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 [HOT | Nob Hill - 1408] « Tonight, don't leave me alone. » — Siolan • TERMINÉ

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MessageSujet: [HOT | Nob Hill - 1408] « Tonight, don't leave me alone. » — Siolan • TERMINÉ   [HOT | Nob Hill - 1408] « Tonight, don't leave me alone. » — Siolan • TERMINÉ EmptyDim 16 Juil - 14:01

« Tonight, don't leave me alone. »

 Caeilan ⊹ Siobhán  


Two shadows standing by the bedroom door, you know I could not want you more than I did right then as our heads leaned in. Well I'm not sure what this going to be but with my eyes closed all I see is the sky line through the window, the moon above you and the streets below. Hold my breath as you're moving in, taste your lips and feel your skin, when the time comes baby don't run, just kiss me slowly.
La porte d’entrée de sa maison à peine passée, Siobhán s’était jetée sur les lippes de sa compatriote, goûtant à nouveau a leur douceur. Plus que le premier baiser, celui là, au delà de la douceur typiquement féminine - sûrement ? - était plus marqué, chargé d’un désir sans restreinte et d’une électricité qui poussa la blonde à gémir, encore. Elle avait l’impression d’avoir le corps de ses vingt ans, d’avoir retrouver des fonctionnalités qui s’étaient mis en hibernation, depuis ces quelques dernières années alors que même dans son mariage, la passion avait fini par s’évanouir au profit d’une routine agrémenté d’une rancoeur latente.

Aussi, alors qu’elle guidait la jeune femme vers les escaliers menant à sa chambre, Siobhán laissait trainer ses mains trainer sur ses courbes, sur ses lignes généreuses et tout à fait voluptueuses. Elle en voulait plus, tellement plus et elle dut s’arrêter un instant pour reprendre ses esprits. Et si ça allait trop vite ? Le regard dardé dans celui de son invitée, Siobhán rit, doucement, nerveusement avant de passer une main dans ses mèches blondes. « I’m-I’m sorry I don’t even know what to do… » Un autre rire, et elle se jetait pourtant déjà sur les lippes de la brune, plus doucement, plus timidement, peut-être, pour prendre le temps, pour lui demander, sans un mot, de la guider. Se séparant d’elle à regret, elle l’attira jusqu’en haut des escaliers par la main, vers cette chambre qui n’avait jamais rien connu que des nuits solitaires au creux de ses draps trop froids.

Le pas de la porte passé, Siobhán jeta un coup d’oeil nerveux à Caeilan. Sa veste était restée en bas, près des premières marches, et sa chemise avait déjà l’air débraillé ; elle était tout simplement superbe, sexy et malgré son hésitation première, la quadragénaire avait envie de voir tout ce que ces vêtements cachaient encore. Elle s’y attela donc, ses mains fébriles commençant à défaire les boutons, un à un, avant qu’elle ne vienne embrasser sa mâchoire, son cou, sa clavicule. Elle ne savait peut-être pas quoi faire, au delà de ces baisers, mais Siobhán était déjà prête à aller plus loin, à apprendre et à savourer sa soirée dans les bras de cette femme. « Oh God, Caeilan, fuck me already. » Loin d’être du genre à être vulgaire, elle avait murmuré, presque désespérée, alors que son corps brûlait déjà, attendant qu’on le touche, qu’on lui rappelle à quel point ça pouvait être agréable, d’être désiré.
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Dernière édition par Siobhán O'Keeffe le Mar 15 Aoû - 12:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [HOT | Nob Hill - 1408] « Tonight, don't leave me alone. » — Siolan • TERMINÉ   [HOT | Nob Hill - 1408] « Tonight, don't leave me alone. » — Siolan • TERMINÉ EmptyDim 16 Juil - 15:19




     


 
Siobhán & Caeilan
Reincarnation of a lovebird


Elle n’aurait jamais pensé voir la blonde si téméraire, mais elle devait bien avouer que c’était un côté qui lui plaisait énormément. Elle aurait imaginé une révolte à l’idée de s’installer sur une moto, mais Siobhán l’avait agréablement surprise. Alors Caeilan avait pris le temps de lui installer son casque sur la tête, puis ses gants, avant de se glisser sur l’engin, et l’inviter derrière elle. A la va-vite, elle avait attaché ses cheveux, et elle encouragea la blonde à s’accrocher à elle, ne pouvant retenir un frisson en sentant ses mains contre son ventre, ses vêtements pour unique barrière. Le trajet avait été étonnement rapide, et certainement pas assez long pour chercher à calmer le feu qui ravageait son bas-ventre. Les mains de la blonde, pourtant bien innocentes contre son ventre, rendaient ce fait complètement impossible. Elle ne pouvait s’empêcher de se dire que cette soirée avait pris une tournure à laquelle elle ne s’attendait pas du tout ; elle n’avait prévu de coucher avec personne — et d’ailleurs elle aurait bien aimé passer du temps chez elle à dormir, pour une fois dans la semaine — mais ce développement était quand bien même parfaitement plaisant. Son corps vibrait d’une énergie qu’il lui fallait explorer, et à chaque moment, elle était de plus en plus consciente du poids de sa compatriote derrière elle. Elle ne pouvait se retenir d’imaginer ce à quoi elle ressemblerait, une fois nue, et elle en grogna presque. Vraiment, c’était un miracle lorsqu’elles arrivèrent chez la blonde saines et sauves.

Elle n’eut qu’une seconde pour contempler la bâtisse qui trônait à flanc de colline, avant que le portail ne s’ouvre, et qu’elle puisse guider la moto jusqu’au perron. Ca l’arrangeait, pensa-t-elle distraitement, que Siobhán ne vive pas vraiment en ville : elle n’aurait pas à s’inquiéter pour sa moto. Coupant le moteur, elle attendit que la blonde descende avant d’en faire de même, retirant le casque qui cachait le visage de la riche divorcée. Elle prit le temps de lui retirer ses gants également, avant de la suivre à l’intérieur, casques et gants abandonnés sur la moto. Elle eut à peine le temps d’inspecter l’entrée qu’elle se retrouvait contre la porte, les lèvres de l’Irlandaise contre les siennes. Grognant dans le fond de sa gorge, elle répondit au baiser avec autant de fougue, son corps s’éveillant lentement à chaque seconde qui passait. Caeilan se retrouvait de plus en plus dévêtue sans qu’elle ne puisse rien faire pour l’arrêter. La fougue de son amante était quelque chose qu’elle n’avait pas anticipé, pour quelqu’un qui n’avait jamais été avec une femme. Son blouson de cuir était abandonné quelque part dans le couloir, alors qu’elle grimpait à présent les escaliers, les mots de la blonde à peine compréhensibles alors qu’elle l’embrassait une nouvelle fois, peut-être plus timidement. La brune n’aurait aucun problème à lui montrer, à lui apprendre ; pas lorsque la seule chose qu’elle souhaitait était ravager le corps délicieux de cette femme.

Alors, lorsque la blonde s’écarta un instant pour la détailler, paraissant soudainement hésitante, Caeilan en fit de même. Elle nota d’un œil absent la façon dont ses cheveux étaient défaits, la façon dont elle était encore beaucoup trop habillée. Visiblement, Siobhán semblait penser la même chose d’elle, puisqu’elle finit de déboutonner sa chemise. Chaque baiser laissé sur sa peau la brûlait, et elle gémit contre son gré, se laissant un instant reposer contre la porte de la chambre. Les mots murmurés à son oreille la firent grogner et elle se saisit des hanches de sa vis-à-vis, la retournant fougueusement contre cette porte, et l’y plaquant avec la force de son corps. A moitié dévêtue, chemise ouverte mais pas enlevée, Caeilan attrapa le haut de son amante et lui enleva avec hâte, se reculant juste assez pour contempler la chair découverte. Une main curieuse glissa entre les seins de la blonde, caressant la peau avec révérence. L’instant d’après, elle la regardait avec des yeux trouble de désir. « Th’ere’s nothin’ more beautiful than your face. » lui dit-elle, la voix rauque, avant de l’embrasser langoureusement, presque lascivement.

Ralentissant le rythme, elle glissa ses doigts dans le dos de la blonde, et détacha l’agrafe de son soutien-gorge pour le lui ôter, sans jamais couper leur baiser. Impérieuse, elle pressa une cuisse entre les siennes et attrapa les poignets de la divorcée, les plaçant au-dessus de sa tête, appuyant légèrement contre le bois. « Don’t move your hands. » L’ordre était presque joueur, alors qu’elle descendait ses lèvres dans son cou, embrassant sa gorge et goûtant sa chair avec sa langue. Ses mains s’attaquaient déjà à la boucle de son pantalon, retirant la ceinture comme si elle était une offense personnelle, puis ouvrant le vêtement, repressant sa cuisse entre les siens à peine ses doigts partis. Elle caressait ses côtes, du bout des doigts, alors qu’elle embrassait ses clavicules, puis la naissance de son sein, sa peau lui semblant être de plus en chaude. Prêtant une courte attention aux deux attributs féminins, sachant pertinemment que la blonde était trop pressée pour apprécier un tel traitement, l’Irlandaise se laissa tomber à genoux, les yeux relevés vers Siobhán. Elle ne la lâcha pas des yeux, alors qu’elle retirait lentement son pantalon, et ses sous-vêtements ; elle ne la lâcha pas des yeux alors qu’elle mordait distraitement sa hanche, soulevant l’une de ses cuisses pour en embrasser l’intérieur langoureusement. Aussi, alors qu’elle plaçait le membre délicat contre son épaule, elle ferma les yeux et goûta pour la première fois aux chairs les plus intimes de son amante.



     
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MessageSujet: Re: [HOT | Nob Hill - 1408] « Tonight, don't leave me alone. » — Siolan • TERMINÉ   [HOT | Nob Hill - 1408] « Tonight, don't leave me alone. » — Siolan • TERMINÉ EmptyMar 18 Juil - 17:45

« Tonight, don't leave me alone. »

 Caeilan ⊹ Siobhán  


Two shadows standing by the bedroom door, you know I could not want you more than I did right then as our heads leaned in. Well I'm not sure what this going to be but with my eyes closed all I see is the sky line through the window, the moon above you and the streets below. Hold my breath as you're moving in, taste your lips and feel your skin, when the time comes baby don't run, just kiss me slowly.
Le bruit des battements de son coeur était presque assourdissant tant elle pouvait l’entendre tempêter dans ses oreilles. Si elle n’avait pas à s’inquiéter de son apparence ou de ce qui se passait dans sa chambre ni de la tension qu’elle ressentait, Siobhán aurait presque pu s’évanouir sous la pression. Elle était terrifiée, terrifiée de ne pas être au goût de la jeune femme, de ne pas être assez, de ne pas savoir comment gérer cette situation ni comment… Elle n’avait pas eu le temps de plus s’attarder sur toutes les questions qui envahissaient son esprit que déjà les choses prenaient une nouvelle tournure - et ce n’était peut-être pas pou lui déplaire. Elle, qui avait voulu prétendre tenir les reines, se retrouvait clouée contre la porte de sa chambre, délicieusement immobilisée par le corps avide de son invitée. Elle eut à peine le temps de l’admirer que déjà, tout alla beaucoup plus vite : elle se sentait se dénuder entre les mains de sa compatriote. Et, elle jeta un regard sur cette chambre d’ordinaire immaculée et qui se voyait ce soir être le terrain d’un beau bordel. Ses vêtements étaient éparpillés sans la moindre seconde pesée, et Sio’ se retint d’être dérangée par cette vision.

Cette main glissée entre ses attributs lui arracha un soupire satisfait, alors que la blonde fermait les yeux pour sentir, juste sentir le plus possible le cadeau que cette inconnue lui offrait sans vraiment le savoir. Elle aurait pu se sentir gênée, de réagir autant, si ce n’était pour cette voix qui s’était élevée près de son oreille et qui la força à frissonner et à gémir contre les lippes qui s’attaquaient maintenant aux siennes. Le baiser aurait pu durer des heures qu’elle n’aurait pas eu le coeur à se plaindre… Elle appréciait la douceur, l’avidité et la ferveur qu’il y avait dans ce baiser avant qu’il ne soit brisé alors qu’elle rejetait sa tête en arrière, contre le pan de bois. Elle gémissait, sans honte et sans pudeur, alors qu’une jambe s’était faufilée entre les siennes et qu’elle sentait la fraicheur de l’air caresser la peau dénudée de sa poitrine. Et puis, il y avait eu cet ordre qui lui avait glacé le sang ; elle qui n’avait jamais aimé qu’on lui donne des ordres entre les draps, elle se sentait plus excitée encore que l’instant d’avant. Elle clignait des yeux, légèrement perdue, mais ne dit rien, préférant écouter les directives sans broncher, pour l’heure.

Les caresses, attentives et parfaitement orchestrées, éveillaient de plus en plus son corps, brasier endormi. Les yeux toujours clos, elle savourait, quelques plaintes quittant ses lèvres avant qu’elle ne jure doucement. « Fuck… » Elle aurait presque aimé que cela dure encore, mais un bruit sourd la força à rouvrir les yeux pour regarder, interrogative, la brune qui se tenait maintenant à genoux devant elle, la déshabillant complètement. Nue, entièrement nue devant elle, Siobhán se sentait étrangement puissante, face à cette inconnue. Cette vision lui fit presque tourner la tête et elle eut du mal à maintenir ses mains au dessus de sa tête, alors qu’elle s’accrochait à l’encadrement de la porte. « F-Fuck… » Elle gémit, se mordillant un peu trop fort la lèvre inférieure alors qu’une fois encore elle regardait l’état de sa chambre, sa jambe nonchalamment ‘jetée’ au dessus d’une frêlele épaule. « You’re so sexy Caeilan… » Elle voulait la bouffer, elle aussi, la ravager et ce même si elle ne l’avait encore jamais fait. Et, un dernier regard jeté à sa chambre lui fallu presque une remarque qui s’échoua pourtant dans le fond de sa gorge ; la langue, voluptueuse et curieuse de la brune se frayait déjà un chemin au creux de sa féminité. Elle ne put retenir un gémissement de briser le silence de la chambre tandis que la seule jambe qui la tenait semblait se dérober sous son poids. Elle avait peur de craquer dans la seconde, d’exploser alors même que Caeilan venait de commencer….

Dans ses souvenirs, Sio’ n’avait jamais eu d’assez bons amants, assez attentifs, aussi, pour prendre le temps de l’explorer ainsi, ou de juste s’attarder sur son corps. Sa sexualité, bien fade, finalement, semblait prendre tout son sens entre les lèvres de la jeune femme qui avait su dérober son corps pour la soirée. Presque instantanément, Siobhán en voulut plus, bien plus, ce soir, ou même plus tard… Et c’était stupide, tellement stupide ; après tout, elle venait juste de la rencontrer et il n’y avait aucune garantie qu’elles se revoient. N’y tenant plus, Siobhán glissa sa main dans les mèches brunes de la jeune femme, pressant son visage entre ses jambes. « M-More… I need you. » Son bassin ondulait en volutes subtiles contre les lèvres de Caeilan et la blonde la regardait, impériale, se sentant divinement puissante entre les mains de cette femme. Rejetant à nouveau sa tête contre la porte, elle émit une myriade de plaintes, se sentant déjà perdre pied. Ses années de solitude couplées à l’expertise de sa compatriote avaient cet effet sur la quadragénaire mais elle n’allait définitivement pas s’en plaindre. Sa main libre vint se glisser contre l’un de ses monts, taquin, venant jouer avec le pic qui demandait son attention. « Oh God. I-I want to taste you Caeilan. » Elle détestait ne pas pouvoir toucher la jeune femme et déjà, elle reprenait ses esprits, tentant de se défaire de cette étreinte ‘forcée’. Tirant sur les cheveux de son invitée pour la forcer - doucement - à se redresser, elle fondit sur ses lippes, affamée, avant de la pousser en arrière. « Bed. Now. » Son souffle était court, ses mains fébriles, mais elle ne tarda pas à dénuder elle aussi sa comparse, savourant contre ses lèvres son propre goût, gémissant alors que leurs langues dansaient avec une ferveur non dissimulée.

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MessageSujet: Re: [HOT | Nob Hill - 1408] « Tonight, don't leave me alone. » — Siolan • TERMINÉ   [HOT | Nob Hill - 1408] « Tonight, don't leave me alone. » — Siolan • TERMINÉ EmptyMer 19 Juil - 19:49




     


 
Siobhán & Caeilan
Reincarnation of a lovebird

Elle avait l’impression de brûler de l’intérieur. Elle ne faisait pas cela assez souvent, et elle se trouvait être absolument charmée par la blonde qu’elle était en train d’explorer aussi intimement. Elle la regardait à travers la pénombre de la chambre, incapable de détourner son regard d’un visage aussi expressif. Les réactions de la blonde étaient à couper le souffle, son corps sous l’emprise d’un simple désir, d’un besoin primaire ; sans montrer la moindre résistance. C’était sublime d’observer quelqu’un s’abandonner d’une telle façon, sans se poser de questions, sans même chercher à contrôler quoi que ce soit. Siobhán était pressée contre cette porte, de plus en plus tendue à chaque caresse, incontrôlable, et pourtant elle n’avait jamais été aussi puissante. Caeilan pouvait le sentir, elle pouvait le voir, cette aura de force qui l’entourait alors qu’elle semblait assumer pleinement ce qui était en train de lui arriver. L’Irlandaise appréciait ça grandement. Il n’y avait pas plus désagréable amant que celui qui ne savait pas recevoir, celui qui était gêné par les réactions de son propre corps, et qui n’osait pas se laisser aller. Pour Caeilan, ces bassesses primitives étaient le seul moment où elle arrivait à se détendre, à ne penser à rien – et si elle arrivait difficilement, comme toujours, à donner le contrôle à quelqu’un d’autre, elle savait s’abandonner aux réactions les plus naturelles qui l’habitaient.

Elle restait alors attentive à chacune des réactions de son amante, ajustant ses caresses en fonction de ce qui semblait lui faire le plus d’effet. La voir ainsi, la peau rougie sous ses attentions, et presque tremblante sous ses doigts l’emplissait d’un désir certain, et elle redoubla d’ardeur alors qu’elle mêlait sa langue fougueusement avec la partie basse de son corps. La main entre ses boucles brunes ne fit que nourrir le feu qui brûlait dans son bas-ventre, et elle accrocha ses mains aux hanches de la blonde, sa langue se faisant plus pressante contre ces chairs gonflées d’un désir visible. Il ne fallut que quelques mots, prononcés breathlessly par Siobhán, et elle grogna contre elle, se détachant de son entre-cuisse quelques secondes après avoir senti cette main tirer sur ses cheveux. Elle aurait voulu en faire plus, peut-être, mais elles avaient le temps – au moins un peu de temps. Caeilan ne voulait pas penser à ce qu’il se passerait après, lorsqu’elle devrait partir leurs corps à peine refroidis ; elle voulait se concentrer sur la sensation que créait ce corps nu contre le sien, alors que la témérité de la blonde la laissait tremblante.

Elle l’embrassait, et l’Irlandaise savait qu’elle pouvait goûter sa propre excitation sur ses lèvres, et cela fit grogner la brune. Comment quelqu’un qui clamait n’avoir jamais connu de femme pouvait être aussi sexuel, elle ne comprenait pas, mais elle ne risquait pas de s’en plaindre. Bien vite, avec un peu d’aide, elle était également nue, et obéissant sans réfléchir, elle se laissa tomber sur le lit derrière elle, emportant Siobhán avec elle dans sa chute. Cambrée contre ce corps brûlant, elle profita d’un moment de faiblesse pour la faire basculer sous elle, et glisser une énième fois une cuisse entre les siennes, un violent frisson parcourant son derme lorsqu’elle put y sentir clairement l’effet qu’elle avait sur la blonde. Loin d’en être gênée, elle pressa délicatement sa propre féminité contre la chair de sa compatriote, et murmura d’une voix rauque contre l’oreille qu’elle ne pouvait s’empêcher de mordre. « Can ya feel what ya’re doin' to me ? » Ses reins s’arquaient en un mouvement incessant, et une main aventureuse caressa le torse de Siobhán jusqu’à rejoindre ce point qu’elle avait jusque-là seulement exploré avec sa langue. Sans attendre, elle pressa deux dextres au cœur de sa féminité, et frémit de tout son corps, léchant distraitement la peau de son cou. « Fuck … Ya’re so hot, Siobhán … So beautiful. » Finit-elle alors qu’elle la regardait dans les yeux, quelques instants seulement avant de l’embrasser langoureusement, ses doigts allant presser férocement contre ce point qui lui ferait voir des étoiles.



     
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Dernière édition par Caeilan O'Hara le Jeu 20 Juil - 18:56, édité 2 fois
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« Tonight, don't leave me alone. »

 Caeilan ⊹ Siobhán  


Two shadows standing by the bedroom door, you know I could not want you more than I did right then as our heads leaned in. Well I'm not sure what this going to be but with my eyes closed all I see is the sky line through the window, the moon above you and the streets below. Hold my breath as you're moving in, taste your lips and feel your skin, when the time comes baby don't run, just kiss me slowly.
Si les étreintes qu’elle avait déjà partagées avec ses deux seuls amants avaient été tout à fait scolaires, il lui semblait que de s’abandonner entre les bras d’une autre femme était plus instinctif, plus intuitif qu’avec un homme. Bien sûr, Siobhán n’était pas assez innocente pour oublier qu’elle avait déjà maintes et maintes fois exploré son propre corps, sachant parfaitement où caresser, ou appuyer ou faire frémir sa peau sous la pulpe de ses doigts et elle était prête à s’essayer à ce nouvel exercice ; caresser Caeilan ne devait pas être bien compliqué, dans le fond. « Ecouter. » — cela avait été le meilleur conseil qu’on lui fait donné, avant de se lancer dans une vie sexuelle, aussi inintéressante fut-elle. Aussi, alors qu’elle avait tenté de prendre le dessus, Siobhán s’était assuré d’écouter les gémissements de la brune, l’écho de son souffle et les vibrations de son corps. Elle aurait s’était détachée de ses lippes un instant, juste pour admirer sa nudité, pour observer son corps enfin révélé, le trouvant parfaitement à son goût. La chute la pris par surprise alors que Caeilan l’avait attirée contre elle, sur ce lit, témoin silencieux d’un renouveau. Elle voulut l’embrasser, encore et encore, se plaint, se jetant dans cette gymnastique avec un entrain qu’elle ne s’était jamais connu. La peau nue de Caeilan avait quelque chose de délicat et de doux, loin de ces hommes à barbes qui l’avait autrefois embrassée, laissant derrière cette ‘caresse’ le passage souvent désagréable d’une pilosité qu’elle ne tolérait pas toujours.

Mais elle aurait du se douter, Siobhán, pauvre Sio’, que son invitée n’était pas du genre à se laisser faire : déjà elle se retrouvait une nouvelle fois agréablement ‘écrasée’ par le poids de la jeune femme. Elle gémit, féline, contre les lèvres avides de la jeune femme alors qu’elle sentait une jambe se glisser entre ses cuisses déjà écartées, accueillantes. Son bassin avait repris vie, littéralement, alors qu’il reprenait sa danse subtile contre la peau, chaude, de Caeilan. Et ce fut la voix de la jeune femme qui lui arracha un autre soupire, alors qu’elle sentait également la chaleur, the wetness de son entre-jambe contre son derme brûlant. « You’re drivin’ me insane Caeilan… » Elle avait murmuré, presque timide alors qu’elle grognait maintenant. Elle pouvait sentir tout l’effet qu’elle avait sur la brune sans avoir même essayé, sans n’avoir encore rien fait… Et ça lui donnait envie d’aller plus loin, d’explorer son corps de ses mains encore inexpérimentées. Déjà, elle se sentit presque sortir de son corps alors que son invitée en prenait possession dans une caresse à la fois douce et conquérante. Elle tendait le cou, s’offrant un peu plus à l’irlandaise qui la dévirait presque. N’écoutant plus que sa curiosité et que son désir de rendre la pareille à sa comparse, Siobhán glissa l’une de ses mains, lentement, entre leurs corps tandis que l’autre s’agrippait à la hanche de Caeilan. Elle avait peur, certes, de mal faire, d’être maladroite, mais la crainte n’avait plus sa place, diligemment repoussé dans l’ombre. Elle avait terriblement envie de la toucher et n’attendit pas plus longtemps, finalement, pour imiter la brune, pressant ses doigts délicats sur un bourgeon qui ne demandait que de l’attention…

Ses gestes étaient lents, calculés - peu être un peu trop - mais elle y prit vite plaisir. Imposant un autre baiser à la brune, elle vint glisser sa main libre entre ses mèches, se pressant contre elle avec avidité. « More, Caeilan, more… Fuck. » Elle se sentait chavirer mais elle avait besoin de plus, d’un rien pour complètement sombrer. Imitant sa comparse, elle glissa elle aussi deux curieux entre ses chairs accueillantes alors que son bassin venait accompagner les gestes de la brune. Elle gémissait sans aucune retenue, écartant un peu plus les cuisses. Le souffle chaotique et les gestes plus sûrs qu’avant, Siobhán pleurnichait presque sous les doux assauts de sa compatriote. Pourtant, prise d’un soubresaut de courage, elle se redressait maintenant, basculant son bassin pour prendre le dessus ; une fois au dessus de la brune, elle pouvait maintenant chevaucher sa cuisse, et plus encore, ses doigts, merveilleux instrumentistes. Elle n’avait pas honte de se laisser aller à presque s’empaler, prenant l’autre main de la jeune femme pour la porter a sa poitrine esseulée. « Oh, God… Please Caeilan, please… » La position ne laissait plus assez de liberté à Siobhán pour continuer ses ministrations mais elle ne s’arrêta pas pour autant ; elle reprit avec ferveur ses toutes sur le bourgeon de la jeune femme. Les sons qu’elle faisait la rendait folle et il n’en fallu pas plus, finalement, pour qu’elle se laisse happer par les vagues puissantes d’un orgasme qu’elle n’avait pas tout à fait vu venir… Elle s’était figé dans ses mouvements, la tête rejetée en arrière et les lèvres entrouverte dans un gémissement - ou un grognement… - qui vint faire écho contre les murs de sa chambre. Son corps, pris de spasmes, s’écroula en avant, retombant presque lourdement contre celui de Caeilan. La blonde reprenait peu à peu ses esprits se rendant compte - un pue trop tard - du ridicule de la situation. Elle roula alors sur le côté, les mains sur son visage. « Oh fuck… I’m so sorry. » Elle avait envi de rire et de pleurer à la fois, alors qu’elle regardait maintenant son hôte. « Let me… » - elle reprenait encore son souffle - « Let me make it up to you… »

Elle ne sauvait pas quoi faire, non, pas vraiment, mais cela n’importait plus : se faufilant entre les cuisses de la jeune femme, elle n’eut qu’un instant d’hésitation avant de passer aux choses sérieuse… A la première lampée, Siobhán savait déjà qu’elle voudrait recommencer, encore et encore. Elle se hasardait entre ses chairs, goûtant, lapant, écoutant toujours les réactions du corps de Caeilan. Cette soirée ne cessait de la surprendre, décidément, et Siobhán ne pouvait que penser à la ‘prochaine fois’, déjà, alors qu’elle prenait déjà goût à cette nouvelle facette de sa sexualité.
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Siobhán & Caeilan
Reincarnation of a lovebird


Elle était surprise de la voir si entreprenante, de sentir ses mains contre elle, se perdre entre ses cheveux, et surtout, entre ses cuisses. Elle n’avait pas vraiment imaginé que la blonde lui rende la pareille – après tout c’était sa première fois avec une femme – mais elle ne pouvait pas dire qu’elle n’en était pas au moins un peu satisfaite. Les doigts étaient timides mais fermes, et Caeilan ne put retenir une soudaine inspiration lorsqu’ils se placèrent directement contre le point le plus sensible de son corps. Incapable de retenir le mouvement de ses propres hanches, elle se pressa contre ces doigts, perdant ses soupirs contre les lèvres délicates de Siobhán. La blonde se cambrait contre elle, et l’Irlandaise redoublait d’ardeur dans ses attentions, usant de la force de sa cuisse pour prendre plus férocement le corps pressé contre le sien. La divorcée, aventureuse, copiait ses attentions, et Caeilan laissa sa tête retomber contre la quadragénaire, pressant son front contre son épaule. Son souffle se faisait court, et les muscles de son bras commençaient à brûler, alors qu’elle se retrouva soudainement en dessous de son amante. Elle n’eut pas le temps de laisser éclater sa surprise que la blonde la dominait pleinement, pressant ses hanches contre les doigts de Caeilan, toujours fermement ancrés entre ses cuisses.

La vue était absolument sublime. La peau de Siobhán était voilée d’une rougeur absolument charmante, et son visage était teinté d’excitation. Elle parvenait à peine à regarder son amante dans les yeux, sans cesse distraite par un nouveau spectacle qui la laissait haletante. Que la blonde fût incapable de continuer ses attentions lui importait peu, pas lorsqu’elle pouvait observer le mouvement de ses hanches, la façon dont ses seins se soulevaient à chaque coup de rein, et surtout la sensation de chaleur, et d’humidité exquise qui entourait ses doigts. Elle aurait voulu la dévorer à nouveau, mais Siobhán avait d’autres prétentions. Les dextres retrouvèrent le chemin de ses cuisses, et elle se mordit la lèvre presque violemment pour cacher sa réaction, alors que son corps se tendait légèrement sous le sien. Elle pouvait sentir les chairs se contracter contre ses doigts, et elle savait qu’il ne faudrait pas bien longtemps à son amante pour connaître l’extase. Bandant ses muscles, Caeilan se redressa juste assez pour pouvoir attraper un mamelon tendu entre ses lèvres, alors que tout le corps de la blonde semblait s’arquer, et elle le mordit tendrement, espérant accentuer le raz-de-marée qui avait emporté la conscience de Siobhán. La divorcée retomba mollement sur elle après quelques secondes, et l’Irlandaise laissa échapper un breathless laughter, retirant ses doigts tendrement de leur place privilégiée. Sous le regard attentif de son amante, elle les porta à ses lèvres, et retira méthodiquement toute trace de son orgasme avec sa langue.

Lorsque Siobhán entreprit de se glisser entre ses cuisses, elle chercha à l’arrêter, attrapant son coude en se redressant légèrement sur le lit. Elle avait le souffle court, le torse humide de leur activité physique, mais elle ne pouvait nier que l’idée d’avoir la blonde entre ses cuisses était … « W-Wait – you don’t have to. » L’assura-t-elle alors, car c’était la vérité. Pourtant, son amante continuait sa descente le long de son corps, et Caeilan se mordit la lèvre, contemplant le spectacle avec appréhension, relevée sur un de ses coudes. Au premier coup de langue, son corps trembla, et elle laissa échapper un souffle. Le deuxième fortifia la réaction, et bien vite, elle se retrouva à plat contre le matelas, incapable de se tenir redressée plus longtemps. D’habitude assez discrète dans son plaisir, elle ne pouvait retenir les douces plaintes qui quittaient ses lèvres alors que l’enthousiasme de son amante la portait de plus en plus haut. Langoureusement, elle ondulait ses hanches contre Siobhán, dirigeant inconsciemment sa langue vers les points qui la provoqueraient délicieusement. Distraitement, elle vint pincer ses propres mamelons entre ses doigts, son dos s’arquant pour suivre la douce sensation. Son souffle était court, terriblement court, et elle haletait alors que son amante semblait redoubler d’ardeur, noyant son bas-ventre d’une nouvelle vague de chaleur.

Son orgasme la prit par surprise, et son corps se tendit alors qu’elle se laissait emporter dans une plainte silencieuse. Presque maladivement, l’une de ses mains vint se glisser dans la courte chevelure blonde, gardant le visage de son amante bien en place. Agitée de soubresauts, elle se laissa retomber contre le matelas après quelques secondes, et elle fixa Siobhán d’un regard, usant de la poigne qu’elle avait sur son crâne pour l’attirer contre elle, et l’embrasser fougueusement, pressant leurs corps nus l’un contre l’autre et venant refermer ses cuisses autour de son bassin, la gardant presque jalousement contre elle. Se goûter sur les lèvres de la blonde était presque assez pour réveiller son désir une nouvelle fois, et elle gémit contre les lippes tentatrices, coupant le baiser juste assez longtemps pour murmurer d’une voix rauque, tremblante. « Sit on my face … I want to taste ya again. » Avant de recapturer ses lèvres dans un baiser brûlant, attrapant ses hanches pour lentement l’encourager à remonter le long de son corps.


     
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« Tonight, don't leave me alone. »

 Caeilan ⊹ Siobhán  


Two shadows standing by the bedroom door, you know I could not want you more than I did right then as our heads leaned in. Well I'm not sure what this going to be but with my eyes closed all I see is the sky line through the window, the moon above you and the streets below. Hold my breath as you're moving in, taste your lips and feel your skin, when the time comes baby don't run, just kiss me slowly.
C’était peut-être stupide, ou dramatiquement pensé, mais il semblait bien à Siobhán que sa vie prenait un tout autre sens : jusque là sa sexualité n’avait pas été désagréable,  certes, mais de là à dire qu’elle y avait systématiquement trouvé du plaisir aurait été se mentir. Non, elle avait trouvé ça parfois amusant, souvent overreated et trop imagé pour tout à fait faire partie de celles et ceux qui pensent qu’une vie sexuelle, dans un couple, est indispensable. Cette nuit, pourtant, elle se ralliait à elles, à toutes ces femmes qui ne juraient que par les orgasmes et apportaient une importance capitale aux parties de jambes en l’air. Et c’était bien en cela même que Siobhán trouvait une nouvelle dimension à sa vie finalement trop ‘plan-plan’ : pour une fois, cela ne l’aurait pas dérangé que cela dure des heures, pour une fois, elle aurait apprécié assister à l’apparition des premiers rayons du soleil, encore chaudement lovée entre les bras de cette femme alors que leurs corps, rassasiés, frissonneraient encore de leurs derniers émois.

Ce soir, elle avait pris plaisir à passer du temps ‘sur quelqu’un’, elle avait admiré les courbes de Caeilan et festoyé au coeur même de sa féminité, alors qu’elle avait arboré faire ce genre de choses à son propre mari. Et c’était peut-être pour ça, surtout, qu’il était parti chercher ailleurs ce qu’elle se refusait à lui offrir. Peut-être était-ce tout simplement parce qu’elle était foncièrement attirée par les femmes qu’elle n’avait jamais trouvé de plaisir dans les bras d’un homme, peut-être était-ce parce qu’elle voulait faire ‘comme tout le monde’ qu’elle s’était forcée dans une relation qu’elle voulait désespérément croire ‘normale’ et sincère… Non, non il ne fallait pas penser à ça, surtout pas ce soir, entre ses draps, contre la chaleur accueillante de l’Irlandaise. Et, alors qu’elle avait embrassé son intimité, qu’elle avait joué avec ses reliefs et ses secrets, elle avait - peut-être même plus que la concernée elle-même - été agréablement étonnée de voir qu’elle avait réussi à la faire se sentir si bien, et que son manque d’expérience n’avait pas été un frein à leurs ébats, finalement. Elle avait gémi contre ses chairs, s’était perdue dans les fragrances de cette femme tout autant que dans la subtilité qui avait titillé ses papilles avides et curieuses. Elle aurait, encore une fois, pu y passer bien du temps, si ce n’était pour cette main, d’abord presque vindicative et ensuite plus suave et presque possessive qui s’était glissée entre ses mèches blondes. Jusqu’au dernier soubresaut, presque, elle avait gardé ses lippes délicatement scellées autour du bourgeon de la jeune femme, avant de devoir s’en séparer, presque à regret, et de reprendre un autre tango : leurs lèvres bataillaient à nouveau dans un baiser que Siobhán espérait prometteur. Elle pouvait sentir cette langue, taquine, goûter à une tout autre intimité alors qu’elle reprenait place - presque trop - naturellement au dessus de sa compatriote.

Et, alors qu’elle pensait la soirée presque terminée, la blonde frémit contre la jeune femme, retenant à peine un nouveau gémissement. Suivant les directives de son amante, la quadragénaire se frayait maintenant un chemin, bien étrangement, vers la tête de son lit à laquelle elle faisait maintenant face. Elle trouvait sa posture peu naturelle et complètement décalée, dans ce genre de situation et elle aurait voulu le faire savoir, en toucher quelques mots à sa complice et lui dire au combien elle se sentait ridicule, devant l’un des murs de sa chambre, les mains nonchalamment posées sur sa tête de lit. Elle aurait pu lui en toucher deux mots, d’ailleurs, si elle n’avait pas déjà perdu la bataille : le muscle chaud de Caeilan s’était déjà glissé entre ses cuisses, attaquant avec expertise son intimité déjà trop sensible. Elle n’avait plus le corps aussi jeune et aussi vaillant, peut-être, mais Siobhán repoussa cette pensée dans un coin de sa tête, préférant profiter de l’instant : sa jeunesse, c’était maintenant qu’il fallait la vivre, alors qu’elle s’était offert une seconde chance. A avoir été trop sérieuse et trop sage, elle avait perdu son temps, et maintenant qu’elle avait croisé la route de Caeilan, elle la blonde se jurait de lâcher un peu de lest et de vivre un peu plus pleinement une vie de liberté et d’opportunités.

Soudainement, la tête de son lit lui sembla fort intéressante, ou au moins particulièrement pratique. Alors qu’elle l’avait toujours trouvé un peu trop massive, peut-être, elle se réjouissait, cette nuit, de pouvoir s’y agripper alors que son bassin dansait à nouveau et que la brune la dévorait encore. Elle sentait ses cuisses commencer à brûler sous l’effort et ses genoux tressaillir sous son poids mais elle se retenait de tomber, d’étouffer la jeune femme qui se donnait du mal - quoique pas tant que ça, finalement… - à lui arracher d’autres soupires et d’autres gémissements, plus érotiques et plus sensuels que jamais. « Caeilan, dear lords… Y-You’re gonna kill me... » Elle avait ri, presque naïvement, alors que son corps pourtant fatigué, épousait à merveille les vagues naissantes d’un nouvel orgasme. Celui-ci ne prendrait pas non plus bien longtemps avant de la faucher mais elle n’arrivait pas à s’en plaindre. Elle avait glissé l’une de ses dextres dans les mèches brunes de la jeune femme, caressant son scalpe, l’encourageant en silence alors qu’elle glissait sa féminité contre ses lippes et contre cette langue qu’elle chérissait déjà. Et, la caresse se changeant en une poigne de fer, Siobhán s’était encore une fois figée, laissant un gémissement étranglé outrepasser ses lèvres entrouvertes. Cette petite mort dura moins longtemps maison effet ne fut pas plus modeste pour autant et, épuisée, l’architecte s’effondrait en arrière, évitant au passage - et sans trop de grâce - d’écraser sa douce tortionnaire. Le bras relevé devant ses yeux, elle souriait alors qu’elle reprenait son souffle. Deux orgasmes en moins d’une heure, c’était bien plus qu’en une année de mariage. « Oh god… » Elle reprenait son souffle, se glissant de nouveau contre l’irlandaise, un peu trop naturellement, peut-être, mais sans aucune pudeur ni gêne. Lentement, elle revint l’embrasser, lapant avec délicatesse les réminiscences de son plaisir, savourant avec délectation à ces lèvres impétueuses. « That was… » - elle murmurait, soudainement peu sûre d’elle - « You were… » Elle n’avait pas de mot, finalement, et se contenta de venir l’embrasser encore. Tout se perdait dans sa tête et elle se doutait qu’elle pourrait briser le charme, si elle parlait trop. Bien sûre elle voulait que Caeilan comprenne qu’elle n’avait jamais ressenti autant de plaisir avec quelqu’un, mais elle sentait que c’était trop tôt, peut-être, ou tout simplement pas la chose à dire à cet instant. Distraitement, elle dessinait des arabesque sur son épaule, soupirant d’aise et oubliant un instant qu’elle avait passé sa vie à se cacher, pudique, derrière des vêtements trop chers et des pyjamas trop grands.

Mais il n’y avait plus aucun doute, maintenant : l’architecte voudrait revoir Caeilan, et recommencer. La remettre dans ses draps, la revoir nue et profiter de chaque instant pour savourer ces nouveaux plaisirs avec elle. Et c’était tout à fait beau et parfaitement affolant : jamais elle ne s’étai sentie aussi femme et aussi sexuelle que dans les bras de cette inconnue.
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Siobhán & Caeilan
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La lente remontée de son amante le long de son corps lui arracha frisson sur frisson, et elle mordit sa lèvre inférieure, impatiente de retrouver la délicatesse de ses chairs avec sa langue. Siobhán était absolument magnifique, et s’en était presque intimidant. Caeilan se sentait légèrement inférieure devant tant de perfection, incapable d’oublier la présence de certaines cicatrices sur sa peau, témoins de l’abus qu’elle avait subi ; incapable d’oublier qu’elle devenait parfois trop mince, et que finalement, elle préférait se perdre dans les bras d’une autre femme pour oublier ses faiblesses. Et quelle douce distraction Siobhán se révélait être. Rapidement, chacune de ses cuisses se trouvaient de chaque côté de son visage, et l’Irlandaise attrapait la chair immaculée entre ses doigts pour la garder parfaitement à sa place. Elle prit un instant pour l’admirer, sa place privilégiée pour constater à nouveau que la blonde était d’un autre monde. Presque intimidée par la beauté de son corps, elle ferma les yeux et goûta à ses chairs une nouvelle fois, ses gestes amplis d’une passion non dissimulée. Increvable, elle dévorait cette femme dont elle pressentait qu’elle n’avait jamais vraiment connu pareil traitement. Caeilan prenait souvent plus de plaisir dans l’art de donner que de recevoir, ce qui ne la surprenait pas vraiment. Recevoir signifiait s’abandonner, et l’Irlandaise s’était bien trop refermée pour considérer cette possibilité pleinement. Un orgasme était un aveu de faiblesse, aussi agréable fût-il. Elle se força à chasser ces pensées de son crâne et se reconcentra sur la splendide quadragénaire, grognant légèrement contre ses chairs lorsque l’une de ses mains se glissa dans ses mèches brunes. La poigne se transforma en fer, et Caeilan ne put retenir une plainte alors qu’elle rouvrait les yeux, observant le spectacle avec attention. Son propre corps tremblait d’une énergie à peine retenue, charmé par la beauté de cette forme plongée dans les flammes de la passion.

Lentement, l’Irlandaise relâcha sa prise sur les cuisses de son amante, et elle l’encouragea à revenir contre elle, glissant ses mains contre les hanches, plus le dos de la blonde, alors qu’elle la pressait légèrement contre elle. Sans hésiter, elle répondit à son baiser, caressant sa peau distraitement alors qu’elle la laissait reprendre son souffle quelques instants plus tard, pressant simplement ses lèvres contre le front de son amante, puis sa mâchoire, et enfin son cou. Ca la mettait vaguement mal à l’aise, autant d’intimité, et elle préféra cacher son visage dans le cou de son amante plutôt que d’avoir à affronter son regard et ce qu’elle pourrait y voir. Un faible sourire éclairait son visage, amusée par son incapacité à formuler une phrase, et elle se laissa embrasser, satisfaite par la distraction. Les doigts contre son épaule la faisaient frissonner, mais elle restait lovée contre son amante, prenant la tendresse de ses gestes comme elle venait, et décidant de ne pas trop y réfléchir. Elle avait généralement l’habitude de partir aussitôt après avoir récupéré son souffle, mais étrangement, elle ne se sentait pas capable d’une telle cruauté envers cette femme. Elle ne comptait pas rester la nuit, bien décidée à disparaître pendant que la lune était encore haute dans le ciel, mais elle pouvait attendre que son amante s’endorme. Pressant ses lèvres contre la tempe de la blonde, elle caressa sa hanche distraitement, incapable de dire un mot. Elle n’était pas particulièrement douée pour les discussions sur l’oreiller, toujours étrangement gênée, effrayée que sa soudaine vulnérabilité la mène à dévoiler certaines informations sur elle. Alors, silencieusement, elle caressa sans hâte la peau de sa compatriote, écoutant attentivement le rythme de sa respiration.

Lorsque la belle divorcée fut endormie, une dizaine de minutes plus tard, Caeilan prit le soin de se faufiler hors des draps sans la déranger. Récupérant ses vêtements à la lueur de la lune, elle réenfila ses sous-vêtements, ses jeans, et puis sa chemise, se souvenant par chance que sa veste était encore en bas. Elle prit un moment — trop long moment, lui indiqua son psyché sans merci — pour observer la forme délicate de Siobhán. Elle était superbe ainsi, les cheveux blonds étalés comme un halo sur son oreiller, paisible et innocemment allongée. Finalement, l’Irlandaise se détourna, et aussi silencieusement que possible, se fraya un chemin en bas des escaliers. Elle retrouva ses chaussures, puis sa veste, qu’elle enfila avant de sortir de la maison. La porte claqua doucement derrière elle, et elle se hissa rapidement sur sa moto, enfilant son casque, plus ses gants. Elle alluma le moteur, et enfin quitta les lieux pour retourner à son appartement. A cette heure-là de la nuit, les rues étaient relativement désertes, et elle rentra sans trop se hâter. Son fils était endormi, et elle savait qu’elle ne pourrait dormir que trois ou quatre heures avant de l’amener à l’école. Tant pis. Sa peau était encore rougie par la passion qu’elle avait connue, et Caeilan ne regretterait que les répercussions de son geste impulsif. Pas qu’elle compte revoir la blonde, en tous les cas.



     
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