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 then suddenly, it hits you. (charlie)

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MessageSujet: then suddenly, it hits you. (charlie)   then suddenly, it hits you. (charlie) EmptyJeu 15 Sep - 0:09


ever get the feeling that someone looks... familiar? then suddenly, it hits you.

Poppy avait passé la journée au commissariat à faire de la paperasse. La veille, elle avait clôturé sa première grosse affaire depuis son arrivée à San Francisco mais elle n'avait pas eu le temps de célébrer cela bien longtemps avant que la réalité ne la rattrape. Non pas qu'elle en eut l'envie, cependant. À vrai dire, elle n'avait plus l'envie de grand-chose, ces derniers temps. Elle vivait sa vie tel un automate. Elle se levait le matin, déjeunait brièvement et se rendait au travail dans la foulée. Le soir, lorsqu'elle rentrait chez elle, elle se réchauffait rapidement un plat tout préparé, prenait une douche puis allait se coucher. Et sa journée s'arrêtait là. Et tous les jours, elle recommençait. Les seules variations qu'elle connaissait concernaient les différentes affaires qu'elle rencontrait au travail. Les différents mensonges qu'elle entendait, jour après jour. Sa vie frôlait le pathétique et elle en était pleinement consciente. Mais dans l'immédiat, elle n'avait aucune envie d'y remédier.

Elle quitta finalement le commissariat en fin d'après-midi, après avoir enfin rendu son rapport à son patron qui l'avait à nouveau félicitée pour son bon travail, ne manquant pas de souligner qu'il avait de la chance d'être tombée sur une jeune femme comme elle. Prête à se dédiée corps et âme au boulot. Sans attache. Poppy n'arrivait pas encore à décider si il était juste maladroit ou si c'était un crétin. Il n'avait pourtant pas l'air méchant. Et puis, il n'avait aucune idée de ce par quoi elle était passée pour se retrouver ainsi. Sans attache. Deux mots qui résonnèrent dans sa tête durant toute la durée du trajet qu'elle eut à faire pour rentrer chez elle.

Poussant la porte de son appartement tout en lisant son courrier, elle manqua de se prendre les pieds dans son paillasson. Parfois, elle se demandait comment elle pouvait être aussi douée dans son métier et aussi étourdie en dehors. Lançant le courrier sur le comptoir de la cuisine, elle se dirigea vers le réfrigérateur et en sortit une bouteille de jus de fruits pour en boire à même le goulot. Un des plus grands avantages de la vie de célibataire, sans doute. C'est là que son regard se posa sur une lettre qui trônait sur le comptoir depuis des jours. « Laisse tomber, Poppy. » marmonna-t-elle entre ses dents, tentant de se convaincre de ne pas l'ouvrir à nouveau. Elle ne résista cependant pas bien longtemps et, bientôt, son regard parcourait à nouveau les lignes manuscrites qu'elle avait lues et analysées tant de fois déjà. Sans attache. Les mots surgirent à nouveau dans son esprit alors qu'elle reposait la lettre sur le comptoir. Elle avait entre ses doigts une chance de renouer avec son passé. Littéralement.

Mais le voulait-elle vraiment? Plutôt, en était-elle capable? Était-elle prête à pardonner? Rien n'était moins sûr.

Pourtant, quelques minutes plus tard, elle était à nouveau à bord de sa voiture et filait tout droit vers l'hôpital. C'est là que se trouvait sa mère biologique. L'auteure de la lettre. Elle tentait d'imaginer à quoi elle pouvait bien ressembler désormais. Il lui semblait vaguement se souvenir de son visage mais elle ne pouvait affirmer avec certitude que ce n'était pas simplement le fruit de son imagination. Lorsqu'elle arriva devant la chambre qu'on lui avait indiquée à l'accueil, elle se rendit compte que ses mains tremblaient. Un regard par la fenêtre de la chambre lui confirma ce à quoi elle s'attendait. Elle n'était pas prête. Elle reviendrait. Peut-être. Mais elle ne pouvait pas faire ça aujourd'hui. Alors qu'elle se préparait à prendre ses jambes à son cou, elle heurta de plein fouet un obstacle qu'elle n'avait pas prévu et qui lui fit perdre l'équilibre, manquant presque de la faire tomber. « Putain de merde! » lâcha-t-elle avec véhémence, s'attirant par la même occasion des regards courroucés et des shhh presque aussi bruyants qu'elle ne l'avait été. Reprenant ses esprits, elle releva les yeux vers la personne qu'elle venait de bousculer. Il s'agissait d'une jeune femme qui ne devait pas être loin d'avoir son âge. Elle semblait tout aussi surprise qu'elle. En fait, à y prêter plus attention, elle avait même plutôt l'air d'avoir vu un fantôme. Semblant ne pas pouvoir lâcher Poppy des yeux, elle était comme immobilisée au milieu de ce couloir. « Je peux vous aider? Ou vous préférez que je vous laisse ma photo? » demanda froidement Poppy, soudainement très mal à l'aise, sans qu'elle ne puisse pourtant expliquer pourquoi.
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MessageSujet: Re: then suddenly, it hits you. (charlie)   then suddenly, it hits you. (charlie) EmptyMar 25 Oct - 0:19


ever get the feeling that someone looks... familiar?
then suddenly, it hits you.

Charlie avait toujours su qu’elle avait été adoptée. Jamais chez les Reynolds cela n’avait été tabou, ou caché. Ils en avaient longtemps discuté à l’époque, et aujourd’hui plus que jamais, le sujet était abordé dans la famille. Car Charlie, qui avait passé de longs mois à faire des recherches sur ses origines, avait fini par atteindre son but : elle connaissait l’identité de ses parents biologiques. Son « père », un dealer de seconde zone venu tout droit d’Europe de l’Est, avait fait cinq ans de prison avant de sortir en conditionnelle et de mourir d’une balle dans la tête dans une rixe entre gangs. Sa « mère », toutefois, était encore en vie, quoi qu’elle n’en avait peut-être pour plus longtemps, se battant contre la maladie. Mais de découvrir qui étaient ses parents biologiques ne faisaient pas d’eux ses parents tout court. Pourtant, savoir celle qui lui avait donné la vie malade l’affectait plus qu’elle ne l’aurait cru. En creusant un peu, Charlie découvrit même qu’elle possédait une demi-sœur. Quelque part dans le monde se trouvait une personne qui partageait son sang. Une vraie sœur. Et tout cela changea la donne. Bien sûr, Luna et Arthur restaient plus que jamais ses frères et sœurs. Mais cette fille, Poppy, c’était différent. Elles avaient un lien que personne d’autre ne possédait. Pourtant, Charlie n’osa pas la contacter. Peur de la rencontrer, peur de s’immiscer dans sa vie en n’étant pas souhaitée… Elle avait peur que Poppy ne la rejette. C’était plus facile de s’informer un peu à son sujet que de faire le premier pas. Mais un jour, peut-être.

Charlie finit par prendre contact avec sa mère biologique toutefois. L’envie de la connaître se faisait grandissante et bientôt, elle apprit à quel point sa mère regrettait tout ce qui s’était passé. Bien sûr, Charlie n’excusait pas tout, mais elle se surprit à apprécier ses échanges avec sa mère, à apprendre à la connaître. Cette dernière se trouvait dans un hôpital à San Francisco, ce qui permettait à la jeune femme de venir régulièrement la voir. Ce jour-là ne faisait pas exception.
Tenant dans ses bras un magazine nian-nian et une part de tarte aux pommes pour changer un peu de la nourriture sans saveur de l’hôpital, Charlie longeait les couloirs qu’elle connaissait maintenant par cœur. Elle salua les infirmières qu’elle croisa sur son chemin, un sourire sur le visage. Dans quelques secondes, après le tournant, elle retrouverait sa mère. Alors qu’elle s’avançait dans sa direction, un individu la bouscula. Le choc propulsa magazine et tarte à terre dans un gros splotch. L’individu, ou plutôt la femme qui l’avait bousculée lança un gros « Putain de merde! » avant de lever les yeux vers elle. Charlie s’apprêtait à lui répondre ce qu’elle pensait, mais un seul regard suffit à la faire taire. Car se tenait devant elle, Poppy, sa demi-sœur qui ignorait jusqu’à son existence. La même Poppy qui était censée vivre de l’autre côté des Etats-Unis. Et qui se trouvait à San Francisco. Devant la chambre de leur mère biologique. Charlie la fixait sans savoir quoi dire. « Je peux vous aider? Ou vous préférez que je vous laisse ma photo? » Ces mots, d’apparence neutre, blessèrent Charlie. Car ils lui confirmaient que Poppy ne la connaissait pas. Charlie resta silencieuse quelques secondes, digérant la nouvelle, puis se ressaisit. Elle allait lui cacher son identité. Ce n’était pas à elle de se présenter. Si sa mère n’avait rien dit à Poppy, c’était certainement pour une bonne raison. « Non, excusez-moi. Je viens rendre visite à Mme Fields, mais suite à notre rencontre quelque peu brusque, je crois que son dessert n’a plus fière allure. » Quel naturel dis donc Charlie… Elle esquissa une grimace en fixant la tarte qui se trouvait toujours au sol, avant de se baisser pour la ramasser avec le magazine un peu plié. En se relevant, elle fit mine de s’intéresser à Poppy et à la raison de sa venue, comme si elle ne la savait pas déjà. « Vous veniez voir Mme Fields ? Ou cherchez-vous la chambre de quelqu’un d’autre ? Je peux vous aider, je connais plutôt bien cette aile de l’hôpital. » Charlie aurait pu s’auto-frapper tant elle avait l’impression d’être une idiote.
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