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 We're only young and naive still (Samuel)

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MessageSujet: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptyDim 26 Mar - 18:28

We're only young and naive still
ava ft. samuel

Ses paupières papillonnèrent s'habituant à la luminosité alors que son esprit tentait de sortir du brouillard endormi dans lequel il se trouvait depuis la veille. Le fond sonore lui indiqua immédiatement qu'elle ne se trouvait pas chez elle: pas de petits voisins hurlant à tue-tête devant les dessins animés qu'ils avaient l'habitude de regarder. Le visage posé sur l'oreiller, elle ne peux s'empêcher de sourire légèrement en reconnaissant l'odeur qui l'imprègne: un de ses nombreux talents depuis presque cinq mois. Elle se tourna alors, se retrouvant sur le dos, les yeux toujours fermés, réfléchissant à ce qui l'avait amené à quitter son appart dans lequel elle se terrait depuis des semaines. D'où tenait-elle ce courage nouveau ? Car il ne fallait pas se mentir, elle l'avait évité du mieux qu'elle avait pu depuis qu'elle avait découvert sa grossesse: ignorant comment aborder le sujet, craignant que cela se remarque malgré sa morphologie généreuse qui cachait encore le léger arrondis de son ventre. Une main vint frotter ses yeux alors qu'un soupir s'échappait de ses lèvres: dans quelle situation s'était-elle encore fourrée ? Pourquoi avait-il fallut qu'elle vienne ici maintenant ? Elle se redressa, retrouvant rapidement les vêtements retirés à la va-vite la veille et s'arrêta brusquement alors qu'elle tentait de refermer son jean. Pas maintenant ! supplia-t-elle intérieurement alors qu'un haut le coeur aussi brutal qu'inattendu la prenait. Inspirant profondément, elle tenta d'apaiser sa nausée en respirant comme le lui avait montré le médecin. Cela l'aidait souvent à faire passer ses petites crises en journées, mais contre la nausée matinale, cela n'avait pas grand effet. Se doutant de cela, la blonde se rapprocha rapidement de la salle de bain quand un nouveau haut le coeur s'empara de son estomac, l'obligeant à rejoindra rapidement les toilettes les plus proches. Elle ne s'y habituerait jamais, songea-t-elle alors qu'elle remerciait le ciel de s'être attachée les cheveux avant de dormir. A genoux devant des toilettes qui n'était pas les siennes, Ava attendit que la crise passe: de longues minutes qu'elle détestait encore plus puisque n'étant pas chez elle. La crise sembla passer et elle eut soudain froid, effet secondaire de la poussée de fièvre qui la prenait quand l'envie de vomir se manifestait. Elle se redressa alors, tirant la chasse et tentant de retrouver figure humaine. Après plusieurs minutes à essayer de faire disparaitre toute trace de ses nausées, elle finit par sortir, se promettant de ne plus jamais venir squatté chez quelqu'un qui n'était pas au courant de son état.

Elle ne mit pas longtemps à trouver le propriétaire des lieux, alors qu'elle secouait la tête pour rendre leur liberté à ses cheveux, elle le trouva très affairé dans sa cuisine. Un sourire naquit sur ses lèvres en songeant combien tout semblait facile avec lui. Après tout, elle était arrivée hier soir, comme un cheveux sur la soupe, totalement démunie. Il était le seul qu'elle avait eut envie de voir et elle ne se sentait pas capable de rester seule. Comme cette fameuse nuit qui avait eut beaucoup plus de conséquence qu'elle n'acceptait encore de l'admettre. Ava ignorait ce qui avait tant aidé sa personnalité à accrocher à celle de Samuel: peut être le fait qu'ils se sentaient tous les deux aussi perdus ? Peut être la manière qu'il avait de la déculpabiliser par rapport à tout un tas de chose ? Elle ne savait pas vraiment. Toujours était-il qu'il lui avait ouvert sa porte, comme la dernière fois. Ses doigts jouaient avec ses cheveux, mal-à-l'aise, elle savait qu'elle ne pouvait pas reculer le moment fatidique de la discussion. Cela finirait par se voir et s'il n'avait pas déjà compris avec tous les signes, elle se devait de lui dire ... Pourtant elle ne trouvait pas le courage. « Hey !  finit-elle par dire, annonçant sa présence sans réellement savoir où se mettre. Ses yeux braquèrent soudainement le sol alors qu'elle ignorait si croiser son regard ne la ferait pas fondre en larmes comme ça avait été le cas avec sa soeur. Les hormones avaient sur elle un effet incroyable.Sa mère lui avait promis que la phase nausée-larme passerait bientôt mais, prise dans la spirale de ses émotions, Ava doutait de parvenir, un jour, à cesser de pleurer trois fois par semaine. « Merci pour hier soir ... Ça m'a remonté le moral. C'était parti de rien, une dispute avec sa soeur au sujet de ses recherches, au sujet de ses découvertes et de son attitude actuelle. Elle comprenait la désapprobation de son aînée mais ne s'était pas attendu à une telle réaction. Et quand enfin la question tant redouté était tombée, elle n'avait pu mentir: plus de quatre mois et elle n'avait toujours rien dit au père de son enfant. Peut être était-ce la raison qui l'avait poussé à se retrouver chez lui ? Elle l'ignorait.
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MessageSujet: Re: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptyLun 27 Mar - 22:36

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Réveillé de bien bonne heure - une chose extrêmement rare pour toi - tu t’étais vêtu avant de te diriger dans la cuisine. Bien sur, dormir aurait été une bien meilleure occupation de ton temps, mais ce n’était pas une chose possible lors de cette matinée en raison de la présence d’une jeune femme dans ton loft. Tu n’avais pas prévu sa visite, après tout, il était rare que les gens débarquaient chez toi sans prévenir, non pas que ça t’avait empêché de lui ouvrir la porte de ton domicile et de consacrer les premières minutes après ton réveil à préparer un petit déjeuner. Cuisiner était toujours un bonheur pour toi, encore plus quand il y avait un public pour apprécier ce que tu préparais. Cette fois ne faisait donc pas exception à la règle et tu sortais le grand jeu dans l’espoir de lui remonter le moral d’une façon ou d’une autre. Fort heureusement, cette fois, ta colocataire - ou squatteuse préférée - était absente si bien que tu n’avais pas à te soucier de quoi que ce soit.
Du moins c’était ce que tu pensais en essayant d’ignorer les questions qui assaillaient ton esprit. Pour toi qui était d’un naturel curieux, tu ne pouvais t’empêcher de te demander ce qui expliquait sa visite. Tu t’étais retenu la veille, jugeant que, comme la dernière fois, sa raison devant être suffisamment dérangeante pour justifier ses visite nocturnes. Ce serait sans doute plus difficile de taire ta curiosité lorsque la jeune femme se tirerait hors du lien, te graciant ainsi de sa présence. Tu crus d’ailleurs que ce moment était arrivé lors que des pas se firent entendre, mais ce ne fut pas vers la cuisine qu’elle se dirigea. Tu ne quittas pas la pièce, te contentant de prêter une oreille attentive à ce qui se passait. Tu n’eus pas besoin de le faire bien longtemps pour comprendre ce qui se passait ou plutôt ce qu’elle faisait. Une fois ta curiosité satisfaite - et ton appétit un peu amoindri - tu retournas à ta préparation.

Quelques instants plus tard, une voix se fit entendre derrière toi. Tu te tournas rapidement avec un sourire qui se voulait encourageant. Si tu avais su qu’elle était malade, tu aurais sans doute préparer autre chose pour le petit déjeuner, mais tu espérais tout de même qu’elle apprécierait l’attention. « Bon matin. » Retenant la première question qui te brulait les lèvres, tu la dévisageas de haut en bas en silence avant de retourner à ta cuisine. Bien sur, tu aurais préféré assouvir rapidement ta curiosité, mais tu jugeais que ce n’était pas l’idée du siècle, après tout,e elle ne semblait pas être dans le meilleur des états. C’est donc en entendant ses remerciements que tu te tournas à nouveau, toujours avec le même sourire plaqué aux lèvres. « Si ça peut te remonter le moral, ma porte te sera toujours grande ouverte. » Bien sur, cela pourrait éventuellement être gênant dans plusieurs hypothèses, par exemple si quelqu’un occupait ton lit à tes côtés ou à l’inverse si Gwen avait de la visite. Pour autant, ça ne te gênait pas plus que ça, pas immédiatement en tout cas. L’idée même te sortit de la tête alors que tu mettais la touche finale à la préparation de pancakes. « Je faisais un petit déjeuner, mais je ne sais pas si c’est idéal pour toi… » Référence évidente à la nausée qui l’avait assailli quelques instants plus tôt. Tu restas silencieux pendant un moment avant d’ajouter : « Ça va aller ? » Question anodine de quelqu’un qui ne savait pas ce qui se passait. Bien sur tu avais des doutes, qui n’en aurait pas après une soudaine nausée matinale chez une jeune femme dans la force de l’âge. Quoi qu’il en soit, tu étais à des lieues de mettre le doigt sur le secret que ton interlocutrice te cachait depuis tous ces mois. Tu passas une main dans tes cheveux en réfléchissant sur la bonne chose à dire. Tu étais tiraillé entre ta curiosité et la volonté d’être un bon hôte. Tu optas pour un entre deux : « En tout cas, la nourriture peut attendre, tu ferais peut-être mieux de te reposer. » Un brin d’inquiétude dans ta voix, rien de bien majeur, après tout, tu restais un jeune homme insouciant. Puis au fond, tu n’allais pas non plus trop en faire. Elle ne venait pas te voir pour satisfaire ta curiosité ou se faire accueillir avec l’inquiétude d’une mère poule.  
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MessageSujet: Re: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptyMar 28 Mar - 19:26

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Ava n'avait jamais été du genre à s'épancher sur ses problèmes: elle détestait avoir l'impression de se plaindre et n'appréciait pas les regards de pitié qu'elle pouvait voir chez certains lorsqu'elle sortait et promenait son regard sur les gens. Pourtant, à l'heure actuelle, il n'y avait aucune pitié dans le regard de Samuel, peut être juste une once d'inquiétude. Sa gêne ne fit que se renforcer alors qu'elle comprenait que son petit saut vers les toilettes avait du être plus remarqué qu'elle ne l'aurait souhaité. D'ordinaire, lorsqu'elle n'était pas chez elle, sa mère et sa soeur faisaient mine de rien, la laissant croire à sa parfaite discrétion. Ses joues rougirent quelque peu sous le malaise mais elle sourit en entendant sa voix. La veille au soir ... Qu'est-ce qui lui était passé par la tête ? Si elle ne s'était pas disputé avec sa soeur, elle serait encore sans doute chez elle, à squatter la crème glacée de son congélateur en regardant des bêtises à la télé. Productivité, zéro. Au lieu de ça, son ego l'avait envoyé chez le seul mec qu'elle évitait comme la peste, comme si son subconscient avait décidé de lui même de la mettre face à ses responsabilités. N'ayant trouvé le courage de tout lui dire la veille au soir, elle s'était lamentablement effondrée sous la fatigue, les émotions et tout un tas de raison qui faisait qu'à présent, elle se trouvait dans la situation cauchemardesque qui était la sienne. L'idiotie de son geste ne la frappa qu'à l'instant: après tout, ils n'étaient que des amis ... La situation aurait pu être plus gênante encore si elle était venue le déranger en galante compagnie. « Et bien en tout cas, c'est sympa d'avoir recueillie la pauvre SDF que j'étais hier soir. » insista-t-elle alors qu'elle se rapprochait un peu de lui. SDF était un bien grand mot: après tout, elle avait un appart ... L'odeur était appétissante même si son estomac encore en vrac faisait des siennes. « Ne t'en fais pas ! Ça ne vient pas de toi. » expliqua-t-elle sans trop en dire. Avec un sourire, elle ajouta « En tout cas, je crois que c'est la première fois qu'on me propose un petit dej'. » Un petit rire vint ponctuer sa remarque. De son point de vue actuel, Ava ne comprenait pas comment Samuel pouvait encore être célibataire: il était loin d'être moche, plutôt rigolo et l'argument petit déjeuner avait de quoi faire craquer n'importe quelle lève-tard. Leurs personnalités avaient tout de suite accrocher, lorsqu'ils s'étaient rencontrés près d'un an et demi auparavant et Ava ne pouvait nier qu'ils s'étaient considérablement rapprocher depuis. Ironiquement, son subconscient lui rappela combien il serait difficile d'être plus proches qu'ils ne l'avaient été ce fameux soir et son visage s'empourpra de nouveau. Ils n'en avaient jamais reparlé: elle s'était retrouvé prise dans un flot de nouvelles qu'elle avait eut du mal à gérer et puis ... Un soupire s'échappa, trahissant ses pensées peu agréables. « Tu sais ce qu'on dit hein ? C'est moche de jouer avec la nourriture ... » Mais le coeur n'était pas vraiment dans cette petite trace d'humour qu'elle avait voulu pour détendre un peu l'atmosphère. Elle s'installa face à lui, collant son dos ce qu'elle pouvait et inspira pour se donner un minimum de courage. « Ouais ... Du repos disons que je ne vais pas vraiment en manquer prochainement. » ronchonna-t-elle à voix basse. Elle passa nerveusement la main dans ses cheveux, replaçant une mèche blonde derrière son oreille, le regard fixé sur le sol comme si c'était la plus belle chose au monde. « Ecoute ... Je suis pas venue te voir pour rien. » Sa phrase sonna comme une sentence funeste et Ava sentit la panique la gagner de nouveau. il n'y avait pas de manière moins solennelle d'annoncer cela. Après tout: ils n'étaient qu'amis ... Il n'y avait pas de bonne ou de mauvaise façon d'annoncer la chose, il y avait juste le préparer ou lui balancer la bombe et voir comment il allait gérer tout ça. Elle toussota, attendant une éventuelle réaction, et se reprit. « Je sais pas comment te dire ça ... J'aurais du le faire plutôt mais j'étais un peu ... Comment dire ... Paumée. » Belle entrée en matière, bravo Ava ! se maudit-elle intérieurement.

Et puis après tout, au diable la préparation ! Avait-elle était préparée à voir les petits bâtonnets sur son test de grossesse ? Elle faisait traîner les choses depuis trop longtemps: il aurait du être la première personne qu'elle aurait été voir en apprenant la nouvelle et au lieu de cela, elle s'était cachée comme une petite fille en priant pour que ce bébé disparaisse. A présent qu'il n'y avait plus de retour en arrière possible, elle se trouvait dos au mur: jamais elle ne supporterait de lui cacher cela. « Je suis enceinte. » La bombé était lâchée. Instinctivement, elle détourna le regard, terrifiée à l'idée de croiser de la déception dans celui de son amant d'un soir. Mais rapidement elle mit de côté ses états d'âme: ce n'était pas le moment d'agit comme une enfant.Elle inspira alors et, reprenant son calme, le fixa.
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MessageSujet: Re: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptyJeu 30 Mar - 21:18

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Les remerciements qu’Ava te faisait quant au fait que tu l’avais accueilli chez toi la veille te faisaient plaisir, mais tu jugeais ne pas les mériter en outre mesure. Sa compagnie t’était agréable et ça ne te demandait pas grand effort d’ouvrir les portes de ton loft. Tu rigolas légèrement l’entendant se comparer à une SDF. « Tout le plaisir est pour moi. » Bien sur, cela s’appliquait uniquement à sa personne, tu ne t’amuserais certainement pas à faire entrer un véritable SDF chez toi, pas comme ça en tout cas. Tes parents réclameraient sans doute que tu en fasses une opération photo pour les bienfaits de la réputation familiale. Bref, c’était sans lien avec la présente situation si bien que tu chassas tes parents de ton esprit pour te concentrer sur la jeune femme qui se tenait non loin de toi. Rassuré lorsqu’elle t’assura que tu n’étais pas la cause de sa nausée, tu n’en étais pourtant que plus curieux. Tu hésitas pendant un moment à lui poser davantage de questions à ce sujet, mais tu réussis à te contenir pour te concentrer sur l’horreur qu’elle venait de lui dire. Personne ne lui avait fait de petit déjeuner avant ? C’était un outrage, une occasion gâchée par toutes les personnes qu’elle avait pu fréquenter (toi compris si on comptait votre petite aventure nocturne). « C’est signe qu’il faut que tu viennes plus souvent alors. » C’était une proposition lâchée sans bien réfléchir, mais tu en pensais tout de même chaque mot. Tu voulais bien qu’elle te visite plus souvent, ça ne pourrait que te rappeler de bons souvenirs de la nuit que vous aviez passé ensemble. Puis, lui faire des petits déjeuner te ferait toujours plaisir autant parce que tu souhaitais qu’elle apprécie la chose, mais aussi parce que cuisiner restait ta passion. C’était pour cette raison que tu t’appliquait autant cette fois. Relevant la tête lorsqu’elle soupira, tu souris un peu plus à son commentaire bien que tu voyais que le coeur n’y était pas. Cherchant à l’amuser un peu, tu te permis une blague vaseuse : « Je ne sais pas, on peut bien s’amuser avec la bonne nourriture. » Référence à ce qui pouvait être fait dans la chambre avec les bons ingrédients. C’était de mauvais goût, surtout considérant la nuit que vous aviez passé ensemble, mais tu restais immature par moment si bien qu’il ne fallait pas s’en formaliser davantage. Tu ne t’attardas pas à la chose, relevant plutôt le commentaire de la jeune femme comme quoi elle aurait bientôt droit à beaucoup de repos. « Ah ? Tu prévois des vacances ? » L’hypothèse la plus crédible à tes yeux, admettons-le. Tu étais bien loin de te douter de ce dont il en retournait réellement.

Tu ne tarderais pourtant pas à le savoir, la conversation prenant alors un air plus sérieux lorsqu’Ava t’avoua ne pas être venue sans raison. Tu ne pus qu’être curieux, laissant la préparation de pancakes en plan pour lui faire face. Te voulant encourageant, tu pris la parole : « Qu’est-ce qu’il y a ? » Tu aurais pu faire mille et un commentaires idiots, peut-être un autre sous-entendu vaseux, mais tu préféras néanmoins faire preuve de maturité cette fois. Il fallait dire que la situation semblait appeler à un sérieux vu ce que la jeune femme te disait. Tu avais bien de mal à contenir ta curiosité, mille et une questions traversant ton esprit au fil et à mesure qu’elle ajoutait des informations à ce qu’elle voulait te dire. Qu’elle affirme que c’est plus tôt qu’elle aurait du t’en parler ne te rassurait guère, pas plus que le fait qu’elle admette être paumée. Cela dit, rien n’aurait pu te préparer à ce qu’elle annonça finalement. Je suis enceinte. Trois petits mots qui firent écarquiller tes yeux. « Oh. Félicitations ! » Première réaction un brin idiote, mais qui fut plus impulsive qu’autre chose. C’était après tout une nouvelle phénoménale. Après tout, on parlait bien du miracle de la vie.
Ensuite, tu la regardas de haut en bas à la recherche d’indications qui confirmeraient l’annonce qu’elle venait de faire. C’est uniquement à ce moment que ton cerveau rattrapa la nouvelle. La raison pourquoi elle t’annonçait cette nouvelle, pourquoi elle était venue spécifiquement te voir pour dire ces trois mois. « Attends… » Tu déglutis légèrement lorsque finalement tu mis le doigt sur le creux du problème : « C’est moi le père ? » Ces mots parurent presque irréel alors que tu les prononçais. Ce n’était pas possible, vous n’aviez passé qu’une nuit ensemble. C’était le comble de la malchance (ou de la chance tu ne saurais le dire). Il n’était donc pas très étonnant que tu aies supposé qu’elle t’annonçait ça alors que le père était quelqu’un d’autre. Après tout, bien que peu connaissant de sa vie sentimentale, tu doutais que votre nuit de passion soit la seule action qu’elle ait vu (non pas que tu jugeais en outre mesure).

« Pancakes alors ? » Ta voix brisa ton mutisme de quelques instants pour un changement total. Tu ne savais pas comment réagir. Ton esprit avait du mal à se faire à l’idée si bien que tu fis ce que tu faisais de mieux : éviter le problème. Il te fallait un moment, un siècle même. 
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MessageSujet: Re: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptyVen 31 Mar - 15:21

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La jeune femme n'avait jamais été particulièrement du style à chercher à se caser. Adolescente, elle avait eu une histoire d'amour qui lui avait brisé le coeur et la crainte de voir cela se répéter la terrorisait au plus haut point. Malgré l'image qu'elle renvoyait de jeune femme enchainant les relations sans avenir, Ava était une romantique. C'était sans doute ce qui l'avait empêcher de tomber amoureuse ou de s'investir totalement dans une relation depuis une dizaine d'années. Des coups de coeur, des coups d'un soir, elle en restait là. Les choses étaient parfois différentes mais Ava s'arrangeait toujours pour fuir avant que les choses ne deviennent trop sérieuse, avant qu'elle ne s'attache sincèrement. C'était pour ça, sans doute, qu'elle n'avait jamais eu l'immense honneur de se faire offrir un petit déjeuner ... Elle rougit sous l'invitation, repensant alors à leur nuit ensemble, surprise qu'ils n'aient jamais abordé le sujet plus tôt. « J'y songerai ... » lâcha-t-elle avec un petit sourire en coin, cachant ses joues roses sous une masse de cheveux blonds alors que son corps était secoué d'une léger rire entre l'amusement et une légère gêne. Rougeurs qui ne firent que s'accentuées lorsqu'il fit mention de ce qu'on pouvait faire de la nourriture dans des circonstances que l'esprit d'Ava plaça bien loin d'une cuisine, ou alors, dans un autre cadre. « Et bien, Monsieur Dewar, je ne vous imaginais pas ainsi ! » finit-elle par réussir à dire entre deux éclats de rire. « Mais je prends note de la proposition, ce serait une joie. » ajouta la blonde avec un sourire. Samuel avait ce don pour lui changer les idées: elle pouvait se sentir angoissée par n'importe quoi, une heure avec lui parvenait à la faire se sentir plus légère. Combien de litres de café avait-elle bu en sa compagnie ? Cet instant d'insouciance s'arrêta bien vite, trop vite peut être ? Et elle manqua de se taper la tête contre un mur lorsqu'elle l'entendit mentionner des vacances. Était-il aveugle à ce point là ou le faisait-il exprès ? Le destin semblait s'acharner à la torturer: non seulement elle ne parvenait pas à lui dire, mais en plus il semblait à mille lieux de se douter de ce qui allait se passer. Elle se sentait tellement mal d'avoir à lui faire ça: c'était comme briser toutes ses illusions, comme si elle s'incrustait de force dans sa vie sans lui avoir laissé le choix. Le désespoir d'Ava fut à son comble lorsqu'elle remarqua qu'elle prenait le même chemin que sa mère, des années plus tôt.

Elle perçut son inquiétude dès qu'elle prononça les mots qui fâchent et lorsqu'elle lâcha sa bombe, avouant enfin sa grossesse, elle eut l'impression qu'elle allait s'étouffer. La première réaction du jeune homme fut aux antipodes de ce qu'elle imaginait: des félicitations qui la laissèrent sans voix avant que, finalement, l'information n'éveillent en lui des questions. Finalement, arriva la question qu'elle attendait. Effectivement, elle ne s'était jamais caché sur sa vie amoureuse mouvementé et la question était légitime. Ava se contenta d'hocher brièvement la tête, baissant les yeux tout en songeant qu'ils avaient tous les deux toucher le jackpot avec cette histoire. Il avait suffit d'une fois ... « Samuel ... Je ... » A quoi ça servait de s'excuser ? Ils étaient deux dans l'histoire. Et il ne lui en laissait, de toute évidence, pas le temps, la coupant pour revenir sur le petit déjeuner. « Euh ... Ouais. » répondit-elle, un peu déstabilisée par le changement brusque de sujet. Elle ignorait ce qu'elle devait comprendre: allait-il la laisser se débrouiller toute seule ? Ce serait légitime après tout, elle le prévenait quatre mois après ... Quelques minutes de silence passèrent, interminables et chargées de tension. Elle avait mille choses à lui dire mais elle craignait de l'effrayer, il devait sans doute avoir besoin de temps, d'espace peut être. Elle en avait déjà fait beaucoup ... Elle resta alors silencieuse, fixée sur les gestes assurés qu'il avait avec sa poêle. Quand cela devint insoutenable, elle ne parvint plus à garder cela pour elle. « Ecoute Samuel, je ... Je suis désolée. Je l'ai découvert il y a peu et ... Je savais pas commente te le dire. C'est tellement dingue tout ça et on avait pas parlé de ce qui s'était passé ce soir là ... » Sa voix était précipitée, un peu paniquée. Les explications étaient confuses et elle avait l'impression de se perdre dans un flot de bégaiement, de pensées floues. Plus elle parlait et moins elle avait l'impression d'être convaincante. Elle finit par se taire, encore penaude, pour reprendre son calme. « Ce que je veux dire, c'est que je suis désolée. C'était pas prémédité ou quoi et ... J'ai eu la même réaction quand je l'ai découvert. » A ceci près qu'elle était restée enfermé dans la salle de bain pendant des heures jusque'à ce que ça soeur vienne la déloger de la baignoire. Pendant un temps, elle avait crut que c'était l'enfant de Karma, une véritable catastrophe ! Elle 'avait pu se confier à personne. Et puis Karma en avait eu marre de cette distance qu'elle avait mis entre elle et le reste du monde. C'était à peu près à cette période qu'elle avait été voir le médecin. Ils avaient toujours fait attention, avec lui: il était fiancé, elle ne voulait rien de sérieux, un enfant n'était pas une bonne idée. Et l'intervalle de date donnée par le médecin correspondait à un voyage que son amant avait du faire. Avec Samuel, rien n'avait été prémédité, leur petite nuit se trouvait dans cette période où elle était tombée enceinte mais également avec une poignée de fois où, trop bouleversée par ses découvertes, elle avait oublié tout le reste ... Y compris sa pilule. Elle se sentait stupide, digne d'une adolescente inconsciente. « Je comprendrais que tu sois en colère contre moi ... » Mais elle espérait sincèrement que ce ne soit pas le cas.
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Dernière édition par Ava Wheeler le Ven 31 Mar - 23:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptyVen 31 Mar - 22:26

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Proposer à Ava de pallier à l’injustice qu’elle avait subi faute de petits déjeuners préparer avec soin te paraissait simplement comme la chose à faire. Ce n’était pas pour autant que tu le voyais comme une obligation, loin de là. C’était bien parce qu’il s’agissait d’elle et que tu l’appréciais déjà suffisamment pour proposer une telle chose. Tu te satisfis de sa réponse évasive qui était au moins positive, ne remarquant pas du tout la gêne qui semblait l’assaillir. De ton côté, tu ne te gênerais pas pour l’inviter à nouveau. Il fallait dire que tu n’étais pas du genre à ne pas suivre tes envies, la preuve tu te permettais bien des plaisanteries vaseuses en sa compagnie. Fort heureusement, tu réussis ton coup, créant une hilarité chez la jeune femme. Tu souris de plus belle, bien fier de toi-même. Mimant un air qui se voulait mystérieux (avec plus ou moins de succès), tu lui répondis très sérieusement : « Il y a plein de choses que tu ne sais pas sur moi. » Avant de pouffer à ton tour. Tu n’étais pas vraiment sérieux, loin d’être convaincu que tu étais exceptionnel d’une façon ou d’une autre. Il fallait aussi dire que tu n’étais pas du genre à te cacher d’une quelconque façon que ce soit. Certes, tu épargnais à autrui toute discussion sérieuse et tu ne parlais de toi qu’en surface, mais tu ne te cachais jamais vraiment. Quoi qu’il en soit, tu fus bien content de l’entendre accepter ta proposition, au moins pour l’avenir. « Quand tu veux. » Rien de plus, rien de moins, de toute façon tu le pensais très sérieusement. Tu ne serais pas quand vous en auriez l’occasion, après tout elle parlait d’un repos mystérieux duquel tu n’eus pas droit à des précisions particulières. Elle ne sembla pas approuver ta théorie mais aucun son ne traversa ses lèvres si bien que tu n’eus pas droit à une quelconque confirmation.

Non pas que c’était d’une importance particulière. L’idée d’un repos fut rapidement éclaircie par la bombe qu’elle te lâcha dessus. Une nouvelle que tu n’aurais pas pu prédire même avec tous les indices que tu aurais pu avoir. Il y avait eu la nausée, ça aurait du te mettre la puce à l’oreille et pourtant tu n’avais pas relevé davantage. Il fallait dire que pour toi, la nausée était plus fréquemment associée avec une indigestion ou quelque chose de ce genre. Jamais tu n’aurais lancé l’idée d’une grossesse dans les airs, mais ça n’empêcha pas le tout de te retomber dessus sans que tu puisse n’y faire quoi que ce soit. Naïvement, tu avais cru à une simple annonce. C’était ce que les gens faisaient normalement non ? Ils annonçaient la bonne nouvelle, partageait la chose comme un message divin. Sauf que non, tu étais bien loin du coup. Tu réussis à réaliser ce qui se passait après un moment, un long moment pendant lequel ton cerveau aurait très bien pu surchauffer. Tu finis par poser la question qui semblait si cruciale alors même que la réponse était sans doute évidente. Tu eus droit à un hochement de tête. Une réponse silencieuse à une question bien trop importante. Tu étais le père. Tu étais père. Tu tentais de te répéter la chose mentalement pour t’y faire.
Puis, elle tenta de commencer quelque chose. Quelques mots auxquels tu coupas court en faisant un changement de sujet total. Des pancakes, de la nourriture pour essayer de te changer les idées ou plutôt de passer au travers de cette histoire. Ça ne fonctionnait pas vraiment, tes gestes étaient surs, clairs, tout l’opposé de tes pensées qui n’étaient que bouillies. Tu t’appliquas à t’occuper de la portion d’Ava, plus mécaniquement qu’autre chose. C’est d’ailleurs la jeune femme qui brisa le silence avec des excuses auxquelles tu ne t’attendais pas du tout. Tu relevas la tête pour écouter ce qu’elle avait à dire. Ça n’éclaira pourtant pas ta chandelle et tu restas dans le brouillard malgré ses explications confuses. Ce n’est donc que lorsqu’elle reprit à nouveau la parole que tu pivotas légèrement pour lui faire face. Tu aurais presque pu rire sur le coup. Prémédité ? Tu ne la soupçonnais certainement pas d’une telle chose. L’envie de rire ne vint pourtant pas et tu terminas tes pancakes savamment disposée sur une assiette pour l’intention de la jeune femme. C’est à ce moment qu’elle te surprit à nouveau avec des paroles (moins choquante tout de même). « En colère ? » Devrais-tu être en colère contre elle ? La question était sans doute légitime, mais la réponse était évidente. Non, tu le l’étais pas. « Je ne t’en veux pas si c’est ce que tu crois. » Comment le pourrais-tu ? Elle t’avait assuré que cette histoire n’avait rien de volontaire et ça te suffisait pour le coup (ce ne serait sans doute pas le cas de tes parents, mais c’était une autre histoire). Poussant l’assiette en sa direction, après avoir éteint le feu faute d’appétit pour toi, tu l’intimas de se servir : « Mange pendant que c’est encore chaud. » Tu avais besoin d’un autre interlude, un autre moment pour terminer de te faire à l’idée. Tu te hissas sur le comptoir comme un gamin qui grimpe pour fuir ses problèmes. Tu aurais bien envie de le faire de façon plus littérale, mais ce n’était pas une option. « Je suis juste perdu je t’avoue. » Tu te reprenais, tu arrivais à organiser tes idées pour enfin lui fournir un aperçu quelconque de ce qui te traversait l’esprit. « Je sais pas… Tu veux vraiment de moi dans le portrait ? » Tu en doutais à quelque part, elle l’avait peut-être su récemment, mais ça faisait plusieurs mois que vous aviez passé une nuit de passion ensemble. Elle avait fini par en savoir les conséquences et t’avait épargné la chose. Peut-être qu’elle avait eu raison de le faire, ce n’était pas comme si tu t’imaginais prêt à être père. « Je ne sais pas ce que tu attends de moi… » Des mots fatidiques. Au fond, tu ne savais pas ce que tu étais prêt à faire ou en tout cas ce que tu voulais faire. Être présent ? La laisser se débrouiller ? Autant de question pour si peu de réponses. Tu espérais qu’elle t’en apporte à défaut de pouvoir les dégager par toi même.
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MessageSujet: Re: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptySam 1 Avr - 0:46

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ava ft. samuel

Face à la tension de la nouvelle, Ava regretta la conversation précédente, chargée de séduction et de sous-entendus. Elle regretta aussi de ne pas être restée sous sa couette la veille ce qui lui aurait évité de se retrouver dans la situation présente. A vrai dire, il aurait même fallut qu'elle garde sa culotte le soir où elle avait débarqué chez Samuel, des mois auparavant. Mais il était trop tard, on ne refaisait pas le passé. L'instant présent était lourd, elle avait l'impression que sa poitrine était trop petite pour contenir les battements de son coeur qu'elle aurait juré pouvoir sentir rien qu'en y posant sa main. Oui, elle s'imaginait très bien chez elle, dans un vieux pyjama composé de son tee-shirt batman et d'un vieux short gris, enroulée dans son plaid, calée dans son canapé avec à porté de main, un chocolat chaud, son ordi et la zappette de sa télévision. Le bonheur. Au lieu de cela elle le regardait s'affairer à ses pancakes comme si c'était la chose la plus merveilleuse du monde. Consciente de l'impact des mots qu'elle avait eut, elle préfèrera garder le silence, le temps de le laisser digérer la nouvelle. Quand finalement elle se lâcha, monologuant sur les états d'âme que lui causait la présence de cet enfant dans son ventre. Il sembla surpris de sa requête. Bien sur qu'il pouvait être en colère ! Elle n'était pas la seule à partager ses questionnement et ses soucis et il lui semblait avoir entendu quelque chose concernant les parents de Samuel. Il aurait très bien pu la prendre pour une sorte d'arriviste, une espère de cinglée tentant de lui faire un enfant dans le dos pour se faire épouser ou obtenir quelque chose de lui. Après tout, elle ne lui avait rien dit sur son propre père et son envie de rester loin de tout ça autant qu'elle le pouvait. Il posa une assiette face à elle, mais elle n'avait pas vraiment faim. Lui laissant l'espace dont il avait besoin, elle se contenta de jouer avec sa fourchette, le regard dans le vague. Qu'avait-elle fait au karma ? Elle était en train de philosopher sur la probabilité d'avoir été une nazie dans une vie antérieure lorsque Samuel reprit la parole. Grimpant sur le plan de travail, elle l'écouta lui exposer ses doutes, doutes qui résonnaient étrangement avec les siens. Elle se contenta donc de hocher la tête, de temps en temps tout en continuant de planter sa fourchette dans un pancake pour porter la préparation à sa bouche. Même si l'appétit n'était pas là, elle commençait à se sentir faible et avait besoin de sucre. Mais elle resta sans voix lorsqu'il lui demanda ce qu'elle attendait de lui. « Je ...J'en sais rien. » avoua-t-elle avec une sincérité déroutante. C'était vrai: hormis le tenir informé de son état, qu'attendait-elle de lui ? Qu'il saute de joie ? Qu'il lui promette d'être présent ? Au fond d'elle, elle savait que tout était bien plus compliqué ...

« Je t'ai déjà parlé de ma famille hein ... Ma mère, on beau-père, mes soeurs ... Bref, je te refais pas l'histoire. Et bien, récemment j'ai retrouvé mon père. Il ne sait pas qui je suis. Ma mère ne le lui a jamais dit. » C'était la première fois qu'elle en parlait. Elle aurait aimé annoncé cela à Karma en premier mais l'histoire de son existence expliquait sans doute la raison pour laquelle elle avait finalement craqué le concernant. « Je crois que ... Chaque homme devrait savoir quand ce genre de chose arrive. Ça n'aurait pas été correct de ne rien te dire. » ajouta la blonde avec un sérieux qu'elle avait rarement. C'était un sujet sensible pour elle. Elle n'avait parlé qu'une fois à son père: pour lui demander l'heure dans la rue quand elle s'était rendue compte qu'il ne la connaissait pas. Ça lui avait brisé le coeur. Elle ne voulait pas faire ça à Samuel, il avait le droit de savoir qu'il allait être père, tout comme son propre géniteur aurait eut le droit de savoir qu'elle existait. « Et puis, je pense que j'avais besoin d'en parler avec quelqu'un qui ne cherchera pas à me rassurer à tout prix. » confessa-t-elle avec un léger sourire en coin. Ils étaient dans la même galère. Ils étaient tous les deux perdus. Mais deux paumés valaient mieux qu'une seule non ? « Tu aurais peut être voulu ne rien savoir ? » lui demanda Ava, soudainement pâle comme la mort. Ce n'était pas le genre de chose que tout le monde acceptait forcément d'entendre. Quand à le savoir dans le portrait, Ava n'avait pas la moindre idée de la manière dont se passerai le lendemain. L'idée de la présence de Sam pendant sa grossesse, et puis dans la vie de leur enfant, avait un petit quelque chose de réconfortant. Voulait-elle lui imposer cela ? « Et puis, si je veux de toi dans le portrait ... Tu es son père. Je ne veux rien t'imposer mais je ne suis pas certaine de m'en sortir tout seule à vrai dire. » Elle poussa l'assiette sur le côté, son manque d'appétit réveillant la vague nausée qui la hantait nuit et jour. Sa tête trouva refuge entre ses mains et elle sentie ses hormones faire effet alors qu'elle sentait les larmes lui bruler les yeux. « Je sais pas quoi faire Sam. » chuchota la jeune femme. Il était trop tard pour mettre fin à tout ça, mais ses angoisses la reprenait. La peur d'être seule, la peur de ne pas être à la hauteur ... Elle aurait aimé savoir ce qui se passait dans la tête du brun.
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MessageSujet: Re: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptySam 1 Avr - 23:18

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ava & samuel
Peut-être que si tu avais su qu’Ava lâcherait une telle bombe, tu ne lui aurais pas ouvert la porte de ton appartement. Ou peut-être que tu n’aurais pas du, l’inconscience te seyait si bien après tout. Sauf que tu l’avais fait et que tu ne pouvais pas le regretter maintenant. Le pouvais-tu seulement de toute façon ? Tu savais que tu n’étais pas en colère contre elle, ne comprenant pas trop comment tu pourrais l’être de toute façon. Sauf que ça ne t’avançait pas vraiment pour autant. Tu étais seulement perdu, incapable de déterminer ce que tu désirais toi-même dans cette histoire. Tu avais besoin de repère dans cette situation dans laquelle on t’avait projeté contre ton gré. Tu espérais qu’Ava elle-même t’en donne, sauf que tu eus plutôt droit à un écho de ce que tu ressentais. Elle ne savait pas ce qu’elle attendait de toi. Peut-être n’avait-elle pas pensé jusque là au fond. Tu ne pouvais pas lui en vouloir, encore une fois, mais ça ne t’aidait pas. Ça ne te donnait pas un point de départ. Tu n’étais pas quelqu’un sur qui compter en cas de besoin, tu t’enfuyais dès que les choses commençaient à se compliquer. Là, tu n’en avais pas la chance de le faire (ce qui n’était pas plus mal avouons-le).
Tu ne t’attendais pas davantage à la suite. Le soudain sérieux de la conversation te rendait déjà mal à l’aise, mais c’était à son comble face à aux soudaines confessions de la jeune femme. Tu ne t’étais pas vraiment attendu à ce qu’elle te parle de son père. Certes, cela mettait un nouvel éclairage sur ce qui se passait entre vous. Tu comprenais peut-être mieux sa position à quelque part, mais tu étais sans mots pour répondre à ce qu’elle venait de te dire. Au-delà du côté personnel de la chose, pour elle comme pour toi, tu supposais qu’elle avait raison. Même que si tu n’avais été qu’un tiers, tu l’aurais sans doute encouragé à en informer le père. Sauf que tu n’étais pas un tiers, tu étais le principal intéressé. Ce n’est seulement que lorsqu’elle évoqua l’envie d’en parler à quelqu’un qui ne la rassurait pas que tu soufflas un peu. Un mince sourire se dessina sur tes lèvres avant que tu lui répondes très sérieuse : « Pour le coup j’ai plutôt l’impression que c’est moi qui aie besoin d’être rassuré. » Tu le pensais, tu ne dirais pas non à ce que quelqu’un te mette une couverture sur les épaules et te dises que ça irait bien. Sauf que ce n’était pas une option. Vous n’étiez que deux paumés qui se trouvaient dans une situation pas possible digne de deux adolescents inconscients. Tu entendais déjà la désapprobation de tes parents. Tu chassas cette pensée de ton esprit rapidement. Ce n’était pas le moment d’y penser alors qu’elle te posait une nouvelle question sérieuse. « Honnêtement ? Je sais pas. Ce n’est pas comme si… ça aurait changé la situation. » Ce n’était pas comme si le fait de ne pas le savoir aurait changé quoi que ce soit à ta paternité. Non pas que tu t’étais fait à la chose pour l’instant.

Restait la question épineuse de savoir si elle voulait que tu sois présent dans la vie de l’enfant. Tu ne savais pas quelle réponse tu espérais avoir. Voulais-tu qu’elle te demande de rester hors de tout ça ? Ou au contraire attendais-tu qu’elle te demande d’être à ses côtés ? Aucune réponse ne te venait spontanément, comme si tu ne savais pas ce qui t’arrangeait le mieux. « Tu n’es pas seule… non ? » Tu ne parlais pas de toi à cet instant précis, non, tu espérais qu’il y avait d’autres personnes dans sa vie qui pourrait l’épauler. Parce que tu ne te sentais pas forcément capable de le faire, parce que tu ne savais si tu étais la bonne personne pour ça. Tes insécurités disparurent pourtant très vite lorsque ton regard se posa sur la jeune femme. Tu entendis à peine ce qu’elle dit, mais ça suffit à te pousser à agir comme il le fallait. Tu devais ignorer tes doutes ne serait-ce que pour un moment. « Ça va aller… » Te voilà en train d’essayer de la rassurer, ce qu’elle avait dit ne pas vouloir. Te rapprochant d’elle, tu passas tes bras autour d’elle, dans un geste qui se voulait réconfortant. Tu aurais bien voulu lui proposer une solution, mais la seule qui te venait en tête n’était pas exactement quelque chose que tu pouvais proposer. Tu ne voulais pas être cette personne qui suggérait de mettre fin à la grossesse, de toute façon, il était sans doute trop tard pour le faire. « Y’a pas de raison que tu ne puisses pas le faire. Suffit de faire semblant jusqu’à ce que tu y arrives. » Conseil de haute qualité, mais c’était à peu près ta façon de vivre en tout temps. Ce n’était probablement pas quelque chose à faire dans l’hypothèse d’un enfant. « Puis si tu veux bien de moi je serai là pour t’aider. » Un miracle vraiment, parce que tout ton être te criait de fuir cette situation qui ne pourrait être que compliquée. Tant pis, tu te lançais, c’était ton saut de l’ange. « Enfin, je ne te promets pas d’extraordinaire, mais j’essaierai. » Tu espérais surtout que tu arriverais à résister à tes envies d’éviter toute complication. Il fallait bien que tu grandisses un peu et te montres à la hauteur.
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MessageSujet: Re: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptyLun 3 Avr - 11:42

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ava ft. samuel

Elle aurait pu rire, si l'ambiance n'avait pas été si tendue, face aux propres doutes de Samuel. On était bien loin de la situation idyllique des séries qu'elle regardait avec ses soeurs. Dans ces circonstances, tous deux auraient été fous de joie, se seraient découvert un amour vraie, sincère mais caché sous leur grande amitié et ils auraient finis leur vie dans une petite maison de banlieue, avec des sourires aussi faux qu'effrayant. Mais non, ils étaient dans la réalité et tous deux semblaient concourir pour le rôle meilleur visage désespéré. Elle aurait aimé être rassurante, pouvoir lui dire qu'ils pourraient se soutenir l'un l'autre et que tout irait bien. Mais leurs ressemblances n'avaient jamais été si flagrantes. Ils fuyaient les relations sérieuses, ils vivaient au jour le jour et, actuellement, ils étaient tous les deux perdus. Elle se contenta donc d'un regard compatissant, refoulant l'envie de se rapprocher de lui pour l'enlacer et partager un peu de son désarroi. Si Samuel était le roi du petit dej, elle se débrouillait très bien en confection de bug cake et l'envie soudaine d'un moelleux au chocolat comme moyen de leur remonter le moral traversa son esprit avant que la voix de la raison ne l'étouffe avec le reste de culpabilité qu'elle avait. « De toute évidence non. » dit-elle d'une voix totalement désintéressé qui la surprit énormément. « Au courant ou pas au courant, je serai toujours enceinte. Mais bon ... Disons que j'imagine que mon père aurait aimé savoir que ma mère l'était donc ... »  Une part de vraie: peut être sa vie aurait été différente si Ella avait avoué à son amant qu'elle attendait son enfant. Peut être, comme son aînée, elle aurait eut la chance de le connaitre, de ne pas être obsédée par la rechercher de ses origines, du pourquoi il n'avait jamais été dans sa vie. Peut être avait-elle tout dit à Samuel car c'était à lui de prendre la décision concernant sa place dans la vie de cet enfant. Elle se souvenait parfaitement du visage de sa mère lorsqu'elle avait découvert qu'Andrew Wheeler n'était pas son père. Au moins, elle pourrait regarder son enfant dans les yeux et savoir qu'elle n'avait rien imposé à personne. Et puis, c'était aussi faux. Une part d'elle, sans doute la plus sadique once de son âme, lui chuchotait d'un air satisfait qu'au moins, ils étaient deux dans la galère désormais. Qu'elle ne serait plus la seule à être perçue comme une idiote inconsciente. Elle n'espérait rien de lui: ils n'étaient pas dans un film, elle ne s'attendait pas à ce qu'il se comporte comme le parfait futur père qu'il allait être, ou quoi que ce soit. Mais au moins, elle ne se sentait plus seule face aux questions que son ventre, s'arrondissant de semaine en semaine, suscitait.

Elle regardait philosophiquement son assiette, perdue dans ses pensées, hochant vaguement la tête à sa question. La présence de sa famille était une chose ... Elle savait pouvoir compter sur sa soeur aînée, sa mère mais cela n'avait rien à voir avec ce qu'elle lui demandait. Amère, elle garda le silence, le regard ailleurs. Elle se demanda si la vie de son bébé ressemblerait à la sienne: vivre à moitié chez ses grands parents pendant qu'elle tenterait de joindre les deux bouts, chercher une explication à l'abandon paternel, rejetant tout sur cette mère qui refusait de dire la vérité ... Et puis, au final une parole rassurante. Ça va aller. Suivit d'une légère étreinte qui suffit à la faire sourire. Le conseil hautement dicté par une raison obscure la fit sourire. Tout n'était donc qu'une question d'apparence ? Peut être. « Tu as déjà songé à arrêter l'histoire pour te lancer dans l'assistanat social ? Je suis sûre que ça t'irais à merveille. » Elle doutait de mettre en pratique ce conseil, mais elle le gardait dans un coin de son esprit: tout était bon à prendre après tout. Au final, lui proposant d'être là, il finit par apaiser la crise d'angoisse naissante de la jeune femme. Sa main vint se poser sur celle de Samuel. « Et bien, on fera une jolie paire de bras cassés alors » lui dit-elle pour lui montrer qu'au final, ils en étaient au même point. « T'as raison, tout va bien se passer. » répéta-t-elle en inspirant profondément. Elle avait l'impression qu'une partie du poids qu'elle avait sur les épaules venaient de s'envoler. Ses doigts s'entrelacèrent à ceux du brun, comme si ce contact lui permettait de garder pieds dans la réalité.
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MessageSujet: Re: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptyVen 7 Avr - 22:46

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ava & samuel
Projeté dans une situation qui, pour toi, n’avait ni queue ni tête, tu faisais de ton mieux pour ne pas sombrer sous des angoisses qui apparaissaient soudainement. Tu ne pouvais pourtant rien y faire, les ignorer ne les faisaient pas disparaitre, pas plus que la situation qui en était la cause. Il était évident que tu avais besoin de réconfort, mais tu ne savais pas auprès de qui tu pouvais en trouver. Il y avait bien sur Ava, celle qui se trouvait être ta partenaire d’infortune (ou de chance qui sait). Te tourner vers elle relevait de l’évidence et pourtant c’était difficilement possible. Vous n’étiez pas des âmes soeurs qui se trouvaient magiquement grâce à cette situation. Vous n’étiez que deux perdus qui se retrouvaient dans une situation impossible. Peut-être qu’au fond, tu aurais préféré ne pas le savoir, être protégé par l’ignorance. Tu savais bien qu’ignorer la chose ne la ferait pas disparaitre, c’était d’ailleurs ce que Ava confirma de façon claire et directe. Elle serait enceinte de toute façon, peu importe que tu sois dans le tableau ou non. Tu te permis un soupir avant de t’efforcer de reprendre un minimum de sérieux vu ce qu’elle disait par la suite. Ce n’était pas le moment de faire des blagues, ce n’était pas non plus le moment de te montrer désobligeant d’une façon ou d’une autre. « Toi tu aurais aimé qu’il le sache ? » Après tout, supposer ce que son père aurait voulu était une chose dans laquelle tu ne voulais pas embarquer. À la place, tu préférais te concentrer sur elle, comme si cela te permettait de la comprendre davantage, de savoir ce qu’elle attendait de toi au fond.
Puis, il y avait eu la descente avec la montée de l’angoisse chez la jeune femme. Une angoisse qui était un parfait miroir de celle qui pouvait s’installer en toi. Tu t’étais alors efforcé de la rassurer, ignorant du fait tes propres doutes et les désirs d’Ava. Peut-être était-ce à cause de ce que tu avais dit plus tôt. Qu’elle n’était pas seule, même sans toi dans le portrait ce qui laissait planer un sous-entendu de taille. Quoi qu’il en soit, tu avais l’impression que c’était ce dont elle avait besoin à cet instant précis, un peu de réconfort, peut-être spécifiquement un geste de ta part. Ça sembla porter ses fruits, un sourire naissant sur ses lèvres. Tu n’étais pas peu fier, même si cette fierté céda rapidement sa place à une hilarité que tu ne cherchas pas à contenir lorsqu’elle te suggéra de changer de voie pour celle de l’assistanat social. Après un bref moment, tu repris ton sérieux pour répondre : « Je ne crois pas non. Mes parents tolèrent à peine l’histoire comme solution temporaire, un peu plus et je me fais déshériter. » Tu plaisantais, à moitié, mais maintenant que tu y pensais plus sérieusement, il n’était pas impossible qu’ils aillent de l’avant avec une telle idée lorsqu’ils apprendraient ce qui se passait dans ta vie. Tu ne savais même pas comment tu amènerais la chose sur la table, ne voulant même pas imaginer comment ils risquaient de traiter Ava dans cette histoire. Quoi qu’il en soit, tu chassas à nouveau tes parents de ton esprit pour relever les yeux vers la jeune femme, un mince sourire se dessinant sur tes lèvres à ses paroles. « Eh, qui sait, peut-être qu’on sera les meilleurs parents qui n’ont jamais existé. » Le manque de constance dans ta capacité à être sérieux soulevaient des doutes en ce sens, mais tu ne cherchas pas à les écouter.

Pour autant, une partie de toi espérait que Ava savait dans quoi elle s’embarquait avec toi. Que tu n’étais définitivement pas digne de confiance, que peut-être que ton égoïsme reprendrait le dessus. Tu ne dis rien en ce sens, préférant serrer sa main dans l’espoir de lui apporter encore un peu de réconfort. Ou peut-être était-ce pour t’insuffler une dose de courage, quelque chose qui te serait ô combien nécessaire dans l’avenir. Restant silencieux pendant un moment, tu essayais de taire pour de bon les angoisses qui t’envahissaient. Puis, après une grande inspiration, tu décidas de te prendre en main. « Bon, qu’est-ce que je dois savoir ? Rendez-vous prénataux ? Envies bizarres à combler ? » Autant l’admettre d’entrée de jeu, tu ne t’imaginais pas être un père idéal qui accompagnait à tous les rendez-vous, mais il fallait bien commencer quelque part. Puis, tu étais peut-être capable de le faire. Du moment qu’elle ne parlait pas de quoi que ce soit de trop sérieux (rencontrer sa mère par exemple), il n’y avait pas de raison que tu partes en prenant tes jambes à ton coup, non ?
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MessageSujet: Re: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptyDim 9 Avr - 16:26

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Au final tout n'était que le reflet de sa propre histoire: refaisant les mêmes erreurs que sa mère avant elle. Combien de fois avait-elles eut cette discussion sur le sujet ? Combien de dispute entre la mère et la fille ? Ava avait toujours reproché à Ella ses choix, son empressement, son instabilité. Peut être que son histoire d'amour adolescent n'était pas la seule raison de sa peur de l'amour ... Sa mère avait toujours courut après l'affection des hommes, s'offrant pleinement à celui capable de combler son besoin de tendresse, récoltant pour seul réconfort, deux enfants d'union passionnée mais de toute évidence,e de courte durée. Lorsqu'elle avait découvert toute la vérité sur sa naissance, sa colère avait été terrible: elle s'était sentie trahie, humiliée, traitée comme une enfant. Si elle avait toujours considéré Andrew Wheeler comme son père, aujourd'hui encore d'ailleurs, apprendre qu'ils n'étaient pas du même sang avait été un choc. Découvrir, de plus, que sa mère n'avait jamais informé son géniteur de son existence sonnait comme une mauvaise blague. Ainsi, quand Samuel lui demanda si elle aurait préféré que son père soit au courant, elle eut un instant d'hésitation, s'interrogeant elle même sur ce que cela lui aurait apporté. « Ne pas connaitre ses origines est une chose. C'est ce qui m'a toujours obsédé je t'avoue. Mais je me suis souvent dis que les chose auraient pu être différentes s'il avait sut. Peut être serais-je moi même différente ? Peut être aurions-nous développé des liens ... Que nous n'aurons désormais jamais. » Son regard se perdit dans le vide alors que le concept de père prenait le visage de celui qui était son géniteur. Tout ce que cela impliquait ... Karma, la différence entre leurs familles, elle même ... Tant de choses qui la laissait pensive. Alors, quand en réponse, il évoqua ses propres parents, une pensée la prit. Peut être eux même se seraient rencontrés différemment ? Peut être les choses entre eux auraient été différentes ? « L'avantage que j'aurais toujours en comparaison. » ajouta-t-elle avec une pointe d'ironie. Elle n'avait dit à personne qu'elle était au courant de l'identité de son père, ni sa mère, ni même sa soeur. Peut être serait-elle comme lui ? A détester ce père qu'aujourd'hui elle rêvait tant de connaitre ... « Tu crois que ça va t'apporter des problèmes ? » finit-elle par demander, malgré tout inquiète de ce que cela pouvait avoir d'autre comme conséquences. Sa petite blague l'inquiétait. On ne riait pas de ce genre de chose, à moins que cela représente un enjeu réel. Elle lui apportait déjà suffisamment de problème comme cela.

Face à son angoisse, la présence du jeune homme était réconfortante. Sa solitude s'estompait à mesure qu'il partageait son sort et le contact qu'il eut pour elle l'apaisa. Tout comme ses paroles. Les meilleurs parents qui soient ? Peut être ... Ils n'en étaient pas encore là. Sa soeur ne cessait de lui dire combien le travail de parent s'apprenait sur le tas, elle doutait de ses capacités à supporter et à parvenir à réussir. « Qui sait ? » répondit-elle avait un sourire légèrement pessimiste. Un nouveau silence, bien moins lourd que précédemment, tous deux perdus dans leurs pensées. Elle resta néanmoins sidérée par la question qui suivit, tant elle semblait loin de de l'inquiétude précédente. Un fou rire la prit alors quand elle songea aux clichés de la femme enceinte et des envies de cornichons/Crème glacée dépeintes dans certains films.  « Et bien ... » Ça avait quelque chose d'étrange de parler de tout cela à quelqu'un qui n'était pas de sa famille. De parler de tout cela à un homme, tout simplement.  « J'ai fais le rendez-vous du quatrième mois il y a peu, la première échographie. » Entendre le coeur de l'enfant avait été le déclencheur de tout. De la discussion avec sa soeur. De sa dispute. Et de sa présence ici, avec son secret dévoilé.  « Tout va bien. Le bébé est en pleine forme et ... La prochaine sera pour le sixième mois, si tu veux venir ? » Son invitation était sincère: découvrir son bébé seule avait été magnifique mais un peu triste. En revanche, elle ne lui proposa pas les autres, préférant attendre de voir comment il se faisait à la nouvelle. « On en saura plus à ce moment. Sinon ... Pas d'envies étranges pour le moment. Hormis ma nouvelle découverte de petits-déjeuners très appétissants dans le quartier. » Elle ajouta un sourire entendu et un regard vers l'assiette de pancake délaissée depuis le début de leur conversation.
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MessageSujet: Re: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptyMar 11 Avr - 20:39

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Discuter des envies et espoirs d’Ava au sujet de son père ne vous avançait sans doute pas beaucoup. Du moins, pas dans le sujet épineux qu’était celui avec lequel vous deviez à présenter traiter. Pour autant, tu te surprenais toi-même par ta curiosité, comme si tu voulais en apprendre plus sur la jeune femme. Cela ne faisait pourtant pas partie de tes habitudes, même avec tes amis. Ce n’était pas non plus totalement désintéressé du fait que ça te permettrait potentiellement d’en savoir plus sur ce qu’elle attendait de toi. Du moins en théorie, la réponse qu’elle t’offrit à ta question n’illumina pas de lanternes dans ton esprit, te laissant avec davantage de questions. Tu ne pouvais pas vraiment comprendre le principe de rechercher ses origines, les tiennes t’étaient connues depuis la nuit des temps. Tes parents avaient pris soin de te montrer ta lignée à un très jeune âge et pourtant tu n’avais jamais songé un moment que ça avait changé quoi que ce soit dans ta vie. Enfin, faute de pouvoir comprendre, tu la prenais aux mots. Peut-être serait-elle différente en effet. Tu ne saurais vraiment le dire au fond. Si bien qu’à la place, tu fis ce que tu faisais le mieux : te concentrer sur une parcelle de ce qui avait été dit. « Pourquoi dis-tu jamais ? Tu peux encore développer des liens avec lui non ? » Peut-être était-ce de la naïveté de ta part. Il fallait dire que la réponse que tu voulais entendre ne fonctionnait que si son père était encore vivant, un détail que tu ignorais malheureusement. Enfin, avec de la chance, tu n’aurais pas à apprendre la nouvelle sur le tas. Autant espérer qu’il s’agissait seulement d’un problème lié à l’ignorance du père quant à son existence.
Ignorance qui n’était pas forcément négative dans tous les cas. Par exemple, l’ignorance de tes parents quant à votre situation ne pouvait qu’être bénéfique, bien que temporaire. Tes parents dictaient ta vie dans les moindres détails et ce nouvel évènement n’échapperait probablement pas à cette triste réalité. Le commentaire qu’elle fit au sujet de « l’avantage » dont elle jouissait te fit sourire légèrement. « Tu connaitrais mes parents que tu n’en douterais même pas. » Tu plaisantais (à moitié). Tu n’étais pas tellement du genre à t’apitoyer sur ton sort comme ça, surtout considérant que tu n’étais pas vraiment à plaindre au fond. Tes parents avaient leur mauvais côté, mais ils venaient avec un compte en banque des plus impressionnants. Il fallait seulement apprécier les priorités de chacun, les tiennes étant fort vénales. Restait à savoir l’incidence de votre nouvelle situation, question que posait Ava. Tu haussas les épaules, faisant comme s’il n’y avait rien de grave quand bien même tu savais que tu risquais de prendre cher. « Ils ne seront pas contents j’imagine. Après on verra bien. » Tu ne savais pas exactement à quoi t’attendre à vrai dire. Ce serait un bonheur à découvrir, une chose à quoi la jeune femme aurait sans doute droit à un moment où un autre.

Cela dit, tout ça était un problème futur auquel tu n’avais pas spécialement envie de penser à cet instant précis. À la place, tu te concentras sur quelque chose de plus joyeux et de potentiellement plus important : les informations importantes sur sa grossesse. Il te semblait évident que tu avais droit d’être au courant, ne serait-ce que pour pouvoir décider d’à quel point tu voulais t’impliquer dans cette histoire. La réalisation que le quatrième mois était d’ores et déjà passé te choqua quelque peu. Tout se passait beaucoup trop vite, sans même que tu n’aies l’occasion de véritablement traiter la nouvelle. Tu te gardas néanmoins de faire le commentaire, te concentrant plutôt sur l’invitation qu’elle venait de faire. « Oui, bien sur. » Ça te ferait bizarre, tu le savais d’ores et déjà, mais tu avais dit que tu serais présent et la moindre des choses c’était bien que tu le sois pour les rendez-vous prénataux (ou au moins le premier). Tu hochas la tête lorsqu’elle t’informa que vous en sauriez plus lors de ce rendez-vous. C’était une autre raison pour laquelle il fallait que tu y ailles après tout. Quant au commentaire sur les petits déjeuners, il t’arracha un franc sourire, signe que tu te détendais (voir que tu te faisais à l’idée ?). « Comme je t’ai dit, tu reviens quand tu veux. » Peut-être était-ce encore plus vrai maintenant que tu connaissais le secret qu’elle t’avait, jusque là, caché. Quoi qu’il en soit, l’invitation restait sincère, même si tu supposais qu’il serait mieux qu’elle appelle avant d’arriver, pas comme la nuit dernière. Enfin, c’était une autre histoire. Peut-être qu’en fait, cette histoire signifiait avant tout un changement de mode de vie pour toi.
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MessageSujet: Re: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptyVen 14 Avr - 21:56

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Ava prenait conscience de la manière dont l'amitié sonnait étrangement selon la personne. Elle était persuadée de n'avoir aucun secret, jusqu'à très récemment en tout cas, c'était le cas. Elle pensait que ses amis la connaissait par coeur mais elle se devait désormais d'admettre que ce n'était pas le cas. Rarement elle parlait de sa famille, de ses recherches. Cela compliquait déjà les rapports avec sa famille: sa mère surtout. Ella n'avait jamais été très adulte, même après trois enfants, un mariage et des années d'expérience. C'était sans doute la distance qui s'était instaurée entre elles qui expliquait le besoin d'Ava de connaitre son père, les secrets qu'elle lui avait dissimulé qui avait ébrécher la confiance qu'elle lui accordait. Si elle avait pu, elle se serait éloigné bien plus. Mais il y avait Tuesday et elle ne voulait pas être une mauvaise influence pour elle: elle la rebelle de la famille. Chacune des filles Wheeler l'était un peu, à sa manière. Alors, quand Samuel lui demanda ce qu'il l'empêchait de renouer avec son père, elle eut envie de rire, ou de pleurer, elle ne savait pas trop.  « Et bien ... Peut être parce qu'il ne sait même pas que j'existe ? C'est sans doute mieux comme ça, tu ne crois pas ? T'imagines ? Tu vis une vie tranquille, avec femme et enfant, tu as une certaine influence et là ... Une inconnue de 28 ans débarque dans ta vie et t'annonce que tu es son père. » Elle s'était imaginé la scène une bonne centaine de fois. Sous différent angle, différente situation ... Mais le problème était insolvable: au mieux elle serait accueillie dans un relatif malaise. Au pire, elle finirait avec les fou-furieux. « Ma mère ne lui a jamais rien dit et ils ont rompus avant qu'il ne se rende compte de quoi que ce soit. Alors j'imagine que ça fait de moi ... Une sorte d'allumée qui s'invente un lien de filiation avec Mr le Démocrate ... » A peine elle avait prononcé ses derniers mots qu'elle les regretta: elle en avait trop dit. En dehors de sa mère, elle seule savait qui il était. Elle soupira, un geste de la main accompagnant son silence comme pour marquer son propre agacement. La discussion dériva sur la famille de Samuel. Comme pour elle même, elle se rendait compte qu'elle savait des choses sans même les savoir réellement. Elle connaissait Samuel, elle avait entendu parler de certains problèmes dont il lui avait fait part et pourtant ... Le connaissait-elle vraiment ? Avec sa vie de famille chaotique, pleine de secrets et de non-dits, elle n'avait pas pensé une seule minute à lui. « Et bien ... Je n'envie toujours pas ta place, même si l'idée de me débarrasser des nausées matinales est devenu mon plus grand rêve. » Au final, tous deux craignaient de devenir parents, mais ils n'avaient pas forcément des exemples à suivre. De ce qu'elle en savait, elle avait toujours vu Samuel comme une entité bridée dans ses envie, dans sa liberté. D'une certaine manière, elle même était prisonnière de ses obsessions et de sa propre histoire.

Aussi parler de choses plus terre-à-terre, qui l'entrainait bien moins à réfléchir, lui faisait du bien. Elle partageait rarement sur sa grossesse, c'était encore un moyen de l'éloigner de la réalité. Si elle n'en parlait pas, peut être que cela finirait par disparaitre. Mécanismes de défense en mousse. Elle se contenta donc de résumer brièvement ce qu'elle savait: bébé en bonne santé, pas de maladies distinguées pour le moment. Rien de plus. Un silence pesant après son accord de l'accompagner à la prochaine échographie. Et elle ne savait plus où se mettre. L'invitation à un petit déjeuner moins tendu la fit sourire. Et un nouveau silence. Un nouveau malaise. « Tu sais ... Je t'ai pas dis tout ça pour que tu te sente obligé de me devoir quoi que ce soit hein ? » Elle ne savait pas où elle en était. Elle ne savait même pas ce qu'elle voulait. Et, pire que tout, elle refusait de se faire des films. Elle avait eu trop mal avec Rafaël, elle ne voulait pas se leurrer de nouveau sur tout ça.
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MessageSujet: Re: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptyLun 17 Avr - 0:00

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Loin des considérations qui pouvaient animer Ava, tu faisais sans doute preuve d’une naïveté atterrante. Il fallait dire que tu ne pouvais pas exactement comprendre ce qui lui manquait puisque ce n’était pas une absence dans ta vie. Tu aurais souhaité pouvoir lui offrir une solution, mais visiblement tu ne pouvais que viser à côté de la plaque. C’était ce qu’elle semblait te dire en te soulignant toutes les raisons qui formaient des obstacles à ce qu’elle noue éventuellement des liens avec son père. Bien sur, dans ta grande naïveté, tu n’avais pas pensé à aucun de ces obstacles et même maintenant qu’elle les soulignait, tu n’étais pas spécialement convaincu par tout ce qu’elle te disait. « J’imagine que ça dépend de la manière d’introduire la chose… » Ou pas, elle avait sans doute au fond. Oui, c’était problématique qu’il n’était même pas au courant de son existence, mais ce n’était pas non plus la fin du monde, du moins pas selon toi (pour le peu que ton opinion valait en la matière). Ton esprit quitta néanmoins bien rapidement ces points lorsqu’un mot fut lâché. Démocrate. Tes yeux s’agrandirent à la mention, parce que tu savais bien ce que ça voulait dire au fond. Tu sentais déjà les ires de ta famille, de tes ancêtres mêmes, s’élever en fond. Peut-être que le sang ne voulait rien dire, mais pour tes parents, s’ils devaient l’apprendre, ce serait une horreur, même que ce le serait peut-être plus horrible pour eux que le simple fait qu’elle était enceinte de toi. Tu aurais insister sur sa situation, peut-être en l’accablant de questions. Tu réussis néanmoins à te retenir, surement intimé par le soupir qui traversa ses lèvres accompagné d’un geste de main. Tu ne pensais pas pouvoir oublier cette nouvelle information pour autant, la question te brûlerait les lèvres pendant un long moment, tu le savais d’ores et déjà.

De toute façon, la conversation quitta le terrain pour faire place à une discussion qui se rapprochait de ta propre personne. Ce n’était pas ce que tu préférais, ta recherche de confort t’intimait de préférer des sujets qui ne tournait pas autour de toi. Enfin, tu souris légèrement au commentaire qu’elle te fit alors. « Je prendrais volontiers tes nausées si tu pouvais leur annoncer la nouvelle. » Ce n’était pourtant pas un échange qui était moindrement possible et au final, c’était sans doute méconnaitre les désavantages de sa grossesse. « Mais on ne t’as pas donné des trucs pour passer outre la nausée ? » C’était peut-être une question idiote, à vrai dire tu n’avais aucune idée de ce dont tu parlais. Tu ne pouvais même pas savoir s’il était possible d’avoir une solution miracle pour ce genre de chose.
Il fallait dire que ton ignorance sur tous ces sujets étaient assez impressionnantes. Peut-être était-ce pour y pallier à cette ignorance que tu avais accepté de l’accompagner aux rendez-vous. Ce n’était pas uniquement pour ça, mais c’était le point le plus important au fond. Ça et le fait que tu avais dit que tu serais présent. Cela dit, c’était beaucoup plus simple de l’inviter à prendre un petit déjeuner une autre fois. C’était quelque chose de plus banal, de plus normal. Comme si cette invitation n’était pas teintée du fait qu’Ava portait maintenant un enfant, le tien. Sauf que cette réalité te revenait bien rapidement, à chaque occasion que ton esprit avait de s’en rappeler. Ces préoccupations te tirent occupé, si bien que tu ne fus pas spécialement dérangé par le silence pesant qui vous assaillait. Du moins jusqu’à ce qu’elle prenne la parole. C’est à ce moment que tu ressenti le malaise qu’il pouvait y avoir. Tu t’efforças néanmoins de ne pas le montrer. « Tu sais, enfant ou pas, t’as toujours été la bienvenue ici. » Comme s’il y avait une possibilité, un monde où l’enfant ne serait plus dans le portrait. Sentant la maladresse dans tes paroles, tu repris : « Puis on est dans le même bateau maintenant, ce n’est plus une question de devoir quoi que ce soit. » Non pas que tu aurais cru lui devoir quoi que ce soit, quand bien même elle aurait essayé de sous-entendre une telle chose. Ce n’était pas pas le cas, fort heureusement, mais dans tous les cas ton égoïsme aurait sans doute triomphé d’un tel combat.
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MessageSujet: Re: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptyMer 26 Avr - 19:17

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Perdue dans ses pensées, Ava repensait à la manière dont elle avait découvert l'identité de son père, à ce qu'elle avait fait par la suite et à la manière dont elle avait rapidement déchanté au final. Plus que de passer pour une illuminée auprès de son géniteur, ce qui la gênait, bien sur, ce qu'elle redoutait c'était la réaction d'un certain demi-frère qu'elle connaissait plus que bien. Débarquer ainsi, c'était l'assurance de se mettre Karma a dos, de créer l'incompréhension et de déclencher une guerre dont elle n'était pas certaine de ressortir vivante. Elle retint un soupire de désespoir et une pensée envers toutes les choses qui lui arrivaient en ce moment. Ce n'était pas le moment de flancher ! « Certes. » se contenta-t-elle de dire sans grand enthousiasme, peu convaincue par l'idée d'entrer dans la vie de son père. Elle avait vécue presque 30 ans sans lui ... Elle espérait juste que, maintenant sa curiosité satisfaite, elle cesserait de penser à tout cela et réussirait à passer à autre chose. Sa bonne humeur revint lorsqu'il lui proposa de prendre sur lui les nausées en complément d'une tâche qu'elle commençait à maitriser à la perfection. « Vendu ! » acquiesça-t-elle avec un entrain qu'elle ne se connaissait pas. « Pour moi, il n'y avait pas plus compliqué que ce matin alors ... » finit-elle par confesser, penaude. Elle repensa à la réaction de sa mère et de ses soeurs lorsqu'elle avait annoncé la grande nouvelle à la famille. Son aînée le savait déjà, sa mère s'était inquiété de la savoir célibataire, et Tuesday s'était réjouie. Seul son beau-père était resté en retrait, lui confiant plus tard dans la journée, toute la confiance qu'il avait en elle, confession qui l'avait profondément émue. Elle secoua négativement la tête pour répondre à la question du jeune homme. « Disons que ça limite tout ça en journée, mais pour le matin, va savoir, mon estomac refuse d'entendre raison ! Je ne perds pas espoir que cela se finisse vite ... » A vrai dire, c'était bien  plus qu'une attente ! Ava ne supportait plus d'être malade de bon matin et attendait impatiemment que cesse cette petite contrariété.

Un reste de culpabilité se manifesta à travers une question qu'elle trouva immédiatement stupide. Néanmoins, savoir qu'elle ne serait pas blacklistée par le père de son bébé la rassura quelque peu. Elle prenait conscience de la manière dont il prenait la place qu'elle lui imposait malgré toutes les interrogations qu'il lui manifestait depuis le début de leur conversation. Interrogations qu'elle avait elle même eu quelques semaines auparavant ... « Les circonstances ... » murmura-t-elle comme pour justifier la question qu'elle avait posé. Elle sentit néanmoins une chaleur particulière sur ses joues et dans son coeur lorsqu'elle l'entendit lui dire que tout cela n'était pas le résultat d'un quelconque devoir qu'il se donnait. « T'es mignon. » lui dit-elle avec un sourire en coin. Le silence qui suivit la mit légèrement mal-à-l'aise: elle ignorait quoi faire et l'ambiguïté que prenait désormais leur relation menaçait de la faire rougir pour un rien. Devait-elle partir ou tenter de faire quelque chose ? Après tout, elle espérait bien qu'il occupe une place importante dans sa vie, ou du moins, dans celle de leur enfant.

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MessageSujet: Re: We're only young and naive still (Samuel)   We're only young and naive still (Samuel) EmptyLun 1 Mai - 22:40

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Parler de choses que tu ne connaissais pas ne faisait pas partie de tes habitudes. Tu cherchais toujours à en apprendre davantage sur les autres. Satisfaire ta curiosité était nettement plus important qu’étaler ton savoir. C’était ce que ce tu aurais préféré faire pour le coup, mais Ava ne semblait pas très ouverte sur la question. Ta proposition quant à un changement d’approche ne fut que vaguement accueilli par la jeune femme. Tu ne pouvais pas lui en vouloir, sans doute disais-tu n’importe quoi, mais ça ne t’aidait pas à comprendre ce qui se passait au fond. Pour autant, tu savais mieux que d’insister davantage. Tu n’étais sans doute pas très bien placé pour la questionner sur son passé, sur ce qu’elle ne savait pas d’elle-même. Tu préféras donc passer un marché complètement idiot : celui d’échanger ses nausées pour qu’elle annonce la bonne nouvelle à tes parents. Tu avais beau plaisanter, tu l’aurais réellement fait si cela avait seulement été possible. Tu ne savais pas vraiment tous les conséquences d’une grossesse si bien que c’était un échange hypothétique pour toi. En revanche, tu savais d’ores et déjà à quel point annoncer la nouvelle à tes parents serait terrible. Lâche comme tu étais, tu n’hésitais pas. Sa confession te fit sourire. Rien de pire que ce matin ? Tu n’aurais pas cru faire si peur que ça, mais il fallait dire que vu la nouvelle qu’elle t’avait donné… tu pouvais comprendre ce qui avait pu traversé son esprit à ce niveau là. C’était bien ce que tu ressentais vis-à-vis de tes parents. Peut-être était-ce pour cette raison que tu te permis de dire très sérieusement : « C’est que tu ne connais pas mes parents. » Un brin de drame de ta part, rien de bien sérieux même si ça représentait bien ton état d’esprit. Sans doute exagérais-tu, mais il fallait admettre que tes rapports avec tes parents n’étaient pas les meilleurs. Parler de ses nausées était donc plus simple pour toi. Tu souris légèrement fasse à son commentaire. « Je te le souhaite, ça doit bien finir un moment ou un autre. » On voyait le grand connaisseur en toi. Au pire, tu lui dirais que ça se terminerait lors de l’accouchement, mais ça te paraissait fort peu encourageant.
À la place, tu cherchas plutôt à lui offrir un minimum de réconfort en lui assurant qu’elle serait toujours la bienvenue chez toi, comme elle avait toujours été la bienvenue jusque là. Il était idiot de ta part de croire que les choses pourraient être comme avant. Ce n’était pas le cas, il suffisait de voir les détours que faisaient ton esprit entre le déni et le souvenir de ce qu’elle t’avait annoncé. Tu cherchais à l’encourager, à lui offrir un minimum de support et ça sembla fonctionner. Tu réussis à lui arracher un sourire et te faire offrir un compliment. Tu répondis à son sourire avant de plaisanter à nouveau : « Je sais je sais. Comme quoi notre enfant sera plus que chanceux. » Tu ne pensais pas un traitre mot de cette phrase, mais il était si facile de prétendre autrement. Quoi qu’il en soit tu t’autorisas un bref soupir histoire de laisser sortir la pression qui s’accumulait en toi.

Une fois ce bref moment de faiblesse terminé, tu relevas le regard vers la jeune femme. Puis tu repris la parole pour quelque chose de nettement moins mignon (ou idiot). « Par contre, même si l’invitation reste valide, je dois aller travailler. » En avais-tu envie ? Pas le moins du monde, mais peut-être que racler de la vaisselle sale ter permettrait de faire le vide dans ton esprit. « Fais comme chez toi, je vais te laisser une clé. » Tu accompagnas cette information d’un geste alors que tu attrapas un trousseau de clé pour en décrocher une et la lui tendre. Tu aurais sans doute du t’attarder plus longuement avec elle, avoir une discussion sérieuse sur ce qui vous attendais, mais ce n’était pas toi. Tu avais donné bien plus que tu ne t’aurais cru capable, mais tu avais encore besoin de fuir.
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