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 suffocating pain. × connor

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MessageSujet: suffocating pain. × connor   suffocating pain. × connor EmptyMer 13 Juil - 17:44

Elle venait de passer une nuit du tonnerre. Une de celles qui laissaient le corps parfaitement délassé et l'esprit apaisé. Oh, elle devait beaucoup à son partenaire, cette fois, c'était certain. Mais elle n'avait pas assez confiance en lui pour lui demander de rester, de remettre le couvert. Et elle avait l'impression, de toute façon, qu'il ne l'aurait pas voulu. Qui l'aurait voulu ? Elle était un boulet.

Elle lui avait fait un petit-déjeuner et, après avoir mangé ensemble dans un silence mal à l'aise, elle l'avait laissé partir. Son bonheur post-coïtal s'était déjà évaporé. Elle s'occupa de ses deux chats, prenant son temps comme toujours, puis sortit. Elle devait aller acheter des cordes pour sa guitare. Les siennes étaient déjà usées alors qu'elle ne les avait que depuis un mois. Les joies de la vie d'artiste.

Vêtue d'une simple robe noire qu'un vent léger faisait danser sur son corps, elle avançait d'un bon pas. Elle devait se concentrer pour ne pas se perdre. Un rien pouvait capter son attention et l'emmener à des kilomètres de son but. Elle s'était déjà perdue pour un papillon... Il lui avait fallu deux heures pour retrouver le chemin de chez elle.

Elle se rendait compte, au fur et à mesure des jours, qu'elle aimait vivre dans sa propre maison. Non que la solitude soit aisée à porter... Mais il y avait quelque chose, une indépendance, une liberté, qu'elle n'avait jamais trouvé autre part ailleurs. Et puis, mine de rien, elle pouvait se balader nue quand elle voulait, maintenant. Bon, la pudeur n'avait jamais été l'apanage des McSorley mais ils avaient quand même tendance à râler quand elle oubliait de s'habiller en sortant du lit. Dire qu'Ailene n'était pas mieux ! Elles formaient une belle paire d'impudiques.

Elle passait devant le tribunal quand elle la vit, cette petite boule de fourrure prostrée sur le trottoir. Elle se précipita. Personne ne l'avait remarquée. C'était un chat, non, un chaton, à peine trois mois. Il avait un beau pelage clair, sans doute gris. C'était compliqué à dire. Parce que son poil était pris dans une marre de sang. Elle sentit sa gorge se serrer et ses yeux s'embuer de larmes.

Il vivait encore. Elle le sentait respirer, ça sifflait, ça tirait, et il saignait toujours, du nez, de la bouche. Elle regarda autour d'elle, ses yeux bleu de glace noyés de larmes, cherchant de l'aide, mais les passants ne la regardaient pas.

Elle était là quand il expira, et elle ne put s'empêcher d'éclater en sanglots. Foutu HPE. Non. C'était normal d'être aussi affecté. La mort était terrible, que ce soit celle d'un humain ou d'un chat, et là elle souffrait de sa mort comme elle aurait souffert en assistant à celle d'un humain.

Elle n'avait pas la force de bouger. Pas la force de le laisser là. Pas la force de se relever et de l'emmener. Elle n'avait la force de rien.


Dernière édition par Aislinn McSorley le Jeu 14 Juil - 11:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: suffocating pain. × connor   suffocating pain. × connor EmptyJeu 14 Juil - 3:56

suffocating pain
aislinn & connor
Tombé au combat beaucoup trop tard pour son propre bien, le réveil fut particulièrement brutal pour toi. Le souvenir d’une nuit pathétique à essayer de draguer une gente dame t’avait planté devant un verre vide en refusant tes avances pour laisser place à un tambourinement en tête. Si bien que le son de ton alarme ne fut qu’un son strident dans tes oreilles particulièrement désagréable que tu ne pus ignorer. C’était un réveil brutal qui fut tout de même attendri par le doux goût de café sur ta langue. Le breuvage était la seule chose qui pouvait te sortir de ta léthargie matinale te propulsant ainsi vers la journée qui t’attendais. Tu savais d’ores et déjà qu’elle allait être chargée en raison de la grossesse d’une ourse qui serait à terme sous peu. Il fallait donc préparer l’arrivée du petit, une tâche qui t’incombait en compagnie de d’autres soigneurs et qui était parfois fort demandante. Il était donc primordial de récupérer un brin d’énergie avant de te diriger vers ton lieu de travail. Pour se faire, tu comptais t’arrêter dans un café histoire de prendre un déjeuner convenable avant d’aller travailler. Ce genre de comportement ne faisait aucunement partie de tes habitudes, mais pour une fois, tu avais décidé d’être spontané (principalement parce que ton réfrigérateur était complètement vide).

Pour une rare fois, tu laissais tes pas te guider. Peut-être parce que tu avais envie d’essayer quelque chose de nouveau, peut-être parce que la fatigue te faisait agir différement. Toutes les hypothèses étaient bonnes à entendre, mais il fallait croire que ton instinct était le bon puisque sur ton chemin, une adorable tête croisa ton regard. S’installer devant la cour supérieure te semblait être un drôle d’emplacement, mais ça ne te découragea pourtant pas de t’arrêter à ton tour. Tu hésitais néanmoins à l’approcher, en partie en raison de ta timidité habituelle, mais surtout parce que tu n’étais pas affublé de ton fidèle pull porte-bonheur. Draguer n’était pas ton occupation habituelle le matin - tout comme tu ne le faisais pas au travail - si bien que tu n’avais pas pensé à l’amener avec toi. Tragique erreur que tu regrettais amèrement puisque tu ne pouvais pas draguer sans en être vêtu.
Pour autant, cette fois, tu bravas l’inconnu. Ce n’était pas parce que tu te croyais au-dessus du pull, jamais, mais bien parce qu’un détail te sauta alors aux yeux. Ses épaules sursautaient en raisons de ce qui semblaient être des sanglots. En bon preux chevalier - aussi timide que tu étais - tu ne pouvais pas non plus laisser une jeune femme pleurer ! Tu t’approchas donc, lentement, et forças ton plus beau sourire avant de dire : « Tu sais on parle souvent des larmes de crocodiles, mais ils ne versent pas vraiment des larmes en tuant leurs proies. » Magnifique démonstration de tes capacités lorsque tu t’adressais à la gente féminine. Tu essayais, à ta manière, de faire naitre un sourire sur ses lèvres. Ce n’est qu’à ce moment que tu baissas le regard et trouva la raison de ses larmes : un chat, un chaton qui baignait dans son sang. « Il est… » Tes mots ne réussirent pas à quitter ta gorge, se nouant dans une boule d’émotion que tu ne pus contrôler. Ta main s’approcha néanmoins de la masse inerte, cherchant à avoir une confirmation de ce que tu pensais. Le chaton était mort.
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MessageSujet: Re: suffocating pain. × connor   suffocating pain. × connor EmptyJeu 14 Juil - 11:15

Elle avait le coeur brisé. La rage affluait sous la surface, froide, latente, n'attendant que l'occasion d'être libérée, mais la tristesse était la plus forte, comme toujours, elle l'étouffait. Pendant longtemps, Aislinn s'était crue incapable de colère. Sa famille s'en était inquiétée, bien sûr. Elle était déjà si petite, si frêle, si vulnérable, et surtout si loin du modèle Highlander... Elle était aussi différente de ses cousins qu'un papillon l'était d'un loup, et aussi vulnérable au monde, alors sans colère, que lui aurait-il resté pour se défendre ?

Depuis son agression, elle détestait pleurer. C'était plus fort qu'elle, cette fois, une impression froide qui lui rampait dans le coeur et s'accrochait, s'accrochait... Elle aurait tellement voulu ne pas être hyper-émotive. On disait souvent que les génies n'avaient pas d'empathie. Ce n'était que partiellement vrai. La plupart des génies étaient dans les extrêmes, mais les deux extrêmes. Soit ils n'avaient pas d'empathie émotionnelle, soit ils en débordaient à ne plus savoir qu'en faire.

Quand elle était petite, Aislinn voulait devenir vétérinaire. Prendre soin des animaux. Elle s'était vite rendue compte qu'elle en était incapable. Elle aimait les animaux à la folie mais son coeur était trop sensible, trop fragile pour qu'elle soit capable de les soigner. Elle aurait passé ses journées d'étude puis de travail en larmes.

Elle se raidit quand des pas approchèrent, derrière elle. Elle avait l'habitude qu'on se moque d'elle quand elle pleurait. Les gens voyaient les larmes comme une aberration, une marque de faiblesse. Elle n'était pas d'accord. Il fallait un monde d'abnégation pour être capable de pleurer pour autrui. Et ces gens, ces inconnus qui se moquaient n'en seraient sans doute jamais capable, ou alors quand une blessure violente les heurterait de plein fouet et ouvrirait les vannes - de force. Rien n'était plus douloureux, sans doute. Elle n'en savait rien, en réalité.

« Tu sais on parle souvent des larmes de crocodiles, mais ils ne versent pas vraiment des larmes en tuant leurs proies. »

Si elle avait été dans son état normal, elle l'aurait frappé. La violence n'était pas naturelle chez elle mais elle avait appris que c'était indispensable quand on voulait survivre dans ce monde. Frapper ou être frappé, blesser ou être blessé. Depuis quelques mois, Aislinn s'ingéniait à faire couler le premier sang. Elle avait besoin de se sentir en sécurité, et tant pis si c'était derrière une carapace si épaisse que rien ne parvenait à la traverser. De toute façon, elle était sans coeur, pas vrai ? Elle pleurait plus pour un chaton que pour un humain.

« Il est… »

Le sang commençait à sécher, formant sur les mains pâles d'Aislinn, si délicates, une croûte rougeâtre et épaisse dont la sensation lui donnait la nausée. C'était étrange. En général elle ne vomissait que lorsqu'elle revivait son agression.

« Oui. »

Sa voix avait été douce, mais tremblante. Elle avait répondu avant qu'il touche le chaton. Pourquoi auraient-ils eu tous deux du sang sur les mains ? Elle caressa encore le bébé, gratta la fourrure derrière ses oreilles. S'il avait été encore en bonne santé, il aurait ronronné, se serait frotté langoureusement à sa main. Aislinn avait un vrai talent avec les animaux. Sa nature délicate et apaisante les charmait, tout comme elle charmait les humains, surtout les écorchés, ceux qui étaient tristes ou en colère, ceux qui souffraient. Aislinn était un baume sur leurs plaies. Mais elle était incapable de se soigner elle-même.

« Il... Il était encore en vie... Quand je l'ai trouvé. Je... Je ne peux pas le laisser là... »

Sa voix s'était brisée sur le dernier mot, comme une fleur fauchée, et les larmes revinrent, plus fortes encore qu'avant. L'horreur de la situation la dépassait. D'aucuns l'auraient décrite comme trop faible pour ce genre de situations. Ils auraient sans doute eu raison. Elle n'était même pas assez forte pour demander de l'aide à cet homme qui avait la voix douce. Pourtant, rien en lui ne l'effrayait. La peur n'était pas le problème. Elle était juste... Incapable de quoi que ce soit. Brisée.

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MessageSujet: Re: suffocating pain. × connor   suffocating pain. × connor EmptyVen 15 Juil - 5:57

suffocating pain
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Si ta tentative de remonter le moral de cette inconnue avait été un oiseau, elle aurait été l’oisillon projeté du nid par un autre membre de sa portée et qui se serait ainsi écraser violemment sur le sol. La jeune femme ne parut pas le moins du monde amusée par ton commentaire. En temps normal, tu aurais sans doute essayer encore et encore, histoire de réussir à faire un sourire sur son doux visage. Sans doute qu’une partie de toi-même mettait la responsabilité sur l’absence de pull sur tes épaules, mais tu réalisas la raison de ce manque de réaction - parce que bien sur en temps normal elle aurait trouvé la chose hilarante. Voir un chaton dans cet état fut difficile pour toi et il ne serait sans doute pas très étonnant de te voir pleurer à ton tour, sentant déjà l’émotion serrer ta gorge. Tu demandas tout de même s’il était bel et bien mort, hypothèse qui te semblait évident vu le sang et les sanglots de l’inconnu. Puis, malgré le fait qu’elle t’avait répondu en confirmant tes soupçons, tu laissas tout de même ta main aller se poser sur le corps inerte du chaton. Ce n’était pas de la curiosité morbide, loin de là, c’était simplement plus fort que toi. Avoir du sang sur les mains ne te dérangeaient pas, surtout quand il s’agissait d’une adorable bête qui avait eu une mort horrible.

Ce n’est que quelques instants plus tard que ton regard se posa à nouveau sur la jeune femme. Elle avait reprit la parole et tu levas les yeux dans sa direction, un certain malaise s’installant en toi à nouveau. Ta timidité te rattrapait, comme le naturel revenait lorsqu’on tentait de le chasser. Tu n’avais certes plus envie de draguer, entre les larmes qui perlaient à nouveau et la mort d’un animal, on ne pouvait pas dire que tu avais la tête à sortir ton meilleur jeu pour impressionner la rousse. Non, tu étais pris au dépourvu et tu cherchais les bons mots pour lui répondre. « Ce n’est pas de ta faute… » Quelque chose qu’elle savait probablement avant que tu n’ouvres la bouche pour lui dire, sauf que voilà, en cherchant, tu ne trouvais ce qui te venait en tête de façon spontanée et visiblement à tes yeux, c’était ainsi qu’on rassurait quelqu’un. Ta gorge se serrait et tu devais retenir les larmes qui venaient lentement mais surement. Ce n’était pas que tu croyais que les hommes ne devaient pas pleurer - même si tu devais avouer que ce n’était pas l’idéal pour impressionner une fille - mais bien que tu ne croyais pas que c’était le moment. Tu voulais être un support pour cette inconnue qui avait… potentiellement perdu son chat ? Non, à vrai dire, tu n’en savais rien, mais tu avais tout de même décidé d’être un support et tu ferais donc de ton mieux pour remplir cet objectif !
C’est donc pour cette raison que tu repris la parole, tentant de camoufler les légers tremblements de ta voix : « On ne va pas le laisser là, ne t’inquiètes pas. » L’emploi du on te faisait un peu étrange, ce n’était pas comme si vous étiez soudainement une équipe (les croque-morts des chatons), mais voilà, tu n’allais pas non plus la laisser en plan dans cette situation.Tu ne savais pourtant pas ce qui devait être fait. Tu pouvais l’enterrer, mais tu n’avais aucune idée d’un endroit propice pour la chose. Il y avait toujours la possibilité de l’emmener au zoo ou de se tourner vers la spca. Grayson y travaillait et ce dernier serait sans doute quoi faire. Voilà qui semblait être une bonne idée à proposer. « Je pense que j’ai un sac… On peut l’amener dans un centre animalier ou euh… l’enterrer ? » Tu voulais savoir son avis, ne cherchant pas à lui imposer tes solutions. Tu commenças tout de même à fouiller dans ton sac à dos, à la recherche d’un sac plastique pour transporter l’animal, faute d’une meilleure façon.
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