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 How dare you ? x feat. Landon

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Elizabeth Saunders

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MessageSujet: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyMer 5 Oct - 21:18



How dare you ?

Sous les éclairs des stroboscopes, je me déhanchais au rythme de la musique électronique. Pour tant il était à peine possible de faire le moindre mouvement, le moindre pas parmi l’immense cohue qui avait envahi la piste de danse du Mr Smith’s, Et qu’est-ce que je m’en fichais royalement ! Si j’étais là ce soir, c’était pour m’amuser. Et profiter de nouveau d’une vie de célibataire. Pendant plus de trois mois, j’avais continué à mener une vie de femme mariée – du moins j’avais poursuivi la même routine mais toute seule cette fois-ci, dans une toute nouvelle maison. Emportée par l’ambiance générale – il fallait dire que la musique était vraiment bonne – j’avais le sentiment de retrouver un second souffle de jeunesse, je me rappelais du temps où je n’étais encore qu’une simple étudiante qui essayait de concilier travail et plaisir, n’hésitant pas chaque week-end à se mêler à n’importe quel fête du moment que je pouvais m’amuser. Pas que je ne me sois pas amusée du temps de mon mariage… c’était juste différent. Et je devais avouer qu’il s’avérait en fait plutôt sympa de retrouver les joies du célibat, du moins ça l’était particulièrement ce soir. Je n’avais eu aucun mal à retomber dans le bain – comme on dit – et cela faisait plaisir de voir que mon succès auprès de la gente masculine ne s’était pas amoindrie avec le temps. J’étais pourtant maintenant un peu plus vieille - la trentaine approchait même à grands pas… - mais peut-être m’alléger du poids d’une alliance aidait-il à recréer l’apparence de cette jeune femme célibataire que j’avais pu être auparavant. Et je comptais bien en profiter ; et il y avait moyen d’en profiter… Comme celui de boire à l’œil, puisque ces messieurs seraient prêts à vous payer n’importe quoi pour vous séduire, mais aussi se trouver un éventuel amant. Après quelques verres, je serais sûrement suffisamment émoustillée et ma conscience ne pourrait pas m’arrêter dans mes ardeurs parce que oui je n’étais plus mariée ! Et je ne le cessais de me le répéter lorsque ce beau brun aux yeux verts envoûteurs vint se coller à moi, m’invitant à danser. Charmée par son physique agréable, je me laissais très vite prendre au jeu, et entamais moi-même un jeu de séduction, n’hésitant à avoir recours à une danse suffisamment lascive pour qu’il ne me quitte pas du regard. Ne souhaitant pas cependant qu’il pense à passer aussi tôt à une étape supérieure – je souhaitais en profiter encore un peu et me plaisait-il vraiment tant que cela ? – , je lui fis savoir que j’étais déshydratée. Sans perdre de temps, il m’entraînait avec lui au bar, où nous commencions alors à discuter, pensant même à nous présenter, pendant que je jouissais d’un martini que je n’avais point payé. La conversation devint très vite assez suggestive ; il devait vraiment me plaire alors. J’avais peut-être trouvé l’homme qui me ferait passer du bon temps ce soir. Du moins, c’était très bien parti pour. Qu’est-ce qui pourrait gâcher ma chance ? Le beau brun était conquis depuis un bon moment déjà, j’aurais donc parié sans hésitation que rien ni personne ne pouvait le faire...


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MessageSujet: Re: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyJeu 6 Oct - 12:21

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Le début de soirée avait été tranquille, voire même trop. Etonnamment, je n’avais quasiment pas touché à de l’alcool, mais je savais que la soirée ne faisait que commencer. C’était sans compter mon groupe d’amis, qui, parmi entre eux, étaient pères de familles, ou devaient se lever tôt le lendemain pour pouvoir nourrir la marmaille à la maison. Il n’y avait plus de jeunesse. Et moi, j’étais là, du haut de mes vingt-neuf ans, la trentaine pendant au bout de mon nez, sans aucune attache. Ni famille, ni môme. A croire que s’était dépassé de mode de vouloir faire la fête et de rentrer chez soi avec un verre dans le nez. Les gens partant les uns après les autres, je fis de même. Je m’arrêtais sur le trottoir, ma veste en cuir posé négligemment sur mon épaule, pour m’allumer une cigarette et réfléchir. Il n’était que ventre-trois heures. Trop tôt pour rentrer chez soi se mettre au pieu. Et larver devant la télé, avec les programmes débiles les uns plus que les autres, non merci. Mon choix fut donc vite fait, et je me dirigeais vers le Mr Smith’s – sans sa Madame, cela va de soi, surtout après le divorce de Brangelina – une boîte de nuit.

Rien qu’à quelques mètres de là, j’entendais déjà le bruit assourdissant des basses, à l’intérieur du bâtiment. J’étais bien content de ne pas habiter aux alentours. Ça devait vite devenir agaçant les Boum Boum Boum jusqu’’au petit matin. Vu l’heure, j’avais des doutes quant à l’affluence de gens, il était encore tôt pour une discothèque, mais à ma grande surprise, quelques personnes faisaient déjà la queue. Dont une qui faisait les yeux doux, tout en tirant son top vers le bas, pour que le videur la laisse passer. Je profitais du temps d’attente pour chercher du regard les filles présentes. Celle qui me conviendrait le mieux. A mon goût. Cela faisait aussi un moment que je n’avais ramené plus personne chez moi. Il fallait que je me ressaisisse. Ce soir, ce sera le grand soir. J’allais finir la soirée avec une charmante donzelle. Plus qu’à trouver la bonne. Celle qui, rien que d’un coup d’œil, arrivera à me faire grimper au septième ciel. Plus tard.

Environ une vingtaine de minutes plus tard, je pus enfin pénétrer dans l’enceinte du bâtiment. Habitué des lieux, je me dirigeais directement vers les vestiaires, se situant au sous-sol, pour y déposer ma veste. Il faisait une de ses chaleurs ici. Un instant plus tard, un verre de cocktail fait maison à la maison, qui coutait la peau du cul, je me mis à déhancher des hanches – pas autant bien que Shakira, je l’avoue – en m’approchant de la piste de danse. Des danses endiablées, collés serrés se suivirent, mais aucune perle rare en vue. Tant pis. De toute manière j’étais là pour m’éclater. La soirée était loin d’être finie. De temps en temps, au loin, je voyais apparaître une tête familière, mais je n’y fais pas spécialement attention, trop absorbé par de choses plus importantes. Mon verre vide, je laissais la charmante blonde en ma compagnie pour aller m’en reprendre un autre. Tout en marchant vers le bar, je revis la femme de tout à l’heure, en pleine discussion avec un type, pas besoin d’en dire plus, le langage du corps parlait pour eux, et là, je la reconnus. Ma cousine. Un large sourire s’afficha sur mes lèvres, et je me frottais les mains. J’avais bien choisi de finir ici, la soirée, autre qu’elle était loin d’être finie, allait être en plus très amusante. Du moins, pour moi. Pour elle, ce sera une autre paire de manches. Discrètement, sans me faire voir, je rejoignis le bar, commandant mon deuxième cocktail, et, je m’approchais d’elle, en catimini, derrière son dos. Puis une idée me vint. Géniale. Je fouillais dans la poche de mon pantalon, et j'y sortis une bague, ou plutôt une alliance, qu’une de mes anciennes conquêtes avait dû oublier chez moi.  

A la hauteur d’Elizabeth, se noyant littéralement dans les yeux de ce crétin, je passais une main autour de sa taille, de l’autre, montrant l’alliance, lui faisait, simultanément, un baiser sur la joue. « Ma chérie. Tu me brises le cœur là », dis-je d’une voix toute triste, faisant la moue. « Mais, regarde ce que j’ai retrouvé », je lui montrais la bague, fier. Mon sourire ne faisant que s’agrandir, une lueur de malice dans les yeux. Le regard de l’homme passa de Lizzie, à la bague, et ensuite à moi. Il devint livide. Murmura quelques excuses et s’en alla. Rapidement. Honteux. Une fois hors de vue, je pris sa place, me mettant en face de ma cousine. Lui faisant mon sourire Colgate, avant de la prendre dans mes bras et lui faire, le plus naturellement du monde, la bise. « Cousine chérie, alors comme ça, t’as finalement décidé de te dérouiller un peu ? », demandais-je, taquin, lui ébouriffant les cheveux. « Moi qui pensais être le seul homme de ta vie ». Je levai les yeux au ciel, trempant mes lèvres dans mon verre, attendant une réaction, qui n'allait pas tarder, de sa part. 
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MessageSujet: Re: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyJeu 6 Oct - 22:51



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Un verre de martini à la main, accoudée au bar, les yeux noyés dans les yeux de mon interlocuteur, j’étais convaincue que tout était dans la poche et surtout fière de voir que je n’avais pas perdu la main. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu à flirter comme ça avec un homme. Tout ça n’était plus autant nécessaire avec mon propre mari. Mon homme était forcément à la maison et il n’y avait pas plus facile à appâter que lui, parce que je le connaissais que trop bien. Retrouver le goût d’user de ses charmes pour arriver à ses fins était presque exquis. Et ça donnait confiance surtout. C’en était très excitant. Des milliers de pensées se bousculaient dans mon esprit, presque toutes concernaient ce qui pourrait se passer entre cet homme et moi. Allais-je vraiment succomber aussi finalement à la volupté avec cet étranger ? Je me disais bien que oui, je me disais même bien que non. Je me questionnais surtout moi-même. Après avoir connu la stabilité dans un couple pour la première fois, étais-je toujours capable d’être la jeune Lizzie d’antan ? Vu comment je me laissais très bien prendre au jeu, certainement l’étais-je toujours. Je n’eus pas le loisir ni d’y réfléchir ni de converser avec mon interlocuteur plus longtemps puisqu’un idiot s’était risqué à me prendre par la taille. Pensant tout d’abord qu’il s’agissait d’un de ces hommes un peu trop entreprenant, je ne pus cacher ma surprise quand un baiser se posa sur ma joue. « Ma chérie. Tu me brises le cœur là » Je retournai alors brusquement ma tête vers l’homme en question, sa voix me semblant si familière et si détestable… Quelle ne fut pas du tout mon étonnement lorsque je m’aperçus qu’il s’agissait de… Landon ! Mon détestable cousin ! Ne manquait plus que ça… Voilà qu’il faisait son petit numéro avec une alliance – d’ailleurs d’où il la sortait celle-là ? – sans me laisser le temps de réagir. Avec son stupide sourire narquois et ses yeux ridiculement rieurs, il avait réussi à faire fuir mon plan cul – appelons un chat un chat hein ! – et surtout il me faisait bouillir de rage. Je serrai le poing lorsqu’il me prit dans ses bras avant de me faire la bise. Mais quel hypocrite ! « Cousine chérie, alors comme ça, t’as finalement décidé de te dérouiller un peu ? » Je repoussai brutalement sa main dégoûtante qui me décoiffait, en feignant ignorer son "Cousine chérie"... « Moi qui pensais être le seul homme de ta vie » Je ne pus empêcher une grimace de dégoût cette fois-ci. Je finis par le pousser violemment d’une main, tandis que l’autre lui balançait le martini en pleine tronche. « Mais comment oses-tu ? T’es… » Indignée, je peinais à trouver les mots juste pour l’injurier. « T’es vraiment qu’un sale connard ! » hurlai-je, faisant retournant vers nous les quelques têtes qui se trouvaient près du bar. « Gâcher toutes mes vacances de l’enfance jusqu’à l’adolescence c’est pas suffisant, faut en plus que tu gâches ma nouvelle vie de célibataire. » Comme à chaque fois que l’on se voyait, je fis ce que je faisais de mieux : croiser les bras, un air mauvais sur le visage à le tuer du regard. Je serais d’ailleurs prête à faire n’importe quoi pour pouvoir lui casser les dents. Comme ça on aurait bien vu qui aurait ri le dernier. « Je te jure que tu vas me le payer celui-là ! » En attendant j’avais besoin de passer ma colère sur lui et la seule chose qui me passa par la tête fut de lui écraser le pied avec mes talons. « Et puis quel idiot se baladerait avec une alliance qui n’est même pas à lui sérieusement ?! » Je faisais une pause avant de le pointer du doigt. « Ah bah le roi des idiots évidemment ! Landon Saunders ! Où avais-je la tête ? » Je jetai alors un coup d’œil à la foule : dire qu'il y avait quelques minutes à peine je m'amusais moi aussi...




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MessageSujet: Re: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyVen 7 Oct - 15:22

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Effectivement, comme je l’avais prédit, elle ne tarda pas à réagir. Pas du tout même. Il ne lui fallut que quelques secondes pour me repousser – je dus d’ailleurs me retenir à un tabouret – et me balancer son verre de Martini au visage. Je fermais les yeux, par pur reflexe, avant qu’un son incompréhensible sorte de mon gosier. Certainement un juron de tous les diables. Je n’allais pas lui faire ce plaisir de l’affronter de front, et je préférais donc l’ignorer. Ou du moins, répondre, tout en ne lui faisant aucun reproche. « Merde quoi ! T’es riche comme Crésus pour pouvoir te permettre de gâcher du Martini de la sorte ? » Je secouais la tête, m’attendant à un autre coup de sa part, mais qui ne vint pas. « Mais comment oses-tu ? T’es … » Je la regardais, ayant retrouvé mon sourire malicieux. Même elle, avec ses réactions, n’arriverait pas à me l’enlever. Justement, plus j’arriverais à la faire réagir, plus cela me faisait plaisir. Mais ça, elle n’avait toujours pas compris. Tant qu’elle rentrait dans mon jeu, la partie n’était pas finie. « T’es vraiment qu’un sale connard » hurla-t-elle. Je regardais les gens autour de nous qui avaient tourné la tête. Et bien, pour qu’ils arrivent à entendre ce qu’elle avait dit par-dessus ce boucan, c’est qu’elle avait dû vachement crier fort. Je bombai le torse, une étincelle dans les yeux. « Je sais, depuis le temps que tu me le dis, change un peu de disque tu veux, il est rayé là. Mais, je suis, ton connard ». Et voilà, s’ensuivit ensuite la même litanie. « Gâcher toutes mes vacances de l’enfance jusqu’à l’adolescence c’est pas suffisant, faut en plus que tu gâches ma nouvelle vie de célibataire ». Je soupirais. Elle était sérieuse là ? Merde quoi. On approchait à grands pas de la trentaine, et voilà qu’elle me ressortait de vieux dossiers. Comme quoi, ce n’était pas un mythe que les femmes étaient capables de tout stockés dans leur cerveau pour ensuite balancer tous les événements fâcheux du passé. Restant à bonne distance d’elle, je gardais le silence, préférant boire une gorgée de mon cocktail, avant que lui aussi ne finisse par terre, ou sur quelqu’un. « Lizzie », commençais-je, d’un ton désespéré. « Grandis un peu dans ta tête ! ça date d’il y a dix ans cette histoire. Tu ne vas pas m’en vouloir jusqu’à ta mort, non ? Et avoue-le, on a quand même eu de bons moments tous les deux » clin d’œil complice. Je n’en rajoutais pas plus, sachant pertinemment qu’elle comprendrait de quoi je voulais parler. Elle se mit à bouder, comme à son habitude. Mon dieu, elle était plus qu’exaspérante, surtout pour une femme de son âge. Je la croyais plus mature que cela, mais bon, qui suis-je pour la juger ? Je n’étais réellement pas mieux.  « Je te jure que tu vas me le payer celui-là ! » Je la croyais. Elle était d’ailleurs furieuse, ça se voyait par tous les pores de sa peau. « Mais oui mais oui. T’es vraiment naïve quand tu t’y mets. Tu ne le sais pas encore, mais un jour, tu me remercierais pour ce que je viens de faire. Ce n’était pas un mec pour toi. Même juste pour de la baise ». Une douleur fulgurante irradia tout mon corps. De la tête au pied. La garce. Elle venait de m’écraser le pied avec ces foutus talons. Je grimaçais, me mordant la lèvre inférieure, tellement fort que je réussis à la fendre, et un petit filet de sang s’en écoula. Je passais le revers de ma main dessus, et dès que je reposais mon regard sur la jeune femme, il s’était fait noir. Je n’étais plus d’humeur taquine tout à coup. Je m’approchais d’elle, lui murmurant à l’oreille. « Ça aussi tu vas me le payer. Fais bien attention à tes arrières, garce ». Il fallait que je me calme, et vite, avant que la situation ne soit hors de mon contrôle. Depuis mon séjour en prison, un rien pouvait m’énerver, et j’étais devenu du genre très colérique et bagarreur, même si, par principe, je ne touchais jamais aux femmes. Mais là, c’était ma cousine, et l’histoire était tout autre. Je vidais mon verre d’un trait, avant de le poser brutalement sur le comptoir, avant de héler le serveur pour en commander un autre. Plus corsé. « Et puis quel idiot se baladerait avec une alliance qui n’est même pas à lui, sérieusement ?! » Elle venait de me tendre une perche, que je n’allais pas hésiter à saisir. «  Ah, bah le roi des idiots évidemment ! Landon Saunders ! Ou avais-je la tête » De ma main, je repris l’alliance de tout à l’heure, qui d’ailleurs je ne savais même plus à qui elle pouvait bien appartenir – ce n’était qu’un détail – et je la passais sous les yeux d’Elizabeth. « Tu causes de ça ? Tu n’étais pas au courant ? », demandais-je, le plus naturellement du monde, avec un ton choqué. « Ah mais oui. C’est vrai. Tu t’intéresses tellement à ma vie que voilà. Saches que, pour ta gouverne, j’ai été fiancé », j’hochais la tête, ne la lâchant pas du regard, et je pris une mine triste. « … malheureusement ça n’a pas fonctionné entre nous et j’ai pris la décision de rompre. Voilà pourquoi je me balade avec cette bague, petite fouineuse ». Bon, c’était du pur mensonge. Inventé de toute pièce. Et je m’étais senti obligé de lui dire que l’idée venait de moi, pour ne pas lui donner encore une nouvelle raison pour me cracher dessus. Je repris ensuite mon sérieux. Je la lâchais finalement du regard, pour m’accouder au bar, quand le serveur revint – au bout d’une éternité selon moi – avec mon nouveau verre. Je me retournais ensuite vers la jeune femme, souriant. Le verre posé sur le comptoir, je rapprochais mes deux mains, et avec mes doigts, je dessinais un sourire sur son visage. « Allez, souris. T’es pas un monstre ». Avant de rajouter, pour la forme « Avec la tête que tu fais, là, tu vas faire fuir tous les hommes, et tu sera vouée a passer la soirée avec moi. Quoique, ça ne me déplairait pas non plus ... »  
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MessageSujet: Re: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyMer 12 Oct - 18:37



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Vue de l’extérieur, ma réaction paraissait sans doute très exagérée. Peut-être l’était-ce réellement ? Je n’en savais rien et je m’en fichais complètement. Tout simplement parce que l’idiot que j’avais en face de moi m’avait constamment mis sur les nerfs depuis qu’il avait été adopté dans notre famille, alors que nous avions que cinq ans à l’époque. Oui parce qu’en plus, nous avions le même âge. Evidemment cela avait encouragé la famille à vouloir nous rapprocher – surtout que mon frère n’était pas plus âgé que nous de beaucoup. Landon avait donc passé toutes ses vacances avec nous. Et il en avait profité pour me faire des misères et j’ai toujours eu un grand-frère tellement protecteur… Combien de fois m’étais-je demandé si je n’étais pas née dans la mauvaise famille ? Peut-être qu’on m’avait échangé avec un autre bébé à l’hôpital ? Quoique… J’avais bien eu la malchance que Landon se fasse adopter par ma propre famille alors il était plus probable que je manquais seulement de bol. Oui c’était sûrement ça…
Puis honnêtement, j’étais bien trop occupée à lui jeter mon martini à la figure pour y penser plus longtemps. Enfin, je devrais dire occupée à « gâcher du Martini » comme le dirait certain… Il m’énervait à un point que même penser son prénom était insupportable. Quel gâchis je vous jure ! Qu’il salisse ce si beau prénom, je veux dire ; le Martini je n’en avais rien à faire. Je ne l’avais même pas payé en plus. Certes je n’étais pas « riche comme Crésus » mais j’avais des atouts certains pour qu’on me paye mes consommations. Quand il n’y avait pas de « sale connard » dans les parages pour les faire fuir du moins ! Ah non pardon ! Quand il n’y avait pas MON connard pour les faire fuir. « Comment ça MON connard ? Et c’est pas comme si t’en avais une quelconque fierté à en retirer. Pffff… » Il était incroyablement doué quand il s’agissait de me mettre sur les nerfs. Vraiment ! Sûrement l’expérience de toutes ses années passées à se côtoyer (par obligation), de l’enfance à l’adolescence. Il poussa un soupir à l’évocation de toutes ses années précédentes. Il était même… désespéré ? « Grandis un peu dans ta tête ! ça date d’il y a dix ans cette histoire. Tu ne vas pas m’en vouloir jusqu’à ta mort, non ? Et avoue-le, on a quand même eu de bons moments tous les deux » Putain ! C’était quoi ça ? Un clin d’œil ? Je le ferais bien le lui ravaler moi son clin d’œil… Dire qu’il avait le toupet de remettre ÇA sur le tapis ! (Et non, je n’en parlerais pas… J’aimerais bien oublier plutôt…) « Je ne savais pas ce que je faisais ça ne compte pas… Et de toute façon ça ne compenserait en rien tout ce que tu m’as fait il y a dix ans de cela ou il y a cinq minutes… Ma maturité n’a pas à être remise en question mais plutôt la tienne je crois. » Franchement, il ne fallait pas être très mature pour gaspiller son temps à embêter les gens et de façon complètement débile en plus. Et merde ! Pour une fois que je voulais profiter de ma nouvelle vie de célibataire. Je lui en voulais à mort de m’empêcher de m’amuser avec le beau brun. J’étais furieuse à cette idée. Du coup, oui je lui promettais qu’il allait le payer. Je n’allais pas me laisser faire, et un verre de Martini dans la tronche était loin de suffire ! « Mais oui mais oui. T’es vraiment naïve quand tu t’y mets. Tu ne le sais pas encore, mais un jour, tu me remercierais pour ce que je viens de faire. Ce n’était pas un mec pour toi. Même juste pour de la baise ». Un rire plein d’ironie et de dégoût s’échappa malgré moi. Non mais il vivait sur quelle planète celui-là ? Genre, LUI, il me rendait service… « Qu’est-ce que t’en sais d’abord ? Tu penses être le seul mec baisable en ville peut-être ? Pas que je comprenne que ces filles veuillent bien de toi ! Les pauvres… » Après ça, allez savoir pourquoi mais j’avais eu le besoin soudain de lui écraser les pieds avec mes talons. Il y survivrait… J’aurais préféré passer direct à la case meurtre mais c’était surtout la case Allez en prison cette option. Et je n’étais sûrement pas une meurtrière. Rien que de me couper légèrement le doigt avec un couteau pouvait presque provoquer une syncope. (Bien qu’il devait exister des moyens non sanglants de tuer quelqu’un…) C’était presque dommage. J’avais quand même une conscience malgré tout. « Ça aussi tu vas me le payer. Fais bien attention à tes arrières, garce ».  J’haussai les épaules. Il avait beau avoir l’air furieux – et en souffrance – je ne prendrais pas peur pour autant. J’étais déjà bien habituée à des vacheries de sa part de toute façon… Une de plus une de moins… Ça ne changeait plus grand-chose au stade où en était. Bien qu’une de plus, ce serait bien de l’éviter. Je profitai du fait qu’il se commande un nouveau verre pour me commander un mojito. Me payer un verre n’allait pas non plus me ruiner quand même. (Même si je devais un peu plus contrôler mes dépenses maintenant que je n’étais plus mariée à un homme à la situation financière plutôt aisée.)  Je ne manquai pas de commenter le fait qu’il ait une alliance en sa possession.  « Tu causes de ça ? Tu n’étais pas au courant ? » Genre, il y avait quelque chose à savoir… Et genre je m’intéresserais à lui… Ah il était apparemment au courant de ce fait là. Tant mieux pour lui. « … Saches que, pour ta gouverne, j’ai été fiancé » Je pouffai de rire mais je me retins de rigoler encore plus en voyant son air triste. Dans le doute. « … malheureusement ça n’a pas fonctionné entre nous et j’ai pris la décision de rompre. Voilà pourquoi je me balade avec cette bague, petite fouineuse ». Je le toisai du regard. Toujours dans le doute. Il avait l’air sérieux. Mais il y avait un truc qui clochait. Voire peut-être plusieurs. « Genre tu serais capable d’avoir une relation sérieuse à ce point… Et tu m’excuseras mais t’es plutôt du type à te faire plaquer. Alors n’essaie pas de me faire gober ça. » Bon oui j’ai failli marcher pendant un moment. Je ne suis pas si méchante que ça en fait – même si j’aimerais l’être à l’extrême juste pour lui pourrir la vie lui. Au lieu de ça, non c’était lui qui pourrissait la mienne. Au lieu de m’amuser, j’étais là à faire la tête. Génial ! « Allez, souris. T’es pas un monstre ». Facile à dire quand on était la personne qui ne donnait surtout pas envie de le faire…  « Avec la tête que tu fais, là, tu vas faire fuir tous les hommes, et tu sera vouée a passer la soirée avec moi. Quoique, ça ne me déplairait pas non plus ... » Le paradoxe dans tout ça c’était qu’il me disait de sourire mais qu’il me donnait encore plus envie de tirer la tronche. Je me demandais bien ce que je faisais encore là d’ailleurs. « J’en ai rien à faire. Tu m’as coupé toute envie de m’amuser de toute façon. » Je sirotais mon mojito – que j’avais enfin obtenu –, avec une certaine frustration et surtout avec un certain agacement. « Et crois-moi je préfère encore rentrer chez moi plutôt que de rester avec moi. Tu est tout sauf amusant ! » Je passais mes nerfs sur la paille encore une fois. « Et puis ça te plairait trop que je sois coincée avec toi. Sinon comment tu pourrais me préparer un mauvais coup ? Et je suis sûre que t’as déjà ton idée en plus… » Si seulement j’en avais à lui faire. Dommage, là tout de suite maintenant je n’étais pas très inspirée.


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MessageSujet: Re: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyMer 12 Oct - 19:43

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« Comment ça MON connard ? Et ce n’est pas comme si t’en avais une quelconque fierté à en retirer. Pfff … » Je la regardais, toujours en souriant, tandis que dans le club, la soirée suivait son cours. J’avais presque oublié dans quel endroit je me trouvais exactement, à me demander presque pourquoi je perdais mon temps à rester avec elle, avec tout cet amour réciproque, alors que, j’en étais sûr, j’étais plus indispensable ailleurs. « Aucune. Je suis juste le seul qui a le droit de t’emmerder comme je le fais. Voilà le pourquoi de la raison du Mon » Il y avait comme une sorte de possessivité derrière cette remarque. C’était ma cousine après tout, et, un peu comme les frères et sœurs, je ne supportais pas vraiment que quelqu’un d’autre lui fasse du mal, à part moi. C’était comme si je me l’étais appropriée. Chasse gardée. Bas les pattes. Moi qui, même pas une minute en arrière voulait partir, voilà que la conversation avait déviée sur le passé. Elle ne me foutrait jamais la paix. Certes, c’était entièrement de ma faute, et mérité, mais je n’étais pas le seul à embêter les gens, surtout pas à l’adolescence, et les autres ne se le faisaient pas remarqué à chaque fois. Elle y tenait plus que tout à son adolescence de merde. Et moi, je devrais dire quoi alors ? J’étais très mal parti dans la vie, et pourtant, je ne m’en plains pas à tout bout de champ. Pas comme elle. « Je ne savais pas ce que je faisais, ça ne compte pas … Et de toute façon, ça ne compense pas tout ce que tu m’as fait il y a dix ans de cela ou il y a cinq minutes… Ma maturité n’a pas à être remise en question, mais plutôt la tienne ». J’arquais un sourcil, sans toutefois me départir de mon sourire. Je m’approchais d’elle, me penchant vers son oreille, lui chuchotant. « Ce n’est en tout cas pas l’impression que tu donnais … », avant de reprendre ma place initiale, laissant un peu de distance entre nous deux. J’avais déjà reçu un verre de Martini en pleine figure, cela suffisait amplement. Autant ne pas tenter le diable. « Ce n’est pas parce que tu portes le nom d’une reine que tu dois te comporter comme telle », je levais les yeux au ciel, désespéré.  A croire que, vraiment, tout ne tournait qu’autour de lui. Le centre du monde. Il fallait surtout qu’elle enlève ses œillères.  

Une douleur lancinante se fit ressentir dans mon pied, qu’elle venait de m’écraser. Mon regard se fit noir, et je serais les poings. Depuis mon petit séjour au trou, j’avais du mal à contrôler ma colère, mais j’avais pour habitude de ne jamais lever la main sur une femme, encore moins un membre de famille. Il fallait que je me concentre sur autre chose. Je venais de la mettre en garde sur son bellâtre brun. Elle n’avait pas dû apprécier. « Qu’est-ce que tu en sais d’abord ? Tu penses être le seul mec baisable en ville, peut-être ? Pas que je comprenne que ces filles veuillent bien de toi ! Les pauvres … » Respire, expire, respire, expire. Je pris une grande inspiration, fermant les yeux un instant, avant de les rouvrir. « Tu veux tout savoir ? Ce n’est pas la première fois que je le croise, et non, je ne lui fais pas confiance. Chaque soir, c’est une nouvelle nana. C’est sur ça que tu veux te rabattre ? Être une traînée, un trophée de plus à leurs yeux ? Tu me déçois là » Je secouais la tête. « Et depuis quand tu t’intéresses à ma vie sexuelle, toi ? Que tu t’intéresses tout court au fait ». Je l’avais ensuite menacé, pour son coup de talon, sachant pertinemment que je n’allais rien faire. Pas ce soir du moins. Et puis, elle me questionna sur la bague. Tiens, il allait neiger demain, ce n’était pas possible autrement. Elle me surprenait de plus en plus. Sortant l’alliance, la gardant en main, j’improvisais un petit speech mettant toutes les émotions qu’il fallait, au bon moment. Plus je parlais, plus je voyais bien qu’elle doutait, mais malheureusement, cela n'avait pas pris. Je soupirais. « Genre, tu serais capable d’avoir une relation sérieuse à ce point … Et tu m’excuseras mais t’es plutôt du type à te faire plaquer. Alors n’essaie pas de me faire gober ça ». Elle était dure en affaires. Plus de ce que je le pensais. « Bon … », dis-je, en rangeant la bague, dans ma poche. Je n’avais pas la force pour déblatérer plus longuement sur le sujet. Qui était un mensonge de tout façon, et pour le reste, elle n’avait pas tout tort. J’étais du genre à me faire plaquer, même si cela faisait un moment que je n’avais plus connu de relation stable. J’enchaînais plutôt les conquêtes, et c’était moi qui menait la danse, partant toujours l’aube. Sans créer d’histoires. Par contre, sa remarque qu’elle ne pouvait pas concevoir que j’ai pu penser un jour à me fiancer, me blessa plus de ce que je le pensais. Pourtant, je n’en montrais rien. Mes pensées dévièrent vers une certaine fille, que je connaissais, et pour laquelle j’avais ressenti quelque chose d’assez puissant pour envisager, peut-être, un avenir avec elle. Rien ne s’était passé. Un voile de tristesse s’était abattu sur mon regard, avant que je ne me ressaisisse en buvant une longue gorgée de mon verre.

« Je n’en ai rien à faire. Tu m’as coupé toute envie de m’amuser de toute façon », j’ai failli répliquer un et toi donc, mais je m’en abstins. Aussi étonnant que cela puisse paraître, j’avais été vidé de toute énergie. Par une seule remarque. Une seule pensée. Pour la première fois de ma vie, j’allais baisser les bras, lui foutre la paix. De toute façon, la soirée était foutue. Autant renter à la maison, et se saouler la gueule à l’abri des regards. « Et crois-moi, je préfère encore rentrer chez moi plutôt que de rester avec moi. Tu es tout sauf amusant ! » Nouvelle pique. Nouveau coup de poignard dans le cœur, qu’on s’amuse à retourner dans tous les sens. A croire qu’elle avait oublié que j’étais aussi un être humain, avec un cœur, des sentiments, et que comme tout le monde, je pouvais me sentir blessé. Pourtant, je ne laissais rien paraître. Il ne le fallait pas. L’envie me démangeait de lui enlever cette paille de la bouche, de lui dire d’arrêter de la maltraiter de la sorte, mais ayant une image fugace de mon cou à sa place, je me retins. « Et puis, ça te plairait trop que je sois coincée avec toi. Sinon, comment tu pourrais me préparer un mauvais coup ? Et je suis sûre que t’as déjà ton idée en plus … » Silence. Je vidais mon verre d’un trait, avant de le poser sur le comptoir. Je pris mon veston sur les épaules, secouant la tête, passant aux côtés de ma cousine. « Non et non. Mais t’as gagné, félicitations. J’me casse. De toute façon … Bonne soirée, cousine chérie ». Je partis, sans rien rajouter de plus. La plantant là.

Sur le chemin du retour, je croisais un homme, bien baraqué, le type brun ténébreux. Je ne me retournais pas sur son passage. Un client comme un autre. Mais, de l’intuition, ou va savoir quoi, me fit me retourner. Il s’était approché de ma cousine, en grande discussion, avec ses bras. Certainement italien. Je fronçais les sourcils, regardant la scène de lui. Il ne fallait que quelques secondes avant qu’il ne la serra contre lui, lui posant la main aux fesses, essayant de l’assommer de bisous partout. Personne ne réagissait, comme si c’était un comportement normal. Mon sang ne fit qu’un tour, et en moins de deux, j’étais à leur hauteur. Je pris le type, plus grand que moi, par le col de sa chemise, que je tirais en arrière, avant de lui envoyer une droite à la tempe. Il ne tomba pas mais fus plutôt sonné. « Bas les pattes de ma cousine, sale pervers ». Je fulminais de rage, haletant, les mains encore tremblante. J’avais besoin d’un remontant, là tout de suite, mais le serveur était à l’autre bout du bar. De nicotine aussi. Je me tournais vers Elizabeth. « Ça va ? » Je n’attendis pas vraiment sa réponse. De toute façon, elle n’était pas du genre à me remercier. Ni à rien d tout au fait. J’avais juste agi selon l’instinct, s’était tout. Je sortis par une sortie de secours, m’adossant au mur, avant de m’allumer une cigarette, fermant les yeux.  
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MessageSujet: Re: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyJeu 13 Oct - 19:55



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Soi-disant, j’étais là pour m’éclater mais la réalité était malheureusement toute autre. Non au lieu de ça, je devais supporter mon idiot de cousin qui acclamait haut et fort être mon connard. Il n’avait pas idée à quel point il paraissait ridicule à dire une chose pareille. « Aucune. Je suis juste le seul qui a le droit de t’emmerder comme je le fais. Voilà le pourquoi de la raison du Mon »  Je levai les yeux au ciel en soupirant, absolument agacée par son petit discours. Il était bien le seul qui avait encore la force de sourire encore ; le mien avait fané depuis un bon bout de temps déjà. « Faudra que tu revois ta définition de cousine parce qu’il est écrit nulle part que ça t’en donne le droit. COUSIN. » Je fronçai le nez. En plus, ce n’était pas comme si nous étions de vrais cousins de sang. Ce qui à mes yeux lui donnait encore moins le droit de m’emmerder comme il le disait si poliment. Même si sûrement cela avait été la cause de… ces petits moments d’égarement ? D’ailleurs maman aurait pété un câble si jamais elle avait su une telle chose. En tous cas moi je pétais un câble en y repensant et il fallait bien sûr qu’il l’évoque ! Pour ma défense, nous étions jeunes et inconscients (enfin je crois). Je tentai une manœuvre d’évitement lorsqu’il s’approcha de moi pour me murmurer à l’oreille, à ce propos justement. « Ce n’est en tout cas pas l’impression que tu donnais … » Qu’est-ce qu’il m’énervait à avoir toujours un truc à redire celui-là ? rageai-je intérieurement.  « Ce n’est pas parce que tu portes le nom d’une reine que tu dois te comporter comme telle » Je feignais un rire très exagéré. « Très drôle ! Et c’est celui qui est presque mieux accueilli que moi chez mes propres parents qui dit ça. Je n’ai jamais agi comme une reine ! » Oui parce que j’étais toujours celle qui se faisait le plus réprimander. Allez savoir pourquoi ! D’ailleurs, je commençais à grimacer en pensant à Thanksgiving : j’aurais encore droit au traditionnel repas de famille. Avec le cousin Landon compris évidemment. Si seulement il allait voir ailleurs cette année… « Et pour en revenir à… tu sais quoi ! » Je regrettai déjà d’avoir commencé ma phrase. « Si tu pouvais arrêter d’en parler. Merci ! » Ah bah bravo Lizzie ! Elle est passée où la réplique cinglante ?! Mais quelle idiote ! Du coup c’est moi qui en reparlais… Au moins, il avait repris ses distances. J’avais eu peur pendant un instant qu’on remette ça.  Et pourquoi je continuais à y penser au fait ? Et si je me concentrais plutôt sur la pêche aux hommes ? Et qui serait fort différent de mon faux cousin de préférence. Mais même là-dessus je ne pouvais pas y prêter plus d’attention vu qu’apparemment quelqu’un avait décidé de faire fuir tous les plans cul du coin. Et c’était qu’il se permettait d’émettre des jugements sur ses congénères masculins en plus. A se demander pour qui il se prenait. Au moins, j’avais réussi à l’atteindre ne serait-ce qu’un peu. Une grande inspiration comme celle qu’il venait de prendre, ça signifiait à coup sûr que je l’avais bien emmerdé. Et là bla bla bla. Genre je n’étais pas au courant que ce genre de mec recherchait seulement un coup d’un soir. Je n’étais pas là pour me chercher quelqu’un qui me passerait la bague au doigt non plus – et je n’étais de toute façon pas prête à me remarier de si tôt en plus. Moi je voulais juste passer du bon temps, j’en avais rien à faire de ce qu’il penserait de moi le crétin. Et encore moins de ce que Landon pouvait bien penser de moi. Ne souhaitant même pas lui répondre, je me contentai de l’imiter tandis qu’il parlait. Il se rendrait peut-être compte à quel point il est ridicule à mes yeux comme ça. « Et depuis quand tu t’intéresses à ma vie sexuelle, toi ? Que tu t’intéresses tout court au fait ». Je répondis du tac au tac cette fois-ci. « Je ne m’intéresse pas du tout. Tu fais ce que tu veux. Si tu pourrais en faire de même me concernant ce serait génial mais je sais qu’il ne faut trop t’en demander. » Je lui lançai un regard plein d’un mépris non dissimulé. Il était là à me juger mais il était un vrai Don Juan. Bon ok… je m’intéressais peut-être un peu finalement. Sûrement parce qu’il était de la famille. En tous cas j’étais suffisamment au courant pour ne pas tomber dans son petit jeu de « j’étais fiancé, je l’ai plaqué ». J’avais même réussi à lui clouer le bec un instant. Victoire ! Enfin. Ma soirée était gâchée donc c’était finalement lui qui avait gagné la partie. J’avais seulement remporté une manche. Sinon pourquoi je martyriserais cette pauvre paille qui ne me servait non plus à apprécier mon mojito mais plutôt à extérioriser ma colère. Une colère qui se faisait plus grande à l’idée que seul mon crétin de cousin serait là à me tenir compagnie ce soir. Autant crever. (Peut-être pas jusque là mais vous avez compris l’idée) « Non et non. Mais t’as gagné, félicitations. J’me casse. De toute façon … Bonne soirée, cousine chérie ». Je retins un vrai cri de victoire. « Bon débarras. » Finalement, j’avais gagné la partie. J’étais toute fière. Je pourrais peut-être reprendre ma partie d’avant-Landon l’idiot qui consistait à S’AMUSER comme toute personne qui se décidait à venir en boîte. Même s’il fallait l’avouer que ça m’enquiquinait beaucoup qu’il ait le culot de planter les gens comme ça, et surtout moi. Pfffff. Je tirai sur la paille pour me rendre compte que j’avais fini ma consommation. Je ne l’avais même pas apprécié ce mojito ; Landon avait toujours eu le don de ne jamais gâcher mon plaisir qu’à moitié.
Un petit sourire charmeur au barman – ô miracle, le sourire n’était revenu à se demande pourquoi – et il était là prêt à prendre ma nouvelle commande. J’avais bien fait de venir en taxi, je buvais plus que je l’avais prévu… Seulement je n’avais pas eu le temps de me décider qu’une voix masculine demandait une « Margarita pour la jolie demoiselle » et je remarquai alors un grand type baraqué – dire que je trouvais Landon déjà très grand par rapport à moi – qui n’hésita pas une seconde à se montrer d’une familiarité très outrageante et surtout très déplacée. Je tentais tant bien que mal à me débarrasser du balourd qui ne semblait pas comprendre la signification de « Lâche-moi, gros pervers. ». Bien avant que je le réalise tout à fait néanmoins, je le voyais perdre l’équilibre et se prendre un poing en pleine gueule, provoquant chez moi un  sentiment de satisfaction – et de soulagement. « Bas les pattes de ma cousine, sale pervers ». Un hoquet de surprise s’échappa. Landon était mon sauveur ? C’était arrivé si vite que je n’avais même pas réalisé. « Ça va ? » Les yeux écarquillés, je restais muette, ne sachant que dire. Et idiot comme il était, il ne m’avait pas laissé prendre le temps de reprendre mes esprits et lui dire que j’allais bien. Si au départ, j’avais haussé les épaules en le voyant se diriger vers l’issue de secours, quand je le vis disparaître je finis par le suivre. (De toute façon, il était certain que je n’avais plus beaucoup envie de rester là seule dans cette boîte là tout de suite maintenant…) Arrivée dehors, je me rendis compte de l’improbabilité de mon acte et je m’offusquai, faisant la seule chose que je savais faire quand j’étais en compagnie de mon cousin : gueuler. « Tu pourrais au moins attendre que je te réponde. » Sans m’en rendre compte, j’avais de nouveau croisé les bras. Il fallait croire que c'était devenu un réflexe chez moi, ma parole ! En voyant, la cigarette dans sa main, j'eus soudainement une idée folle. « Passe moi une clope tu veux. » Le ton n'était pas très aimable mais il ne fallait pas trop me demander non plus. Ce n'était pas comme si nous étions capables d'avoir une conversation normale tous les deux. Je rajoutai rapidement. « Et on s'en fout que je ne fume pas, je veux une clope. »


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MessageSujet: Re: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyVen 14 Oct - 1:54

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Je sentais que le contrôle me glissait lentement des doigts, comme du sable fin, à la place, quand j’étais gosse. Je regrettais de plus en plus de venir la taquiner. Normalement, j’étais plutôt fort à ce petit jeu, qui m’amusait plus qu’autre chose, mais là, je n’étais plus certain de rien du tout. Merde à la fin. Nous étions les deux à la veille de nos trente ans, et nous nous chamaillons comme si nous en avions douze. Y avait un léger problème. « Faudra que tu revois ta définition de cousin parce qu’il n’est écrit nulle part que ça t’en donne le droit. COUSIN. » Je ne répondis rien. Ça n’en valait pas la peine. J’étais lasse. Moi qui d’habitude m’abreuvait presque de nos petites disputes, tout à coup j’en avais marre. Certes, je continuais, je rentrais dans son jeu, je la poussais à bout, mais ce n’était plus avec la même conviction que d’habitude. Et je n’avais aucunement envie de débattre sur la définition du mot cousin. Je la connaissais plus que bien, et elle avait raison sur ce point. Rien de m’autorisait à me comporter comme je le faisais, mais c’était tout simplement moi. Je ne pouvais pas m’en empêcher. J’étais certain que, cousin ou pas, je l’aurais connue en d’autre circonstances, rien n’aurait changé. Ça fait partie de moi, que ça lui plaise ou non. « Très drôle ! Et c’est celui qui est presque mieux accueilli que moi chez mes propres parents qui dit ça. Je n’ai jamais agi comme une reine ! » J’haussais les épaules. Si elle le disait … Elle ne faisait que de se leurrer. Je le voyais bien. Elle ne devait certainement plus s’en rendre compte, mais maintenant qu’elle n’était plus nourrie logée par son petit toutou de mari, peut-être qu’elle ouvrira enfin les yeux. Ma colère éclata. Une fois de plus. « Excuse-moi d’avoir eu une enfance de merde ! Tu n’as pas enduré la moitié de ce que j’ai vécu, à ce que je sache. Je n’ai jamais demandé de me faire adopter par ta famille non plus. Ce sont eux qui m’ont choisi. Et ne me reproche pas le comportement de tes parents ! Vas régler tes comptes avec eux, pas avec moi ». J’écumais de rage, serrant si fort mon verre que mes jointures étaient devenues blanches. Alors oui, je n’avais pas eu un comportement exemplaire avec elle, et d’autres, mais venir me reprocher des choses dont je n’étais même pas fautif, ça, je ne le supportais pas. Et puis, l’évidence se fit en moi. Je posais mon regard, dur, dans le sien. « T’es jalouse au fait, c’est ça ? Tu n’as pas accepté qu’un môme comme moi te pique toute l’attention ». Je n’attendais pas forcement une réponse. C’était plutôt une affirmation. « Et pour en revenir à … tu sais quoi ! Si tu pouvais arrêter d’en parler. Merci ! » Je ricanais, levant un doigt vers elle. « Ha Lizzie, t’es très forte pour tenir tes résolutions toi », je levais les yeux au ciel. Oui, je l’avais cherché, oui j’avais continué sur le sujet, mais j’allais m’arrêter là. De toute façon il ne s’était rien passé de si extraordinaire que cela. « Bravo, tu me dis de ne plus en parler, et toi, qu’est-ce que tu fais ? » Je secouais la tête, amusé par sa contradiction. Décidément, elle me surprendra toujours. Se faire prendre dans son propre piège. Je singeais avec mes doigts une fermeture éclair au niveau de mes lèvres. « Motus et bouche cousue ». La soirée pouvait encore durer un sacré moment de la sorte. A se tourner autour. Laissant les non-dits flotter entre nous. Les sentiments au placard. Car oui, petit, je m’étais attachée à elle. Nous avions le même âge, et, j’aimais passer du temps avec elle. Juste pour jouer. Avoir de la compagnie. Et puis les choses avaient dérapé, et je n’avais plus réussi à faire machine en arrière. La taquiner était devenu mon leitmotiv. Je fermais les yeux un instant, me projetant dans le passé. Non, si c’était à refaire, je ne referais rien, mais, je savais qu’au fond de moi, je regrettais cette merveilleuse période, ou tout se passait bien entre nous. Elle était en quelque sorte la sœur que je n’avais jamais eue. Et j’avais tout gâché. C’était peut-être une des choses qui me brisait le plus, et au lieu d’en parler, de mettre les choses à plat, j’en rajoutais des couches. Pour me sentir vivant. Pour me prouver que … je ne savais même pas moi exactement quoi. Je savais juste que j’en avais besoin. C’était vital. C’était le seul moyen que j’avais trouvé pour rester à ses côtés, que ça lui plaise ou non. « Je ne m’intéresse pas du tout. Tu fais ce que tu veux. Si tu pouvais en faire de même me concernant ce serait génial mais je sais qu’il ne faut pas trop t’en demander ». J’entendis à peine sa remarque, que je ne relevais même pas, tellement j’étais enfoui dans mes pensées. Je n’arrivais plus à me comporter normalement avec elle, sachant qu’elle allait me rejeter à la seconde même. Comme d’autres avec elle. J’étais donc devenue une sangsue. Un poids pour elle. Je posais violemment mon verre, avant de baisser le bras. Je n’en avais plus la force soir. Surtout que mes pensées déviaient sans cesse vers quelqu’un d’autre, ce qui n’aidait pas du tout. Je la laissais donc plantée là, sans me retourner. « Bon débarras », je n’étais toutefois pas assez loin pour ne pas l’entendre. Mais même pas cinq minutes plus tard j’étais à nouveau à ses côtés, mettant une droite à un type un peu trop insistant, avant de sortir.

Affalé comme une merde par terre, le dos appuyé contre le mur froid, une cigarette à la main, j’avais enfoui mon visage dans mes mains, les yeux fermés. En entendant le bruit d’une porte qui claque, je ne pris même pas la peine de relever la tête. Sa voix, qui résonna à mes oreilles, me suffit à me faire comprendre qu’elle m’avait suivi. « Tu pourrais au moins attendre que je te réponde ». Je soupirais, ne bougeant pas d’un pouce. Moi qui était sorti pour me calmer, mon sang bouillonnait toujours autant. La Reine Elizabeth : le retour. Je levai finalement mon regard vers elle, au bout de cinq bonnes longues minutes. « Mais de rien, voyons. Ça fait toujours plaisir de venir en aide aux gens ». Ironisai-je, levant les yeux au ciel. De sa position débout, elle me dominait, mais j’étais trop fatigué pour me relever. Et c’était préférable pour les deux que je reste sagement assis. « Rappelle-moi la prochaine fois de te laisser dans la galère. Et surtout, tu ne viendras pas te plaindre si tu te fais agresser, ou pire ». Pas besoin d’en dire plus. J’étais sûr qu’elle allait comprendre. Pas besoin de lui faire un dessin. Finalement, je me levai, m’approchant d’elle. « Bienvenue dans la vraie vie, babe, loin des bras protecteurs d’un homme ». Il fallait surtout arrêter de croire qu’on était au pays des Bisounours. Ayant passé au moins trois dans de ma vie en prison, j’en avais vus défilés des monstres, et toute la brutalité dont l’être humain était capable m’était apparu. C’était juste abject. Et surtout, la moitié d’entre eux n’avait aucun regret ainsi qu’aucun scrupule. Selon certain je pouvais faire partie de ce type d’hommes, enchainant les conquêtes à tout va, mais non, contrairement à certain, j’avais mes limites. Et je connaissais – malgré tout – le respect d’autrui. « Passe-moi une clope, tu veux ». J’arrêtais tout mouvement, abasourdi par sa requête, n’étant pas sûr d’avoir bien entendu. Je fronçais les sourcils, me disant que non, c’était impossible. Je devais avoir eu une hallucination, ou alors je nageai sen plein rêve. La si sage Lizzie qui …, elle m’interrompit dans mes réflexions, poursuivant. « Et on s’en fou que je ne fume pas, je veux une clope ». Je clignais les yeux, me pinçant même sous les ongles, pour être sûr que j’étais bien réveillé. Okay. La soirée était en train de prendre une tournure bizarre. Je secouais la tête, vigoureusement. « Non. Il en est hors de question ! Raison de plus de ne pas t’en donner ». Son côté capricieux n’allait pas tarder à faire son retour. Je soupirais, ne la lâchant pas du regard. « Je sais, ce n’est pas toujours simple entre nous, autant dire jamais. On ne se porte pas spécialement dans nos cœurs, mais non. Je ne suis pas d’accord d’être celui qui vas te bousiller la santé. Tu peux me reprocher tout ce que tu veux, mais pas ça ! » J’allais presque lui proposer un joint, pour la détendre, elle en aurait bien besoin, avant de me rendre compte que je n’en avais pas sur moi. « T’es tombée bien bas ma pauvre » Et c’était moi qui parlait. C’était l’hôpital qui se fout de la charité. Je tirais une dernière fois sur ma cigarette, avant de la jeter par terre. Sans rien dire, je pris les épaules d’Elizabeth entre mes mains, que je poussais ensuite vers le mur, la tenant fermement. Mon regard dans le sien. Mon visage s’approchant dangereusement du sien, laissant toutefois une distance respectable. Je desserrais d’un poil mon emprise, pour ne pas lui faire du mal. Malgré tout, je cherchais la confrontation.    
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MessageSujet: Re: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyVen 14 Oct - 11:17



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« Excuse-moi d’avoir eu une enfance de merde ! Tu n’as pas enduré la moitié de ce que j’ai vécu, à ce que je sache. Je n’ai jamais demandé de me faire adopter par ta famille non plus. Ce sont eux qui m’ont choisi. Et ne me reproche pas le comportement de tes parents ! Vas régler tes comptes avec eux, pas avec moi ». S’il y avait bien une chose que je détestais, c’était quand mon cousin d’adoption semblait avoir raison sur toute la ligne. Parce que ça lui arrivait malheureusement. Mais jamais au grand jamais je ne l’admettrais à haute voix. Je préférais rester sur la défensive, à préparer une nouvelle offensive. Parce qu’il n’y avait pas meilleure défense que l’attaque, c’était bien connu. « J’arrêterais peut-être de te le reprocher quand TOI tu arrêteras de me blâmer d’avoir eu une enfance moins merdique que la tienne ! » Vous voyez ? Je trouvais toujours un truc à redire. Je n’étais peut-être pas parfaite mais lui non plus – ça expliquait peut-être le fait que nos petites disputes se faisaient interminables ou plutôt devrais-je dire que notre dispute se faisait interminable. Nous donnions surtout l’impression de continuer la même encore et encore à chaque fois que nous nous voyions, la mettant en pause lorsque nous nous perdions de vue ou lors des réunions de famille – il vaudrait mieux ne pas s’attarder sur ce sujet d’ailleurs. Dans ce cas là, notre querelle devait durer depuis… presque toujours. J’étais rancunière comme pas deux ; il fallait croire que le cousin n’était pas mieux. Nous avions peut-être tous les deux besoins d’une bonne séance chez le psy à conserver rancune comme cela. Pas moi bien sûr pour en aller voir un. Je préférai garder tout mon ressentiment et le lui balancer à la figure. « T’es jalouse au fait, c’est ça ? Tu n’as pas accepté qu’un môme comme moi te pique toute l’attention » J’ouvris grand la bouche d’indignation. « Moi jalouse ? De toi ? Mais tu rigoles ! Tu l’as dit toi-même tu as une enfance de merde… » Certes, je me souvenais vaguement que l’arrivée de Landon dans la famille Saunders avait été un événement capital. Sauf que je n’avais moi-même que 5 ans à l’époque, tout comme lui, alors on ne pouvait pas dire que j’y avais vraiment prêté attention. J’avais juste été émerveillée d’apprendre que j’avais un nouveau cousin. J’avais presque vu ça comme de la magie, vous savez, parce que généralement les cousins n’apparaissaient pas comme ça sans prévenir. Puis j’étais contente quand on m’avait expliqué qu’il passerait les vacances avec nous. J’aimais bien jouer avec mon frère. Cependant il avait toujours su utiliser son statut de frère aîné pour me tourmenter un peu quand ça l’arrangeait bien. Et à l’époque rien n’était plus beau que la promesse d’un nouveau camarade de jeu – qui lui au moins avait mon âge. Ça avait été parfait au début… jusqu’à ce qu’il prenne un goût particulier à m’embêter, un goût qui subsistait avec le temps en plus. Alors oui je lui en voulais à mort ! Et j’avais fini de toute façon à plonger le nez dans mes dessins pour ne plus jamais en ressortir ; je n’avais personne pour jouer avec moi sans me taquiner un peu trop. Bon, il y avait bien eu cette période pendant laquelle j’avais cru pouvoir me rapprocher de mon faux cousin – je l’appelais déjà comme ça – même si les choses avaient prises une tournure un peu étrange entre nous deux. Raison pour laquelle je refusais d’en parler et surtout qu’il revienne sans cesse là-dessus. Encore une raison de plus pour lui en vouloir à vie. « Ha Lizzie, t’es très forte pour tenir tes résolutions toi » Pfeuh. « Bravo, tu me dis de ne plus en parler, et toi, qu’est-ce que tu fais ? » Le voir lever les yeux au ciel me donna envie d’en faire autant. Mais qu’est-ce qu’il m’énervait à la fin… « Oh mais ta gueule ! » Une réplique pleine de classe, je sais. En tous cas je ne fus satisfaite – enfin c’était un bien grand mot – lorsqu’il promit – encore un trop grand mot – de la fermer d’un « Motus et bouche cousue ». … « Fais donc et fous moi la paix ! » Qu’il me laisse en paix, ce n’était pas encore gagné mais le calvaire finit par prendre fin quand il s’en allait enfin. Ou presque. Parce qu’il avait réapparu quelques minutes plus tard à peine pour me sauver du grand brun baraqué un peu trop… pressant qui m’avait prise pour cible. Ma soirée était tombée à l’eau, c’était officiel…
Je ne savais pas trop pourquoi mais j’avais fini par suivre Landon qui s’était cassé par l’issue de secours immédiatement après avoir cogné le gros pervers. Il fallait dire que je ne me sentais plus vraiment de rester là-bas parmi la cohue après tout ça. J’aurais mieux fait de rester chez moi et profiter de ma nouvelle vie de célibataire avec un bon film et un pot de glace, affalée dans le canapé. En tous cas j’aurais été un peu plus en sécurité. Et là, le comble c’était que la seule personne à qui je pouvais accorder une certaine confiance c’était mon cousin. Sauf que je me trouvais bien idiote du coup. Depuis quand je cherchais sa compagnie moi ? Quand mon but n’était pas de chercher la bagarre. Oh et puis merde !  C’était plus fort que moi, je lui criai dessus, par la force de l’habitude… « Mais de rien, voyons. Ça fait toujours plaisir de venir en aide aux gens » Vous me voyez lui dire merci vous ? Moi non. Peut-être quand les poules auront des dents. Ou quand ma mère arrêtera de me faire toutes les reproches possibles et inimaginables. Dans les deux cas, ce n’était pas près  d’arriver… J’avais peut-être tort oui… Mais non ! Tant pis pour lui. On ne s’aimait déjà pas beaucoup de toute façon, qu’est-ce que ça changerait ? Rien. Du coup, je me murais dans le silence. « Rappelle-moi la prochaine fois de te laisser dans la galère. Et surtout, tu ne viendras pas te plaindre si tu te fais agresser, ou pire » Bon finalement, mon silence il serait pour plus tard. « Je ne t’ai jamais demandé de l’aide, je te signale » Même à six ans, j’aurais pu tenir es propos moins gamins que ça ! J’aimais bien ma logique des choses. J’étais reconnaissante qu’on m’ait tiré des griffes d’un prédateur et au lieu de le montrer, je préférais le blâmer d’avoir intervenu. Juste parce que c’était lui. Il n’y avait pas vraiment de réelle explication à mon attitude, je m’en rendais compte. C’en était presque lassant. « T’es venu de toi-même avec ton excellent crochet droit.  » Je rêvais où je venais de lui glisser un compliment en pleine gueule au passage ? J’avais vraiment du boire un peu trop rapidement ce satané mojito… C’était ce que je me disais en tous cas quand il prit enfin la peine de se lever. « Bienvenue dans la vraie vie, babe, loin des bras protecteurs d’un homme ». J’adorais quand les gens ne cessaient de me rappeler que j’étais divorcée, si vous saviez… Chacun de mes proches, amis, familles voire collègues ne passaient leur temps qu’à le faire depuis que nous avions officiellement mis fin à nos quatre ans de mariage. La meilleure dans tout ça, c’était que personne ne voulait comprendre mon point de vue en ce qui concernait la raison de tout ça. Selon eux, c’était « une grosse erreur » – je crois bien que  c’était les mots exacts qui revenaient le plus souvent. Enfin bref, je n’allais pas encore me mettre à rager là-dessus en plus. « N’exagère pas non plus, j’ai été marié que quatre ans. Je savais très bien m’occuper de moi comme une grande avant ça.  » J’avais calmé un peu le ton, prenant pitié pour mes pauvres cordes vocales. Les gens avaient tendance à oublier que je n’avais pas toujours été avec mon ma… mon ex-mari. Je n’avais même vraiment jamais eu de relations très sérieuses avant lui. Il y avait eu des petites amourettes de passage mais sans plus. Et je m’en étais très bien sorti toute seule. Oh et puis j’en avais marre. J’avais besoin d’un bain bon relaxant. Mais il était clair que là maintenant prendre un bain n’était pas possible. Alors j’eus certainement la plus mauvaise idée de toutes, lui demander une cigarette. On faisait avec les moyens du bord… « Non. Il en est hors de question ! Raison de plus de ne pas t’en donner » Pour une fois que je n’étais pas en train de lui reprocher dieu seul sait quoi, il ne pouvais même pas me rendre ce petit service. Et encore une fois, il recommença avec ses grands discours.  « Je sais, ce n’est pas toujours simple entre nous, autant dire jamais. On ne se porte pas spécialement dans nos cœurs, mais non. Je ne suis pas d’accord d’être celui qui vas te bousiller la santé. Tu peux me reprocher tout ce que tu veux, mais pas ça ! » Une moue de dégoût apparut sur mon visage qui était déjà loin d’être illuminée par le bonheur.   « Mais tu fais chier ! Tu crois que j’ai jamais fumé de ma vie ? Et puis c’est pas une seule clope qui va me tuer ! Et tu fumes bien toi ! » Rien à dire, j’étais encore une grande gamine ce soir. « T’es tombée bien bas ma pauvre » Pour le coup, j’étais presque d’accord. J’ai dit presque. « Bon bah il y aura sûrement quelqu’un là-bas qui voudra bien me refiler une cigarette… » Pas que je souhaitais réellement y retourner. Mr. Smith’s cétait le dernier endroit om je voulais être là. Que je ne l’admettais ou pas, le mec de tout à l’heure m’avait bien fichu la trouille. Au lieu de mettre ma menace – si on pouvait appeler ça comme ça – à exécution, je préférai alors le regarder finir sa clope.
L’instant d’après, je me retrouvai sans comprendre contre le mur, mes épaules prisonnières de ses mains, mon regard prisonnier du sien, et surtout avec une proximité un peu beaucoup dérangeante. « Mais qu’est-ce que tu fous ? » murmurai-je comme si inconsciemment je cherchais à ce que ce petit moment d'embarras ne s’ébruite pas. J’avais eu l’intention d’avoir quelques moments d’intimité avec un homme ce soir, mais au lieu de ça je me retrouvais captive des mains de mon faux cousin. Tout particulièrement embarrassée – bah oui, la loose que c’était de se retrouver avec son cousin quand même – je détournai le regard réfléchissant au meilleur moyen d’échapper aux sales pattes de Landon. Mais mon regard eut le malheur d’entrevoir ses lèvres – qui ne m’étaient pas si inconnues pour mon plus grand malheur. Hantée par mes souvenirs, je me disais que je n’allais pas prendre pitié et recherchais à lui torturer l’autre pied d’un coup de talon aiguille. En vain, parce que si j’avais finalement plutôt bien visé, je ne réussis pas à lui faire si mal que ça. Au lieu de ça, ce fut le talon qui en ressortit endommagé. Et voilà que je me remettais à gueuler. « Ah bah il ne manquait plus que ça. » Oui parce que même dans des circonstances pareilles, j’arrivais à ne penser qu’à mes chaussures. Fallait dire que je les aimais beaucoup… « Tu pourrais au moins me lâcher ! » Changeant de stratégie, je lui lançais un regard mauvais tout en me débattant. Il était peut-être plus grand et sûrement un peu plus fort mais je finirais bien par m’échapper. Il fallait vraiment que je rentre. Cette soirée se faisait de plus en plus étrange. J'aurais vraiment du rester à la maison.


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MessageSujet: Re: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyLun 17 Oct - 2:12

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« Mais tu fais chier ! Tu crois que je n’ai jamais fumé de ma vie ? Et puis ce n’est pas une seule clop que va me tuer ! Et tu fumes bien toi ! » Elle allait perdre sa voix un jour ou l’autre à force de s’égosiller autant. Pour ma part, je ne pris même pas la peine d’hausser le ton pour ce genre de gamineries. Dans tous les cas, vu son état, que je m’excite ou pas, ça n’allait pas changer la situation. Je me levai, lui faisant face. « Fais ce que je te dis et non pas ce que je fais ». Ouais, bon, j’aurais pu trouver mieux. J’avais juste l’impression d’entendre parler ma mère, et j’étais presque sûr que Lizzie allait me faire une remarque dans ce sens. On ne change pas une équipe qui gagne. On ne change pas une équipe qui gagne. L’instant suivant, en moins de deux, et sans même avoir prévu ma réaction, je la pris par les épaules, avant de l’appuyer contre le mur de l’arrière-cour du Mr. Smiths, l’alcool faisant gentiment son effet. Je la tenais fermement, mes mains sur ses épaules, mes jambes contre ses genoux, tout en gardant une distance avec elle, et son corps. La tentation non loin de moi, me répétant sans cesse, comme un mantra, qu’il ne fallait pas que je cède. J’étais adulte à présent, je savais que, en quelque sorte, ce n’était pas bien ce que je faisais là. Surtout pas avec sa cousine. Mais le fait était là, que … sans savoir pourquoi, une partie de moi en avait envie. Il y avait tellement de frustration, de tension, de rancœur entre nous, qu’il était peut-être temps de tout lâcher. De s’abandonner. Sa réaction ne tarda pas à venir. « Mais qu’est-ce que tu fous ? » Pour seule réponse, je plantais mon regard dans le sien, ne la lâchant pas d’un pouce, tandis qu’une de mes mains s’approcha de son visage, lui caressant doucement la joue. Je desserrais un peu mon emprise, pour qu’elle puisse respirer, mais toutefois pas assez pour la libérer. Elle était toujours ma prisonnière, qu’elle le veuille ou non. Et malgré ce qu’elle pouvait penser, je n’allais pas la forcer. J’étais peut-être le dernier des connards, mais tout de même pas à ce point. Il y avait des limites. Elle cherchait à se débattre, et, pour la deuxième fois dans la même soirée, son talon vint à la rencontre de mon pied. Sauf que cette fois-ci la douleur fut minime, et d’après sa réaction, ça n’avait pas eu l’effet escompté. « Il ne manquait plus que ça ». Un rictus narquois s’afficha sur mes lèvres, alors que mes doigts continuaient à lui caresser la joue. « Tu pourrais au moins me lâcher ! » Je secouais la tête, un air de malice dans les yeux. Je m’approchais d’elle, lui chuchotant à l’oreille. « Chuut, calme-toi ». J’enlevais ma deuxième main de son épaule pour la poser au creux de ses rein, à sa taille, tout en m’approchant d’elle, nos deux corps se touchant. Un frisson parcourut tout mon corps, et sans réellement réfléchir, je posais mes lèvres sur les siennes. Sans plus. L’instant dura quelques minutes, mes lèvres sur les siennes, ma main sur sa joue, dans son cou, ou traçant une ligne imaginaire le long de son dos. Les yeux fermés.

Puis la raison revint d’un coup, comme un éclair. Je reculais quelque peu, mes mains toujours posées sur elle, mon regard toujours ancré dans le sien, avant de reculer complètement, m’adossant à mon tour contre le mur, soupirant. Qu’est-ce qu’il m’avait bien pris, merde ? Je me laissais tomber au sol, ramenant mes jambes vers moi, en sortant un paquet de cigarette, que j’allumais, tout en lui en tendant une. Tant qu’à faire. Je regardais droit devant moi, prenant mon visage entre mes mains, sans rien dire. J’étais muré dans le silence, m’apprêtant à devoir subir sa mauvaise humeur. Et surtout, ses questions. Alors que je n’avais aucune réponse à lui fournir. Rien que moi je ne savais pas pourquoi je m’étais comporté de la sorte. Je déglutis. Tirant sur ma cigarette, je me perdis dans mes pensées. Vu le changement de la situation, je n’avais aucunement envie de lui parler. Je me levai, avec peine, avant de me passer une main dans les cheveux, l’alcool faisant toujours son effet dans mon organisme. Je me plantai à nouveau devant elle, gardant toutefois mes distances cette fois-ci, et la regardant, mon visage impassible, je dis tout simplement, haussant les épaules. « Je crois que je ferais peut-être mieux de rentrer ». Je détournais le regard, sans rajouter un mot, et, tirant autre bouffée sur ma cigarette, je me dirigeais vers la sortie. L’arrière-cour de la boîte de nuit donnant sur un autre quartier, je n’avais aucunement besoin de devoir refaire le chemin inverse. Tant pis pour ma veste ou vestiaire. J’irais la chercher un autre jour. Mais là, le plus important, était que je m’éloigne d’elle. Pour notre survie à nous deux. Tenir loin les démons qui, de temps à autre, refaisaient surface. J’avais besoin de me défouler, de cogner, et c’était mieux qu’elle ne soit pas dans les parages au moment ou j'exploserais.      
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MessageSujet: Re: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyLun 17 Oct - 20:54



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« Fais ce que je te dis et non pas ce que je fais » Et puis quoi encore ? C’était qu’il croyait à sa supériorité. Je n’écoutais déjà pas totalement ma propre mère, comme si j’allais l’écouter lui. J’étais une adulte libre de faire ses choix et je voulais fumer une cigarette. Je ne demandais pas la lune non plus : rien qu’une simple cigarette. « Tu n’en seras pas plus intelligent juste parce que tu l’as dit. » C’était un crétin ? Je le disais toujours. Et ce n’étais pas parce qu’il avait dit un semblant de phrase intelligente qu’il ne le serait pas à mes yeux. Crétin bien entendu ! J’aurais pu débattre longtemps comme cela avec lui, juste histoire qu’il me refile une clope. J’en étais capable. Rectification. Nous en étions capables. Parce que lui il aurait débattu longtemps et refusé de m’en donner une, rien que pour m’agacer. Il ne savait faire que ça de toute façon. C’était bien connu ça. En tous cas, je n’hésitais jamais à le préciser à mes connaissances si jamais il m’arrivait de l’évoquer – et il fallait que j’en aie une très bonne raison sinon je ne parlais jamais de lui. Enfin bref… Tout ça pour dire qu’on aurait pu continuer comme ça interminablement mais au lieu de ça, la situation échappait à tout contrôle.
En un battement cil, je m’étais retrouvée prisonnière de mon crétin de cousin, dos au mur. Et j’avais beau lui demander ce qu’il fichait, essayer de me débarrasser de lui : rien à faire. Je n’étais arrivée seulement qu’à gaspiller ma salive, à casser le talon d’une de mes chaussures et à dépenser vainement mon énergie à me débattre. Il était plus grand et plus fort, j’étais impuissante face à lui. Je n’étais plus que sa captive et surtout j’étais submergée par l’embarras. Je n’étais pas très réfléchie de nature, j’agissais toujours sur un coup de tête ; néanmoins ça ne signifiait pas que je ne réalisai pas la dangerosité de la situation. Alors oui, j’évitais de fixer sa bouche alors que nous étions si proches l’un de l’autre…  J’étais bien contente que nous soyons dans l’arrière-cour à l’abri des regards parce que ça aurait été vraiment trompeur pour les autres. Quoique… Je retire ce que j’ai dit. Il aurait été préférable que nous ne soyons pas à l’abri des regards. Au moins ça aurait évité toute catastrophe. Malheureusement, je n’avais pu l’éviter.
Un murmure à mon oreille, un baiser, une main qui s’aventurait sur ma joue, voire mon cou et mon dos… Tandis que ma main qui par réflexe avait d’abord voulu lui mettre une sacrée gifle avant de se décider à s’échoir sur son épaule. Interdite, j’avais l’impression que le moment s’éternisait mais je n’avais pas la force d’essayer de le repousser. J’en étais même au point de questionner ma volonté de le faire lorsqu’il se retira. Je répondais dans un écho à son soupir. C’était du joli tout ça. Il y avait quelques instants à peine je lui demandais de ne plus évoquer ce qui s’était passé il y avait déjà bien des années et voilà qu’on avait remis ça. Enfin IL avait remis ça. Je n’avais rien demandé moi. Oui, j’avis cherché à trouver quelqu’un de la gent masculine ce soir pour passer un peu de bon temps. Mais merde ! Comment j’avais fait pour me retrouver dans l’arrière-cour de la boîte à me faire embrasser par mon stupide cousin ? Nous n’avions pas franchi – encore – une ligne beaucoup trop choquante non plus. Il n’était même pas mon cousin biologiquement parlant… A se demander si ce n’était pas ça le problème. Ah bah bravo ! Je ne pouvais que me féliciter. Un divorce, un baiser échangé avec Landon. Là je tombais peut-être bien bas. Et d’ailleurs qu’est-ce que je fichais encore ici à lui regarder à me tendre une cigarette dont je ne voulais même plus ? Merde ! J’allais bouger de là et le laisser comme un idiot là par terre à me tendre la clope, mais je manquais de trébucher. J’avais oublié pendant un instant que ma chaussure était foutue… Nouveau soupir. On avait un sérieux problème tous les deux n’empêche. Ça c’était certain. Je me perdis alors dans mes pensées. Je ne comprenais pas comment c’était possible. Le comprendrais-je un jour au moins ? En tous cas, ça allait bien m’embarrasser…
« Je crois que je ferais peut-être mieux de rentrer » Le regard dans le vide, je n’avais même pas remarqué qu’il s’était levé et mis en face de moi. Je reprenais mes esprits quand je le vis partir. C’était bien beau tout ça mais… « Hé ! » criai-je indignée. Concentrée parce que j’enlevais mes chaussures, je n’avais pas vraiment pu crier une phrase entière. Mais même pas deux secondes plus tard, je lui courrais après, pieds nus et chaussures à la main, pour l’empêcher de partir. Brandissant ma chaussure cassée comme si elle représentait une quelconque menace, je continuais à exprimer mon indignation. « Attends t’embrasses la fille puis tu la laisses en plan comme ça sans même en discuter toi ? » J’allais rajouter quelque chose d’autre quand je me rendis compte que ce que je venais de dire n’avait pas vraiment l’effet escompté. J’avais du paraître comme la fille qui en redemandait encore. « Et non ne va pas te faire d’idées, je suis sûre que t’as mal interprété mes paroles. » Baissant mon bras, parce que je me sentais idiote à exposer la chaussure endommagée, je repris la parole. « Ce que je veux dire, c’est qu’il serait temps qu’on mette les choses au clair. » Comment ? Aucune idée. Mais il était certain que s’il me laissait planter là, nous n’allions jamais le faire. Alors maintenant soit ça passait soit ça cassait. Et puis pour une fois, je ne mettais seulement pas tort Landon mais un peu moi aussi. Je ne l’admettais pas mais il était évident que j’aurais pu avorter le baiser si j’y avais mis du mien quand on y réfléchissait. Puis, quelqu’un pouvait m’expliquer pourquoi je n’avais jamais montré un quelconque dégoût ? Je sentais que j'allais me taper une saleté de migraine avec tout ça...


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MessageSujet: Re: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyLun 17 Oct - 21:57

How dare you ?
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A peine avais-je eu le dos tourné, m’éloignant petit à petit de l’arrière-cour, que sa voix retentit derrière moi « ». Je m’arrêtais, la regardant courir comme une dégénérée, ses chaussures à talons à la main. Un rictus moqueur s’afficha sur mes lèvres, levant les yeux au ciel. Ha les femmes et leurs talons. Toute une histoire. J’arquais un sourcil, l’attendant. « Attends, t’embrasse la fille puis tu la laisse en plan comme ça, sans même en discuter toi ? » Oulaa, fallait qu’elle se calme là. Puis depuis quand elle voulait discuter, elle ? Tout ce qu’elle savait faire, c’était crier. Alors bon. Je ne répondis rien, plantant mon regard dans le sien, sans me départir de mon sourire narquois et malicieux. Une petite lueur brillant dans mes yeux. « T’en redemandes encore, Saunders ? » Je me passais la langue sur mes lèvres, pour les humidifier. Presque simultanément à ma réplique, elle poursuivit, se rendant soudainement compte de son erreur de débutante. « Et non, ne va pas te faire des idées, je suis sûre que t’as mal interprété mes paroles ». Je secouais la tête, indigné, prenant le même ton. « Moi, me faire des idées ? », ricanais-je. « Ce n’est pas mon genre voyons. Tu ne vois pas l’auréole au-dessus de ma tête ? », demandais-je mimant l’auréole en question. « Et mets-toi deux secondes à ma place. Tu veux les interpréter comment tes paroles ? Tu pensais plutôt aller faire une partie de scrabble ? » me moquais-je. Je m’avançais d’elle, laissant tout de même une petite distance entre nous, alors qu’elle brandissait toujours ses escarpins. « Et pour ta gouverne, la fille en question est ma cousine. Ce n’est pas vraiment comme si j’avais des explications à te donner. Et discuter ? », je ne plus laisser échapper mon rire qui monta dans ma gorge. « Toi qui veut discuter ? J’aurais tout entendu ce soir. ». Je la vis rebaisser son bras. Bon, au moins, un danger en mois à l’horizon, quoique, je n’étais jamais à l’abri de rien avec elle. « Ce que je veux dire, c’est qu’il serait temps qu’on mette les choses au clair ».  Okay. Elle déraillait complètement là. L’alcool, les hormones, la frustration ? Va savoir ce qu’il se passait dans sa tête. Je m’approchais encore plus, jetant au loin mon mégot consumé. « Et tu as une idée de comment tu veux mettre les choses au clair ? ». Je croisais les bras, attendant une réponse de sa part, avant de reprendre la parole. « Et n’oublie pas, darling. Nous deux est la parlotte, ça ne fait pas bon ménage. Nous n’avons jamais vraiment réussi à discuter convenablement, sans se gueuler dessus, alors je ne verrais pas vraiment comment tu souhaites mettre les choses au clair ». Je m’interrompis, réfléchissant un court instant, une étincelle dans mes prunelles. « A moins que … »  

En deux pas à peine, j’étais à sa hauteur. Etant plus grand qu’elle d’une bonne dizaine de centimètres, et en plus sans ses talons, je la surplombais. Une idée fusa dans ma tête. Après tout ? Et puis merde. Il fallait que j’arrête de réfléchir. Je me penchais, approchant mon visage du sien, ou de son oreille plutôt, lui chuchotant. « Tu sais quel est le problème ? C’est que, je suis sûr, tu ressens une certaine attirance … mais, étant cousin, tu défoules toute ta frustration sur moi, en gueulant à longueur de temps ». Je m’interrompis, le temps que mes paroles fassent leur chemin dans sa tête, avant de poursuivre. « Mais, techniquement, nous ne le sommes pas. Aucun lien de sang, sauf sur du papier ». Je lui pris la main, ne la lâchant toujours pas du regard, remettant une de ses mèches brunes en place. Je la guidais à l’écart, un peu plus loin d’où nous étions avant, à l’abri des regards indiscret au cas où quelqu’un déciderait de sortir rapidement s’en griller une. Je la repoussais contre le mur, délicatement cette fois-ci. « Mettons fin à la torture, si tu le veux bien ». Mes lèvres revinrent rejoindre les siennes. Sans aucune violence. Aucune brutalité. Je savais m’adapter à toute circonstance. Et ce n’était pas parce que j’étais catégorisé en tant que coureur de jupons, que je n’étais qu’une brute, ne pensant qu’à lui-même. Ma main retourna sur sa joue, toujours aussi douche, qui descendait ensuite le long de son cou. Mon autre main s’était à nouveau posée au creux de ses reins, , avant d’aller se balader dans son dos, au contact de son dos. Merci au dos nu. Je la laissais glisser, de plus en plus bas, avant qu’elle ne s’arrête à l’orée de ses fesses. Durant tout ce temps, je n’avais pas détaché mes lèvres des siennes, les yeux fermés. Ma main qui caressait sa joue alla rejoindre ses cheveux. Je me décollais finalement, plantant mon regard charbonneux dans le sien, avant de me pencher. Mes lèvres vinrent se poser dans son cou, que je parsemais de baisers, ma main gauche se baladant toujours sous le tissu qui recouvrait son corps, montant et descendant le long de son dos, s’arrêtant toujours à une frontière invisible. Ma main droite, quant à elle, avait quitté ses cheveux pour se poser sur sa poitrine, la caressant à travers la robe.  

Puis, tout autant que cela avait commencé, j’arrêtais. Me détachant d’elle, reculant même. Pour mieux la contempler. Je gardais mes bras le long de mon corps. Je la détaillais, un rictus dessiné sur mes lèvres, dont je venais à nouveau d’humecter avec ma langue. Mon regard posé dans le sien, je lui posais silencieusement une question. A elle de choisir. Je lui laissais son libre-arbitre. Après tout, nous étions deux, et vu notre relation houleuse … mieux ne valait pas tenter le diable. Qu’importe sa décision – de tout arrêter là ou de continuer – je la respecterais. Et je la comprendrais surtout, sachant pertinemment que si la soirée allait s’éterniser, j’allais certainement le regretter dès le lendemain. Dans tous les cas, quoique qu’il se passe, il n’y aura rien ici. Elle méritait quand même mieux qu’une arrière-cour. Les cartes étaient dans ses mains à présent. Les dès sont jetés, rien ne va plus.  
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MessageSujet: Re: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyMar 18 Oct - 12:01



How dare you ?

Il fallait sérieusement – mais vraiment sérieusement – que j’apprenne à réfléchir un peu plus longuement avant de parler. Cette foutue nature de foncer tête baissée sans aucune once de réflexion ne me réussissait pas toujours. Surtout quand mon interlocuteur voulait bien interpréter mes paroles comme bon lui l’entendait. Et on pouvait toujours compter sur Landon dans ces moments-là pour être aussi fidèle à lui-même… « Moi, me faire des idées ? Ce n’est pas mon genre voyons. Tu ne vois pas l’auréole au-dessus de ma tête ? » Alors c’était mon tour de ricaner. Monsieur j’ai-fait-de-la-prison avec une auréole. La blague ! « N’essaie pas de me faire croire que tu es saint. On le sait tous que tu ne l’es pas. » Moi non plus ceci dit je n’étais pas une sainte, mais je n’étais pas un cas aussi désespéré que lui au moins. Ma réplique ne l’empêcha néanmoins pas à se moquer. Evidemment que non, je ne pensais pas à faire une partie de scrabble. J’avais quand même un  peu de jugeote au bout de presque trente ans d’existence… Pfeuh. Je n’aimais même pas ce jeu déjà. Et si j’avais pu en placer une tout à l’heure, je n’avais pu rien faire d’autre ensuite que d’écouter son monologue tandis qu’il s’emportait. Je n’avais rien pu faire de plus que de lui lancer un regard tout à fait blasé. Il disait ne pas avoir d’explications à donner parce que nous étions cousins. Pourtant, je ne voyais vraiment aucune autre raison qui demanderait une clarification de ce qui se passait entre nous. Surtout que ce n’était pas la première fois. Sur le ton le plus calme que j’avais pu emprunter, j’avais donc exigé qu’on tire les choses au clair. Rien de sorcier à ça. Ou presque. « Et tu as une idée de comment tu veux mettre les choses au clair ? » Honnêtement non. J’ignorais vraiment comment nous dépatouiller de tout ça. « Comme des adultes responsables ? En en parlant ? » proposai-je. Ce serait bien la première fois de la soirée que je voulais bien agir comme telle d’ailleurs. Mais limite je lui posai aussi la question parce que je n’étais vraiment pas confiante sur ce coup là. « Et n’oublie pas, darling. Nous deux est la parlotte, ça ne fait pas bon ménage. Nous n’avons jamais vraiment réussi à discuter convenablement, sans se gueuler dessus, alors je ne verrais pas vraiment comment tu souhaites mettre les choses au clair ». Touché. On était d’accord sur ce point malheureusement. Et qu’est-ce que je détestais le voir avoir raison. J’étais finalement sur le point de baisser les bras et de rentrer. Mais en même temps, cette histoire allait me tourmenter. Je ne pouvais pas laisser passer ça. J’avais besoin qu’on règle ce problème là maintenant. On ne le ferait sûrement jamais sinon. « A moins que … » Je déglutis. J’avais comme un mauvais pressentiment tout à coup…

Mon petit doigt me disait qu’il aurait mieux valu que je prenne mes jambes à mon cou lorsqu’il s’était approché – ou tout simplement que j’aurais du le laisser partir au lieu de le héler tout à l’heure… Sauf que j’étais incapable de bouger. « Tu sais quel est le problème ? C’est que, je suis sûr, tu ressens une certaine attirance … mais, étant cousin, tu défoules toute ta frustration sur moi, en gueulant à longueur de temps » Je déglutis de nouveau. Je refusais que ce soit vrai mais étrangement ces paroles sonnaient comme les seuls de censées qui avaient pu être dites ce soir. Curieusement. « Mais, techniquement, nous ne le sommes pas. Aucun lien de sang, sauf sur du papier ». Sans compter le fait que je m’étais obstinée à le renier en tant que tel depuis l’enfance. Pour cette même raison, qui était pour moi la seule valable quand il s’agissait d’expliquer notre mésentente. Que je l’appelais le « faux cousin » n’était pas si innocent. Je ne le considérais pas vraiment comme tel, un peu comme si je le reniais de la famille. Il n’était qu’un… mec qui usurpait notre nom. Et tout mec étranger à la famille qui avait au minimum mon âge était susceptible d’être… Oh non… Dites-moi pas que ça s’était retourné contre moi cette affaire là ? Il ne pouvait pas avoir raison quand il disait que j’avais une attirance pour lui… Complètement frappée par cette soudaine révélation, j’étais restée de marbre lorsqu’il m’avait pris la main ou même lorsqu’il s’était débarrassée de cette mèche de cheveux qui me gênait la vue. Et je m’étais contentée de le suivre. Je n’étais pas contre qu’on aille discuter ailleurs. Enfin il aurait fallu qu’on discute vraiment…« Mettons fin à la torture, si tu le veux bien » Je le voulais bien, mais le moyen utilisé n’était vraiment l’idéal…
Nouveau mur, nouveau baiser. Mais aussi nouvelles caresses, un peu plus osées. Un frisson me parcourut l’échine au contact de sa main qui glissait voluptueusement sur mon dos. Me rendant à même plus réceptive de son baiser, auquel je répondis gentiment en réponse à une soudaine impulsion. Puis il y avait eu cet échange de regard pendant lequel j’avais pu voir cette lueur de sensualité dans ses yeux… Et là je savais qu’on risquait gros, qu’il fallait arrêter là. Seulement je n’avais pas pu ne pas être émue par le contact de ses lèvres dans mon cou et encore moins ne pas être sensible à sa main caressant ma poitrine malgré le tissu de ma robe… Je me retrouvais alors anormalement toute pantelante, toute chose quand il mit fin à l’étreinte. J’osais toutefois l’affronter du regard, y cherchant vainement de l’aide. Comment pourrait-il m’aider quand il était la cause de mon trouble ? Alors j’inspirais un bon coup et je reprenais mes esprits. Comme si j’essayais de me débarrasser du souvenir de ses lèvres et mains baladeuses, j’arrangeais mes cheveux – enfin si on pouvait appeler ça arranger – et me frottais le bas du cou nerveusement. C’est là que je vis le rictus qu’il affichait et cela me mit en rogne, pour pas changer. Mais j’étais surtout en rogne contre moi-même, en rogne de m’être laissée faire avec tout mon consentement, en rogne d’avoir même… apprécié.
« Mais t’es un grand malade ! » l’accusai-je en le frappant avec mes chaussures, au niveau des côtes. Au bout de la quatrième ou cinquième frappe – ou peut-être la sixième, je n’avais pas vraiment compté – sentant que je m’étais suffisamment défoulée sur lui. Je le poussai, décidée à partir. Ce que j’aurais du faire dès qu’il était venu faire son petit manège, dans la boîte. Ça m’aurait évité tout ce tracas, pensai-je tandis que mes pieds nus foulaient le sol glacé en direction de la boîte. J’allais récupérer mes affaires au vestiaire et appeler un taxi. Je rentrerais, et je prendrais une bonne douche. Au moins ça me calmerait, et je pourrais être débarrassée de toute la frustration qu’avait en fait généré l’étreinte. Si du moins il était possible de s’en débarrasser. Il fallait être folle pour quasiment vouloir coucher avec son cousin. D’ailleurs, je le considérais comme tel quand ça m’arrangeait bien à ce que je voyais. Il l’était juste pour l’état civil, sinon il n’était personne pour moi. Enfin personne mis à part l’homme qui venait tout juste de réveiller mes pulsions animales dans l’arrière-cour d’une boîte. Et merde ! Je me retournais pour finalement crier. « J’allais oublier… Merci de rendre les choses encore plus difficiles ! » Revant vers lui, je continuais à gueuler – pour pas changer encore une fois. « Il n’y a pas à dire t’es vraiment doué pour foutre la merde… » Montrant mes chaussures, je rajoutai ceci : « … Je t’aurais applaudi si j’avais pas une main prise. Vraiment ! … » J’étais en train de péter un câble. « … En tout cas si tu voulais me faire réagir,  tu dois être content j’ai réagi ! J’espère que tu t’amuses bien. » Je mettais fin à mon monologue quand j’arrivais de nouveau à son niveau. L’air menaçant, je l’attrapai brutalement par le col. Et je l’embrassai. J'allais sûrement le regretter mais merde à la fin...



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MessageSujet: Re: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyMer 19 Oct - 2:53

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C’était reparti. Je levai les yeux au ciel. Jamais contente celle-là. A se demander presque comment son ex-mari avait réussi à la supporter durant toutes leurs années de mariage. Je n’aurais pas tenu une semaine. « Mais t’es un grand malade ! » N’ayant pas prévu le coup, je n’étais pas devin après-tout, j’encaissais les coups qu’elle me donnait aux côtés avec ses chaussures – l’arme numéro une des femmes – et j’essayais de me protéger avec mes bras et mes mains du mieux possible. Une fois calmée, mon regard vira du tout au tout. La petite étincelle de sensualité, de plaisir qui s’y trouvait à peine quelques secondes était envolée. Sans rajouter un mot de plus, je la vis s’éloigner, pieds nus, vers l’entrée, direction l’intérieur de la boîte de nuit. Je repris place contre le mur, m’allumant une nouvelle cigarette. « Parce que t’es saine d’esprit toi peut-être ? », criais-je, alors qu’elle avançait encore. C’était l’hôpital qui se fout de la charité. Je n’avais rien fait pour mériter les coups qu’elle m’avait asséné. Et surtout, elle n’avait vraiment pas l’air contre. Du moins, son corps ne l’était pas. Sa tête, ça, c’était autre chose. Elle ne devait pas être toute seule non plus. Bon, décision prise, dès la fin de mon mégot, j’allais rentrer chez moi. Ce que j’aurais dû faire il y a bien avant, quand je le lui avais annoncé, avant qu’un type ose mettre ses sales paluches sur elle. Mais c’était sans compter Elizabeth, qui s’était remise à crier. « J’allais oublier … Merci de rendre les choses encore plus difficiles ». J’arquais un sourcil, souriant ironiquement. Tout en criant pour qu’elle m’entende, je lui répondis. « Ha bah ça … tu y es aussi pour quelque chose, ma très chère ». Elle revint vers moi, maltraitant ses poumons à force de gueuler comme une truie. « Il n’y a pas dire, t’es vraiment doué pour foutre la merde … », et re v’là la menace des chaussures, qu’elle levait à la hauteur de mes yeux. « … Je t’aurais applaudi si je n’avais pas une main prise. Vraiment ! ». Là, c’en était trop, et je partis en fou rire. Si elle tenait à ce point à m’applaudir, elle n’avait cas les laisser tomber, aussi. Les femmes et la logique. Et dire que normalement, c’était les hommes qui n’en avaient soi-disant pas. « … En tout cas si tu voulais me faire réagir, tu dois être content, j’ai réagi ! J’espère que tu t’amuses bien ».  J’avais repris mon sérieux, la regardant, presque ébahi, ne sachant pas trop si elle me jouait la comédie ou bien non. Je tirais sur ma cigarette, que j’avais presque oublié à cause de tout le raffut qu’elle faisait – encore heureux qu’elle n’avait rameuté personne – et je toussais, libérant ma gorge. « C’est bon, t’es calmée là ? », dis-je, d’un ton calme, très calme, contrairement à elle. « Faut vraiment que tu penses à consulter là. Pour ton bien ».  Je posais mon regard sur elle, alors qu’elle était encore à bonne distance, jetant de temps à autre des coups d’œil à ses escarpins. « Haa, c’est tellement plus simple de s’attaquer aux autres, quand quelque chose nous plaît pas, tu ne trouves pas ? », énonçais-je, le plus naturellement du monde.

Soudain, mon dos ne toucha plus le mur derrière moi, et mon corps se retrouva collé au sien, sa main attrapant le col de mon haut. Nos lèvres s’offrirent l’une à l’autre. Je restais de marbre, un court instant, par ce revirement de situation. De ce qu’ELLE venait de faire. Ça ne venait pas de moi, cette fois-ci. Avant de répondre à son baiser, d’une manière plus violente, plus brutale. Mes mains retrouvèrent leur place, une en bas de son dos, à même la peau, tandis que l’autre, sur sa poitrine. À la seule différence que je l’avais fait passé en-dessous de sa robe, et, elle était maintenant posée sur son soutien-gorge. D’un mouvement, je la retournais, l’appuyant à nouveau contre le mur, faisant en sorte qu’elle ne puisse pas se défaire, ou avoir la bonne idée de me gifler. Ça commençait à bien faire là, de me chercher à tout va. Je ne comptais pas me laisser faire. Qui cherche trouve. Elle avait beau dire tout ce qu’elle voulait, son corps réagissait malgré tout à notre contact. Et, le corps, lui, ne mentait jamais. Sans interrompre notre baiser, juste pour reprendre de l’air quelques secondes, ma main passa sous le fil de ses dessus, s’agrippant à ses fesses, tandis que l’autre explorait toujours sa poitrine. Je sortis la main qui se baladait sur ses fermes, et d’un seul geste, je fis remonter sa jambe, la posant contre ma taille. Elle se glissa sous sa robe, remontant dangereusement vers sa taille, son intimité. Une fois à destination, je la posais là, tout simplement. Mon autre main attrapa son cou, l’attirant encore plus à moi. La deuxième, quant à elle, du bout des doigts, s’appliquait à la faire frissonner, avec des légères caresses, avant de passer sous le tissu qui séparait nos deux peaux. Elle alla se placer là où il le fallait, et commença à faire une des choses qu’elle savait le mieux. Tout du long, je n’avais pas détaché mes lèvres de celles de la jeune femme, mon autre main dans ses cheveux, haletant. Je me concentrais entièrement sur sa personne. Après toutes les années de torture que je lui avais fait subir, elle le méritait.

La sentant prête, je la pris dans mes bras, me détachant d’elle, la regardant dans les yeux. Je caressais sa joue, avant de déposer un autre baiser dans son cou. Et puis je reculais. Quelques centimètres nous séparaient à présent. Je passais ma langue sur mes lèvres, avant de la mordiller. Un rictus s’afficha sur mon visage. Mauvais. Je me serais à nouveau à elle, ma bouche vers son oreille, chuchotant. « Tout compte fait, je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée. J’aurais dû partir comme je l’avais dit ». Je me défis de son étreinte, lui faisant rapidement un clin d’œil, avant de me déplacer tout simplement, remettant en place mes cheveux. Je n’étais pas fier de mon comportement, mais là, elle l’avait mérité. Enfin … Rancunier comme je l’étais, oui. Je m’éloignais, sans un regard en arrière, direction l’entrée. Certes, j’étais un peu serré au niveau de mon pantalon, mais un simple petit tour aux toilettes règlerait le problème. Une fois à l’intérieur, je me faufilais parmi la foule, la moitié ivre et l’autre moitié dansant comme des abrutis, ignorant complètement de ce qu’il se déroulait. Je pris donc le chemin des toilettes. Ensuite, il ne me restait plus que passer vers les vestiaires, et rentrer chez moi, essayant de ne pas me faire tuer par ma folle de cousine. A moins qu’elle en redemande encore. C’était sa dernière chance. Soit elle rentrerait chez elle comblée, soit frustrée. C'était à elle de choisir.  
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MessageSujet: Re: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyMer 19 Oct - 15:43



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Il y a toujours un moment comme ça dans la vie pendant lequel on pète un câble. Mais genre pour de vrai. Je ne dis pas qu’on ne m’avait jamais mise en furie ; certain l’avait fait à maintes et maintes reprises –  pas la peine de préciser que je mentionnais là le crétin que je frappais à coups de chaussures, c’était plutôt évident. Pour qu’on en arrive à là, il fallait quand même que nous soyons à un extrême… J’avais moi-même le sentiment d’être une folle alliée. « C’est bon, t’es calmée là ? » Calmée, certainement pas. Mais disons que je pouvais maintenant possiblement me contenir un peu. (Je n’avais sûrement jamais été aussi violente que ce soir-là.) « Faut vraiment que tu penses à consulter là. Pour ton bien ». Ah bah tiens ! J’éclatai d’un rire faux..   « Bah là tu vois mon coco t’en as au moins autant besoin que moi là !» Après tout, ce n’était pas moi qui avais commencé à engager cette proximité dérangeante. Pas moi ! Il n’y avait que le plus taré d’entre nous pour le faire ! « Haa, c’est tellement plus simple de s’attaquer aux autres, quand quelque chose nous plaît pas, tu ne trouves pas ? » En même temps, il voulait que je m’attaque à qui là ? Il était la seule personne présente et il était fautif alors pourquoi je me gênerais d’abord ? « Pfeuh ! Pas de ma faute si t’es une tête à claques.  » Mais là tout de suite, j’avais surtout envie qu’il la ferme. Je n’avais juste pas prévu que l’embrasser serait le moyen que j’allais employer. Fidèle à moi-même, j’avais agi sur un gros coup de tête…
Et là pendant un instant plutôt… intense, j’avais oublié. J’avais oublié à qui appartenais ses lèvres qui dévoraient les miennes. J’avais oublié que ce corps contre lequel je me collais était censé me rebuter. J’avais oublié que ses mains que ces mains qui parcouraient mon corps frémissant m’avaient bien souvent dégoûté. Parce que mon corps avait pris le contrôle, loin d’être insensible aux bienfaits de cette main qui s’était glissé sous ma robe pour m’offrir quelques caresses interdites. Et j’en devenais encore plus folle, non plus de rage cette fois-ci mais de plaisir. Un plaisir que je peinais à exprimer - mes geignements étant étouffés par ce baiser qui n’en finissait pas – au seul moyen de mes mains qui lui farfouillaient les cheveux ; néanmoins, un léger gémissement avait pu ensuite s’échapper de mes lèvres lorsque les siennes déposèrent un baiser sur mon cou.
Puis je me rappelais. Je me rappelais que l’homme en face en moi n’était qu’un sale connard. « Tout compte fait, je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée. J’aurais dû partir comme je l’avais dit » Essoufflée, les jambes manquant de flancher, l’esprit encore embrumé, je n’avais pu réagir face à cette bombe de totale frustration qui venait de m’éclater à la figure. Au lieu de ça, j’étais restée là comme une stupide idiote, à essayer de reprendre une certaine contenance, alors que lui était parti. Mais comment avait-il pu osé ? Et surtout pourquoi ça me faisait autant chier ? Je devais bien m’estimer heureuse que les choses ne fussent pas allées plus loin. Il restait mon cousin quand même… Rien à faire, j’étais quand même frustrée. Et ça, ça me faisait bouillir de rage. J’étais venue là pour m’amuser non pas pour me frustrer davantage…
Rageuse, je me rhabillai correctement, récupérai mes chaussures – que j’avais apparemment laissées tomber dans le feu de l’action – et retournai dans la boîte. J’allais seulement me contenter de récupérer mes affaires pour rentrer à la maison, seulement le bar me semblait soudainement avoir le remède à ma frustration. Un shot ne me ferait pas de mal au point où j’en étais ce soir. Voire deux. Plutôt trois même, avais-je fini par opter. Et je les commandai en une seule fois, en essayant d’ignorer le barman qui avait les yeux fixés sur ma chevelure dorénavant défaite, sûrement à s’imaginer ce qui avait bien pu se passer pendant ce temps où j’avais momentanément disparu. Il devait sûrement se rappeler de moi, après l’épisode de grand gars baraqué qui s’était pris  une droite à la figure, non ?
Je passai ensuite aux vestiaires, pour y récupérer mes affaires, et sortis de l’établissement en me disant que je n’y retournerais sûrement pas pendant un bon moment et surtout en manquant de perdre l’équilibre une ou deux fois. Les trois shots que je venais de m’autoriser commençaient à faire leur effet. Tant mieux. Ça calmerait peut-être mes ardeurs. Ou pas. J’avais surtout l’impression que ça les attisait. J’essaierais de ne pas en faire payer le prix au chauffeur de taxi. Si jamais j’arrivais à en avoir un. Je n’étais pas la seule à vouloir me casser d’ici visiblement. Je manquais au moins le troisième taxi qui passait au profit d’autres personnes – quelle soirée de merde je vous jure ! – et j’avais envie de m’arracher les cheveux. Levant les yeux au ciel, je pensais même pendant à un instant à appeler quelqu’un pour qu’il vienne me chercher. A cette heure, cependant ça ne semblait pas bien raisonnable même pour une femme pompette. Fallait vraiment que je rentre un numéro de taxis dans mon répertoire un jour quand même. Désespérée, je me retournai pour contempler le bâtiment du Mr Smith. Et vous ne devinerez jamais qui avait profité de cet instant pour en sortir…  « Il en sort des gros salopards de cette boîte dis donc » hurlai-je en éclatant de rire. Les quelques personnes à l’extérieur s’étaient retournés contre moi et probablement le videur ne me laisserait plus jamais entrée par ici si jamais il m’en reprenait l’envie de revenir… Seulement j’avais augmenté la dose d’alcool dans mon organisme, alors les chances que je sois plus grossière s’étaient multipliées. Mais je n’en avais rien à faire. Je voulais surtout que le principal intéressé m’entende. « Et ça se croit un Don Juan en plus ! La blague !  » Je lui lançais alors dans la gueule une chaussure. Qui préféra lamentablement s’échoir sur le trottoir à quelques pas de lui. Je lançai cette fois-ci la seconde : j’avais réussi à encore plus ma viser. Je n’étais pas vraiment une as du tir, et encore moins quand j’avais bu quelques verres. N’empêche, j’avais prévenu tout à l’heure que je pétais un câble.  J’étais littéralement en train de me montrer en spectacle. Abandonnant l’idée de récupérer mes chaussures – je n’aurais pas à payer un cordonnier au moins – j’ignorai Landon parce que j’en avais juste trop marre de lui gueuler dessus et je tentai de mettre en évidence pour héler un taxi. Il partirait sûrement…
Toujours aussi furax, je continuais à me plaindre, en me parlant à moi-même. « Bravo Lizzie, t’as cherché le loup, t’es tombé sur le pire de tous ! Sauf que le loup il veut même pas te manger... » Une façon bien curieuse de résumer ma soirée. Et les métaphores qui s’y trouvaient étaient bien douteuses. « Va finir la nuit toute seule dans ton pauvre lit douillet maintenant ma petite Lizzie. » Personne n’était censé m’entendre ; seulement j’ignorais qu’on était encore venu me chercher des noises !



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MessageSujet: Re: How dare you ? x feat. Landon   How dare you ? x feat. Landon EmptyJeu 20 Oct - 0:19

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Après un détour existentiel aux toilettes, je passais par les vestiaires reprendre ma veste. La préposée qui s’y trouvait, la même que lors de mon arrivée, se tenait là, et, dès qu’elle m’aperçut, elle prit une position provocante, se penchant bien en avant pour que je puisse regarder ses seins. Je n’y jetais même pas un coup d’œil. Je n’étais réellement plus d’humeur ce soir. Ça ne m’arrivait pas souvent, mais je n’avais aucune envie de rentrer avec quelqu’un. Pas après ce qu’il s’était passé. Certes, j’aurais dû trouver un moyen d’éradiquer la frustration qui coulait dans mes veines, mais l’humeur, elle, ne suivait pas. Je la remerciais d’un simple signe de tête avant de m’éclipser, mon blouson sur le dos.

A peine avais-je posé un pied en dehors du bâtiment, un cri s’éleva dans les airs. Je ne dus pas chercher bien loin d’où il provenait. Ma cousine. « Il en sort que des gros salopards de cette boîte dis donc », et, la seconde qui suit, elle se mit à rire. Je fronçais les sourcils, sans réagir. Faisant comme si la remarque ne me concernait guère. De toute façon, la moitié des gens fréquentant cet établissement, avaient l’habitude de voir des gens partir en toutes sortes de crises. Je m’avançais, dans le sens opposé d’où elle se trouvait, avant qu’une chaussure vienne atterrir à mes pieds. Je levai les yeux, me retrouvant devant une Elizabeth folle furieuse, brandissant sa deuxième paire. Qui ne s’échoua qu’à quelques mètres d’elle. C’en était trop. Je partis en fou rire, me tenant les côtés, me tordant dans tous les sens. A en crever. Se remarque de tout à l’heure, celle concernant le fait que j'étais un Don Juan, glissa sur mon corps comme de l’eau sur les plumes d’un canard. Je revins à la raison, toujours hoquetant à cause de la crise de fou rire que je venais de traverser, en remarquant que tous les regards étaient dirigés sur elle, et moi. Faisant la navette entre nous deux, les sourcils arqués, pleins de curiosités. Je soupirais, levant les yeux au ciel. Voilà qu’elle se donnait en spectacle maintenant, amusant la galerie. Je me baissais, ramassant ses chaussures au passage, et tout en me dirigeant vers elle, je fusillais du regard les personnes présentes. Cherchant tant bien que mal une excuse. Elle faisait partie de la famille après tout, et, malgré toute la frustration, les non-dits entre nous, je n’allais pas la laisser se rouler encore plus dans la boue. J’élevais la voix. « Circulez ! Il n’y a rien à voir ! » Je m’arrêtais à quelques pas d’elle, alors qu’elle essayait d’héler un taxi. Je me tournais vers la foule, leur faisant un geste de la main, pour les faire déguerpir. Cette fois-ci, j’étais à sa hauteur, et je pus entendre ses remarques, pour elle-même. « Bravo Lizzie, t’as cherché le loup, t’es tombé sur le pire de tous ! Sauf que le loup, il ne veut même pas te manger …. Va finir la nuit toute seule dans ton pauvre lit douillet maintenant ma petite Lizzie ». Elle avait complètement perdu la boule. « Ma chérie ». Je passais mon bras autour de ses épaules, geste se voulant réconfortant, mon autre bras entourant sa taille, protecteur. Les quelques curieux étaient toujours là, à l’affût du moindre mouvement.  Une petite foule s’était attroupé non loin de nous. Une vague de colère prit la place de la frustration. Je lâchais à ma cousine pour aller à leur rencontre. Gueulant. « Votre vie est si pitoyable que ça de devoir cracher sur quelqu’un qui n’a rien demandé et qui a juste eu le malheur d’avoir trop bu ? Vous êtes tellement pitoyables et propres à ce point que cela ne vous est jamais arrivé ? Sérieux, vous me faites pitié. Achetez-vous une vie ! » Je retournais vers la jeune femme, toujours dans le même état. Je pris mon blouson que je passais sur ses épaules. Pas sûr que ça serve, mais c’était le geste qui comptait. La voyant toujours galérer pour héler un taxi, je la pris par la taille, l’entraînant au loin, tenant toujours ses chaussures en main. « Viens, j’te ramène chez toi. Il faut bien s’éloigner de ses vautours ». Après quelques mètres, loin de l’entrée de la boîte, je m’arrêtais, la regardant dans les yeux. « Si tu t’étais laissée faire, peut-être que, cette nuit, tu ne l’aurais pas passée seule. Et non, ce n’est pas le loup qui ne veuille pas de toi, y a l’agneau aussi qui n’en veut pas ». J’avais dit tout ça d’une voix posée, calme. Je lui pris la main, avant de continuer à avancer, la tenant tout de même par la taille, pour éviter qu’elle bascule en avant, après tout l’alcool qu’elle avait ingurgité. Heureusement, elle n’habitait qu’à quelques minutes du Mr Smith’s, et je la ramenais chez elle, à pied, ça pouvait nous faire le plus grand bien, avant d’essayer d’héler un taxi à mon tour pour retourner de l’autre côté de la ville.
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