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 kaleidoscope - giselle

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MessageSujet: kaleidoscope - giselle   kaleidoscope - giselle EmptyVen 15 Juil - 17:25

kaleidoscope
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Un bain de foule. Voilà ce que j'avais envie lors de ce dimanche après-midi brumeux. Bon, daccord, tous les jours à San Francisco il y avait ce brouillard , dense, mystérieux. C'était ce qui faisait le charme de cette ville, ça et ses millions de nuances de couleur et sa communauté gai qui, ma foi, était énergique. Je regardai autour de moi, me retrouvant dans ce centre commercial dans l'union square. L'architecture ici y était tellement atypique, c'était tout simplement incroyable. Ici, on avait l'impression d'être tout petit avec ses colonnes de type greco-romaine. Mes pas foulèrent le sol marbré, alors que je flânais ci et là, prenant mon temps pour me diriger dans la petite boutique un peu plus loin dans l’extrémité est du centre commercial. Il s'agissait d'une boutique d'équipement de cuisine en tout genre, des petits plats aux casseroles, aux malaxeurs même on y trouvait de tout. On y trouvait même des instruments pour les cuisines commerciales et c'était exactement ce que j'étais venu chercher : de l'équipement, pour mon restaurant, mon bébé : Le Zénith. Depuis son ouverture, il y a quatre ans, je m'étais trouvé une nouvelle passion : celle de gérer un business. Mais je devais aussi parfois me taper le boulot des autres, surtout quand celui qui était chargé de le faire était tombé malade au courant de la semaine. Mais ça ne me dérangeait pas. J'aimais ça. Ça me rendait vivant!

Puis j'entrai dans la boutique avec l'idée en tête d'aller dans le backstore, le gérant me connaissant plutôt bien puisque cette boutique était mon principal fournisseur.  J'avançais d'un pas assuré lorsque je vis une silhouette familière. Je m'arrêtai net derrière elle. Je ne voyais que sa chevelure, d'un marron brillant , puis mes yeux s'attardèrent sur les fines lignes de sa taille, s'arrêtant sur les courbes voluptueuses de ses fesses, rondes, parfaites. Je me mordis les lèvres, amusé de la voir ici. Elle. La casanière. Je dus rire un peu trop fort puisque je la vis se retourner et quand elle me vit, son expression valait dans les sept chiffres. Je n'hésitai pas un seul instant à ouvrir ma belle grande gueule, face à tant de stupeur sur ce visage de porcelaine. « Bonjour, mademoiselle la voisine chiante. » Je l'appelais ainsi parce que je ne savais même pas son prénom, enfin remarquez qu'elle ne connaissait pas le mien non plus, c'était peut-être une bonne chose. Ça ajoutait une petite touche de mystère, c'était exaltant. Bon,  me direz-vous qu'il ne m'en fallait que très peu. Peut-être, mais cette jeune femme avait quelque chose dans le regard... Quelque chose qui avait su attiré mon oeil, quelque chose d'indescriptible.
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Giselle Davenport

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MessageSujet: Re: kaleidoscope - giselle   kaleidoscope - giselle EmptyVen 15 Juil - 22:50

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"And your defect is a propensity to hate everybody."
"And yours," he replied with a smile, "is wilfully to misunderstand them.”
― Jane Austen, Pride and Prejudice

   
Il était dimanche après-midi. Une nouvelle semaine était sur le point de commencer et je n’avais pas encore acheté cette maudite poêle ! Et n’importe qui ayant une assez bonne maîtrise de l’art de la cuisine savait pertinemment que l’équipement était tout aussi important que les ingrédients dans l’accomplissement d’une recette ! Et j’avais tellement emménagé à la hâte l’année dernière – n’emportant pas la moitié des affaires que j’avais chez Ethan - que je m’étais achetée cette petite poêle en inox d’occasion et qui attachait beaucoup trop. Depuis j’avais négligé l’achat d’une nouvelle, me contentant d’y faire cuire ce qui ne risquait pas trop d’y attacher. Je profitais alors de cet après-midi là pour enfin m’acheter la poêle qu’il me fallait ; d’autant plus que je n’étais pas de garde ce week-end et donc je pouvais me permettre de sortir de mon petit cocon pour une raison autre que professionnelle.  
Je me retrouvais donc dans ce petit magasin d’équipement de cuisine au centre commercial d’Union Square. J’étais tombée par hasard sur le magasin il y avait deux ans de cela et j’en étais quasiment fascinée. Sauf qu’à l’époque, j’avais déjà tout ce dont j’avais besoin côté cuisine alors j’avais juste fait la folie de m’acheter un très bon moule à manqué, le seul type de moule qui me manquait alors. Alors maintenant que j’en avais l’occasion, je n’allais pas me gêner et me procurer une de ces poêles à qualité professionnelle. Sauf qu’il n’en manquait pas dans ce magasin et faire un choix était très difficile. Certes, on m’a proposé de l’aide déjà. Toutefois, je voulais en choisir un par moi-même et puis voilà ! D’ailleurs, elle n’avait jamais encore proposé de vidéo de conseils pour choisir une poêle sur sa chaîne Youtube. Il faudrait penser à la faire un de ces jours. Les gens avaient tendance à négliger cela alors qu’en réalité le choix de la poêle était très important en fonction de son utilisation. En ce qui me concernait, j’en voulais une qui possède la qualité de circulation homogène de la chaleur pour une utilisation toutefois plutôt classique. Après tout, je ne tenais pas un restaurant, je n’étais qu’une passionnée.  
Et mon choix n’était pas arrêté pour autant. J’étais donc là devant toutes ces poêles et je les saisissais une par une pour voir comment était la prise en main et surtout si elles n’étaient pas trop lourdes. Cependant, je commençais à avoir une préférence pour une poêle en cuivre avec revêtement étamé et une poêle en fonte d'aluminium avec un revêtement anti-adhérent triple couche renforcé. Comment choisir ? Je n’étais pas bien avancée en restant là debout, perdue dans mes pensées. Je commençais à penser que finalement j’avais vraiment besoin d’aide pour y arriver. Ne restait plus qu’à appeler un vendeur…
Et je ne le fis pas. Pourquoi ? Parce j’avais entendu quelqu’un ricanait derrière moi. Aussi, par réflexe, je m’étais retournée et  mon regard s’était de suite noyé dans de magnifiques yeux bleus et transparents. Ces yeux étaient magnifiques certes, néanmoins ils appartenaient à la dernière personne au monde qu’elle voulait croiser – mis à part Ethan, son ex – c’est-à-dire son voisin de palier. Le numéro 12. J’en écarquillais les yeux de surprise. Que je le croisais dans le couloir de l’immeuble, rien de plus normal, mais qu’est-ce qu’il pouvait bien faire ici monsieur le fêtard ? Monsieur le fêtard qui, d’ailleurs, se donna à cœur joie pour me saluer… « Bonjour, mademoiselle la voisine chiante. » Je m’en offusquais ouvertement. Comment pouvait-il oser ? « Chiante ? C’est moi qui suis chiante, maintenant ?! » Criai-je en me désignant du doigt. On devait m’entendre dans tout le magasin mais j’étais tellement sur les nerfs que je ne m’en étais pas souciée à ce moment là. « C’est pas moi qui empêche les honnêtes gens de dormir la nuit ! Et ce n’est pas la première fois que je m’en plains en plus ! » Je croisais les bras,  posant sur lui un regard  accusateur. « Non mais quel culot ! » Mes yeux rencontrèrent les siens une nouvelle fois. Il était difficile de ne pas en être déstabilisée mais hors de question de perdre en crédibilité. Aussi pour ne plus avoir à affronter son regard, j’osai lui tourner le dos et prétendais m’intéresser de nouveau aux poêles.
   

   
   

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Dernière édition par Giselle Davenport le Dim 17 Juil - 21:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: kaleidoscope - giselle   kaleidoscope - giselle EmptySam 16 Juil - 1:23

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Dès l'instant où le ton monta, un rictus apparut sur mon visage. Comprenez-moi bien , normalement je ne me comportais pas de la sorte avec une femme. J'avais un peu plus de classe que je ne laissais paraître en sa présence. Non. Avec elle c'était différent. Dès l'instant où je la crois la toute première fois, je sus qu'elle se trouvait dans une case à part. Les gens ne gravitaient pas autour d'elle, elle ne se trouvait jamais être l'hôte de quelconque fêtes et je ne la voyais jamais sortir autrement que pour le boulot. J'avais même l'impression qu'elle ne vivait pas pleinement sa vie.... Elle aurait pu me faire pitié. Mais il n'en était rien. Non. Elle me répondait toujours avec hargne, ce qui donnait un aspect piquant, me rappelant le caractère  chauffant des latinos du coin.  Je restai silencieux, me confortant dans ce mutisme nécessaire. Elle crevait l'abcès, et ça semblait la défouler.  Et d'ailleurs, contrairement à ce qu'elle aurait pu penser, je ne me souciais guère de son ton criard et d'attirer les regards. « Pauvre voisine, mais pourquoi tu ne te joins pas à nous quand cela arrive, peut-être que cela te décoincerait un peu? »  Je souriais, alors que nos regards s'entremêlèrent. Si elle n'était pas aussi jolie , je n'aurais certainement pas perdu mon temps. Mais l'attirance quasi sexuelle que je portais à son égard surpassait toute l'amertume que je retirais de nos échanges.  Elle était à elle seule un puissant champ magnétique. Mais ainsi donc elle l'ignorait.

Bien évidemment, sans surprise, je la vis faire semblant de se désintéresser de ma personne, en me tournant le dos. Mais je décidai que je n'en avais pas fini avec elle. Voyez-vous, cela me plaisait de la rendre folle, folle à lier. De jouer avec son esprit. De verbaliser des phrases qui lui donnaient un teint rosé. « No. 13. Soyons réalistes : tu es tellement renfermée dans ta propre dimension que tu as sans aucun doute oublier que les gens à tes côtés eux, vivent leur vie pleinement.  » Je marquai une pause, en posant mon index sur mes lèvres pulpeuses d'un air aguicheur « Achètes-toi des bouchons! Tu n'entendras pas les gémissements audibles de mes amantes et le monde s'en portera mieux, pour l'amour de dieu! »  finissais-je par dire en roulant des yeux puis en affichant un sourire narquois, presque carnassier tout en plongeant un peu plus profondément mes iris, dans les siens. Ses yeux étaient d'un bleu différent des miens, mais magnifiques. Tout comme le reste de son visage d'ailleurs. Je m'y noyais avec grand plaisir, sans tabou. Je n'avais jamais caché mon attirance pour elle. Cependant, à l'antithèse de tout ce que vous pouviez vous imaginer. Elle. Elle essayait de feindre l'indifférence. Je n'étais pas dupe, je savais quand je plaisais à une femme. Mais elle était l'une des seules qui me résistait, même avec l'acharnement. Je la voyais comme un défi. Un fruit défendu. C'était ce qui me faisait toujours revenir vers elle. C'était comme une drogue. Oui. J'étais accro à cette femme et à ses paroles hargneuses.
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MessageSujet: Re: kaleidoscope - giselle   kaleidoscope - giselle EmptyLun 18 Juil - 16:03

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― Jane Austen, Pride and Prejudice

   
J’avais senti mon sang bouillir de rage dans mes veines lorsque j’avais vu ce rictus moqueur se dessiner sur son visage. Pourtant, j’aurais du y être préparée. Après tout, chacune de nos rencontres n’étaient pas si différentes. C’était toujours la même chose : il me provoquait, j’haussais la voix et généralement on se disputait pendant un bon moment. Sauf qu’à chaque fois, il prenait clairement le dessus. En tous cas, c’était le sentiment que j’avais à chaque fois et je me demandais si ce n’était la raison pour laquelle il s’amusait à me provoquer à chaque fois. Pourquoi se donner autant de peine pour m’embêter ? Même là, à ce moment même. Il aurait bien pu passer son chemin et ne pas faire attention à moi. Eh ben non ! Il était vraiment insupportable. Je n’aurais jamais cru possible que je puisse être aussi remontée contre quelqu’un. Je ne connaissais rien de lui mis à part que c’était un chaud-lapin irrespectueux envers ses voisins, même son nom je l’ignorais ! (Pas que j’avais forcément envie de le connaître son nom en même temps.) Mais il y avait une chose que j’étais sûre et certaine à propos de lui : il avait l’incroyable don – incroyable étant utilisé dans sons sens péjoratif évidemment – de m’irriter les nerfs, de m’horripiler, de m’exaspérer. Enfin je pense que vous avez compris l’idée. Je ne demandais pas grand-chose pourtant : tout ce que je voulais moi c’est qu’il respecte ses voisins et qu’il me laisse tranquille…
« Pauvre voisine, mais pourquoi tu ne te joins pas à nous quand cela arrive, peut-être que cela te décoincerait un peu? » dit-il en souriant pour répondre à mon accusation de « tapage » nocturne. Et nos deux regards se croisèrent de nouveau à ce même moment, manquant de me désarmer. Il avait des yeux tellement troublants… « Se joindre à une bande de poupées et de gigolos, très peu pour moi ! » rétorquai-je dans un accès d’irritation. Et souhaitant mettre fin à ce tête-à-tête, je lui tournai le dos. En vain. Ce qui n’était en fait pas très surprenant. Si je pouvais me montrer têtue des fois, M. le gigolo pouvait lui aussi dénoter un entêtement excessif quand il s’agissait de me contrarier. Et encore le terme « contrarier » était un peu faible pour exprimer ce que je voulais dire. Tout ça pour vous dire qu’il n’avait pas lâché l’affaire et, qu’au contraire, il s’était mis exprès face à moi avant de reprendre la parole. « No. 13. Soyons réalistes : tu es tellement renfermée dans ta propre dimension que tu as sans aucun doute oublié que les gens à tes côtés eux, vivent leur vie pleinement. » Je fronçai les sourcils. Du moins jusqu’à ce que mon regard s’eût posé sur ses lèvres rosées et pulpeuses qu’il avait indéniablement exhibé de façon délibérée. Il n’y avait aucun moyen que je susse l’expression faciale que j’affichais à cet instant précis ; il ne me restait plus qu’à espérer que mon trouble n’était point flagrant. Par contre, je déglutis péniblement afin de résister à la tentation qui se manifestait en mon fort intérieur. Pour sûr il savait comment s’y prendre pour séduire les filles : il en avait à la fois le talent et les atouts physiques. Bon dieu, je le déteste pourtant…
« Achètes-toi des bouchons! Tu n'entendras pas les gémissements audibles de mes amantes et le monde s'en portera mieux, pour l'amour de dieu! » Si la présente situation me l’avait permise, j’aurais soupiré de soulagement même si j’étais à la fois outrée du discours qu’il tenait. Qu’il fût aussi exaspérant m’avait aidé à rester maîtresse de moi-même. Toutefois, pas le temps de trop y penser. Il fallait absolument lui répondre du tac au tac sinon je perdrais toute crédibilité. « Je tiens à signaler déjà que ma vie elle est très bien comme elle est ! On n’a juste pas les mêmes… centres d’intérêts et… occupations… » Bon, je ne me dominais peut-être pas tant que ça vu mon discours plus qu’hésitant. Mais bon sang ! Comment étais-je censée y arriver alors qu’il me donnait l’impression que ses yeux envoûtants avaient le pouvoir d’inspecter mon âme et qu’il lisait à travers moi comme dans un livre ouvert. Et ce sourire, même malicieux et moqueur, était tellement craquant. Toutefois, il restait un homme. Et mon expérience en matière d’hommes laissait présager rien de bon, surtout que celui là était un vrai Don Juan. La dernière chose dont j’avais besoin dans la vie. Je pouvais très bien m’en passer. Par contre, ce dont j’avais besoin c’était d’échapper aux griffes de ce prédateur. « J’ai bien mieux à faire alors au revoir ! » J’avais à peine terminé ma phrase - d’un ton complètement désintéressé - que je me déplaçai vers la droite pour l’esquiver. Je tendis alors le bras pour tenter de saisir la poêle en fonte d'aluminium. Seulement, il était pile devant la fameuse poêle. Vraiment pas de bol. J'hésitais entre prendre mes jambes à mon cou et revenir un autre jour ou bien essayer de récupérer la poêle pour aller la payer. Et vu que je n'avais pas suffisamment réfléchi sur la question, j'optai pour la seconde option. Je voulais cette poêle et maintenant et ce n'était pas un rigolo comme lui qui m'en empêcherait. Pousse toi que je puisse prendre cette maudite poêle ! J'ai besoin d'y aller !. Je soupirai.
   

   
   

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MessageSujet: Re: kaleidoscope - giselle   kaleidoscope - giselle EmptyLun 18 Juil - 20:31

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Giselle. Ce prénom que je murmurais avec un sourire presque diabolique.Depuis un an, c'était un réel plaisir que de la confronter et de la provoquer à un point que j'en devenais tout à fait insupportable. Tout ceci, cette mascarade, n'était qu'un jeu pour moi, juste pour passer le temps. Il était rare qu'une femme m'anime à ce point, mais elle, elle le faisait majestueusement. Ma hâte était évidente, celle de la revoir, presque tous les jours, parfois une fois par semaine. J'aimais tellement la croiser que je ne me rendais pas compte de la réalité et de comment tout ceci influençait ma vie. Et puis, regardez comme le hasard faisait bien les choses? Même pas besoin de sortir de mon appartement pour la trouver. Cette fois,  je la croisais ailleurs. Ça me faisait bizarre, mais j'adorais cela. Je veux dire, l'idée de pouvoir la provoquer en public, c'était exaltant!  « Se joindre à une bande de poupées et de gigolos, très peu pour moi ! » Je fis mine d'être faussement blessé, en portant une main sur mon coeur. Mais mon sourire ne se dissipa point. Il me fallait bien plus pour être déstabilisé. Elle le savait très bien « Gigolo? c'est comme ça que tu me vois no.13, comme un gigolo ? » je fis mine de réfléchir en portant un index sur mes lèvres puis j'éclatai de rire , en haussant les épaules « Tu me fais presqu'une fleur en me disant ça, tu sais » disais-je d'un ton suave. Enfin, ce n'était pas vrai. Disons que je n'avais rien d'un prostitué et encore moins mes amis... les femmes couchaient avec moi parce qu'elles en avaient envie!  D'ailleurs, que voyais-je là, cette expression frappante, ses yeux, sa bouche pincée? Nooooon. Siiii. J'étais aux anges, mon dieu intérieur dansait le tango argentin.

Lueur de désir qui caressait son regard. Un voile, puissant mais d'une grande évidence se dessina dans ses yeux océans. Elle n'était pas insensible à ce charme, tout comme celles que j'attirais dans mon lit. Tout au fond de moi je jubilais, mais je me retins : j'aurais le temps à un moment ou à un autre de profiter de cette situation en tant qu'opportuniste invétéré. Sa réponse ne tarda pas, et ô combien j'en fus heureux. J'aimais bien le fait qu'elle soit aussi vive. Ça prouvait son intelligence. Je ris de bon coeur « Tu as raison. On a pas les mêmes centre d'intérêts moi je ne raffole pas du tricot et des soaps américains. » Je tirai la langue, complètement hilare. Mes paroles semblaient l'avoir offusqué puisqu'elle essayait de nouveau de ce dérober. Cher trésor, comment te faire comprendre que tu partiras seulement quand j'en aurai envie Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'elle avait pour objet de convoitise cette banale poêle en aluminium qui se trouvait derrière moi « Oh, tu veux ça ? Il va falloir me passer sur le corps. » Je lui attrapai le bras, doucement en imposant mon regard dans le sien. Je la vois déglutir, se ramollir. Bien. Tout sourire , je lui lâchai le bras puis je pris l'objet entre mes mains. Je le fixai quelques secondes avant de le lui tendre  « Besoin d'y aller? Parce que t'as quelque chose de prévu , oh mon dieu! » Je fis une mimique des plus exagérées, signalant là que j'étais surpris, encore un truc pour la provoquer, et ça fonctionnait, je la voyais s'impatienter. Un rire sinistre s'échappa de ma gorge, ahhh c'était plus fort que moi. Belle créature, sublime voisine. J'aimais tellement faire valser son pauvre coeur. Puis une idée fusa dans mon esprit. Je la regardai, fixement « Je te donne cette poêle, il faut me dire ton prénom... Car j'en ai un peu marre de t'appeler numéro treize ! » Je fis claquer ma langue contre ma joue, ça me donnait un air séduisant, je le savais bien. Je haussai les sourcils, ce qui traduisait une certaine forme d'appréhension. « Et puis en échange je te dirai le mien, comme ça tu murmuras mon prénom e te touchant, et ne prétends pas le contraire, tout le monde se touche, mais les plus effarouchées! » Je souris gaiement, le dos bien droit. Allez quoi, c'était une offre remarquable!
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MessageSujet: Re: kaleidoscope - giselle   kaleidoscope - giselle EmptyMar 19 Juil - 16:51

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Peu importe les insultes et la hargne dont je faisais preuve, il n’y avait pas moyen que je pusse véritablement l’atteindre. Bien au contraire. Lui s’amusait à me taper sur les nerfs par tous les moyens possibles. Comment il pouvait trouver du plaisir d’une telle manière était une réelle énigme pour moi ; c’était sans doute cela qui me mettait le plus hors de moi. Je ne lui avais rien fait de particulier qui aurait pu le pousser à m’ennuyer de la sorte. Je m’étais simplement contentée d’aller me plaindre du bruit sans impliquer la police ou quoi que ce soit d’autre. J’étais bien gentille ! En même temps, la dernière fois que j’avais eu affaire à la police correspondait à une période de ma vie que j’aimerais oublier. Et j’ai toujours été un peu trop gentille aussi peut-être. Enfin bref, il serait peut-être plus judicieux de se concentrer sur son goujat de voisin qui faisait l’idiot en jouant la comédie. Il n’avait pas à me rappeler que je ne l’atteignais pas en faisant mine d’être blessé. J’étais bien consciente de mon incapacité à être foncièrement méchante et détestable. Mais comment faire autrement ? Face à lui, j’étais complètement désarmée sinon ! Et je m’en étais rendue encore plus compte lorsque la seule réponse qu’il m’avait été donné alors que je le qualifiais de gigolo, ce fut « Tu me fais presqu’une fleur en me disant ça, tu sais », sur un ton toujours aussi suave. Et après qu’il m’ait ri au nez en plus ! Je préférai ignorer alors sa réplique. Le connaissant il aurait fini par prendre de suite le dessus en tournant la conversation à son avantage : chose qu’il fallait absolument éviter ! Pas que je réussissais à le faire habituellement… Surtout que j’étais là comme une idiote à fantasmer sur sa bouche tout à fait séduisante. Vint ensuite le sujet de nos centres d’intérêts fort distincts. Je m’essuyai alors de nouveau des moqueries. Soit disant que je ferais du tricot et passerais ma vie devant des soaps opéras. Tandis qu’il s’amusait à me tirer la langue, je croisai les bras en faisant la moue pour signifier mon désaccord. « Désolée cher monsieur» dis-je d’un ton très ironique. « Mais j’ai mieux à faire que de m’adonner à des occupations de grand-mère si c’est ce que tu insinues ! » Pas que j’avais quelque chose contre les personnes âgées - surtout que ma grand-mère paternelle fut probablement la personne que j’ai le plus aimé jusqu’à maintenant –  mais de toute façon je ne savais pas tricoter et je ne regardais qu’exclusivement des films. Beaucoup de comédies romantiques, certes, mais des films. De toute façon, la dernière chose que je souhaitais c’était bien de rentrer dans un nouveau débat avec lui. Raison pour laquelle il me semblait judicieux de filer à l’anglaise vers la caisse avec la poêle de mon choix. Poêle qu’il ne voulait pas me laisser prendre à moins de le lui passer sur le corps. « C’est vraiment très drôle. » Mon bras tendu vers l’objet, je criai « Pardon ! » et j’étais loin d’être polie. Mon exclamation était plutôt agressive à vrai dire. Je désirai ardemment m’en aller avant qu’il me vienne à l’idée de désirer quoi que ce soit d’autre… Excepté qu’au lieu de se retirer pour me laisser saisir l’ustensile de cuisine, il préféra m’attraper le bras  et m’obliger à soutenir son regard. Je n’avais pas eu la force de crier, et pourtant ce n’était pas l’envie qui m’en manquait. Seulement j’étais pétrifiée, je tremblais certainement comme une feuille et mes jambes semblaient sur le point de céder. La dernière fois qu’un homme m’avait touché, il n’avait pas été tendre avec moi. Et ce simple geste avait suffi à rouvrir cette douleur et cette peine qui commençaient à s’apaiser en moi. Le pénible souvenir de mon ex m’assénant de coups jusqu’à ce qu’il se fût calmé me revenait en mémoire et me hanter de nouveau…
Il finit par lâcher prise. Et je me rappelai soudain que ce n’était non pas Ethan qui était face à moi mais bien mon odieux voisin de palier. Encore secouée, je l’observai tandis qu’il saisissait l’ustensile d’une main. Je secouai alors la tête pour remettre mes idées en place.  Quand il eût fini d’examiner attentivement la poêle, il me le présenta. J’en fus étonnée, c’était bien trop facile. « Besoin d'y aller? Parce que t'as quelque chose de prévu , oh mon dieu! » Oui, je me le disais aussi qu’il ne m’aurait jamais délibérément donné l’ustensile comme ça et ainsi me laisser partir. Je me concentrai donc de nouveau sur l’instant présent, chassant tout souvenir d’Ethan de mon esprit,  sinon il était certain que je finirai par craquer. Je poussai un soupir à la fois de douleur et d’impatience. Je n’avais pas de temps à perdre avec des enfantillages et j’allais le lui faire comprendre. Seulement voilà : à peine avais-je ouvert la bouche, qu’il partagea avec moi une idée "lumineuse", en me regardant droit dans les yeux. « Je te donne cette poêle, il faut me dire ton prénom... Car j'en ai un peu marre de t'appeler numéro treize ! » Il profita de sa petite réplique pour même continuer son petit jeu aguicheur avec moi. Et qui fonctionnait en plus. « C’est vraiment puéril, même venant de ta part ! » J’avais enfin réussi à en placer une. Il était quand même presque tentant de lui donner ce qu’il voulait, autrement dit mon prénom, tellement il ne me demandait pas grand-chose. Jusqu’à ce qu’il débita de nouveau une stupidité néanmoins. « Et puis en échange je te dirai le mien, comme ça tu murmuras mon prénom e te touchant, et ne prétends pas le contraire, tout le monde se touche, mais les plus effarouchées! » Il devait tellement être fier de lui, ça se voyait au sourire qu’il avait. Mais séduisant ou pas, il m’avait vraiment poussé à bout par son discours. J’étais tellement haineuse que je n’avais même réfléchi à un seul mot qui sortit de ma bouche juste après. « Tu sais ce que c’est de respecter quelqu’un ? La réponse est non, n’est-ce pas ? Alors finalement je comprends pourquoi tu préfères ramener toutes ses filles et en changer comme si elles étaient de vulgaires objets ! T’es juste pas foutue d’être aimée par qui que ce soit et ce sera probablement le cas jusqu’à la fin de tes jours ! » J’avais rehaussé la voix. Il était vraiment allé trop loin dans ses propos. Il avait réussi à atteindre l’extrême de son art de la provocation.   Dire qu’il y avait quelques instants à peine, j’étais en train de fondre sous son regard de braise… Voilà ce qu’ils étaient les hommes : de vrais salauds. Et il était temps que je le comprenne. Je le défiai alors du regard pendant un de ces rares moments où je ne perdais pas pied rien qu’à la vue de ses deux beaux yeux bleus. Mais je me sentais quand même coupable d’avoir affirmé une telle chose, que personne ne pouvait l’aimer, parce qu’après tout il était comme tout le monde. Il devait avoir une famille et ses relations avec les filles ne me regardaient pas après tout. Et ce sentiment de culpabilité devint encore plus fort quand je vis cet éclat fugitif de tristesse passer dans son regard. Ce n’était pas la première fois que je m’en apercevais et ce n’était pas la première fois qu’il me déstabilisait. Peut-être n’était-ce que moi qui me faisait des idées. Je n’en savais rien. Du coup, je restais là encore à l’affronter du regard, pétrifiée par la culpabilité, alors que j’avais l’occasion rêvé de fuir. Je l’avais dit que j'étais incapable d'être méchante : je le regrettais amèrement s'il m'arrivait de l'être...

   
   

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Oh mon dieu cette moue ! Je me délectai de cette vision alors que ses bras se croisaient autour de sa poitrine. Cette même poitrine que je ne manquai pas de remarquer, tant elle était proéminente et volumineuse. Je camouflai une expression tordue sous un air neutre, le visage impassible, le menton relevé, le nez en l'air. Je la toisai, comme si j'étais hautain, comme si... elle n'était rien. Ce n'était pas le cas, enfin je crois? Mais j'avais besoin de me sentir dominant, ça me faisait sentir vivant. Et si pour cela je devais le nez pour paraître plus fort, plus manipulateur, plus cruel, je le faisais sans hésiter. Voyez, il n'y avait qu'avec cette femme, cette inconnue au prénom qui m'échappait,  qui me donnait envie de me surpasser. Jamais personne ne m'avait fait cet effet avant, c'était angoissant de sentir que je perdais mon selfcontrol quand elle se trouvait dans les parages. Et comme pour confirmer mes pensées, ce self control s'évanouit aussitôt qu'elle osait me challenger, m'argumenter. Elle était têtue cette petite, bon sang, je devais bien lui donner ça. « Je ne demande qu'à voir ça ! Tu ne sors pas très souvent de chez toi et oui, je suis observateur » Je passe un doigt sur mes lèvres, un sourire séducteur esquissant celle-ci. Oui je passais souvent du temps à l'observer sans aller trop loin. Je me demandais ce qu'elle faisait toute seule chez elle. Je me demandais si elle aussi souffrait du célibat parfois. Je me demandais bien des choses ces temps-ci, elle était un problème parmi tant d'autres.

Puis, il y eut ce moment... vous savez, un moment clé. Un déclic! Un moment qu'on se dit " tu te souviens quand ... " et bah ouais, ce genre de moments-là.Je m'en rendis compte quand je lui attrapai le bras, je vis son expression appeurée. C'était différent. Inhabituel. J'avais pas l'habitude de faire cet effet sur une femme.Là, c'était frappant.Il y avait la terreur dans ses yeux azurés. Une terreur si palpable que je crus presque la voir trembler comme une feuille. Je la relâchai aussitôt, quelque peu troublé moi aussi, je n'étais pas un tyran. Je respectais les femmes. Et cette situation me fit réfléchir. Je lui donnerais cette foutue poêle et en échange, elle devait me dire son prénom, oui, voilà....Un prénom ça n'engageait à rien, me disais-je alors!  MAIS, j'aurais dû m'en douter :  l'idée ne lui plaisait pas. J'voyais la colère dans son visage. « C’est vraiment puéril, même venant de ta part ! » J'ouvris la bouche, puis la refermai, avant de me ressaisir pour lui balancer ceci : « Peut-être bien, mais c'est tout ce que je demande... Imagine si je t'aurais demandé des faveurs sexuels, j'ai été soft ma belle.. » En fait, si elle réagit à ce point pour un seul prénom , non je n'osais pas m'imaginer ce qui en serait découler si je lui aurais demander quelque chose de plus.. concret. Je soupirai et levai les yeux en l'air. Elle m'énervait. Oui, c'était officiel. Elle figurait dans le top trois les plus énervantes de toute une vie, et le pire dans tout ça? C'était que je savais toujours pas comment l'appeler « Tu sais ce que c’est de respecter quelqu’un ? La réponse est non, n’est-ce pas ? Alors finalement je comprends pourquoi tu préfères ramener toutes ses filles et en changer comme si elles étaient de vulgaires objets ! T’es juste pas foutue d’être aimée par qui que ce soit et ce sera probablement le cas jusqu’à la fin de tes jours ! » Elle hausse le ton à nouveau, ne se souciant pas de ses quelques passants qui s'arrêtent pour nous regarder. Petite, j'ai une réputation à préserver moi hein! Je finis par hausser les épaules, non pas parce que je me pliais à sa volonté mais parce que ce qu'elle disait ne m'atteignait pas. Je ne voyais pas les femmes comme des objets. Et le respect, on me l'avait appris d'ailleurs ma mère se retournerait sans aucun doute dans sa tombe si elle voyait ce que je faisais à cette fille. Mais elle n'était plus là maintenant. J'devais me débrouiller. « Oh mon dieu, je suis blessé par tes propos, quelle injustice! » disais-je en prenant une voix geignarde, un peu plus haut perché. Puis je finis par éclater de rire. J'faisais semblant que ses propos ne m'atteignaient en rien. J'étais l'indestructible. Le chevalier d'acier. Rien ne me faisait souffrir. Mais la vérité, c'était tout ce qu'elle avait dit. Je lui tend la poêle à nouveau « Cela dit , je trouve ça mignon cette petite psychanalyse. T'as jamais songé à devenir thérapeute ou quelque choses dans ces eaux-là?  » J'éclatai de rire, l'air malicieux. J'étais bon comédien mais elle ne le savait pas « Allez prends-la. Au fait, moi c'est Nolhan. Au moins maintenant tu peux mettre un nom sur ton connard de voisin » J'observai sa réaction, cette fois je ne souriais pas. Je laisse passer quelques secondes.
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MessageSujet: Re: kaleidoscope - giselle   kaleidoscope - giselle EmptyMer 20 Juil - 16:04

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"And yours," he replied with a smile, "is wilfully to misunderstand them.”
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Comme si ce n’était pas suffisant de se faire embêter par son voisin, voilà maintenant que j’allais me sentir observée par ce même voisin. Certes, il était vrai que je ne sortais pas beaucoup de chez moi et que je sortais principalement pour assurer ma garde à l’hôpital. Cependant, il m’arrivait quand même de temps à autres de faire un petit détour avant de rentrer pour sortir. J’avais quand même quelques amis et connaissances et j’étais aussi souvent invitée à dîner chez les Penrose. Ignorant ou plutôt prétendant ignorer son petit jeu charmeur – ou sinon je risquerais encore de ne pas avoir les idées claires – je tentai de lui répondre avec dédain et je-m’en-foutisme. « Très observateur oui pour quelqu’un de très OCCUPÉ. » J’avais bien insisté sur le mot « occupé » pour qu’il pût bien comprendre les sous-entendus que ce mot signifiait pour moi. Je supposais qu’il devait bien gagner sa vie lui aussi mais je n’étais au courant que de ces petites occupations fêtardes et… luxurieuses. En même temps, difficile de les ignorer puisqu’elles étaient l’origine d’un vacarme assourdissant.
S’ensuivit ce petit moment d’effroi, de terreur. Je ne saurais quel terme choisir. Pourtant, il ne m’avait que gentiment attrapé le bras. J’étais moi-même loin de penser que je pouvais être effrayée par un simple contact physique. C’était sans doute le fait qu’il me soit plutôt étranger. Je n’en savais rien. Je croisais seulement les doigts pour que je ne connaisse plus jamais d’aussi atroces moments de réminiscences. Heureusement qu’il avait vite fait mis fin à ce rapprochement physique avant que je pusse éclater en sanglots pour reporter mon attention sur cette maudite poêle que je ne demandais qu’à récupérer et payer pour rentrer chez moi. Je vous l’accorde, j’aurais très bien pu lui dire mon prénom en échange de ladite poêle, ce n’était vraiment pas grand-chose. Mais je ne voyais pas ça comme ça : aujourd’hui il n’aurait voulu qu’un prénom mais plus tard qui sait ce qu’il aurait voulu ? D’ailleurs lui-même avait admis, après une petite hésitation, qu’il aurait pu me demander des faveurs sexuelles… Raison de plus pour ne pas entrer dans ce petit jeu. C’était une sage décision selon moi. Et dire qu’il avait ensuite osé évoquer mon… intimité. Comme si j’avais besoin de connaître son nom pour ce genre de chose. Pas qu’il ne m’attirait pas ceci dit… Mais voilà, il m’avait cherché et il m’avait trouvé. J’étais dans une colère noire. Et visiblement, je l’énervais aussi. Tant mieux. Après tout pourquoi ça serait moi qui payerai les frais à chaque fois qu’on venait à se rencontrer ? Et puis je l’ai déjà dit mais il avait tendance à me chercher. J’étais bien gentille mais il ne fallait pas abuser non plus. Du coup, je m’étais emportée. Je le regrettai ensuite. Néanmoins, il n’avait pas si mal réagi. A se demander si ça ne l’atteignait vraiment pas ou si ce n’était qu’un masque. Personne n’avait la capacité de savoir ce qui se passait réellement dans la tête des gens. Oui, c’était peut-être un bouclier chez lui. Ça expliquerait cette mélancolie que j’ai toujours cru déceler dans son regard depuis plusieurs mois déjà. Et puis en quoi ça me regardait en fait ? Tout ce qu’il y avait à savoir c’était qu’il s’était contenté de hausser ses épaules, de parler d’un ton pleurnichard très exagéré pour finir par éclater de rire. Ça valait bien la peine de s’inquiéter d’être cruelle ou non…
Il me tendit de nouveau la poêle. Je n’osai pas la prendre. « Cela dit, je trouve ça mignon cette petite psychanalyse. T'as jamais songé à devenir thérapeute ou quelque chose dans ces eaux-là?  » Il me rit au nez pour la énième fois. Il n’y avait pourtant rien de drôle dans ce qu’il avait dit. Je le toisai à mon tour. Bien que je fus pédiatre, j’avais pensé devenir pédopsychiatre au début de mes études de médecine. J’avais au final changé d’avis.  « Il se trouve que oui… Et alors ? Je t’en pose des questions moi peut-être sur ce que t’as bien voulu faire de ta vie ? » Pas très honnête de ma part de dire ça. En fait, je me posais la question mais ce n’était pas un mensonge : je n’avais rien demandé et je n’avais encore moins l’intention de le faire.
« Allez prends-la. Au fait, moi c'est Nolhan. Au moins maintenant tu peux mettre un nom sur ton connard de voisin » Je récupérai enfin la poêle de ses mains. Il n’avait même pas tenté un coup bas. Rien. Cette fois-ci, il était tout à fait sérieux : il n’était ni charmeur, ni moqueur, ni quoi que ce soit. Première fois que je voyais ça. Ce n’était pas son genre. A Nohlan. Nohlan qui était apparemment son nom, à ce qu’il disait. Quoique connard de voisin était très bien le concernant. Connard de voisin… Qu’il ait pu le dire de lui-même était plus que marrant. Je me retins pour ne pas éclater de rire. « Contente d’apprendre que t’es au courant. » Je me mis alors à pouffer de rire. Nolhan, mon connard de voisin, ça me plaisait bien comme surnom.  Je fus prise d’un petit fou rire.  J’ignorais pourquoi : peut-être que le fait que ça ait sorti de sa propre bouche m’avait paru incongru. Je ne mis pas beaucoup de temps à me ressaisir cependant. « Finalement, c’était pas bien compliqué de me la donner cette poêle. Merci. » J’étais peut-être remontée contre lui ; toutefois ça n’empêchait pas d’être polie et respectueuse. Et là vous me diriez : bah pourquoi tu ne lui dis pas ton prénom alors ? Très bonne question. C’était la moindre des politesses vu qu’il m’avait dit le sien. Enfin je supposais qu’il m’avait donné son vrai prénom, je n’en avais pas la preuve.  « Giselle. Mon prénom c’est Giselle. Et j’aimerais bien m’en aller maintenant. » Il n’y avait plus qu’à espérer qu’il ne dirait plus jamais des trucs du genre « voisine chiante ». Bon ok, je l’avais indirectement traité de gigolo aussi mais moi au moins j’étais implicite. Et si on profitait d’un moment de calme pour déguerpir ?

   
   

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MessageSujet: Re: kaleidoscope - giselle   kaleidoscope - giselle EmptyVen 22 Juil - 17:34

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Au fond, je me fichais bien de ce qu'elle pouvait penser. Elle? Ce n'était que ma voisine un peu coincée! J'essayais de me convaincre que son opinion  n'avait strictement aucune importance mais ce n'était là qu'un tissus de mensonge. Je me souciais de ce que les autres pensaient de moi, qu'importe qui ils étaient et ce qu'ils faisaient dans la vie, qu'importe la place qu'ils occupaient dans ma vie. Être admiré , envié ou même adoré, voici ce à quoi je rêvais discrètement. Je me souciais de tout ça mais encore davantage lorsqu'il s'agissait de la belle inconnue. Le fruit défendu, voilà ce qu'elle était. Elle était cette résistance qui attisait ma curiosité, ma faim insatiable des plaisirs charnels. Elle faisait naître en moi une étincelle, une flamme qui jusqu'ici était endormie. Ce n'était pas anodin, tout de même. « Très observateur oui pour quelqu’un de très OCCUPÉ. » Mais chaque fois, elle tentait de se rendre la moins désirable possible. Chaque fois, elle testait ma patience, mes limites. Je me surprenais à adorer ça, ces moments de tension palpable entre nous deux. Oui, j'adorais ce petit jeu malsain.. bien plus qu'elle du moins. Je prenais un vilain plaisir à la provoquer, à la faire rager même. Mais je faisais tout ça pour attirer son attention...Je la trouvais belle avec son visage de porcelain quelque peu enfantin et ses lèvres pulpeuses. Que dire de ses magnifiques yeux d'un bleu océan qui transperçaient l'âme s'ils croisaient les vôtres? Elle avait tout pour plaire cette femme tout « J'aime bien observer lorsque quelque chose me plait » Je n'hésitai pas . Pas un seul instant. Je plongeai mon regard intense dans le sien. J'voulais qu'elle comprenne que mes paroles étaient véridiques, que je ne mentais pas. J'avais peut-être tous les défauts de ce monde, mais me défiler ça, je ne faisais jamais.

Mais cette intensité ne dura que quelques secondes. « Il se trouve que oui… Et alors ? Je t’en pose des questions moi peut-être sur ce que t’as bien voulu faire de ta vie ? » Je levai les mains, pour clamer mon innocence « Non, ce qui est bien dommage, je suis peut-être un gigolo? Ou un policier? On ne sait pas ? » Bon la vérité c'était que j'étais le riche propriétaire de deux endroits : une parfumerie et un restaurant. Deux endroits, deux mondes différents. J'en étais particulièrement fier mais je n'avais pas besoin de le crier sur les toits. Il n'y avait que les gens du milieu qui me connaissaient, les gens de la haute société.. elle. Elle était de la classe moyenne. Elle ne pouvait comprendre. Je souris à cette idée. Non, elle ne le pouvait pas mais cela n'empêchait en rien cette femme de m'obséder. En fait, dès que je l'ai vu, alors que je venais d’emménager j'ai su que je devais mettre cette femme dans mon lit. Ce n'était pas faute d'avoir essayer pendant toute l'année mais elle n'était pas une proie facile. Et quand j'ai vu  toute l'amertume qu'elle avait en bouche, cela me refroidit au fil du temps. Cela ne m'empêcha cependant pas de continuer de la chahuter, le désir était encore là, il sommeillait doucement. Un rien pouvait le réveiller, un rien....

Et puis le truc finit par arriver. LE truc qui me fit un déclic dans mon cerveau de timbré. Ce n'était pas grand chose, vous savez, mais ça a suffit à me  déstabiliser. J'venais de lui affirmer que j'étais un connard et soudainement, elle se mit à pouffer de rire. Je ne pouvais contrôler les traits de mon visage quand cela arriva mais je me doutais bien que je devais sembler comment dire ? Charmé? Envoûté? Ce rire était exquis, exclusif. Dommage qu'il ne dura qu'un très bref instant, je m'en délectais un peu plus à chaque seconde. Je cligne des yeux à quelques reprises, surtout parce que je me rendis compte que je m'étais un peu perdu dans mes pensées, des pensées qui soit dit en passant n'étaient pas très catholiques. Je me ressaisis quand la belle finit par se nommer.Giselle. Oh. J'aimais bien. Ça lui donnait de l'exotisme surtout avec cet accent anglais des plus divins. J'ai toujours raffolé des accents, ce n'était plus un secret. Conquis, je souris doucement. « Giselle. Enchanté. Je ne savais pas que vous étiez français en plus d'être anglaise, enfin bref. Je ne vous importunerai plus, je dois retourner à mon restaurant, l'heure tourne. Tic tac... » Je regardai ma montre, je savais que j'étais déjà en retard mais ce n'était pas bien grave.Être patron avait ses avantages. « La prochaine fois, essayons d'être un peu plus civilisés » disais-je d'un ton légèrement hautain, bien plus que je ne l'avais souhaité. Mais il était trop tard : j'avais filé à la vitesse de l'éclair, prenant soin de payer préalablement mes articles pour les faire livrer au Zénith. Et puis j'étais disparu de son champs de vision, la laissant seule avec sa poêle maudite.

Au fond, cette altercation m'avait fait sourire. Et aussi m'avait fait réalisé certaines choses. Je l'aimais bien. J'aimais sa hargne, j'aimais qu'elle réponde à chacune de mes provocations. De toutes les femmes que je courtisais, elle était bien la seule qui me résistait. C'était.. étrange, mais exaltant tout à la fois! Oui, vous pouvez dire que je suis fou, cela ne me dérange pas ! Je le suis, d'une certaine façon! Je ne pense pas comme les autres, je ne pense qu'à moi! Et quand j'écoutais mon coeur et ma tête, je me disais que je poursuivrais sûrement à la charmer, jusqu'à ce je fasse tomber les remparts qui s'érigent tout autour de sa personne. Je prenais cela comme un défi. Un défi pas comme les autres. Je finirais par la faire flancher, il le fallait! Sinon, je me mettrai sérieusement à douter de mes capacités à séduire, sinon... je devrai me remettre en question et ça me tétanisait. " Giselle " je murmurais son prénom derrière le volant de ma voiture, alors que je me dirigeai à mon restaurant. J'adorais....

the end
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