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 [hot alert] In the night she comes crawling

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MessageSujet: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyJeu 1 Sep - 7:52



"In the night she comes crawling."

Cause all I see are wings, I can see your wings...But I know what I am and the life I live, yeah, the life I live and even though I sin, baby we are born to live.But I know time will tell if we're meant for this, yeah if we're meant for thisthe weeknd


Sors. Sors. Je t'attend , love.
Qui l'aurait cru? Que j'écrivais un texto à ma voisine, ma belle , parfaite voisine, alors qu'avant, nous étions incapable d'échanger des paroles sensées. À voir tout le chemin que nous avions parcouru, j'étais pensif. Pensif, et nerveux. Parce qu'aujourd'hui, ce soir, je l'invitais à notre tout premier rencard. Elle, moi. Nous. On voulait se donner une chance. La chance d'une vie, de démarrer sur de meilleures bases. Je ne savais pas encore ce que nous étions, si nous formions un couple, ou non, mais je savais une chose : j'avais besoin d'être avec elle. Souvent. Le plus souvent possible même.  Et pour ce faire,je devais passer par certaines étapes, comme par exemple de l'inviter à un rendez-vous parfait, pour lui montrer que j'étais plein de bonnes intentions, que j'étais beaucoup plus que ce que je ne le démontrais. Mais j'étais fébrile. Tellement fébrile que j'oubliai presque de me vêtir adéquatement. Je me regardai dans le reflet de la glace qui dominait les murs de mon walk-in. Je nouai ma cravate en fredonnant un air des Gun's ce qui me rappelait avec amertume que je prenais de l'âge. Et quand je fus finalement prêt, je n'eus qu'à faire quelques pas pour cogner à sa porte  adroitement, des fleurs dans les mains : des orchidées orange et blanches, un grand sourire immuable sur les lèvres.. Je n'attendis pas trop que l'élue m'ouvrit la porte vêtue d'une robe époustouflante qui me coupa littéralement le souffle. Les yeux brillants, je lui tendis les fleurs qu'elle s'empressa de mettre dans un vase avant de revenir vers moi, m'enlaçant doucement tout en prenant soin de fermer la porte derrière elle. « Tu m'as manqué »  Trois jours. Trois jours nous séparaient de cette nuit où nous nous étions endormis paisiblement dans les bras de l'autre. Je n'avais fait que penser à ce fichu rencard, à elle. Je l'avais maudite secrètement. Elle qui hantait secrètement mes pensées jour et nuit, sans relâche. Qu'avait-elle fait de moi? Un fou? Sans aucun doute. Toujours est-il que j'avais hâte. Hâte de lui démontrer ce dont j'étais capable. Hâte de lui démontrer que je n'étais pas qu'un séduisant hors-pair, que j'avais un coeur,m des sentiments, une générosité, de la bonté en ma personne...

« T'es prête ? » avais-je dis en rompant notre accolade des plus romanesques.Mais , pour me rattraper, alors que nous marchâmes vers ma seconde voiture de luxe, différente de celle dans laquelle elle avait embarqué lorsqu'elle était ivre, je glissai une main dans son dos, marchant côte à côte. Nous arrivâmes dans le stationnement et je me dirigeai vers une magnifique Ferrari aux poignées chromées. Je souris en lui ouvrant la portière de façon élégante avant de prendre place sur le siège du conducteur. Mais avant de démarrer la voiture je posai mes yeux sur l'anglaise « J'espère que tu vas adorer où je t'emmène » Puis je démarrai en trombe, sa main sur la mienne alors que je changeais les vitesses avec aisance. Le paysage nocturne se défila sous nos yeux, le soleil commençant tout juste à étendre sa grande robe orangée dans le ciel voûté.  Je risquai quelques regards furtifs vers elle pendant tout le long du trajet, des regards teintés de tendresse. J'avais mis une compilation de musique acoustique, ne connaissant pas vraiment ses goûts musicaux.  Nous parlâmes de tout et de rien. Giselle semblait de plus en plus à l'aise en ma personne, ce qui était en soit une excellente chose . Puis nous arrivâmes à notre destination. Un restaurant deux étoiles Michelin. Garé et prêts à entrer dans l'établissement, j'ouvre toutes les portes qui se hissent entre nous et le fabuleux restaurant en lui accordant des sourires chaleureux. Une fois assis je la laissai choisir ce qu'elle voulait sur le menu. Un serveur s'approcha de notre table, désireux de connaître le choix de notre apéro « Un verre de bulles. Votre meilleur bouteille de champagne s'il vous plait » Je savais bien que je l'emmenais dans un endroit beaucoup trop luxueux mais je ne voulais pas faire les choses à moitié  Je profitai de la disparition du serveur pour incruster mon regard dans le sien à nouveau « Parles-moi de ta famille... » Je lui laissai le temps de s'animer face à cette question puis, après qu'elle m'eut répondu , j'enchéris « Est-ce que tu crois.. que je pourrais leur plaire ? » Oui c'était un peu étrange comme question. Mais cela démontrait que je me projetais dans un certain avenir. Un avenir avec elle. C'était en soi très évocateur. Je lui pris la main mais ne put la tenir bien longuement puisque le serveur arriva avec la bouteille de champagne et deux flûtes qu'il remplit tel qu'il se doit. Je porte un verre en l'air, voulant porter un toast « À nous. » soufflais-je alors doucement en faisant tinter nos verres sans la quitter du regard une seule seconde. Elle était mienne.
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Giselle Davenport

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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyJeu 1 Sep - 17:23

In the night

she comes crawling

 
Trois jours – seulement trois jours – passés tantôt à pleurer cette nuit où nous nous étions endormis blottis l’un contre l’autre, tantôt à jubiler à l’idée de ce rendez-vous plein de promesses. Et pourtant déjà une éternité…  Une éternité qui parut tout de même bien assez courte pour me trouver une tenue habillée à la hauteur de l’occasion. Je n’avais jamais été le genre de fille à s’inquiéter de son apparence et encore moins de la mode – un sujet de reproche très fréquent dans mes anciennes relations – mais tout était différent quand il s’agissait de Nolhan, de nous. Pour une fois, je souhaitais vraiment donner le meilleur de moi-même et me faire belle, juste pour lui… C’était donc avec un empressement sans borne que j’étais rentrée du boulot aujourd’hui et me préparer à passer une des plus belles soirées de ma vie, voire peut-être la plus belle… Je gloussai à cette idée tandis que j’observai le résultat de mes préparations. J’étais coiffée, pomponnée et habillée de ma toute nouvelle robe et j’étais clairement très à l’avance… d’environ trois quarts d’heure que je passais à tourner en rond, impatiente et excitée comme une puce jusqu’à ce qu’il cogne ENFIN à ma porte… Sans réfléchir je m’étais précipitée sur la porte pour le lui ouvrir comme si ma vie en dépendait – j’étais moi-même étonnée de ne pas être plus essoufflée que cela… - et prête à me jeter dans ses bras, tout sourire. Mais voilà, j’avais oublié qu’il était fort probable qu’il me ramène des fleurs... Ne gâchant pas pour autant ma gaieté et mon enthousiasme, je lui pris le magnifique bouquet d’orchidées des mains, m’en débarrassai très vite fait dans un vase après lui avoir lancé un rapide « Merci » et surtout avant de pouvoir enfin le rejoindre et l’enlacer. Il exprima alors tout haut ce que moi je pensais encore tout bas. « Tu m'as manqué » Ces quatre petits mots avaient suffi à me combler entièrement de bonheur, et nous n’en étions encore que sur le seuil de ma porte. Mettant fin à l’étreinte, il s’assura que j’étais fin prête et je le lui assurai bien vite d’un hochement de tête confiant. Il ne nous restait plus qu’à rejoindre la voiture.
« J'espère que tu vas adorer où je t'emmène » Mes yeux allèrent à la rencontre des siens, déjà posés sur moi. Esquissant un sourire rassurant, je répondis du tac au tac. « J’ai confiance. » Il y avait quelques semaines de cela, nos différences m’auraient effrayé. « Plus maintenant. » avais-je pensé alors que je déposai délicatement ma main sur la sienne. Voilà pourquoi je ne lui avais pas non plus demandé où l’on se rendrait, prête à le suivre jusqu’à l’autre bout du monde pour un simple rencard, notre rencard. Je ne lui posai non plus aucune question lorsque je réalisai que nous sortions de San Francisco, émerveillée à l’idée de quitter la ville. En cinq ans, je n’avais jamais franchi les limites de la ville, si ce n’était en avion, et retourner chez moi, en Angleterre. San Francisco était le seul endroit que j’avais jamais connu aux États-Unis sinon. Profitant de ce nouveau paysage qui s’offrait à mes yeux, je ne manquais pas de partager quelques fois mes impressions, alimentant ainsi la conversation jusqu’à ce qu’on arrive au restaurant.
Vu de l’extérieur, l’établissement m’avait déjà paru très somptueux et encore mon imagination était loin de la réalité, comme le témoignait un intérieur magnifiquement décoré et un menu totalement dépourvu du moindre prix… Évidemment, je ne m’étais pas attendue à moins mais quand même, j’avais encore du mal à m’y faire. Toutefois, si s’habituer à autant de luxe était le prix à payer pour être avec lui, il n’y avait vraiment pas de quoi se plaindre… Je ne bronchai pas lorsqu’il commanda la meilleure bouteille de champagne, même si au fond je me disais que le prix ne changerait rien à l’effet de l’alcool sur mon organisme. Dieu merci, nous allions dîner. « Parles-moi de ta famille... » demanda-t-il lorsque le serveur nous laissa enfin. Avec un entrain démesuré, je lui parlais alors de mes parents, de leurs origines, de Nanny, ma grand-mère, qui avait vécu avec nous et m’avait élevé tout autant que ma mère. « C’est grâce à elle que je me suis passionnée pour la cuisine. » avais-je ajouté, me remémorant tous ces bons moments que j’avais passé à cuisiner en sa compagnie. Je n’en oubliai pas mon frère, sa femme et mon adorable nièce. « Ils me manquent mais je suis contente de pouvoir leur rendre visite, ne serait-ce qu’une fois par an. » avais-je conclu. Ce fut à ce moment qu’il me posa la curieuse question de savoir s’il plairait à mes parents. Immédiatement, je visualisais dans mes pensées les réactions que pourraient avoir mes parents et même mon frère en rencontrant Nolhan. Les connaissant bien, je ne pus m’empêcher de rire de bon cœur. « Je vois déjà ma mère heureuse à l’idée d’avoir un gendre aussi beau et charmant. » Je marquai une pose, pensive. « Par contre, il faudra éviter de parler de tes antécédents, disons, amoureux sinon elle te chassera à coup de balai » plaisantai-je. J’étais à la fois sérieuse et moqueuse. Mes parents, comme tous bons parents je supposais, pouvaient avoir quelque fois des réactions un peu excessives mais c’était ce qui faisait leur charme. Quand il me prit ensuite la main, je réalisai que l’idée que nous puissions rester ensemble à l’avenir sonnait agréablement bien à mes oreilles. J’avais d’ailleurs parlé de « gendre » me rappelai-je soudain. Mon inconscient avait-il exprimé un souhait beaucoup plus subtil ? Je ne pus y penser plus longtemps, interrompu par le serveur, ou plutôt interrompu par la main de Nolhan qui se retirait de la mienne à cause du serveur. Nous étions au restaurant il fallait bien que je m’y fasse. Le champagne servi, nous levions nos verres. « À nous. » Ma voix lui fit écho et je trempai mes lèvres dans le breuvage, y goûtant à peine une gorgée. L’alcool était mon pire ennemi… Je déposai ma flûte et finit par lui retourner la question en quelque sorte. « Et tu crois que j’aurais plu à ta mère ? » J’avais peur qu’évoquer sa mère puisse ranimer le chagrin de sa récente perte mais il portait une affection que je savais maintenant si immense pour sa défunte mère. Je l’avais bien senti, lorsqu’il m’avait parlé d’elle et je me rappelais même avoir envié un tel amour. Nerveuse, je jouais alors distraitement avec ma flûte de champagne. « Et est-ce que tu lui avais déjà présenté une fille, auparavant ? » Je devais l’avouer ma question n’était pas innocente, loin de là. La curiosité me rongeait soudainement et je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il y avait eu forcément une autre fille avant moi, avec qui il aurait pu avoir une relation sérieuse je voulais dire. Embarrassée par ma propre curiosité, je fis mine de me concentrer de nouveau sur le menu, en me mordant distraitement un pouce. « Il va être difficile de faire un choix. Tout a l’air délicieux. » finis-je par déclarer.  Cette fois-ci j'aurais bien souhaité que le serveur intervienne de nouveau pour me sauver. Je relevai les yeux vers lui et le scrutai, l’interrogeant du regard. « D’ailleurs, comment il t’est venu l’idée de m’emmener dans ce restaurant et pas dans un autre ? Il n’en manque pourtant pas à San Francisco. Même si je suis bien contente de quitter la ville pour une fois. » Il ne pouvait pas savoir à quel point cela me réjouissait.
   

   
   

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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyJeu 1 Sep - 21:42



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Sors. Sors. Je t'attend , love.
Et alors qu'elle se lovait dans mes bras, dans cette douce étreinte qui nous était plus que vitale je me mis à réfléchir à nous deux, à cette relation qui était partie d'une animosité pour terminer par une idylle naissante.Dire que nous nous haïssions il y a de cela une époque non si lointaine. Je fermai les yeux, profitant de l'instant présent, et je la revoyais il y a un an, tentant en vain de sympathiser avec moi en m'offrant ces petits muffins. Je me souviens l'avoir remercié non sans la prévenir que j'étais plutôt bruyant. Je me souviens aussi l'avoir entendu dire que ça ne le dérangeait pas. Je pouffai de rire, intérieurement du moins. Elle n'avait toujours été que contradictions.Giselle, Giselle, Giselle... Qui aurait cru qu'elle aurait été l'élue ? Qui aurait pu prédire qu'elle se hisserait dans ma tête pour ne plus jamais en sortir? Je revins doucement à la réalité lorsqu'elle se détacha de moi pour aquiescer à ma question. Pincez-moi , je rêve avais-je donc pensé alors que je nous conduisais jusqu'à ce fabuleux restaurant de Santa Cruz. « J’ai confiance. » Il y avait ces trois mots qui me revint en mémoire, je les repassais en boucle dans ma tête. C'est avec un pincement au cœur que j'avais réfléchi. Elle avait confiance en moi mais devait-elle vraiment le faire? Étais-je quelqu'un sur qui elle pouvait se fier? On en avait déjà parlé pourtant. Je l'avais prévenu qu'il y avait des risques à trop s'attacher. Laisse aller les derniers remparts vieux Sa main dans la mienne, petite , frêle, fragile me rappelait étrangement à quel point nos deux mondes divergeaient et s’emboîtaient parfaitement tout à la fois. Le ying et le yang. Fire and ice. Ma richesse devait sans aucun doute l'impressionner, certes,mais elle n'était pas moi, elle ne me définissait pas. Tout ce luxe autour de nous était mon environnement quotidien, je n'essayais pas d'être quelqu'un d'autre, je n'essayais pas de l'impressionner avec cette voiture, ce restaurant haute gamme, ce champagne hors de prix. C'était moi.Le tape-à-l'oeil, les paillettes , l'argenterie, le luxe. Ce rencard, c'était un peu comme un test pour nous deux, pour voir si en dehors de nos vies rangées, on pouvait tout de même avoir des affinités.

J'avais été galant à chaque instant, tirant même sur la chaise et la poussant aussitôt qu'elle était assise, à chaque geste, un regard. Un regard limpide, et intense à la fois. Un regard...qui en révélait beaucoup. Ce ne fut que lorsque le serveur partit chercher notre apéro que je lui glissai une question, cherchant à en connaître un peu plus sur elle. Et je ne fus pas déçu. Non. La voir s'animer à propos de sa Nanny, de sa famille, de son pays natal, bref de tout cela, ça n'avait tout simplement pas de prix, elle ajoutait même « C’est grâce à elle que je me suis passionnée pour la cuisine. » Je souris discrètement. J'avais remarqué cette passion pour la cuisine dès l'instant où je l'avais invité au Zénith. On avait ce point en commun elle et moi « J'ai cru voir cela sur ton instagram. » sifflais-je tout simplement admiratif, n'en disant davantage puisqu'elle poursuivait. « Ils me manquent mais je suis contente de pouvoir leur rendre visite, ne serait-ce qu’une fois par an. » Ça devait être génial l'Angleterre, à bien y penser je n'y avais jamais voyagé. Mais elle m'avait donné le goût de son pays, à travers son accent incroyablement sensuel et cette façon bien à elle de prononcer certains mots bien que l'accent australien se rapprochait un peu de celui du royaume-uni. Un sourire ne quitte pas mes lèvres. Elle le sait, que ça m'anime. Elle le voit. Elle le sent sûrement même. « Tu n'y vas que pendant les fêtes ? » Oui question idiote , la plupart des gens festoyaient en famille durant cette période.J'étais un peu triste de penser que cette année, je fêterais Noël seul sans ma mère. Sa voix, cependant, me ramena doucement à la réalité. « Je vois déjà ma mère heureuse à l’idée d’avoir un gendre aussi beau et charmant. » Je tirai la langue. Je n'étais pas dupe. Je me savais beau et séduisant mais c'était quelque peu flatteur de l'entendre de sa bouche. « Par contre, il faudra éviter de parler de tes antécédents, disons, amoureux sinon elle te chassera à coup de balai » je ris doucement en secouant la tête « J'ose à peine imaginer ce qui pourrait bien m'arriver si ta mère se mettrait à me haïr. Après tout, j'ai vu de quoi était capable sa merveilleuse et charmante fille. » C'était plutôt une bonne chose que Giselle aie été aussi caractérielle envers  moi. Au moins, elle avait déjà révélé une majeure partie de sa personnalité. En fait, je me rendis compte que nous nous étions mis à nus face à l'autre depuis le début, sans artifices. Nous avions déjà vu le pire et le meilleur de nous. Et nous étions encore là. À se dévorer des yeux. N'était-ce donc pas là un signe? D'autant plus que je n'avais même pas réagi à l'entente du mot " Gendre "  alors qu'autre fois cela m'aurait inspiré une crainte démesurée. Le serveur profitai de ce petit silence pour ramener l'alcool tant espéré. Après un toast solennel, et après avoir porté nos verres à nos lèvres elle me renvoya la question . Et si ma mère aurait été là, qu'aurait-elle pensé de celle qui se trouvait en face de moi ?

J'avais un peu perdu mon sourire, parce que je m'étais égaré dans mes pensées. Ma mère me manquait encore. Sa perte était encore récente après tout. Une année. Une seule année depuis qu'elle nous avait quitté. J'aurais tellement voulu qu'elle rencontre Giselle. Vraiment.  Je remontai soudainement mon visage pour incruster à nouveau mes yeux azurés dans les siens. Je n'allais pas me laisser abattre. Je finis même par sourire, des étincelles dans les yeux. C'était généralement le cas quand je parlais d'elle. « Elle t'aurait adoré, Giselle. Parce que ma mère aimait ceux qui enrichissaient ma vie, d'une façon ou d'une autre. Et tu enchéris ma vie, de la plus belle des manières. Oui. Elle t'aurait adoré parce que tu me rends heureux.J'suis même persuadé que de là-haut, elle jubile. Elle doit se dire " Thank God , Nolhan qui devient enfin un homm"» Je levai les yeux au ciel. Bénie sois-tu maman. J'avais dis ces dernières paroles avec ses mimiques qui lui étaient propres. « Et est-ce que tu lui avais déjà présenté une fille, auparavant ? » Je pouffai de rire. « Non » disais-je sans hésitation reprenant juste un peu mon sérieux. « Mais il y a bien eu Fiorella une fois. Bien que je n'eus pas besoin de la lui présenter puisque maman était toujours au courant de tout, étrangement.Elle n'avait pas du tout approuvé et ma mère savait tirer les ficelles, ça n'a pas fait long feu... » sifflais-je alors pensif. Fiorella avait eu un crush sur moi adolescente mais j'étais beaucoup trop jeune pour elle à l'époque - elle n'avait que quatorze ans si mes souvenirs étaient bons -  Plus tard, je voulus plus mais ma mère nous avait mis des bâtons dans les roues, elle n'aimait pas Fiorella. Elle ne l'avait jamais aimé. Donc, non, je n'avais jamais présenté de femmes à ma très chère mère. Pour la simple et bonne raison qu'aucune de mes relations n'avaient été suffisamment loin pour ce faire. Oh? Vous ne saviez pas ? Je suis un éternel handicapé. De l'amour, diantre , de l'amour! Bien sûr!  Je ne savais pas aimer. Je priais que Giselle soit l'exception. Parce que je me perdais dans la contemplation de son parfait corps de rêve, et je ressentais ces choses quand elle se trouvait dans les parages.Je ne voulais pas la perdre. Je ne voulais pas perdre cela. Je rompis le regard que je portais sur elle pour lire le menu « Il va être difficile de faire un choix. Tout a l’air délicieux. »  Je souris « T'as vu ça. La carte est plus étoffée qu'au Zénith. » déclarais-je pensif.  « Mais mon choix est fait. » avais-je dis  en la contemplant non sans intensité. Ma phrase avait dès lors un double sens. « D’ailleurs, comment il t’est venu l’idée de m’emmener dans ce restaurant et pas dans un autre ? Il n’en manque pourtant pas à San Francisco. Même si je suis bien contente de quitter la ville pour une fois. »  Je m'animais dès lors en prenant sa main et en l'effleurant doucement de mes lèvres « Parce que j'avais envie d'une vraie escapade, qu'on soit seuls au monde et aussi parce que je connais bien trop de gens à San Francisco, on aurait sans doute pas  été tranquilles... » et puis je détournai mon regard pour contempler l'horizon.Non loin du restaurant se trouvait une plage réputée, et du même coup l'Océan Pacifique. Elle était presqu'aussi belle que dans notre ville. Presque. Je rajoutai tout en humour « Et puis , je voulais pas paraître radin et t'amener au Zénith » je tirai la langue malicieusement. C'est à cet instant que le serveur revint et s'enquiert de nos choix. « Madamoiselle a-t-elle fait un choix? » mon regard s'alterna entre celui du serveur et de la déesse assise en face.
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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyVen 2 Sep - 1:40

In the night

she comes crawling

My world is an empty place
Like I've been wandering the desert
For a thousand days (oh)
Don't know if it's a mirage
But I always see your face, baby
(A Year Without Rain, Selena Gomez)

 
Tachant de ne point me laisser impressionner par tout ce luxe, j’essayais surtout de ne point me laisser trop impressionner par lui. Et ce n’était non pas sa richesse qui lui donner toute cette prestance, j’en étais plus que certaine. Lors de ces incessantes querelles, il n’y avait jamais été question de milieu social ou d’argent, mais de nous en tant qu’individu. Deux individus qui partageaient quelques désaccords. Et c’était là que la magie avait opéré. Il était la source de sentiments violents et contradictoires qui m’étaient tout d’abord repoussant avant de devenir un doux poison. Mon premier réflexe avait alors été de lutter contre ce poison, toutefois il m’avait fallu me rendre à l’évidence : lutter n’était pas la meilleure option. Combattre le mal par le mal, disait-on. Ce « mal » ne me parut enfin de compte pas si mal… Le poison n’était alors plus si vénéneux mais devenait addictif. Son regard brûlant ma peau, ses lèvres épousant les miennes, ses bras enveloppant mon corps chancelant sous le poids du désir. Je ne pouvais plus m’en passer, je ne pensais plus qu’à lui. J’avais alors ressenti le besoin de l’enlacer si vite, et si fort, dès que nous nous étions revus, ignorant ses fleurs qu’il avait pourtant du choisir avec soin. Mais plus je passais du temps avec lui, plus j’appréciais chacune de ses manies, chacune de ses petites attentions et surtout plus je souhaitais le connaître.  Un souhait que nous partagions clairement, un souhait qu’il avait manifesté bien avant moi. Il s’intéressait surtout à ma vie en Angleterre, à ma famille – pour l’instant – et j’étais plus qu’heureuse que de lui parler d’eux. Il semblait d’ailleurs tout à fait subjugué par ce que je lui disais, un sourire perpétuel aux lèvres et se contentant de quelques commentaires par moment. Il fallait dire que j’étais soudainement assez bavarde. « Tu n'y vas que pendant les fêtes ? » finit-il par demander, ayant pour ma part enfin conclu le sujet. Je réfléchissais un instant. Selon mes souvenirs, je n’avais du passer les fêtes qu’une seule fois à San Francisco, lorsque je sortais avec Ethan. Penser à lui me fit frissonner de dégoût. « Oui, généralement. C’est le seul moment de l’année où nous pouvons être… tous réunis. » J’avais failli perdre mes mots, pensant soudainement à mon interlocuteur qui lui n’avait plus aucune famille avec qui fêtait les festivités de fin d’année. Je n’y pensai pas pendant longtemps, beaucoup trop distraite par une interrogation tout à fait surprenante de sa part. Comment aurais-je pu m’attendre à ce qu’il s’inquiète de plaire à mes parents, déjà ? Ma réponse, qui avait surtout été centrée sur ma mère, provoqua un certain amusement et le rire ; j’avais un peu exagéré lorsque je parlais de ma mère qui le pourchasserait avec un balai si jamais elle apprenait qu’il ne serait peut-être pas assez bien pour sa fille, si jamais nous étions ensemble, officiellement je voulais dire. [b)« J'ose à peine imaginer ce qui pourrait bien m'arriver si ta mère se mettrait à me haïr. Après tout, j'ai vu de quoi était capable sa merveilleuse et charmante fille. » [/b] Touché. J’avais probablement tenu ce côté un peu caractériel de ma mère, il était vrai, tandis que j’avais hérité de traits de caractères beaucoup plus posés par mon père. Je rigolai alors de nouveau, non sans ignorer les compliments qu’il m’avait faits à la fin de sa phrase. Me faisant réaliser que j’en avais fait de même un peu plus tôt sans m’en rendre compte. Cela impliquait alors également que j’abandonnais peu à peu toute forme de résistance avec lui, me mettant à nu métaphoriquement parlant.
Evidemment, je souhaitais que ce dévoilement soit réciproque. Il était donc à son tour d’être questionné. Et même si je savais le terrain dangereux, je lui demandais ce que pourrait penser de moi la personne qui avait du être son être le plus cher du temps de son vivant, et encore aujourd’hui je pensais, c’est-à-dire sa mère. Comme je l’avais malheureusement pensé, l’évoquer assombrit un instant la conversation et je fus réellement soulagée quand il finit par me répondre, les yeux pétillants de joie et esquissant de nouveau un charmant sourire. Il m’avait dit bien des choses en une seule et même réponse. Et j’en retins surtout quelques bribes : « Tu enchéris ma vie, de la plus belle des manières. » ; « Elle t'aurait adoré parce que tu me rends heureux. » ; Et surtout ce que je devinais être une imitation de sa mère. Ce qui me mit le baume au cœur. Ma curiosité ne s’arrêta pas là pour autant. Ma nouvelle question occasionna d’ailleurs chez lui un nouveau rire. « Non. » Il n’avait présenté aucune fille à sa mère autrefois. Etrangement, j’en fus plutôt satisfaite, j’ignorais encore pourquoi. « Mais il y a bien eu Fiorella une fois. Bien que je n'eus pas besoin de la lui présenter puisque maman était toujours au courant de tout, étrangement.Elle n'avait pas du tout approuvé et ma mère savait tirer les ficelles, ça n'a pas fait long feu... » Ah mais il y avait quand même eu une Fiorella ! Maudissant ma soudaine curiosité malsaine, je préférai reporter mon attention sur le menu. Je n’hésitai d’ailleurs pas à en faire mes petits commentaires. « T'as vu ça. La carte est plus étoffée qu'au Zénith. » Je n’osai rien répondre. Je ne connaissais pas même la couleur de la carte du menu. Je n’avais donc pas vraiment mon mot à dire là-dessus. « Mais mon choix est fait. » me dit-il lorsque nos yeux s’entremêlèrent, et cela m’avait prodigué une drôle de sensation. Un peu comme si je n’avais pas vraiment compris de quoi il parlait. Personnellement mon choix n’était pas arrêté. Au lieu de partager mon désarroi, je lui demandais la raison de son choix de restaurant. De manière inattendue, il me prit soudainement la main, sur laquelle ses lèvres délicates se déposèrent à peine mais suffisamment pour me faire déglutir, signe d’un désir fulgurant. J’avais à peine entendu et compris réellement sa réponse alors ; je n’avais repris mes esprits que lorsqu’il se mit à observer le lointain. « Et puis , je voulais pas paraître radin et t'amener au Zénith » Je souris franchement de sa pointe d’humour et de malice. J’entrouvris la bouche pour faire un commentaire quand je fus interrompue par le serveur – qui me semblait apparaître seulement aux moments qui me dérangeaient le plus… N’ayant toujours pas fait mon choix, j’improvisai totalement la réponse. Je m’en souciais guère finalement de ce que je mangerais. «Je me contenterai de la suggestion du chef. » avais-je répondu en adressant un bref regard au serveur. Je le laissais prendre la commande de Nolhan et repartir avant de reprendre là où nous en étions. « Pour revenir à ce qu’on disait… L’endroit m’importait vraiment. Je veux dire que l’essentiel c’était qu’on soit ensemble. Et qu’on puisse discuter comme ça. » avouai-je. Qu’il m’aurait seulement emmené manger un pauvre sandwich au crabe sur la Jetée 39 m’aurait suffi du moment que nous étions tous les deux, en plus j’adorais les sandwichs au crabe. Le cadre actuel ne me déplaisait pas pour autant. Loin de là. Mais disons que dans d’autres circonstances, pour ne pas dire sans Nolhan, l’endroit aurait sans doute été moins attrayant. Soudainement, je me souvins alors d’une promesse qu’il m’avait faite – et aussi que j’étais saoule à ce moment-là – et que j’avais quelque peu oublié depuis. « En parlant du Zénith… Il me semble que dans mes souvenirs un peu embrouillés toutefois que tu m’avais promis de me faire visiter les cuisines. » dis-je sur un ton un peu enfantin. Et maintenant que j’y repensai, je me demandai si la promesse n’avait pas été faite après ce fameux premier baisent que j’avais moi-même occasionné ce soir-là. Je me demandais si mes joues ne prenaient pas feu en pensant à cela. En tous cas, ce fut à ce même moment que je baissai les yeux. Ce simple baiser volé avait bien eu des conséquences quand on y réfléchissait, et était peut-être la cause de ma présence ici, à Santa Cruz, dans un restaurant chic, à un rencart, avec Nolhan. Wahouh. Penser à cela me donner des frissons dans le dos. Et si je ne l’avais pas fait ? Que serait-il advenu de nous deux ? Aurions-nous pu saisir une autre opportunité ou avait-elle été la seule et dernière ? Des pensées bien désagréables qu’il fallait immédiatement chasser de mon esprit. Cela importait peu au final. Nous étions ensemble quand même, bien qu’ensemble nécessitait encore une certaine clarification syntaxique pour nous deux.
   

   
   

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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyVen 2 Sep - 9:43



"In the night she comes crawling."

Cause all I see are wings, I can see your wings...But I know what I am and the life I live, yeah, the life I live and even though I sin, baby we are born to live.But I know time will tell if we're meant for this, yeah if we're meant for thisthe weeknd


J'aimais. J'aimais la vie. J'aimais évidemment le luxe, la richesse, les biens matériels, mes voitures probablement plus que toutes autres choses. J'aimais entendre les oiseaux, sentir le soleil sur ma peau. J'aimais....ce vent marin à l'odeur de varech qu'on ne trouvait que sur les côtes californiennes. J'aimais mon frère, même si je lui en voulais atrocement. Voyez, j'aimais un tas de choses dans la vie alors pourquoi étais-je incapable d'aimer une femme? Pourquoi je me refermais toujours dans cette coquille quand il s'agissait de laisser mon coeur plutôt que ma tête? Pourquoi gâchais-je toujours tout? J'étais devenu, au fil du temps, cet homme désagréable, ce misérable solitaire à la vie sexuelle hautement colorée. J'aurais pu continuer d'aimer cette vie... " faire semblant ". Prétendre au bonheur absolu. Mais la vérité, c'était qu'elle avait tout chamboulé. Maintenant que je ressentais cette..joie immense... ce sentiment de littéralement flotter dans  les airs, je ne pouvais pas aimer la vie. Pas sans elle. Plus sans elle. Et la voir aussi bavarde et animée, ça me rappelait que mon coeur avait fait le bon choix, c'était peut-être la bonne. L'âme soeur.La princesse qui m'était destinée? Nous n'en savons rien. Ni elle. Ni moi. Nous étions pris au dépourvus. « Oui, généralement. C’est le seul moment de l’année où nous pouvons être… tous réunis. » Je soupirai, admiratif. Sa famille semblait parfaite. La mienne était déconstruite, déchirée, éclectique. « Je suis envieux de ce que tu as. Et loin de moi l'idée d'assombrir l'atmosphère. Tu as vraiment de la chance d'avoir une si belle famille » disais-je alors un mince sourire plein de sincérité  sur les lèvres. « Je vais essayer d'inviter mon frère pour le jour de l'An, on verra bien ce qui en découlera... » murmurais-je tout bas, mais suffisamment fort pour que mon interlocutrice l'entende. Au fond, je ne le détestais pas. Je l'aimerai toujours car le même sang coulent dans nos veines. Mais bordel,j'étais rancunier et têtu qui plus est. Il aura beaucoup de mal à acquérir mon pardon, c'était sûr.

Parler de la mère de Giselle me faisait un bien fou. À l'image de ma relation avec la mienne, je ne pouvais qu'estimer ce bout de femme qui l'avait élevé, aimé, chérit depuis son tout premier pleur. Sans cette mère, je n'aurais jamais pu connaitre sa fille. Sa magnifique fille pour qui j'en perdais la raison. Évidemment, parler d'une mère éveilla la curiosité de la belle brunette et si au début, je me sentais un peu chagriné par son absence , je m'animai avec le même enthousiasme qu'elle avait jadis emprunté lorsqu'elle parlait de sa propre famille. Je n'étais pas non plus sans remarquer son sourire à demi effacé à la mention de mon amie Fiorella avec qui j'avais eu une ... histoire intéressante dans le passé. C'était il y a longtemps. Très longtemps. Maintenant cette fille me détestait de tout son être pour l'avoir repoussé - comme toutes les autres - Giselle ne pouvait ressentir cette pointe de jalousie pour elle.Ni pour aucune autre femme d'ailleurs. Depuis trente jours, j'avais fait preuve d'abstinence sexuelle. En trente jours... j'étais devenu monogame. Fait étonnant? n'est-ce pas...  Mais je ne racontai pas tout sur Fiorella et notre passé douteux. Parce que ça n'avait pas d'importance. Il était évident que désormais je n'avais de yeux que pour celle qui était assise en face de moi, à reporter son regard sur son menu plutôt que d'oser me confronter courageusement.

Je fis même quelques allusions au zénith , j'avais même surenchéris « Oui bon, tu ne t'es jamais assise dans la salle de dîner au Zénith c'est vrai.. » murmurais-je alors comme pour moi-même. La conversation coulait doucement et je ne manquai pas de remarquer son sourire lorsque je lui fis part d'une pointe d'humour non camouflée en expliquant la raison de ma venue ici plutôt que dans notre ville. Mes raisons étaient légitimes mais le goût de l'aventure était ce qui prédominait sur tout le reste. Je maudis intérieurement ce fichu serveur quand je vis qu'elle était sur le point d'ajouter un quelconque commentaire et ne fit que sourire faussement à ce dernier alors qu'elle laissait libre choix au chef pour son plat. Audacieuse elle était. J'arquai les sourcils « Je vais prendre vos crevettes poêlées sur son nid ailé. » Déjà rien que le nom était évocateur. Une fois le serveur reparti avec les menus je pus rapporter mon attention sur la demoiselle de mes rêves. « Pour revenir à ce qu’on disait… L’endroit m’importait pas vraiment. Je veux dire que l’essentiel c’était qu’on soit ensemble. Et qu’on puisse discuter comme ça. » mon visage s'illumina à ses paroles. Elle ne se rendait pas compte ô combien cela me procurait un bien immense. « Je sais. Mais c'est mon monde tout ça. Aussi bien faire les choses en grand il s'agit de mon premier vrai rencard en bonne et dûe forme. » Avouais-je alors non sans une certaine gêne. Je n'avais jamais été suffisamment loin avec une femme pour lui proposer un rendez-vous galant. À vrai dire, les seules fois où j'avais invité des femmes à dîner avec moi étaient lorsque j'étais ivre et désireux de faire un arrêt" gourmand " avant d'atterrir finalement chez moi, rien de très romantique. « En parlant du Zénith… Il me semble que dans mes souvenirs un peu embrouillés toutefois que tu m’avais promis de me faire visiter les cuisines. » J'ouvris grandement la bouche et souriait franchement. « Je n'ai pas oublié. Si tu es sage, je te promet d'essayer de te les faire visiter cette semaine » avais-je donc déclaré sur un ton complice.

Je profitai de cet élan de complicité pour remplir à nouveau son verre. Le temps filait si rapidement que nos assiettes arrivèrent très rapidement. Service impeccable, rapide, que demander de mieux? Après tout, il en fallait beaucoup pour satisfaire mes exigences en matière de restaurant puisque j'en possédais un. Mais j'étais bien loin d'atteindre la perfection de cet endroit. Rien qu'à voir nos assiettes, ça me faisait saliver. Il semblerait que Giselle aie hérité d'une assiette de côtelette d'agneau , une viande de choix, tendre à souhait si les temps de cuisson étaient parfaits. Je lève mon verre à nouveau et le portai à mes lèvres « Bon appétit, love » Je n'avais pas perdu cette habitude, de l'appeler ainsi " Love " parce que c'était sans doute ça, ce que je ressentais tout au fond de moi ; l'amour. Je ne voulais pas encore l'avouer. Mais je le savais bien sûr. Comment ne pouvait-on pas être fou d'elle, je me le demandais rien qu'en observant  la douceur de son visage, de ses yeux rieurs.Peut-être avais-je perdu un peu de mon objectivité en cours de route puisque mon coeur avait déjà pris son parti, peut-être bien...  Toujours est-il que Giselle était une femme délectable et que plus j'en apprenais sur elle, plus je tombais sous son charme. Et ce charme opérait en force lors de ce repas, même pendant que l'on mangeait notre repas. Quelques brefs regards dévorants, des sourires, sa jambe qui effleure doucement la mienne. Tout, tout, tout était dans les petits détails. le repas se termina bien plus rapidement que je ne l'avais appréhendé. Je payai généreusement le pourboire du serveur avant de payer officiellement la note entraînant l'anglaise avec moi vers la sortie. Dehors je la poussai doucement contre le mur de l'établissement , déposant les mains sur ce dit mur de chaque côtés de son visage, prisonnière de mes bras. « Maintenant qu'on a survécu à ce repas, dis-moi, qu'as-tu envie de faire , la nuit est nôtre! » J'incrustai mon regard topaze dans l'attente d'une quelconque réponse de sa part. Elle avait libre choix. « Saches simplement que je nous ai réservé une chambre d'hôtel je savais que je boirais trop... » D'ailleurs, je commençais à en sentir les effets après avoir avalé une demi-bouteille de ce champagne coûteux, je me faisais un cran plus intense qu'à l'habitude et Giselle n'était pas sans le remarquer, se mordant les lèvres sensuellement. Elle avait bu un peu moins mais connaissant sa capacité d'absorption je savais qu'elle avait bu suffisamment pour être drôlement dégourdie et amusante.
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Giselle Davenport

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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyVen 2 Sep - 23:35

In the night

she comes crawling

My world is an empty place
Like I've been wandering the desert
For a thousand days
Don't know if it's a mirage
But I always see your face, baby
(A Year Without Rain, Selena Gomez)

 
J’avais le cœur serré pour cet homme qui n’avait pas eu la chance de vivre heureux avec une famille unie. Quand moi j’avais eu la chance d’avoir vécu aux côtés de la mienne, sans vraiment me rendre compte de ma chance. Ma vie avait toujours été très ordinaire à mes yeux – du moins jusqu’à ce que j’emménage à San Francisco – et au final c’était ce qui avait pu m’arriver de mieux. Au point qu’il puisse m’envier. Un vrai crève-cœur que c’était là. « Je vais essayer d'inviter mon frère pour le jour de l'An, on verra bien ce qui en découlera... » finit-il par dire dans un murmure à peine audible. Je priais en mon fort intérieur qu’il le fasse vraiment, il n’était pas trop tard pour qu’il puisse profiter du reste de famille proche qu’il avait. Tout pouvait encore s’arranger. Enfin presque tout, car le passé ne pouvait être réécrit. Je le gratifiai alors d’un sourire sincère et encourageant. C’était bien peu, mais je faisais ce que je pouvais.
La conversation finit par dériver sur nos mères respectives – je m’étais rarement montré aussi enthousiaste qu’à ce moment-là –, et aussi sur les éventuels probables filles qu’il aurait pu avoir aimé autrefois (mea culpa, je regrettai d’ailleurs bien vite ma curiosité parce que finalement je ne voulais pas savoir…). On en arriva à discuter du menu et même du Zénith pour la comparaison – comparaison qu’il était le seul à être en mesure de faire en réalité – avant qu’on subisse une nouvelle intrusion du serveur qui se devait de prendre nos commandes. La discussion put reprendre son cours. « Je sais. Mais c'est mon monde tout ça. Aussi bien faire les choses en grand il s'agit de mon premier vrai rencard en bonne et due forme. » J’eus un léger hoquet, surprise surtout par son embarras et un peu moins par cet aveu un peu soudain. Je le savais bien qu’il n’était pas dans ses habitudes d’avoir rencard mais que c’était le premier vrai de vrai rendez-vous galant pour lui, et que c’était moi qu’il avait choisi comme premier rencard, c’était tout autre chose. Je sautai de joie, jubilation même en mon fort intérieur, mes yeux se mettant alors à scintiller par ce nouvel élan d’allégresse. « Il y en qui foire leur rencard alors que ce n’est pas leur premier. » annonçai-je. Je le savais d’expérience.   « Toi tu sors très bien. » précisai-je en souriant. Le rendez-vous n’était prêt de s’achever maintenant mais il y en avait qui aurait déjà été raté à ce stade.
Brusquement, je lui rappelais sa promesse de me faire visiter les cuisines de son restaurant. « Je n'ai pas oublié. Si tu es sage, je te promets d'essayer de te les faire visiter cette semaine » Amusée, la bouche grande ouverte,  je fis mine d’être offensée par la condition qu’il m’imposait. « Sage ? Ça veut dire quoi ça ? » demandai-je en souriant de toutes mes dents. Non sans remarquer qu’il me servait encore du champagne, je n’avais même pas réalisé que j’avais bu le premier verre. J’allais encore une fois difficilement me modérer ce soir. Nous avions même levé de nouveau nos verres pour se souhaiter un bon appétit.
La complicité qui s’était installée à partir de ce moment se fit très manifeste pendant tout le dîner – et ma gourmandise en fut très notable aussi d’ailleurs. Même le serveur ne réussissait plus vraiment à gâcher notre bon plaisir. Tout indiquait qu’on était de nouveau entré dans notre petite bulle à nous : nos regards, nos sourires, nos brefs contacts physiques aussi bien volontaires qu’involontaires. Le champagne commençait aussi à me monter à la tête malgré le repas généreux, remarquai-je lorsque nous sortions du restaurant. Je me sentais toute étourdie mais pas encore engourdie fort heureusement ; je n’étais peut-être pas sobre mais je pensais pouvoir survivre sans trop de mal à l’alcool ingéré. Et j’arrivais encore à marcher correctement. Quoique… Impossible de l’affirmer à 100%, j’avais pris le bras de mon cavalier et ça devait sans doute m’aider à tenir la route. Toutefois, s’il y avait une chose que je retenais de ce petit moment d’ivresse, c’était que je ne m’inquiétais pas pour une fois de faire une bêtise. Qu’est-ce que je risquais de faire ? L’embrasser ? Ce stade là avait déjà été largement dépassé, et recommencer ne me déplairait pas, mais alors pas du tout. Voilà à peu près où en étaient mes pensées quand nous arrivions à l’extérieur du bâtiment. Et quand je me retrouvai subitement captive de ses bras, le dos plaqué contre le mur de la façade du restaurant. « Maintenant qu'on a survécu à ce repas, dis-moi, qu'as-tu envie de faire, la nuit est nôtre! » Ses yeux vinrent à la rencontre des miens, qui furent alors immédiatement subjugués par son regard intensément séducteur et surtout intensément plus séducteur qu’à l’accoutumée. A cet instant précis, je sus. Je sus que notre perpétuel jeu de séduction avait lui aussi gagné en intensité…« Saches simplement que je nous ai réservé une chambre d'hôtel je savais que je boirais trop... » Je n’étais pas surprise de l’apprendre. En fait, j’étais même satisfaite de l’apprendre. Après la dernière nuit que nous avions passée ensemble, je n’avais nullement l’envie de rentrer sagement chez moi - même si nous étions encore à San Francisco par exemple – ou du moins de rester seule cette nuit. Parce que tout ce que je voulais c’était lui. Bon sang… Finalement je commençais à penser que je pourrais certainement faire quelques bêtises. Je me mordis les lèvres à cette pensée, toujours perdue dans son regard grisant. « On pourrait juste se promener un peu avant de rentrer à l’hôtel… » finis-je par proposer, de façon involontairement sensuelle. J’osai ensuite me décoller du mur légèrement, mon visage s’approchant dangereusement du sien. « Sauf si tu préfères que je reste appuyée contre ce mur à ta merci…  » Mon nez vint frôler le sien tout doucement, ma main trouva elle refuge sur son torse. De son côté, Nolhan laissa tomber les barrières que formaient ses bras mais trouva cependant nouvel usage de ses mains. Son souffle chaud caressait mon visage, son parfum m’enivrait. Je n’avais plus qu’une envie, celle de l’embrasser. Tout en douceur, j’approchais mes lèvres pour mordiller la sienne et… Je sursautai en entendant des bruits de pas qui approchaient, celles de clients du restaurant qui sortaient à leur tour. Embarrassée de me montrer ainsi en spectacle, je baissai la tête pour me dissimuler contre son torse. Ou plutôt, j’essayai car Nolhan ne l’avait pas vraiment entendue de cette oreille et me força de nouveau à le regarder. Contrairement à moi, lui au moins ne craignait pas le public.
   
       
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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyDim 4 Sep - 22:07



"In the night she comes crawling."

Cause all I see are wings, I can see your wings...But I know what I am and the life I live, yeah, the life I live and even though I sin, baby we are born to live.But I know time will tell if we're meant for this, yeah if we're meant for thisthe weeknd


Et cette maladresse, apporte-t-elle un vent de fraîcheur inhabituel  entre nous deux? Oui parce que j'étais un peu maladroit, il fallait bien avouer.Maladroit dans mes gestes, parfois même un peu dans ma façon de parler. Est-ce que cela l'attendrissait? Je ne voyais aucune moquerie dans son regard, juste une femme attentive,à l'écoute, animée par le même désir de dialoguer, d'en apprendre davantage sur l'autre ce qui était tout à fait louable, certes, mais je me sentais quelque peu embarrassé de lui dire qu'il s'agissait en fait de mon tout  premier rencard à vie. J'avais même regretté faire de cette femme exceptionnelle mon cobaye. J'aurais voulu être davantage expérimenté en la matière, lui prouver que je pouvais le faire. Que j'étais aussi bon dans ça, que mon pouvoir de séduction. Mais je plongeai dans un mutisme, tout au moins, à ces propos. « Il y en qui foire leur rencard alors que ce n’est pas leur premier. » avait-elle donc dit sans hésitations. Daccord. Certains foiraient leur rencard malgré l'habitude. Mais ça ne me rassurait pas vraiment.  « Toi tu t'en sors très bien. » Je souris. Doucement. Timidement. Bon sang! Voyez comme elle me changeait ce bout de femme. Cela me coupa le souffle, j'en avais même un noeud dans l'estomac,je finis par dire dans une infinie douceur qui m'était propre «  C'est parce que je veux être parfait pour toi » avouais-je alors sans retenue, comme toujours. J'avais bien des défauts, mais ma tendance à me rétracter quant à la couleur de mes sentiments commençaient lentement à se dissiper. Je m'ouvrais un peu plus, un peu mieux... à son monde. Bientôt je l'espère, pensais-je alors, ce dernier fuserait avec le mien pour ne faire qu'un....et bien que le dîner soit un peu protocolaire - ce qui était d'ailleurs contraire à mon éthique - j'étais plutôt heureux de l'issue de notre conversation qui d'ailleurs allait plutôt bon train. Satisfait, épanoui, cela se voyait sans aucun doute dans chaque petit centimètre de mon visage . De  ma mâchoire carrée à mes yeux d'une intensité indéniable, tout traduisait le bonheur exquis de me trouver en sa compagnie.

Nous en venions même à parler de la promesse que je lui avais faite il y a quelques temps déjà, quand les choses entre nous avaient débutées, enfin pas celle de ne pas sauter quelques étapes mais plutôt celle là qui parlait de lui faire visiter les cuisines du Zénith. D'ailleurs rien que le simple fait qu'elle s'en soit rappelée me fit sourire. Ce sourire s'agrandissait quand elle tentait de donner l'impression d'être offensée. Pour tout dire,là ,à ce moment précis, je n'avais eu qu'une seule envie : d'envoyer valser cette foutue table qui nous obligeait à maintenir une certaine distance insupportable « Bon daccord , ces derniers temps je me dois bien d'admettre que tu te comportes sagement. Mais je me protège, au cas que tu sois un peu plus mordante. Évidemment que je t'y amènerai, les yeux fermés même. J'crois que tu sous-estimes ta valeur à mes yeux... » J'avais murmuré tout bas la dernière partie de ma phrase, j'ignorais si elle l'avait entendu, sans doute que si. C'est un peu ce moment clé qui a donné le ton pour tout le reste. Nous buvâmes le champagne sans s'en rendre compte, notre échange était parfois loufoque, parfois il était carrément physique, ce qui n'était pas sans me rappeler que nous nous trouvions en public. Une fois l'addition payée,  nous quittâmes les lieux sans trop de cérémonies mais il était devenu évident que nous marchâmes sur des nuages, dans notre propre univers, on ne se souciait pas vraiment du monde qui nous entourait, il n'y avait eu que nous. Dire que j'ai cru qu'elle me filerait entre les doigts...J'avais cru en bien des choses, mais finalement elles ne s'étaient pas produites, à mon plus grand bonheur. Je n'avais pas mis de temps à me rapprocher d'elle, la faisant appuyer contrele mur de briques qui s'étendait derrière nous, le regard intense. Pour une fois, j'étais aussi affecté par l'alcool que j'avais fait descendre dans mon gosier lors du repas. « On pourrait juste se promener un peu avant de rentrer à l’hôtel… » Elle avait dit cela en se mordant les lèvres.  « Si tu continues de te mordre les lèvres comme ça... » j'étouffai le reste de ma phrase, une chaleur avait empli mon abdomen, une chaleur que je ne connaissais que trop bien. Dire que je me croyais incapable de ressentir de telles choses autrefois. Dire que je me l'étais même refusé. Quel idiot. Quel grand nigaud.

Elle se détacha légèrement de moi et je la laissai faire , malgré ses paroles sensuelles et invitantes ,  j'essayais d'apaiser le feu ardent qui me consumait intérieurement. « Sauf si tu préfères que je reste appuyée contre ce mur à ta merci… » Mais avec ces paroles, ce n'était pas vraiment évident. J'avais déglutis tout en la fixant « C'est une option alléchante.... » murmurais-je alors qu'elle déposait ses mains sur mon torse tandis que les miennes tombaient sur sa taille, caressant ses courbes sensuellement.Elles s'arrêtèrent à la hauteur de ses hanches et lorsque l'anglaise s'approche pour mordiller sensuellement ma lèvres, je l'attirai vers moi en attrapant ces dernières. Je m'apprêtais d'ailleurs à répondre à son baiser lorsque j'entendis des gens arrivés. Giselle la timide, se lova contre mon torse en émettant un petit rire , complètement embarrassée. À cet instant, j'entourai mes bras autour de ses épaules en lui embrassant le dessus de la tête. Ne devait-elle pas être fière d'être au bras d'un homme bien plus qu'agréable à regarder? Ne devait-elle pas se foutre du monde entier puisque tout ce qui comptait maintenant et à jamais était cette bulle, infranchissable qui s'était érigée autour de nous. Je souris, je ris même. « Vous êtes beaucoup trop mignonne quand vous êtes gênée, mademoiselle Davenport » J'attendis que les clients repartent et en profitai pour remonter son visage alors qu'ils ne trouvaient qu'à un mètre de nous. Je glissai un doigt sous son menton et me penchai vers ses lèvres pour y glisser un baiser qui nous coupa le souffle à tous les deux.Je me fichais des autres. Je  me fichais toujours des autres. Me donner en spectacle? Certainement! Je voulais que le monde entier voit à quel point nous étions parfaits ensemble. J'voulais que les gens nous envient. Je voulais tout ça, et plus encore... Mais je devais me faire patient.

« Bon alors, que dis-tu d'aller errer dans le centre de la ville? » disais alors que je la tenais toujours par les hanches « J'ai entendu dire que les commercent fermaient à vingt-trois heures. Il nous reste encore une trentaine de minutes! » Je lui pris alors la main, et me dirigeai vers la voiture où je répétai ma galanterie en lui ouvrant la portière. Si ,pour arriver ici nous avions parlé, cette fois, j'en avais profité pour mettre un peu de musique. Une compilation exclusive que j'avais préparé pour elle. Avec de la pop. De la vraie pop, pure et simple. Pour elle. « C'est pour toi » Je lui tendis le boitier. Il était inscrit " To the girl next door... " Il y avait un peu de tout : taylor swift, selena gomez, demi lovato, quelques trucs acoustiques, du ed sheeran ( toutes les filles aimaient ce rouquin ) Je ne pouvais pas m'empêcher d'observer sa réaction parce que premièrement, je n'avais pas l'habitude d'offrir des cadeaux aux femmes que je convoitais, et parce que je voulais vraiment qu'elle sache, que j'ai pensé à elle. C'était ma façon unique de lui témoigner mon affection. Nous eûmes le temps d'écouter trois chansons avant que je ne me stationne dans la rue en courant presque pour aller lui ouvrir la porte. J'emboîtai le pas lorsque je vis un candy store. Tout sourire, je m'étais retourné vers Giselle « Hey, t'as envie de retourner en enfance? » Je lui pointai l'insigne tout en serrant ma main dans la sienne. Dans la boutique, il y avait une arc-en-ciel de couleur, de bonbons rétros, aux plus modernes... Il y avait de tout pour satisfaire les adeptes. Ça faisait bien cinq minutes qu'on tournait autour des dragées aux saveurs diverses ( il devait bien avoir une quarantaine si ce n'est plus )  « Ça me rappelle l'époque où je piquais les Jelly Beans de Jules et qu'il me hurlait dessus » À ce souvenir agréable, je ris doucement. J'avais vieilli depuis, mes petites pattes d'oie témoignaient de ma trentaine, mais tout était encore intact dans mon esprit. Penser à lui me rappelait la haine que je portais désormais pour lui. Une haine démesurée qui s'expliquait surtout dans le fait qu'il n'avait pas assisté aux funérailles de ma mère. Mais aussi parce qu'il l'avait choisi lui, plutôt qu'elle... Mon visage illuminé par la joie fut bientôt terni par ces pensées déprimantes. Bientôt, mes traits se crispèrent et mon sourire se transforma en moue boudeuse. Je ne quittai cependant pas Giselle du regard. Et puis ! Hop! Un regain d'énergie! Je me mis à acheter quelques dragées et quelques bonbons en gelée et je laissai le soin à ma compagne de faire ses choix. Le caissier emballa le tout dans des sacs de papier marron.J'avais ciblé un banc non loin et fut le premier à m'y asseoir. J'en sortis un ver de ter en gélatine et le mangeai de la manière Nolhan, c'est-à-dire, que même en tentant de manger normalement, j'avais quand même l'air aguicheur et sensuel, je le savais bien. J'avais un charme naturel. J'étais un peu prétentieux aussi parfois.... Je sais. « Merci pour cette soirée. » déclarais-je après quelques secondes. « Je suis bien avec toi. Vraiment bien... même que ça commence à me faire un peu flipper » À ses mots , je ne pus m'empêchai de passer une main distraite dans sa chevelure lisse.


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Giselle Davenport

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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyLun 5 Sep - 22:22

In the night

she comes crawling

♪ And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways
May be just the touch of a hand
Oh me I fall in love with you every single day ♫
(Thinking Out Loud, Ed Sheeran)

 
Je me posais bien des questions en ce qui nous concernait. Où notre relation allait-elle nous mener ? Qu’allait-être être précisément ? Comment s’expliquait notre attirance mutuelle ? Pourquoi lui ? Pourquoi moi ? Tant de questions, tellement peu de réponses. Cependant la réalité était la suivante : je l’avais choisi lui, malgré toutes mes réticences à m’engager dans une nouvelle relation ; et il m’avait choisi moi, parmi toutes ces filles qu’il avait rencontré jusqu’ici. Il m’avait choisi moi pour son tout premier rencard. Une autre aurait peut-être pu rigoler en l’apprenant. Un premier vrai rendez-vous galant, à 33 ans, cela pouvait paraître risible. Pas selon moi. De mon point de vue, il m’offrait un cadeau, un privilège, un honneur, peu importe le mot exact. «  C'est parce que je veux être parfait pour toi » Mon cœur manqua un battement. Il voulait être parfait ? Je ne lui en demandais pas autant. Je le voulais lui, comme il était, parfaitement imparfait, avec ses défauts que je lui connaissais, cela ma convenait. « Je ne veux pas que tu sois parfait. Que tu… » « m’aimes » faillis-je dire. Mais le mot n’était peut-être pas vraiment approprié. « … m’affectionnes est l’essentiel. » Bon, certainement sa vie sexuelle passée et douteuse continuerait à me hanter, sans doute, de temps en temps… Mais qu’est-ce que c’était en comparaison du bonheur immense que nous avions à être ensemble ?

« Bon d’accord , ces derniers temps je me dois bien d'admettre que tu te comportes sagement. Mais je me protège, au cas que tu sois un peu plus mordante. Évidemment que je t'y amènerai, les yeux fermés même. J'crois que tu sous-estimes ta valeur à mes yeux... » dit-il alors que nous abordions le sujet de sa promesse de me faire visiter les cuisines du Zénith. Tout d’abord, j’étais amusée, mais bien vite je restai sans voix. Bien que dite d’une toute petite voix, j’avais très bien entendu sa dernière phrase. Non, je ne savais pas quelle valeur j’avais à ses yeux. Je savais bien sûr qu’il m’appréciait mais à quel point. Il m’affectionnait peut-être autant que je le faisais pour lui ? Peut-être moins ? Je n’en savais rien en fait. Et ça m’effrayait. Ne sachant pas trop quoi y répondre, je répondis à autre chose, bredouillant un peu. « Eh bien… Alors je continuerai à être sage et… euh… j’attendrai sagement que tu m’y emmènes. » Sagement était un bien grand mot parce qu’en réalité j’en étais toute excitée, et cela me permettrait d’être avec lui… Comme nous l’étions à ce moment même, profitant d’un dîner galant, notre relation devenant par la même occasion plus intense, plus dangereuse… Comme le prouva notre échange à la sortie du restaurant…
« Si tu continues de te mordre les lèvres comme ça... »[ /b] Lorsqu’il m’avait plaqué sur le mur déjà, mes sens étaient déjà en alerte. Et la situation ne faisait que dégénérer. Nous étions ressortis de ce restaurant non pas sans avoir en quelque sorte franchi un pas dans notre relation, du moins dans notre jeu de séduction. Ne répondant plus qu’à mes pulsions, je prononçai sans vraiment m’en rendre compte  des paroles pleines de sous-entendus, et ma gestuelle devenait plus sensuelle. [b « Qu’est-ce que tu ferais ? » le défiai-je de répondre. Je connaissais son franc parler et d’ailleurs je lui demandais s’il ne préférait pas que je reste… à sa disposition en quelque sorte, là plaquée contre ce mur. Une proposition qu’il disait « alléchante », et c’était le mot, surtout quand ses mains épousaient mon corps, ma taille, mes hanches lors d’une caresse toute en volupté tandis que je réclamai un baiser, en mordillant sa lèvre… J’avais oublié. Oublié que nous n’étions pas que tous les deux. Il n’était pas dans mes habitudes de me laisser aller comme ça, pas en public. Lorsque deux clients passèrent donc, ma timidité revint en trombe. Je me réfugiai contre lui, avortant ce moment pourtant magique. J’avais éclaté notre petite bulle… « Vous êtes beaucoup trop mignonne quand vous êtes gênée, mademoiselle Davenport » Au moins, il n’était pas fâché. Il en riait même. C’était un soulagement. Il me semblait que j’arrivais toujours à gâcher nos meilleurs moments… Mais non, il n’était pas fâché. Au lieu de cela, il me remonta le visage du boit des doigts, délicatement, et il m’embrassa. Ce baiser-ci fut différent des autres – de ceux qui n’avaient pas été avortés j’entendais bien – et se montra plus passionnel en quelque sorte. En tous cas, suffisamment pour que le désir se fasse encore plus présent… Nous n’y cédions pas, pas encore, pourtant. Il me proposait de traîner dans le centre-ville, reprenant mon idée de départ, celle de se promener un peu. Je répondis oui de la tête, encore enivrée par le contact sensuel de ses mains sur mes hanches. En guise de réponse, il me prit par la main et nous revenions à la voiture. Dans laquelle m’attendait encore une petite surprise. « Pour toi. » m’annonça-t-il en en me tendant un boîtier de CD. Je déchiffrai attentivement les belles lettres calligraphiées. To the girl next door... Un grand sourire illumina mon visage. « ooooooooooooohhhhhhhhh, c’est trop mignon, merci ! » m’exclamai-je, les yeux pétillants de Bonheur et serrant tout contre mon cœur ce qui n’était qu’un simple boîtier de CD. Une réaction qui aurait été surtout digne d’une gamine – l’alcool n’aidait pas d’ailleurs – mais qui traduisait parfaitement bien à quel point cette petite attention m’avait fait plaisir. Heureuse comme pas deux, je chantais à tue-tête pendant tout le trajet ; ces chansons que j’avais entendu tellement de fois à la radio représentaient soudainement tellement de choses à mes yeux. Je chérirais ce CD, je le savais.
Arrivés au centre-ville, mon galant compagnon se précipita encore plus qu’il ne l’avait fait auparavant pour m’ouvrir le portière, et je ne pus que difficilement retenir un rire. « Je veux être parfait pour toi. » Je le voyais bien, et il y mettait beaucoup de zèle. Rien de tout cela n’était cependant nécessaire. N’avais-je pas commencé à l’apprécier malgré moi lorsque nous ne faisions rien d’autre que laisser paraître le pire de nous-mêmes ? Pour une étrange et mystérieuse raison, j’avais pourtant réussir à voir le meilleur en lui et j’avais bêtement lutté pour m’en protéger. Ironique, non ? « Hey, t'as envie de retourner en enfance? » demanda-t-il un sourire attendrissant sur les lèvres. Me prenant la main, il me désignait du doigt une confiserie. La gourmande Giselle ne se le fit pas dire deux fois, ce fut même moi elle qui entraînai Nolhan derrière moi dans la boutique. Pour le coup, elle était vraiment redevenue la fillette qui aurait tout fait pour un bonbon, sautillant presque parmi les rayons. Je me souvenais alors des rares fois que ma mère nous avait emmené mon frère et moi au candy store du centre-ville de Canterbury. Je n’étais pas la seule à me remémorer ces bons moments de l’enfance. « Ça me rappelle l'époque où je piquais les Jelly Beans de Jules et qu'il me hurlait dessus » Je rigolai. Evidemment il avait été le grand frère tyrannique, ça lui allait bien. « Avec le mien on se battait toujours pour savoir lequel prendre parce que le budget était limité. En plus on n’a jamais eu les mêmes goûts. Et il faisait tout pour qu’on ne prenne jamais mes préférés. » Je m’étais retournée vers pendant que je racontais ma petite anecdote, juste à temps pour voir une moue boudeuse sur son visage se transformait de nouveau en un beau sourire. Je réussis à faire mine de n’avoir rien vu même si au fond l’idée qu’il souffre autant à l’évocation de son frère me faisait l’effet d’une douche froide.  Pour égayer l’instant, j’enchaînai sur une autre petite anecdote. « Une fois j’en avais tellement marre d’être tyrannisée alors j’ai fait en sorte que mon frère soit puni. J’ai alors pris mes bonbons préférés. Et je suis tombée malade en les mangeant tous le jour même… » On dévalisait ensuite le magasin – le choix de mon compagnon s’arrêtant tout particulièrement sur les dragées et moi tout particulièrement sur du nougat et des fruits confits – avant d’en ressortir tous deux contents des achats tout juste faits. Dehors, il se précipita sur un banc pour qu’on puisse s’y installer. Je le suivis de très près et je m’assis à ses côtés, laissant inconsciemment un espace d’à peine un seul centimètre entre lui et moi. Je piquai un fruit confit d’un des sachets mais je ne le portai pas immédiatement à ma bouche  qui en salivait pourtant d’avance, beaucoup trop subjuguée par Nolhan et sa façon si sensuel de manger. Seigneur… Pendant quelques instants, j’avais pu oublier le désir que j’éprouvais mais il était revenu au galop, sans prévenir. « Merci pour cette soirée. » Je ne m’étais pas attendue à des remerciements, pas de sa part. Je pensais tellement que c’était moi qui avais toutes les raisons d’en avoir. « C’est moi qui devrais te remercier. Pour l’escapade, le restaurant, les bonbons… » Je réfléchis un instant ; la liste des remerciements étaient en fait beaucoup plus longue, et les raisons en étaient beaucoup plus profondes en réalité. « Merci pour tout. » me contentai-je de dire, j’avais l’espoir que nous pourrions passez assez de temps ensemble à l’avenir pour que je puisse le remercier comme il le fallait. Je ne pouvais de toute façon pas imaginer un avenir sans lui à mes côtés dorénavant. Je voulais être avec lui, j’étais si bien avec lui… « Je suis bien avec toi. Vraiment bien... même que ça commence à me faire un peu flipper » dit-il ensuite, me caressant les cheveux. Mes joues s’incendièrent ; sa déclaration faisait écho à mes propres pensées. Quelle était donc cette magie qui opérait entre nous ? Tout semblait pourtant nous opposait au début... Ce qui me faisait repenser à ce qu’il m’avait dit, là-bas sur la plage, au fait qu’il croyait à cet adage qui disait que les contraires s’attirent… En parlant d’attirance, je lui pris le bras – après avoir préalablement retourné la confiserie dans le paquet –, et reposa ma tête sur son épaule. « J’ai peur moi aussi. Tout ça… ce qui se passe entre nous… ça me dépasse… mais en même temps je n’arrive pas à me passer de toi. » Je répétai ma phrase en mon fort intérieur, mes neurones encore sous l’effet de l’alcool se perdit bien vite dans cette phrase qui contenait bien trop de « passe ». Je n’étais donc plus très sûre ce que j’avais dit même si l’idée me semblait plutôt clair dans ma tête. « Et même si je ne sais pas jusqu’où ira notre relation…  » Je déglutis. « Je veux profiter de ces instants passés ensemble parce que ça fait longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien avec quelqu’un. Je me demande même si je m’étais déjà sentie aussi bien auparavant. » Ces mots étaient loin de suffire pour exprimer ce que j’avais vraiment sur le cœur. Chaque instant, chaque minute, chaque seconde passés à ses côtés me laissaient de moins en moins indifférente, non pas physiquement parlant – j’étais conquise depuis plus longtemps que je n’oserais jamais l’avouer – mais sentimentalement parlant. J’allais encore une fois tombée dans le piège de l’amour. Ou peut-être étais-je déjà prise dans ses filets ? Je lui pris la main pour délicatement enlacer mes doigts avec les siens.  Je relevai ensuite la tête pour chercher à rencontrer à son regard. Comme à chaque fois que nos yeux s’entremêlaient, une certaine tension se fit très palpable. Mon cœur s’accélérait, mes aveux précédents en étant certainement un peu la cause également. « Je suis à toi. » murmurai-je, mais notre proximité était telle qu’il devait l’avoir très bien entendu. Mais c’était une vérité absolue, je lui appartenais. Corps et âme…
   
       
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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyMar 6 Sep - 7:57



"In the night she comes crawling."

Cause all I see are wings, I can see your wings...But I know what I am and the life I live, yeah, the life I live and even though I sin, baby we are born to live.But I know time will tell if we're meant for this, yeah if we're meant for thisthe weeknd


Je n'avais pas pu m'empêcher de me demander si j'étais doué ou non... Après tout, cela était entièrement nouveau pour moi. D'ailleurs, je n'avais pas manqué de le lui dire ce qui l'avait quelque peu surprise - et je comprenais tout à fait - « Je ne veux pas que tu sois parfait. Que tu… » Elle semblait étouffer des paroles, c'est pourquoi je haussai les sourcils, par curiosité surtout « … m’affectionnes est l’essentiel. » À ses mots,je lui adressai un sourire. Un sourire sincère qui voulait en dire beaucoup, si elle savait lire en moi. « Bien sûr que je t'affectionne, sinon on serait pas ici à parler du fait qu'il s'agit de mon premier rencard, je ne fais pas dans la romance. » Si elle ne l'avait pas encore compris, Giselle était une exception à toutes mes règles. Celles que je m'étais fixé. Ne jamais s'enticher d'une femme, ne jamais s'attacher... Que des histoires sans lendemain, pour me protéger de la souffrance.Je pinçai mes lèvres et la fixait d'un regard évocateur. Un doux mélange de passion et de tendresse s'entremêlait pour former une étincelle dans mes iris aux couleurs de l'océan. Je me rendais compte, petit à petit, que c'était comme ça que débutait les vraies relations, celles qui durent plus que quelques heures du moins. Je me rendais compte... de nous. De notre lien unique. De la force de celui-ci.J'étais prêt à prendre des risques, tous les risques du monde même, du moment qu'elle se trouvait à mes côtés. Du moment qu'elle..m'aimait... Oui voilà. Aimer. C'était le mot encore nébuleux - le mot qu'il ne fallait pas dire - le mot.. qui faisait hésiter. Je repensais à ce fichu mot lorsque je levai pour la quatrième fois ma flûte en la dévorant du regard. Nous allons finir ivres mais cette fois, ça n'avait plus d'importance.Plus rien n'avait d'importance.

À l'extérieur, l'envie était présente, l'envie de se coller l'un contre l'autre se faisait sentir, tel un besoin irrépressible. Je l'avais plaquée contre ce mur, derrière nous, avec douceur et passion, me pâmant devant elle et son jeu de séduction, l'alcool dans le nez. J'étais bien. Incroyablement bien. Puis je la vis se mordre les lèvres, ce geste qui avait réveillé en moi des passions colorées « Qu’est-ce que tu ferais ? » Je la dévorai intensément d'un regard.Mieux encore : je la fixai ainsi quelques secondes, je pouvais presque apercevoir cette magnifique créature retenir son souffle. Je me précipitai à nouveau sur elle,  et dévorai ses lèvres, puis la divine peau de son cou. Je l'entendis haleter fébrilement. Un sourire narquois orna mes lèvres, un sourire satisfait même. Victoire, triomphe, elle devenait toute molle à ce contact exclusif. Je rigolai doucement « Et encore, ceci n'est qu'un avant goût , love... » J'avais aussi oublier où nous étions, pendant quelques secondes. Je nous croyais dans un univers parallèle où il n'y avait que nos deux âmes liées. Je ne croyais pas me donner en spectacle.. Jusqu'à ce que Giselle ne se détache doucement de moi,gênée qu'on se soit embrassés devant un public. J'avais ris parce que j'avais trouvé cela adorable d'ailleurs à ce propos je n'avais manqué de le lui dire, puis nous avions décidé d'aller faire une promenade à Santa Cruz pour nous dégourdir un peu l'esprit. J'étais un peu pompette, mais je gérais suffisamment bien pour conduire et ce ne fut pas sans faire preuve de galanteries que je me hissai ensuite dans ma voiture de luxe.


Je lui avais fait un petit présent. Ce n'était rien du tout, en fait ...Pourtant  pourtant...Au fond, je rêvais de cette réaction depuis que j'avais fait cette petite compilation la veille « ooooooooooooohhhhhhhhh, c’est trop mignon, merci ! » et de la voir serrer contre sa poitrine le boitier me réchauffa le coeur. Je fronçai les sourcils d'un air faussement méchant. « Je ne suis pas mignon moi! » grognais-je alors d'un ton féroce puis je plissai le nez, en faisant claquer ma langue d'un air taquin « Je t'en prie , je me suis bien dit que ça te ferait plaisir » J'accordai quelques secondes à cette magnifique demoiselle à mes côtés avant de garder mes yeux sur la route pour nous éviter un tragique accident.Voiture garée, j'avais repéré cette petite boutique de bonbons et j'avais eu envie, spontanément, d'y faire un tour. J'avais entraîné ma voisine avec moi, sa main dans la mienne, elle me suivrait jusqu'au bout du monde, j'en étais sûr. Elle comme moi... On était des aimants aux signes contraire: on s'attirait irrésistiblement . J'étais comme un gamin dans cette boutique aux milles couleurs de bonbons! Je me disais même que si un jour je revenais à Santa Cruz , cette boutique deviendrait sans équivoque un arrêt obligatoire. J'aimais la voir heureuse, voir l'étincelle dans son regard, c'était le cas, dans cette boutique elle... elle était heureuse, elle sautillait presque de joie. Je mordis la chair de mes joues en souriant à pleine dent, elle était trop adorable,trop... Devant les dragées multicolores, je vins à parler de mon frère Jules, naturellement. Normalement,je ne parlais pas de ma famille avec mes " conquêtes " mais s'il y avait bien une chose qui dépassait l'entendement, c'était que Giselle était l'unique, l'exception à tout « Avec le mien on se battait toujours pour savoir lequel prendre parce que le budget était limité. En plus on n’a jamais eu les mêmes goûts. Et il faisait tout pour qu’on ne prenne jamais mes préférés. » Je me rendais compte, à présent, qu'un monde nous séparait.  Non pas que je ne m'en sois pas rendu compte avant, non. Mais il y avait certaines choses qui me rappelaient que j'étais cet homme riche qui n'avait jamais connu la galère de payer le loyer du mois, ou de simples courses. «  Et quels étaient tes préférés ? » demandais-je tout en glissant des bonbons dans mon sac de papier brun. Elle poursuivait son discours, évoquant d'autres souvenirs « Une fois j’en avais tellement marre d’être tyrannisée alors j’ai fait en sorte que mon frère soit puni. J’ai alors pris mes bonbons préférés. Et je suis tombée malade en les mangeant tous le jour même… » Je croisai les bras et prit un air faussement mauvais « Mademoiselle Davenport, honte à vous! J'ignorais que vous étiez capable de manipulation pour vos propres fins » je lui fis un petit clin d'oeil avant de retourner chercher d'autres sucreries. Elle, elle s'arrêtait devant les fruits confits. Et devant les nougats également. Je finis par payer tous nos achats et sur ce banc, je réalisai que nous étions incapable d'être séparés.

« C’est moi qui devrais te remercier. Pour l’escapade, le restaurant, les bonbons… » Je l'observai du coin de l'oeil. « Hum .. Non. Tout ça c'est pour passer du temps de qualité en ta compagnie, Giselle » Pour moi l'argent, les dépenses que j'ai faite ce soir... tout ça, ça ne m'importait peu. J'aurais très bien pu lui offrir un repas à la chandelle chez moi mais j'ai décidé de lui sortir le grand jeu.À quelque part, tout au fond de moi, je cherchais à l'impressionner. Cela faisait parti des réflexes humains. Chercher à plaire. L'ultime quête de la perfection. Bref.« Merci pour tout. » Je me retins pour l'embrasser à ce moment précis. Je haussai les épaules d'un air ravi « De rien, ma jolie voisine, c'est un plaisir. » Je continuai de la dévorer,parce que c'était ce que je savais faire le mieux. Ça et prendre peur, et extérioriser cette peur dans un ton de confidence. Pourtant quand je l'entendis me dire ceci : « J’ai peur moi aussi. Tout ça… ce qui se passe entre nous… ça me dépasse… mais en même temps je n’arrive pas à me passer de toi. » Je sus que je ne me sentais pas seul. Qu'elle vivait un peu les mêmes craintes « Et même si je ne sais pas jusqu’où ira notre relation…  » Je la vis déglutir. Je n'en revenais pas. Elle murmurait des paroles qui auraient très bien être les miennes. Je me contentai de hochai la tête en silence puisqu'elle poursuivait « Je veux profiter de ces instants passés ensemble parce que ça fait longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien avec quelqu’un. Je me demande même si je m’étais déjà sentie aussi bien auparavant. » Je chuchotai doucement « Je me demande comment on a t'a traité dans le passé pour que tu sois aussi bien avec moi » soufflais-je alors quelque peu pensif.Je ne me considérais pas comme d'excellente compagnie, en dehors de ma passion pour les plaisirs sexuels. Et voilà qu'elle m'avouait son bien-être lorsqu'elle partageait des moments clés avec ma sombre personne. C'est à cet instant précis qu'elle relevait la tête pour me regarder. Comme toutes les fois où on se regardait, je ressentais cette tension électrique.  D'un geste naturel, je la collai contre moi en entourant ses épaules de mon bras droit.Nous étions tellement près de l'autre que je l'entendis murmurer des paroles qui chavirèrent aussitôt mon jadis coeur de pierre. « Je suis à toi. » Je l'embrassai sur le dessus de la tête là où ses cheveux marrons prenaient racines  « Bon à savoir » soufflais-je en caressant discrètement son épaule d'un pouce. « Je suis à toi aussi, Giselle » avais-je fini par avouer à mon tour. C'était la vérité pour ma part également. Je lui appartenais. Mon coeur était le sien. Je n'avais plus envie de papillonner. Je n'avais besoin que de ce bout de femme.

Nous restâmes assis ainsi pendant quelques longues et paisibles minutes à contempler le ciel. Ces étoiles qui s'alignaient ci et là formaient une toile parfaite. J'avais presque fini par oublier le temps qui filait à tout allure et la nuit tombée qui apportait, avec elle, ce vent frisquet.  Ce ne fut qu'en touchant la main glacée de ma compagne que je compris qu'il était temps que l'on se déplace. Je tendis donc une main pour qu'elle la serre à nouveau tout en lui murmuant « Allez viens, on rentre à l'hôtel » Nous retournâmes à ma voiture et je pris le chemin pour notre destination finale : un complexe hôtelier hautement luxueux.  Arrivés dans le hall, mes pas se dirigèrent automatiquement vers la réception de l'endroit où une blonde type Barbie nous accueillait avec un sourire colgate. Cette dernière me demanda les questions d'usage ainsi que ma carte de crédit. Elle me fit patienter quelques instants, ce qui me laissa le temps de me tourner vers elle pour lui dire « Je suis désolé, je nous ai réservé une suite. J'espère que tu ne m'en voudras pas » Je voulais tellement que tout soit parfait que j'avais presqu'oublier qu'elle pouvait percevoir tout ce luxe comme surfait. J'osai espérer qu'elle apprécierait l'endroit cependant, surtout notre chambre. Je l'avais vu en photo certes, mais il me tardait de découvrir cette dernière en chair et en os. La bimbo revint avec un " pass " tout en sourire, me dévorant par le fait même les yeux. J'en avais peut-être l'habitude mais  cette fois j'ignorai totalement la blonde aux courbes voluptueuses. D'instinct je mis une main dans son dos et nous dirigeâmes vers l'ascenseur où elle se colla contre moi. « Suite 500 , 502....504... 506.. Ah la voilà! » suite 508. J'insérai le pass en retenant mon souffle et je laissai la belle me devancer et découvrir les lieux.
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Giselle Davenport

Giselle Davenport
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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyMar 6 Sep - 22:09

In the night

she comes crawling

♪ And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways
May be just the touch of a hand
Oh me I fall in love with you every single day ♫
(Thinking Out Loud, Ed Sheeran)

 
« Bien sûr que je t'affectionne, sinon on serait pas ici à parler du fait qu'il s'agit de mon premier rencard, je ne fais pas dans la romance. » Oui, en effet, pourquoi perdrait-il son temps à me dire cela sinon ? Je le savais bien qu’il ne faisait pas dans la romance. Quoique… lui, moi, ce dîner, il n’y avait pas pour moi plus romantique. Je regardais surtout beaucoup trop de comédies romantiques. « Alors, tout sera parfait pour moi, j’en suis persuadée. » le rassurai-je encore. Et je n’avais pas encore idée d’à quel point ce rencard serait parfait, ça non…
A l’extérieur du restaurant, lors d’un petit moment d’égarement intensément sensuel, j’avais mis Nolhan au défi de m’expliquer ce qu’il ferait si jamais je continuais à me mordre les lèvres ; il avait tu cette partie de la phrase, et ma curiosité avait pris le dessus… Mon corps ne demandait rien de mieux qu’un aperçu, mon cœur s’emballait en pensant à ce qu’il pourrait me faire. Et, bon sang, j’y eux droit à mon échantillon. Son regard m’avait fusillé, me pétrifiant sur place, en raison du suspens, et je n’étais pas encore au bout de ma peine…  Le baiser qui suivit était tellement… WAHOUH. Je n’avais pas les mots. Des mots j’en avais encore moins lorsque ses lèvres vinrent se poser sur mon cou, me mettant hors d’haleine. « Et encore, ceci n'est qu'un avant goût , love... » Je voulus presque crier que j’en voulais encore, tout de suite, là, maintenant ; oubliant le monde entier. Ou presque. Très vite, je me rappelai que nous n’étions pas vraiment seuls ; comment aurions-nous pu l’être devant un restaurant ? Intérieurement déçue d’avoir gâché le plaisir de ce moment, je ne perdis tout de même pas mon enthousiasme de passer du temps avec lui. Fort heureusement également, Nolhan arriva à me faire oublier ma déception par un petit cadeau, pas grand-chose mais tellement beaucoup pour moi. Me faire une compilation alors qu’il ne connaissait pas mes goûts musicaux avait du lui demander bien des efforts. Ce que je trouvais vraiment trop adorable. « Je ne suis pas mignon moi! » Encore prise dans mon élan enfantin, je lui tirai un peu la langue. « Je t'en prie , je me suis bien dit que ça te ferait plaisir » Je répondis du tac au tac, toujours aussi souriante. « Tu ne peux pas t’imaginer à quel point ! » Fini le temps où j’écoutais la radio sur la trajet du travail, j’avais maintenant une compilation – en espérant que le lecteur CD de ma voiture fonctionne encore… Les morceaux choisis semblaient même correspondre à mes goûts. J’étais vraiment heureuse. Comme quoi il n’y a pas besoin de beaucoup pour l’être… Par exemple, faire le tour d’une confiserie pouvait apporter aussi son lot de bonheur. Il n’y avait qu’à nous voir tous les deux ensuite dans le candy store parmi ces milliers de bonbons à évoquer nos souvenirs d’enfance. «  Et quels étaient tes préférés ? » me demanda-t-il alors que j’évoquais les différences de goût entre mon frère et moi. « J’adorais ces petits bonbons à l’anis français. Bizarrement on en trouvait chez nous sinon ça avait toujours été ma grand-mère qui nous les envoyait de France. » Soudainement, je pensais que mon propos méritait plus de précisions. « Mon autre grand-mère, ma grand-mère maternelle, pas Nanny qui elle est ma grand-mère paternelle. » Je me souvenais vaguement lui avoir parlé de Nanny il y avait trois jours de cela. Je me disais qu’il aurait pu être un peu perdu sinon. J’évoquais ensuite une petite anecdote marrante concernant mes fréquentes bagarres avec mon frère pour les bonbons, avouant que j’avais même fait accuser mon frère pour rien pour que je puisse avoir mes anis pour moi toute seule, jusqu’à m’en rendre malade.« Mademoiselle Davenport, honte à vous! J'ignorais que vous étiez capable de manipulation pour vos propres fins » Je répondis à son clin d’œil, d’un petit sourire malicieux. Comme tout enfant, j’avais moi aussi commise mon lot de bêtises mais si parfois je me demandais moi-même comment j’avais eu le courage et l’audace de les faire. « Je l’étais mais malheureusement j’en payais toujours le prix d’une façon ou d’une autre alors je suis devenue une fille sage. » C’était vrai, au final mon frère n’avait peut-être pas eu de bonbons mais c’était moi qui étais malade. Chacune de mes manipulations m’était retombée sur le nez. La méchanceté sous toutes ses formes n’était pas compatible avec ma personne. Je le savais bien maintenant.
Notre petit détour par la boutique s’était ensuite terminé sur un banc pas très loin. Au moins sur ce banc, nous avions pu nous asseoir côte à côte, sans aucun obstacle pour nous séparer. Ce rapprochement physique matérialisait notre rapprochement sentimental en quelque sorte. C’était ce qui expliquait peut-être pourquoi remerciements et compliments furent soudainement plus faciles à exprimer. Mais aussi des aveux. Des aveux nous en avions déjà beaucoup fait ces derniers temps, ce qui nous avait enfin permis d’enterrer la hache de guerre mais aussi de déterrer nos sentiments les plus enfouis au plus profond de nous même. Et cela même s’ils faisaient peur. Peur de n’être plus que tristesse une nouvelle fois encore, me concernant. Mais je me sentais bien avec lui, j’en ignorais le comment et le pourquoi mais c’était un fait. Un fait indéniable. « Je me demande comment on a t'a traité dans le passé pour que tu sois aussi bien avec moi » Comment on m’avait traité dans le passé… On m’avait abandonnée, battue et humiliée. Je n’étais pas prête à me confier à ce sujet, j’avais surtout beaucoup trop honte pour en parler. « Et moi je me demande comment tu fais pour que je sois aussi bien avec toi…  » soufflai-je à mon tour, espérant que le sujet n’irait pas plus loin. Cette soirée était bien trop bonne pour qu’elle soit gâchée… Quelqu’un là-haut dut entendre ma prière, tandis que la présence de Nolhan et son bras qui m’entourait les épaules me réconfortaient, pour une raison encore une fois inconnue. Ou peut-être était-ce tout simplement cette vérité absolue que je lui murmurais qui expliquait cela. « Je suis à toi aussi, Giselle » Mon cœur fit un raté, surpris par cet aveu. Bon d’accord, il m’avait retournée mes propres mots… mais quel effet mon aveu avait-il eu sur lui ? Le même ? Puis, on s’en fichait… il était à moi… Je me mordis les lèvres, cachant qu’à moitié un sourire de totale satisfaction, en posant de nouveau ma tête sur son épaule. Ce fut ensuite le silence qui prit le relais. Si parfois le silence pouvait exprimer un malaise, nous étions bien loin de cas. Au contraire, celui-ci  exprimait plutôt notre bien-être, notre bonheur, tandis que nous avions les rivés vers la splendide nuit étoilée – la peinture de Van Gogh n’égalerait jamais celle-là à mes yeux – une nuit qui semblait nous sourire, voire même nous apporter sa bénédiction. Alors dans la fraîcheur du soir, nous nous aimions en silence, un petit moment. « Allez viens, on rentre à l'hôtel » Il aura fallu que je lui prenne la chaude main qu’il me tendait pour comprendre que j’avais en fait un peu froid ; il était plus sage de rentrer en effet…
A l’hôtel, parcourant du regard chaque détail ornant le hall, j’attendais sagement derrière lui pendant qu’il s’occupait de solliciter notre chambre. « Notre chambre » Pas SA chambre ni MA chambre mais la NÔTRE, ne serait-ce que l’espace d’une nuit.  Je voyais là peut-être un signe, celui que nous arriverions peut-être un jour à construire quelque chose de concret ensemble, en termes de relation j’entendais. « Je suis désolé, je nous ai réservé une suite. J'espère que tu ne m'en voudras pas » Je me sentis tout à coup coupable de m’être autant laissée impressionner par le luxe dans lequel il vivait jusqu’ici, d’avoir insisté sur le fait que c’était peut-être un peu trop. Loin de moi l’idée de lui reprocher de vivre aussi luxueusement. « Je ne vais pas t’en vouloir de vouloir ce qu’il y a de mieux. Et je sais que tu veux bien faire. » répondis-je simplement, lui adressant un sourire plein d’excuses. Je reportai ensuite pour la première fois mon attention sur l’hôtesse d’accueil qui revenait avec le pass de la cham… suite. Je l’observai très attentivement même. Vu le regard qu’elle avait sur Nolhan, j’étais partagée entre le sentiment fondé sur la crainte de perdre Nolhan au profit d’une rivale et le sentiment d’une extrême satisfaction parce qu’il était à moi… jusqu’à ce qu’il dépose sa main sur MON dos, signe qu’il en avait fini par ici. Contente, je m’accrochai à lui de très près dans l’ascenseur ; je ne disais mots trop distraite par la petite musique de fond. Il se montra très appliqué quand il s’agit de trouver notre suite, énumérant à voix haute les numéros de chambre au fur et à mesure que l’on s’approchait. Toujours aussi gentleman, il m’invita à rentrer avant lui quand la porte s’ouvrit enfin. Je lui jetai un rapide coup d’œil, malicieuse et curieuse à la fois…
« Bon sang de bois ! » Telle fut ma réplique quand je découvris la splendide suite 508 parfaitement aménagée, décorée, équipée, parfaitement… tout, en fait. Autant j’avais été très impressionnée par le loft de Nolhan mais là c’était juste… incroyable. Je n’avais jamais vu ça de mes propres yeux, enfin techniquement si mais par procuration, dans les films ! Je trouverais mon loft bien triste quand je devrais y retourner… En attendant, je ne me gênais pas pour fureter dans tous les coins, les yeux scintillants d’admiration, délaissant un peu mon compagnon un instant néanmoins. Je me précipitai d’abord vers la somptueuse salle de bain – jetant un coup d’œil admiratif à la pièce en passant –, je m’intéressai ensuite très vivement  au coin chambre et me retins de ne pas me jeter sur le lit comme il pouvait leur arriver de le faire dans les films généralement et  enfin je me précipitai sur la terrasse – non sans penser à Pretty Woman curieusement – qui offrait une magnifique vue sur le complexe et surtout la piscine. « Je suis conquise. Et je pense que ça se voit. » Je parlais évidemment de la suite. Même si mes paroles s’apprêtaient tout aussi bien à ce que je ressentais pour lui, notai-je à moi-même. Me retournant pour le chercher du regard, je réalisai qu’il était à peine à quelques pas à de moi en réalité, sur le seuil de la terrasse, à m’observer. « Surtout ne me dis pas que tu as le vertige. » plaisantai-je. Rien à faire, j’avais définitivement Pretty Woman dans la tête, c’était comme ça.  Je n’imaginais pas mon compagnon regarder ce genre de film et donc comprendre la référence, vous vous en doutez bien, mais vraiment ça avait été plus fort que moi… Une brise fraîche souffla provoquant chez moi un frisson qui ne manqua pas de me rappeler que ce n’était pas la meilleure idée que j’avais pu avoir jusqu’ici. Je me frottai les bras pour me réchauffer quand je pensai à un autre moyen de me réchauffer. Je me collai alors contre Nolhan. Je n’étais pas vraiment décidée à entrer à l’intérieur, souhaitant profiter encore de la vue, et de l’instant, et de mon compagnon. « Ces trois derniers jours, j’ai cru que je n’allais pas y survivre tellement j’étais impatiente de me retrouver dans tes bras comme ça. » Je soupirai. « Je me suis retenue tant de fois pour ne pas venir cogner à ta porte… Je voulais tellement retourner dans ce lit avec toi… » Parce que j’avais envie de lui, avais-je été sur le point de lui dire. Et dire qu’il y avait eu cette maudite promesse, celle de rester sage. Pour le coup c’était moi qui ne voulais pas rester sage… « En tous cas j’espère que cette fois-ci je n’aurais pas à attendre aussi longtemps. » dis-je en passant mes bras autour de son cou. J'amorçai alors un nouveau baiser, repensant à celui que je n'avais plus eu le courage de faire, intimidée par la présence certaine d'un public. Cette fois-ci rien ne m'arrêterait, rien ne nous arrêterait.
   
       
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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyVen 9 Sep - 8:53



"In the night she comes crawling."

Cause all I see are wings, I can see your wings...But I know what I am and the life I live, yeah, the life I live and even though I sin, baby we are born to live.But I know time will tell if we're meant for this, yeah if we're meant for thisthe weeknd


Tout serait parfait, avait-elle dit lors du repas non sans glisser un regard soulignant ces paroles dites avec conviction. J'avais besoin de ça. De me faire rassurer. Je souris, ce sourire immuable qui s'étira jusqu'à mes oreilles alors que je prenais à nouveau une gorgée de ce champagne hors de prix. Ce repas, ce restaurant, cet endroit... ça n'avait aucune importance. Du moment que je me trouvais avec elle, plus rien n'importait. J'étais même prêt à parier qu'elle ressentait exactement la même à mon égard. Mais, quelque part tout au fond de moi, j'entendais cette voix criarde , celle-là même qui me susurrait doucement à l'oreille qu'elle méritait bien mieux que moi.Je clignai cependant des yeux, pour chasser cette idée. Qui étais-je donc pour décider de ce qui était bon ou non pour elle? Personne.Je devais apprendre à fermer les yeux et apprécier le moment présent.

Et ce fut dans cet optique que je me laissai guider par l'émotion. Une fois à l'extérieur, je n'avais pas pu résister à humer son odeur en me collant à elle, à la toucher, à la regarder. Giselle était la plus douce des drogues, probablement la plus dangereuse aussi car j'avais le pressentiment que sans elle mon monde serait fade, insipide. J'avais failli franchir le seuil de l’inacceptable en nous donnant ainsi au public, mais croyez-moi, il m'avait été difficile de résister à l'appel de la peau de son cou surtout quand elle m'avait précédemment défier. La réaction physique instantanée s'était fait tout aussi violente que lorsque je l'avais poussé, contre ce mur derrière nous. Tendue, excitée, passionnée, je sentais son corps se relâcher, puis se tendre tout à la fois... « Tu n'as aucune idée de ce que je peux te faire, de ce que j'ai envie de te faire...» Je m'étais cependant détaché pour mieux l'observer. Giselle avait des joues bien saillantes, des joues de poupon qui lui donnait un charme indéniable. Son sourire rappelait ses origine française. mais son regard d'un bleu intense, lui, rappelait l'Angleterre. Les temps pluvieux, l'air marin.Sa longue chevelure était soyeuse, brillante, elle donnait l'envie d'y laisser glisser les doigts, pour les toucher, les sentir même. Sans même la connaître, elle était tout ce que je pouvais désirer chez une femme et plus encore. Tout. Je semblais aimer les blondes plantureuses, ou les rousses flamboyantes mais j'avais un fabile pour les brunettes, les femmes petites, frêles. Giselle était la plus belle femme qu'il m'aie été donné de voir, pensais-je donc sans exagération. Et en apprenant un peu plus sur elle, ce n'était plus uniquement le désir qui animait mon regard,mais bel et bien un sentiment plus fort, redouté par tous les coeurs de pierre dont le mien. Ce même regard qui le regardait amoureusement alors qu'elle s'extasiait devant cette simple compilation. Ce regard qui brillait de milles feux quand il sentait la joie que pouvait apporter ce geste si banal. Non. Je ne pouvais pas m'imaginer à quel point je lui avais fait plaisir. Je ne m'en étais rendu compte que maintenant. Parfois les choses que l'on croit insignifiantes se révèlent être de véritables petits trésors. Le coeur légèr, je nous avait fait découvrir la ville.

Et puis nous débarquâmes dans cette confiserie. Je me doutais bien que ce genre d'endroit animerait notre conversation, raviverait certains souvenirs. C'était même le but. Mais ce que je ne me doutais pas, c'était ô combien attendri par ceux-ci je deviendrais. Je buvais littéralement ses paroles, vous savez... J'en voulais plus. J'en voulais toujours plus. Qu'elle me raconte son enfance, qu'elle me parle de ce qu'elle a vécu, de ce qui l'a fait devenir aussi parfaite désormais. Je la regardais, sans broncher, sans bouger d'un centimètre. Je lui posais même des questions, me montrant particulièrement attentionné. Je la découvrais... Je la découvrais et j'aimais chaque bribes de paroles qui émanaient de ses lèvres. Je souriais. Je souriais encore et encore. « J’adorais ces petits bonbons à l’anis français. Bizarrement on en trouvait chez nous sinon ça avait toujours été ma grand-mère qui nous les envoyait de France. » J'arquai les sourcils, je ne comprenais pas. Il me semblait que sa" Nanny  " provenait d'Angleterre. Le temps d'un bref instant, elle avait semé la confusion mais elle se rattrapa aussitôt « Mon autre grand-mère, ma grand-mère maternelle, pas Nanny qui elle est ma grand-mère paternelle. » Je hochai la tête,j'avais finalement compris. « Je crois que j'ai saisi. Allais-tu souvent en France petite ? » m'enquérais-je alors que je tournais autour de ma compagne pour attraper quelques bonbons acidulés. Après tout, la France et l'Angleterre n'étaient pas bien loin de l'autre, et comme je n'avais pour ainsi dire jamais vécu dans une famille à revenu moyen je ne savais pas très bien si elle , et sa famille, pouvait se permettre les aller-retour incessant.Mon coeur pinça à l'idée qu'elle n'aie pas eu une enfance heureuse ou autre. Mais elle me rassura avec les souvenirs de son frère qui semblait aussi tyrannique que je l'avais jadis été. Et elle qui semblait s'être assagi au fil du temps. « Je l’étais mais malheureusement j’en payais toujours le prix d’une façon ou d’une autre alors je suis devenue une fille sage. »  Je me penchai légèrement vers elle « J'aime ce que tu es devenu... Quoique j'aurais adoré connaître ton côté un peu sauvageonne! » je la taquinais gentiment alors que je payais nos choses et nous quittâmes l'endroit sans trop de cérémonie pour nous rapprocher sur ce banc.

Et sur ce banc, il y avait tant de non-dits, de " feelings" l'air en était teinté. Nos âmes, elles, liées. Je m'étais alors demandé qui y avait-il eu avant moi pour qu'elle aie été dabord aussi méfiante envers quelqu'un comme... moi. Oui parce que je devais bien avouer qu'au départ je n'étais guère le compagnon idéal, la prenant en chasse, la tourmentant, la torturant même par moment. Et la curiosité me fit parler, me fit... me questionner... Ce qu'elle avait répondu me laissa de glace. « Et moi je me demande comment tu fais pour que je sois aussi bien avec toi… » Elle avait été évasive sur le sujet, mais je ne lui en tenais pas rigueur parce que j'étais flatté par ses propos « J'ai commencé à te traiter comme il se doit, ça a tout changé » Je l'avais serré contre moi, pressant son épaule contre la mienne. Oui, j'avais changé mais j'ignorais quand exactement.Peut-être le soir même où nos lèvres s'étaient rencontrées, alors qu'elle était ivre et que j'avais refusé d'office de profiter de son état ? Je crois bien que c'était à ce moment que j'avais eu un déclic. Mais la magie s'était opérée beaucoup, beaucoup plus tard . Parce qu'elle avait été coriace. Très coriace. J'osai espérer que ce temps était révolu et qu'à nous deux, nous pouvions regarder vers le futur sans nous soucier de ce notre passé commun. Cela ne serait sans doute point chose facile, mais j'avais espoir qu'on finirait par y arriver.

Chaque pas qui foulaient le sol de marbre sous nos pieds, me rapprochait du paradis. Je le savais. Elle le savait. Nous savions ce qui allait se passer ce soir.  J'avais respecté ma promesse, j'avais suivi les étapes à la lettre. J'avais fait ce que je devais faire.Je m'étais comporté admirablement bien, contre toute attente. Mais je trépignais d'impatience de passer un moment seul à seul avec elle, à l'abri des regards indiscrets. Je me mis à rêvasser sur ce qui allait se produire, sur les mots que je choisirais de lui murmurer. Je déglutis. Diantre! Pourquoi avais-je si peur d'éprouver ce que je ressentais intensément pour elle? « Je ne vais pas t’en vouloir de vouloir ce qu’il y a de mieux. Et je sais que tu veux bien faire. » Je hochai la tête, quelque peu lunatique, encore troublé par mes pensées. Oui.Je voulais bien faire, peut-être même un peu trop. Mon soucis du détail frisait presque la folie, mais cela découlait de très bonnes intentions. J'énumérai donc les suites à une, le coeur palpitant à l'idée de passer du temps de qualité avec la femme de mes rêves.

Je la laissai d'ailleurs entrer la première en pinçant mes lèvres avec appréhension « Bon sang de bois ! » je camouflai très mal ma surprise mais je lui offris un regard bienveillant quand j'avançais, en synchronisme avec elle. Je laissai observer notre nouvel environnement tout en parcourant le lieu des yeux. Le décor,le luxe, tout ça ne m’intéressait pas vraiment. Toutefois, je sondais chacune de ses expressions, la suivait d'un regard précis. Je la vis donc se précipiter sur la terrasse et sourit discrètement alors qu'elle prenait une grande bouffée d'air frais. Je me perdis dans la contemplation de ce bout de femme.« Je suis conquise. Et je pense que ça se voit. » Je clignai des yeux à maintes reprises. Sa phrase avait un double sens mais qu'importe, je lui souris, malgré tout.Elle s'était retournée pour croiser mes yeux qui la fixaient depuis l'éternité. Je soufflai un bref « Oh oui ça se voit , tu m'en vois ravi! » J'avais pris appui contre la commissure de la porte,le reflet de la lune faisant scintiller mes prunelles azurées.« Surtout ne me dis pas que tu as le vertige. » Cette fois,j'éclatai d'un rire franc surtout que j'avais saisi l'allusion au film culte des années 90. Je hochai négativement la tête , ne perdant pas mon magnifique sourire. « Ne t'en fais pas, je ne ferais pas un bon Richard Gere de moi-même » Je fis alors deux pas devant pour me poser directement sur la terrasse, admirant la vue que m'offrait ma compagne et non le ciel étoilé qui formait une grande toile magnifique. Non j'étais mieux que Richard Gere, pensais-je alors. Et Giselle n'avait absolument rien de Vivian. Elle n'était pas prostituée dabord. Mais je chassai cette pensée lorsque la belle rompit la distance qui entre nous pour venir se coller tendrement à moi.« Ces trois derniers jours, j’ai cru que je n’allais pas y survivre tellement j’étais impatiente de me retrouver dans tes bras comme ça. » Je soupirai en symbiose avec elle. J'avais un  peu ressenti la même chose mais je n'avais pas trouvé le courage de le lui avouer. « Je me suis retenue tant de fois pour ne pas venir cogner à ta porte… Je voulais tellement retourner dans ce lit avec toi… » Qu'essayait-elle de dire?  Qu'aurait-elle fait si elle serait revenue dans mon lit? Que se serait-il passé? Aurait-on envoyé valsé notre promesse, celle-là même de ne pas brûler les étapes? Car j'étais faible, probablement plus qu'elle à ce niveau. Je ne savais pas résister à l'appel de la chair « Heureusement d'ailleurs, qui sait ce que je t'aurais fait si tu serais revenu dans ce lit » Je l'avais alors ardemment fixé. Sans retenue. Elle pourrait lire en moi, voir dans ce regard toute la sensualité qui s'en dégageait.  « En tous cas j’espère que cette fois-ci je n’aurais pas à attendre aussi longtemps. » à ces mots elle passait ses bras à mon cou et je déglutis, difficilement. Elle vint sceller un baiser des plus...tendres. Le genre de baiser qu'on n'oublie pas. Le genre de baiser qui donne envie de plus, de toujours plus. Je laissai volontairement glisser mes mains de chaque côté de ses hanches, pressant sa taille contre mon torse, haletant. Je répondis avec violence à ce baiser qui parlait par nous. Je ne m'arrêtai que pour murmurer doucement « La prochaine fois, vient donc cogner à ma porte,je t'accueillerai comme il se doit » je retrouvai le chemin de ses lèvres, avec passion.

D'un naturel déconcertant, je l'avais soulevé du sol, ses jambes se verrouillant à mes hanches, en califourchon contre moi. Nos lèvres ne se séparaient que pour reprendre un peu notre souffle. Mes pas me guidèrent vers l'intérieur de notre suite. Je finis même par la plaquer contre le mur derrière, en douceur, j'arrêtai de l'embrasser , la toisant avec intensité « Je n'ai pas sauté d'étapes,j'ai fait tout ce qu'il fallait... je.. » Je ne finis point ma phrase, incapable.J'eus du mal à reprendre mon souffle, je me sentis quelque peu fiévreux.À l'instar d'user de paroles pour définir ce que je ressentais, je serrai sa taille fortement contre moi, une étreinte passionnel qui donnait un peu le ton pour la suite des choses. Je ne voulais faire aucun faux pas, je ne voulais pas me bercer d'illusions. Je la laissais donc mener le bal,si elle comprenait le sens de mes paroles et le langage corporel qui émanait de ma personne. Je la savais intelligente, et réfléchie, tout ce que je n'étais pas à ce moment précis puisqu'elle me faisait un peu perdre la tête.
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Giselle Davenport

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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptySam 10 Sep - 15:08

In the night

she comes crawling

♪ Let me show you how proud I am to be yours
Leave this dress a mess on the floor
And still look good for you ♫
(Good For You, Selena Gomez)

 
Si l’issue de notre relation était incertaine, il n’y avait plus aucun doute possible à propos du dénouement de ce rendez-vous. Ayant débuté bien gentiment, les choses ne tardèrent pas à déraper aussitôt le dîner terminé. Ou du moins, furent-elles sur le point de le faire – et je ne m’oserais pas à mettre qu’en cause le champagne que nous avions tous les deux trop bu, les choses ne se seraient-elles pas passées ainsi en tous les cas ? Mais, il s’en était fallu de peu, de très peu, d’un simple bruit de pas pour je me rende compte de cette douce folie, que je nous sauve de cette douce folie. Une douce folie dont je ne me serais pas échappée, si jamais elle n’avait pas eu lieu en public. Nous avions donc échappé à l’appel de nos pulsions, mais jamais avait-il été aussi grand, aussi irrésistible. D’autant plus irrésistible face à l’aveu implicite d’un désir certain, un désir tout aussi réciproque. « Tu n'as aucune idée de ce que je peux te faire, de ce que j'ai envie de te faire...» Des paroles qui, au fond, ne m’avaient jamais quitté l’esprit, pas une seule seconde, depuis qu’elles avaient été dites. Pas même lorsqu’il m’avait offert cette compilation qui devenaient à mes yeux un trésor inestimable et inégalable, pas même quand nous nous gambadions gaiement au milieu des sucreries, pas même lorsque nous évoquions d’une époque où nous étions encore si innocents. Seulement voilà, nous étions tout de même parvenus à dissimuler cette évidence, cette vérité, au milieu de cette conversation qui traduisait une envie toute autre, toute aussi irrépressible néanmoins, celle de mieux de se connaître, celle de mieux comprendre l’autre. La discussion était néanmoins restée très centrée sur ma personne, mon compagnon se montrant tout particulièrement attentionné et curieux lorsqu’il s’agissait de mon enfance. J’avais alors mentionné mon frère, de nos petites disputes et de nos goûts qui différaient, mais aussi ma sucrerie préféré, ces fameux petits bonbons à l’anis français, de ma grand-mère qui en avait envoyé par colis, habitant elle en France. Evoquer cette dernière avait d’ailleurs créé un très bref instant de confusion ; je n’avais jusqu’à alors évoquer que Nanny, en oubliant mon autre grand-mère que je n’avais pas tant connu que ça.« Je crois que j'ai saisi. Allais-tu souvent en France petite ? » Quand je disais qu’il s’était montré très curieux. Mais évoquer ces souvenirs étaient tellement revigorants, que je ne m’étais pas vraiment rendue compte sur le coup que j’étais le principal sujet de conversation. « Non pas souvent. Mais peut-être que si grand-mère avait vécu un peu plus longtemps, nous aurions pu continuer à aller en vacances chez elle. » avais-je dit. « Je n’avais que cinq ans quand elle est décédée, le seul souvenir qu’il me reste vraiment d’elle ce sont les petits bonbons à l’anis. C’est sûrement pour ça que je les aimais tant.» Je n’avais pas vraiment réalisé jusqu’à cet instant que ça aurait pu être la raison pour laquelle je m’étais mise à adorer ces sucreries. Je n’avais jamais pu vraiment m’attacher à ma grand-mère maternelle sinon. Ce qui était tout à fait regrettable mais ceci dit, à l’époque, ça ne m’avait pas tant chagriné, sa perte je veux dire. Pour mon frère, cela avait été un peu plus difficile mais il était très jeune encore aussi à l’époque alors au final nous n’avions pas tant souffert que ça tous les deux. Au moins, nous étions ensemble tous les deux. Malgré nos incessantes bagarres, nous avions été toujours été assez inséparables avec mon frère. D’ailleurs, je racontais au passage une des fois où je m’étais essayée à être méchante avec lui, pour que finalement ça me retombe sur le nez. La Giselle manipulatrice ne m’avait rien apporté de bon, je m’étais contentée de devenir celle que j’étais aujourd’hui.« J'aime ce que tu es devenu... Quoique j'aurais adoré connaître ton côté un peu sauvageonne! » finit-il par me dire, en me taquinant. J’avais haussé légèrement les épaules en rigolant. « Mon petit côté caractériel vient peut-être de là. » déclarai-je tandis qu’il concluait l’achat des bonbons. Il ne nous restait plus qu’à les déguster et jamais nous n’aurions pu trouver meilleur endroit que ce banc pour le faire. Enfin, nous ne les avions pas vraiment mangés à ce  moment-là. Il en avait mangé un lui, de façon tout à fait sexy, comme il le savait si bien faire et j’avais presque croqué dans une pâte de fruits mais presque seulement. Rien n’importait plus que nous deux parce que nous c’était… nous ? Le couple que nous formions tous les deux – si je pouvais me permettre de le dire ainsi, je n’en savais rien – était tout à fait atypique et surtout indéfinissable en soi. Nous pouvions sentir qu’il y avait ce petit quelque chose dans l’air, qui nous rapprochait, sans jamais pouvoir le nommer toutefois. Certains appelleraient peut-être cela le destin, d’autres diraient que ce ne seraient que pur hasard mais de notre point de vue à nous, en tous cas du mien, c’était bien plus que ça. Ce petit quelque chose en avait accompli bien des choses ; il avait réussi à lier deux êtres que tout opposés – ou presque – et surtout il avait réussi à les réunir, d’une façon ou d’une autre. Pourtant ça n’avait pas été de la tarte… Ce petit miracle a tout de même eu lieu. Nous étions là tous les deux et surtout nous étions bien tous les deux. Comment c’était possible ? Aucune idée. Mes antécédents amoureux m’avaient pourtant brisé, mais il avait réussi à recoller les morceaux. Je m’étais pourtant promis de me méfier des hommes, de l’amour. Cette règle que je m’étais fixée, je n’étais pas arrivée à l’appliquer quand il se fut agit de lui : Il était l’exception.  Le savait-il inconsciemment qu’il avait su vaincre mes blessures passées ? Peut-être. Il avait su deviner cependant que mon passé était l’origine de ma méfiance, jamais il ne m’aurait interrogé à ce propos sinon. Seulement je ne pouvais pas en parler, surtout pas ce soir. Alors j’avais exprimé mon incompréhension sur les raisons qui m’avait amené à me sentir si bien à ses côtés plutôt.« J'ai commencé à te traiter comme il se doit, ça a tout changé » La réponse était-elle vraiment si simple ? Je croyais bien que non. Certes, cela m’avait aidé à m’ouvrir à lui mais était-ce vraiment cela ? Mais au fond j’avais toujours su qu’il m’était impossible de le détester. « Et tu m’as aussi ouvert les yeux... » Parce que, oui, il m’avait maintes fois prévenu que je ne lui étais pas indifférente, qu’un jour il m’embrasserait avec mon consentement. Je n’avais juste pas voulu écouter. Fort heureusement, j’avais pu dépasser ce stade – non sans un lot de souffrances – et permettre l’existence de ce « nous ». Alea jacta est.

Notre arrivée à l’hôtel se fit plutôt dans le calme. En apparence du moins. En mon fort intérieur, je ne tenais plus vraiment en place. Nous allions passer la nuit ensemble encore une fois et je me posais bien des questions sur le déroulement de cette fameuse nuit à venir, dans un futur très très proche. J’avais même frisé la crise de jalousie à cause de la blonde de l’accueil qui dévorait un peu trop du regard mon compagnon. Au lieu de cela, je m’étais surexcitée à l’idée qu’il l’avait ignoré, qu’il était à moi. Et toute cette surexcitation, je n’avais pas su la contenir très longtemps ; elle avait éclaté au grand jour dès que j’avais franchi la porte de la suite qui était juste parfaite. Je m’étais finalement laissé conquise par tout ce luxe. « Oh oui ça se voit , tu m'en vois ravi! » Je n’en doutais pas, lui qui s’était inquiété d’en faire trop. D’un sens, c’était le cas mais ça ne me déplaisait pas vraiment de me sentir en quelque sorte comme une Cendrillon des temps modernes, le schéma classique que j’appréciais le plus dans les films en général. En parlant de films, faire un tour sur la terrasse m’en avait fortement fait penser à un en particulier, et Nolhan se contentant de rester à la porte m’avait un peu tendu la perche niveau plaisanterie. Ce qui le fit éclater de rire. « Ne t'en fais pas, je ne ferais pas un bon Richard Gere de moi-même » Pour le coup, ce fut moi qui finit par éclater de rire, en partie amusée par le fait que j’étais soulagée que ma référence filmographique fut comprise. « De toute façon, je ne veux pas de Richard Gere… Toi c’est déjà très bien. » Sinon jamais je ne serais venue ainsi me protéger de la fraïche brise du soir tout contre lui. Sans vraiment y réfléchir, le regard perdu dans le vide, je lui avais parlé de mon tourment de ces trois derniers jours, de ses bras qui m’avaient terriblement manqués, de mon désir de repasser une nuit ensemble dans ce lit qui était le sien, en taisant la vraie raison de ce désir cependant.« Heureusement d'ailleurs, qui sait ce que je t'aurais fait si tu serais revenu dans ce lit » J’aurais bien aimé le savoir, aurais-je répondu si j’en avais eu le cran. Et je mourrais encore d’envie de le savoir. Mais au lieu de cela, je lui fis comprendre qu’une aussi longue séparation n’était plus envisageable. Comme pour souligner mon propos, je l’avais tendrement embrassé, mes bras autour de son cou. Et il répondit à mon baiser avec une avidité bouleversante. « La prochaine fois, vient donc cogner à ma porte, je t'accueillerai comme il se doit » Une invitation, voire une promesse, que je n’oublierais certainement pas de si tôt. Surtout parce qu’elle impliquait ce que je désirai le plus au monde : lui. « Je n’y manquerai pas… » promis-je en un souffle. En un instant, je quittai le sol et mes jambes s’enroulèrent autour de ses hanches, mes lèvres chaudes à nouveau sur sa bouche pour ne presque plus les quitter, pas même pendant qu’il me portait à l’intérieur de la suite. Où il me plaqua contre le mur ; ranimant en moi ce désir ardent qui m’avait prise à l’extérieur du restaurant un peu plus tôt. La frustration ne fut donc pas la moindre quand il quitta mes lèvres. Cependant, il me jeta un nouveau regard intense ; j’en étais un instant paralysée, la bouche encore entrouverte et déjà prête à aller cueillir la sienne. « Je n'ai pas sauté d'étapes, j'ai fait tout ce qu'il fallait... je.. » Je retins mon souffle face à son désarroi devant ce désir inavouable, non pas seulement pour lui mais aussi pour moi. Il était pourtant évident, et même indéniable ; ces baisers, cette étreinte nous hurlaient que nous brûlions de désir l’un pour l’autre. Alors pourquoi n’arrivions-nous pas à le dire comme s’il nous était interdit ? Resserrant l’étreinte de mes bras autour de son cou, j’appuyai mon front contre le sien. « Je sais… et j’en ai envie. » murmurai-je, sur un ton proche de l’imploration. De nouveau, je pressai mes lèvres tendrement contre sa bouche et nous nous embrassâmes encore pendant que je dénouai sa cravate. Je retirai ensuite ma bouche ; mon souffle était faible. « Je suis à toi, je te l’ai dit… » soufflai-je à son oreille, avant de la mordiller. Et même si mes mots étaient d’autant plus  implicites, j’espérais qu’il comprenne que j’étais sûre de moi sur ce coup-là, que je ne lui filerais pas entre les doigts. Fini était le temps de la duplicité ;  je ne déguiserais plus mes sentiments, ni mes envies. « Et même les filles sages font des bêtises... » dis-je sur un ton coquin, en lui massant la nuque. Je voulais le rassurer, lui montrer que je lui accordais ma confiance en m’offrant à lui, malgré son passé avec les femmes. Je n’étais pas très audacieuse mais je le voulais lui. Je puisais alors le courage de prendre les devants, bien que timidement et en douceur. Mes mains baladeuses commencèrent ainsi à lui enlever sa veste, non pas sans lui prodiguer quelques caresses sur son torse, sur ses épaules et le long de ses bras…
   
       
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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyMar 13 Sep - 8:45



"In the night she comes crawling."

Cause all I see are wings, I can see your wings...But I know what I am and the life I live, yeah, the life I live and even though I sin, baby we are born to live.But I know time will tell if we're meant for this, yeah if we're meant for thisthe weeknd



Il n'y avait jamais eu une seule once d'égocentrisme en moi et ce depuis ma naissance. Malgré le fait que ma mère possédait une grande fortune, elle s'était assurée au fil du temps de m'inculquer les grandes valeurs de la vie. Donnez de soi, mais aussi de son argent Prendre le temps de s'intéresser aux autres, cessez de ne pensez qu'à soi. Les gens de ma classe sociale, ils gâchaient pour ainsi dire notre image. Combien de fois où nous croyait prétentieux, avare et narcissique? Je n'avais pas été exempté de ce puissant cliché, hélas. Pourtant mon arrogance n'avait absolument rien d'une quelconque prétention. C'était juste moi, sans secrets, ma langue curieusement déliée. On appréciait parfois ce trait de caractère chez moi, et parfois ça m'attirait les foudres mais quoiqu'il en soit, il était difficile de changer ce qui avait été là pendant plus de trente trois années. Cependant, quand venait le temps de s'intéresser à ce que racontait les autres - dont Giselle à l'instant même - j'étais devenu expert. Avide de ces commentaires, je lui posais plein de questions concernant sa famille et ce n'était pas pour redorer mon image ou pour me rendre adorable, je le faisais parce que j'en avais envie. Je voulais tout savoir sur elle, tout. Malgré le fait que je me fasse très impatient sur ce sujet, j'avais décidé d'y aller tout en douceur avec mes questions. J'avais peur que cela puisse ressembler à un interrogatoire en règle. Giselle était naturelle et gesticulait joyeusement. Qu'elle s'ouvre à moi était , à mes yeux, un baume sur mon coeur. Encore une fois, quand il était question de sentiments, cela me devenait de plus en plus évident que j'avais cette femme dans la peau. Mais, - et il y avait toujours un mais- j'avais peur de l'avouer. Et puis parfois j'y repensais, et je me croyais vaincu à mon propre jeu. Puis je me ravisais, niant l'évidence. Je soupirai intérieurement. Je commençais à être en colère: en colère contre moi-même.« Non pas souvent. Mais peut-être que si grand-mère avait vécu un peu plus longtemps, nous aurions pu continuer à aller en vacances chez elle. » c'est alors qu'une idée fusa dans mon esprit mais je me gardai bien de le lui dire. Je déciderai de lui en parler en temps voulu. Je clignai brièvement des yeux et sourit, relevant légèrement la tête pour l'écouter encore plus. « Je n’avais que cinq ans quand elle est décédée, le seul souvenir qu’il me reste vraiment d’elle ce sont les petits bonbons à l’anis. C’est sûrement pour ça que je les aimais tant.» Je fais une petite grimace de dégoût, pour la narguer un peu. « T'es bien la seule. En règle générale, je déteste l'anis. » Je dis bien en règle générale puisqu'en cuisine, l'anis étoilé dans un bouillon pouvait s'avérer des plus goûteux. Je n'étais pas sans quelconque talent cuisinier.Posséder mon propre restaurant  avait permis d'agrandir ma zone de confort. J'ai pu goûter à des nouvelles saveurs complètement déroutantes. Mais l'anis, dans les confiseries, ça ne passait pas. Les goûts n'étaient-ils point dans la nature, disait ce stupide dicton?

La conversation se poursuivait sous une note d'humour, alors que l'on discutait de son côté un peu sauvage dans sa belle jeunesse­. Elle avait alors haussé des épaules en disant « Mon petit côté caractériel vient peut-être de là. » Je tirai à nouveau la langue - décidément ça devenait une habitude chez moi -  « Il faut à tout prix que je remercie ton frère pour ton caractère, tu m'as donné du fil à retordre! » Je ris doucement en portant un pouce sur mes lèvres de façon complètement désinvolte mais je savais bien que Giselle me fixerait avec avidité. J'en avais l'habitude.J'exerçais un pouvoir d'attraction indescriptible sur elle et l'inverse était un fait irréfutable : elle m'attirait jusqu'à un point de non-retour. Il n'y avait qu'à nous observer, installés sur ce banc, ne pouvant résister de se rapprocher, de se toucher malgré notre proximité actuelle. l n'y avait qu'à voir, qu'à entendre ce que l'on se disait. Des passants  qui marchaient devant nous devait nous jalouser " Regardez ces tourtereaux. " Et ils avaient raison , après tout. L'amour me faisait perdre un peu la raison et je cessai de l'interroger sur son passé parce que ce n'était pas le plus important. Je me mordis les lèvres, tout de suite après lui avoir signalé que tout avait changé quand j'ai commencé à la traiter comme il se doit. Elle avait fini par répondre « Et tu m’as aussi ouvert les yeux... » mais ouvert les yeux sur quoi? Sur nous? Que voulait dire cette phrase?  Je ne voyais pas très bien en quoi j'avais été celui qui lui avait éclairé une lanterne « Sur nous deux? Sur le fait que tu ne peux me résister? » sifflais-je alors tout en humour. Mais la vérité , c'était que je ne me rappelais que la moitié de  l'animosité qu'il y avait eu entre nous. Je n'étais pas rancunier envers ceux que je portais dans mon coeur. L'aspect négatif de notre relation tendait alors à disparaître de ma mémoire. Je n'avais conservé que les plus beaux souvenirs de notre relation.Je n'oserais jamais le lui dire de vive voix mais il s'agissait sans contredit du plus beau mois de toute mon existence et ce malgré les conflits et les piques acerbes.Cette époque me semblait d'ailleurs si lointaine, si abstraite.

Métamorphose! J'avais ignoré une blonde aguicheuse aux courbes renversantes alors qu'auparavant je l'aurais probablement reluqué sans scrupules. Mais Giselle était l'exception. Même quand elle ne se trouvait pas à mes côtés, je n'avais pas envie d'aller papillonner. Mais de voir Giselle un peu jalouse me fit grandement sourire. Je gardai mes moqueries dans mon for intérieur, je ne voulais pas attiser sa colère. J'appartenais à cette femme mais elle ne le savait pas encore. Nous poursuivîmes donc notre route vers l'étage, prenant l'ascenseur dans une sérénité quelque peu déconcertante. J'avais senti la nervosité me gagner toute en douceur. Et pourtant, j'en avais l'habitude. Mais elle était l'exception. Toujours, elle l'était. Je la mettais sur un piédestal , voyez. Et puis ma nervosité grandissante finit par s'estomper lorsque je la laissai découvrir notre suite. Son excitation et sa bonne humeur était drôlement contagieuse, j'avais un sourire niais en permanence sur mon visage. Il s'étirait jusqu'à mes oreilles même qu'à un moment, je finis par avoir mal aux muscles de ma mâchoire. Heureusement, nous trouvâmes rapidement un sujet de conversation, alors que nous étions tous les deux sur la terrasse à admirer cette vue imprenable sur l'Océan qui jadis d'un bleu azur, était d'un gris centré. On pouvait y voir des vagues, argentées par les reflets mystérieux d'une Lune qui n'était qu'à demi-pleine. Son rire fut contagieux d'ailleurs lorsque j'avais répliqué. Je ne tardai pas à rire doucement alors qu'elle venait se blottir contre moi pour se réchauffer un peu « De toute façon, je ne veux pas de Richard Gere… Toi c’est déjà très bien. »  Je fixai l'horizon un bref instant, murmurant ces paroles avec sincérité « Et je n'ai guère besoin d'une Julia Robert prostituée quand je t'ai toi, mille fois plus belle et intelligente » Je la pressai , à ces mots, doucement contre moi. Giselle ne tarda point à m'ouvrir son coeur, ce qui m'attendrissait au plus haut point. Je lui avais parlé de mes désirs, indirectement.J'avais dû me retenir de toutes mes forces pour ne pas brûler les étapes. Mais cette fois, je ne le pouvais plus. Encore moins quand elle initiait un baiser au goût qui m'avait terriblement manqué. Je lui avais soufflé, entre ses lèvres,qu'elle pouvait venir cogner à ma porte si elle en avait envie.  « Je n’y manquerai pas… » J'étais si près d'elle que nos souffle s'entremêlaient «  Bien... » À cet instant, mes mains trouvèrent le chemin de ses hanches pour la soulever hors du sol... Elles se verrouillèrent autour de sa taille alors que mes lèvres frémissaient de plaisir fiévreux en se liant de nouveau aux siennes.

Et puis, ça me frappa, de plein fouet. Cette peur, peur d'aller au delà de la limite que nous n'avions pas franchi depuis les prémisses de notre relation. Je lui avais murmuré doucement, entre deux baisers fougueux, mes craintes de manière abstraite en la fixant intensément. La belle ne tarda pas à répondre de la façon la plus intime et la plus belle qui soit, en appuyant doucement son front contre le mien, elle se fit rassurante « Je sais… et j’en ai envie. » Un puissant frisson parcourut l'échine. Ses lèvres pressées contre les miennes, je peinais à réaliser qu'elle acceptait de se donner à moi.Lorsqu'elle dénoua doucement ma cravate, je compris enfin le sens de ses paroles et je déglutis difficilement. Je me mis à glisser doucement la fermeture glissière de sa robe vers le bas tout en laissant mes doigts parcoururent finement la peau de son dos à présent dénudé. Le morceau de vêtement tomba dans un bruit sourd à ses pieds. La belle en rajouta « Je suis à toi, je te l’ai dit… » en murmurant ces paroles à mon oreille, la mordillant doucement au passage, ce qui eut le don de décupler mes sens. Il n'y avait, à mes yeux, rien de plus sensuel que ces mots.  « Tu es à moi » répétais-je alors d'une voix bien plus rauque et gutturale que dans mes habitudes. Mes yeux la dévorèrent tout entier : j'appréciais la vue que m'offrait ce bout de femme en lingerie fine .« Et même les filles sages font des bêtises... » Je souris doucement à ces paroles. Giselle n'avait absolument rien d'une fille sage à ce moment précis. Surtout lorsque je sentais ses mains déboutonner un à un les boutons de ma chemise griffée. Je la laissai me la retirer, frissonnant au contact de ses mains brûlantes. Ses caresses étaient  d'ailleurs d'une exquise douceur. À mon tour, je m'amusai, discrètement, à tracer de petites lignes invisibles sur ses hanches remontant jusqu'à son ventre. Je m'emparai à nouveau de la belle en l'installant à califourchon contre moi pour la hisser dans le lit, notre lit.

Désormais au dessus d'elle, je la dévorai, en silence. Puis, les joues rosies par ce regard dévastateur, elle avait finit par se mordre violemment les lèvres. Non. Pas ça. « Arrêtes ça » elle fit mine de ne rien entendre sachant pertinemment l'effet que ça me faisait.Je ris doucement, et son rire ne tarda pas à se faire entendre, notre douce hilarité était synchronisée à la perfection. Je me penchai alors un peu plus, pour retrouver le chemin de ses lèvres. Je ne m'arrêtai que pour la contempler quelques secondes plus tard, des étincelles hallucinantes dans mes pupilles. Je reculai du lit en m'y accrochant sans tomber. Désormais debout, dominant sur toute la pièce, au pied du matelas, je ne cessai de la regarder. Un cliquetis se fit dès lors entendre : il s'agissait de ma ceinture, que j'avais détacher habilement. Je m'étirai suffisamment pour la déposer sur la commode et je déboutonnai lentement, très lentement le seul bouton de mon pantalon. Je laissai d'ailleurs le vêtement tomber par terre, rejoindre les autres , ne me laissant qu'en boxer ck moulant.  Je revins assez rapidement me presser contre le corps de ma compagne qui ne tarda d'ailleurs pas à m’enlacer tendrement. « Embrasses-moi, Giselle » lui implorais-je alors que nos regards se perdirent l'un dans l'autre. Je posai mes mains contre chacune de ses omoplates approchant mon visage à nouveau du sien. J'appuyai à mon tour mon front contre le sien, témoignant de mon affection pour elle.
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Giselle Davenport

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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyVen 16 Sep - 6:34

In the night

she comes crawling

♪ Let me show you how proud I am to be yours
Leave this dress a mess on the floor
And still look good for you ♫
(Good For You, Selena Gomez)

 
« Sophistiqué ». Un adjectif dont on ne pouvait jamais user pour me décrire. Jamais. Certainement pouvait-on expliquer cela par mes modestes origines et donc l’éducation que l’on m’avait inculqué mais j’ai toujours vécu ma vie simplement. A tout point de vue : mon mode de vie, mon style vestimentaire, ma cuisine, etc… Je restais toujours dans la simplicité, ça sautait aux yeux. Ce n’était pas pour autant que je voyais d’un mauvais œil toute forme de sophistication. Je pouvais très bien les apprécier à vrai dire. J’en étais seulement un peu (beaucoup) impressionnée, étant étrangère de ce monde raffiné, auquel appartenait cependant mon compagnon. Et souhaitant bien faire, l’excès avait été de mise ce soir avec cet excellent dîner dans un restaurant luxueux – sans compter que j’apprenais un peu plus tard que nous passerions la nuit dans une suite, avec terrasse, dans un hôtel non pas moins luxueux. C’en était vraiment adorable ; il s’agissait de son premier vrai rencard après tout, un rencard qui se déroulait à merveille. Et ce n’était certainement pas ce luxe qui faisait de notre rendez-vous un moment aussi magique, oh que non ! Ce qui le rendait si merveilleux et unique à mes yeux, ce n’était rien de moins que les petites intentions qu’il avait à mon égard. C’était aussi simple que cela ! J’aimais l’idée qu’il veuille être parfait rien que pour moi, que tout soit parfait rien que pour moi, qu’il m’offre ce CD audacieusement gravé sans même connaître mes goûts musicaux, qu’il se montre aussi attentionné et curieux à mon propos... Des petites choses simples mais qui signifiaient quand même tellement beaucoup pour moi… « T'es bien la seule. En règle générale, je déteste l'anis. » Son précédent air dégoûté l’avait bien souligné à vrai dire. Même si j’avais la vague impression que sa grimace était surtout un peu moqueuse. « C’est bon à savoir.  Sait-on jamais… Mais en règle générale, ça signifie quoi ? » Je me montrais un peu curieuse aussi, contente d’en apprendre un peu plus sur lui, même quand il s’agissait de détails aussi insignifiants. Mais comme je l’avais dit, « sait-on jamais… ». Il était vrai n’empêche que l’anis ne faisait pas tant fureur, la plante, l’épice, ou peu importe le mot, avait ses adeptes généralement ; j’en faisais partie.
« Il faut à tout prix que je remercie ton frère pour ton caractère, tu m'as donné du fil à retordre! » plaisanta-t-il un peu plus tard. Ne manquant pas là l’occasion de me provoquer, un pouce désinvolte porté à ses lèvres. Un geste qui m’avait maintes fois fait fondre, et je le savais qu’il le savait… Enfin je n’en savais rien, mais j’en étais persuadée du moins. Et après le baiser de tout à l’heure à l’extérieur de restaurant j’étais encore plus… réceptive à ses avances ; j’en avais perdu mes mots et j’avais du alors combler mon silence en haussant les épaules avant d’en retrouver l’usage, de ces dits mots évidemment. « Je ne sais pas trop s’il le prendrait bien. Il comprendrait que tu m’aurais un peu embêtée du coup… » dis-je en rigolant. Il n’empêchait que m’imaginer Nolhan rencontrer mon frère, voire ma famille, était plutôt marrant. Ils seraient tous certainement très surpris parce qu’il n’était pas dans mes habitudes de fréquenter ce type ce garçon. Aussi bel homme je voulais dire… Quoiqu’au niveau caractériel, je n’avais jamais fréquenté un homme tel que lui non plus. Je ne me le répéterais jamais suffisamment mais tout était différent avec lui. Cette dissemblance avec ce que j’avais connu auparavant sûrement était-elle en partie causée par son personnage, néanmoins j’avais l’impression que la raison était beaucoup moins évidente que cela en réalité. Notre relation avait débuté de façon un peu atypique c’était vrai, nous avions appris à nous détester plutôt qu’à nous aimer, en nous focalisant sur les défauts de l’un et de l’autre. S’aimer en était alors peut-être devenu plus merveilleux ?  Puis, il avait aussi ce don de lire à travers moi… Et moi qui ne voulais rien entendre ! J’avais préféré fermer les yeux. « Sur nous deux? Sur le fait que tu ne peux me résister? » Je notai d’un petit sourire sa note d’humour. En vrai, ce n’était pas si faux. Tout de même, c’était bien plus compliqué que cela. « Un peu de ça. » répondis-je tout d’abord, amusée. «Tu m’as surtout fait comprendre que j’avais tendance à me cacher derrière des mensonges . » Et que cela m’avait apporté plus de mal que de bien. Assez ironiquement puisque c’était soi-disant pour m’en protéger que je m’étais dissimulé la vérité. Quelle vérité ? Celle qu’il m’attirait, celle qu’au fond j’avais toujours su que je ne pourrais jamais le détester, celle que j’avais juste peur d’aimer un homme à nouveau… Et même s’il était difficile de l’admettre, mon compagnon avait réussi à me donner de nouveau l’envie d’aimer, l’envie de l’aimer lui et personne d’autre. Comment expliquer sinon cet élan de jalousie à l’encontre de la blonde de l’accueil, à l’hôtel ? Dire qu’il n’y avait pas très longtemps de cela, j’acceptais – le choix du verbe accepter étant peut-être beaucoup exagéré ici – l’idée qu’il voit toutes ces filles. Mais maintenant rien que l’idée qu’une autre s’intéresse à lui était insupportable. Je fus soulagée de voir qu’il ne s’était aperçu de rien, du moins je le supposais. De toute façon, la blonde fut très vite qu’un vague souvenir. Tout particulièrement après que je découvre notre chambre et qu’on se retrouve enfin seuls, sans personne pour nous interrompre. Seuls les astres qui sillonnaient le ciel cette nuit-là avait été témoin de notre petit moment d’intimité sur la terrasse. Tandis que je me lovais contre lui pour échapper à la fraîcheur de la nuit, nous évoquions ce film qui avait donné toute sa gloire à la belle Julia Roberts. Etrangement faire référence à ce film avait restauré cette proximité que nous avions perdue pendant mon exploration de la suite. De nouveau dans notre petite bulle d’affection et de tendresse, de nouvelles paroles sincères et véritables furent prononcées, un nouveau baiser échangé, de nouvelles  promesses formulées. Mais surtout nous franchissions un nouveau pas dans notre relation…

Cette limite que nous nous interdisions, cette limite que l’on ne pouvait avouer qu’à demi-mots vouloir franchir, nous savions tous deux que nous la franchirions quand mes jambes s’étaient refermées autour de sa taille et quand nos lèvres fiévreuses se refusèrent à se séparer de nouveau. Nous n’avions pas pour autant été débarrassées de nos craintes, mais avec lui j’étais prête à les surmonter, les surmonterions-nous ensemble ? Je me sentais prête à lui donner ma confiance, était-il lui prêt à la prendre aveuglément ? Comprendrait-il que je m’offrais à lui sans la moindre once d’hésitation ? Et je n’accepterais pas une réponse négative, je n’y survivrais pas, je m’étais retenue pendant si longtemps… J’avais pris les devants, audacieuse mais timide. Cela serait-il suffisant pour qu’il comprenne ? Oui. La réponse était oui, m’étais-je réjouie intérieurement lorsqu’il me déshabilla de ma robe de ses mains expertes et baladeuses, animant chez moi un frisson d’extase.  Toutefois, j’avais encore peur qu’il se ravise ; il souhaitait tellement bien faire les choses… Je lui rappelai alors ces quatre petits mots que je m’étais hasardée à lui dire, sur ce banc. Des mots qui avaient eu leur effet sur lui, avais-je pu deviner par sa voix dorénavant guttural mais incroyablement sexy... « Tu es à moi »J’avais hoché la tête, attestant une seconde fois de la véracité de mes propos. Je voulais être à lui, je n’aspirais plus qu’à cela. Il ne devait pas se soucier de ma pudeur… Parce que cette nuit je n’en aurais plus. Et même toutes les autres nuits…
L’instant suivant, je perçus le léger courant d’air régnant dans la suite, sur mon corps presque nu, allongée sur le lit. Et il était là, me surplombant en se penchant vers moi, en m’incendiant de son regard enflammé. Dans cette position, ne portant plus que mes sous-vêtements, j’étais vulnérable, complètement à sa merci. Une pensée qui ne manqua pas de mettre le feu à mes joues. Intimidée, je  me mordis alors la lèvre inférieure, sans vraiment en avoir conscience. « Arrêtes ça » Soudainement de nouveau consciente du pouvoir qu’avait ce simple geste sur lui – me remémorant surtout du précédent « avant-goût »  – , je n’hésitai pas à le réitérer, en feignant l’innocence… Voyant l’hilarité gagnait mon compagnon, je ne gardai pas mon sérieux très longtemps non plus, et l’accompagnai, dans ce nouvel instant de complicité. Instinctivement, sa bouche emprisonna la mienne de nouveau. Mes mains se posèrent alors sur lui ; je souhaitais emprisonner sa nuque pour le ramener à moi, approfondir ce baiser… Je voulais plus. Mais il l’écourta au bout de quelques secondes à peine, pour me regarder longuement tandis que, avide de son corps, mes yeux se frayèrent un chemin sur son torse nu, jusqu’à la déception, celle de voir qu’il portait encore son pantalon. Comme s’il lisait dans mes pensées, il se retira de notre lit à ce même moment. Toujours allongée, je penchai légèrement la tête pour mieux l’observer défaire avec habileté sa ceinture. Lorsque vint le moment où il laissait tomber son pantalon, je me mordis inconsciemment un pouce, réfrénant le désir d’accélérer par moi-même son déshabillage, me contentant d’admirer son corps d’apollon en boxer-short… qui vint se presser contre le mien. Un frisson me parcourut alors tout le corps. Par réflexe, je l’enlaçai affectueusement, un bras passé autour de son cou, mon autre main posé sur son épaule. Puis nos regards se verrouillèrent l’un dans l’autre. « Embrasses-moi, Giselle » me supplia-t-il, appuyant son front contre le mien et promenant ses mains jusqu’aux plats de mes épaules. Toujours plongée dans son regard, ma main quitta subrepticement son épaule et s’aventura sur sa joue avant d’engager un nouveau baiser langoureux. Je profitai de cet instant pour guider sa main jusqu’au bas de mon dos. Un nouveau frisson d’extase m’anima alors à la pensée de ses mains baladeuses sur mon corps. Entre deux baisers, je lui caressai les cheveux, à bout de souffle, avant de non plus retrouver ses lèvres, mais d’aller à la rencontre de la peau nue de son cou, me risquant à des morsures très légères. Je pressai ensuite son torse contre ma poitrine encore détenue dans sa prison de dentelle avant de lui offrir mon cou avide de ses lèvres douces et chaudes. « Je veux… comme à la sortie du restaurant… » balbutiai-je à moitié. Mon corps se souvenait encore si bien de ce baiser exquis sur mon cou. Mais cette fois-ci, j’en espérais plus, j’en voulais plus. Non plus seulement dans mon cou, mais aussi sur ma gorge… « Retire-le… » parvins-je à prononcer d’une voix tremblotante de désir et essoufflée. La chair de poule se propagea sur mes bras lorsqu’il s’attela à faire glisser les bretelles le long de mes bras. « Je me sens tellement bien là avec toi ce soir…  » soufflai-je. Impulsivement je me déhanchai pour me coller encore plus à lui…
   
       
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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyMar 20 Sep - 10:15



"In the night she comes crawling."

Cause all I see are wings, I can see your wings...But I know what I am and the life I live, yeah, the life I live and even though I sin, baby we are born to live.But I know time will tell if we're meant for this, yeah if we're meant for thisthe weeknd



Deux mondes divisés. Deux univers distincts. Deux visions bien précises de la vie. Luxure et sobriété. Richesse et modestie. Sombre et Lumineux, ce n'était là que des mots. Ce n'était là qu'une ultime vérité. On avait tendance à croire que les opposés ne pouvaient se greffer à l'autre. Que l'univers tout entier désirait ardemment les séparer, les compartimenter. Et puis il y avait nous. Nous. C'est dabord et avant tout elle, cette magnifique pédiatre au sourire angélique, timide, maladroite incroyablement maladroite même par moment.Elle? C'était le type de rencontre que tu ne fais qu'une seule fois au cours d'une existence entière. Une rencontre qui te faisait réaliser que tu ne connaissais rien du bonheur, ni de la vie en général. Cette rencontre, je l'avais cru possible grâce la destinée. Oui, j'étais suffisamment sot maintenant pour croire en ces légendes... et puis, il y avait moi. Le mystérieux Nolhan. le Sex-Appeal, le grand séducteur, l'homme d'affaire, le gosse qui n'a jamais grandi. Le party beast.  Si elle n'avait pas besoin de se faire gratter en surface tant elle était un livre ouvert, il était plus difficile pour moi de laisser entrevoir ma vraie personnalité que de me protéger derrière ce mur de briques.  J'étais secret, conservateur, renfrogné à l'idée de m'exposer devant monsieur ou madame tout le monde.. J'croyais tout connaitre, avoir tout vécu. Ne pas avoir besoin de l'amour. Il y a un an encore, j'étais loin de me douter que je me ferais avoir à mon propre jeu. Loin de me douter que ça changerait toute ma vie. Toute. Il y a un an, je pleurais le décès de ma mère. C'était une sombre époque, et ça l'était encore d’ailleurs, mais un peu moins depuis que je m'étais rapproché de cette femme. « C’est bon à savoir.  Sait-on jamais… Mais en règle générale, ça signifie quoi ? » je penchai légèrement mon visage de côté de sorte à ce qu'elle voit mon expression taquine.« Ça veut simplement dire que je ne déteste pas complètement l'anis. Je l'aime bien dans les bouillons asiatiques, par exemple » Mais jamais elle ne me ferait aimer les confiseries à base de ce truc noir au goût .. brr. J'en avais des frissons de dégoût, encore. Mon expression semblait l'amuser. Au moins, je n'étais pas entièrement fermé même quand je n'aimais pas un certain aliment. Il le fallait. Je ne pouvais gérer un restaurant selon mes propres goûts. Certes, j'y avais insufflé de ma magie, mais il fallait aussi que je fasse confiance à mon chef, à ses idées intuitives, à son palais. Ne pas aimer quelque chose n'était pas une fin en soi. Du moins , pas en gastronomie. Je ris doucement quand on en vint à parler de son frère et du fait que je devrais certainement le remercier d'avoir créer une Giselle aussi.... percutante. « Je ne sais pas trop s’il le prendrait bien. Il comprendrait que tu m’aurais un peu embêtée du coup… »  Je portai une main à mon menton l'air de réfléchir « Hum. Ouais tu n'as pas tord. Mais je lui prouverais combien j'ai changé et combien je rend ta vie meilleure ? » j'avais dit cela de façon détachée mais  au fond, je le pensais un peu. Mais les rôles s'inversaient aussi parfaitement: elle rendait mon existence bien meilleure.

Une conversation aussi légère avait aussi ses parts de profondeur. Parler de nous, enfin surtout d'elle parce que je n'aimais pas particulièrement parler de moi, était quelque chose de merveilleux.Je me sentais un peu libéré, bien que j'avais dis ces choses sur un ton un peu plus humoristique, il n'en demeurait pas moins que je voulais vraiment qu'elle s'ouvre à moi. Et elle le fit. Sans baillons. Elle se livrait, entière, et moi je buvais. Je buvais littéralement ses paroles. « Un peu de ça. » je pinçai les lèvres, retenant un petit rire. «Tu m’as surtout fait comprendre que j’avais tendance à me cacher derrière des mensonges . » Je la regardai intensément, cette fois. « Pas des mensonges non, tu cherchais simplement un moyen d'éviter d'écouter ce que ton coeur te dictait. Mais jamais... jamais tu n'as menti. » Mentir était un bien grand mot. Un mot que je ne respectais pas. Je détestais les menteurs, les hypocrites, et ceux qui passaient par des chemins sinueux pour dire ce qu'ils pensaient réellement. Giselle ne faisait définitivement pas partie de cette école de pensée. Sans quoi, je ne me serais jamais autant investi à la séduire. Elle rencontrait mes critères,même si ce terme pouvait sembler un peu froid, elle le faisait. J'étais difficile, je devais bien l'admettre. Mais elle? Elle répondait à toutes mes exigences. Et si au départ cela m'avait déstabilisé, maintenant j'épousais parfaitement ma tête et mon coeur. J'étais heureux comme ça. Plus rien ne pouvait entraver mon bonheur. Plus rien... le seul démon que je redoutais avait été terrassé à l'instant même où je lui avait ouvert la porte de mon appartement. Depuis, j'étais scotché à elle. Hypnotisé. D'ailleurs , j'étais tellement obnubilé par elle que j'avais oublié le monde qui entourait. Dans ce hall, à la réception. J'ignorais les gens qui allaient et venaient. Je ne gardais que mes yeux rivés sur elle. L'anglaise était mon seul objectif de la soirée. Le seul qui en vallait vraiment la peine.

Je n'étais pas sans me douter que je ferais tomber, dans cette chambre d'hôtel, les derniers remparts qui s'étaient érigés entre nous deux. J'osais même espérer qu'il en serait de même pour elle. Qu'après ce soir, plus aucun tabou ne sera sur la table. Après de multiples rapprochements dans tout genre, qui consistaient surtout à délier notre langue, et nos lèvres, à nous toucher mais surtout, à se dévorer.Parce que oui, nous nous dévorions mutuellement, avide de l'un, avide de l'autre. C'était en soi bouleversant, mais dans le bon sens , pour une fois. Et puis je me mis à penser doucement au sexe, et à la crainte de tout faire foirer qui raisonnait dans ma tête telle une mélodie infernale. Pourtant, j'avais l'habitude de partager mon lit avec d'autres. Mais elle ...elle n'était pas les autres. Voilà ce qui faisait toute la différence. Et pour être à sa hauteur, je devais être exceptionnel. Je voulais être non seulement l'amant d'une nuit, mais de toutes les autres... Je ne supporterais pas de la savoir dans les bras d'un autre de toute façon, ça me tuerait. Bien que l'avouer à voix haute était bien loin d'être naturel. Elle était à moi, avais-je répété doucement dans ma tête. Le hochement de tête provenant du fruit de tous mes fantasmes me fit déglutir difficilement. Pourtant, je répondis à ses caresses, me laissai guider à travers la sensualité de ses baisers, la déshabillant au passage, laissant son corps parfait à demi dénudé, aveuglément. De la peur à la sensualité, la ligne était mince, très mince... mais surtout franchissable. J'atteins l'autre côté d'une facilité déconcertante, surtout lorsque je la vis se mordre les lèvres...Mmm. Elle recommençait encore. J'en voulais encore plus. Ma bouche ne tardit pas à répondre à ce geste désinvolte d'une ardeur qui ne nous était plus étrangère. Haletant, j'avais fini par me lever pour retirer mon pantalon non sans percevoir une lueur de sensualité dans le geste et dans le regard de ma partenaire. Je ne perdis pas de temps à la rejoindre, la suppliant de m'embrasser.De m'embrasser comme jamais on ne m'avait embrassé. Et elle livra la marchandise d'une telle intensité que cela me coupa le souffle. Je ressentais tout, décuplé, comme si elle était ma propre ectasy. Tout. Des frissons à la chaleur brûlante au creux de mon estomac jusqu'aux moindres battements d'ailes dans mon ventre.Et ses paroles n'aidaient en rien à apaiser le feu qui me brûlait ardemment surtout quand ses lèvres se hasardèrent dans mon cou, mordillant le derme de celui-ci tout en légerté, je poussai un léger soupir elle avait trouvé un de mes points sensibles. « Je veux… comme à la sortie du restaurant… » Je souris à sa demande, me souvenant très bien de ce qui s'y était produit. Je lui avais dit que c'était un avant-goût de ce qui allait se produire. De ce qui se produisait là maintenant en ces lieux. J'obéis donc à ses désirs et glissai adroitement mes lèvres contre la peau de son cou, les pressant chaudement, remontant jusqu'à son lobe que j'embrassai tendrement « Retire-le… » Encore une fois, je souris mes lèvres encore posées contre la peau de son cou. Mes mains tracèrent un chemin invisible de la peau de sa nuque, jusqu'à les lignes de ses clavicules,jusqu'à son dos, où j'y découvris les agrafes de son soutien gorge en dentelle. Je désagrafai sans effort d'une seule main experte qui plus est en descendant les bretelles dans un mouvement qui se fit infiniment lent et calculé. Je retins mon souffle quand je vis sa poitrine dénudée. Elle était exactement comme je l'avais imaginé. Je me mordis sauvagement les lèvres qu'elle se lovait un peu plus contre moi. « Je me sens tellement bien là avec toi ce soir… » J'ouvris les lèvres, me rapprochant de son visage,je me trouvais si près qu'elle pouvait sentir mon souffle chaud balayer ses joues enflammées. Je pris alors ses mains et les serrai chaudement dans les miennes avant d'incruster mes prunelles dans les siennes « Comment pourrais-je dire quelque chose de mieux après ces paroles , hum ? » je ris doucement laissant entrevoir mes pattes d'oie qui s'étaient formées près de mes yeux « Je partage ton sentiment. Je ne me sens au paradis que dans tes bras, Giselle. » Disais-je alors d'une voix rauque soutenant son regard en intensité.Mes doigts dansent contre sa peau alors que j'avais doucement murmuré ces mots. Je pressai dès lors mes lèvres contre les siennes pour soutenir ma réponse. Je laissai échapper un doux soupir contre celles-ci. Si seulement elle savait comment je l'adorais. Si seulement elle pouvait voir et comprendre  la couleur de mes sentiments.

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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyJeu 22 Sep - 20:57

In the night

she comes crawling

♪ And our eyes are crossing paths across the room
There's only one thing left for us to do ♫
(Body Say, Demi Lovato)

 
Alors que je m’étais promis de ne pas l’appréhender, je n’arrivais guère à ne pas y penser… A l’avenir. Le mien. Le nôtre. Etait-ce vraiment une si mauvaise chose ? L’avenir était incertain, et c’en était effrayant, certes. Mais n’était-il pas un bon signe finalement ? D’envisager avoir un avenir avec lui – ne serait-ce que vaguement –, de me dire que j’avais encore le droit d’être heureuse auprès d’un homme… Et lui ? Y pensait-il ? Peut-être. Du moins, je l’espérais. Plus j’y pensais, et plus je me disais que toute notre conversation n’avait fait que tourner autour de ce que nous pourrions construire tous les deux, de ce qui pourrait arriver si jamais nous étions ensemble. Et certaines choses n’avaient pas été dites non sans arrière-pensées. Même si elles ne concernaient que de simples détails paraissant si insignifiants, comme celui de mieux connaître les goûts de l’autre. Ne serait-il pas plaisant de les connaître SI jamais nous serions ensemble ?« Ça veut simplement dire que je ne déteste pas complètement l'anis. Je l'aime bien dans les bouillons asiatiques, par exemple » C’était exactement à ce genre de détails auquel je faisais référence. Tellement peu mais déjà tellement beaucoup. Je connaissais si peu sur lui… « Je vois ce que tu veux dire je crois. » concluai-je, songeant à quel point l’anis étoilé était un incontournable de la cuisine asiatique. De toute façon, la conversation
Apportant au passage une nouvelle touche d’humour à notre échange,  la discussion en revint très vite à moi, et mon frère – qui avait forgé mon caractère bien malgré lui au grand plaisir de mon compagnon, paraissait-il, au point qu’il l’en remercierait. Je ne manquai pas de lui dire que ce ne serait pas une si bonne idée, en rigolant toujours. Ce qui l’amena à réfléchir.« Hum. Ouais tu n'as pas tort. Mais je lui prouverais combien j'ai changé et combien je rends ta vie meilleure ? » Qu’il rendait ma vie meilleure… Cette idée me fit sourire. Il n’y avait pas si longtemps je pensais tout à fait le contraire de lui. Mais en l’espace de quelques jours, il l’avait pourtant fait. « De toute façon, il le verrait bien que tu me rends heureuse. » Je me pinçai les lèvres, consciente de mon aveu très sous-entendu. J’aurais pu le crier haut et fort si j’en avais eu l’audace. J’étais heureuse ! Et c’était si bon de l’être de nouveau, j’avais  même craint ne plus jamais pouvoir l’être un jour. Il était un peu comme mon héros ; il m’avait sauvé de cette tristesse que j’avais gardée au fond de mon cœur et qui me rongeait un peu plus chaque jour… Oui. Le bonheur était enfin revenu cogner à ma porte, ou plutôt devrais-je dire que j’avais cogné sur la sienne, il y a trois jours déjà. Je nageais en plein de dedans, comme pour la toute première fois. Sûrement qu’ils l’avaient tous remarqué eux aussi : le vendeur du candy store, les quelques passants qui avaient pu nous apercevoir ce soir-là, sur le banc, inséparables, amoureux ? Je m’en voulais de m’être privée de tout ça, de lui, derrière tant de mensonges.« Pas des mensonges non, tu cherchais simplement un moyen d'éviter d'écouter ce que ton cœur te dictait. Mais jamais... jamais tu n'as menti. » Un léger sourire mêlant excuses, remerciements et reconnaissance se dessina sur mes lèvres. J’aimais sa façon qu’il avait de me réconforter ; il le faisait déjà si naturellement, je n’étais par certaine qu’il s’en rende compte. En tous cas, il avait toujours su trouver les mots justes pour exprimer mes pensées. N’avais-je presque plus aucun secret pour lui ? J’aurais souhaité pouvoir en faire autant le concernant… « Et je… Mais j’aurais pu m’entêter à  le faire… » soufflai-je, soulagée qu’il n’en était rien, que je lui avais plutôt ouvert mon cœur… J’avais baissé les armes. Je n’étais plus maintenant qu’une frêle créature qui avait foi, non pas en un dieu, mais en un homme. Sans défense, je ne pouvais maintenant plus que m’accrocher à lui, à ce que nous étions. Mon cœur était à sa merci ; il avait maintenant le pouvoir de le briser en mille morceaux, comme les autres avant lui. Mais j’étais prête à prendre le risque, victime consentante de mes propres sentiments, de mes propres désirs…. Parce que je n’étais non plus seulement  sentimentalement vulnérable, mais aussi physiquement.  Parce que ce soir, je lui offrais non plus uniquement mon cœur ; je m’offrais à lui toute entière, comblant le dernier fossé qui nous séparait, un fossé qui avait semblé si infranchissable. Nous pourrions alors être unis, corps et âme, et surtout je n’avais plus peur d’aimer, de l’aimer…
Si je l’avais tout d’abord encouragé tout doucement, timidement à se laisser aller à ses pulsions – ce qui semblait assez paradoxal à vrai dire, n’étais-je pas celle qui ne les avouait pas ? n’était-il pas celui qui avait l’habitude d’y céder avec tant d’aisance ? – il n’aura pas fallu grand-chose pour que nous nous laissions prendre dans ce tourbillon de désir… Tous les deux haletants, avides de l’autre, une infime distance n’était déjà plus que trop… Mon corps répondait à nos baisers de plus en plus intensément, et en réclamait plus… curieux de savoir où cet avant-goût déjà tant délectable pourrait bien le mener…  N’écoutant plus que lui, j’exprimai mes désirs avec une audace certaine. Mon cou se souvenait si bien de la délicieuse sensation de ses lèvres papillonnant sur ma peau tout frémissante, comment résister à leur appel ? Je ne pus d’ailleurs empêcher un gémissement : « Oui.. . » Emoustillée, par leur contact, je ressentis le besoin soudain d’être déshabillée, encore plus, afin exhiber toute parcelle de mon corps hurlant le désir de se voir dévorer en toute volupté… Mais j’étais à la fois irrésistiblement attiré par son corps, semblant défier les lois de la physique, je me blottissais tout contre lui, autant qu’il en était possible... Jamais je ne m’étais sentie aussi bien… « Comment pourrais-je dire quelque chose de mieux après ces paroles , hum ? » A ces paroles, je ne pus m’empêcher de sourire, amusée, tandis que je soutenais son regard de braise. « Quoi dire de mieux je ne sais pas, mais quoi faire de mieux, tu trouveras ça sûrement. » murmurai-je, d’une façon plus sensuelle que j’avais imaginé le faire… et caressant son torse nu.  Je fus surprise par mon discours aguicheur… Cet homme me rendait folle, complètement folle de lui. Avait-il réveillée cette « sauvageonne » qu’il aurait souhaité voir ? Très probablement.« Je partage ton sentiment. Je ne me sens au paradis que dans tes bras, Giselle. » Mes joues s’enflammèrent sous son regard revolver, tandis que j’haletai un peu plus en percevant ses doigts se promenant sur ma peau. Je ne pus vraiment reprendre son souffle, coupé par un nouveau baiser. L’entendant soupirer contre mon lèvre, je m’agrippai à ses cheveux, m’assurant de faire durer ce baiser aussi longtemps que je le souhaitais, tantôt caressant sa nuque ou son dos de mon autre main. Lorsque nous mîmes fin à ce baiser, je me détachai de lui, m’allongeant sur le dos, une main se baladant toujours sur son corps presque totalement nu, tandis que je l’invitai de me rejoindre par un regard langoureux.  Quand il m’eût rejoint, sentant le contact de sa jambe sur les miennes, je les écartai légèrement, encourageant la sienne à s’incruster, encourageant nos deux corps à s’enlacer. « J’adore tes mains » avouai-je, lorsqu’elle recommença à faire leur petit bonhomme de chemin sur mon corps. « Tu sais que je n’ai pas l’intention de fuir cette fois… » demandai-je, en me mordant les lèvres, brusquement inquiète que cette crainte qu’il avait un peu plus tôt resurgisse, à l’approche de nos ébats… « Je suis sûre de moi… » rajoutai-je. Et Seigneur, jamais auparavant je n’avais été aussi sûre de vouloir quelque chose…
   
       
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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyVen 23 Sep - 8:39



"In the night she comes crawling."

Cause all I see are wings, I can see your wings...But I know what I am and the life I live, yeah, the life I live and even though I sin, baby we are born to live.But I know time will tell if we're meant for this, yeah if we're meant for thisthe weeknd



Pendant notre marche quasi nuptiale - non en fait c'était une blague - menant à la chambre , que dis-je, menant à notre suite plutôt, qui donnait sur une vue imprenable de la ville Santa Cruz en plus de cette vue sur  l'océan qui brillait sous la douce et fine lumière d'une lune reine de la nuit, je réfléchissais à ce qu'on s'était dit. Je la rendais heureuse. avait-elle dit en évoquant quelque peu son frère bien-aimé. Je savais exactement pourquoi cette phrase me trottait encore dans la tête alors que de nombreuses minutes s'étaient écoulées depuis la révélation . C'est parce que cela me plaisait bien, de rendre quelqu'un heureux. Pour une fois que j'étais capable d'avoir un semblant de vie sentimentale, pour une fois que j'faisais sourire une femme sans avoir pour objectif final de l'emmener dans mes draps de satin. Avec Giselle, tout avait été différent, depuis le début jusqu'à présent. Mais résister à l'appel de sa chair, c'était bien plus fort que moi. Probablement que cela avait été plus fort que nous aussi, après tout, nous nous étions rapidement rapprochés de l'autre, se greffant tout contre son partenaire comme si nous avions toujours formé un couple. C'était étrange, effrayant, mais aussi électrisant tout à la fois. De se sentir en aussi parfaite symbiose avec un être, quel qu'il soit. De se sentir enfin à l'aise d'aller au delà qu'une simple histoire de jambes en l'air. Nous le savions, tous les deux, qu'il y avait plus que ça. Elle n'était pas une amante. Pas à mes yeux non. Elle était plus que ça. Quand je me trouvais près d'elle, mes lèvres brûlaient de l'envie de le lui dire mais toujours, quelque chose me retenait.. le timing peut-être. Sans doute. Viendra un temps pour le lui dévoiler, j'en étais convaincu.

Je préférai profiter de l'instant présent, alors que l'atmosphère entre nous devint électrique et ce à une vitesse ahurissante. Dabord charmé par ses multiples baisers au nectar divin,  je fus aux anges de constater qu'elle faisait de plus en preuve d'ouverture, en me guidant doucement dans mes gestes, en m'indiquant ce qu'elle désirait. Je lui obéissais les yeux fermés. Je voulais lui plaire, je voulais qu'elle aime , qu'elle soit au septième ciel. Le mâle dominant? Oui. Mais pas maintenant..plus tard peut-être. Je remettais son habit dans le placard, le temps d'une soirée. J'étais l'homme fragile, sensible aux réactions de sa dulcinée. Parce que c'était ce qu'elle était. Ma dulcinée. L'ange de mon existence. L'unique qui faisait battre mon organe vital. Et quand, finalement, elle me laissa détacher son soutien-gorge tout en douceur et en sensualité j'avais su. J'avais su qu'il n'y avait plus de tabou, plus de retenu. Nous étions passé à l'étape supérieure. Je réalisai cela non sans plaque mes lèvres doucement contre les siennes. Haletants tous les deux, nous nous découvrîmes petit à petit, à frémir sous une multitudes de caresses toutes émoustillantes les unes des autres. Je frissonnais avec hardiesse quand elle me murmura doucement qu'elle était bien avec moi. Pour moi, ça voulait tout dire. J'en ressentis même un puissant pincement au coeur « Quoi dire de mieux je ne sais pas, mais quoi faire de mieux, tu trouveras ça sûrement. » Et elle avait raison. Distraitement, je fis glisser mes doigts dans sa magnifique chevelure soyeuse, la toisant d'un regard de braise qui voulut bien la brûler vive à condition qu'elle se laisse gentiment faire. Les paroles que je débitai par la suite ne laissa point la déesse aux courbes parfaites de marbre. Je n'étais pas sans remarquer la teinte cramoisi de ses joues qui avait pris feu à mes paroles quasi salaces. Puis mes doigts trouvèrent d'autres passages sur son derme, dans une infinie douceur, je vis sa peau se durcir, frissonner sous ce contact intime. J'adorais découvrir chaque parcelle de chair, je m'en délectais même.  J'avais le sentiment d'être au paradis quand j'entendis sa respiration se faire plus rapide,signe que mes caresses lui procuraient un certain effet.. Puis, la beauté exceptionnelle finit par déposer sa tête sur la montagne d'oreillers et de coussins derrière nous. Elle m'invita doucement à la rejoindre ce que je fis dans l'immédiat sans la quitter des yeux, nos jambes s'effleurant lorsque nos deux corps se lovèrent l'un contre l'autre. Arrivé à sa hauteur, je poursuivis ma découverte en m'appliquant d'autant plus lorsque la belle murmura   « J’adore tes mains » je lui esquissai un sourire charmeur, en coin. Elle avait fait fondre mon coeur à cet instant précis. « Je ne savais pas, mais merci. Moi j'adore te toucher, love. Ta peau est si douce » je joins un geste pour appuyer mes paroles. Mes mains caressent la peau de son cou. « Tu sais que je n’ai pas l’intention de fuir cette fois… » je m'arrête le temps d'un instant. « Mais j'espère bien... » soufflais-je alors en lui mordillant doucement son lobe d'oreille. Moi je ne veux rien brusquer. Je veux juste être son parfait prince charmant, je suivrais sa danse, quoiqu'il advienne. EDt puis l'angoisse remonta, violemment.J'ressentais la pression, celle d'être à la hauteur de ses attentes, mais quand j'croisais ses prunelles, j'oubliais presque mon nom entier tant elle me faisait tourner en bourrique, j'oubliais l'angoisse. Il n'y avait que l'amour. L'amour naissant.

« Je suis sûre de moi… » à ces mots je m'approchai de son visage en la regardant avec insistance. Je finis par tracer une ligne invisible de son cou jusqu'à ses lèvres dont j'en dessinai fictivement le contour. Et là je le vis, le désir, ardent plus que jamais.Je pouvais même le sentir quand nos lèvres se goûtèrent à nouveau. D'un naturel déconcertant, nos langues dansèrent, se liant à l'autre, fusionnant, faisant monter une certaine chaleur au creux de notre estomac alors que mes mains, elles, investiguèrent un terrain jusqu'ici inexploré. Je soupirai d'un bonheur transcendant quand,sous mes doigts d'expert, je sentis ses mamelons durcirent « T'es magnifique tu sais? » disais-je en retrouvant le chemin de ses lèvres, les mordillant doucement au passage.« Je te désire ardemment, Giselle... si tu savais » Non elle ne savait pas. Ou peut-être que si un peu. Elle ne connaissait que mes mots. Mais elle ne savait pas ce que contenait mon âme. Cette dernière brillait pour elle. Depuis le tout premier jour et désormais, je me retrouvais dans ce lit, à assouvir mes désirs les plus fous en sa divine compagnie.  Mais quoiqu'il advienne, je la laissais mener la danse, n'osant rien faire sans son consentement. La fougue viendrait plus tard, pensais-je alors l'idée d'explorer autrement me vint en l'embrassant ardemment. Le genre de baiser langoureux qui vous rendait tout autres, vous savez. Je dessinai un chemin invisible de mes lèvres, partant du coup jusqu'à sa poitrine, je finis par descendre jusqu'à son ventre pour atteindre la limite de son pubis, riant doucement en la voyant frémir.Elle retint même sa respiration, soulevant sa cage thoracique lorsque je retirai les pans de sa petite culotte, avec les dents qui plus est. Le pire c'est que je fis le tout en soutenant son regard avec tant de désinvolture que j'en fus moi-même surpris.J'avais l'habitude de déshabiller une demoiselle de façon complètement sensuelle, et ça se voyait bien sûr. À chacun son domaine. Moi? J'avais une certaine habileté quand il s'agissait de plaisir charnel, cela ne faisait aucun doute. Pas même l'anglaise n'en douterait à ce moment précis. Comme sa nudité était entière désormais j'en profitai pour retirai mon caleçon tout en me mouvant à nouveau vers son visage pour lui soutirer l’ultime baiser alors qu'elle s'accrochait à mes cheveux dans un élan passionnel qui jusqu'ici avait été endormi d'un sommeil plus que léger.
 
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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyDim 25 Sep - 21:35

In the night

she comes crawling

♪ And our eyes are crossing paths across the room
There's only one thing left for us to do ♫
(Body Say, Demi Lovato)

 
Timide et casanière, je n’étais évidemment point ordinairement d’une âme très aventurière. Rien ne m’avait jamais plus rassuré que le connu, rien ne m’avait plus effrayé que l’inconnu – sans doute oui cette peur était-elle commune à chaque être humain, mais je n’ignorais pas qu’elle avait toujours été particulièrement extrême chez moi. Pour tout vous dire, emménager à San Francisco, quittant mon Angleterre natale, le foyer où j’avais grandi et, par-dessus tout, ma famille fut sans conteste la plus grande aventure que j’avais pu vivre de ma vie… J’étais plutôt prudente. Trop prudente ? Cette prudence dont je faisais preuve avait toujours été d’autant plus flagrante dans ma vie amoureuse.  De tous les garçons, de tous les hommes que j’avais pu fréquenter jusque maintenant, tous avaient du se montrer patients, compréhensifs face à ma difficulté de m’engager trop rapidement dans une relation. Apprendre à se connaître, avancer petit pas par petit pas vers quelque chose de plus profond, des contacts physiques tout d’abord plus chastes…  Je tenais au romantisme, celui qu’on voyait dans les films vous savez. Je rêvais du prince charmant… un rêve maintes fois brisé… un rêve que je m’étais interdit depuis ma dernière relation en date… un rêve toutefois ravivé par celui que j’avais considéré pendant plus d’un an comme le détestable voisin qui usait de ses charmes et de ses paroles crues pour m’embêter… Je croyais de nouveau avoir trouvé mon prince, celui qui me rendrait heureuse, plus vivante, je croyais l’avoir trouvé derrière cet homme d’apparence si odieux et arrogant… Et curieusement, je ne souhaitais plus m’y prendre de la même manière – cela ne m’avait finalement rien apporté de bon dans le passé. Non, cette fois-ci je souhaitais laisser couler le courant de la vie, voir où il nous mènerait ; je me jetais aventureusement à l’eau... Aventurière du dimanche, je n’osais non pas seulement m’embarquer dans une relation à l’issue plus qu’incertaine, mais aussi je m’hasardais, NOUS nous hasardions même à explorer un terrain jusque là interdit…
Tout d’abord déstabilisée, je prenais confiance peu à peu, exaltée par nos baisers, m’abandonnant sous nos caresses, tandis que nous apprenions à nous connaître du bout des lèvres et du bout des doigts. Ses doigts aguicheurs qui m’avaient si souvent défié, me rendant toute chose bien malgré moi lorsqu’ils se posaient sur ses lèvres en toute désinvolture… Des doigts qui s’attelaient maintenant à enflammer ma peau nue – jusque là jalousement dissimulée sous mes habits – déjà électrisée par son regard intensément séducteur. Il me semblait presque ressentir toutes les cellules de ma peau s’animer d’une vive ardeur ; d’un sens je me sentais extraordinairement bien comme ça. Je me sentais même plus vivante que jamais sous ses mains de magicien qui avaient entre autre dénudé ma poitrine lourde de désir avant de continuer l’examen approfondi et délicat de mes flancs, s’appliquant à contourner mes seins à mon grand dam… mais qu’est-ce que c’était bon… « Je ne savais pas, mais merci. Moi j'adore te toucher, love. Ta peau est si douce » Et elle se fit particulièrement  frémissante, lorsque ses mains effleurèrent mon cou à ce  même instant. Je me mis alors à espérer vainement que ces caresses ne cesseraient jamais ; je me mis même à craindre que son désarroi réapparaisse. Seigneur non je ne pourrais plus retenir ma passion bien plus longtemps… Ses mots me rassurèrent suite à mon interrogation et un léger soupir de soulagement mêlé de plaisir se fit entendre alors ; il n’avait pas manqué de mordiller mon lobe d’oreille. Rassurée, je redevenais aventurière du dimanche, engageant de nouveau mes mains sur une route imaginaire que je traçais sur son torse. Quand je laissais échapper quelques mots de mon assurance, nos prunelles se rencontrèrent – les miennes fébriles, les siennes insistantes – ses doigts tracèrent elles aussi un trajet  de mon cou à mes lèvres fiévreuses qui allèrent se jeter immédiatement sur les siennes. Tandis que nos langues se rencontrèrent enfin, exécutant un duo frénétique. Nos respirations étaient saccadés, la mienne n’était plus qu’un léger souffle tant le plaisir était intense, mes seins excités par les doigts habiles de mon compagnon qui me susurra que j’étais magnifique. Lorsqu’en plus il me mordilla les lèvres, je poussai un bref gémissement. « Je te désire ardemment, Giselle... si tu savais » Cette déclaration envoya des décharges à travers mon corps, qui hurlait son désir de le savoir. « Montre-moi… » Sans rajouter un mot de plus, je guidai de nouveau ses mains sur ma poitrine avec un certain empressement pendant que je dévorais la peau de son cou, y goûtant encore comme s’il s’agissait de la première fois, savourant son goût sucré… Ma jambe se montra elle aussi audacieuse et lui prodigua quelques caresses, montant lascivement jusque le haut de sa cuisse. Il écrasa de nouveau sa bouche sur la mienne, et devint l’instigateur d’un nouveau baiser langoureux. Frustrée qu’il ait encore une fois négligé ma poitrine, je ne m’en plaignis pas lorsque je compris que ses baisers descendaient dangereusement jusqu’à mon pubis… Seigneur Dieu… Je sentis le plaisir se faufiler dans mon bas-ventre pendant que je l’observai retirer ma culotte d’une attitude tellement désinvolte mais à la fois si sexy. Non sans apercevoir qu’il se dénudait lui aussi, je ne quittai ses yeux du regard, toute chose, pendant qu’il venait réclamer un autre baiser fougueux. Je l’attirai tout contre moi, accrochée à ses cheveux, écartant mes cuisses pour pouvoir accueillir mon compagnon. Je frissonnai lorsque je ressentis son excitation grandissante contre ma peau nue et sensible.  Mes jambes entourèrent fermement ses hanches, comme pour m’assurer qu’il ne partirait point, tandis qu’une de mes mains s’osa à effleurer ses fesses fermes et musclés. Je quittai sa bouche pour aller lui mordiller l’oreille et changeai d’avis à ce même instant… M’agrippant à lui, je préférai finalement le pousser impétueusement, pour qu’il s’allonge sur le dos. M’emmenant dans sa chute, j’atterris à califourchon sur lui. Je me penchai vers lui et explora son torse par de brefs baisers ici et là, stimulant ses mamelons. Puis je remontai vers son visage, mes cheveux caressant son cou. Serrée contre lui, essoufflé et pantelante de désir, je pouvais voir un éclat plein d’érotisme illuminé les yeux de celui que je commençais à appeler secrètement mon bien-aimé…
   
       
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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyDim 25 Sep - 22:59



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Cause all I see are wings, I can see your wings...But I know what I am and the life I live, yeah, the life I live and even though I sin, baby we are born to live.But I know time will tell if we're meant for this, yeah if we're meant for thisthe weeknd



S'abandonner entièrement avait été bien plus difficile que je ne l'avais cru. Parce que tout avait été si différent avec elle que cela m'avait quelque peu déstabilisé.L'intimité de nos deux corps ne me gênait pourtant pas comme n'importe qui le devrait lors d'une toute première symbiose passionnelle. Ce n'était pas ça qui me terrorisait à chaque instants. C'était plutôt le fait de tout foirer, de trop brûler les étapes, de faire en sorte qu'elle ne fuisse de ces lieux, de cet endroit alors que je m'étais sérieusement préparé.. Alors que j'avais soigneusement tout organisé pour .. elle.Il ne suffisait pourtant de son regard de braise sur moi pour comprendre que je lui faisais sensiblement le même effet qu'elle faisait à moi. Nous étions électriques, indubitablement attirés à l'autre. Il n'y avait plus rien qui ne pouvait m'empêcher d'avancer, de sauter d'un pas. Je la désirais plus que tout. Depuis des lustres déjà. Je ne savais plus trop, j'avais cessé de compter les crépuscules.  Mais je me délectais de la voir aussi réactive à mes caresses car j'y voyais , chez elle, le même désir qui me consumait entièrement. J'avais profité de nos faiblesses pour lui révéler ce que je pensais de sa peau, non sans me faire aventurier dans mes caresses, n'hésitant pas un seul instant à tester des zones un peu plus érogènes de sa peau si parfaite jusqu'ici inexplorées. Je souris doucement lorsque je la vis frémir toute en douceur, mais toujours je gardai le silence. Enfin.. je gardai le silence jusqu'à ce que nos langues s'entremêlent dans une danse des plus endiablées.Les enchères étaient à la hausse.. Désormais enfiévré de nos baisers,je ne le fus que davantage lorsque mon amante dessina de ses doigts habiles une fine ligne sur mon torse musclée. Ce qui n'aida, somme toute, en rien à calmer mes ardeurs liée à cette décharge de testostérone qui pouvait se traduire par toute cette passion qui nous déchaînait vivement.« Tu es sûre que tu veux que je te montre? »  soufflais-je alors contre ses lèvres d'un ton rauque, presque murmuré. Elle frissonnait. Je souriais. Il n'y avait rien de mal à ajouter quelques nuances d'humour alors que nous nous apprêtions à se donner entièrement à l'autre, n'est-ce pas? Je crus que ma poitrine allait explose quand elle s'agrippa à mes cheveux, nos lèvres se touchant avec une passion dévorante, fidèle à nos habitudes. Quand il s'agissait de nous, pensais-je alors amoureusement, il n'y avait pas grand chose qui était fade, terne. Chaque baiser, chaque toucher, chaque respiration, me rappelait qu'elle était l'unique. Jamais une femme ne m'avait mis dans un pareil état. Jamais une femme n'avait réussi à me transformer à ce point. Je me disais que j'avais de la chance. Je me disais que je finirais par tout gâcher aussi. Mais pas ce soir. Je me délectais encore dans sa peau quand je chassais les derniers nuages sombres de mes pensées.Je la sentais se tortiller, résister contre l'envie. Ne résistes pas, mon ange disait cette voix qui lui murmurait dans un echo de silence alors que ma bouche trouvait le chemin de son bas ventre, lui retirant le dernier bout de tissus qui camouflait sa féminité. Et puis, je finis par me dire qu'il y avait là une réelle injustice. Sans la quitter du regard, je retirai mon caleçon avec ma sensualité masculine qui m'était propre. Désormais à égalité en terrain neutre, je la laissai sagement faire lorsqu'elle m'attira tout contre elle, cuisses écartées,  s'accrochant à ma chevelure d'ébène alors que je cherchais avidement à goûter de nouveau le nectar divin de ses lèvres enflammées.J'avais perdu fébrilement le contrôle lorsque l'une de ses mains s'était doucement attardée contre la peau de mes fesses. Je l'avais perdu d'autant plus lorsqu'elle n'hésita pas un seul instant à mordiller l'une de mes oreilles, me poussant contre le matelas. Par réflexe je fis tomber lourdement mes bras et écarquillai les yeux de surprise non camouflée. Mais de surprise à exaltation, la ligne était plutôt mince. Encore plus lorsque ma partenaire se fit exploratrice elle-même, me prodiguant des caresses exquises et exclusives alors que je ne m'y étais guère préparé. Je la laissai faire sagement , un rire s'échappant de mes lèvres que je tentai de camoufler dans un long soupir d'ultime satisfaction.Je portai une main sur ses hanches, resserrant quelque peu mon étreinte pour qu'elle se colle tout contre moi. Le son de sa respiration haletante était la plus douce et la plus excitante des mélodies qu'il m'aie été donné d'entendre. Vous ne comprenez pas. L'influence qu'elle avait sur moi. Je lui mangeais dans la main, comme un oiseau domestiqué. Je n'en avais même pas honte.Elle était mienne. Mais j'étais sien aussi et il en était ainsi. Toute cette chimie était naturelle, déconcertante mais innée en nous. Doucement, j'avais glissé mes mains de fer dans son dos, tout près de ses omoplates, alors que la déesse se trouvait toujours à califourchon , sa poitrine caressant mon torse, nos lèvres à nouveau scellées , pressées les unes contre les autres. Je ne quittai point son regard, je ne me dérobais plus. Non! Je la fixais à l'instar ardemment, de mes yeux d'extraterrestre.Je me noyais dans l'océan que formaient ses iris. Le silence s'était doucement installé mais il était nécessaire, vital. Je posai mon front contre le sien, fit descende mes mains contre ses hanches, alors que je me redressai quelque peu pour m'asseoir, toujours son corps collé contre le mien. Dans un lent mouvement, je me glissai en elle, allant plus loin, plus loin que je ne l'avais rêvé, scellant notre destinée, dans un soupir de plaisir. J'avais osé franchir la limite tant redoutée, ne regrettant rien. Ma poitrine explosa en des millions de particules qui se redécouvrent, pour exploser encore et encore, dans une boucle infinie. Et lorsqu'elle mouva son bassin, sentant ma virilité la remplir dans sa totalité, je crus me retrouver au septième ciel, redécouvrant les plaisirs charnels d'une partenaire pour qui j'éprouvais des sentiments purs et nobles qui me faisaient tourner en bourrique. C'était si différent de tout ce que j'avais connu jusqu'à maintenant. Si parfait. Si singulier...
 
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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyJeu 29 Sep - 21:25

In the night

she comes crawling

♪ And our eyes are crossing paths across the room. There's only one thing left for us to do... You can touch me with slow hands. Speed it up, baby, make me sweat... ♫ (Body Say, Demi Lovato)

 
Il y a une année de ça déjà, même un peu plus, je débutais une nouvelle vie. Et qui disait nouvel appartement, disait nouveaux voisins. Ainsi, Nolhan était entré dans ma vie. Depuis je ne me reconnaissais plus vraiment… Je m’étais longtemps persuadée que les raisons n’étaient nuls autres que nos sérieux désaccords, que nos incessantes disputes. Eh bien, j’avais eu tout faux. Depuis le tout début. Si la timide Giselle avait su se montrer aussi caractérielle, un peu comme du temps de sa tendre enfance, c’était surtout exclusivement parce qu’il avait tout ce temps exercé sur elle, sur moi cette attraction étrange, c’était parce que je me sentais irrémédiablement attirée par lui. Une année entière d’interdits, à songer ce qu’était de devenir son amante, tandis que d’autres femmes en profitaient… Un an de réel frustration pouvait-on dire, une frustration d’autant plus grande lorsque je me découvrais ces dernières semaines des sentiments qui allaient bien au-delà d’une simple attirance physique… Une attirance telle qu’elle semblait défier les lois de la physique, rendant l’issue de tout ça était inéluctable. Seulement lui comme moi n’avions pu nous douter un jour des réels circonstances de ce dénouement, de notre rencard, et que cette fabuleuse suite d’hôtel eût pu devenir le décor de la tendre et lascive collision de nos corps...
Omniprésent, le désir était surtout insoutenable entre nous deux. Un simple regard, un simple frôlement pouvaient maintenant nous embraser aussi efficacement qu’une simple étincelle dans de la paille. On jouait avec le feu au risque de se brûler les ailes, tel Icare, grisés par l’exaltation et l’excitation de nos sens, grisés par le bien-être absolu de n’être que tous les deux. « Tu es sûre que tu veux que je te montre? » Je fus saisie d’un frémissement lorsque sa voix gutturale et pleine de sensualité répondit à ma demande – non pas moins aguicheuse – de me montrer ce désir ardent qu’il disait ressentir à mon égard. S’il souriait tout contre mes lèvres, j’étais rendue muette et incapable d’afficher la moindre expression rieuse sur mon visage beaucoup trop troublée par mon propre désir que je cherchais à canaliser, effrayée par son immense vigueur. Il aurait finalement fallu de très peu pour que je me libère, pour que je me laisse aller vraiment… il n’aurait fallu seulement qu’il dévoile mon intimité de la façon la plus érotique qui soit... J’avais maintenant perdu tout contrôle de mes pulsions, je ne serais plus la Giselle réfléchie et raisonnable ce soir… Au lieu de cela, j’affichais une véhémence hors du commun, mais aussi une exigence inhabituelle ; je prenais pendant un instant le contrôle de notre étreinte en accueillant son corps complètement dénudée entre mes cuisses. Avides de tout son corps, mes désirs se faisaient beaucoup trop multiples et variés ; je ne savais plus ce que je voulais, ou plutôt je ne savais que trop ce que je voulais mais en assouvir le flot incessant et grandissant était… mission impossible. Si je l’avais tout d’abord attirée contre moi, j’avais alors fini par prendre le dessus. Littéralement. Et étonnamment surtout. Dans le seul et unique but de goûter un peu plus à la chair si savoureuse de mon bien-aimé, dont la satisfaction difficilement dissimulée m’excitait encore plus – sans compter ses mains viriles et expertes posées sur mes hanches qui me collaient à lui, se voulant aussi efficaces qu’un étau. Se rendait-il vraiment compte que cette confiance et ce bien-être, je ne le ressentais qu’auprès de lui ? Il disait que j’enchérissais sa vie de la plus belle des manières… et il en faisait de même. Pour la première fois, je pensais pouvoir être moi toute entière, et, même si je n’y arrivais pas vraiment encore tout à fait, être plus aisément libérée avec lui… sexuellement entre autre. Mes seins se frottaient aux muscles durs de son torse ; ma bouche se pressait encore contre la sienne, cherchant à ne former qu’une seule entité avec lui. Puis ma main s’agrippa à sa nuque par réflexe lorsqu’il se redressa et que, comme s’il était maintenant assuré que je ne pourrais jamais plus me détacher de son étreinte, ses mains retrouvèrent le chemin de mes hanches. Un gémissement de contentement que je ne cherchai point à étouffer emplit la pièce quand il se faufila finalement en moi pour être parfaitement emboîtés. Transie par le plaisir, il manqua très peu pour que mes ongles s’enfoncent dans sa nuque quand mon autre main, elle, s’était inconsciemment posée sur sa joue. Profitant de notre connexion charnelle, je l’embrassai encore ; nos langues se caressaient et s’enroulaient dans une étreinte passionnée. Mais bien vite, je fus à la recherche d’un plaisir encore plus grand. Je plaçai une main sur ses genoux, ma seconde main lui massant maintenant la nuque en douceur et je levai les hanches en décrivant des cercles dans un concert de geignements. Et je perdis peu à peu le sens des réalités, perdue dans la luxure. Je gonflai ma poitrine dont le volume était déjà sensiblement plus important et surtout j’offrais à mon amant une vue encore plus imprenable sur mes rondeurs de femme, non pas involontairement… Comme s’il lisait dans mes pensées, il ne tarda d’ailleurs pas à venir les titiller et je fus alors prise d’un soubresaut de plaisir. Mes hanches se remirent cependant en mouvement, dessinant toujours des cercles en toute souplesse. Mon corps cherchait à se cambrer, émoustillée par ses délicieuses caresses et sa masculinité qui me remplissait entièrement. Et soudainement, je fus encore prise d’une vague de désirs encore plus intense : je voulais qu’il m’embrasse, je voulais ses mains se baladant sur mon corps, je voulais encore tant de choses… Je lui pris alors le visage de mes deux mains, lui mordilla la lèvre inférieure puis je posai des baisers, du bout des lèvres, sur une joue, la commissure de ses lèvres, le nez, l’autre joue, son cou… Je dus le rendre fou de plaisir à cet instant puisque je sentis ses grandes paumes se posaient sur mes femmes et me soulever, rompant notre symbiose purement sexuelle. Essoufflée, surprise mais exaltée, je me retrouvai de nouveau sur le dos, encore prête à l’accueillir en mon sein, prête à me soumettre à chacune de ses envies…
   
       
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MessageSujet: Re: [hot alert] In the night she comes crawling   [hot alert] In the night she comes crawling EmptyJeu 13 Oct - 8:21



"In the night she comes crawling."

Cause all I see are wings, I can see your wings...But I know what I am and the life I live, yeah, the life I live and even though I sin, baby we are born to live.But I know time will tell if we're meant for this, yeah if we're meant for thisthe weeknd



Je savais d'ores et déjà que cette nuit serait suffisamment mémorable pour qu'elle soit gravée dans ma mémoire. Il y avait toujours ce moment, où on se disait pareille chose. Où on se disait : mais oui! Je vais m'en rappeler toute la vie. Être avec Giselle faisait partie de ces moments clés. Je les appelais " clichés " parce que je m'en imprégnais, en appuyant sur un petit bouton imaginaire, reproduisant le bruit d'un clic parfaitement audible dans mon esprit, suivi d'un flash aveuglant. Là, j'avais le parfait cliché : Giselle qui me regardait, une lueur étrange, intense dans les prunelles. Et mon corps qui, irrésistiblement, s'était rapproché d'elle pour ne plus jamais la quitter. Sa demande m'avait fait sourciller pour la simple et bonne raison que j'avais eu peur qu'elle se rétracte, et qu'elle ne me fuisse par la suite. Après tout, nous avions quelques antécédents de ce genre elle et moi. Enfin, surtout venant de sa part, Giselle était plus craintive que moi à s'engager. Je n'avais jamais eu de réels doutes quant à mon désir de me rapprocher. Et puis je ne pouvais m'empêcher de songer à comment j'aurais réagi si elle aurait quitté ces lieux en me laissant seul. Si tel aurait été le cas, je ne lui aurais plus jamais adresser la parole. Je pouvais accepter à peu près tout : insultes,moqueries, mais de me faire rejeter alors que je commençais tout juste à ressentir quelque chose de puissant pour quelqu'un, ça je ne pouvais pas l'accepter.La honte reflétait le côté le plus humain d'un être vivant.Je ne voulais certainement pas la ressentir! Mais ressaisis-toi , Nolhan. Cette merveilleuse femme presqu'entièrement dénudée n'avait certainement pas l'intention de fuir. J'inspirai profondément et m'élancer contre ses lèvres, que je dévorais avec un plaisir que je ne refoulais pas. J'me sentais libéré de mes chaînes, je me sentais enfin bien depuis la mort de mère. La sensation de planer n'était pas bien loin et toutes ces caresses, ces baisers, ces mots murmurés en douceur, n'aidaient en rien à attiser mon désir tout à fait palpable.

Alors le lion répondit à sa dulcinée, de la seule façon qu'il connaissait, dans un amour violent, passionné, déchaîné.Ce doux gémissement qu'elle émit alors que nos deux corps s'emboîtaient parfaitement transcendait tout ce que j'avais pu appréhendé de cette nuit.Je me repaît de la douceur de sa main contre ma joue alors que l'autre n'était que violence et griffures. Heureusement alors, nos bouches n'avaient pas finies d'être gourmandes, nos lèvres se dévorant, nos langues se caressant dans une danse plus que sensuelle. Sa main vacante pénétrait presque la peau de ma nuque, je souriais encore. Cette fois, épanoui. J'avais bien envie de m'élancer vers son cou moi aussi pour y déposer mes crocs luisants et acérés.Mais je perdis bien vite le cap lorsque la sulfureuse anglaise déposa une main sur ma cuisse pour se donner un appui, soulevant ses hanches, se mettant à dessiner d'outrageux cercles de son bassin. Les geignements qu'elle émit par la suite n'aidait en rien à calmer les battements de mon coeur. Pourtant, je ne pouvais plus compter toutes ces fois où des femmes avaient exécuté ce même mouvement. Mais c'était différent. Avec elle, tout était différent. «J'aime t'entendre, mon ange » murmurais-je alors tout doucement, le souffle coupé par la grâce de mon amante. Oui. J'aimais cette douce mélodie qui s'échappait de ses lèvres pulpeuses. Mais pour tout dire, il n'y avait pas grand chose qui ne me plaisait pas chez Giselle Davenport. Il n'y avait qu'à observer ma façon de la regarder pour tout comprendre. Ça faisait même une année entière que je la regardais de cette façon, mais plus intensément dans les dernières semaines. Car de simple crush elle est devenue mon ultime obsession.

Alors le lion rugit, dabord doucement, au rythme lent de ses coups de hanches. Je la laissais faire. Je ne brusquais rien. je profitais, les yeux fermés. Et puis je finis par les ouvrir admirant sa poitrine , généreuse et parfaite comme je les aimais. Mes mains retrouvèrent la chaleur de ses bourgeons , mes doigts les effleurant avec habileté. Mon désir monta en flèche quand je l'entendis apprécier vivement cette initiative. Ses baisers papillonnant contre diverses partie de mon visage pesèrent lourd dans la balance aussi. J'en demandais plus. J'en demanderais toujours plus. J'étais tellement assoiffé, affamé même. « Giselle...» Soufflais-je alors contre ses lèvres. Cela n'était qu'un prénom, le sien, mais murmuré de cette façon, il signifiait beaucoup. Sans plus attendre, je la soulevai d'une telle aisance qu'elle poussa un hoquet de surprise. Doucement,cependant,  je la déposai sur le dos, contre le matelas de ce lit qui était désormais témoin de notre intimité.

Et le lion admirait sa proie. Je la dominai mon corps au dessus d'elle. Je restai ainsi quelques secondes, tout juste le temps qu'elle puisse mieux dévorer chaque centimètre de la peau de mon corps. Ça me laissa largement le temps de l'admirer à mon tour. Je m'élancai la seconde d'après, caressant ses clavicules de mes lèvres, puis sa poitrine, puis la courbe de ses côtes pour finir par doucement titiller son bas ventre de ma bouche enflammée.Ce même ventre qui se contractait à mes baisers aventuriers. Je lui écartai par la suite les cuisses d'un bref coup de genou en m'invitant à nouveau en elle. Cette fois, elle pouvait lire l'expression précise de mon visage à chaque coup de rein. À un moment, j'en perdis le Nord, atteignant des sommets jusqu'ici inexploré. Pour ne pas perdre le rythme, je pris appui sur ses cuisses. Plus mon bassin effectuait des mouvements de va et viens, plus j'entendais gémir celle qui deviendrait probablement l'une de mes premières histoires sérieuses et plus il me devenait difficile de contenir mon envie, mon désir, mon excitation. Mais je pouvais faire durer le plaisir. Longtemps, très longtemps. jusqu'à ce qu'elle n'en peuve plus. Jusqu'à son corps s'en retrouve totalement épuisé. Jusqu'à ce qu'elle me supplie d'en finir. Je pouvais le faire. Je le savais. Mais je voulais atteindre ce point de non-retour, je voulais... lui faire plaisir. Alors je me contenais, du mieux que je le pouvais. Je glissais d'ailleurs mes mains contre ses seins quand son premier orgasme vint violemment heurter ma verge. Atteinte de puissants spasmes, je lui caressai doucement la joue alors qu'elle reprenait doucement les esprits, ma main remonta un peu plus et vint caresser ses cheveux en replaçant une mèche derrière son oreille.

Et puis il y eut un second round, plus violent, plus exaltant. Nos corps endiablés étaient en sueur mais ça valait le coup. « Je ne vais pas tenir longtemps » avais-je ressenti le besoin de presque feuler alors que je la tambourinais de plus en plus de vifs coups précis. Plus ses gémissements se faisaient audible, plus mon degré d'excitation atteignait des plateaux que je croyais hors d'atteinte. Je sentais qu'elle allait atteindre un autre orgasme alors je m'autorisai au plaisir moi aussi et dans un gémissement rauque et guttural, je déféquai en elle, complètement épuisé, mais sans voix. C'était sans aucun doute la plus intense de toutes. Parce que cette fois, cette fois seulement.Il y avait l'amour. À bout de souffle je m'effondrai à ses côtés, appuyant ma tête contre l'oreiller les yeux pétillants, je vins chercher un dernier baiser en attirant son visage entre mes mains. « C'était...» Je cherchai les mots mais ne les trouvèrent pas sur le coup « Tu viens on va prendre un bain... » je l'attirai hors du lit en tirant son bras. J'ai toujours adoré ce genre de moment, après les plaisirs charnels. Toute cette zénitude. Cette paisible atmosphère nous suivit jusqu'à la salle de bain. J'y fis couler de l'eau tiédie et fit mousser cette dernière.Je me glissai en premier dans l'eau chaude et je fis asseoir l'anglaise dos contre mon torse, l'entourant de mes bras de fer,lui embrassant le cou ,lui témoignant de mon affection en chaque instant.
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In the night

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Surpassés par nos pulsions les plus primaires, nous étions transportés dans une symphonie de volupté. Une symphonie dont le chef d’orchestre n’était nul autre que l’amour… Une symphonie dont les instruments n’étaient nuls autres que nous-mêmes. Ainsi menés à la baguette, nous lui donnions vie, à cette symphonie ; nous jouions chacun de ses mouvements… Le premier mouvement fut plus ou moins rapide, ralentie par une peur certaine de passer le cap de cet interdit qui n’en était pas vraiment un... Nous n’en étions que plus en émoi, que plus en haleine. Puis tout sembla s’accélérer et nous étions passés au second mouvement. La dominante était maintenant entrée dans la danse, nous entrions dans cette grisante et parfaite symbiose. Vint le temps du troisième et quatrième mouvement dans un crescendo hallucinant et enivrant à la fois. Ces derniers traduisaient le mieux mon abandon face à des émotions et à des instincts que je ne savais ne plus pouvoir dominer mais dont j’attendais que mon bien-aimé m’en libère. Il était alors le corps d’instrument dominant ; auquel je répondais avec justesse par un concert de gémissements et de cris, aussi accompagnés du nom murmuré de mon amant lors des temps les vifs et les plus frénétiques… dont le paroxysme final lors duquel nos voix interprétèrent dans un parfait duo l’onde de plaisir qui nous avaient submergés. Le quatrième mouvement m’avait alors épuisée mais j’en ressortais surtout épanouie telle une fleur fraîchement éclose…
Parce que nous en étions à cet instant floral, à ce moment unique d’un épanouissement rayonnant d’amour. Un amour encore si jeune et si fragile mais suffisamment résistant pour prendre racine au plus profond de nos âmes. Nos deux corps enlacés et parfaitement enchâssés, n’avaient pas seulement marqués une union physique et charnelle ; il ne s’était pas uniquement agi d’un simple abandon à des pulsions intenses et quasi indomptables… Définitivement pas. Cette attirance, cette attraction qui ferait sans aucun doute pâlir de jalousie celle exercée par le Soleil sur la Terre car défiant toutes les lois de la physique, les transcendant même pour donner naissance à quelque chose de plus démesurément frénétique. Nos deux cœurs qui, l’espace de quelques instants, s’étaient mis à tambouriner dans nos poitrines à l’unisson étaient entrés en quelque sorte en résonance et partageaient dorénavant une même et seule raison de battre, une même et seule convoitise, celle de s’abandonner à l’autre dans une idylle qui n’en était qu’à son premier balbutiement. Nous laissions maintenant champ libre à nos sentiments, à notre affection ; sûrement nous guidaient-ils nos pas dans une voie à l’issue toujours aussi incertaine et pourtant si prometteuse. Cela importait-il de toute façon ? Après tout nous étions là rien que tous les deux, pris dans ce  doux tourbillon d’affection et de tendresse.
Il y avait quelques semaines à peine, j’aurais eu peine à imaginer que je me laisserais prendre au jeu. Je commençais à me dire que tel avait toujours été le dessein, nous réunir. D’une bien curieuse façon, il était vrai. Je me sentais presque comme un petit pion sur le plateau du jeu de la vie et qui n’était malheureusement pas toujours tombée sur les cases les plus chanceuses. Mais cela ne valait pas le coup ? Parce que j’avais eu droit à ce merveilleux rencard, à ce merveilleux moment d’intimité dans les bras d’un homme qui savait déjà me rendre heureuse de la plus simple des manières, à ce merveilleux  doux baiser qui avait si joliment conclu nos ébats passionnés.  
« C'était...» Encore une fois, les mots semblaient si insignifiants, non pas seulement du point de vue de mon amant ; ils m’échappaient à moi aussi . Aucun ne semblait convenir vraiment ; tous étaient incapables d’exprimer la réalité de notre ressenti, de nos sentiments. Sauf peut-être un. Et pourtant fort probablement le plus vague de tous. « Parfait ?» Le seul mot qui put s’échapper de mes lèvres dans un souffle à peine audible, encore beaucoup trop secouée par nos récents ébats.  Un mot qui paradoxalement ne me paraissait pas parfait lorsque je l’avais prononcé. Non pas parce que la perfection n’était qu’un concept difficilement définissable. En réalité, je me disais aveuglément que cet homme, qui dans un temps semblant maintenant si lointain se rapprochait de l’imperfection à mes yeux, pouvait m’apporter tellement plus, tellement mieux. Peut-être ne s’agissait-il là qu’une élucubration tout à fait stupide et naïve dune fille qui avait longtemps  cherché le romantisme, l’amour. Et encore une fois j’avais cru le trouver. Sous une forme nouvelle. Sous une forme plus… vraie peut-être. Et elle était le pilier d’une réelle affection ; Que je m’essayais à lui montrer, ne serait-ce que par un simple sourire et une légère caresse sur son visage tout en sueur. « Tu viens on va prendre un bain... » Une proposition qui ne demandait pas de réponse tellement cette dernière était évidente. Une proposition à laquelle je ne répondis donc pas. Du moins pas verbalement. Parce que mon corps lui avait répondu à cette douce invitation, se laissant gentiment entraîné hors du lit jusque dans la salle de bain, dans une infinie sérénité.
Et le silence s’installa de nouveau ; il exprimait toutefois mieux que des mots notre bien-être quand nous étions ensemble. Notre attitude, notre gestuelle en disaient beaucoup eux aussi. Tandis que l’eau du bain se faisait désirer, regards, sourires et baisers furent en effet échangés. Et je me hasardais à m’accrocher à lui de temps à autres – ma façon à moi de lui réclamer une attention particulière, bien qu’il n’y avait aucune nécessité d’en arriver à là – quand je n’en profitais pas pour admirer ce corps dénudé dont quelques parcelles avaient échappés à ma vue un peu plus tôt… Et dont je m’amusais à essayer de me remémorer les moindres détails lorsque nous profitâmes enfin de ce bain d’eau tiède que mon amant nous avait soigneusement préparé.
S’il m’avait été possible de faire un souhait à cet instant précis, un souhait certain d’être exaucé bien entendu, j’aurais indubitablement souhaité rester éternellement prisonnière de ses bras ; j’aurais pu alors profiter de son affection jusqu’à la fin des temps. Cette aspiration secrète expliquait-il sans doute pourquoi j’avais emprisonné ses mains dans les miennes pour assurer notre étreinte. Puis il déposa un baiser dans mon cou auquel je répondis d’un long soupir de satisfaction. Je notai aussi l’apparition de ce large sourire qui ne quitterait plus mes lèvres pendant des jours, exprimant mon infini bonheur. Ma main droite s’aventura alors à la recherche de ses cheveux et y prodigua des caresses, avant de descendre sur sa nuque. « Si tu continues à me gâter autant, je ne vais jamais pouvoir te quitter… » Ce fut finalement ainsi que je brisai le silence.  Et si ces paroles avaient été dites sur un ton proche de la plaisanterie, elles n’en étaient pas pour autant fausses. Moi qui avais longtemps cherché à le fuir, je ne pouvais à peine me détacher de lui déjà. Je passais un moment si fabuleux ; et j’ignorais pouvoir vivre ça un jour.  J’aurais aimé encore une fois que les mots ne me fassent pas défaut, que je puisse le lu dire. J’avais cependant cette chanson en tête qui résumait bien mes sentiments. Cette chanson culte interprétée par le duo Bill Medley et Jennifer Warnes et provenant du film tout aussi culte qu’est Dirty Dancing. Et tandis que Nolhan s’aventurait à passer du savon en douceur sur ma peau encore frétillante, je me mis à en fredonner le refrain à voix basse, sans vraiment le réaliser. Now I’ve had the time of my life. No, I’ve never felt this way before. Yes I swear it’s the truth. And I owe it all to you... Ces mots n’étaient peut-être pas les miens – parce que je n’avais pas le talent de les manier comme le ferait les paroliers – mais je m’en contentais ; ils n’en étaient pas moins exacts. « Je me sens comme la plus chanceuse ce soir… » Sans nul doute aurais-je pu profiter égoïstement des services de mon amant – ce n’était pas tous les jours qu’on avait droit à un bain aussi sensuel – mais tout aussi égoïstement je voulais moi aussi continuer mon exploration du sien. Et vu que la baignoire nous laissait une beaucoup plus grande liberté de mouvement qu’une baignoire standard… Je ne tardai pas à trouver le moyen de recouvrer l’étreinte de ses lèvres, et par la même occasion de ses bras, dans une nouvelle embrassade. Puis je tentai de me mettre à califourchon face à lui – comme un peu plus tôt, dans le lit… - et mon compagnon avait peut-être lu dans mon regard pétillant cette nouvelle intention puisqu’il m’y aida, tout en douceur, toujours. Je lui souriais tendrement. « C’était un peu injuste… » dis-je en rougissant de mes propres pensées ; je pourrais maintenant moi aussi lui procurer quelques caresses voluptueuses en lui passant du savon dans son cou, le long de ses bras, sur son torse…
   
       

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