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 Happiness is a direction, not a place. (Giselle)

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MessageSujet: Happiness is a direction, not a place. (Giselle)   Happiness is a direction, not a place. (Giselle) EmptyVen 30 Sep - 8:53



"Happiness is a direction, not a place."

It is not how much we have, but how much we enjoy, that makes happiness. - Giselle



Jilly retira son masque et poussa un long soupir de soulagement. La nuit avait été longue et cette dernière opération n'avait pas été de tout repos, mais elle avait géré. Ce soir, elle avait brillé dans ce bloc. Elle avait adoré cette montée d'adrénaline, elle vivait pour cela. C'était quand elle était chirurgien qu'elle se sentait importante. Et en ce moment, elle en avait bien besoin parce que quand venait le moment d'enlever ce masque, elle n'était plus que Jilly. Elle se retrouvait face à ses peurs, ses angoisses et son passé. Une chose qu'elle haïssait par-dessus. Elle préférait largement être cette nana badass qui tenait une vie entre ses mains et qui prenait les bonnes décisions. C'était tellement mieux que ce cliché de jeune femme écorchée vive, brisée par la vie. En fait, si ça ne tenait qu'à elle, elle passerait son temps à opérer, pour ce sentir vivante, pour se sentir exister. Pour ne plus jamais pensé au passé et oublier. Néanmoins, pour l'heure, sa garde était terminée, il était temps qu'elle retrouve son chez elle et qu'elle se repose. En soit, ce n'était pas une mauvaise chose, c'était seulement beaucoup moins excitant. Il n'était plus l'heure de briller, il fallait retourner à une morose réalité qui ne l'enchantait guère. Elle ne savait même pas si elle trouverait le sommeil, pas même après une nuit comme celle-ci. A chaque fois qu'elle fermait les yeux, il était là, face à elle.

Les dossiers remplis et déposés, la blouse troquée contre une tenue des plus banales, Jilly était prête à quitter l'hôpital. Elle tentait de se convaincre qu'il était temps d'aller retrouver son lit quand elle vit une chevelure brune qu'elle connaissait bien, un peu plus loin. « Giselle ! ». Elle pressa le pas pour être à ses côtés. « T'as fini ta garde ? Tu veux aller boire un café en face ? ». Bon ce n'était pas le meilleur moyen de trouver le sommeil mais qu'importe. Jilly voulait passer du temps avec la jeune qui était pédiatre à l'hôpital mais surtout, qu'elle considérait comme une amie. En fait, Jilly l'avait accueilli chez elle quelques temps, histoire qu'elle sorte la tête de l'eau après une relation des plus toxiques. Depuis son départ, Jilly avait presque envie de prendre une colocataire tant l'appartement lui semblait vide à son retour. Et puis, son penchant pour la solitude la ramenait toujours à la raison. Giselle avait été une colocataire en or mais, toutes n'étaient comme ça. Bref, Jilly reposa son regard sur son amie, avec un large sourire. « T'as l'air en forme. ». Ce qui faisait plaisir à Jilly, elle était soulagée que son amie ne soit plus dans cette relation. Elle espérait que pour elle, le passé resterait passé, que ce type ne ressortirait pas de nul part au moment où les choses semblent enfin retrouver un peu de leur normalité. Enfin, il y avait peu de chances, Giselle n'avait probablement pas un ange gardien aussi empoté que Jill.  

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MessageSujet: Re: Happiness is a direction, not a place. (Giselle)   Happiness is a direction, not a place. (Giselle) EmptySam 1 Oct - 18:50



Happiness is a direction, not a place

Rentrer à la maison. C’était à peu près la seule idée que j’avais à cet instant précis – bien que pas si nouveau quand on me connaissait, il était bien connu que j’étais plutôt casanière. Bien malgré moi j’avais été de garde cette nuit. Les heures de garde étaient très aléatoires ces derniers temps… Heureusement je n’étais pas toujours de garde la nuit même si ça me demandait parfois de dormir à peine quelques heures et d’enchaîner deux gardes de suite quasiment. C’était le risque du métier après tout. On s’y habituait à la longue d’être aussi fatigué en fin de compte, me disais-je à moi-même tandis que je quittais ma tenue de travail pour des vêtements confortables, que je m’empresserais d’échanger contre un pyjama arriver au loft. Déjà il faudrait sortir de ce bâtiment, ce serait un bon début. Je cheminais donc dans les couloirs de l’hôpital jusqu’à la sortie, du moins j’étais sur le chemin de la sortie. Mon pas n’était pas très rapide ; j’étais activement à la recherche de mon téléphone dans mon sac à main – comme d’habitude je l’avais perdu à l’intérieur… -  car il me semblait encore plus vital ces derniers jours. Je le retrouvais tout juste, grandement déçue de ne pas y voir le message que j’attendais, quand je crus entendre mon prénom parmi le brouhaha des patients et du personnel de l’hôpital. Je me retournai juste  à temps pour voir Jilly me rejoindre d’un pas pressé.
Jilly était une collègue et surtout une très bonne amie, malgré qu’on ne se voie pas très souvent. Je m’étais tout particulièrement rapprochée d’elle l’année dernière. Elle m’avait aidé à mettre fin à ma relation destructrice avec Ethan, et m’avait beaucoup de bien des manières mais surtout elle m’avait hébergé chez elle, le temps que je me trouve un chez-moi – c’est-à-dire mon loft actuel – parce que je n’avais nulle part où aller. Enfin… sûrement que j’aurais pu me trouver un toit auprès de mon entourage mais à ce moment je n’étais pas vraiment prête à parler de ce que je traversais… Contente de la revoir, je lui adressai un large sourire. « T'as fini ta garde ? Tu veux aller boire un café en face ? » Toujours aussi souriante, j’hochai la tête. « Je ne dirai pas non à un café. » Et cela même s’il y a quelques instants à peine, je ne rêvais que de mon lit douillet. Je m’apprêtai à lui demander de ses nouvelles quand elle m’adressa de nouveau la parole, ne manquant pas de me retourner un grand sourire. « T'as l'air en forme. » Je rigolai à ces mots. « En forme c’est un bien grand mot pour me décrire quand je sors tout juste d’une garde de nuit… Epuisée serait plus judicieux ! » J’utilisai un ton de plaisanterie, bien que ce soit une vérité absolue. Peu m’importai que je sois épuisée de toute façon, j’étais beaucoup trop heureuse actuellement pour m’en plaindre plus que ça. « Mais ce n’est pas à toi que je vais apprendre à quel point c’est épuisant, on était apparemment toutes les deux dans le même bateau cette nuit ! » Mon sourire se fit un peu plus compatissant. Je réalisai soudainement que nous avions l’air de deux grandes idiotes au milieu du couloir, à gêner le passage. « On devrait y aller avant qu’on nous demande de faire des heures supplémentaires... » Malgré l’épuisement, j’étais d’humeur à plaisanter aujourd’hui apparemment. Quand je disais être heureuse…
Évidemment, nous discutâmes tout le temps du trajet, tout particulièrement de nos gardes respectives, à en mentionner les faits les plus marquants entre autres. Arrivées à destinations, nous nous rendions compte que l’endroit était bondé, rien d’étonnant lorsque le café était connu pour être une boisson vitale pour survivre à une journée de travail. Enfin… nous concernant, ce n’était pas vraiment le cas… Dans la file, je l’interrogeai. « Tu crois qu’il est vraiment judicieux qu’on boive du café ? » Je n’avais capté que maintenant que la caféine allait avoir l’effet inverse de ce que je voulais ultimement faire : dormir.


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MessageSujet: Re: Happiness is a direction, not a place. (Giselle)   Happiness is a direction, not a place. (Giselle) EmptyMer 5 Oct - 8:41



"Happiness is a direction, not a place."

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« Je ne dirai pas non à un café. ». Parfait, c'était exactement la réponse que Jilly voulait entendre. D'autant que Giselle avait ce merveilleux sourire qui faisait plaisir à voir. « En forme c’est un bien grand mot pour me décrire quand je sors tout juste d’une garde de nuit… Epuisée serait plus judicieux ! ». Jilly ne put s'empêcher de rire, oui c'est vrai il y avait ça aussi. « Mais ce n’est pas à toi que je vais apprendre à quel point c’est épuisant, on était apparemment toutes les deux dans le même bateau cette nuit ! ». En effet, même si aux yeux de Clarke, c'était encore la meilleure chose qui pouvait lui arriver. « Que veux-tu, on ne pourrait pas survivre sans la folie des gardes de nuits ! ». Jilly plaisantait mais en fait, c'était l'un des aspects qu'elle préférait dans son métier. Passer ses soirées à guetter, anticiper le moindre problème, à opérer et à vibrer plutôt qu'à penser seule dans son lit au désert que pouvait être sa vie. « On devrait y aller avant qu’on nous demande de faire des heures supplémentaires... ». D'un signe de la tête, Jilly approuva, suivant son amie hors du bâtiment.

Les deux jeunes femmes arrivèrent tranquillement au café qui était d'ores et déjà bonder des divers travailleurs venus acheter leur dose de caféine. Une chose que Jill ne pouvait qu'approuver, elle ne pouvait absolument pas envisager une journée sans café. Oui, elle était totalement accroc, elle ne pouvait pas le nier. « Tu crois qu’il est vraiment judicieux qu’on boive du café ? ». La jeune femme haussa les épaules avec un sourire faussement innocent. « On peut toujours prendre un déca mais... t'en fais pas, même si tu prends un café, tu trouveras bien vite les bras de Morphée... enfin, je crois. ». Elle lui offrit un petit sourire amusé, elle comprenait tout-à-fait que son amie ait envie de dormir en rentrant, c'était plutôt Jilly qui ne devrait pas lutter contre le sommeil. Cela dit, il lui faudrait probablement ingurgiter une cafetière entière pour que la caféine soit la cause de son insomnie.

La queue avait été longue malgré la rapidité et l'efficacité des serveuses. Il faut dire qu'il y avait foule, comme dans la plupart des cafés de la ville à cette heure. Toutefois, les deux amies étaient parvenues à avoir leur commande et à trouver une table pour s'installer. En s'asseyant, Jily réalisa qu'elle était restée debout pendant des heures et que son corps était réellement épuisé même si elle tentait de l'ignorer. Elle s'étira et prit une gorgée de son long black avant de poser son regard sur Giselle. C'est vrai qu'elle avait aussi l'air fatiguée, ce qui était plus que normal suite à une garde de nuit, pourtant elle avait ce magnifique sourire qui illuminait son visage. La brunette ne pouvait plus attendre, ses lèvres la brûlait d'impatience de poser la question. « Bon allez dis-moi, à quoi ou à qui doit-on ce sourire radieux ? ». Bien sûr que Jilly était curieuse, elle voulait savoir ce qui se passait dans la vie de Giselle. Elle avait envie d'entendre quelque chose de positif. Et puis, ça faisait plaisir de la voir ainsi, elle avait l'air... heureuse.  

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MessageSujet: Re: Happiness is a direction, not a place. (Giselle)   Happiness is a direction, not a place. (Giselle) EmptyJeu 6 Oct - 16:52



Happiness is a direction, not a place

Il était difficile de rester éveillée après une garde de nuit. Dire qu’il fallait encore faire le trajet pour rentrer à l’appartement… D’autant plus difficile que généralement, j’arrivais par chance à les éviter ces derniers temps. Pas que je n’en avais pas fait du tout ces dernières semaines : bien sûr que si. Sauf que je les avais surtout faits comme des heures supplémentaires, pour éviter de rentrer. « Que veux-tu, on ne pourrait pas survivre sans la folie des gardes de nuits ! » C’était une façon de voir les choses assez optimiste. Et qui n’était pas tout à fait faux. Parfois travailler de nuit avait son charme. C’était même parfois plutôt calme, tout particulièrement dans mon service, en pédiatrie. Aux urgences et aux blocs opératoires, ça devait sûrement être autre chose par contre… « C’est vrai. Mais ces derniers jours je donnerai n’importe quoi pour être chez moi le soir. » J’en taisais la raison, ayant peine à l’admettre moi-même. Il était incroyable comment la vie pouvait prendre des tournants inattendus… Je ne cessais de penser à cela tandis que l’on quittait le bâtiment de l’hôpital, et j’y pensais encore quand nous étions arrivées au café. J’interrompais cette réflexion seulement quand je réalisais que j’étais sur le point de consommer de la caféine. « On peut toujours prendre un déca mais... t'en fais pas, même si tu prends un café, tu trouveras bien vite les bras de Morphée... enfin, je crois. » Mon regard se fixa sur le sourire amusé de mon amie. Je me faisais peut-être du souci pour rien. « C’est juste que je n’ai pas beaucoup l’habitude de boire du café, du coup je ne sais pas trop quel effet ça va avoir sur moi tu vois. » dis-je en rigolant. Je buvais principalement du thé en général. Cela faisait un peu cliché vu que j’étais Anglaise, mais c’était comme ça. Je n’avais rien contre le café non plus. Ce n’était juste pas dans mes habitudes. Autrement dit, j’en buvais assez rarement, vous l’aviez compris.
J’avais fini par opter pour un décaféiné quand même. Savait-on jamais. Si jamais je n’arrivais pas à m’endormir tout à l’heure, je ne pourrais pas mettre en cause la boisson au moins – ceci dit, je ne voyais aucune raison valable qui pourrait me tenir éveillée en cette matinée. J’observai Jilly qui s’étirait, un sourire ne se détachant toujours pas de  mon visage. Je me mis alors à rêvasser, en tenant mon gobelet distraitement des deux mains, trop distraite par toutes les pensées agréables qui se bousculaient dans ma tête. Jusqu’à ce que la voix de ma collègue et amie me fasse revenir sur la terre ferme. « Bon allez dis-moi, à quoi ou à qui doit-on ce sourire radieux ? » Je manquai de m’étrangler avec ma salive, surprise par sa question. Il fallait croire que j’étais transparente. Je ne comprenais pas qu’il soit si évident que j’étais un peu plus heureuse qu’à l’accoutumée. Mon premier réflexe fut de ne pas admettre la vraie raison de mon contentement. « Ça fait longtemps qu’on n’avait pas passé un peu de temps ensemble, ça me fait plaisir. » Ce qui était vrai ! Vraiment... Je daignai enfin la regarder dans les yeux tandis que je goûtais enfin à mon déca. Très vite, cependant, je n’avais plus d’autres choix que d’avouer la vérité. Un peu embarrassée, je résumais la situation un peu trop allusivement. « Il y à peine quelques jours j’avais un rencard. A Santa Cruz. » Je pianotais nerveusement sur la table. « Tu vas sûrement rigoler si je te dis avec qui. » Mes joues prirent feu. Je lui avais parlé de Nolhan déjà, mais elle ne le connaissait seulement que comme « le voisin d’à côté qui fait du tapage ». Je ne lui avais jamais raconté vraiment que depuis plus d’un, nous ne faisions que nous disputer, à s’éviter parfois alors qu’en fait j’étais incroyablement attirée par lui depuis le tout début. Seule Graham, mon meilleur ami, était au courant de tout ce petit jeu. Seulement cette fois-ci c’était Jilly qui allait voir l’exclusivité à propos de ce rencard...


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MessageSujet: Re: Happiness is a direction, not a place. (Giselle)   Happiness is a direction, not a place. (Giselle) EmptyJeu 13 Oct - 6:12



"Happiness is a direction, not a place."

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La jolie pédiatre manqua de s'étouffer avec sa salive face à la curiosité de Jilly, ce qui amusa forcément cette dernière. Giselle pensait peut-être qu'elle ne remarquerait rien néanmoins, elle transpirait le bonheur, elle rêvassait, elle souriait, il était évident qu'elle avait quelque chose ou quelqu'un en tête. « Ça fait longtemps qu’on n’avait pas passé un peu de temps ensemble, ça me fait plaisir. ». Jilly leva les sourcils, il faudrait faire mieux que cela si elle tenait sincèrement à éviter le sujet parce qu'elle n'était pas prête à lâcher le morceau. Elle prit une gorgée de café avant de reporter son attention sur la brunette. « Oh mais moi aussi ! Surtout quand je te vois aussi heureuse ! Tu me rendrais presque jalouse!  ». Elle afficha un sourire malin, tentant d'obtenir un regard de son amie, pour la pousser à parler. Après tout, cela ne pouvait pas être mal ou honteux si elle abordait un tel sourire. Et à dire vrai, oui Jilly l'enviait un peu. Elle aurait aimé retrouver la fille qu'elle était, cette fille pleine de joie qui brillait, qui éblouissait de ses sourires. Néanmoins, cela ne la rendait pas moins heureuse pour son amie.

Alors quand elle parvient à croiser son regard, elle n'eut pas besoin de dire un mot de plus. C'était comme si Giselle connaissait trop bien le regard que Jilly lui envoyait, c'était comme si elle savait qu'elle ne pourrait pas se cacher plus longtemps. « Il y à peine quelques jours j’avais un rencard. A Santa Cruz. ». Là, Jilly devait ressembler à une adolescente dans la cours de l'école, elle avait un énorme sourire sur le visage, c'était à peine si elle tenait en place. Elle était tellement heureuse que son amie ose, qu'elle voit quelqu'un de nouveau. Elle était d'autant plus admirative qu'elle-même n'avait pas ce courage, elle avait fait une croix sur l'amour et ses brèves tentatives étaient toutes vouées à l'échec. « Et ça c'est bien passé ? Vous êtes aller au restaurant ? » Jilly s'apprêtait à noyer son amie sous un tas d'autres questions, y compris sur l'identité de ce fameux rencard quand les mots de Giselle agitèrent la curiosité de la demoiselle Clarke. « Tu vas sûrement rigoler si je te dis avec qui. ». Les joues de Giselle étaient à présent rouge écarlate, au point que Jilly en était perdue. Qui pouvait lui faire perdre ses moyens à ce point ? Elle savait bien que la jolie brune ne retournerait pas vers son ex alors elle ne savait pas bien qui pouvait être cet homme qui la troublait. « Rire ? Pourquoi ça ? ». C'est vrai, c'était un indice important mais elle ne voyait pas pour autant. Oh bien sûr, dans sa tête, elle avait d'ores et déjà passé tous les mecs qui bossaient à l'hôpital, y compris les plus improbables, seulement, il n'y avait aucun ragots, aucune fuite de ce genre. Alors certes, c'était récent, mais, à l'hôpital, les rendez-vous entre collègues se savaient toujours très -trop- vite. « Il ne travaille pas à l'hôpital n'est-ce pas ? ». Elle voulait tout de même en être certaine.

Alors, elle pensa au meilleur ami de Giselle, il avait toujours été présent, ils étaient proches mais de là à imaginer autre chose ? Elle n'était pas bien convaincu par cette hypothèse. « Il va falloir que tu me le dises parce que je ne vois pas quel homme pourrait te faire rougir à ce point.... enfin si, tu vires au rouge quand ton voisin ruines ta nuit mais, c'est pas vraiment comparable. » Jilly disait cela en toute innocence parce qu'elle ne savait pas qu'en réalité, c'était parfaitement comparable, ce fameux voisin savait jouer avec les nerfs et la sensibilité de son amie. 

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MessageSujet: Re: Happiness is a direction, not a place. (Giselle)   Happiness is a direction, not a place. (Giselle) EmptyLun 17 Oct - 17:36



Happiness is a direction, not a place

Si quelqu’un pouvait m’expliquer comment je pouvais être si transparente, je lui en serais tellement reconnaissant. Jilly et moi nous nous étions vus que pour un court laps de temps pour le moment et pourtant elle avait tout compris. Certes, elle n’avait pas non des pouvoirs de divinations, alors elle ne pouvait savoir exactement ce qui m’avait transformé en si peu de temps. Cependant, elle avait réussi à mettre à peu près le doigt dessus… J’avais quand même essayé de détourner l’attention de ce sujet en la flattant un peu – c’était quand même sincère après tout… « « Oh mais moi aussi ! Surtout quand je te vois aussi heureuse ! Tu me rendrais presque jalouse! » Comme toujours quand j’essayais de ne pas trop reporter l’attention sur moi, j’échouais lamentablement comme vous pouviez le constater à cet instant. Et avec le sourire qu’affichait Jilly puis quand je croisai son regard, je savais que je ne pouvais que cracher le morceau. Impossible de se débiner. « N’exagère pas Jilly. Je ne parais pas si heureuse que ça quand même... » En temps normal, je voulais éviter qu’on parle de moi parce que je ne vivais pas tout particulièrement des jours heureux. Maintenant que c’était le cas, j’avais le droit de m’en réjouir non ? Alors je lui résumais la situation en évoquant les mots-clés principaux : « rencard » et « Santa Cruz ». « Et ça c'est bien passé ? Vous êtes allés au restaurant ? » Le ton pressant de mon amie lorsque me posa ces deux questions me fit comprendre qu’elle n’hésiterait à m’en envoyer des tonnes à la figure. Elle allait sûrement vouloir connaître les détails. Espérons qu’elle ne me posa les questions auxquelles il serait difficile de répondre sans aller en détails dans le calvaire que j’avais vécu quelques semaines avant le fameux rencard. Pour le moment, ces questions là étaient tout à fait confortables… « Oui. On a dîné dans un de ces excellents restaurants luxueux dans lesquels le menu ne t’affiche pas le prix tu sais… Ce qu’une passionnée de cuisine comme moi a beaucoup apprécié. » Oui. J’étais encore un peu beaucoup impressionnée par tout le luxe auquel j’avais eu droit ce soir-là même si j’essayais de ne pas y prêter attention. Mais mes origines modestes faisaient que je ne pouvais pas ne pas en tenir rigueur. Et puis il y avait mis tant de zèle, c’en était trop mignon… Enfin bref. Je recommençais à rêvasser et si je continuais je délaisserais complètement la conversation… « Et vu que tu me fais la remarque que je semble heureuse tu peux imaginer que j’ai passé une très bonne soirée. » rajoutai-je alors.
Mais seulement il y avait un détail loin d’être insignifiant que je n’avais pas encore évoqué et à propos de qui ma collègue ne m’avait pas encore interrogé curieusement : qui avait été mon galant ce soir-là. Et elle se demandait bien pourquoi je lui disais qu’elle en rigolerait rien de plus normal. Puis, je le savais que j’étais devenue rouge comme une tomate en pensant que je n’étais pas loin de l’avouer. « Il ne travaille pas à l'hôpital n'est-ce pas ? » Je secouai la tête vivement. « Non pas du tout. Puis je ne parle pas beaucoup à nos collègues masculins, tu connais mon habitude d’éviter les hommes... » Et elle savait d’ailleurs pourquoi. Brisée en mille morceaux, je n’avais pas su entretenir de bonnes relations avec un homme autre que mon meilleur ami et les Penrose. « Il va falloir que tu me le dises parce que je ne vois pas quel homme pourrait te faire rougir à ce point.... » Je commençais à afficher alors un sourire amusé face à mon amie qui était visiblement empressée de savoir l’identité de l’heureux élu, rongée par la curiosité. « enfin si, tu vires au rouge quand ton voisin ruines ta nuit mais, c'est pas vraiment comparable. » Mais mon sourire se fana bien vite. J’avais cette étrange impression d’être en pleine partie de bataille navale et que je perdais lamentablement face à Jilly qui avait ce don de toujours tomber juste. Même sans le savoir. « Eh bien… » Je devais avoir le teint cramoisi encore une fois. « C’est-à-dire que les choses ont un peu évolué ces derniers temps avec Nolhan… » Réalisant que la dernière fois que je lui avais parlé, j’ignorais moi-même son prénom, je me rattrapai immédiatement. « Enfin… avec mon voisin. » Mais elle avait sûrement compris. En tous cas, je ne pouvais plus supporter son regard inquisiteur et préférai m’en détourner, gênée. Je faisais alors mine de m’intéresser à mon café. « J’espère que tu ne me diras pas non plus qu’il était évident qu’il me faisait craquer sinon il faudrait que je porte un masque, j’ai presque l’impression que tu lis tout sur mon front là… » Elle n'en était pas au niveau de Nolhan, mais presque...


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MessageSujet: Re: Happiness is a direction, not a place. (Giselle)   Happiness is a direction, not a place. (Giselle) EmptyDim 23 Oct - 4:56



"Happiness is a direction, not a place."

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« N'exagère pas Jilly. Je ne parais pas si heureuse que ça quand même... » Jilly haussa les épaules avec une légère moue, elle exagérait si peu. Cela dit, il valait mieux avoir l'air heureuse que déprimé. Elle avait le droit d'être heureuse après ce qui lui était arrivé. Et la résidente en chirurgie se plaisait à l'entendre parler d'un certain rencard. Elle avait des tas de questions pour son amie, elle voulait tout savoir et si elle tentait d'y aller doucement, il était difficile de résister. En fait, elle aurait pu lâcher un flot de questions ininterrompu si elle ne se retenait pas. « Oui. On a dîné dans un de ces excellents restaurants luxueux dans lesquels le menu ne t'affiche pas le prix tu sais… Ce qu'une passionnée de cuisine comme moi a beaucoup apprécié. ». Jilly approuva d'un large sourire. « Il a sorti le grand jeu. ». Au moins, cela signifiait qu'il voulait la séduire, la charmer et pas seulement la draguer. Si son but était simplement de se glisser dans les draps de Giselle, Jill ne doutait pas qu'elle n'aurait pas eu le droit à plus qu'à un menu best of. C'était toujours cela mais beaucoup moins romantique. « Et vu que tu me fais la remarque que je semble heureuse tu peux imaginer que j'ai passé une très bonne soirée. ». Jilly ne put s'empêcher de rire. « Touché. ». C'est vrai qu'elle aurait pu répondre à sa propre question mais sans trop savoir pourquoi, elle avait préféré l'entendre de la bouche de Giselle.

Alors maintenant, Jill était curieuse d'en savoir plus sur l'identité de ce charmant jeune homme. Et comme son amie faisait des mystères, elle s'assura que ce dernier ne faisait pas partie de leurs collègues. « Non pas du tout. Puis je ne parle pas beaucoup à nos collègues masculins, tu connais mon habitude d’éviter les hommes... ». La demoiselle hocha la tête avant de prendre une gorgée de café et de froncer les sourcils. « Je crois que ceux-la, tu fais bien les éviter. ». Il fallait bien l'admettre, l'hôpital était plein de drama et de petites histoires de romances, de coucheries, de tromperies. C'était sans doute cliché mais l'hôpital était pour beaucoup une deuxième maison, les collègues une deuxième famille. Il n'était pas si aisé de résister à la tentation. Enfin, malheureusement ce genre d'histoire ne donnait jamais rien de bon.

En tout cas, Giselle s'amusait à prolonger le système alors que Jilly ne pouvait que faire des hypothèses, imaginer et réfuter certaines possibilités. Pourtant, quand elle se mit à parler du voisin de son amie, cette dernière perdit son sourire, changeant soudainement de couleur. « Eh bien… ». Jilly écarquilla les yeux, attendant la suite. « C'est-à-dire que les choses ont un peu évolué ces derniers temps avec Nolhan… ». Ah, ce cher voisin bruyant venait de trouver un prénom. « Enfin… avec mon voisin. ». Jilly ne put s'empêcher de rire même si son regard ne cessait de questionner la jeune femme qui tentait tant bien que mal de fuir, s'intéressant davantage à son déca. « J'espère que tu ne me diras pas non plus qu'il était évident qu'il me faisait craquer sinon il faudrait que je porte un masque, j'ai presque l'impression que tu lis tout sur mon front là… ». Jilly fit un signe négatif de la tête, décidément amusée par la situation. Son amie avait eu raison, elle ne pouvait s'empêcher d'en rire – ou au moins d'en sourire- de l'identité de ce rencard. « Non je te rassure, je ne l'avais pas vu venir, je ne l'aurais jamais imaginé. Alors comment les choses ont pu évoluer à ce point entre toi et le roi du tapage nocturne ? ». Ah oui, il fallait qu'elle en sache plus, elle était curieuse de savoir comment cela avait pu se produire. « Je veux tout savoir ! ».  

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MessageSujet: Re: Happiness is a direction, not a place. (Giselle)   Happiness is a direction, not a place. (Giselle) EmptyLun 24 Oct - 19:53



Happiness is a direction, not a place

Je m’amusais intérieurement à la remarque de Jilly après que je lui ai parlé du restaurant. Elle n’avait pas idée d’à quel point mon compagnon n’y était pas allé de mains mortes quand il s’était agi de m’emmener à notre premier rencard. « Et encore je ne t’ai parlé que du restaurant. » concluai-je pour le lui faire comprendre, et surtout encore trop embarrassée pour mentionner l’hôtel. Si jamais il le fallait, je le mentionnerais plus tard. Peut-être. L’essentiel était pour l’instant de savoir que le rendez-vous s’était très bien déroulé et qu’il expliquait sans aucun doute cet air joyeux que j’affichais assez distinctement apparemment. Et évidemment, je n’allais pas pouvoir lui raconter que j’avais rencard sans lui parler de l’homme qui avait bien pu m’y inviter. Je le savais bien, alors je n’essayais pas vraiment d’éviter le sujet mais il n’empêchait que j’avais un peu de mal à en venir au but, me faisant un peu mystérieuse bien malgré moi.
L’idée que je puisse être sortie avec un collègue me semblait un peu absurde quand même. Et que je lui dise que ce n’était pas le cas l’avait visiblement rassuré ; elle ne montrait d’ailleurs pas beaucoup d’estime pour nos homologues masculins. « Ne sois pas aussi méchante Jilly, il doit bien y avoir des hommes biens parmi nos collègues… Non ? » Ma question se fit presque timide vers la fin, du moins j’avais baissé le ton en voyant Jilly presque me tuer du regard. J’essayais de me rattrapper. « Je sais bien qu’il y a des histoires mais… Rien. Laisse tomber. Revenons-en à nos moutons. » J’avais préféré capituler en sachant très bien que Jilly camperait sur sa position. Et puis, je savais que j’étais parfois un peu trop gentille et n’étais surtout pas du genre à penser à mal des gens. Alors que j’avais été la première à les éviter finalement, pour des raisons bien personnelles.
Nous en revenions à Nolhan que j’avais fini par nommer. Finalement il n’était pas si difficile de cracher le morceau. Il aura fallu qu’elle l’évoque lui et son tapage pour que j’y arrive quand même – à se demander comment j’allais le dire à Graham… Enfin pour l’instant, il faudrait déjà que je survive aux moqueries de Jilly. Dommage que j’avais pas meilleure distraction que mon déca. « Je veux tout savoir ! » Je sursautai à son exclamation. Je m’y attendais mais je n’y étais quand même pas tout à fait prête. Trop tard pour faire demi-tour néanmoins. J’ouvris la bouche mais la refermer aussitôt en repensant à ce que j’étais sur le point de lui demander ; forcément si elle devait me donner une préférence entre la version longue et la version courte elle en voudrait la longue – c’était Jilly après tout ! – alors il avalait mieux s’abstenir de l’interroger là-dessus. « On va va dire… que je suis tombée sous son charme malgré moi toutes ces fois qu’on se passait à se disputer et qu’il aurait fallu que je l’embrasse alors que j’étais un peu bourrée il y a quelques semaines de ça pour m’en rendre compte ? » J’avais omis beaucoup, beaucoup, beaucoup de détails, alors pourquoi avais-je l’impression que j’en avais déjà dit beaucoup trop pour qu’elle puisse tout comprendre ? Je n’allais pas pouvoir échapper aux questions là certainement. « Et le fait que Graham lui ai fait croire qu’il était mon petit-ami a d’ailleurs failli tout faire tomber à l’eau. Ou plutôt nous a rapprochés du coup.  » J’étais moi-même confuse dans tout ça. C’était bien… compliqué.   « Honnêtement, ça s’est passé tellement vite que j’ai moi-même un peu de mal à comprendre comment j’ai fait pour en arriver là.  » Mais est-ce que ça importait vraiment ? Je rougissais de nouveau en pensant à cette fameuse nuit.


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MessageSujet: Re: Happiness is a direction, not a place. (Giselle)   Happiness is a direction, not a place. (Giselle) EmptySam 29 Oct - 3:45



"Happiness is a direction, not a place."

It is not how much we have, but how much we enjoy, that makes happiness. - Giselle



Apparemment, ce premier rencard pour Giselle, ça avait été quelque chose. « Et encore je ne t’ai parlé que du restaurant. ». Jilly ne put s'empêcher de sourire. « Il va falloir que tu me racontes le reste ! ». Peut-être que son amie était tombé sur un vrai gentleman, une version moderne du prince charmant... ou au moins un homme qui aimait faire les choses convenablement. Enfin encore fallait-il savoir de qui il s'agissait et Jilly était soulagé que ce ne soit pas un de leur collègue. « Ne sois pas aussi méchante Jilly, il doit bien y avoir des hommes biens parmi nos collègues… Non ? ». La demoiselle haussa les épaules, elle ne doutait pas vraiment qu'il y ait des hommes bien parmi leurs collègues, elle doutait simplement du fait de pouvoir envisager une relation avec eux. « Peut-être bien... mais sortir avec un collègue, ça ne donne jamais rien de bon. ». Pour le coup, Jilly était une peu catégorique. Il faut dire que son prétendu rencard avec le gars de la dermatologie l'avait définitivement refroidit. « Je sais bien qu’il y a des histoires mais… Rien. Laisse tomber. Revenons-en à nos moutons. ». Jilly n'ajouta rien, acquiesçant d'un signe de la tête. Il y avait peu de chances qu'elle lâche le morceau à ce sujet.

Sachant maintenant qu'il s'agissait de Nolhan, Jilly voulait absolument tout savoir et ce même si cette exclamation faisait sursauter son amie. « On va va dire… que je suis tombée sous son charme malgré moi toutes ces fois qu’on se passait à se disputer et qu’il aurait fallu que je l’embrasse alors que j’étais un peu bourrée il y a quelques semaines de ça pour m’en rendre compte ? ». C'est souvent quand on est face à l'évidence qu'on se refuse à l'admettre. Jilly écoutait attentivement, notant le moindre détails. « Et le fait que Graham lui ai fait croire qu’il était mon petit-ami a d’ailleurs failli tout faire tomber à l’eau. Ou plutôt nous a rapprochés du coup.  ». Elle fronça les sourcils, un peu confuse, comment cela avait-il pu les rapprocher ? « Honnêtement, ça s’est passé tellement vite que j’ai moi-même un peu de mal à comprendre comment j’ai fait pour en arriver là.  ». Jilly afficha un large sourire alors que les pommettes de Giselle devenait un peu plus rougies qu'à l'accoutumé. « C'est sans doute une bonne chose, peut-être que l'alcool t'a permis d'accepter une idée que tu refusais depuis le début. J'ai seulement du mal à saisir comment le fait de prétendre que Graham était ton petit-ami vous a rapproché... ». Elle ne voyait pas bien comment s'il avait des vues sur elle.

Jilly but un peu de café avant de poser son regard sur son ami. « Moi aussi j'ai eu un rencard récemment... un vrai fiasco. ». Un rencard par défaut avec un collègue relou qui l'avait conduit tout droit face à Raphaël. Est-ce qu'elle était prête à en parler à Giselle ? Elle lui avait déjà parler de son passé, de la mort de Jean et de ce que Raphaël avait fait. Alors, de toute évidence, elle était la seule à qui elle pouvait -et voulait- en parler. 

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MessageSujet: Re: Happiness is a direction, not a place. (Giselle)   Happiness is a direction, not a place. (Giselle) EmptyMar 1 Nov - 7:15



Happiness is a direction, not a place

Jilly se montrait aussi curieuse que je l’avais pensé, si ce n’était plus curieuse même. Avant notre petite parenthèse à propos de nos collègues – avec qui il ne valait pas mieux avoir de relations, du moins amoureuses ou autres s’en approchait aux dires de mon amie. Parce que ça ne donnait jamais rien de bon, m’avait-elle dit. Elle avait peut-être raison ; il y avait en effet beaucoup d’histoires qui couraient dans l’hôpital alors je lui en donnais bien le bénéfice du doute. Puis, ce n’était pas vraiment le sujet qui nous intéressait réellement à cet instant précis. Nous en revînmes bien rapidement à l’initial. Et la curiosité déjà bien grande de ma collègue et amie se fit encore plus immense, ce qui était fort compréhensible puisqu’elle apprenait qui était l’heureux élu, c’est-à-dire le voisin que je détestais présentement, soi-disant. Je dus alors lui faire un très très court résumé de ce qui s’était passé pour que j’en arrive là. « C'est sans doute une bonne chose, peut-être que l'alcool t'a permis d'accepter une idée que tu refusais depuis le début. » Prenant une nouvelle gorgée de mon déca, j’avais haussé les épaules. Je lui aurais bien répondu que j’avais surtout l’habitude de faire des bêtises quand j’étais ivre. Et ivre, je le devenais si aisément. Deux verres et voilà ce que ça a donné. Enfin… Au moins pour une fois, ma « bêtise» fut à l’origine d’une des plus belles choses qui me soient arrivées dans ma vie. Je lui aurais bien dit tout ça mais elle avait enchaîné directement sur Graham. «  J'ai seulement du mal à saisir comment le fait de prétendre que Graham était ton petit-ami vous a rapproché... » Et je comprenais pourquoi elle l’avait fait aussi rapidement, elle était dans l’incompréhension totale. Et elle ne m’avait d’ailleurs pas vraiment comprise. En fait c’est Graham qui lui a dit qu’il était mon copain sans que j’en sois au courant en le croisant, moi je n’étais pas là à ce moment-là. Sauf que du coup, Nolhan et moi on avait commencé à se rapprocher mais il pensait que j’étais en couple alors il avait laissé tomber et… on s’est disputés à ce sujet. Parce que je ne comprenais pas pourquoi il disait que j’étais en couple. Mais on a réussi à mettre ça au clair et puis il y a eu le rencard. » Je me montrais pas souvent aussi bavarde, je ne parlais encore moins de façon aussi urgente habituellement. Cependant, depuis le rendez-vous, j’avais l’impression que j’avais retrouvé un second souffle de vie presque. Au fond, je ne vivais plus vraiment depuis l’année dernière.
J’imitai Jilly qui avait bu quelques gorgées de café quand elle m’apprit qu’elle avait eu un rencard elle aussi. Je m’apprêtais à lui dire à quel point c’était formidable lorsqu’elle ajouta que ce fut en réalité « un vrai fiasco ». Interdite, je ne sus que répondre pendant un instant, la dévisageant. Je crus même reconnaître le regard qu’elle avait à l’instant, exactement le même qu’elle avait lorsqu’on parlait de sortir avec les collègues. « C’était avec un collègue n’est-ce pas ? » Au moins là je comprendrais mieux son amertume de tout à l’heure. « Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que ça en arrive à une telle catastrophe ? » J’arquai les sourcils, plongée dans ma réflexion. J’étais toutefois loin d’imaginer ce qui s’était passé.


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