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Sujet: time to be a grown up (ft. Samuel) Mer 17 Avr - 1:47
Ça ne fait qu’une semaine qu’elle est au courant, et dans sa tête, elle s’est déjà imaginée les pires scénarios possibles et inimaginables. Tout était si bien parti… Sa carrière, son logement, la personne qu’elle est devenue depuis son départ d’Angleterre et la disparition de son frère. Mais fallait qu’elle tombe enceinte du premier con… Non, pas du premier con, c’est un peu méchant car Samuel est peut-être immature et irresponsable mais il n’est pas con, mais elle est juste vachement énervée, plus contre elle-même que les autres, en fait. Tous ses plans qui tombent à l’eau, pouf, comme ça ! Car, évidemment, le problème n’est pas seulement pour neuf mois, mais au long terme.
A cette pensée, elle hésite à se taper la tête contre son volant mais Doreah se retient, manquerait plus qu’elle se tape un mal de crâne. Elle prend juste patience, bien qu’elle sait qu’une fois à son immeuble elle va devoir appeler Sam, et lui dire la vérité. Tiens, ça semble être un plus gros supplice qu’avoir un gosse, ça… En avoir un avec lui. Avec un soupir, elle finit par se garer et sort de sa voiture, prenant son courage à deux mains. Tout au long, elle joue nerveusement avec ses clés, quitte à alerter tout le monde, elle s’en fichait. La tête trop pleine de pensées, elle s’engouffre chez elle, dépose ses affaires dans un coin et s’affale dans son canapé. Finalement, elle sort son téléphone et reste un moment coincée devant le numéro du brun, mais finit par l’appeler, se rongeant les ongles à cause de la nervosité.
-Hey Sam ! Dis, tu pourrais passer chez moi ? C’est… C’est juste urgent, je t’en dirai plus une fois que je t’aurai en face de moi, déclare-t-elle en soupirant.
Non car dit en texto ou comme ça en appel, ça ne se fait clairement pas, et en prime, ça lui laisserait trop la chance de prendre la fuite. Là elle peut barrer sa porte, l’enchainer à un lit, le… Non, cette dernière pensée était trop bizarre, l’anglaise va s’arrêter là. Aussitôt leur conversation achevée, elle raccroche et se questionne sur son existence toute entière jusqu’à sa venue, cherchant des tas de manière pour lui annoncer la nouvelle avec un sourire. Un grand sourire crispé qui fait mal aux joues. Sourire qui n’existe absolument pas, en vérité, et son visage est fermé, paniqué dès qu’elle lui ouvre la porte. Putain c’est pas possible… Elle se donne mentalement des gifles. Et à lui aussi, d’ailleurs, car elle a pas fait ça toute seule non plus.
-Je t’en prie, rentre, assieds-toi, tu vas en avoir besoin, rit-elle nerveusement.
Le cauchemar commence.
Bien qu’il ait déjà commencé depuis une semaine pour elle.
… Ou depuis qu’elle déclare que Sam est son moment pour décompresser.
Merde.
Samuel Dewar
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Sujet: Re: time to be a grown up (ft. Samuel) Mer 17 Avr - 13:50
time to be a grown up
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Tu fronces les yeux lorsque ton téléphone se met à vibrer contre ta cuisse. Oh ce n’est certainement pas dérangeant parce que tu es en cours - contrairement à ce que l’on pourrait penser - mais bien parce que tu n’as pas vraiment l’habitude de recevoir des appels. Tes parents sont généralement ceux qui utilisent cette méthode de communication plutôt qu’utiliser les messages textes comme une personne normale. Sauf que cette fois ce n’est pas le nom de ta mère ou de ton père qui apparait sur l’écran de ton téléphone, mais plutôt celui de… Doreah ? Ça te fait froncer les sourcils sur le coup, mais son seul nom suffit à te faire sortir de la salle de classe pour répondre. La conversation n’est pas bien plus rassurante. Urgent ? C’est juste urgent ? Pendant un instant, tu t’attends à moitié qu’elle te dise qu’elle est mourante ou un truc comme ça. Les scénarios défilent dans ton esprit sans qu’un seul d’entre eux ne soit réellement crédible. Alors tu ne peux qu’accepter, dire que tu seras là tout de suite. Tu te fiches complètement du cours auquel tu étais en train d’assister. Ce n’est pas comme si tu écoutais vraiment en premier lieu. Puis le prof a l’habitude de te voir quitter pour aucune raison, ça ne changera pas de d’habitude.
Tu retournes donc dans la classe pour récupérer tes affaires avant de prendre la direction de building de la jeune femme. Tu continues tes scénarios rocambolesques, ne pouvant faire autrement jusqu’à ce que tu saches ce qui se passe. Tu te dépêches, faisant fi de quelques règles de sécurité en chemin. C’est idiot que tu accours comme ça, tu t’en rends bien compte, mais malgré tout tes défauts, tu as quand même le mérite d’être présent pour tes amis et Doreah… eh bien tu supposes qu’elle entre dans cette catégorie. Si ça avait été tes parents par exemple, ça aurait été un autre débat totalement et tu aurais été plus que content de leur sortir l’excuse de ton cours, peu importe l’urgence qui aurait justifier leur appel.
Bref, tu arrives finalement chez Doreah pour la trouver… saine et sauvre. À croire que tu ne peux pas te fier sur ton scénario de mort imminente. Ça doit donc être autre chose. Elle ne t’aide pas à t’invitant à t’assoir parce que tu en aurais besoin. « Tu commences à me faire peur. » Et tu rigoles un peu en te disant que tu fais surement un plat pour rien. Peut-être qu’elle aussi, qui sait. Tu ne l’as fait pourtant pas répéter et t’installe sur le divan avec une nonchalance qui n’est sans doute pas appropriée vu la situation. « Alors qu’est-ce qui se passe ? » Tu restes silencieux un bref moment avant d’ajouter sur le ton de la plaisanterie : « Tu ne vas quand même pas m’annoncer que tu es mourante ? » Pas exactement un sujet sur lequel les gens plaisantent en général, mais pour ta défense, elle t’a tout de même vachement stressée avec cette histoire d’urgence.
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Doreah Jenkins
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Sujet: Re: time to be a grown up (ft. Samuel) Ven 19 Avr - 1:23
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EXORDIUM.
Si elle avait pensé qu’un jour elle appellerait en urgence Sam pour ça… En vérité, Doreah est plutôt du genre à se débrouiller seule par tous les moyens, pour prouver qu’elle est une femme indépendante qui n’a besoin de personne ─puis pour qu’on lui fiche la paix, un peu, aussi─, mais là c’était au dessus de ses forces. Entendre sa voix au bout de la ligne la rassure presque, et à l’entente de ses mots, c’est le stress qui reprend le dessus. Est-ce qu’il y a une bonne manière d’annoncer ce qu’elle va annoncer ? Non. Comment ils font, les gens, dans la vraie vie ? Tout ce qu’elle n’avait jamais eu besoin de penser avant, maintenant, elle y pense, et elle n’a personne de référence à proximité. Ses parents sont toujours en Angleterre, donc très loin d’elle, et la seule personne capable de la rassurer… N’est peut-être plus de ce monde. Elle refuse toujours d’y croire, car renoncer à l’idée de le retrouver un jour la détruirait, mais en attendant, la petite anglaise est bien seule à San Francisco.
Est-ce que le temps passe trop lentement, trop vite ? Un peu des deux ? Trop lentement depuis une semaine, mais trop vite quand elle se rend compte que Sam est déjà là et qu’elle l’accueille gravement, incapable pour sa part de s’assoir. Elle fait les cent pas, ne rit même pas à ses tentatives de blagues, non, l’envie n’y est pas. La brune lui lance un regard noir avant de passer une main sur son visage en soupirant, arrêtant enfin de marcher. Elle espère sincèrement que l’homme ne prendra pas la fuite et assumera, juste une fois, ce qu’il a fait, autant qu’elle devra l’assumer, quoiqu’il puisse se produire entre eux ou dans leurs vies personnelles. Elle veut juste quelqu’un sur qui compter, et elle ne sait pas si cette fois elle peut compter sur lui. Finalement, elle le regarde dans les yeux, toujours debout, avec une certaine distance, et elle se lance dans la gueule du loup.
-J’suis enceinte. De toi. Et j’ai besoin de toi, achève-t-elle.
Mais ça n’apaise pas pour autant tout le poids qu’elle porte sur ses épaules, son esprit n’est pas plus clair, elle est à deux doigts de piquer une crise certainement, car elle passe des foutues journées merdiques à se lever avec des maudites nausées, et à se faire dix milles films sur comment toute cette histoire pourrait se finir, merde. Pourquoi une femme a toujours le rôle le plus ingrat biologiquement, hein ?
-Maintenant je suis sûre que tu aurais préféré que je sois mourante, dit-elle avec une moue.
Samuel Dewar
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Sujet: Re: time to be a grown up (ft. Samuel) Dim 21 Avr - 3:50
time to be a grown up
doreah & samuel
When we are children we seldom think of the future. This innocence leaves us free to enjoy ourselves as few adults can. The day we fret about the future is the day we leave our childhood behind.
Le malaise est palpable dans la pièce et ça t’énerve un peu de ne pas savoir pourquoi. Si au moins elle avait rigolé à ton commentaire pourri, ça aurait pu te faire plaisir et te changer les idées l’espace d’un instant. Mais peut-être que c’est mieux qu’elle se lance directement dans le vif du sujet… ou pas. Ça dépend de ce qu’elle veut te dire. Peut-être que tu aurais mieux fait de ne pas venir, d’ignorer l’appel sans même te poser plus de question. Ça n’aurait étonné personne vu comment tu es si peu fiable. Cette impression se confirme au fur et à mesure que le temps passe et surtout lorsque la nouvelle tombe. Enceinte ? De toi ? Tu bloques complètement sur la suite, la regardant avec ce qui devait être une tête de poisson rouge. Des grands yeux. « Quoi ? » Une part de toi ne peut pas s’empêcher d’entendre tes parents te répéter pour la millième fois que c n’est pas « quoi » qu’il faut dire, mais « pardon ». Non pas que ce soit très important dans le moment. « C’est une blague hein ? » Sauf que vu ce qu’elle ajoute par la suite ce n’est pas le cas. Même que c’est loin d’être le cas. Si tu préférerais qu’elle soit mourante ? Très probablement oui, au moins en premier réflexe.
Ton regard passe de Doreah, au plancher pour finalement se diriger vers la porte de sortie. T’as envie de te pousser à l’autre bout du monde. Tu bouges pourtant pas d’un poil jusqu’à ce que ton regard retourne vers la jeune femme. « T’es sure ? » Sure d’être enceinte, sure que tu es le père. Bref une multitude de questions qui se bousculent dans ton esprit. « Enfin je veux pas sous-entendre quoi que ce soit. » Mais tu le fais et tu peux pas t’en empêcher. Parce que t’as pas envie que cette nouvelle te tombe dessus, t’as certainement pas envie d’assumer ce que ça implique en fait. Tu te dis que te la fermer serait sans doute la meilleure solution qui soit, mais forcément, tu n’y arrives pas. Parce que t’es bien trop mal à l’aise pour ça. Alors tu continues, rajoutant une nouvelle couche de stupidité dans ta réaction. « Il est trop tard… ? » Et là tu as le bon sens de ne pas terminer ta phrase plutôt que de lâcher le concept d’avortement dans la conversation. Tu te tais pour de bon et fixes le sol comme s’il allait s’ouvrir et te laisser fuir. Ce serait bien trop beau pour être vrai.