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 You're the only one - GISHAN

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MessageSujet: You're the only one - GISHAN   You're the only one - GISHAN EmptyDim 25 Déc - 5:29



Take my hand and my heart and soul, I will only have these eyes for you

Deux mois et demi s'étaient écoulées depuis le tremblement de terre qui avait frappé de plein fouet la ville de San Francisco. Dans son sillage, elle avait apporté son lot de désolation, dont la mienne. Je fis effectivement partie des victimes de cette tragédie qui figea la ville dans l'horreur. Depuis, je devais dire que les choses n'avaient guère été faciles. Ma guérison fut plus lente que je ne l'avais cru. Si bien qu'à l'Halloween je fus contraint à prendre une semaine de repos. Ce ne fut pas faute d'avoir tenter mais mon corps avait repris le dessus sur ma personne , vous voyez? Mais cette fois-ci, pour une fois depuis une année entière, je n'étais plus seul. Je l'avais eu elle. Giselle. Ce prénom je le murmurais souvent ces temps-ci. Qui l'eus cru? Nolhan Blurberry suffisamment subjugué par une femme pour se caser une fois pour toute? Oui , c'était un fait plutôt surprenant mais c'était entièrement sa faute. Elle, son aura, bref le tout. Je ne pouvais rêver mieux. Je l'aimais. Comme un dingue probablement! Tellement que je sentais souvent mon myocarde palpiter en sa présence. J'osais espérer l'aimer toute une vie, mais la réalité me rattrapait.. vous savez , je revenais de loin.Pourtant, pourtant... Giselle et moi filions le parfait bonheur. C'était comme si elle avait existé uniquement pour être mise sur ma route, comme si elle avait été créé pour que j'en devienne follement amoureux. Et, je crois qu'elle m'aimait aussi. À sa façon, elle me faisait voir le monde sous d'autres angles. Elle rendait tout  gracieux et magnifique. Ça me prenait souvent au dépourvu. Ça me laissait souvent sans voix aussi.

À l'approche des fêtes de Noël et du Jour de l'an, je me souvenais de nous deux corps installés près du foyer dans mon salon, collés l'un à l'autre, à se raconter quelques anecdotes. Les flammes vacillantes donnaient un teint chaleureux à ma compagne, et nous y étions merveilleusement bien.Puis, de fil en aiguille, nous finîmes même par parler de nos projets durant les vacances. Évidemment, je savais que la majeure partie de sa famille se trouvait en Angleterre.« Tu sais bien que tu n'as qu'à ne dire qu'un seul mot, trois lettres: oui. Et nous irons! Ça me ferait même plaisir tu le sais bien. » Bien que j'étais tétanisé à l'idée de rencontrer quiconque qui était reliée à elle. J'avais peur de déplaire, de paraître trop prétentieux et superficiel alors que ce n'était définitivement pas ce que je voulais véhiculer. Giselle fut ravie de m'entendre le proposer, enfin je le crus, à voir son visage s'illuminer. Mais bien que je voulais lui faire plaisir, dans mon for intérieur, j'avais peur du rejet. C'était idiot , me direz-vous! Mais j'me fichais tellement de ma renommée ici ! Quand il s'agissait d'elle, je redevenais un adolescent qui a perdu tous ses repères et son assurance. Quand il s'agissait d'elle, je me sentais impuissant. Mais soit. Nous irons en Angleterre. C'était d'ores et déjà décidé d'avance.

Le matin même tout se déroula à merveille. Je m'étais endormi à demi sur elle dans l'avion, profitant de ces quelques heures de vol pour me reposer un peu. Elle en avait fait de même je crois. Arrivés à Londres, nous séjournâmes dans un hôtel pour nous reposer : le lendemain nous reprendrions la route pour aller rejoindre la famille de ma dulcinée. Dans l'ascenseur, je lui serrai doucement la main, lui accordant quelques doux regards qui en disaient longuement sur ce que je ressentais en sa présence.Puis en sortant de ce dernier je lui tendis la carte magnétique. Pour une fois, je n'avais pas pu réserver de suite! On se contenterait d'une petite chambre avec un grand lit ( quoique, nous aurions très pu nous contenter d'un plus petit lit celui de l'hôpital n'était pas franchement immense ) Je laissa le soin à ma duchesse d'ouvrir la porte de la chambre et aussitôt je sautai sur le lit et je pris la position d'un fauve avec un sourire des plus tordants. « J'aime trop trop trop le côté cozy de cette chambre » gloussais-je en prenant l'accent anglais de ma compagne le temps d'un bref instant.
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Giselle Davenport

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MessageSujet: Re: You're the only one - GISHAN   You're the only one - GISHAN EmptyMer 28 Déc - 19:36



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Sapins, guirlandes lumineuses et chants de Noël étaient aux quatre coins de la belle ville de San Francisco et ne manquaient pas de rappeler que les célébrations de fin d’année approchaient à une vitesse folle, engendrant une certaine euphorie à tous ses habitants. Cet enthousiasme si spécifique à cette période bien particulière de l’année ne m’avait pas non plus épargné. J’avais encore la chance cette année de pouvoir passer les fêtes auprès de ma famille en Angleterre puisque l’administration de l’hôpital avait accepté une fois de plus que je prenne congé pour quelques semaines lors des vacances de Noël. La nouvelle m’avait beaucoup fait plaisir, néanmoins elle ne m’apporta pas au départ autant de contentement que les fois précédentes… Parce que ma vie n’était plus du tout la même ces derniers mois. Et tout n’était du qu’à une seule et unique personne. Nolhan. L’homme qui avait redonné un second souffle à ma vie mais aussi celui qui me rendait heureuse ou encore celui que j’aimais tout simplement. Et il m’apparut bien vite que je ne redoutais non plus seulement de ne pouvoir être auprès de ma famille cet hiver mais également de ne pouvoir être auprès de lui. La solution était simple, il était vrai puisqu’il m’aurait suffi alors de lui demander de m’accompagner. Toutefois, je n’osais point en demander autant à mon compagnon. Ce que j’avais ensuite trouvé très idiot de ma part… En effet, il s’était avéré qu’un soir, nous nous étions retrouvés lovés l’un contre l’autre près du feu à parler d’un peu de tout et de rien. La période oblige, nous en avions fini de fil en aiguille par évoquer nos projets pour cette fin d’année. J’avais par conséquent mentionné le désir de revoir ma famille, lui apprenant par la même occasion que mon congé m’était même accordé, pour ensuite mettre sur le tapis mon autre souhait, sans non plus réussir à poser la question fatidique. « Seulement, j’aimerais aussi être auprès de toi. » Je ne pouvais concevoir le contraire, le craignais même. Ainsi le bonheur illumina mon visage lorsqu’il déclara sans l’ombre d’un doute que nous irions ensemble en Angleterre si jamais je le souhaitais ; il ne me suffisait que de lui dire : « Oui ! » Une réponse que j’avais accompagnée d’un hochement de tête plus qu’enthousiaste. « Bien sûr que oui… »
Les jours suivants, il nous avait bien évidemment fallu tout prévoir pour notre voyage : billets d’avions, séjours à l’hôtel et billets de trains. Bien sûr, j’avais appelé mes parents pour leur annoncer la nouvelle de ma venue – bien qu’ils m’attendaient déjà de pieds fermes depuis plusieurs mois – et surtout que je ne viendrai pas seule. Je n’en avais pas dit plus, ce qui avait eu le don de frustrer ma mère qui était déjà prête à me faire passer un interrogatoire, et mon frère, tout aussi friand de détails… Parce que je n’avais laissé aucun indice jusque maintenant qui laissait entendre que je sois en couple avec qui que ce soit. Ce qui avait été en fait volontaire puisque j’avais voulu repousser le moment de l’interrogatoire auquel je ne réchapperais pas de toute façon une fois là-bas. La nervosité était donc là mais ne gâchait en rien le bonheur de savoir que je passerais Noël auprès de ceux que j’aimais.

Après avoir attendu ce qui m’avait paru une éternité, arriva – enfin ! – le jour où nous quittions San Francisco pour rejoindre mon Angleterre natale. Nous avions tout d’abord fait escale pour une nuit à Londres afin de nous accorder un peu de repos pour ensuite prendre le train qui nous amènerait le lendemain matin jusque Canterbury, notre destination. Et pourtant, jusqu’ici j’’avais encore peine à croire que nous avions réellement fait le voyage ensemble. Je n’avais commencé à vraiment y croire que lorsque nous arrivions à destination et que je revoyais le paysage familier de la ville de mon enfance, un peu plus lorsque je montrais à Nolhan certains des endroits que j’avais pu fréquenter dans ma jeunesse sur le chemin de l’hôtel,  et encore plus lorsqu’il me tendit la carte magnétique qui nous donnerait accès à notre chambre.
Aussitôt que j’eus ouvert la porte, mon compagnon s’élança à l’intérieur tandis que je prenais soin de la refermer derrière nous. Je me retournai juste à temps pour le voir sauter sur le lit, prendre une position rappelant vaguement celle d’un félin – peut-être ? – et commenter la chambre avec un accent anglais très exagéré. Je pouffai de rire à ce que je devinai être une imitation de ma propre personne avant de me mordre la lèvre inférieure afin de retenir un fou rire. « Je parle vraiment comme ça ? » demandai-je, amusée. Je le rejoignis alors sur le lit, où je m’assis sur son bord, déposant mon sac à main à mes pieds. Et après un coup d’œil rapide à la chambre, je dus me rendre à l’évidence. « N’empêche ce n’est pas faux…  » déclarai-je toujours aussi amusée alors que je tournai la tête vers lui pour rencontrer ses prunelles bleues. Et soudainement, je sentis grandir en moi un sentiment de reconnaissance. « Mais elle n’aurait pas été aussi cosy si tu n’étais pas avec moi…  » Je marquai une pause. « Merci.  »
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MessageSujet: Re: You're the only one - GISHAN   You're the only one - GISHAN EmptySam 7 Jan - 17:59



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Aux côtés de la jeune anglaise, je m'étais métamorphosé. Du stade de la chrysalide au battement d'ailes d'un majestueux monarque, on pouvait dire que j'en avais fait du chemin. Mais c'était cet effet, certes très bénéfique , sur moi. ELLE était la raison derrière ce changement, ce nouveau souffle. Pour ça, je ne la remercierai jamais assez d'avoir rendu le tout possible. Parce qu'il valait bien évidemment se rendre à l'évidence, avant que je n'éprouve ces purs sentiments, je n'étais qu'un homme vide qui pensait que séduire plusieurs femmes en même temps était la seule chose qui me rendait vivant En fait, je ne faisais ça que pour combler la solitude, le manque d'affection. Assez rapidement, je me suis rendu compte que la séduire elle seule me suffisait largement. Je n'avais plus besoin de papillonner puisque j'avais trouvé ma muse. Et quelle muse elle faisait! Il n'y avait qu'à la regarder pour comprendre que j'avais choisi la bonne : belle, intelligente, femme de carrière, douce... c'était comme si elle avait été façonnée afin de compléter mes grandes lacunes. Et depuis, chaque fois que je passe du temps avec elle,j'ai l'impression de revivre....Quand elle n'y est pas, ma vie se trouve fade, insipide.

Alors , évidemment je voulais qu'on passe les fêtes ensemble. Je n'avais plus de famille. Mon frère et moi on ne se parlait plus depuis la mort de notre mère. Et je ne parlais plus à mon père depuis son départ lorsque je n'étais qu'un jeune enfant.  J'entamais mon deuxième Noël dans la solitude. L'an passé avait été le pire de tous puisque la décès de celle qui m'avait fait naître était plutôt récente. Je ne voulais pas revivre cela. Pas maintenant que je l'avais elle.Il était donc évident que j'allais lui proposer le voyage.Bien qu'elle soit largement capable de s'offrir elle-même un billet pour y aller - car après tout être pédiatre est tout de même un métier relativement bien payé - J'avais tenu à tout payer, comme d'habitude. L'argent me sortait par tous les orifices et ça ne me dérangeait absolument pas de le dépenser dans le seul but de la rendre heureuse. Ce fut donc le coeur léger que je lui souris à sa réponse affirmative.Évidemment, cela demandait de l'organisation mais nous formions une équipe parfaite.Vraiment. Il n'y avait pas de mots plus propices à décrire ce que nous étions : parfaits. Parfaits en tout point.

Le jour où nous quittâmes le climat doux de San Francisco, j'étais vraiment enthousiaste à l'idée de partir loin. L'aventure, l'escapade, c'était quelque chose de joyeux, de pétillant même, mais de le faire avec Giselle ça l'était encore plus. À vrai dire, tout ce que je ressentais quand ça la concernait était décuplé. Je vivais les choses intensément à ses côtés et je n'avais rien ressenti de tel depuis... depuis toujours! Et puis arrivés dans l'hôtel, l'humour ne quitta pas mes esprits mais s'échappa de mes lèvres. J'étais nul dans l'accent anglais, ça se voyait. Au moins, Giselle le prenait en riant - j'en aurais même probablement fait de même si j'avais eu un accent - Au fond je l'enviais un peu. Cet accent si classique, j'aurais bien voulu l'avoir, ça m'aurait apporté encore plus de femmes à l'époque ça et du charme et de la prestance. Mais c'était il y a longtemps déjà - enfin non pas tant que ça mais bon. Je chassai ses paroles d'un geste de la main « Naaaaan. C'est moi qui fait le pitre » Je m'assied d'un geste furtif, prenant place à ses côtés, au pied du lit. Sans attendre de réaction , j'attrape sa main et je l'embrasse. Je me relevai un peu les yeux en la contemplant «  Ton accent est sans équivoque le truc le plus sexy chez toi » Je pose un doigt sur mes lèvres d'un air taquin « Enfin un des trucs sexy parce qu'il y en a quand même plusieurs, je dois bien l'avouer » disais-je alors en levant les yeux en l'air, tout sourire. Je l'écoutai me remercier et je chassai ces paroles d'un furtif geste de la main « Tu sais bien que je ferais tout pour te rendre heureuse, tu le sais hein? Si être près de ceux que tu aimes te rend heureuse alors je suis le plus heureux des hommes » L'instant d'après je saisis son épaule d'une main pour qu'elle se colle tout contre moi. Sauf que je cachai très bien ma nervosité grandissante. Car , en effet, plus les heures passaient, plus elles nous rapprochaient de cette fameuse rencontre. Celle dont tous les hommes redoutaient, dont moi. J'étais anxieux qu'ils ne m'aiment pas. Qu'ils ne se fient qu'à mon apparence. Cette apparence du mec plein de frics qui en a rien " à chier " des sentiments de leur fille chérie.

Avant, je n'aurais certes pas été très recommandable mais c'était différent. Giselle m'avait rendu différent. La peur persistait tout de même, la peur de déplaire, la peur d'être détesté, la peur d'être rejeté aussi. Je n'étais peut-être plus un homme dont la famille était la valeur primaire mais pour le cas de ma dulcinée , il était évident qu'il en était tout autre. Pour Giselle, la famille était importante, le centre même de son existence. Combien de fois m'avait-elle parler d'eux? De ses souvenirs reliés à ses grands-parents ou à ce qu'elle avait vécu ici, en Angleterre. « Allez il faut dormir, on a quand même un train à prendre très tôt. » murmurais-je alors tout bas en m'approchant de son lobe d'oreille, je fis pivoter sa tête et y déposai un doux baiser contre son front.  « Je ne voudrais pas être grognon quand je les rencontrerai » lançais-je donc en me levant d'un bond du lit pour rejoindre la salle de bain et lavai mes dents, enfilai un nouveau boxer pour revenir cinq minutes plus tard tout frais tout beau. Le regard que me jetait la jeune Anglaise me fit rire sans retenue. « T'aurais préféré que j'en ressorte nu avoue! » J'ai toujours été parfaitement à l'aise avec mon corps, et avec le sexe en général. Dans ce domaine, j'étais le roi. Je pouvais m'en vanter car il s'agissait là de  mes points forts. En revanche, parler de ce que je ressens, faire confiance, ça j'ai un peu plus de mal.Alors le joli félin s'approcha de sa proie, une magnifique gazelle aux lèvres généreuses. Elle s'était levée pour aller chercher quelque chose quand j'étais sorti des toilettes et donc il me fut très facile de la soulever du sol pour qu'elle s'entortille , les jambes nouées à la hauteur de mon flanc. Elle était si belle, les lèvres légèrement ouvertes, prête à accueillir les miennes en silence. Mais, je ne les effleurai que très doucement avant de lui sourire « Bon daccord, peut-être qu'on peut attendre un peu avant de dormir » Je la déposai doucement contre mon lit , mes mains encadrant sa nuque.Je menai le bal en l'embrassant cette fois beaucoup plus vivement, plaquant mes lèvres violemment contre les siennes. C'était annonciateur d'une suite beaucoup plus sensuelle. D'autant plus que nous n'avions que très peu de vêtement à nous arracher sur notre corps.Nous fîmes l'amour ce soir-là comme pour baptiser notre amour sur le sol anglais. Comme toujours, c'était parfait. La symbiose de nos deux corps était singulière, exclusive il y avait quelque chose en nous qui avait une faim insatiable dans l'autre.Ma douce Giselle avait fini par s'endormir, épuisée du voyage, et de notre ébat ,contre mon torse et j'avais mis un certain temps à m'endormir à mon tour, la faute à l'inquiétude qui me gagnait à chaque instant. Mais quand je le fis, je le fis paisiblement au doux son de la respiration de celle qui faisait battre mon coeur.


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MessageSujet: Re: You're the only one - GISHAN   You're the only one - GISHAN EmptyMar 10 Jan - 15:37



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Ces derniers mois auprès de Nolhan m’avait peu à peu transformé. Du moins, avait-il transformé ma vie. Il avait sa façon bien à lui de me rendre heureuse. Cela même dans des circonstances bien malheureuses. Nous avions à peine posé les premières bases de notre relation lorsque le tremblement de terre avait frappé et nous avait tous les deux meurtris, l’un physiquement blessé, au seuil de la mort et l’autre le cœur déchiré, effrayée de perdre à jamais l’homme qu’elle aimait. Et pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraître, il avait été à ce moment à la fois source d’inquiétude mais aussi de réconfort. Malgré le sang d’encre que je m’étais fait pour lui pendant son séjour à l’hôpital, ou encore les semaines qui suivirent sa sortie, il avait su m’apporter le courage nécessaire et m’avait quand même apporté un peu de bonheur. Un exploit des plus étonnants. Ou presque. Je n’en avais pas attendu moins de sa part à vrai dire. J’aimais cette façon qu’il avait de toujours trouvé les mots justes pour me réconforter au moindre souci, ou même de se montrer tout plein de bonnes intentions avec toujours un peu trop de zèle. Le voir dépenser autant d’argent que pour moi seule était, je l’avouais, quelque peu embarrassant mais aussi tout particulièrement adorable même tout à fait mignon. Aussi, n’avais-je pas soufflé mot lorsqu’il avait pris en charge toutes les dépenses du voyage, quand accepter de m’accompagner était déjà tellement beaucoup. J’aimais également sa façon de toujours jouer au clown – sa très mauvaise imitation de mon accent en était le parfait exemple – rien que pour me faire rire, et la seconde d’après faire chavirer mon cœur par un geste tendre -  un baiser furtif et inattendu dans ce cas – qui me rendait presque toujours muette par le plein trop d’émotion. C’était sans compter ses compliments qui me faisaient toujours rougir et me rendaient un peu plus à mon aise dans ma peau chaque jour, me procurer un certain bien-être qu’il était le seul à avoir jamais pu me donner. Pour tout ça – et une infinité d’autres choses – je lui en étais reconnaissante et il m’était impossible de compter le nombre de fois où j’avais du le remercier. Une fois n’était pas coutume, j’avais fini par lui dire encore merci. «  Tu sais bien que je ferais tout pour te rendre heureuse, tu le sais hein? Si être près de ceux que tu aimes te rend heureuse alors je suis le plus heureux des hommes. » déclarait-il alors qu’il me prenait par l’épaule. « Je sais… mais je ne voulais pas t’en demander trop. » Je me blottissais alors encore plus contre lui, la tête contre son épaule. « J’étais déjà très heureuse avant ça. » Si j’étais heureuse revoir ma famille de nouveau et de passer les fêtes avec eux, en compagnie de Nolhan qui plus est, j’étais inquiète pour ce dernier également. Rencontrer ma famille signifiait beaucoup et nous avions quand même traversé tout un pays et un océan pour s’y rendre. Et même si jusqu’ici il ne paraissait pas s’en soucier beaucoup plus que cela, mais je me souvenais de son aveu à l’hôpital, concernant son « visage de joueur de poker ». Peut-être que je me faisais du mauvais sang pour rien ? En tous cas, il s’inquiétait d’être grognon si jamais on ne dormait pas suffisamment. « Il est déjà si tard ? » Ma question s’adressait plus à moi-même ; il fallait dire que je n’avais aucune réelle notion du temps lorsque j’étais avec lui et je me faisais bien souvent surprendre.
En attendant que mon compagnon sorte de la salle de bain, j’ôtai mes boucles d’oreille – un rituel que j’avais l’habitude d’accomplir chaque soir lorsque j’apprêtai à me coucher –, les  déposai sur la table de nuit et enfin je me levai pour récupérer ma chemise de nuit dans la valise. J’étais prête à me diriger moi-même vers la salle de bain lorsque Nolhan en ressortit, uniquement vêtu d’un boxer. Il fut sans aucun doute flagrant que je dévorai des yeux son corps presque nu puisqu’il en rigolait très visiblement. Quand est-ce que j’avais su lui dissimuler ce que je pensais d’ailleurs ? Mon visage me trahissait toujours d’une façon ou d’une autre… Je tentai tout de même de cacher le sourire  malicieux que dessinaient alors mes lèvres suite à sa question en me mordillant le pouce de ma main droite. « Pas forcément non... Mais ça ne m’aurait pas déplu non plus.   » Le rouge me monta aussi sûrement aux joues. L’instant d’après, il me soulevait du sol et mes bras retrouvèrent naturellement le chemin de sa nuque, mes jambes celle de ses flancs, alors que j’étais déjà toute frémissante à l’idée du baiser qu’il me languissait d’échanger avec lui. «  Bon d’accord, peut-être qu'on peut attendre un peu avant de dormir. » Je mordillai cette fois-ci ma lèvre inférieure, toute émoustillée (et laissant tomber au passage ma chemise de nuit devenue totalement inutile sur le sol) « Si tu insistes…   » Et je le laissai mener la danse d’une nuit d’amour.

Le lendemain matin, nous avions pu prendre notre train comme prévu et il ne nous fallut à peine une heure et demie pour arriver à destination. Ou presque. Puisqu’il nous était nécessaire de prendre un taxi qui nous mènerait au village où j’avais grandi, le village d’Harbledown et ses airs de campagne malgré sa proximité avec la ville de Canterbury. « Nous y sommes ! » annonçai-je au bout d’une dizaine de trajet à peine, avec un immense enthousiasme. En écho à mes mots, le taxi s’arrêta devant une de ces petites maisons typiquement britannique avec sa façade de briques rouges et sa porte colorée, et surtout la modeste maison de mon enfance. « Rien n’a changé. » La maison familiale se faisait un peu vieillotte avec le temps néanmoins mais ceci mis à part elle était telle qu’elle l’avait toujours été ; un constat jusqu’ici toujours valable à chacune de mes visites.
Le taxi repartait lorsque nous étions au seuil de la porte avec nos valises, main dans la main. « Je suis quand même un peu nerveuse maintenant que nous sommes là. » déclarai-je subitement au lieu de tout simplement frapper à la porte. Je commençais à m’imaginer la réaction de ma mère et j’en étais embarrassée d’avance à vrai dire, surtout qu’elle nous ferait sans doute passer un interrogatoire à sa manière. « Je m’excuse d’avance pour ma mère…   » Et je faillis presque à ajouter : je ne tiens certainement pas mon caractère posé d’elle mais le gardai pour moi. Puis je me décidai à frapper enfin. Parce que nous n’allions pas non plus rester comme ça sur le seuil. La porte ne tarda pas à s’ouvrir, laissant place à ma mère. « Ma petite fille ! » s’écria-t-elle avant de m’arracher à Nolhan et me prendre dans ses bras. « Bien voyagé ? Le train devait être à l’heure, on ne vous attendait pas pour si tôt... » Elle enchaînait les questions sans me laisser le temps d’y répondre, d’autant plus qu’elle parlait en français comme elle l’avait toujours fait avec mon frère et moi-même. « Maman !   » repris-je en anglais en ignorant ses questions. Elle s’arrêta net et je désignai alors Nolhan. « Je te présente Nolhan. » Et comme je l’avais prédit à Santa Cruz, elle se montra très enthousiaste sur une seule et unique chose : « Mais qu’il est beau garçon ! » Et elle le prit également dans ses bras alors que je croyais mourir d’embarras de mon côté. « Mais laisse-les respirer un peu ma chère. Ils ont fait un long voyage. » Beaucoup trop distraite par ma mère et l’embarras qu’elle me causait, je n’avais pas aperçu mon père lorsqu’il était venu à notre rencontre. Elle nous pressa alors d’entrer bien au chaud à l’intérieur. Je saluais alors mon père. « Bonjour ma grande. » Il m’enlaça tendrement un instant et se tourna ensuite vers Nolhan à qui il tendit la main en attente d’une bonne poignée de main. « Bonjour. Il est bon d’enfin mettre un visage sur ce fameux compagnon de voyage. » Et il m’adressa alors un clin d’œil. « Je sais que j’aurais du en parler plus tôt. Pardon.   » dis-je un peu honteuse de les avoir fait quelques… cachotteries. Et ma mère intervint de nouveau. « Allez oust, tout le monde au salon pour le thé ! On verra pour les valises après. » Elle disparut et mon père en fit de même après nous avoir mené jusqu’au modeste séjour pour s’assurer que ma mère « s’en sortait très bien toute seule ». En vérité, je n’ignorais pas qu’il voulait surtout nous laisser un peu de répit vu que nous n’en aurions pas beaucoup si tôt que ma mère reviendrait avec le thé. En attendant, je pris la main de Nolhan pour qu’on s’assoit sur le canapé tous les deux. Finalement assise, je me pinçai les lèvres, un peu embarrassée mais à la fois amusée par tout le remue-ménage qui avait eu lieu, avant de dire enfin : « Bienvenue chez les Davenport. » Bon sang. Je me disais qu’à sa place, j’aurais déjà pris mes  jambes à mon cou. Et il n’avait pas encore rentré mon frère qui, fort heureusement, devrait se montrer un peu moins embarrassant que notre chère mère.
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MessageSujet: Re: You're the only one - GISHAN   You're the only one - GISHAN EmptyMer 11 Jan - 22:12



I'm gonna love you till my lungs give out. Say you won't let go. Just say you won't let go.

Nous avions tout un historique, c'était bien vrai, pour un si jeune couple. Mais je ne m'en plaignais pas parce que ça nous ferait sans doute des souvenirs loquasses à raconter à nos enfants et petits enfants si un jour nous en avions! On pourra leur raconter combien j'étais jadis un abruti de la pire espèce et ô combien leur mère avait été la parfaite jeune femme - hargne incontrôlable en moins - la parfaite voisine, la plus belle des demoiselles de la Sillicon Valley. Je me surpris à en rire doucement dans ma tête , me rappelant ô combien ma muse était sexy quand elle se mettait en colère, me rappelant notre premier baiser, puis le second, puis les milliers d'autres par la suite, symbole de mon amour pour elle, et elle de son amour pour moi. J'avais des flashback de nous m'apparaissant au rythme d'un puissant stroboscope digne des meilleurs clubs de la cité. Regardez-moi! Ne vous l'avais-je point dit qu'elle m'avait transformé ?  J'étais devenu ce Romeo de Shakespeare sauf quand notre cas, ma famille ne s'opposait pas vraiment à notre idylle. J'ignorais même si mon père savait ce que j'faisais de ma vie. Si dans le plus grand des hasards, mon frère ne lui aie dit que je possédais un restaurant, que la vie m'avait malgré tout sourit sans sa présence à mes côtés. Au final, je n'avais rien d'un Romeo , mais elle, elle était définitivement ma Juliette. Elle plus que n'importe qui d'autres.

Elle était mon soleil. Et j'avais peur de m'y brûler, réduit en cendres pour l'éternité. Je la regardais de là où je me trouvais, sans aucune subtilité. Je me disais, un jour, un jour, peut-être me lasserais-je de la contempler.Mais jusqu'à présent, j'en étais tout bonnement très loin.  Mes prunelles d'extraterrestre rivées sur elle, je me disais que j'avais de la chance. Parce que sa beauté me transcendait entièrement, mais aussi parce que j'avais trouvé l'amalgame de charme et d'intelligence dans cette petite anglaise qui se plaignait un peu trop de mon tapage nocturne d'antan. « Je sais… mais je ne voulais pas t’en demander trop. » elle se blottit un peu plus contre moi, la tête sur mon épaule. J'en profitai alors pour attraper son bras et lui déposer des baisers légers comme le battement d'ailes d'un colibri. « J’étais déjà très heureuse avant ça. » Je clignai des yeux, tout en nous berçant tous les deux dans un rythme lent, comme si nous étions en train de danser sans musique « Je sais, je sais... Et je sais ce que c'est que de vouloir être avec sa famille, ma chérie, tu le sais bien. » Évidemment, je faisais allusion au fait que jhe ne parlais plus à mon père, ni à mon frère et au fait que malheureusement ma mère n'était plus parmi nous. J'apprenais à vivre avec tout ça depuis quelques temps déjà mais ma récente relation avec Giselle aidait un peu à apaiser les tourments dans ma tête. Et puis, être avec elle pendant la période des fêtes, C'était aussi pour moi le plus beau des cadeaux. Je veux dire par là que passer du temps avec sa petite amie ça n'a pas de prix, mais la rendre heureuse ça, ça valait tout l'or du monde et je me rappelais encore de l'expression euphorique qu'elle avait eu lorsque je le lui avais annoncé.  L'instant d'après, j'avais essayé de faire taire cette petite voix dans ma tête qui semblait apeurée à l'idée de devoir me faire aimer par sa famille.

Parce que s'il y avait bien une chose que je souhaitais par dessus tout le reste, c'était leur plaire à eux. Faire une bonne impression, briser la glace avec eux. Peut-être même me faire accepter parmi eux, je n'en savais trop rien. J'voulais juste que ma Giselle soit aux anges. C'était noble de ma part, n'est-ce pas? Je me tapai vivement dans les mains signifiant à ma douce qu'il était l'heure de se coucher bien que j'étais encore un peu secoué par mes propres émotions. La belle anglaise ne manqua pas de me faire remarquer qu'elle avait été prise au dépourvu par le rythme du temps. « Ouais, déjà.. Le temps passe vite quand j'suis avec toi, je file à la douche, appelle-moi s'il y a quelque chose hein ? » Je lui aurais proposé de venir avec moi mais j'avais peur d'être déraisonnable et de lui faire... des choses alors qu'on devait dormir. +1 pour la retenue. Sauf que je m'en mordis les doigts lorsque je sortis de la pièce et la vit se dévorer les lèvres. Et moi qui ressentit une puissante bouffée de chaleur devant ce spectacle aguicheur. Je n'étais qu'une faible créature face à ces courbes de déesse. Je capitulais devant ses prunelles d'un bleu bien plus intense que les miennes, me laissant porter par le désir d'une promesse que nous y prendrions certainement notre pied. Comme chaque fois qu'on partageait le même lit. Retrouver son corps lovée contre le mien était parfois la seule chose de mémorable dans ces journées qui se ressemblaient toutes les unes des autres.

Le lendemain matin, je la ressentis un peu plus vivement, la nervosité. Ce n'était pas une mauvaise chose je crois? Cela voulait simplement dire que je ne voulais pas merder. Pour une fois que je me rendais aussi loin dans une relation, pour une fois! Je ne voulais pas gâcher cette relation naissante. Mais bien évidemment je me gardai bien de lui en parler.  Je ne savais pas parler de ce genre de choses. Un sourire , un baiser au réveil , quelques douces caresses et puis je finis par me séparer d'elle pour m'habiller d'une simple chemise taillée sur mesure et de pantalons d'un noir intense, à la coupe droite. Elle était aussi magnifique qu'une rose de printemps, comme toujours. On aurait dit qu'elle le faisait exprès. Elle enjolivait tout avec son sourire innocent. Tout. « J'ai beaucoup de chance » sifflais-je, admiratif. Puis, j'attrapai ses bagages, et les miens, ne lui laissant que sa valise sur roues et nous nous dirigeâmes dans le train qui nous mènerait dans la campagne anglaise, non loin du village de Canterbury.

J'avais déjà vu l'Angleterre avant. Lors de mes nombreux voyages entre autres. Mais ces derniers se résumaient surtout à faire la fête dans Soho. Jamais je n'avais visité la campagne anglaise. Et pourtant, j'adorais les grands espaces verts. Ce que je vis défiler, de par la fenêtre, me plaisait énormément, tout me rappelait les scènes dans certains films. Les vieilles maisons en brique, les vieux châteaux et évidemment Harry Potter. Dans le taxi, je chassai la nervosité en embrassant ma dulcinée dans le cou l'entendant rire nerveusement à chaque fois que j'y remuais les lèvres. Le chauffeur de taxi secoua la tête d'un air accablé. N'avait-il donc jamais vu l'amour de ses propres yeux? Le trajet ne dura que quelques dix minutes, ce qui me parut comme des secondes et bien vite la voiture s'immobilisa devant une petite maison au charme exclusif. Soudain, mon coeur palpita vivement. Je ne pouvais pas échapper au destin. Je ne pouvais pas faire marche arrière. Soudain, je réalisai que j'allais rencontrer pour la première fois de mon existence mes beaux-parents officiel. Jamais je n'avais aimé une femme suffisamment pour que l'on me présente à ses parents. Il y avait une première à tout, n'est-ce pas.

« Rien n’a changé. » Me lança la jeune anglaise alors qu'elle se perdait dans ce qui semblait être de magnifiques souvenirs, des bribes de son existence, des flashback de son enfance. Je ne pouvais dire que je connaissais ce sentiment. La maison qui a bercé mon enfance a été vendue rapidement après que mes parents se soient divorcés. La seule maison qui me rappelait des souvenirs était celle qui avait vu ma mère mourir. Et elle aussi avait été vendue.

J'entendis le grondement du taxi derrière nous et je risquai un regard à ma douce, me saisissant alors de sa main. Je pouvais sentir Giselle tendue comme un string, mais je n'en dis rien. J'attendais qu'elle se confie, et elle le fit.« Je suis quand même un peu nerveuse maintenant que nous sommes là. »  Je plissai le nez en lui accordant un bref regard « Tu n'es pas seule » sur ses confidences une femme à l'apparence chaleureuse ouvrit la porte avec un grand sourire. Giselle lui ressemblait beaucoup. Elles avaient les mêmes yeux, les mêmes pommettes de chérubin mais elle n'était pas sa copie conforme. La suite des événements se déroulait si rapidement que j'en perdis quelque peu le fil. Dabord arrachée de mes bras, la mère se permit de serrer sa progéniture dans ses bras tout en s'exclamant. Pour seule réponse, je les gratifiai d'un sourire. Je les laissais avoir " leur moment" me déplaçant juste un peu plus loin. D'autant plus que je ne comprenais pas du tout ce qu'elle disait. La langue française m'apparut alors comme sophistiquée. Une magnifique langue. Je fus aussitôt séduit, me rappelant à quel point nous les américains n'y connaissions rien en culture mondiale. Giselle finit cependant par rappeler à l'ordre sa mère et me présentai en bonne et due forme. « Je te présente Nolhan. » Quand la mère glissa son regard sur ma personne , je la vis s'illuminer et même si je crus qu'il était impossible de démontrer encore plus d'enthousiasme, elle le fit tout de même.  « Mais qu’il est beau garçon ! »  Je répondis d'un grand sourire aux lèvres.Puis, je fus un peu surpris de cette accolade fort inattendue mais  me laissai prendre au jeu sans arrière-pensée. Je faillis m'étrangler de rire quand je vis l'expression de sa charmante jeune fille, complètement embarrassée par sa propre mère. Je lui offris d'ailleurs un regard qui signifiait que ce n'était rien du tout, qu'elle pouvait se détendre « Enchanté Madame Davenport. Je vois parfaitement de qui votre fille tient sa beauté. » prenant soin de prononcer le terme " Madame " plutôt que le traditionnel " miss " anglais, le tout décoré d'un sourire des plus radieux. Charmer sa mère : done.

Une voix masculine finit par détacher sa mère et attirer l'attention de ma magnifique compagne. Il s'agissait indubitablement du paternel qui semblait un peu plus posé que sa mère. Je compris bien vite que la sagesse de celle qui faisait battre mon coeur venait de lui, juste à sa façon calme et lente de parler. Il y avait quelque chose chez lui qui rappelait la douceur, cette douceur que je reconnaissais parfois chez Giselle. D'ailleurs le père vint enlacer sa princesse et je ris doucement alors qu'il me serrait chaudement la main. « Le plaisir est partagé également. Ravi de faire votre connaissance Mr Davenport » ajoutais-je alors chaleureusement en incrustant mes prunelles dans celui du patriarche, de mon assurance légendaire.  Puis ce dernier nous invita à passer au salon et je suivis ma petite amie avec grand plaisir, lui accordant quelques regards furtifs, tâtant  ses réactions. Puis, installés sur le canapé elle se saisit de ma main . « Bienvenue chez les Davenport. »  J'éclatai de rire « T'aurais vu ma mère t'aurais tout compris pourquoi je suis aussi pitre... Ce n'est rien du tout. Ils sont adorables, et je le pense vraiment. » J'aurais bien aimé avoir ce genre de famille, unie, chaleureuse. Je n'ai rien connu de tel, ça me laissait un peu un goût amer en bouche.

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Giselle Davenport

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MessageSujet: Re: You're the only one - GISHAN   You're the only one - GISHAN EmptyVen 20 Jan - 19:27



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Je tenais à ce qu’il le sache. Que je sois heureuse. Qu’il me rende heureuse plus précisément. Et cela même en n’étant ni plus ni moins à mes côtés. Il en faisait tellement, il allait en faire tellement rien que pour mon bonheur. La moindre des choses étaient donc de le rassurer sur ce point (ça lui éviterait peut-être ainsi les excès de zèle ?) Et peut-être me rassurer moi aussi ? Nous étions ensemble depuis peu de temps… et déjà était-il sur le point de rencontrer ma famille. Ce n’était pas rien. On pouvait même dire qu’il s’agissait là d’une étape importante pour notre jeune couple. Si pour le moment, je n’avais pas à angoisser à l’idée de rencontrer la sienne – pur des raisons bien malheureuses je le crains - et qu’il ne s’agissait que lui présenter ma propre famille, je ne prenais pas pour autant à la légère la prochaine rencontre entre Nolhan et mes parents. A vrai dire, je m’inquiétais de ce qu’il pouvait ressentir. La pression n’était-elle pas énorme pour lui ? Néanmoins, je n’osais le lui demander. En tous cas, il n’en laissait rien transparaître lors de l’organisation de notre voyage mais je savais aussi que je ne devais pas non plus m’y fier. De quoi me rendre folle si mon esprit n’avait pas été très vite accaparé par la frénésie de nos premières vacances ensemble et également celle de revoir mes proches très prochainement. Ce ne fut qu’à la veille de mes retrouvailles avec ces derniers que mon inquiétude revint au galop. Nolhan se montra – comme toujours – tout bonnement adorable voire parfait. « Je sais, je sais... Et je sais ce que c'est que de vouloir être avec sa famille, ma chérie, tu le sais bien. » Qu’étais-je censée dire face à autant d’altruisme et d’affection de sa part ? Et surtout comment lui en vouloir d’en faire trop quand c’était sa façon à lui de m’aimer : m’éviter tous tourments, et tout particulièrement les siennes… « Mais quand même… Ce n’est pas rien. » Oui je le savais bien que ce désir ne lui était pas inconnu. Je connaissais dans les grandes lignes ce qu’il en était de sa famille. Sa mère était récemment décédée et la seule famille qu’il lui restait était son frère Jules mais aussi son père. Et sa relation avec l’un comme l’autre était au plus mal. Je savais aussi qu’il ne s’était jamais exprimé sur ce qu’il ressentait à propos de tout cela. Tout le chagrin que cela lui causait, je l’avais lu entre les lignes à chaque fois qu’il s’était confié – au moyen de diverses anecdotes – aussi bien sur la perte tragique de sa mère que les prises de bac entre lui et son frère ou son père. Ce chagrin, je l’avais pourtant toujours entraperçu dans ses iris bleus et électriques et il les animait toujours lorsque j’évoquais quelques souvenirs heureux de ma propre enfance… Je n’avais pas eu besoin de beaucoup plus pour comprendre qu’il souffrait en son fort intérieur, par lui-même… Mais alors… Comment saurais-je, avec tout cela, le rendre heureux à mon tour ? S’il avait en partie guéri mes blessures, comment étais-je supposée guérir les siennes quand il me semblait par moment seulement les raviver ?
Pourtant, nous étions jusqu’à présent un couple plutôt heureux ensemble ; je ne pouvais le nier. Et l’affection que nous avions l’un pour l’autre était d’autant plus évident, ne cessant même – en tous cas pour ma part –de devenir plus grand chaque jour alors que je découvrais progressivement l’homme qui se dissimulait sous le masque. Il n’y avait qu’à voir également la course folle du temps quand nous étions que tous les deux ; elle ne nous avait pas échappé. « Ouais, déjà.. Le temps passe vite quand j'suis avec toi, je file à la douche, appelle-moi s'il y a quelque chose hein ? » Je n’avais répondu que par un sourire entendu et un simple hochement de tête. Même si au fond, j’étais un peu déçue. Déçue d’avoir le sentiment de ne jamais suffisamment profiter de la présence de Nolhan en raison du temps qui court… Une déception qui s’envola lorsqu’il fut décidé après sa douche que nous ne nous coucherions pas dans un futur immédiat en fin de compte. Du moins pas dans le sens où nous l’entendions quelques instants auparavant…
Il fut presque regrettable de me lever le lendemain matin – d’autant plus que le réveil avait été tout aussi agréable que la nuit passée : un baiser, de douces caresses, et l’intimité d’une chambre d’hôtel – mais je reverrais mes parents le jour même et cette pensée m’apporta la volonté suffisante d’avorter ce moment en amoureux. (Et j’admets également que je m’y étais résolue lorsque Nolhan s’était séparé de moi afin de s’habiller.) Aussi, je m’étais levée à mon tour pour me doucher et m’habiller. J’eus droit à un sifflement d’admiration de la part de mon petit-ami en sortant de la salle de bain. « J'ai beaucoup de chance. » Par réflexe, j’avais examiné ma tenue mais ne comprit pas où résidait le charme qui avait provoqué autant de ravissement chez mon compagnon sur qui je portais finalement mon regard. Il était maintenant lui aussi tout habillé et il n’était pas un secret que Nolhan portait toujours de très beaux habits qui le mettait très en valeur… « Je ne manque pas de chance de mon côté non plus pour le coup...   » Je réprimai alors un sourire malicieux par un pincement de lèvres. Depuis qu’il avait emménagé dans le loft à côté du mien, cet homme ne m’avait de toute façon jamais vraiment laissé indifférente…
Tout comme je n’avais pas su, un peu plus tard, être insensible à ses lèvres qui déposaient quelques baisers dans mon cou sous le regard accusateur du chauffeur de taxi. J’en avais été quelque peu gênée parce que je n’aimais pas beaucoup m’afficher ainsi en public et avais demandé à Nollhan de s’arrêter à plusieurs reprises. En vain. De toute façon… il était assez évident, au ton que j’avais employé, que je ne le souhaitais pas vraiment… Mon embarras ne durerait qu’une petite dizaine de minutes et je n’en tins finalement pas rigueur ; de plus, il passait très vite aux oubliettes lorsque je réalisai n’être plus qu’à quelques mètres de la maison de mon enfance, qu’à quelques instants de revoir mes parents.
Suivit un nouveau moment de nervosité. Nous nous apprêtions à vivre un évènement plutôt crucial et je m’inquiétais toujours un peu pour Nolhan, pour qui tout cela était nouveau. Il aura fallu que je lui confie mon sentiment pour qu’il avoue se montrer quelque peu nerveux aussi. Jusqu’ici, il ne l’avait jamais admis, et je crois bien que mon rythme cardiaque dut s’accélérer à cet instant précis. Surtout que je venais de penser à un autre facteur inquiétant : ma mère.
Et je fis bien de m’en soucier parce que les présentations devinrent bien rapidement un des moments les plus embarrassants de toute ma vie. Nolhan l’avait très clairement vu mais lui semblait bien le vivre. Il m’avait même fait comprendre d’un regard que je n’avais pas à m’en soucier. Mais ça, c’était juste impossible… Et pourquoi avait-il fallu que Nolhan lui fasse un compliment de sa spécialité… « Ooooh ! Mais c’est qu’il est aussi très charmant ! Je comprends mieux que tu aies voulu le garder pour toi toute seule Giselle. » Je n’étais plus très loin de vouloir creuser un trou pour m’y cacher... Heureusement mon père vint nous accueillir à son tour et montra beaucoup plus de retenue. Il ne put toutefois pas se retenir de me taquiner quelque peu à son tour à propos de mes petites cachotteries et je me sentis obligée de m’excuser à ce sujet avant qu’on nous abandonne tous les deux seuls au salon le temps de préparer un peu de thé pour tout le monde.
J’étais partagée entre l’embarras et l’amusement. Malgré tout, j’étais très heureuse de retrouver ma mère et la voir bien portante et toujours aussi fidèle à elle-même. Il ne restait plus qu’à voir la réaction de mon compagnon. En espérant qu’il ne pense pas déjà à fuir. Même si je comprendrais très bien la raison si jamais c’était le cas…  Et soudainement, il éclata de rire. Je sursautai surprise, les yeux accrochés à ses lèvres, en attente de tout commentaire... positif comme négatif… « T'aurais vu ma mère t'aurais tout compris pourquoi je suis aussi pitre... Ce n'est rien du tout. Ils sont adorables, et je le pense vraiment. » Je plongeai alors mon regard dans le sien peinant un peu à y croire. « Vraiment ?   » m’écriai-je avant de reprendre à un volume un peu moins important. « Je comprendrais si vraiment… tu sais… ma mère… Tu peux me le dire… » Ses paroles étaient destinées à me réconforter mais je n’était pas encore rassurée pour autant. Peut-être que s’il avait attendu de les prononcer un peu plus tard, auraient-elles accomplies leurs fins ? Mais je m’inquiétais de la suite également. L’accueil quelque peu mouvementé n’était après tout qu’un minuscule aperçu de ce que serait notre séjour. Et si vraiment il le pensait là maintenant, qu’en serait-il plus tard ? Je préférai en tous cas annoncer de suite la couleur, d’un ton complètement désespéré : « Je crois bien qu’un interrogatoire accompagnera le thé en plus des petits biscuits… » Je commençais sérieusement à m’en vouloir de ne pas avoir assouvi beaucoup plus tôt la curiosité de ma mère. Et puisqu’il s’agissait là de ma vie amoureuse, cette dernière allait certainement se montrait un peu trop enthousiaste et avide de détails.


Dernière édition par Giselle Davenport le Sam 4 Fév - 14:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You're the only one - GISHAN   You're the only one - GISHAN EmptyDim 29 Jan - 7:00



There's no better love, feel the love, feel the love.

Mais j'y comptais bien. De la rendre heureuse, chaque jour, chaque minutes de son existence. Du moment que je pouvais apercevoir un merveilleux sourire esquisser ses lèvres qui dégageait cet arôme mielleux lors qu’embrassées avec passions. C'était comme si toute ma vie, j'avais attendu ce moment, ce moment de symbiose de l'âme et de l'esprit, cette symbiose parfaite avec une femme. Giselle était l'heureuse élue. Mon amour pour elle était même sans frontières. Je fais des excès pour elle, je lui montrais mon affection en la gâtant de millions de petites attentions parce que c'était comme ça que je croyais que ça fonctionnait. Mais je savais bien que Giselle pouvait se contenter de mon unique présence, que tout ce qu'il y avait autour était superficiel. Je le savais bien qu'elle se contentait de ressentir l'émotion pur à travers de simples petits gestes comme celui de lui faire son petit déjeuner le matin ou de l'embrasser quand elle se sentait moins bien. Je le savais.. mais je voulais que tout soit parfait , pour elle, pour nous. Je n'avais jamais connu pareil sentiment. Ces derniers mois ont été merveilleux, magiques oserais-je même dire. Je ne voulais pas qu'elle se sente délaissée, en aucune occasions. « Mais quand même… Ce n’est pas rien. »  je souris à ces mots, clignant des yeux à maintes reprises d'un air angélique. « Je t'aime Giselle. Et je veux rencontrer ceux qui ont créé celle que j'aime, c'est ce que je veux par dessus tout. » Je soufflai un bon coup, délaissant son regard une fraction de seconde pour y revenir « C'est la première fois que je rencontre les parents d'une fille.Avec toi, il y a beaucoup de premières.. J'espère que tu te rends compte que t'es exceptionnelle, mon ange » Puis je la quittai pour la douche, la laissant seule perdue dans ses pensées en revenant camouflé uniquement d'une vulgaire serviette, l'émoustillant avec des paroles et des gestes désinvoltes et sensuels. Une autre nuit de plaisir dans ses bras, une autre nuit paisible dans les miens. Il m'était encore difficile de m'expliquer les remous que causaient son absence parfois. C'était comme si je perdais une partie de moi-même quand elle partait pour son boulot. Certes, nous ne vivions pas ensemble et certes, nous n'étions encore qu'une jeune couple mais j'avais l'impression d'avoir vécu toute une vie à ses côtés et que par de fait même,  notre histoire était très vite devenue sérieuse.Elle me manquait à chaque instant. Elle m'a ensorcelé.

J'revoyais cet instant dans le taxi où je me croyais seul au monde, avec elle bien évidemment. Cela semblait la gêner, car j'étais un peu trop démonstratif de mon affection . Et bien qu'elle me supplia d'arrêter, je ne le fis pas. Parce que c'était agréable et parce que le ton plus haut perché qu'elle empruntait me laissait un très grand indice sur sa faiblesse du moment. Ça nous faisait du bien à tous les deux, voilà tout. Et elle le savait. Ça apaisait notre nervosité, j'étais son éponge et son roc à ce moment précis. Mes fins doigts parcouraient la peau de ses joues et je lui souriais, oui je lui souriais comme un ange venu du ciel. Ce moment restera gravé dans ma mémoire à tout jamais. J'essayais d'en mémoriser chaque secondes. Ce fut à ce moment que j'aurais croqué quelques clichés pour ma collection personnelle. Le teint rosâtre de ses joues lui sied à merveille, après tout.

Je clignai des yeux, pour revenir doucement à la réalité.J'avais oublié. J'avais oublié que je me trouvais chez les Davenport. J'revoyais cette porte d'entrée et une Giselle blanche comme un drap, elle avait peur, elle était nerveuse, et ça se comprenait j'aurais été nerveux de la présenter à ma mère également, elle qui était si difficile d'approche. J'étais pourtant persuadé qu'elle lui aurait plu et qu'elles seraient devenus très proches. Ma Giselle ne voulait pas de mon argent, elle avait une tête sur les épaules, un bon métier et surtout, elle était douce. Et probablement qu'en me voyant agir avec ma petite amie comme je le faisais, elle aurait fini par l'accepter dans notre famille, si peu nombreuse soit-elle. Ce fut avec tristesse que je songeai à tout ça. Mais ce n'était pas bien grave et puis l'arrivée de sa mère à la porte me changea complètement les idées.

Hauts en couleur furent les premiers échanges. J'appréciai tout de suite l'esprit vif et chaleureux de la mère, avec son grand sourire fendu jusqu'aux oreilles et ce côté un peu tactil, on avait les mêmes esprits vifs. Et puis , ça se voyait qu'elle était heureuse de voir son unique fille, elle lui avait sans doute manqué au fil du temps! C'était touchant à regarder. J'aurais bien aimé leur laisser encore plus d'espace mais elle s'était jetée sur moi pour me réserver à peu près le même sort. J'aimais bien aussi le paternel, qui n'hésita pas à interrompre l'enthousiasme grandissant de sa femme pour serrer à son tour sa fille dans ses bras. Il me semblait plus calme, plus serein, à l'image de ma Giselle qui avait parfois ce côté très posé. Autant , je me doutais qu'elle avait certains traits de sa mère notamment quand elle s'était fâchée contre moi avant que tout ne change entre nous, autant je voyais bien qu'elle tenait plus de son père. Quand nous fûmes invités au petit salon - très chaleureux comme tout le reste d'ailleurs - Je n'hésitai pas à faire part de ce que je pensais d'eux à ma chérie « Vraiment ?»  Hébété et incrédule qui plus est j'ouvris la bouche, pinçant alors mes lèvres « Mais oui, vraiment! »  Elle surenchérit. « Je comprendrais si vraiment… tu sais… ma mère… Tu peux me le dire… » Je me contentai de secouer la tête tout en prenant sa main pour l'embrasser, à nouveau « Tu t'inquiètes trop, j'ai fait bonne impression t'as vu? Elle a dit que j'étais charmant » disais-je en tirant la langue d'un air taquin avant de plonger mon regard dans le sien. Je finis par caresser doucement le creux de son omoplate comme pour la réconforter quand elle m'avertissait d'un possible interrogatoire.  « Mon amour, si je peux survivre à une réunion présidentielle et même aux clients mécontents du Zénith, je peux  très bien m'en sortir avec ta mère. » soufflais-je alors d'un ton infiment doux en dégageant une mèche qui retombait dans son si parfait visage, un sourire sur mes lèvres et les yeux rieurs. « Ce sera une heure du thé divertissante, voilà tout. » Je n'étais peut-être pas anglais, mais je savais que le thé était une coutume importante dans leur vie. Mais je n'étais pas un homme de thé, quoique je n'en dénigrais en rien le goût. Je préfère l'arôme bien corsé d'un café noir. Je n'eus pas vraiment le temps de me perdre dans mes pensées que je vis les parents de Giselle revenir, la mère devant  et son père pas très loin derrière. Je leur adressai un sourire poli et la laissai nous servir, me préparant à cet interrogatoire que celle qui faisait battre mon coeur redoutait tant. Ma nervosité s'estompait au fur et à mesure que je passais du temps dans la pièce, avec la main de ma dulcinée qui se refermait fermement dans la mienne, laissant une sensation de chaleur réconfortante, il n'y avait pour ainsi dire plus rien qui comptait à présent sinon que d'apprendre à les connaître. Je lui fis un petit clin d'oeil et me penchai pour atteindre le lobe d'oreille de la belle anglaise « Je suis prêt » je ris doucement avant de me concentrer sur sa mère qui s'assied pile devant nous. Son père avait pris place dans un fauteuil un peu plus loin, il surveillait la scène avec du recul. J'aurais probablement fait la même chose si j'étais lui!  C'était l'endroit le plus propice pour nous observer.
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MessageSujet: Re: You're the only one - GISHAN   You're the only one - GISHAN EmptySam 4 Fév - 14:54



You've set my heart on fire, filled me with love, made me a woman on clouds above

« Je t'aime Giselle… » Je frémissais à ces mots, émue, même très émue. Un peu comme s’il s’agissait de la première fois qu’il me les disait. En tous cas, mes joues rosissaient toujours autant à cette déclaration malgré les quelques mois qui s’étaient écoulés depuis nos premiers « je t’aime ». « … Et je veux rencontrer ceux qui ont créé celle que j'aime, c'est ce que je veux par dessus tout. » Et mon cœur cessa de battre un instant quand je perdis son regard. Ce que je redoutais tant était venu. Ce moment où il finirait par me dire que nous nous étions un peu trop précipités. « C'est la première fois que je rencontre les parents d'une fille. Avec toi, il y a beaucoup de premières.. J'espère que tu te rends compte que t'es exceptionnelle, mon ange. » Mon cœur reprit sa course, non sans se mettre à palpiter, plus que sensible à son compliment. « Exceptionnelle je ne sais pas…. » Je baissai les yeux, un court instant. Je n’avais jamais réussi – et ne réussirait probablement jamais – à déceler cette femme exceptionnelle qu’il disait voir en moi. Mais peut-être étais-je juste beaucoup trop aveuglée par l’aura de l’homme exceptionnel qu’il était lui…  Je plongeai de nouveau mon regard dans le sie et ajoutai bien avant qu’il ne proteste : « Mais amoureuse certainement. » Je souris à mes mots. De ce même sourire heureux qui se dessinait toujours sur mes lèvres à chaque fois que j’étais avec lui ou même quand je pensais à lui, c’est-à-dire très très souvent. Il me faisait toujours sourire. Même dans les moments les plus embarrassants.

J’avais enfin pu présenter Nolhan à mes parents. Et si j’étais heureuse de cet avancé assez importante dans notre relation, la rencontre m’apportait quand même quelques préoccupations – qui concernait surtout ma mère puisqu’elle était quand même un sacré personnage. « Tu t'inquiètes trop… » Je me pinçai les lèvres. A l’évidence, il avait raison. Ce ne serait pas la première fois. Ni la dernière sûrement. Lors de son séjour à l’hôpital, et de toute sa période de convalescence, il avait bien du s’apercevoir de ce trait de ma personnalité déjà. « j'ai fait bonne impression t'as vu? Elle a dit que j'étais charmant » J’oubliais un court moment mon inquiétude et ris en apercevant la joie qui s’affichait sur son visage. « Difficile de ne pas s’en apercevoir. » Le comportement de ma mère parlait de lui-même. Et lorsque je pensais que nous allions passer plusieurs jours ensemble, nous n’étions pas sortis de l’auberge. « Et ce n’était encore qu’un aperçu je crois bien. » Et je priais intérieurement pour qu’elle se modère. J’avais surtout peur qu’elle mette certains sujets sur le tapis : elle devait avoir déjà imaginé en à peine quelques minutes ce qu’il en serait de mon avenir avec Nolhan à mes côtés. Que nous soyons un jeune couple ne l’empêcherait pas de se montrer… pressante sur certains points. Nolhan, n’ignorant pas que j’étais préoccupée par tout ça – il n’y avait rien de plus visible ! – tentait de me rassurer. Il n’y avait aucune raison pour qu’il ne survive pas à ma mère, il avait raison. Il ne restait plus qu’à m’en convaincre… « D’accord. » finis-je par céder. « Divertissante n’aurait pas été le terme que j’aurais choisi. » marmonnai-je tout de même, peu convaincue par son choix de vocabulaire. Mais au fond, cela me faisait quand même très plaisir de le voir autant amusé – et heureux ? – malgré le comité d’accueil quelque peu spécial. Je me surprenais d’ailleurs à essayer de m’imaginer à ce qu’il en aurait été si la situation s’inversait, si j’avais eu la chance de rencontrer sa mère. Et dans chacun de ces scénarios que je m’imaginais, un facteur commun : moi, fortement intimidée et nerveuse, plus que je ne l’étais en ce moment même en tous cas… J’ouvris la bouche, prête à le questionner sur le scénario qu’il imaginerait lui. « No... » eus-je à peine le temps de prononcer lorsque mes parents entrèrent de nouveau en scène.
« Merci. » m’adressai-je à ma mère alors qu’elle nous servait notre tasse de thé. Nolhan profita alors du moment qu’elle nous tourne le dos afin de s’asseoir pour me murmurer l’oreille qu’il était prêt. « Chuuut… » l’implorai-je à voix basse, à moitié pliée de rire et prise par l’inquiétude que mes parents l’aient entendu. Je pinçai les lèvres pour cacher mon sourire – vainement sans aucun doute vu le regard rieur et de mon père et de ma mère. Cette dernière n’allait d’ailleurs certainement beaucoup plus tarder pour nous noyer sous une multitude de questions à propos de Nolhan, et de notre relation. Un détail accaparant mon attention, je réussis à repousser pour un peu plus tard l’interrogatoire. « Où est la théière de Nanny ? » Celle dont elle s’était servie m’était inconnue. Et nous avions toujours eu l’habitude d’utiliser celle de ma défunte grand-mère. «Ton frère m’a  offert celle-là. Il faut bien s’en servir ! » Maintenant qu’elle en parlait, je me souvenais vaguement que mon frère m’avait dit lui avoir en offert une nouvelle pour la fête des mères il me semblait. « Je pensais que Nathan serait là d’ailleurs. » Mon frère aîné m’avait en effet assuré qu’il serait présent avec les enfants lorsque nous arriverions. «Sara, les enfants et lui seront là pour le dîner ce soir seulement. » Je fus alors un peu déçue d’apprendre que je ne le verrai que le soir alors qu’il m’avait dit être là pour m’accueillir. Je tentai de chercher la raison de son absence. « Il m’avait pourtant dit... » Et ma mère me coupa la parole.  «Assez parler de ton frère ! Tu dois avoir beaucoup de choses à nous raconter. » déclara ma mère en dévisageant avec insistance Nolhan. « Eh bien… Par où commencer ? » Abandonnant à contre-cœur la main de mon bien-aimé, je saisis ma tasse de thé à deux mains et focalisai mon regard sur le délicieux breuvage à l’intérieur. «Je sais maintenant pourquoi ma fille a encore refusé de rentrer à la maison en tous cas.  Sourire gêné de ma part. Je regardai Nolhan, attendant une réaction de sa part ; je ne lui avais jamais mentionné la requête de ma mère. « J’avoue que nous étions déjà ensemble à ce moment-là... » finis-je par admettre, rouge comme une tomate. Ce moment-là correspondant aux jours suivants le tremblement de terre qui avait frappé San Francisco. Inquiète de me savoir en danger, ma mère m’avait proposé pour la énième fois de rentrer en Angleterre. Et j’avais encore une fois refusé ; si la proposition était tentante, j’avais maintenant une vie à San Francisco même si elle n’avait pas toujours été aussi rose qu’elle l’était maintenant. «Et à quel genre de jeune homme nous avons affaire exactement ? » nous interrompit mon père, qui s’adressait très clairement à Nolhan. «Giselle n’a pas été très bavarde à ce sujet. » Et ma mère surenchérit. «Je suis aussi curieuse de savoir comment vous vous êtes rencontré et comment vous avez réussi à finir ensemble. Peu de jeune homme ont réussi à ne serait-ce intéresser Giselle jusqu’ici. Je pris une gorgée de mon thé – encore un peu trop brûlant – pour cacher mon embarras. Jusqu’ici je n’avais pas réfléchi à comment présenter les choses, à comment présenter le récit de notre relation. Notre histoire était.. tout aussi hauts en couleur que la présente rencontre après tout . « Nolhan est mon voisin de palier. » commençai-je par dire. Ma mère était pendue à mes lèvres mais qu’étais-je supposée lui dire au juste ? Ce n’était pas comme si je pouvais annoncer à mes parents que mon actuel petit-ami ne m’était pas l’homme le plus agréable que j’avais connu de prime abord – du moins je ne me voyais pas le leur expliquer en détails. Si je restais muette, Nolhan prit le relais de la conversation. Pour le plus grand plaisir de ma mère. Qui se donna ensuite à cœur joie de faire quelques remarques comme la suivante : «Vous pourriez tout aussi bien emménager ensemble, ça ne changerait pas grand chose. ou de poser de nouvelles questions telles que : «Alors ce sont vos premières vacances en amoureux ? C’est adorable d’avoir bien voulu nous rencontrer alors que vous auriez très bien pu profiter autrement de vos vacances. »
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MessageSujet: Re: You're the only one - GISHAN   You're the only one - GISHAN EmptyMar 7 Fév - 8:01



There's no better love, feel the love, feel the love.

Je  ne m'y habituerai jamais. À vivre en couple. À aimer une femme. À être fidèle. C'était le discours que je tenais il y a de cela à peine quelques mois. J'en avais fait du chemin depuis. Je crois que ma mère aurait été fière de moi, d'avoir enfin ouvert mon coeur à quelqu'un qui le méritait elle qui avait toujours vu le meilleur en moi. Elle disait souvent « Mon fils tu es parfait et tu as besoin d'une femme parfaite comme toi, qui t'acceptera avec des petits ou grands défauts » En y repensant, je souriais. J'aurais bien aimé qu'elle la rencontre peut-être un peu trop car j'en ressentais un pincement au coeur. Mais elle n'était plus là et Dieu avait décidé que je devais me débrouiller sans elle. Je me comptais chanceux d'avoir pu l'avoir à mes côtés pendant trente années. D'autres progénitures n'avaient pas ce privilège, celui d'avoir un parent présent tout au long de sa vie. Je regrettais juste de ne pas pouvoir offrir à mes futurs enfants le plaisir de connaître cette femme exceptionnelle qu'avait été ma mère. Au moins, j'avais ma Giselle. Et elle était exceptionnelle elle aussi. Je fronçai les sourcils d'un air mauvais en voyant qu'elle ne semblait pas partager mon opinion. À mes yeux, elle l'était en tout point. Pourquoi ne se voyait-elle pas telle que je la voyais moi? « Amoureuse et exceptionnelle, allons ma chérie tu peux très certainement être les deux » Je l'encadrai de mes bras de fer, l'y enveloppant alors qu'elle fourrait ses lèvres contre le collet de ma chemise griffée. Nous finîmes la nuit en beauté comme chaque fois que nos deux corps s'unissaient en symbiose. Finirions nous par nous lasser un jour de l'autre? Je ne cessais de me le demander depuis l'officialisation de notre couple. J'avais peur que les mois estompent l'étincelle. J'avais peur de redevenir l'homme magnétique que j'étais avant. Pourtant, pourtant j'avais envie d'être autre chose, de me surpasser, d'être son meilleur partenaire, celui d'une existence entière. Mais je ne devais pas me projeter dans l'avenir, j'avais peur de me blesser. Peur... d'avoir peur. Et je me sentais stupide.

Aussi stupide que d'avoir eu peur de ne pas être à la hauteur de leur fille. Je constatai après quelques instants seulement que non seulement j'avais la fille dans ma poche mais aussi la mère, à qui j'avais usé de mon charme. Le père de Giselle, un peu plus discret, apaisait l'atmosphère de par son calme. Je reconnaissais là le caractère posé de ma dulcinée, et à la fois, j'y perçus la folie de sa mère.La flamme. L'âme d'enfant. Elle ressemblait beaucoup à cette dernière d'ailleurs.Elles avaient les mêmes traits, les mêmes mimiques et j'étais même prêt à parier qu'elles ne s'en rendaient pas compte. C'était naturel, c'était génétique. Nous finîmes par être seuls et j'en profitai pour me vanter des points que j'avais gagné auprès d'eux mais surtout auprès de sa mère. Giselle rit de bon coeur , ce qui déclencha aussi un rire franc chez moi « Un aperçu? Bah je n'ai pas peur, je trouve que le pire c'est de briser la glace.  J'ai juste peur qu'ils me croient comment dire, superficiel? » Que je lui fasse ainsi part de mes inquiétudes était en soi un pas de géant. Je ne parlais jamais de ce qui me tracassait, de ce qui me chagrinait ou de ce qui me rendait furieux. Je me contentais de vivre les émotions, pas de les décrire. Mais je me sentais suffisamment en confiance avec elle pour le faire. Je savais que Giselle ne me jugerait pas. Elle avait cette douceur dans le coeur, un vrai sucre.

Nous étions seuls depuis deux minutes à peine que nous appréhendions déjà la suite. On spéculait sur ce que ferait sa mère, sur l'interrogatoire et Giselle finit même par m'accorder une petite victoire. Je lui offris sans retenue un grand sourire carnassier : j'aimais obtenir gain de cause. « D’accord. » finis-je par céder. « Divertissante n’aurait pas été le terme que j’aurais choisi. » Je pouffai de rire. « Alors quel aurait été le terme adapté dis-moi ? » Elle n'eut cependant pas le loisir de parler davantage que ses parents entrèrent dans la pièce à une vitesse considérable. J'en profitai pour lui murmurer doucement que j'étais prêt tout près de son lobe d'oreille. « Chut » me murmura-t-elle en riant doucement comme une gamine. Je dus lutter corps et âme de ne pas joindre le mien au sien. Lutter aussi pour ne pas l'embrasser. Car oui, à ce moment précis, j'avais eu envie de lui dévorer les lèvres, comme ça, sans aucune raison. « haha! » finissais-je par dire en m'esclaffant . Définitivement complices et partenaires dans le crime , je plissai le nez d'un air taquin avant de reporter mon attention sur la théière, et sur ses parents. Cette même théière qui engendrait une discussion qui me dépassait. Cependant attentif, je demeurai silencieux par respect. Elles parlèrent de Nathan, le frère de Giselle dont j'avais souvent entendu parler. Pauvre Giselle d'ailleurs, sa mère ne semblait pas vouloir parler longuement de ce dernier et lui coupa la parole net. Je faillis m'étouffer avec la gorgée de mon thé mais je ravalai dou-ce-ment, me caressant la gorge pour éviter un désastre honteux.

« Eh bien… Par où commencer ? » Par où commencer ? Effectivement, beaucoup de choses s'étaient crées ces derniers mois, dont notre relation qui s'était solidifiée au fil du temps, des mois qui passent. « Je sais maintenant pourquoi ma fille a encore refusé de rentrer à la maison en tous cas. » J'étais un peu surpris d'entendre cela puisque Giselle ne m'avait jamais fait part des nombreuses demandes de sa mère, je regardai Giselle d'un regard bredouille, ne sachant pas trop quoi faire ni comment réagir. Ma belle finit par déclarer « J’avoue que nous étions déjà ensemble à ce moment-là... » mais j'ignorais totalement quel était le moment dont elle parlait, je fronçai les sourcils et je finis par sourire en la voyant toute molle avec des joues d'une teinte de pivoine. Je passai une main pressant mes joues pour lutter contre l'envie de rire.  Le fait qu'elle se fasse cuisinée comme ça me rendait hilare.  « Et à quel genre de jeune homme nous avons affaire exactement ? » Disait le père qui sortit de son silence et de ses observations pour ME fixer avec insistance , il poursuivit « Giselle n’a pas été très bavarde à ce sujet. »  « Ça, ça ne m'étonne pas, vous n'êtes pas sans savoir que votre fille est d'une grande timidité » Sa mère en ajouta une petite couche « Je suis aussi curieuse de savoir comment vous vous êtes rencontré et comment vous avez réussi à finir ensemble. Peu de jeune homme ont réussi à ne serait-ce intéresser Giselle jusqu’ici. »  Inévitablement, je repensai à nos débuts. À nos conflits mais aussi à cette tension sexuelle qui l'avait poussé à m'embrasser dans mon restaurant. « Nolhan est mon voisin de palier. » j'acquiesçai d'un bref signe de tête « Votre fille a du mordant, j'ai eu beaucoup de mal à gagner son coeur » Je jetai un bref regard à Giselle qui m'aurait bien tué sur place, ce qui une fois de plus me rendit complètement hilare.«Vous pourriez tout aussi bien emménager ensemble, ça ne changerait pas grand chose » C'était vrai. C'était probablement la prochaine étape? Comment ça fonctionnait un couple normal d'ailleurs? Comment on abordait ce genre de choses« Et bien , nous n'en avons pas encore parlé comme nous travaillons beaucoup tous les deux, sur des horaires largement différents, je crois qu'il est préférable, pour l'heure, d'avoir chacun son petit chez soi? » déclarais-je alors d'un sourire de politicien, je surenchéris « J'aime suffisamment votre fille pour vivre avec elle, un jour » soufflais-je d'un trait en reprenant la main de ma tendre et douce compagne. Je fis taire volontiers la partie où je leur aurais bien dit que je l'aimais suffisamment pour fonder une famille. Il était trop tôt pour cela. Notre amour était naissant, frais, effervescent. Il fallait une base solide, et je préférais y aller en douceur. Je finis par rire à la question suivante et hochai joyeusement de la tête « Oui Madame, ce sont nos premières vacances en amoureux mais certainement pas les dernières! Votre fille avait besoin d'être près de sa famille alors je voulais lui faire plaisir et puis le plaisir est partagé, j'ai la chance de vous rencontrer, ce n'est pas rien. » Il n'y avait pas de mots pour décrire cet ultime sentiment, que de me sentir choyé par la vie. Giselle m'aimait suffisamment pour me présenter à ceux qui l'avaient vu grandir, s'épanouir. J'étais admiratif d'eux, peut-ètre était-ce parce qu'à eux deux, ils avaient créé cette douceur qui rythmait mon coeur. « La famille ça compte plus que tout » disais-je alors en regardant son père, puis sa mère d'un air sincère.
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MessageSujet: Re: You're the only one - GISHAN   You're the only one - GISHAN EmptyMer 8 Fév - 20:32



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Quelle était cette femme d’exception que discernait Nolhan ? Il s’agissait là d’un vrai mystère. Je me disais qu’elle ne pouvait exister. Comment pourrait-elle ? Si j’étais cette femme exceptionnelle, pourquoi n’avoir jamais eu droit auparavant déjà au bonheur ? Si j’étais vraiment cette femme exceptionnelle, pourquoi m’avait-on jusqu’à alors abandonné, brisé, humilié ? Je ne devais alors possiblement pas l’être. Tel était mon point de vue sur la question. Et pourtant… Quand nous sommes ensemble, que je trouve refuge dans ses bras, que je me perds dans ses baisers, il m’arrive, en l’espace d’un instant, de me sentir spéciale, comme il pensait que je l’étais. Et c’était une première pour moi. Je ne m’étais jamais sentie ainsi et c’était si… fabuleux. Tout autant que mon bien-aimé pouvait l’être. Et rien que pour ça, et pour tant d’autres choses, je l’aimais de plus en plus chaque jour. « Je veux bien te croire. » En tous cas, je souhaitais y croire. Mais surtout je souhaitais être à ses côtés. Rien ne me rendrait plus heureuse. Et que nous soyons là, en Angleterre, tous les deux, sans se soucier de nos vies professionnelles particulièrement  à la veille de le présenter à mes parents, était certainement le plus beau des cadeaux.
Cela malgré l’appréhension qu’une telle rencontre pouvait causer. Tant pour moi que pour mon petit-ami qui, au seuil de la porte quelques minutes plus tôt, avait fini par admettre qu’il était tout aussi nerveux que je pouvais l’être. Mais si j’appréhendais précisément les interrogations de ma mère, son inquiétude était toute autre et aussi lorsqu’il énonça sa nature, j’avais immédiatement secoué la tête pour lui donner tort sur ce point. « Jamais. Ils verront l’homme dont je suis tombée amoureuse. J’en suis sûre. » En fait, c’était peut-être la seule chose qui ne m’inquiétait guère. Jamais, au grand jamais, je n’avais douté une seule seconde que mes parents ne l’apprécieraient pas. Certes, j’avais moi-même été complètement dupe face aux apparences au tout début, mais j’avais confiance. De plus Nolhan semblait peu à peu laisser tomber ce masque – comme je l’appelais – et laisser s’exprimer l’homme parfait qu’il était : charmant, sensible, drôle, et… surtout pas superficiel, ça non. Pour ce qui est de charmant, ma mère serait fort probablement d’accord puisqu’elle lui avait déjà reconnu cette qualité, pour son plus grand plaisir puisqu’elle avait reçu un très beau compliment de la part de celui qu’elle devait déjà appeler son gendre, la connaissant.
Et la connaissant toujours… Oui, l’heure du thé serait divertissante. Du moins, du point de vue Nolhan. « Je dirais plutôt incommodante, gênante, embarrassante ou quelque chose d’autre du genre. » Ce qui le serait d’autant plus, c’était qu’en règle générale j’étais la seule victime de ses interrogatoires. Heureusement, Nolhan ne semblait pas s’en incommoder beaucoup plus que ça, se montrait taquin à ce sujet même lorsque mes parents nous rejoignirent dans le salon. Et même si j’avais essayé d’en être contrariée, soucieuse de la présence de mes parents, je n’y étais pas arrivée, beaucoup trop amusée par sa boutade au final. Au lieu de ça, il s’était agi d’un de ses grands moments de complicité entre nous, un de ceux qu’il était impossible d’oublier un jour, un de ceux qui me feraient toujours autant sourire à l’avenir.
Il était ensuite venu le temps de ce fameux interrogatoire. Que j’avais tenté au mieux de repousser. En vain. J’aurais dû m’en douter. Que ma mère ne se laisserait pas facilement aussi distraite. Je n’ignorais pas que rien ne l’arrêtait lorsqu’elle avait une idée en tête. Voilà une chose que je tenais sûrement d’elle, je crois. Et donc, elle commença à me questionne et, comme je l’avais prophétisé, je fus pour ma part très vite mal à l’aise par ses questions. Ou plutôt par ses remarques à vrai dire. Elle avait très vite – trop vite – touché du doigt un sujet que j’aurais préféré ne pas avoir été abordé ainsi, de façon aussi abrupte, en face de Nolhan. Ce n’était pas que j’avais souhaité lui cacher les incessantes demandes de ma mère de revenir habiter ici en Angleterre, seulement j’avais peur qu’il pense que je lui avais dissimulé cette information de façon tout à fait volontaire. Lorsque ce n’était pas le cas. La dernière fois qu’elle me l’avait demandé, Nolhan était encore hospitalisé et, avec tout ça, le sujet n’avait jamais été évoqué. J’en fus désolée lorsque j’aperçus le regard perdu de mon compagnon à ce moment-là. Je n’étais d’ailleurs pas loin de pousser un soupir de soulagement en l’apercevant tenter de cacher son hilarité - finalement, l’heure du thé lui serait en effet divertissante – quand mon père intervint enfin, voulant en savoir plus sur mon mystérieux petit-ami, donnant l’occasion à ce dernier de participer enfin à la conversation. Nolhan eut à peine le temps d’évoquer ma timidité – ce qui n’était un secret pour personne et je préférais alors en sourire – que ma mère insista pour en savoir plus sur notre histoire plutôt. Au vu de la singularité de la nôtre, je me contentai d’énoncer le plus simple des résumés, que nous étions voisins. Mais Nolhan lui ne put s’empêcher de préciser la difficulté qu’il avait eu à me séduire face à mon mordant. Sachant moi à quoi il faisait référence et ayant peur que ma mère ait l’idée d’en demander les détails, je lui avais jeté un regard mécontent, et il en était amusé visiblement. « Pas tant que ça. » dis-je, un sourire nerveux aux lèvres. Ce qui n’était pas faux dans un sens. Tout s’était passé si vite au final. Et ma mère précipiterait encore plus les choses apparemment puisqu’elle mentionnait déjà Nolhan et moi vivant ensemble. Ce fut alors un regard désespéré qui apparut sur mon visage. Toutefois, mon attention se reporta bien vite à mon compagnon qui avait répondu à se remarque sans le moindre complexe avant d’ajouter, là encore sans hésitation et en me prenant la main : « J'aime suffisamment votre fille pour vivre avec elle, un jour » Et sans le réaliser alors, je me mis à sourire, touchée par sa déclaration quand je n’avais jamais osé penser aussi loin dans notre avenir de couple. «Giselle aussi au vu de son sourire. » dit ma mère sans prendre la peine de cacher son enthousiasme. Ce qui reporta l’attention de tout le monde sur ma personne et me fit rougir. «Et je peux aussi dire que vous l’aimez suffisamment pour ne pas avoir fui ma femme. » me sauva mon père. Je le remerciai du regard. «Charles ! Après tant d’années de mariage, tu dois savoir que je suis insensible à tes moqueries. » L’hilarité me prit alors. Et je réalisai aussi à quel point mes parents me manquaient malgré tout, malgré mon refus de revenir au pays définitivement. Enfin… Ma mère n’en fut réellement pas déstabilisée puisqu’elle posait sans attendre une nouvelle question. Nolhan lui répondit encore une fois avant que j’appuie son propos : « Il a même proposé de lui-même de venir. » Ce qui ferait sûrement plaisir à mes parents de l’apprendre. Ce qui m’avait fait plaisir en tous cas, je m’étais alors vite empressée d’annoncer notre venue dès que j’en avais eu l’occasion. « La famille ça compte plus que tout » ajouta mon compagnon. «C’est vraiment adorable. » commenta alors ma mère avant que mon père se mit une nouvelle fois à interroger Nolhan.  «Qu’est-ce que vous faites dans la vie fiston ? Vous disiez être pris aussi par le travail tout à l’heure. » Quelque chose me disait que ma mère allait se montrer encore plus enthousiaste après que Nolhan ait répondu. Dans la foulée, elle lui demanderait aussi ceci : «Vous avez déjà visité l’Angleterre auparavant ? L’Europe ? » Je souriais à la question de ma mère dont la curiosité se faisait tellement grandissante. Surtout que je me rendais compte que moi-même je ne lui avais jamais posé une telle question. «Et qu’en est-il de la France ? Je suppose d’ailleurs que Giselle a du mentionner que j’étais française de naissance. » J’acquiesçai alors, toujours souriante et plus à mon aise puisque je n’avais eu droit à quelques remarques ou questions embarrassantes pendant un bon moment.  Mais j’étais surtout contente à vrai dire que la conversation ne se porte pas sur sa famille pour l’instant, afin d’éviter le malaise que pourrait engendrer le sujet. Mais voilà… ma mère avait le don de toucher la corde sensible alors après ces quelques parenthèses, elle n’avait pu s’empêcher de me questionner à ce sujet. Évidemment elle ne pouvait pas savoir. «Tu as déjà rencontré sa famille ou est-ce que nous avons eu le privilège de le rencontrer bien avant ça ? » Par réflexe, je resserrai l’étreinte de ma main sur celle de Nolhan. « Euh… Non... » bafouillai-je, tendue.
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MessageSujet: Re: You're the only one - GISHAN   You're the only one - GISHAN EmptyLun 27 Mar - 5:39



I fell in love with an english girl. A perfectly pure love story and it seems like a fairytale, and I'm just waiting to wake up.


La tristesse laissa derrière elle une ombre noir de jais dans mon regard pourtant d'un bleu clair, je m'accrochais aux lèvres de ma compagne, le visage ne révélant qu'une douce neutralité. Pourtant, en moi des tourments contradictoires s'animaient. « Tu sais ma chérie .. » lui avais-je alors susurré doucement en lui prenant la main pour la lui serrer chaudement contre la mienne. « Ma mère aurait probablement été plus embarrassante que la tienne si elle aurait été encore parmi nous. Elle aimait bien chercher les faiblesses des autres. Ce n'était pas une femme cruelle et odieuse, mais elle agissait ainsi pour ma protection. J'étais tout ce qui lui restait. Je la vois bien te cuisiner comme jamais d'un air faussement bestial. » Ce qui clos bien rapidement le sujet puisque je fus interrogé à maintes reprises par les deux parents de ma douce amoureuse. Ça ne m'incommodait pas du tout, je me contentais de répondre avec ce sourire digne d'une pub de dentifrice, à charmer , à être ce que j'ai toujours appris à être : le meilleur de moi-même et plus encore. Je lançais quelques regards à leur fille, des regards plein de sens pour eux probablement parce que  je ne pouvais vraisemblablement pas nous voir interagir ensemble. Je me plaisais cependant à croire que nous formions un couple complémentaire, probablement que l'amour se dévoilait sous leurs yeux ébahis. Toutes mes craintes ressenties un peu plus tôt s'envolaient d'ailleurs petit à petit, je me taillais une petite place chez les Davenport. J'y tenais d'ailleurs, j'y avais toujours tenu, mais ô comme j'avais craint ce moment.

Une fois la glace brisée et voyant d'ailleurs que je maîtrisais parfaitement la conversation, je vis ma moitié se détendre petit à petit, ses épaules retombant lourdement, sa respiration un peu plus lente.  Je me retrouvai bien vite prisonnier de mes propres émotions quand je vis un sourire sincère s'afficher sur ses lèvres quand j'avais sans scrupules déclarer que je l'aimais suffisamment pour que nous vivions ensemble. L'idée d'emménager ne m'effrayait pas du tout. J'avais juste peur qu'elle aie besoin d'espace, et que je lui bouffe tout son oxygène. Les mois ont passé , mais l'étincelle n'est jamais partie. Pas avec elle. J'étais tactile, amoureux, attentif, le parfait amant. C'était quelque chose de tout à fait nouveau chez moi, mais je réalisais que si nous vivions ensemble, peut-être qu'elle me trouverait étouffant. Ce comportement s'explique surtout du fait que je n'ai jamais connu le véritable amour, pas même une seule fois, et que j'ai toujours rêvé, secrètement, d'être aimé sincèrement par quelqu'un sur cette terre. Et ce quelqu'un se trouvait à être cette jeune anglaise. Mais la question de ses parents, aussi anodine soit-elle, me fit réfléchir à ce que je voulais pour nous dans un avenir rapproché. Et si je le lui proposais ? En rentrant? Cette idée germait doucement dans mon esprit et je la laissai volontiers en retrait pour me concentrer sur la présente conversation. Son père ne manqua pas d'ajouter un peu d'humour à tout ça « Et je peux aussi dire que vous l’aimez suffisamment pour ne pas avoir fui ma femme. » ce qui m'arracha un sourire. Cependant quand je LA vis rire de bon coeur, le mien se fit entendre très peu de temps après, dans un millième de seconde. J'aimais l'entendre rire , c'était le plus doux son de l'univers. Je me pencha légèrement vers son oreille pour lui murmurer « Ce sera nous plus tard, toi qui rejettera du revers de la main mes taquineries et moi , vieux mais incorrigible » Puis je reportai mon attention sur les parents, un éternel sourire de politicien aux lèvres, le coeur plus léger encore. On en vint à parler de nos vacances, celles que nous passerions ici et je souris, hochant la tête lorsque Giselle mentionna que c'était moi qui le lui avait proposé « Je ferais tout pour elle, je sais que ça sonne cliché mais voilà, je tenais à vous le dire. » Passer du coq à l'âne était devenue presqu'une banalité et très rapidement le paternel me questionna sur mon job. Je reportai donc mon attention entièrement sur lui avant de lui déballer fièrement, comme un paon « Oui monsieur Davenport, si je suis autant pris par le travail c'est surtout parce que je gère deux entreprises » Je marquai donc ma phrase d'une très brève pause, juste le temps de reprendre mon souffle, pour éviter de tout dévoiler d'un trait « Il s'agit d'un restaurant étoilé et d'une parfumerie internationale, cette dernière étant un héritage » Je pris soin d'éviter de parler de ma défunte mère, parce que ça ravivait toujours en moi de graves blessures. Ainsi peut-être étais-je millionnaire, mais je vivais tout de même sobrement. Certes j'ai quelques voitures luxueuses, mais à l'instar d'avoir une grande maison, j'ai préféré plus petit et de vivre ma vie, à l'instar de la passer dans le trafic incessant de notre ville bien-aimée : San Francisco. Si je n'aurais pas fait ce choix, je n'aurais jamais rencontré Giselle. Je n'avais jamais eu de problèmes financiers, certes, mais ceux du coeur avaient fini par peser lourd dans la balance. J'espérais simplement que les parents de Giselle ne me prendraient point comme un millionnaire insensible aux autres car ce n'était pas du tout le cas. « Vous avez déjà visité l’Angleterre auparavant ? L’Europe ? » Je souriais à la question de ma mère dont la curiosité se faisait tellement grandissante. Surtout que je me rendais compte que moi-même je ne lui avais jamais posé une telle question. « L'Europe ? Oui Madame. J'ai été à Amsterdam, Berlin, Budapest... hélas je n'ai jamais visité L'Angleterre, c'est un très beau pays, du peu que j'ai pu voir. »  Disais-je en regardant du coin de l'oeil Giselle qui semblait aussi curieuse de ma réponse qu'eux. Je secouai alors doucement la tête avec un doux sourire à la question suivante «Et qu’en est-il de la France ? Je suppose d’ailleurs que Giselle a du mentionner que j’étais française de naissance. »  Je m'empressai de répondre «  Jamais non plus pour la France, mais je crois que ce sera un futur projet de vacances pour nous, qu'en penses-tu? »  sifflais-je alors le regard malicieux et complice, mais surtout brillant de milles feux  rien que pour elle.Mes yeux s'assombrirent lorsqu'elle vint à aborder le sujet de MA famille. Quelle famille? Je n'avais plus rien. Giselle était la seule famille qui me restait désormais«Tu as déjà rencontré sa famille ou est-ce que nous avons eu le privilège de le rencontrer bien avant ça ? » Par réflexe,  je crus que ma compagne cherche à serrer un peu plus ma mai. Ce geste fut réconfortant, mais je tenais bon. Jed n'avais juste pas l'habitude de parler d'elle, de lui. Il le fallait bien pourtant, je ne pouvais rester muet . Giselle fut la première  à briser le silence« Euh… Non... » bafouillait-elle alors, un peu tendue. Je lui adressai un regard apaisant et je relevai la tête, prêt à me confesser, en quelque sorte.Évidemment, ils ne pouvaient pas savoir que ça me faisait mal de parler d'eux. D'elle surtout. « Ma mère est décédée d'un cancer l'an dernier. Mon père vit en Nouvelle-Zélande avec mon frère. » Ce fut bref. Mais concis. Outre un bref " c'est dommage, mes condoléances mon jeune garçon " ils n'insistaient pas et je pus enfin souffler, probablement que Giselle aussi.

Le temps fila si vite que je nous voyais déjà attablé pour l'heure du dîner. Le frère de Giselle fut de la partie, et ce fut avec grand plaisir que nous parlâmes de sujets masculins comme les matchs de foot ou de mes voitures. Je décelais encore une fois une bonté dans l'âme de ce dernier, comme dans toute sa famille d'ailleurs. Et lors du dessert, accompagné de ses milles biscuits et d'un thé earl grey, je réalisais que je me sentais bien, assis avec cette famille qui m'était étrangère mais d'un accueil irréprochable. Les nouvelles facettes de la personnalité de Giselle ressortaient encore plus, elle prenait ses aises avec son frère, ou ses parents, et cela ne faisait qu'accentuer mes sentiments déjà forts et tangibles à son égard. La nuit tombée,ma princesse s'endormit dans mes bras paisiblement, un sourire témoignant de la quiétude de son esprit au moment où elle me quitta pour le pays des songes. Je ne tardai d'ailleurs pas à la rejoindre, apaisé par le mouvement circulaire de ses doigts sur mon torse dénudé.

Nul besoin de vous dire que le reste du séjour s'est déroulé comme je l'avais tant espéré. La mère de Giselle me prit en affection, ne cessant de radoter à sa fille que j'étais le parfait gendre et qu'elle avait tout intérêt à me ligoter - ce qui était bien loin de me déplaire - en réalité. Nous rentrâmes donc au pays les valises pleine de thé, la tête pleine de souvenirs, mais surtout le coeur plus léger. Mine de rien, ce voyage nous avait ouvert les yeux sur notre couple, notre amour.Pour ma part, je savais exactement à quoi m'en tenir pour le parfaire, l'embellir encore plus. Et quand nous retournâmes tous les deux à nos horaires farfelus, je lui glissai un mot tout bas « Merci mon ange, de me faire vivre tout ça » Ces mots l'avaient percuté de plein fouet, si bien qu'elle s'était jetée sur moi, les jambes croisées autour de mon flanc, ses fins doigts caressant ma fine barbe. Je l'avais embrassé, pour sceller mes paroles, lui faire vivre l'émotion. Et ainsi se terminait notre périple hivernal.
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