser. Néanmoins, nous avions eu droit à un rappel et il montrait l’insignifiance de notre histoire face aux dures épreuves de la vie. Le malheur nous avait frappés. Et plus que jamais j’avais du me montrer courageuse. Et là encore, je le devais. Car sinon je n’aurais pu supporter la vue de cet homme qui souffre, un homme dont j’avais pris à peine conscience de la réelle importance qu’il avait à mes yeux, de la place réelle qu’il occupait dans mon cœur épris.
« Ça explique le mal de gorge… » Une constatation qui me fit tiquer. Oui, je m’en doutais bien que sa gorge devait lui faire mal, personne n’y réchappait après être resté aussi longtemps sous respirateur. Au moins avait-il réchappé à la mort. Mais je m’inquiétais quand même – surtout qu’il refusait qu’on lui administre un quelconque antidouleur pour le moment. «Je sais que je vais le répéter souvent mais ne t'inquiète pas, je suis un mâle alpha» trouva-t-il le moyen de se moquer. Enfin… se moquer, je n’ignorais pas qu’il le disait tout aussi sérieusement dans un sens. Un air désapprobateur dut apparaître un bref instant sur mon visage sans nul doute. «Les mâles alphas souffrent en silence. » Je penchai la tête en soupirant à cette affirmation. « Je vais considérer ça comme un oui. » Je réussis à lui faire un semblant de sourire. Je n’avais pas vraiment la force de sourire. Après tout, il ne faisait que me confirmer qu’il souffrait aussi… Comment sourire à ça ?
A l’inquiétude s’ensuivit le remord. Il m’apparaissait soudainement qu’il aurait fallu d’un malheur pour que je reste d’autant plus à ses côtés – et là encore je n’avais pas été assez présente à mon goût en raison du travail, toujours du travail. Je m’en voulais terriblement, d’où mon dégout à peine dissimulé derrière mes paroles. Comment j’aurais pu l’être, me demandait-il. A l’évidence, je n’en avais pas la moindre idée. Je devais bien le reconnaître. « Je ne sais pas, je... Il doit y avoir un moyen…  » Il me coupa néanmoins la parole. Parce qu’il voulait que je comprenne qu’il était injuste sur bien des points que je vois les choses ainsi, que je me vois ainsi. Des mots qu’il accompagna d’un baiser sur le dos de ma main. Un baiser qui m’avait apaisé et attendri – tout particulièrement parce que j’étais consciente de l’effort qu’un tel mouvement de tête avait du lui demander pour accomplir un geste d’affection habituellement si simple. Mon cœur se serra encore un peu plus à cette idée. « Pas plus injuste que le fait que tu te retrouves dans un lit d’hôpital…  » soufflai-je avec au moins tout autant de dégoût.
Mais même le fait d’être ainsi alité et en souffrance n’empêchait pour ainsi dire pas Nolhan de rendre le moment bien plus agréable que j’aurais pu le croire possible. Et comme toujours, il avait suffi de peu, d’une simple demande – quoique tout aussi un peu singulière. Une demande qui dérogeait le règlement de l’hôpital aussi – ce serait mentir de ne pas admettre que cela m’avait traversé l’esprit – ; toutefois, en y allant doucement et tout en précaution, j’avais réussi à me glisser dans le lit à ses côtés... «Là...Maintenant je me sens mieux. » Tout comme je me sentais mieux moi aussi, maintenant réfugiée dans ses bras. Perdus dans les bras de l’un et de l’autre, nous paraissions presque avoir de nouveau grimpé sur notre petit nuage, celui-là même que nous avions découvert lors de notre toute première nuit ensemble, lorsque je m’étais endormie tout contre lui… Evidemment, songer à de si agréables moments passés ensemble n’aidait pas à lutter contre les larmes et les sanglots que je m’étais interdits de montrer lors de la précédente nuit. Paradoxalement, je semblais avoir plus besoin de son réconfort que lui pouvait avoir besoin du mien. Ce que j’avais beaucoup de mal à accepter. «Je ne te trouve pas stupide, Giselle.Et pour info, j'aime bien qu'on inverse les rôles. Je me vois mal me faire réconforter, tu sais... j'ai ma fierté » Un rire bref et succinct se mêla alors à mes sanglots. « Mais c’est toi qui vit mille souffrances… Pas moi…  » Je n’étais revenue de la bataille qu’avec des genoux écorchés et des mains quelque peu égratignés par les branches que j’avais déblayé. Rien de comparable à un abdomen empalé par une branche…   « J’aurais voulu être aussi forte que toi…  » rajoutai-je, en reniflant. Parce que même cloué à un lit d’hôpital, je le trouvais tellement admirable. Et moi je me sentais toute petite, toute impuissante. Parce que je n’aurais rien pu faire si la mort avait décidé de l’emporter. Rien ! « On dirait bien qu'on nous a donné une seconde chance » Et j’en remercierais jamais suffisamment le ciel de l’avoir épargné. Comme je ne le remercierais jamais d’avoir lutté jusqu’au bout pour survivre. J’ignorais pourquoi… mais je sentais au plus profond de moi que je ne pouvais pas laisser passer cette opportunité. Cet homme m’avait redonné goût à la vie, et je… j’avais besoin de lui.  Je ne réussirais pas à le faire sans lui… Je n’aurais plus aucune raison de vivre ; je me contenterais de survivre en m’accrochant à mes petites habitudes, ne sortant de ma petite routine uniquement pour faire plaisir à mes proches mais jamais pour moi. Alors que maintenant… j’avais NOUS. Et j’aimais à penser que nous pourrions construire quelque chose de réel, de profond. Etait-ce là la leçon à retenir de cette épreuve ? Je n’en savais rien. Ou était-ce un avertissement ? Je n’en savais rien non plus. Je n’avais qu’une seule certitude : j’aimais Nolhan. Et j’étais prête à me consacrer à nous entièrement. Néanmoins… je ne souhaitais pas non plus le brusquer. Pensait-il tout comme moi que nous pourrions parler d’un avenir pour notre relation ? D’ailleurs… qu’était-elle ? Qu’allait-elle devenir ? Les questions se bousculaient dans ma tête mais j’étais loin d’ignorer qu’elles sembleraient sans importance…
Car l’inattendu arriva.  « Je t'aime, Giselle. Je .. sais que c'est pas vraiment l'endroit rêvé pour te le dire..mais voilà, je t'aime. » Des larmes. Encore des larmes. Mais des larmes de joie qui effacèrent la tristesse et l’inquiétude. De ces sanglots, je n’avais point honte parce qu’ils traduisaient le bonheur. Peu de choses pouvaient rendre une personne aussi heureuse, et se savoir être aimé par la personne que l’on aime était l’une d’entre elles. « Je t’aime aussi Nolhan, je t’aime tellement… » déclarai-je tandis que je me pressai encore plus contre son torse,  enlaçant par la même occasion mes doigts avec les siens avant de déposer de multiples baisers sur le dos de sa main. « Alors ne me fais plus jamais une telle frayeur… je n’y survivrai pas… » Et quand je lâchai enfin sa main, je relevai de nouveau la tête vers lui et caressa du bout des doigts ses lèvres sèches et gercées par la déshydratation. Pour ensuite y poser mes lèvres brièvement tout comme je posai une main douce et légère sur son bras. Blottie ainsi contre lui, et apaisée par sa déclaration, je me mis à sourire béatement, oubliant même où nous nous trouvions. Nous avions fini par le retrouver notre petite bulle. Elle éclaterait sûrement sous la pression du monde réel. Inévitablement même. Mais nous allions dorénavant être plus forts. Ensemble. Non ?
Et je brisai le silence. De façon tout aussi inattendue. Et de façon un peu moins sentimentale. « Il ne faudrait pas que je m’endorme… » dis-je, confuse. « Pas quand tu es enfin réveillé… » En toute quiétude maintenant, le sommeil commençait à s’abattre sur moi. Et je ne l’accepterais pas si jamais il avait raison de moi à un tel moment…
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MessageSujet: Re: Not done with life - feat Gishan.   Not done with life - feat Gishan. EmptyLun 21 Nov - 7:55



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Savez vous ce que ça faisait? D'être seul? De n'avoir pour ainsi dire personne à qui confier le fardeau de votre coeur tailladé par la vie, les épreuves, vous rappelant à chaque instant ô combien était fatale était l'humanité? Moi...Oui moi, je le savais. Pourtant, les apparences vous dupaient. J'ai cru vous entendre dire, un soir alors que la fête battait son plein  Mais qui était cet homme? Celui-là avec un verre de whisky à la main ? Vous demandez à votre amie, vous êtes curieuse, peut-être même un peu envoûtée, probablement que oui. C'est Nolhan. Nolhan Blurberry, c'est un célèbre homme d'affaires, et  un coureur de jupons qui plus est. La vie lui sourit, regardez-le , à se pavaner, à caresser les courbes d'une femme à la poitrine plantureuse et aux lèvres pulpeuses. Ce mec il a tout pour lui, de l'argent, un corps de rêve, des tas de voiture. Vous l'enviez, vous vous dites ... pourquoi pas moi? Pourquoi lui? Vous vous mordez les lèvres. La jalousie vous donne un joli teint pivoine.Mais vous baignez carrément dans l'ignorance. Nolhan n'avait pas une vie de rêve. Nolhan était malheureux. Il noyait son deuil dans des litres de whisky. Il essayait d'oublier. Juste oublier... Que j'étais seul. Mais c'était avant de la connaître , et quand je voyais les traits de son visage s'affaisser à chaque fois que je commentais une douleur, je compris que je ne l'étais plus. Enfin, que je n'étais plus seul , je veux dire. Ma perception de la " chose " fut d'autant plus intensifiée lorsqu'elle me regarda avec cet air désapprobateur. Je ne savais plus si c'était le médecin ou bien la Giselle fragilisée qui agissait de la sorte, je l'ignorais même, tout ce que je souhaitais faire était d'alléger un peu le sérieux de la chose. Quand je vis un sourire, je ne pus réprimer un soupir en levant les yeux en l'air « Mon dieu , elle sourit, merci merci merci! » De la désapprobation au dégoût, je voyais ma compagne passer par une gamme d'émotions et je ne savais pas comment faire pour l'apaiser. D'un baiser à la main, à de vils paroles, rien ne semblait suffire et je me sentais complètement désemparé. D'ailleurs, cela devait transparaître dans mon visage, dont les sourcils commençaient tout juste à se froncer et les quelques ridules que j'avais au front à s'esquisser. Je secouai la tête à ses paroles tout en riant d'un rire cristallin. J'étais tout sauf daccord et je me faisais un devoir de le lui faire savoir. Je la pointe de mon index avec un petit sourire en coin, l'air malicieux - je ne changerai jamais après tout -  « Pas faux, pas faux... mais je suis vivant! C'est tout ce qui compte au final... dis, j'suis tiré d'affaires hein? » Je demandais cela en tant que patient, mais aussi en tant qu'amoureux. Je me trouvais déjà béni par Dieu de me savoir encore en vie après que ce truc m'aie traversé l'abdomen. Cela relève presque du miracle.

Et les miracles étaient rares, surtout dans ma famille où tout est calculé d'avance. On ne croyait pas au destin, on le forgeait. C'était ce que disait toujours ma mère. Je n'étais pas vraiment daccord. Encore moins depuis que je l'avais rencontrée elle.  À la seconde où je l'ai vu , elle et ses paroles empoisonnées férocement soufflées, ses airs de sainte vierge. Mon coeur explosa à cette pensée. C'était ce que j'aimais chez elle, cette fragilité, cette authenticité, cette sensibilité. Et évidemment,j'aimais la sentir contre moi, sentir sa peau réchauffer doucement la sienne qui devait être glaciale. De rire à confidences, la ligne était minces, et nous faisions les deux. Sanglotant doucement, ma reine susurra alors « Mais c’est toi qui vit mille souffrances… Pas moi…  »  Je m'apprêtai à ouvrir la bouche mais lorsque j'entendis qu'elle désirait encore parler, je me tus « J’aurais voulu être aussi forte que toi…  »  Je soupirai. « Un homme peut endurer toute la douleur du monde, Giselle... En revanche, la souffrance psychologique est la plus dévastatrice. Je ne suis pas fort, Giselle. Je suis faible. J'ai ressenti la peur, le chagrin, la honte même et tout ça en quelques fractions de seconde après que je me sois réveillé.Je... je suis un peu comme toi,juste que j'ai .... ce visage de joueur de poker. Je bluffe. » Je calai un peu plus la tête dans mon oreiller, resserrant mon étreinte. L'envie de lui confier  ce que je ressentais me vint doucement, comme sur un long fleuve tranquille. Je me laissais bercer, longuement, par l'émotion, les ressentiments. Giselle , dans ses paroles pleine de non-dit, me fit réaliser ce qu'elle était à mes yeux. Dans un souffle, je lui avais dit que je l'aimais. J'avais cessé de respirer, dans la crainte surtout que ce ne soit pas réciproque. Bien qu'après coup, c'était une réflexion stupide puisque Giselle était encore moins volage que moi. Quand elle m'avoua ses sentiments, non sans larmes salines ruisselant doucement contre ses pommettes de chérubin, je sentis les battements de mon coeur s'accélérer considérablement. Soulagé, mes épaules s'affaissèrent alors qu'elle attrapa ma main et y déposai des baisers infiniment tendres. Je souris, sur le coup de l'émotion. Un sourire qui ne se dissipa point aussitôt, surtout lorsqu'elle rajoutait doucement qu'il valait mieux que je ne lui refasse pas le coup du " presque mort ". Je  pinçai donc les lèvres, réprimant un sourire diabolique. « Je vais essayer de ne plus me faire empaler par un arbre, c'est promis » Je pouffai de rire puis je grimaçai de douleur « Aïe, Aïe... » mais ça ne m'empêcha pas de rire de plus belle et puis, je finis par me taire, rire me faisait trop souffrir de toute façon. Dans ce silence, je retrouvai la sérénité, le réconfort. C'était comme si nous étions dans une bulle, impénétrable. Les fins doigts de ma reine vint effleurer doucement le bout de mes lèvres . j'en frissonnai de plaisir. Au bout d'un moment , on finit par fermer les yeux - elle comme moi - et je ne pouvais vraiment lutter contre le sommeil puisque j'avais été assommé par de puissants antidouleurs.

Je sursautai d'ailleurs lorsque Giselle troubla le silence et sourit doucement en lui embrassant les cheveux « Ce ne serait pas la première fois. J'suis confortable semble-t-il » Je baillai et reprit de plus belle « Dors mon ange, dors avec moi, je ne te quitte plus c'est promis » Puis, je me laissai doucement bercer au rythme de sa respiration. Je m'endormis presque aussitôt, en caressant sa chevelure soyeuse de mon pouce vacant. Je ne me réveillai que lorsque l'infirmière vint me porter mes antibiotiques pour prévenir l'infection et mes anti-douleurs, aux petites heures du matin. « Déposez-les là, je les prend dans cinq minutes » disais-je en chuchotant doucement.  Très peu insistante, l'infirmière tourna les talons et nous laissa de nouveau seuls. Mes précautions ne furent pas assez efficaces, la belle se réveilla en douceur je l'embrassai contre son front « Bien dormi ? »
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MessageSujet: Re: Not done with life - feat Gishan.   Not done with life - feat Gishan. EmptyMer 23 Nov - 17:14



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Je ne cessais de me poser la seule et même question : qu’est-ce qui n’allait pas chez moi ? A cet instant précis, j’avais les plus belles raisons d’être heureuse. Je l’étais ; le problème n’était pas vraiment là d’ailleurs. Seulement… Je n’arrivais pas à l’exprimer. Et pleurer encore ce qui s’était passé, de me montrer aussi inquiète et triste de le voir ainsi n’était pas vraiment ce qu’on appelait réconforter un malade. Aussi, j’aurais aimé pouvoir sourire un peu plus ; ça lui faisait tellement plaisir… Mais je n’arrivais pas à me concentrer sur l’essentiel, sur le fait qu’il soit vivant, trop rongé par l’inquiétude qu’il se sente mal. Me voir m’inquiéter ainsi l’avait sans doute poussé à chercher à être rassurée sur le fait qu’il soit vraiment tiré d’affaires. « Oui.  » Qui aurait pu se douter qu’un aussi petit mot pouvait témoigner d’un soulagement aussi immense que le mien ? « Le pire est derrière nous.  » Normalement. Et là, la réponse à mon interrogation me sembla évidente. Je craignais encore que le pire ne soit non pas derrière nous mais devant nous. Pendant près de deux jours, je n’avais cessé de m’y préparer à y faire face, à la craindre. Et s’il ne se réveillait jamais ? Et si jamais il arrivait une complication tout à fait inattendue ? Et dans un tel cas… et s’il ne survivait pas à une autre chirurgie ? Des questions que je ne me posais plus maintenant qu’il était réveillé et parfaitement conscient. Néanmoins, j’en avais encore une multitude qui surgissait dans mon esprit craintif. Et si cela n’avait été qu’un avertissement ? Et si cette histoire ne pouvait, aux dépens de mes efforts et de ma volonté, qu’emprunter une issue qui nous serait fatale ? Et si, au final, nous n’aurions jamais vraiment la chance d’écrire notre histoire ? A peine avait-elle d’ailleurs vu le jour qu’un drame était survenu… Un drame qui n’avait non pas tourné à la catastrophe – Dieu merci ! – mais au miracle. Et il m’offrait une nouvelle chance, NOUS offrait une nouvelle chance d’en écrire une nouvelle page.
En toute confidence, nous y écrivions entre autres nos peurs, nos culpabilités, nos regrets. Des sentiments qui semblaient si légitimes pour un parti mais toujours si injustes pour l’autre. Pour ma part, je me reprochais principalement de ne pas être à la hauteur, de ne pouvoir lui apporter le soutien qu’il méritait. Parce que je n’étais point en mesure de… d’affronter le flot d’émotions qui me submergeait et… je m’en voulais terriblement pour ça. Il pouvait clamer à la terre entière que ça lui convenait d’inverser les rôles, seulement moi je ne pouvais m’y faire, et je ne m’y ferais probablement jamais. J’osais à peine imaginer à quel point il devait souffrir… Encore moins maintenant qu’il m’affirmait que ce que j’avais cru reconnaître comme étant sa force n’était rien qu’un écran de fumée…   « Et tu n’aurais pas à garder ce masque si j’étais capable de te conforter ! Mais je ne le suis pas ! » Ce fut avec une certaine amertume que je le reconnaissais. Car rien n’était plus frustrant que de se montrer impuissant face au mal être d’un être cher, d’un être aimé. Parce que, oui, il fallait le dire, et j’avais su et pu enfin le dire : je l’aimais. Un aveu qu’il m’avait été difficile de formuler en toute conscience tellement il semblait prématuré. Mais j’avais du me rendre à l’évidence, pour mon grand plus grand bonheur, que je n’avais pas brûlé les étapes seule dans ce cas là : il m’aimait lui aussi. Et rien de plus n’était nécessaire pour balayer mes doutes, et que je me libère de cette déclaration. Certes, elle ne me libérerait pas de la peur de le perdre… Toutefois il s’agissait là d’un mal que je me sentais plus apte à affronter maintenant que je me savais aimée par ce même homme qui s’était emparé de mon cœur ; il lui avait même apporté une paix qu’il n’avait plus connu depuis bien longtemps…
Ou n’était-ce simplement rien d’autre que l’épuisement de ces longues heures passées à m’inquiéter pour mon bien-aimé ? Je dirais même un peu des deux. Le résultat en restait le même : le sommeil me semblait soudainement être le nouvel ennemi à combattre ; il serait bête après tout que les rôles s’inversent là aussi. M’endormir blottie tout contre lui n’était pourtant pas une option repoussante, loin de là. « C’est parce que je me sens bien comme ça moi aussi. »n’avouai-je que maintenant, en écho à ces paroles lorsque je m’étais faufilée tout contre lui un peu plus tôt. Malgré cela, je tentai de me lever mais Nolhan me demandait alors de dormir avec lui et je ne sus le lui refuser : de nouveau, je me blottis contre lui. Il s’endormit d’ailleurs presque immédiatement, sa main s’arrêtant dans son élan de tendresse dans mes cheveux. J’en vins alors à me dire que je pouvais me permettre de fermer les yeux. Quelques minutes seulement. Ensuite je veillerais sur lui, sur son sommeil, comme je l’avais fait les jours précédents…
Et soudainement le bruit d’une porte qui se referme au loin ; un bruit qui me semblait à la fois familier et son contraire. Je prenais ensuite peu à peu conscience de mon corps, de ses sensations. Je me sentais bien, blottie dans les bras de quelqu’un. Nolhan. Cela ne pouvait être que lui. Me pelotonnant encore plus contre lui, je souris à cette pensée – enfin je crois – mais pas longtemps. Parce que je me souvins brusquement où on était. Alors j’ouvris les yeux. Difficilement. Un peu aveuglée par l’éclairage pourtant tamisée de la chambre. Puis un baiser sur mon front et la voix réconfortante de Nolhan qui brisait ce nouveau silence, me faisant réaliser que je m’étais endormie. « Oui… »soufflai-je, surprise que cela soit le cas, mes sommeils précédents ayant été bien agités et troublés par l’angoisse et quelques mauvais rêves…  Cette fois-ci il n’avait été troublé par ce que je comprenais maintenant être la porte de la chambre. Je levai alors la tête brusquement prise par une soudaine révélation. Mes joues durent prendre aussi une jolie couleur rosée. « Je suppose qu’il s’agissait de l’infirmière…  » dis-je, embarrassée mais surtout honteuse de m’être faite prendre à dormir avec Nolhan, sur le lit. Mais j’en oubliais vite ma honte lorsque je pensais à la raison de la venue de ma collègue. « Il faut que tu prennes tes médicaments. » Cette fois-ci, mon ton trahissait plutôt un léger mécontentement, peinant à croire que ma collègue infirmière avait pu s’en aller sans insister. Peu importait si je dormais… A contrecœur, je descendis alors du lit, tout aussi précautionneuse que je ne l’avais été en l’y rejoignant auparavant. Je pus alors apercevoir lesdits antibiotiques et antalgiques. Je soupirai. « Je ne savais pas mes collègues aussi négligents.  » pensai-je à voix haute tandis que j’allais m’en emparer. Je revins ensuite vers lui, avec en plus un nouveau verre d’eau fraîche. « Merci.   » Je souris. « Mais c’est toi qui a besoin de soin. » Parce qu’entre nous, je me doutais bien aussi que Nolhan n’avait probablement pas manqué de tout faire pour qu’on ne me réveille pas – et ma collègue n’aurais pas du en tenir rigueur en principe… Je commençai par lui donner à boire.

Je n'avais cessé d'être aux petits soins avec lui lors de son séjour restant à l'hôpital, et même les semaines qui suivirent puisqu'il s'était agi du temps nécessaire à sa complète guérison. Je n'y manquais jamais nuit et jour, du moment que j'étais libérée de mes gardes. On peut dire que pour une fois, j'étais celle qui se montre un peu trop zélée. Mais j'étais amoureuse. Et surtout je souhaitais plus que tout au monde vivre cette belle romance qui ne faisait tout juste que commencer...
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