|IDA| When enough is enough

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When enough is enough

i can't stay anymore. This is to much. You are gonna miss me.

La discussion que j'avais eue avec Alexis me trottait encore un peu ce matin-là. Je lui avais dit à quel point j'en avais marre de mon boulot. Non, mais de quel droit avait-il prit pour me traiter ainsi. Bon d'accord, il était le patron. Tout de même, ce n'est pas parce que je ne peux pas venir remplacer un tel qu'il faut me crier dessus. Oui, les choses avaient changé depuis mes seize ans. De un, ce n'était plus le même patron et de deux je n'étais qu'au secondaire à l'époque. Quand on va à l'université, il est normal de ne pas pouvoir rentrer quand le boss veut. Non, mais comme si je voulais rester à travailler au Starbuck toute ma vie. J'ai des plans moi.

Enfin, il n'était pas le temps de se mettre en colère. Aujourd'hui était une nouvelle journée. Il fallait donc la partir du bon pied. D'ailleurs, j'allumai la radio de ma voiture et monta le son. Je chantai à tue-tête en conduisant vers le Starbuck. J'avais à travailler aujourd'hui. Il était hors de questions que je ne sois pas de bonne humeur, surtout pour un mec.

Enfin, j'arrivai au Starbuck. Je me stationnai, verrouillai mes portes à la main parce que j'avais une vieille auto et marcha vers le café. J'entrai et salua certain de mes collègues avant d'aller aux casiers et enfiler mon uniforme. Puis, je commençai ma journée.

Il y avait un bon nombre de client comme à l'habitude. Je servais un peu tout le monde. Comme j'aimais quand les gens repartaient avec le sourire. J'avais l'impression d'avoir bien fait. Puis, j'adorais mon moment privilégier avec un client habituel avec qui je faisais des imitations et citais des scènes. À chaque fois, il devinait le film. Bref, c'était une très belle journée.

Cela l'a été jusqu'à ce que le boss arrive et mettent les horaires à la vu de tous. Je m'approchai du tableau quand j'eus un moment de pause. Il m'avait m'avait un horaire de fou. Un horaire avec lequel aucun humain ne survivrai en même temps d'aller à l'université. Je soupirai. J'allais encore devoir lui répéter que je ne pouvais pas. J'allai donc à son bureau lui en glisser un mot. À peine fus-je entré qu'il me dit non, qu'il avait besoin de moi et que ça lui rendrait service, car Thomas était très malade et ne pouvait pas venir. À chaque fois mon employeur à des excuses à me fournir. Je le regardai et lui répéta que je ne pouvais pas. Après avoir vu que ça ne fonctionnait pas et que je n'allais pas avoir ce que je voulais, je lui balançai mon name tag sur son bureau. « Je démissionne ! » lui avais-je lancé avant de sortir de son bureau.

Je pris mes choses dans mon casier. Je m'excusai à mes collègues. Je sais que j'allais les mettre dans le jus à cause de mon départ. « C'est ça. Excuses toi, fainéante. » Moi ? Fainéante ? Il n'avait pas osé. Même s'il l'avait dit de façon à que seulement moi puisse l'entendre, je lui dis ces quatre vérités en pleine face. Comme j'aurais aimé avoir un verre de quelque chose à ce moment-là, car je lui aurais jeté le liquide en plein dans le visage. Ce sont sur des paroles que tous dans le café entendirent que je sortis du café.

acidbrain

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Ce matin là, tu avais étrangement bien dormi. Cela se faisait rare mais l'organisme se fait à tout. Les heures de sommeil se sont égrainés rapidement. Les valises sous tes yeux lourds de la tonne de travail sont moins marquées. Peut-être qu'aujourd'hui tu pourrais changer ta routine, simplement pour un jour. Prendre le temps de te préparer avec une longue douche chaude et pourquoi pas prendre un petit-déjeuner ? Après tout tu peux très bien déléguer les quelques choses à faire. Depuis combien d'années tu ne t'ais pas accordé une pause ? Bien trop. Tu t'assureras que tout sera fait dans les temps à midi. La bonne humeur t'envahie au fur et à mesure que tu t'apprêtes à quitter ton appartement. A peine le pied dehors et déjà l'odeur de nicotine embrase tes poumons. Délectable et douce drogue.

Tu ne connais pas encore bien la ville. Alors pour ne pas tenter le diable tu seras raisonnable aujourd'hui et te contenteras d'un simple starbucks. Quelle ironie quand on sait que tu n'aimes pas les clichés et les banalités. Surtout qu'il faut se le dire cette chaîne de café rend très bien sur les comptes instagram mais alors cela n'a rien d'extraordinaire. Des fois tu aurais bien envie de vider les gobelets sur la tête de tes assistantes qui ne boivent que ça toute la journée. L'enseigne apparait. Une fois n'est pas coutume c'est toujours aussi plein à l'intérieur. Tu attends devant, savourant les brûlures internes de ta clope matinale. Tes yeux se perdent sur les gens qui attendent et remarquent le brouhaha qui règne à l'intérieur. Une cacophonie de cris, d'impatience et de soupires. Il semblerait que cela ne soit pas un bon jour pour tout le monde Ida, estimes toi chanceuse. Une silhouette fine et rafraîchissante se tient devant la facade, semblant respirer un grand coup. Tu t'approches, à la recherche de réponses. "Excusez-moi, vous savez ce qui se passe l'intérieur ? Parce que j'ai l'impression que pour avaler quelque chose je vais devoir faire le parcours du combattant." Tu souris tendrement. Joyeuse. Comme avant que tout ne bascule.

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J'étais sorti en trombe du starbuck. Puis, je m'arrêtai pour respirer un bon coup. C'était fini. Je n'avais pas à avoir de rengaine. Puis, pourquoi laisserais-je un connard me gâcher la journée ? Il était hors de questions. Je me demandai ce que je pourrai bien faire à cet instant. Je sortis mon téléphone pour appeler l'une de mes amies et aller magasiner, mais je me souvins que je n'avais pas d'argent pour ça. Du moins, pas assez pour faire le magasinage habituel. Dommage, car j'aurais eu besoin de me changer les idées. Enfin, je me résignai à ranger mon cellulaire.

Puis, une voix vint interrompe mes pensées. Je levai les yeux vers une belle dame. Elle me demanda ce qu'il se passa à l'intérieur. Je lui souris en attendant son discourt. « Le parcours du combattant, vous ne savez pas à quel point ! » C'était vrai qu'il y avait déjà beaucoup de gens dans le café. Donc, avec ma scène, il était normal que cela ait foutu la pagaille. D'ailleurs, le rouge me monta aux joues. J'étais un peu gênée de lui dire que c'était de ma faute. Puis, elle pouvait me trouver ridicule d'avoir réagit ainsi pour un horaire. « Eh bien... » Comme si j'étais une adolescente en face de sa mère, j'avais pris un ton défensif. « Ce n'est pas de ma faute. Il ne voulait pas me changer d'horaire et... » Comme ma raison me semblait stupide. J'avais sûrement l'air d'une gamine gâtée.

« Excusez-moi... En fait c'est de ma faute si à l'intérieur c'est un vrai chantier. » Je me sentais mal de lui avoir parlé sur un ton défensif et de lui avoir gâcher son petit-déjeuner. « Je m'excuse réellement pour ce que j'ai pu vous causer. D'ailleurs, je vais me racheter. » Je sortis mon portefeuille et la regarda. « Vous alliez vous prendre quoi, madame ? » J'avais décidé de lui payer ses consommations au café et ce même si je n'aimais pas donner mon argent à ce connard. Enfin, les serveurs étaient tout de même de bonne personne. Donc, ça me rassurait. Je préférais mettre ça sur ce côté. De toute façon, c'était plus positif, plus moi.

acidbrain

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Il fallait croire que changer tes habitudes ne te réussissait pas vraiment. Le vacarme du café te parvient encore et toujours tandis que certaines personnes s'entêtent à vouloir rentrer coûte que coûte pour boire la dernière tendance au prix exorbitant. La jeune femme en face de toi, oui tu es définitivement plus vieille qu'elle Ida, semble revenir à la réalité. Sûrement perdus dans ses pensées, cet air lunaire sur le visage. Toi tu viens tout interrompre avec ta réalité beaucoup moins attrayante. C'est souriante qu'elle te réponde. Agréable fraicheur qui ne te sied plus vraiment maintenant. Elle jette un coup d'œil et se met soudainement à rougir, sans que tu ne vois aucune raison valable. Les bégaiements. Le changement dans sa voix, sur la défensive. Comme si tu étais une espère d'autorité. Tu ne comprends absolument rien à ce qui se passe et cela t'agace. Tu soupires légèrement, te disant que les gens qui ont un problème sont toujours pour toi, avant de te rappeler que ce matin tu t'étais levée du bon pied et que tu avais quand même bon espoir que cela dure. " Vous devriez respirer, il est à peine huit heure trente, calmez vous. " Tu regardes son portefeuille, puis elle. Comme si tu allais accepter ça. Tu lui fais signe de remballer son bazar dans son sac, alors que de ton autre main tu cherches ton téléphone pour y pianoter quelques messages. La bande d'incapable qui t'entoure serait bien capable de faire une erreur pendant ton absence. Et ça ce n'était absolument pas envisageable. " Ce n'est pas de la mauvaise volonté mais ce que vous racontez n'a pas vraiment de sens… Si vous pouviez reprendre depuis le début. " Dans la foulée tu sors de nouveau ton paquet de cigarette, car la matinée risque d'être longue. Tu le lui tends d'abord, aimable que tu es aujourd'hui. " Qu'est ce qui vous arrive alors, vous avez l'air un peu perdue ou bien paniquée peut-être ? " Ce n'est pas dans ta nature de te préoccuper d étrangers. Oui tu es sociable, tu gentille et à l'écoute mais avec tes proches qui ne sont plus si nombreux que ça. Tu l'as surement été, autrefois. Pourquoi pas recommencer ?

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