N'hésitez pas à soutenir le forum ici et . ♡
Rejoignez-nous sur le discord du forum juste ici. ♡
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Landon Saunders

Landon Saunders
admin × sullivan

some info
☆ en ville depuis le : 17/08/2016
☆ messages : 924
☆ pseudo : Bellätrix (V.)
☆ avatar et crédits : D. Barrueco, © Hemera. (avatar) + ANESIDORA (signature)
☆ autres comptes : Jay Stevens
and more

Feuille de personnage
☆ disponibilité rp: Oui o/
☆ répertoire
:
☆ to do list
:
Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine Empty
MessageSujet: Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine   Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine EmptyLun 10 Oct - 1:16

Alcohol, drugs &rock'n'roll
Janine&Landon

La soirée ainsi que la journée avaient été pénibles. Jamais je n’aurais cru y arriver au bout. La sonnerie de mon téléphone m’avait sorti de mon sommeil aux environs des trois heures du matin. C’était mon patron, qui avait besoin de moi. Un type venait de se jeter sur un train, et c’était à nous de faire le sale boulot. Je savais dans quoi je m’engageais en choisissant ce travail, mais merde à la fin. Que tu veuilles te suicider, okay, ce n’était pas mon problème, mais pas en plein milieu de la nuit. Je m’étais donc levé, habillé à la va-vite et j’avais rejoint mon boss, un peu en dehors de la ville, à rechercher les morceaux qui s’étaient éparpillés dû au choc. Y en avait partout. Heureusement, ses membres étaient tous restés dans le même périmètre, et au bout d’une heure, l’homme avait été reconstitué. Certes, j’aurais pu retourner chez moi, mai pour me réveiller deux heures plus tard pour y retourner, non merci. Tant qu’à faire. Et la journée avait suivi dans le même style. Comme si les gens avaient tous décidé de mourir le même jour. Je n’avais pas arrêté une seconde, n’ayant pas une minute à moi. J’avais finalement pu sortir aux alentours de dix-huit heures, mon patron me donnant congé pour le lendemain. Me voilà actuellement affalé dans mon salon, comme simple tenue un caleçon, tenant mon téléphone en main. « Hey Bro ! Tu passes à la maison ce soir ? C’est la monstre fiesta, mes vieux sont partis en vacances, aucun risque de ce côté-là. Ça me ferait plaisir de te revoir ». Je soupirais, me prenant le visage dans les mains. Ne sachant quoi faire. Avant tout, il fallait que j’aille prendre une douche, j’avais l’impression de sentir le macchabé. Vingt-minutes plus tard, tout propre tout beau, une simple serviette autour de la taille, je sortis sur mon petit balcon, pour m’en fumer une. Un nouveau message était apparu. « Alors ? T’aurais tout le temps de te reposer une foi que tu seras mort, bouge tes fesses ici ». Passant la main dans les cheveux, regardant droit devant moi, je pianotais une réponse avec mon autre main. Il n’avait pas tout tort. J’étais encore jeune, autant en profiter. Cela ne me ferait pas de mal, surtout après la journée pourrie que je venais de passer. En deux trois mouvement j’enfilais des habits propres – un marcel blanc, une chemise ouverte ainsi qu'un jeans -  je vérifiais que j’avais bien tout pris avec moi, surtout une certaine petite poudre blanche, et je partis, laissant derrière moi une maison silencieuse. En chemin, je m’arrêtais juste à la supérette du coin, achetant quelques bouteilles d’alcool. Je savais pertinemment qu’il y en aurait assez, mais par principe, je prenais toujours une ou deux avec moi. A offrir.  

Vers les vingt heures trente, je sonnais à la porte de mon ami, qui m’accueil joyeusement. De loin, j’entendais déjà un brouhaha qui ricochait entre les murs des pièces, et je ne fus pas vraiment surpris de croiser pleins d’autres connaissances. Le temps étant contre nous, la fête était concentrée sous la véranda, qui donnait directement sur le jardin, ou certaines personnes étaient appuyés contre des troncs d’arbre, une cigarette ou un joint à la main. Je décapsulais une des bouteilles de bière que j’avais amené, et j’en bus une grande gorgée, directement au goulot. Pourquoi s’emmerder avec un verre ? La soirée poursuivit son cours normalement. Entre alcool et drogue à gogo. Je m’étais d’ailleurs éclipsé un court instant pour aller me saupoudrer le nez, à la salle de bains. Aux alentours de minuit, l’ambiance était toujours la même, à la seule différence que, la plupart des gens, étaient tous occupés à quelque chose. La plupart ayant trouvé une personne du sexe opposé pour aller la poursuivre ailleurs, dans une autre pièce, ou directement sur le canapé, à explorer le corps de l’autre, sans ambiguïté. Heureusement, ils n’étaient pas tous en train de batifoler. Soupirant, je me dirigeais vers le « bar », me prenant à nouveau une bière, que je vidais à moitié d’un seul coup. Je regardais tout autour de moi, hésitant presque pendant un court instant à écrire à quelqu’un, de me rejoindre, avant que je m’en abstienne. Une ombre passa dans mon champ de vision, à ma droite, et je tournais légèrement la tête. Janine. Je grimaçais, tournant mon visage de l’autre côté, inspirant un bon coup, mon cœur s’étant emballé un peu trop vite. Je m’approchais d’elle, une main dans la poche, et, me penchant à l’oreille, je lui murmurais sur un ton sarcastique. « Tiens, toi ici ? Que c’est étonnant ». Je levai les yeux au ciel, avant de m’éloigner, allant m’appuyer contre un mur, croisant les bras. Le regard mauvais. Toute ma bonne humeur était retombée d’un coup. 
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
https://tearsofjoy.forumactif.com/t2111-landon-don-t-be-afraid-to
Anonymous

Invité
Invité

some info
and more
Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine Empty
MessageSujet: Re: Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine   Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine EmptyLun 10 Oct - 14:41



La saison du théâtre venait tout juste de recommencer. Heureusement que vous étiez deux maintenant pour le son, sinon tu terminerais tous les soirs à des heures impossibles. Aujourd'hui c'est la dernière répétition de cette troupe de comédiens, au talent très contemporain. Trop peut-être. Le décor sur la scène est bien pauvre et certains acteurs ne sont pas assez vêtus à ton goût. Enfin, personne ne te demande ton avis. Ton travail se limite cet après-midi à vérifier que tous les effets sonores sont impeccablement réglés et sur le bon timing. Et on peut dire qu'ils en ont une tonne de bruitages. T'as même l'impression qu'ils sont plus nombreux que les dialogues. Honnêtement, tu te demandes encore comment ce nouveau genre de pièce peut attirer autant de monde. Parce que la salle est autant remplie que lorsque l'affiche à l'entrer annonce Andromaque ou bien Hamlet, qui selon toi, sont de véritables bijoux. Le directeur artistique doit certainement avoir un esprit décalé. Ou bien chercher à tout prix à rester dans les tendances du moment: attirer la jeunesse qui se dit cultiver à coup d'art contemporain et noms impossibles à prononcer. Coup de tonnerre dans 3. 2. 1. Parfait. Le dernier acte se termine bientôt, voilà ce que tu te dis à la vue de la projection géante d'une multitude de cafard grouillant dans une boîte. Sois disant que ça a fait un carton au Canada. Ils courent sur la scène avant d'en enfermer un dans une sphère et de l'asphyxier. Charmant. Maintenant tu lances la piste numéro 18. Musique techno assourdissante, qui est censé oppresser le public d'après ce que tu as entendu des explications. Tout est parfait. Vous serez prêts pour demain soir sans aucun soucis. Tu lances un au revoir général avant de rentrer chez toi. Il pleut et ça fait naître un sourire sur ton visage. T'as toujours aimé la pluie. 18h48. Parfait tu auras le temps de décompresser. La bouche de métro. La foule. Le bruit de l'eau qui tombe et finalement le claquement de ton misérable appartement auquel tu tiens étrangement.

Premier réflexe: allumer la cafetière. Puis sortir ton violon et ton carnet. Il y a cet air qui t'a trotté dans la tête tout la journée au point de presque te rendre folle. La tasse fumante aux décoration de Noël, quatre ou cinq notes gribouillées sur un bout de partition et te voilà en train de faire grincer les cordes. Les minutes défilent, tu peaufines les mêmes 16 mesures depuis un temps incalculables. La boisson d'un noir glaçant est froid et seulement à moitié vide, lorsque ton téléphone résonne, dérangeant le son de l'instrument. Tu finis avant de décrocher juste avant que cela ne coupe. Une cacophonie en fond, de la musique, des cris et finalement une voix féminine. Anna. En cinq minutes elle arrive à te convaincre de venir à cette soirée à laquelle tu as envie d'aller et que tu appréhendes en même temps. Apparemment il y a aura pas mal de monde et surtout de quoi s'occuper. Il est peut-être temps d'oublier un peu ton cauchemar et revoir ces gens que tu apprécies. Tu ne prends pas le temps de te changer. Ce vieux t-shirt blanc trop grand et ta salopette fétiche feront l'affaire. Tu reçois l'adresse et te voilà en route. Lorsque tu arrives, la fête à déjà bien commencé. C'est avec plaisir que tu retrouves ces amis à qui tu n'as pas forcément accordé de temps depuis ton retour à San Francisco. Tu vois déjà des trainés blanches sur la table basse et des épaves de bouteilles sur les étagères. Tu ne peux t'empêcher d'aller régler le niveau des basses sur l'ordinateur avant de te saisir d'un verre tendu. Il y a un monde incroyable dans cette maison et tu voles de discussion en discussion. Un sourire au lèvres, un joint dans entre les doigts. T'as la tête libérée, délicatement posée sur du coton et ça te fait un bien fou. Inconsciemment tu as évite de regarder la table basse et tu ignores toutes les propositions autres que de l'herbe. Finalement vient ce moment de creux dans la soirée où tout un chacun essaye de trouver un partenaire. Tu décides alors à changer de playlist, légèrement ennuyée d'entendre encore et toujours la même chose. Sauf qu'une voix familière résonne à ton oreille, te faisant sursauter. Landon. Tu ne sais pas trop si le ton de sa voix est ironique ou non. Tu lèves un sourcil. D'habitude tu l'aurais pris dans tes bras. Cependant, là, maintenant ton corps n'y arrive pas. Il y a juste ce sourire sur ton visage que tu ne peux empêcher de fleurir. Il s'éloigne quelque peu, position braquée. " Je suis contente de te voir. " Voix douce, c'est sincère. Il est trop loin pour que toi certaine à 100% sauf que tu le connais suffisamment pour qu'il a pas fait que de la fumette. T'en mettrais ta main à couper. Alors c'est bien qu'il se soit éloigné en quelque sorte. " Je pensais que tu serais sur le canapé ou dans une chambre en bonne compagnie, plutôt que seul. Quoique parfois c'est tout aussi bien. " Tu prends une longue taffe avant de lui tendre le petit cylindre magique, dans une vieille habitude qui ne peut pas se perdre. " Définitivement moins bonne que la tienne. " Tu reviens finalement à la réalité et remarque son regard. Mauvais. Sombre. Alors tu te demandes comment la suite va se passer.

Revenir en haut Aller en bas
Landon Saunders

Landon Saunders
admin × sullivan

some info
☆ en ville depuis le : 17/08/2016
☆ messages : 924
☆ pseudo : Bellätrix (V.)
☆ avatar et crédits : D. Barrueco, © Hemera. (avatar) + ANESIDORA (signature)
☆ autres comptes : Jay Stevens
and more

Feuille de personnage
☆ disponibilité rp: Oui o/
☆ répertoire
:
☆ to do list
:
Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine Empty
MessageSujet: Re: Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine   Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine EmptyLun 10 Oct - 15:26

Alcohol, drugs &rock'n'roll
Janine&Landon

Mon humeur avait changé du tout au tout en la voyant. Décidément, j’avais un sérieux problème. Il faudrait que je pense à aller consulter un de ces quatre, même s’il en était hors de question. Se coucher sur un canapé vieillot, que plein d’autres personnes ont utilisé avant moi, pour déblatérer sur le sens de la vie, sur ce qui va et qui ne va pas, et avoir pour toute réponse des hochements de tête, des mouvements de la main pour qu’on continue notre monologue, et des « oui » bien placés de temps à autre, non merci. Surtout que ça coûtait la peau du cul et … Non. Je ne portais pas en très haute estime ces psychologues. Plus des charlatans selon moi. Me forçant à faire taire la colère qui suintait en moi, qui m’empoisonnait par tous les pores, je n’avais pas vu que Janine s’était approchée, laissant toutefois une certaine distance entre nous. Je lui jetais un simple coup d’œil. Et dire qu’avant nous passions du temps ensemble, dans les bras l’un de l’autre, voilà que maintenant, depuis son retour, elle était plus distante, réservée. Et je ne saurais dire pourquoi, mais dans un sens, ça me blessait. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même, de ne lui avoir rien dit, sur mes sentiments, et de ne pas l’avoir retenue – quoique, elle était partie du jour au lendemain sans donner aucune nouvelle, sans avertissement – mais là, c’était autre chose. Elle n’était plus la même, et malgré tout, ça me chagrinait. « Je pensais que tu serais sur le canapé ou dans une chambre en bonne compagnie, plutôt que seul. Quoique parfois, c’est tout aussi bien ». J’haussais les épaules. De quoi elle se mêlait aussi ? Finalement, je tournais la tête, mon regard dans le sien, essayant de l'adoucir. « Ma foi, que veux-tu. On se fait vieux ». J’aurais très bien pu lui retourner la question, mais je préférais ne pas savoir. Pas encore. Elle me tendit ce qu’elle tenait dans la main, me le proposant même. « Définitivement moins bonne que la tienne ». J’esquissais un sourire, timide. Pendant quelques secondes, nous restâmes comme ça, sans bouger. J’hésitais. Je savais que l’herbe – qui était une substance qui avait tendance à endormir, à apaiser – allait à l’encontre de la cocaïne, qui elle, excitait. Ça faisait rarement bon ménage et il y avait eu pleins de cas de décès allant dans ce sens. Le cœur ne sait tout bonnement pas comment réagir, et il lâche, tout simplement. Et puis merde, ce n’était pas une latte qui allait me tuer, pas pour si peu. Je pris donc le petit cylindre dans mes mains, avant de le porter à mes lèvres, et tirer une grande bouffée. La première et la dernière. Avant de le lui redonner. « Effectivement, tu as raison ». Je décroissais les bras, sortant de ma poche un petit étui métallique contenant des cigarettes, en temps normal, mais que cette fois-ci était rempli par autre chose. Je l’ouvris et je le lui tendis. « Tiens, prends-en seulement un. C’est offert par la maison ». Sans dire un mot, je me décollais du mur et me dirigeais directement vers le bar, refaire le plein.

Je n’avais pas encore tout à fait réussi à faire taire la colère qui grondait en moi, et en quelques pas, je me retrouvais dans une des nombreuses salles de bains de la villa, qui, il fallait bien l’avouer, ressemblait plus à un Manoir. Sauf que, cette fois-ci, au lieu de me faire un petit rail de coke, je balançais mon poing dans le miroir, qui se brisa en mille morceaux. La douleur ne vint pas de suite, mais le sang, lui, coulait déjà abondamment. Je pris une serviette qui trainait par-là et j’y bandais ma main, tout en fouillant dans les placards un quelconque produit désinfectant, que je trouvais finalement au bout de cinq minutes de recherches. Je pris soin de mes coupures, avant de rebander le tout, correctement. Qu’est-ce que je pouvais être con. Mais au moins, la colère avait fait place à la douleur, ce qui était plus supportable, dans un sens. Revenant dans la pièce, j’esquivais les couples qui montaient à l’étage, et je repérais au loin Janine. Seule dans son coin. Sans m’en rendre compte, en moins de deux, j’étais à nouveau à ses côtés, alors qu’au fond de moi, tout ce que je voulais, était de fuir, ou être loin d’elle. Tout d’abord silencieux, ruminant, je buvais de temps à autre ma bière, regardant les alentours. La curiosité prit toutefois le dessus. « T’es venue seule ? Je ne vois personne à tes côtés et puis, qu’est-ce que tu fous là ? » demandais-je, contrôlant le ton de ma voix. J’avais bien envie de lui dire ce que je pensais réellement de toute cette histoire, de la situation en elle-même, mais je sentais que ce n’était pas encore le bon moment. « Pour quelqu’un qui n’aime pas spécialement la drogue, sauf un peu d’herbe de temps en temps, t’étais bien la dernière personne que je me serais attendu à voir ici ». Oui. Je n’étais pas de très bonne compagnie aujourd’hui.   
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
https://tearsofjoy.forumactif.com/t2111-landon-don-t-be-afraid-to
Anonymous

Invité
Invité

some info
and more
Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine Empty
MessageSujet: Re: Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine   Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine EmptyMar 11 Oct - 0:18



Son explication ne te plaît pas du tout. Vieux. Es-tu déjà trop vieille pour tout ça ? As-tu passé trop de temps dans ces soirées, avec ces gens-ci ? Des questions récurrentes sur le temps qui passe. Et pendant un instant tu envisages alors la possibilité que lui se soit calmé. Qu'il ait ralentit ce rythme effréné auquel vous vivez aussi bien lui que toi. Mais Landon et le mot posé ne vont pas dans la même phrase. Ca serait une véritable oxymore. Vos doigts s'effleurent, geste trop rapide pour être réel lorsqu'il se saisit du joint et lorsque que tu le récupères. Entre ces deux instants, le silence. L'immobilité. Vous vous regardez comme si vous alliez cracher un morceau que vous rongez depuis des lustres. Enfin surtout depuis ton retour. Parce que à part les échanges rapides au coin d'une rue, il n'y a plus rien. Tu a l'impression d'être redevenue une simple cliente à ses yeux, comme au tout début. Tu avais imaginé qu'il serait heureux de te revoir et tu t'étais trompée. Toi aussi t'as peut-être un peu changée, mais pas tant que ça. Si ? Ca c'est trop dur à accepter, alors tu fermes les yeux et te dis égoïstement que c'est lui qui te cache quelque chose. L'instant est si spécial… et pourtant tu continues de sourire quand ton regard croise le sien ne serait ce qu'une demi seconde. Tu saisis un cylindre qu'il te tend gentiment et à peine ouvres-tu la bouche pour le remercier qu'il part. Tu le suis du regard. Le bar et finalement beaucoup plus loin. Assez pour quitter ton champ de vision. Tu ne sais pas ce qui se passe. Pourquoi agit-il comme ça ? Normalement vous danseriez tous les deux comme des idiots avant de vous allonger dans une chambre ou bien dans le jardin. A chuchoter des choses impossibles, des détails puérils comme l'importance de la couleur d'une brosse à dent. Ca te blesse, alors tu tires de nouveau une latte et te saisis d'un nouveau verre. Le mélange que tu y verses est un peu aléatoire. T'en as besoin. Tu erres comme bien souvent. Dévisageant les gens autour de toi, observant de tes yeux trop rêveurs et terrifiés, ton environnement. Anna se déhanche contre une nana aux cheveux verts, te faisant signe de les rejoindre. T'en as plus envie. Il y a Landon dans ta tête avec un énorme point d'interrogation. Seule, tu vois ce que les autres sont incapables de voir et tu regrettes amèrement de ne pas avoir pris ton appareil photo. Tellement de clichés saisissants manqués. Alors tu attrapes un stylo près du téléphone et gribouille sur ton bras quelques idées abrégées à cause du manque de place. C'est dérangeant comme endroit et donc inspirant.

Finalement, tu ressens sa présence de nouveaux près de toi. Tu n'as pas besoin de tourner la tête dans sa direction pour le savoir. Tu continues d'écrire ces trucs illisibles pour les autres. Encore le silence. Trop de silence qui a le goût de la gêne malheureusement. Il entame enfin la discussion. Le stylo tombe par terre et ton corps se détend alors que ton esprit encaisse. L'ambiguïté de tes émotions donne à ta tête le tournis et ça te plaît beaucoup trop étrangement. " Oui toute seule. Je me suis dit que ça me ferait du bien de revoir d'anciens amis. " Ta voix est toujours aussi calme. Jamais dans les aigus hystérique, ni dans les graves des sanglots. Quelqu'un avale une petite pilule rose et enfin tu te retournes vers lui. Il est plus grand que toi, la petite pleine de musique. Tandis que tes yeux remontent vers lui, ils croisent sur leur chemin une goutte de sang sur la chemise. Le bandage à sa main s'impose soudainement à toi. D'un geste incontrôlé, tu t'en empares et l'examines bien que tu ne puisses rien y faire. L'inquiétude déforme les traits de ton visage et la tristesse animent tes yeux. " Tu m'expliques ? " Tu es pendue à ses lèvres, dans l'attente d'une explication. Après tout, tu l'avais déjà soigné lors d'ancienne soirée où il avait un peu trop bu et trop cogné. Brusquement quelqu'un dont le visage te parle, empestant l'alcool et la transpiration, sors de la véranda avec fracas et se dirige vers vous. Il s'empare alors de vos épaules pour une accolade bancale.  Vos peaux perdent le contact. " Jo et Landon ah comme au bon vieux temps ! Vous m'avez manqué vous savez " Aussitôt arrivé, aussitôt parti direction le bar. Ces paroles lancent un froid quoique tu pensais impossible que cela soit plus étrange que ça ne l'était déjà. Hésitation. Silence encore et toujours. Son timide qui sort enfin de ta bouche. " Tu vas bien ? " Question stupide.

Revenir en haut Aller en bas
Landon Saunders

Landon Saunders
admin × sullivan

some info
☆ en ville depuis le : 17/08/2016
☆ messages : 924
☆ pseudo : Bellätrix (V.)
☆ avatar et crédits : D. Barrueco, © Hemera. (avatar) + ANESIDORA (signature)
☆ autres comptes : Jay Stevens
and more

Feuille de personnage
☆ disponibilité rp: Oui o/
☆ répertoire
:
☆ to do list
:
Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine Empty
MessageSujet: Re: Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine   Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine EmptyMer 12 Oct - 16:05

Alcohol, drugs &rock'n'roll
Janine&Landon

Je reviens vers elle alors qu’elle gribouille je ne sais trop quoi sur ses bras. Interloqué, un peu surpris, je me demande ce qu’elle fait exactement. Mais au lieu de lui demander, d’autres mots sortent de ma bouche, involontaires. Incontrôlables. La raison de sa venue ici. Certes, elle fait partie du milieu et elle connaît tout le monde, au presque, mais dans un coin de ma tête, je continuais à me répéter qu’elle n’avait rien y faire. C’était une fille bien, qui ne s’était jamais droguée, sauf peut-être un petit joint de temps en temps, mais qui ne faisait pas forcement d’elle une camée, alors à la voir traînée là, dans ce lieu hostile, était plus que curieux. Encore plus que ses dessins. L’air de rien, j’avais glissé dans ma question si elle était venue seule. D’ailleurs, c’est à la seule chose qu’elle répondit. « Oui toute seule. Je me suis dit que ça me ferait du bien de revoir d’anciens amis ». Perplexe, je restais à ses côtés, la bouche ouverte, comme si les mots ne voulaient pas sortir.  Elle était donc venue seule. Soi-disant pour revoir ses anciens amis, et, jusqu’à présent, du moins ce qu’il me semblait, elle n’était restée qu’avec moi. Une sensation de chaleur parcourut tout mon être, ce qui mit du baume au cœur. Mais il ne fallait pas que je m’emporte trop. Je savais que ce n’était qu’un concours de circonstance, et surtout, c’était moi qui l’avait approchée dès le début, et encore maintenant. A vraiment y réfléchir, elle n’avait rien fait pour venir à ma rencontre, certes, elle ne m’évitait pas mais … La tristesse déferla sur moi, comme la pluie qui n’allait pas tarder à tomber au-dessus de nos têtes. Au revoir la chaleur tant aimée. Je ne répondis rien, essayant de contrôler les sentiments contradictoires qui affluaient sur ma personne. Elle ne méritait pas ma colère. Elle n’y était pour rien. Je n'avais aucune raison de la blâmer. 

Je lui faisais à présent face, mon regard dans le sien, dans l’impossibilité de m’y détourner, malgré toute la volonté du monde. Je m’y perdais. A en mourir. Seule une douleur se rependant dans ma main m’oblige à revenir à la réalité. Je détourne la tête, grimaçant. « Aie ». Je vois que ses yeux me scrutent, remplis de tristesse, me questionnant du regard, alors qu’elle tient toujours ma main bandée. « Tu m’expliques ? » Elle attendait une réponse, alors que je n’en avais aucune à lui donner. Oui, j’aurais très bien pu lui dire la vérité. Au fait, c’est le fait de te revoir, là. Tu reviens après deux ans, comme une fleur, sans donner de nouvelles, comme si tu n’étais jamais partie et continuant à te comportement avant Je ne le supporte pas. Je ne t’ai jamais pardonné, de ce que tu as fait. Alors, plutôt que de défouler ma rage contre toi, je m’en suis pris à un miroir. Je pris une grande inspiration, mes yeux recroisant les siens. « Ne pose pas de question dont tu ne veux pas connaître la réponse ». Je suis bien conscient que ma réponse ne lui plaira pas, et qu’elle voudra certainement en savoir plus. Si elle y mettait un peu du siens, dont je la croyais capable, elle arriverait à m’user jusqu’à la corde. Mais mon regard disait tout le contraire. Je la suppliais, silencieusement, de ne pas m’en demander plus. De me ficher la paix, au moins, sur ce plan-là. Lui faisant comprendre que j’en parlerais, dès que j’en aurais envie. Plus on me forçait, plus je me braquais, me renfermant comme une carapace, dans un mutisme total.

Un brouhaha se fait entendre à l’autre bout de la pièce, pendant que la porte de la véranda claque d’un coup sec. Deux secondes à peine, un type déjà bien lancé est à nos côtés, un gros sourire aux lèvres, nous prenons par les épaules, nous serons contre lui. Je grimace. De douleur, déjà d’un, ma main se retrouvant bloquée contre son torse tout transpirant, de l’éloignement d’avec Janine, de deux, et pour finir, il puait. Littéralement. Mélange d’alcool et de transpiration. « Jo et Landon, ha comme au bon vieux temps ! Vous m’avez manqué vous savez ». Même pas le temps de dire quelque chose, ou voire de le repousser, qu’il était déjà loin, direction le bar, se déplaçant comme un éléphant parmi la foule. Je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel. « Ha Mike. Cette plaie. Encore pire quand il en prend trop. Honnêtement, il ne m’avait pas manqué ». L’instant passa aussi vite qu’il était arrivé, et, pendant un court instant, je me posais des questions sur ce qu’il venait de dire. Mon cerveau butait sans cesse sur comme au bon vieux temps, et le, vous m’avez manqué. Ce n’était pas comme si je l’avais recroisé à quelque reprise depuis le départ de Janine. Il devait y avoir autre chose. Je me perdais, encore une fois, ne voulant pas voir ce que j’avais juste devant les yeux. L’explication la plus simple. Sa phrase n’avait aucun rapport entre nous. Je ne pus tout de même m’empêcher de demander. « Il parlait de quoi là ? », comme un idiot. Et le silence, pesant, s’installa à nouveau entre nous. Elle le rompit la première. « Tu vas bien ? » J’avais envie d’éclater de rire, là, devant elle. Je me mordis la lèvre, pour me retenir. C’était une question tellement rhétorique. Je dus prendre sur moi, de toute ma force, pour répondre, d’un ton un poil trop brutal tout de même, lui faisant bien comprendre, que là, elle m’agaçait. « Oui, je vais très bien ».

Je mis de la distance entre nous, mon regard se posant à nouveau sur elle. Les bras croisés. J’avais besoin de nicotine, et de me retrouver seul. Avec moi-même. Je me penchais légèrement vers elle. « Bon, je vais te laisser poursuivre ta soirée, tranquille. T’es venue ici pour revoir d’anciens amis, je ne vais pas te monopoliser plus que tant ». Je lui souris. Triste. J’étais sur le point de m’éloigner vers la sortie, pour prendre de l’air, quand on m’interpella. « Hey, Landon, Janine » Je me retournais. Et voilà maintenant Erwann qui faisait son entrée. Il s’approcha de la jeune femme brune, la pressant contre lui. « Tiens, salut beauté », il se passa la langue sur les lèvres. « C’est bizarre … pour une fois que Landon laisse la voie libre ». Ma vue s’obscurcit, alors que je voyais sa main qui essayait de lui toucher la poitrine. Mon point vint s’abattre sur sa tempe, avant qu’il ne puisse faire quelque chose d’autre. Fulminant de rage, je sortis, laissant derrière moi les regards ébahis. Je m'assis à l'abri, vers une petite clairière dans le jardin, avant de m'allumer une cigarette, prenant ma tête entre mes mains, tremblant de tout mon corps.    
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
https://tearsofjoy.forumactif.com/t2111-landon-don-t-be-afraid-to
Anonymous

Invité
Invité

some info
and more
Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine Empty
MessageSujet: Re: Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine   Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine EmptyJeu 13 Oct - 23:55



Est ce que tu le sens Janine, ce mur doublé de barbelé qu'il dresse en vous deux en l'espace d'un instant ? T'as la sensation d'être à des milliers de kilomètres de lui. Tu as la reponse à une question que tu n'as pas posée, ou peut-être que tu l'as fait mais c'était implicite. Tu as envie de lui chuchoter au creux de l'oreille que tu t'inquiètes, que tu n'aimes pas l'idée qu'il souffre. Cette simple et petite tache de sang sur sa chemise s'est déjà imprimée sur ta rétine et te hante. T'effraie aussi un peu. Tu pourrais t'accrocher à son bras, l'enlacer et lui dire tout ça. Comme si c'était un secret, un tresor qui n'appartient qu'à vous. Sauf que tu sais lire et sur son visage tu lis que ce n'est pas encore le bon moment. Qu'il aimerait avoir plus de temps pour y repondre à cette fameuse question cachée qui semble si épineuse. Alors tu ne dis rien, tu gardes simplement ta main dans la sienne parce que c'est tout ce qu'il t'autorise à faire. Tu pourrais essayer autre chose mais tu n'oses pas, de peur de briser l'instant. Tu te contentes de le chérir. Sentir sa peau te fait oublier le silence. Et puis il y a l'arrivée de Mike et de son bon vieux temps. En dehors du fait qu'il dérange, il apporte une immensité de questions. Qui perturbent, qui font réfléchir. Et Lanson, il comprend pas. Ou bien il fait semblant. A moins qu'il ne veuille pas saisir ce que cette simple phrase sous-entend. Quand vous passiez encore du temps ensemble, collés l'un à l'autre comme les deux faces d'une même pièce de monnaie. Quand il te considérait encore comme son amie, tu supposes. Cependant tu n'arrives pas à lui parler, parce que oui, tu as conscience d'être légèrement différente.

Tu sais que c'est un mensonge. Qu'il ne va pas bien et le ton même de sa voix l'avoue. Ensuite il s'éloigne, c'est toujours trop pour toi. Là c'est brusquement un autre corps qui le remplace. Cette fois trop près du tien. Erwan et ses éternelles avances. Il a surement trop bu et trop pris. Tu ne réponds pas, ne sachant pas vraiment t'y prendre. Parce qu'il a raison. D'habitude Landon est là, qu'importe si tu étais en couple ou pas. Tu l'avais à tes côtes. Dans un réflexe protecteur tu poses tes mains sur son torse pour le repousser alors que tes yeux cherchent cette silhouette dont tu as tant besoin. Frêle, petite, enivrée par les verres et les joints… ça approche. Tout ce que tu vois c'est ce coup de poing qui passe si près de ton visage et aussitôt l'étau autour de ta taille se desserre. Tu respires, choquée et tu croises un regard sombre l'espace d'une minuscule seconde. Le corps tremblant qui quitte la piece pour le jardin. Et à ce moment l'image de ton ex, à Amsterdam, se superpose à la réalité. Tu t'assois à même le sol, tétanisée. Effrayée. Anna te rejoint, te tend un verre que tu avales trop rapidement. Elle te relève et t'entraine pour danser sur la table basse. Comme des enfants. Mais au moins elle te sort de ta léthargie. Malgré les larmes qui coulent sans même que tu ne le réalises. Poupée de chiffon animée. La tristesse toujours présente, la crainte part. Combien de temps tu restes là à agiter ton corps ? Tu n'en as aucune idée. Longtemps sûrement. Ce n'est lorsque tu manques de tomber que tu te souviens brusquement qu'il y a quelqu'un dehors.

Enfin de compte, c'est bien que t'ai oublié. Il y a une chance qu'il se soit calmé. Qu'il n'ait plus le visage d'un autre. Un détour par la cuisine plus long que prévu. Tu quittes la véranda et une fine pluie s'abbat sur toi. Tu respires enfin un air sain. Tu t'approches lentement. Pas vraiment certaine de ce que tu vas lui dire. Tu te poses simplement à coté de lui et lui tend un torchon remplit de glaçon. " Pour ta main." Les mots se bousculent dans ton esprit. Une cacophonie d'émotions et d'interrogations. Tu prends une grande inspiration. Rien ne sort. Recommences Jo, ca va aller. C'est simplement Landon, uniquement lui. Il ne t'a pas touché. " Tu m'as fait peur tu sais. Vraiment… " Sans prévenir tu prends sa joue dans ta main et tu le tournes vers toi. Vos yeux et vos peaux de nouveau ensemble. Avec douceur de peur qu'il ne parte en courrant. " Ne fait plus jamais ça. S'il te plait. " Petite luciole attiré par l'obscurité. C'est à tes dépends, tu dois en assumer les conséquences.

Revenir en haut Aller en bas
Landon Saunders

Landon Saunders
admin × sullivan

some info
☆ en ville depuis le : 17/08/2016
☆ messages : 924
☆ pseudo : Bellätrix (V.)
☆ avatar et crédits : D. Barrueco, © Hemera. (avatar) + ANESIDORA (signature)
☆ autres comptes : Jay Stevens
and more

Feuille de personnage
☆ disponibilité rp: Oui o/
☆ répertoire
:
☆ to do list
:
Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine Empty
MessageSujet: Re: Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine   Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine EmptyVen 14 Oct - 2:45

Alcohol, drugs &rock'n'roll
Janine&Landon

Dehors, le temps s’était rafraichi, mais ça m’importait peu. Dans l’état actuel dont je me trouvais, tremblant de tout mon corps de rage, je ne sentais pas le froid. Bonjour la grippe. C’était le cadet de mes soucis à l’instant présent. Je me couchais dans l’herbe, contemplant le ciel, la pluie venant s’écraser sur mon visage, mes habits s’imprégnant de l’humidité de l’herbe. Je me mis à rire. Quel déchet je devais faire. Tout à fait le stéréotype du gars trop shooté, qui ne savait plus ce qu’il faisait, et qui agonisait, seul, dans son trou. Loin de tout. Alors que ce n’était pas le cas. J’étais encore maître des moyens, enfin … sauf quand il s’agissait de ma colère, qui refaisait surface comme une vieille amie, que je n’avais toujours pas réussi à contrôlé. Je fermais les yeux, tirant sur ma cigarette de temps à autre. Comme un geste salvateur. Me tuant à petit feu. J’avais tout ce qu’il fallait sur moi pour bien bousiller la soirée, partir dans un violent bad trip, loin de cette vie maudite. Mais je ne le fis pas. Je n’étais pas encore suicidaire à ce point, il fallait que je montre fort, même si la force s’écoulait de moi lentement. Je restais plusieurs minutes comme ça, sans bouger, comme un mort, à méditer sur ma vie. Ma bonne étoile m’avait lâchée il y a bien longtemps de cela, si je n’en avais jamais eu une. Rien qu’à voir la façon dont j’étais nés, et les parents dont j’avais hérités pour savoir qu’elle n’avait jamais été présente. Moi qui ne voulait pas reproduire les erreurs de ma famille, voilà que j’y étais, plus enfoncé que jamais. Taule. Drogue. Tout y était. Il ne me manquait plus d’un gosse, et j’aurais reproduit à l’identique leur triste vie. Mais tant que je n’en aurais pas – et de toute façon, je n’en voulais pas – je continuerais sur ma lancée. Après tout, je ne me faisais que du mal à moi-même. Ça n’affectait personne d’autre. J’avais tout de même le sens des responsabilités. Quoique. Je ne remarquais pas de suite que quelqu’un m’avait rejoint, trop perdu dans les méandres de mon cerveau.

Ce n’est que le son d’une douce respiration qui me fit sortir de ma torpeur, et ouvrant les yeux, je distinguais une silhouette à mes côtés. Je me relevais à moitié, me tenant sur mes coudes. « Tiens, t’es aussi venue pour me faire un quelconque reproche ? », dis-je d’un ton un peu brutal avant de me rendre compte de la bêtise monumentale que je venais de commettre, en croisant son regard. Il n’y avait aucun signe de méchanceté, ni de jugement. Je me mordis la lèvre. Merde. Les mots avaient fusé plus vite que la pensée. Il fallait que j’apprenne à compter jusqu’à dix avant de dire des sottises pareilles. Il ne fallait surtout pas que je commette l’erreur de la comparer à ma cousine, qui, il y a seulement quelques jours, m’avait fait exactement le même coup. Aucune excuse. Rien.  « Désolé … » Je baissais un instant la tête, avant de me relever complètement, me retrouvant assis. « Pour ta main ». Je restais un moment silencieux, m’en voulant encore plus, en prenant le torchon rempli de glaçons qu’elle me tendait, que je mis rapidement sur ma main. « Merci », murmurais-je. J’étais vraiment le dernier des crétins. Je sens qu’elle hésite. Qu’elle a quelque chose à me dire, mais que les mots ne veulent pas sortir. Je ne dis rien, je lui laisse le temps. Je regarde surtout droit devant moi, toujours autant honteux. Chose qui ne m’arrivait pas souvent, sauf en sa présence. Pourquoi je faisais toujours autant attention à marcher sur des œufs avec elle ? Je devrais pourtant me comporter normalement, comme avec tout le monde. « Tu m’as fait peur tu sais. Vraiment … » Je tournais la tête, vers elle, un air interrogateur dans les yeux. Je ne savais pas vraiment de quoi elle me parlait. De ma main ? De mon comportement vis-à-vis de Mike ? D’autre chose ? J’haussais les réponses, ne sachant quoi dire. C’était bien la dernière personne à qui je voudrais faire peur, et de ma main valide, j’arrachais des brindilles d’herbes, à défaut de pouvoir me défouler autrement. « Je … », les mots avaient de la peine à franchir ma bouche, alors que je voulais savoir de quoi elle parlait. L’instant suivant tout mon corps se raidit, parcourut d’un frisson, sentant sa peau contre la mienne. Sa main vint se poser sur ma joue. Elle avait la peau chaude et douce. Mon regard croise alors le sien, et je remarque qu’ils sont légèrement brillants. As-t-elle pleurée ? Je ne pose aucune question, de peur de gâcher le moment. Mes yeux ne veulent pas la lâcher. Et je sens que mon cœur a juste envie d’exploser et de mourir en même temps. C’est inhumain de ressentir des émotions pareilles. « Ne fais plus jamais ça. S’il-te-plaît ». Je ne bougeais plus, ne voulant pas gâcher l’instant présent. Mon cœur battant à la chamade. J’étais sur le point de parler quand j’entendis une porte claquer. Celle du jardin certainement, et je vis, au loin, deux gens, se tenant par la main, courir au loin, euphoriques. Portées par le vent, les paroles de la chanson dont la radio diffusait imprègnent tout mon être. Staring at the ceiling in the dark, same old empty feeling in your heart, ‘cause love comes slow and it goes so fast. Well you see her when you fall asleep, but never to touch and never to keep, ‘cause you loved her too much and you dived too deep. Well you only need the light when it’s burning low, only miss the sun when it starts to snow, only know you love her when you let her go. Les mots me touchèrent bien plus de ce que je voulais bien me l’avouer. Tout du long, j’avais mon regard fixé dans le sien, et, au moment ou un autre bruit sec se fit ressentir, les paroles disparurent. Je sortis de ma torpeur. Si seulement c’était si simple de la laisser partir … « Faire quoi ? » je me sentais idiot de lui poser la question, mais je ne savais pas de quoi elle parlait. J’avais besoin de réponses aussi. Ne rompant pas le contact, je pris une de ses mains dans la mienne, la valide, avant de lui monter l’autre, celle dans le bandage. « De me blesser volontairement car la douleur est plus supportable que le reste ? » C’était à nouveau sorti tout seul. Je ne voulais aucunement la blesser. Je soupirais. Si seulement les choses étaient plus simples. Je pris une grande inspiration, sachant que le moment allait être détruit à tout jamais. « Tu n’étais pas là pour revoir tes anciens amis ? Va seulement t’amuser, au chaud, plutôt que de rester avec une loque comme moi qui ne le mérites pas. Je ne te retiens pas ». Je n’aimais pas me montrer vulnérable, si faible. « Surtout, qu'apparemment, j'ai dû te faire peur pour ne je sais quelle raison ». J’avais envie de me gifler, pour que je revienne à moi-même. Je me forçais à sourire, lui caressant automatiquement, sans m’en rendre compte, sa main. « Laisse-moi juste un instant. Je … te rejoindrais à l’intérieur. J’ai juste besoin de cinq minutes ».
    
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
https://tearsofjoy.forumactif.com/t2111-landon-don-t-be-afraid-to
Anonymous

Invité
Invité

some info
and more
Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine Empty
MessageSujet: Re: Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine   Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine EmptyDim 16 Oct - 17:22



Évidemment, il ne t'accueille pas à bras ouverts. Tu aurais pu t'en douter vu son comportement depuis le début de la soirée. Depuis que tu es rentrée à San Francisco en réalité. 1 an. Douze mois qui sont passés trop vite encore une fois. Ils ont défilés sous tes yeux à pleine vitesse. Tu as été bien occupée oui, seulement pas assez à être avec lui. Parce que tu as beau tenir à Landon, il n'en reste pas moins un dealer. Parce que quand tu l'appelles pour refaire le plein, il écourte les rencontres, c'est comme ça que tu le ressens. Votre relation a fait un bon en arrière, sans même que tu ne comprennes comment. Il a l'air perdu. Tout autant que tu l'es sinon plus. Surpris aussi quand ta main touche son visage. Tu as même l'impression que le temps s'arrête quelques secondes. Des rires complices te parviennent. Deux silhouettes. Main dans la main et la musique s'échappent. Des paroles que tu ne t'attendais pas à entendre dans un endroit pareil. Tes doigts battent la mesure. Cette melodie que tu peux jouer à la guitare les yeux fermés. Là, maintenant ils sont ancrés dans les siens. Une partie toi a envie de le remercier pourtant tu n'y parviens pas. Le claquement de la porte vous ramène un peu trop brutalement à la réalité, emportant cette voix mélancolique aux paroles pleines de poésies. Et le contact entre vos peaux reste. Different, un peu moins intime. Mais il accepte malgré tout de le conserver et ça, ça te réchauffe le cœur.

Il t'interroge tout en avouant. " Donc tu t'es fait ça tout seul… c'est triste. Vraiment. " Tu n'oses pas demander pourquoi. Peut-être parce que t'as peur de la réponse. Tu sais qu'il y a une possibilité que ça soit lié à toi. Tu n'aimes pas du tout ça. Tu y as cru sincèrement. Tu as cru que t'allais obtenir une confidence, même infime sur ce qui se passe dans sa vie, dans son esprit. Quelle belle naïve tu fais Jo. Cela en est presque attendrissant. Car vous en êtes très loin du temps des révélations et des confessions. De la distance encore. Il semble adoré ça tant il s'applique à en mettre en vous. Comment peut on être si proche et si éloigné un an plus tard ? Pourtant son corps le trahit. Sa bouche te demande de partir et sa main conserve la tienne, y dessinant des cercles apaisant sur le sommet. " Et si cette fois je n'ai pas envie de te laisser ? J'ai revu tout le monde. J'ai bu, fumé, rigolé, pleuré, enlacé des gens heureux de me voir. Il ne manque plus que toi, même si tu a l'air de m'éviter. C'est pas grave tu sais, je t'en veux pas. " Tu n'en veux jamais à personne de toute façon. Tu souhaites juste comprendre, alors tu attends patiemment. Aucun de vous n'est prêt à se livrer de toure façon.

Assise en tailleurs sur le sol humide, tu récupères ta main pour la lever vers le ciel. Dans la direction d'une etoile particulièrement scintillante. Le nez en l'air, perdu dans le ciel si vaste et si sombre. " Je me demande si elle a un nom celle là. J'aurais du être plis attentive en cours. Tu t'y connais toi en astronomie ? " Encore un peu enfant. Rêveuse. La question est totalement hors de propos. En total contradiction avec ton état vingt minutes auparavant. Dehors à l'abri des autres et de leur décadence c'est plus facile d'oublier. D'oublier son boulot, son quotidien, les gens qu'il frequente et toi aussi. D'oublier les cauchemars qui te hantent. Simplement deux personnes qui s'apprécient, l'une à côté de l'autre, dans le cadre rassurant d'un jardin nocturne. Il fait froid et tu ne parviens pas à réprimer ce frisson qui s'empare du bas de ton dos pour remonter jusqu'à ta nuque, secouant même tes épaules. Finalement tu te lances. " Tu avais l'air surpris de me voir ici. J'espère au moins que ça te fais plaisir. " A chaque mot, ta voix est de moins en moins assurée. Sensible, oui tu l'es.

Revenir en haut Aller en bas
Landon Saunders

Landon Saunders
admin × sullivan

some info
☆ en ville depuis le : 17/08/2016
☆ messages : 924
☆ pseudo : Bellätrix (V.)
☆ avatar et crédits : D. Barrueco, © Hemera. (avatar) + ANESIDORA (signature)
☆ autres comptes : Jay Stevens
and more

Feuille de personnage
☆ disponibilité rp: Oui o/
☆ répertoire
:
☆ to do list
:
Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine Empty
MessageSujet: Re: Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine   Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine EmptyLun 17 Oct - 16:01

Alcohol, drugs &rock'n'roll
Janine&Landon

La main dans la sienne – dieu qu’est-ce qu’elle avait pu me manquer – je regardais droit devant moi, ne voulant pas devoir subir la déception dans les prunelles de ma compagne de soirée. Je n’étais pas sûr de pouvoir y survivre. « Donc, tu t’es fait ça tout seul … c’est triste. Vraiment ». Je grimaçais, me mordillant légèrement la langue. « C’est idiot surtout ». Je le savais déjà, que cogner ne résoudrais pas les problèmes, et que c’était complètement irresponsable, mais j’étais comme ça. C’était la seule échappatoire que j’avais trouvé pour ne pas sentir tout sorte d’autre douleur. Et depuis mon séjour en prison, j’évitais de m’attaquer directement aux gens, sachant de quoi j’étais capable. Ce n’était pas toujours beau à voir. Malgré tout, elle ne retira pas sa main de la mienne. Comme par automatisme, mes doigts caressaient légèrement sa peau douce. Comme au bon vieux temps. Je soupirais en y repensant. Et dire que, la situation actuelle, était entièrement due par ma faute. Si je ne me comportais pas comme un crétin, les choses seraient comme avant. Mais est-ce que je le voulais vraiment ? « Et si cette fois je n’ai pas envie de te laisser ? J'ai revu tout le monde. J’ai bu, fumé, rigolé, pleuré, enlacé des gens heureux de me voir. Il ne manque plus que toi, même si tu as l’air de m’éviter. Ce n’est pas grave, tu sais, je ne t’en veux pas ». Je baissais la tête, contemplant les brindilles d’herbe mouillés, chassant d’un coup de coude une larme qui allait subitement déborder. Je reniflais, reprenant contenance. « Tu m’as revu aussi », dis-je, tout simplement, haussant les épaules. M’enfonçant encore plus dans mon rôle de con. « Tu veux quoi de plus ? » Sa remarque, du moins une partie, me frappa de plein fouet. Qu’est-ce qu’elle avait dit ? Qu’elle avait enlacé, rigolé, fumé, et …. Pleuré ? Je me tournais vers, lâchant sa main et prenant son visage dans les miennes, mon regard dans le sien. « Comment ça t’as pleuré ? » Je n’étais pas sûr de vouloir en savoir plus, ni la raison pour laquelle elle avait pleuré, mais rien que le fait de le savoir, ça me faisait mal. Je n’aimais pas la voir dans cet état. C’était encore pire que tout, surtout que dans ma tête, une petite voix me répétait sans cesse que c’était, encore une fois, de ma faute. Ma cousine avait raison dans un sens, je gâchais toujours tout. 

Elle le regarde le ciel, me montrant, avec sa main, les étoiles. Je la contemplais, profitant de l’instant, enregistrant l’image mental de la situation. N’en perdant pas une miette. Je pourrais rester des heures, ainsi, à la regarder, sans rien dire. « Je me demande si elle a un nom celle-là. J’aurais dû être plus attentive en cours. Tu t’y connais-toi en astronomie ? » Je m’étais couché, mes mains sous ma tête, suivant ses mouvements, le regard rivé sur l’étoile en question. Un rictus s’afficha sur mes lèvres. « Humm … étonnant. Moi qui pensais que t’avais été une élève modèle sur tout point », dis-je, sur un air taquin. Je me pinçais les lèvres, réfléchissant à mon tour. Je n’avais pas été un bon élève, jamais. J’étais plutôt le type indiscipliné, qui emmerdait à longueur de temps ses camarades de classe, en n’écoutant qu’à moitié. Je n’avais même pas aucun souvenir d’avoir étudié un jour l’astronomie, mais, en prison, je m’étais intéressé à ce sujet. Les étoiles étant la seule chose que je voyais en regardant dehors e ma cellule, et je m’étais donc tourné vers ce sujet. Qui, il fallait bien l’admettre, était passionnant. Et vertigineux en même temps. « Bellatrix je crois, qui fait partie de la constellation d’Orion, me semble ». J’avais dit ça tout naturellement, toute rancœur mise de côté. Comme si, l’instant d’avant, n’avait pas eu lieu. Silencieusement, je la remerciais pour cette trêve. De faire comme rien ne s’était passé. De jouer le jeu. De … je n’arrivais même plus à poser des mots dessus. Du coin de l’œil, je la vis frissonner. Je me remis en position assise, accroupi, j’enlevais ma veste avant de la lui poser autour de ses épaules. Pas sûr que ça servirait à quelque chose, mais c’était déjà ça. « Tu avais l’air surpris de me voir ici. J’espère au moins que ça te fait plaisir ». Sa question informulée me prit de cours et me fit revenir dans le monde réel. La trêve qu’elle venait de m’offrir sur un plateau d’argent était dorénavant finie. Elle venait de ma la reprendre. Je me renfrognerais. Une envie violente de la secouer, de lui faire mal, lui demandant pourquoi se fit ressentir, mais en lieu et place, je me mis à arracher quelques brindilles d’herbes, sauvagement. Je fermais les yeux, laissant couler les gouttes d’eau le long de mes cils, avant de les ouvrir, mon regard toujours rivé sur elle. Je pris une grande inspiration. « Si mes souvenirs sont bons, je t’ai déjà dit pourquoi j’étais surpris de te voir ici » Je soupirais, me préparant à la suite. « Ecoute, Janine. T’es une fille bien, tu … n’as rien à faire parmi nous. Ni avec moi d’ailleurs. T’es celle qui est le moins camée de nous tous. Tu ne fumes que de l’herbe, alors que nous … bah tu sais » J’haussais les épaules. « Je sais, je suis loin d’être le pire, mais je ne vaux pas mieux. Alors que toi si ». Inconsciemment, je pris sa main dans la mienne. « Tu n’as jamais touché à rien d’autre … et je ne sais pas. Dans ma logique, tu n’as rien à faire là ». Je ne pouvais pas non plus me l’expliquer à moi-même, mais ce milieu, n’était vraiment pas fait pour elle. Il y avait une grosse différence entre une fumeuse de joints et des cocaïnomanes. « Oui », rajoutais-je, pour finir. Réponse murmurée pour lui confirmer que lui, malgré tout, cela m’avait fait plaisir de la voir. Comme à chaque fois que je la voyais d’ailleurs, même si, ces derniers temps, je ne montrais rien.  « Maintenant que t’as tes réponses, tu peux rentrer. Je ne t’oblige pas à rester », poursuivis-je d’un ton sec. Comme si, en en me montrant désagréable avec elle, j’arriverais à la faire changer d’avis, à la repousser. Pour qu’elle vive sa vie loin de moi, plutôt qu’elle ne s’y attache.  Et que je puisse aussi, de mon côté, poursuivre la mienne. Ne la voyant pas bouger, je tirais ma main, croisant les bras, et je tournais la tête vers elle. « Tu peux garder ma veste, si tu veux ».
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
https://tearsofjoy.forumactif.com/t2111-landon-don-t-be-afraid-to
Anonymous

Invité
Invité

some info
and more
Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine Empty
MessageSujet: Re: Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine   Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine EmptyJeu 20 Oct - 22:26



Idiot. Oui ça l'est aussi, autant que lui et pourtant tu l'aimes bien. Tu l'aimes beaucoup. L'idée fugace de l'aimer même un peu plus te traverse l'esprit. C'est rapide mais marquant. Une possibilité si il n'y avait pas tout ça entre et derrière chacun de vous. Vous trainez vos casseroles comme tout le monde, sans doute que certaines des tiennes sont entremêlées avec les siennes. Elles font du bruit mais vous préférez ne pas en parler. Garder pour vous vos pensées. Faire comme si rien n'avait changé alors que vous savez pertinemment que c'est faux. Ignorer le bruit qu'elles font ces coutues casseroles c'est tellement plus simple. Fatigant également. Tu lui avoues que t'as pas envie de partir et lui encore une fois ignore ton appel. Te repousse gentiment, loin. Qu'est ce que tu veux de plus Jo ? Il a raison de te demander. Tu veux ce fameux bon vieux temps. Tu veux te jeter dans ses bras sans retenu et lui dire a quel point il t'a manqué. Tu veux refaire le monde à ces côtes une fois de plus. Tu veux ce que vous aviez et que vous ne pouvez plus avoir. Tu t'apprêtes à repondre et brusquement ses mains encadrent ton visage. Sa voix transpire l'inquiétude. Tu encercles avec douceur ces poignets et les éloignent de ta peau. Main dans la main oui, là c'est trop si ce n'est pas toi qui initie le mouvement. " Je t'ai dit que tu m'avais fait peur… Un jour peut-être je t'expliquerais. " Tu lui confieras tes cauchemars, tes craintes quand tu pourras parfaitement le dissocier de Chris et pour la sensible que tu es ce n'est pas évident.  

Finalement les étoiles vous offrent une trêve bien méritée. Elle a le goût de l'enfance et des rêves. Celui de la nostalgie, un peu. Beaucoup. Trop ? Tu ris à sa remarque. " J'étais à peine au-dessus de la moyenne. Tout le temps dans la lune et je detetestais les matières académiques. " Parfois c'est à croire qu'il te prend pour la petite fille parfaite. Enfin il te donne une réponse. Il t'impressionne Landon et tu adores ça. " Wouah…  Ça lui va bien ce prénom je trouve. " Il n'y a que toi pour dire ce genre de chose un peu étrange. Sa veste, un peu trop légère pour la température, atterri sur tes épaules comme par magie. Tu lui souris en guise de remerciement, intimidée pour une raison inconnue. Tu l'enfiles et tu te dis que tu dois encore plus ressembler à un sac avec ça. Tu flottes dedans tout comme dans ton t-shirt et dans ta salopette. T'es loin d'être comme Anna avec sa jupe ultra courte ou comme Lizzie et ses hauts talons. Le discours du brun te sort de tes pensées. Encore cette image erronée qu'il a de toi. Cette image qui fait que tu crains de lui avouer pourquoi tu es là. Vos peaux qui se cherchent, qui se trouvent. Des aimants que vous ne contrôlez pas. Le soupire de soulagement répond à son oui. " C'est au moins ça. " Tu assimiles ce qu'il vient de dire. Ca fait sens dans sa bouche, alors tu devrais sûrement lui expliquer pourquoi tu aimes être ici. Sauf que tu as peur que ca change la vision qu'il a de toi. Que ca transforme cette faille en crevasse.

Tu rapproches les pans de la veste autour de toi, ramenant tes genoux contre ta poitrine. Position rassurante, protectrice. T'as encore plus froid quand sa main quitte la tienne. " Je vais rester encore un peu je crois. Je suis mieux avec toi surtout si tu es loin d'eux. " Ton regard se perd à nouveau dans les étoiles. Bellatrix. Tu as envie de lui demande de t'en dire plus sur toutes ces constellations mais tu sens au fond de toi qu'il faut avouer autre chose. Quelque chose de plus intime. Faire un pas vers lui pour l'inciter à en faire un vers toi. Tu inspires profondément et surtout tu gardes la tête levée pour ne pas croiser ses yeux. " Je suis là parce que ce monde, le tien, ces gens qui font la fête mais qui souffrent ça me fait du bien. Je me sens vivante à côté de vous. Rempli d'émotions et d'idées. Parfois j emmène mon appareils photo pour saisir votre décadence. Parfois je retourne chez moi avec une idée de chanson… " Tu t'arrêtes, craintive de sa réaction. Ce que tu dis te parait horrible et ça l'est. Se nourrir de leur problèmes, de leur addiction pour créer ce qui te fait vibrer. Tu es comme une sangsue en fait Jo. Honteuse tes épaules s'affaissent. Maintenant cachée par tes cheveux, obnubilée par le sol. " C'est horrible je le sais. Je suis une sale égoïste. Et puis je me suis attachée à certain d'entre vous… À toi. " Honteuse, la voix saisit par un sanglot que tu retiens comme tu peux. Tu ne veux pas lui laisser le temps de réagir. Tu veux déballer ça rapidement pour en finir. Une nouvelle grande inspiration te pousse à le regarder. Suppliante presque. " Maintenant que tu sais pourquoi je suis là, dis moi que je peux rester avec toi Landon. Que tu veux toujours me raconter l'histoire des étoiles. " Le temps s'arrête tout comme sa respiration. Le tic tac de ton cœur assourdissant.

Revenir en haut Aller en bas
Landon Saunders

Landon Saunders
admin × sullivan

some info
☆ en ville depuis le : 17/08/2016
☆ messages : 924
☆ pseudo : Bellätrix (V.)
☆ avatar et crédits : D. Barrueco, © Hemera. (avatar) + ANESIDORA (signature)
☆ autres comptes : Jay Stevens
and more

Feuille de personnage
☆ disponibilité rp: Oui o/
☆ répertoire
:
☆ to do list
:
Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine Empty
MessageSujet: Re: Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine   Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine EmptyVen 21 Oct - 0:15

Alcohol, drugs &rock'n'roll
Janine&Landon

Je serais le poing de ma main libre, l’autre se trouvant dans celle de Janine.  Mon cœur se serra. Elle ne pouvait pas savoir ä quel point les mots qui venaient de sortir de sa bouche me blessaient. « Je t’ai dit que tu m’avais fait peur … Un jour peut-être je t’expliquerais ». Je n’étais pas vraiment sûr de vouloir en savoir plus. La peur tiraillait tout mon être. De ce qu’elle pourrait dire, et le fait de savoir que je lui faisais peur. Sans trop savoir pourquoi. Ce n’était pas le but. Jamais je ne lui ferais du mal.  Pas de mon vivant, alors lui faire peur … encore moins. Je baissais la tête, séchant avec mon coude une larme qui menaçait de tomber. Je ne voulais pas qu’elle voie ça. Ma faiblesse. Tout ce que je m’efforçais ä cacher. Pas après tout ce que j’avais mis en place pour me protéger.

Les étoiles, ce moment salvateur, qui me sortent des ténèbres un court instant. Je les contemple, me disant que je ne prends pas souvent le temps de lever les yeux au ciel, et me perdre parmi eux. Et pourtant, dieu sait que je devrais le faire plus souvent. D’habitude, cet effet de paix, je le trouve dans toutes sortes de drogue, sans réfléchir plus loin. Sans savoir que quelque chose peut me le procurer. Je ne suis pas un grand romantique, mais il fallait bien l’avouer, les étoiles avaient un effet apaisant sur moi. Ainsi que la compagnie de Janine. Seul à seule. Je ne voulais juste pas me l’avouer, et je préférais rester dans mon ignorance. Pendant un court instant, personne ne dit un mot, avant qu’elle ne rompe ce silence, me demandant le nom d’une étoile en particulier. Je souris à sa remarque. « J’étais é peine au-dessus de la moyenne. Tout le temps dans la lune et je détestais les matières académiques ».  C’était étrange. Je la voyais plus comme une élève studieuse, qui réussissait tout. J’avais certainement dû la mettre sur un piédestal. Je répondis à sa question, surpris de connaître la réponse. Certes, à une période je m’intéressais à ces astres célestes, mais c’était il y a bien longtemps de cela. Je me tournais légèrement vers elle. « T’étais toujours dans la lune et pourtant tu ne connais pas les noms des étoiles ? » Je riais, de bon cœur, comme au bon vieux temps. « Elle aurait dû s’appeler Janine », dis-je, d’un simple murmure, avant que l’instant s’envole en un battement d’ailes. La réalité nous avait à nouveau rattrapés.

« Je vais rester encore un peu je crois. Je suis mieux avec toi, surtout si tu es loin d’eux ». Jusqu’à présent, je ne pensais pas qu’une simple phrase pouvait procurer en moi des sentiments contradictoires. Je croisais les bras, ne faisant pas attention à la douleur qui se rappelait à son bon souvenir dans ma main. Elle voulait rester avec moi, et cela réchauffa mon cœur, mais en même temps, il y avait un sous-entendu dans sa phrase, et je n’arrivais pas à y mettre le doigt dessus. Elle cachait quelque chose. Ou alors, j’étais tout simplement trop con pour comprendre. C’est bien connu que les hommes ne savent pas déchiffrer les signes, même quand ils les ont devant les yeux. Je ne faisais pas exception à la règle. « Merci », dis-je tout simplement, à voix basse. Car, après tout, j’avais aussi envie de rester avec elle, malgré tout. Certes, la rancœur était toujours présente, tapie dans un coin, mais je savais qu’il fallait que je profite. D’elle. Avant que cela ne soit vraiment trop tard.  Elle prit la veste que je lui avais donnée, et se roula dedans. C’était comique, à la voir là, avec mon blouson deux fois plus grand qu’elle, et qui, allait porter son odeur. Je levais les yeux au ciel, l’imitant, sentant mon estomac se noué. Comme un signe de mauvais présage. « Je suis là parce que ce monde, le tien, ces gons qui font la fête mais qui souffrent ça me fait du bien. Je me sens vivante à côté de vous. Rempli d’émotions et d’idées. Parfois j’emmène mon appareil photo pour saisir votre décadence. Parfois je retourne chez moi avec une idée de chanson ». La douche froide. Mon visage se décomposa. Mes yeux devinrent noirs. Je reste muet, contrôlant la rage qui petit à petit refait surface. « C’est horrible, je le sais. Je suis une sale égoïste. Et puis, je me suis attachée à certain d’entre vous … A toi ». Tiens, comme si cela allait faire changer tout ce qu’elle venait d’avouer. Oui, égoïste elle l’était. Jouer avec la pitié, pour son propre plaisir, était juste abject. Et encore, je n’avais pas assez de mot pour décrire ce que je ressentais. Je sens ses yeux posés sur moi, et je tourne la tête. Un geste machinal. Je fis abstraction de ses yeux brillants, des larmes qui voulaient s’y échapper. C’était fini. Elle venait de me briser. « Maintenant que tu sais pourquoi je suis là, dis-moi que je peux rester avec toi, Landon. Que tu veux toujours me raconter l’histoire des étoiles ». Je n’en croyais pas mes oreilles. Non mais, c’était une blague là ? Ou alors étais-je en train de rêver ? Je secouais la tête, mais non. Et elle croyait vraiment que j’allais faire comme si je n’avais rien entendu ? Je levais les yeux au ciel, sans qu’aucun son ne sorte de ma bouche, avant de partir, la laissant en plan. Sans me retourner. 

Une fois à l’intérieur, je me dirigeais tout droit vers la salle de bain, celle où j’étais quelques minutes auparavant. Avec une folle envie de cogner à nouveau. Mais au lieu de cela, je me penchais au-dessus de la cuvette, et je vomis tout mon soul. Ce n’était ni à cause de la drogue ni de l’alcool, je n’en avais pas pris assez ni trop bu. Mais … c’était dû à la situation en général. Moi qui pensais que la soirée ne pouvait pas être pire, je me trompais royalement.  Au bout de cinq minutes, j’allais mieux. Enfin, pas vraiment, c’était plutôt un euphémisme. En quelques secondes, je pris ma décision. Embarquant une bouteille de Jack Daniel’s pleine, je sortis sous la pluie, retournant aux côtés de Janine, qui n’avait pas bougé durant mon absence. Je m’assis en face d’elle, mon regard froid se plantant dans le sien. Laissant de la distance entre nous. « Egoïste, c’est bien un piètre mot pour ce que es vraiment ! » Je ne pris pas la peine de me ménager. Il était hors de question de passer par quatre chemins. « Alors comme ça, t’as tellement pitié de nous, que ta misérable petite vie ne se porte que mieux en nous voyant, nous et notre déchéance ? Tu me dégoûtes, tu ne peux pas savoir à quel point ». Et me déçoit aussi. Je m’interrompis un court instant, le temps de sortir ma petite boîte métallique pour en sortir un joint, que j’allumais avant de le porter à mes lèvres. Je me penchais vers elle, aucune trace de sympathie dans mes yeux. « Tu aimes t’abreuver de la misère des autres ? Te sentir plus vivante ? Alors écoute-moi bien, je ne me répéterais pas. Je vais te parler de ma vie de merde, vu que cela te tient tellement à cœur ». Je pris une grande inspiration.  « Mes parents étaient des toxicos », j’hochais la tête. Longtemps, dans ma jeunesse, je m’étais dit que jamais je ne deviendrais comme eux. On m’avait donné une deuxième chance, que j’avais saisie. Et voilà le résultat, je n’étais pas mieux. « Ma mère devait m’élever seule, mon père étant en prison. Et devine ou tout l’argent passait ? Dans de la coke. J’ai passé plus de temps chez les voisines qu’avec elle. Et puis, un jour, il a disparu. Et ma mère s’est enfoncée encore plus. Nous vivions dans la crasse. Je n’avais quasiment rien pour me nourrir. Je n’étais qu’un bébé, mais j’avais déjà touché le fond. Puis ma mère est morte. Overdose. J’ai passé deux jours avec elle, ou plutôt son cadavre, blotti à ses côtés, jusqu’à quand ma voisine donne l’alerte ». Stop. Je pris une autre taffe, reprenant par la même occasion mon souffle. « J’avais trois ans et j’ai été placé dans un orphelinat. Je t’épargnerais les sévices que j’ai subi pendant deux longues années, et j’ai finalement été adopté ».  Je fis sauter le bouchon de la bouteille, que je portais immédiatement à ma bouche, pour en boire une grande gorgée. Je passais autre sur ce qu’était devenue ma vie par la suite. Mon séjour en prison entre autre. « Alors, contente ? C’est ce genre d’histoire qui te fait mouiller, non ? » Je me laissais tomber dans l’herbe, la bouteille et mon joint en main, et sans la regarder, trop peur de ma réaction, je lançais. « Fais-moi plaisir. Fiche-moi le camp d’ici. Je ne veux plus te revoir. Va chercher un autre couillon à qui t’accrocher ». Je me penchais sur le côté, pour vomir tout ce que je venais d’ingurgiter, avant de reporter le goulot à mes lèvres. Plus rien n’avait d’importance, j’avais juste envie de mourir.     
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
https://tearsofjoy.forumactif.com/t2111-landon-don-t-be-afraid-to
Anonymous

Invité
Invité

some info
and more
Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine Empty
MessageSujet: Re: Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine   Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine EmptyVen 21 Oct - 21:27



Recroquevillée dans son blouson, vidée de toute énergie. Tes yeux qui qui papillonent entre les siens, ses mains, le sol. Perdue parmi tout ce que tu viens de déballer. Le souffle court et le cœur qui bat la chamade quand soudain tu comprends que ça va mal finir. Qu'il n'était pas prêt pour entendre ça. Tu n'as pas tout dit alors comment pourrait il saisir la profondeur de cet aveu ? Cet air dangereux à nouveau sur son visage, ça te fait frémir. Incapable de bouger, de respirer. " Reviens… " À peine un murmure. Incapable de le retenir. Tu finis seule, comme trop souvent ce soir. Sous le choc de tes propres révélations. La porte de la véranda claque à nouveau provoquant une foule de scénarios dans ton esprit sur ce qu'il va faire. L'inquietude te ronge et lentement ton corps se met à trembler. Tout ton être. De froid, de peur, de tristesse. Les larmes coulent, coulent, coulent. Sans répit. Sans sanglots. Silencieusement, elles creusent des sillons sur tes joues. Tes doigts s'accrochent désespérément au tissu, rapprochant l'odeur masculine et réconfortante de ton visage. La musique à l'intérieur te parvient, étouffée. De la pure transe, en total désaccord avec tout ce que tu ressens maintenant. En y réfléchissant, t'as été maladroite dans tes paroles. Tu as l'impression que tu ne pourras jamais expliquer correctement ce vide qu'il y a en toi, ce qui entraine ce besoin de vivre les choses intensément, cette attirance pour les faiblesses humaines. Pour cette partie obscure que l'on a tous en nous. Une vague de douleur plus forte se saisit de ton corps. Tu paniques, la respiration saccadée tu te mords les doigts pour éviter l'amas de sanglots que tu sens venir. Et sans que ne t'en rendes compte, il là.

Assis devant toi. Loin. Froid. Haineux avec sa bouteille de Jack. Tu remarques immédiatement qu'il a le teint trop pâle. Que ça ne va vraiment pas. Il ne perd pas de temps et attaque aussi vite qu'il le peut. Premier coup douloureux supportable. Le second est plus compliqué. Tu me dégoûtes. Ces mots te broient le cœur. Un son pathétique sort de ta bouche à ce moment précis alors que tu essayes de parler. " Il n'y a jamais eu de pitié… " Tu détournes le regard, incapable de soutenir cette intensité et cette méchanceté. Il se penche comme si ce qu'il allait suivre était un secret. Tu n'en as pas idée Jo, de ce qui va arriver. Tu suis le trajet du joint jusqu'à ses lèvres. Ses lèvres qui ont bu, goûté, embrassé tellement de chose. Ses paroles, son histoire tu t'en abreuves il a raison. Tu avales tout ce qu'il te balance à la figure. Horrifiée, attristée et en même temps fascinée. Tu ne l'as jamais trouvée aussi beau qu'à cet instant. À la lumière de son histoire si sombre. Qu'est ce qui cloche chez toi Jo ? Pourquoi t'as autant envie de te jeter sur lui à cet instant ? Soudainement un goût amer s'installe dans le fond de ta gorge. Celui de la culpabilité. Tu te détestes d'être ainsi mais qu'est ce que tu y peux. Tu sursautes lorsque le bouchon saute. La violence de ses propos te heurtent de plein fouet. Si tu avais du courage, si tu avais une fierté et de l'estime tu le giflerais. Violemment. Sauf que ce n'est pas toi. Tu pleures sans un bruit. Ton corps se balançant maintenant d'avant en arrière, automatisme réconfortant et enfantin. Un bruit guttural ramène ton regard sur son corps. Alors qu'il vomit, ton bras s'élance pour le soutenir mais se fige en l'air avant de retomber.

Tu ne peux pas. Tu ne peux pas le toucher, tu n'y arrives pas. Incertaine de ce qu'il va se passer. " Tu as raison. Je le sais et depuis longtemps. Je suis un être abjecte qui se nourrit de votre malheur pour me sentir un peu heureuse. Je me déteste pour ça… Je me hais. " Ta langue butte sur presque tous les mots. Ta voix est totalement plate. Dénuée de toutes émotions. Tu n'es plus qu'un spectre. Un robot. Tu ne sais même pas pourquoi tu dis tout ça, il t'as dit de partir. De quitter sa vie c'est ce que tu comprends. C'est l'impensable pour toi. " Je… " Par où commencer ? Tu aimerais lui dire que toi aussi ta mère est morte subitement, sans prévenir et malheureuse surtout. Que ça te hante. Mais même le dire à voix haute te tétanise. " T'as la cocaïne pour résoudre tes problèmes et moi je vous ai vous. C'est pas un caprice de petite fille Landon, j'ai besoin de tout ça dans ma vie. J'ai besoin de toi. " Tu t'arrêtes pour essuyer les larmes qui mouillent ton cou. Impossible de contrôler ce flot, tes mains tremblantes se perdent sur ton visage, dans tes cheveux. À bout de force. Désespérée. Peut-être à moitié folle. L'envie de te transpercer le crâne. Ton corps se lève, incapable d'en supporter plus. Tu tangues à cause de l'alcool et de la fumette. " Je ne souffrirais jamais autant que toi c'est certain. Pourtant j'ai mal moi aussi. Je suis pleine de terreurs et je… toi tu… parfois t'es comme lui ça me fait peur. Mais t'es différent… tu sais rien de moi " Tu as totalement perdus le fils, noyée dans ta tristesse. Tu t'enfuis. Tu cours jusqu'à la maison. Il y fait chaud toutefois tu gardes son vêtement. Voilà tout ce qu'il te reste. Tu vas te servir un nouveau verre, tu montes le volume et tu bois. Erwan revient. Tu acceptes de danser avec lui. Son corps est oppressant mais tu t'en fiches. Faut qu'on t'oblige à arrêter de penser.

Revenir en haut Aller en bas
Landon Saunders

Landon Saunders
admin × sullivan

some info
☆ en ville depuis le : 17/08/2016
☆ messages : 924
☆ pseudo : Bellätrix (V.)
☆ avatar et crédits : D. Barrueco, © Hemera. (avatar) + ANESIDORA (signature)
☆ autres comptes : Jay Stevens
and more

Feuille de personnage
☆ disponibilité rp: Oui o/
☆ répertoire
:
☆ to do list
:
Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine Empty
MessageSujet: Re: Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine   Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine EmptyDim 23 Oct - 2:00

Alcohol, drugs &rock'n'roll
Janine&Landon

J’avais versé tout mon venin sur elle ainsi que tapissé un bout de gazon à mes côtés. Je repris une autre gorgée. Je savais très bien que je n’étais pas malade à cause de l’alcool, et de toute façon, mon corps venait d’évacuer toutes les substances. Je ne la regardais même plus. Ça faisait trop mal. Et la colère était toujours là, persistante. Jamais au grand jamais je ne toucherais à une fille, encore moins à elle, mais à cet instant précis, je ne savais pas de quoi j’étais capable. Je me levai avant de m’asseoir un peu plus loin, à califourchon, la bouteille ouverte entre mes jambes, avant de tirer une nouvelle fois sur mon joint. Soirée de merde. Je l’écoutais qu’à moitié, ses paroles glissant sur moi comme de l’eau sur les plumes d’un canard. Je tremblais de la tête au pied, de rage. Je ne sentais même plus le froid, ni la pluie, qui, comme poussée par les circonstances, avait redoublée de volume. Même le temps était contre moi. « Tu as raison. Je le sais et depuis longtemps. Je suis un être abjecte qui se nourrit de votre malheur pour me sentir un peu heureuse. Je me déteste pour ça … Je me hais ». Elle pensait que j’allais faire quoi ? La prendre dans ses bras ? La consoler ? Elle se mettait bien le doigt dans l’œil là. « T’as la cocaïne pour résoudre tes problèmes et moi je vous ai vous. C’est pas un caprice de petite fille Landon, j’ai besoin de tout ça dans ma vie. J’ai besoin de toi ». L’entendre prononcer mon nom, venant de sa propre bouche, me donna envie de vomir. « Je ne souffrirais autant que toi, c’est certain. Pourtant, j’ai mal moi aussi. Je suis pleine de terreur et je … toi tu … parfois t’es comme lui, ça me fait peur. Mais t’es différent … tu ne sais rien de moi ». Je levai les yeux au ciel. Non, sur ce point, tu as raison. Je ne connais rien de toi. Et pour être tout à fait honnête, je n’aurais jamais voulu savoir, plus maintenant ! Je l’entendis, plus que de la voir, se lever et courir au loin, avant qu’une porte claque. J’haussais les épaules. Bon vent. Elle avait finalement compris que je ne voulais plus la voir, ni elle ni ses explications à deux balles. Seul.

Je repris une longue gorgée de Whisky, avant de refermer la bouteille et de me coucher dans l’herbe, fermant les yeux. Un début de migraine était en train de faire surface. J’en étais sujet depuis quelques temps, et ça me rendait franc fou. Mais là, je savais de quoi ça venait. Je devrais rentrer chez moi, mais je n’avais plus le courage. Plus la force pour rien. Juste envie de mourir. Qu’on m’oublie. De disparaître. Satané cœur qui s’était épris de Janine. Je me demandais bien ce que j’avais pu lui trouver. Parce que oui, c’est toujours quand la situation est la plus merdique, qu’on se rend compte de ce qu’on a sous les yeux. J’étais tombé amoureux d’elle, elle était vite devenue amie, et non plus qu’une cliente, et je passais beaucoup de temps en sa compagnie, sans vraiment m’en rendre compte. Elle était seule aussi, mais il ne s’était jamais rien passé entre nous. Et puis, elle n’était plus là. Aucun au revoir. Aucune explication. Elle m’avait brisé le cœur. Petit à petit, je m’étais habitué à son absence, à ne plus la côtoyer, et la douleur s’était atténuée.  Jusqu’à ne plus rien ressentir. Certes, j’avais continué ma petite vie, enchaînant les conquêtes, mais voilà, rien n’était assez bien que quand j’étais avec elle. . Et la voilà de retour, avec les sentiments qui refont surface. Jusqu’à ce soir. Ou je m’en suis réellement rendu compte. Et où elle a montré son vrai visage. Jamais je n’aurais cru avoir autant mal. Je me levai trop vite, et ma tête se mit à tourner, tout en me disant que, je l’avais déjà oublié une fois, la deuxième fois ne sera pas plus compliquée, surtout après toutes ces révélations. Je revins à mon tour dans le bâtiment. Toujours bondé de monde, à des stades plutôt avancés que tout à l’heure. Je la vis au loin, du coin de l’œil, en train de danser avec Erwann. Mon sang ne fit qu’un jour, mais je me contins. Je m’en foutais royalement. C’est juste que … elle avait ma veste et j’y tenais. Merde. Tant pis. Je restais encore quelques instants, traînant avec d’anciens amis, des vrais ceux-là, et finissant dans les bras de deux – trois femmes, avant de rentre chez moi. Sans un regard en arrière. Sans un regard pour elle.     
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
https://tearsofjoy.forumactif.com/t2111-landon-don-t-be-afraid-to

Contenu sponsorisé

some info
and more
Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine Empty
MessageSujet: Re: Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine   Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Alcohol, drugs &rock'n'roll {ft. Janine
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» You and alcohol suit me best - ft Landon Saunders
» Tout ce que je n'arriverais pas à lui dire j'en ferrai des chansons - ft Janine

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
TEARS OF JOY  :: rps terminés-
Sauter vers: