welcome back home ! ♣ Bonnie

« Bonsoir. » m’adressai-je au chauffeur de taxi tandis que j’entrais à l’intérieur du véhicule. L’homme, dans la quarantaine dirais-je, marmonna dans sa barbe lui aussi un bonsoir, pas très aimable par ailleurs. « Grant Avenue. Au carrefour de Bush Street s’il-vous-plaît. »  énonçai-je pendant que le taxi se mit en route. Je ne prenais que très rarement le taxi, favorisant habituellement les transports en commun. Les trams et les bus étaient suffisamment développées à San Francisco pour que qu’emprunter de tels moyens de transports soient beaucoup trop contraignants. Ce soir-là, j’avais pourtant fait une exception ; la soirée allait en elle-même être suffisamment spéciale pour que je m’en donne la peine. Tant pis pour la fortune que cela me coûterait, les choses seraient plus simples ainsi : je devais retrouver Bonnie à l’entrée de Chinatown et j’étais déjà en retard. D’où la nécessité de faire appel à un taxi. Surtout que j’étais assez loin du quartier chinois, ayant rendu visite à ma mère ce jour-là – comme presque tous les jours – dans le centre spécialisé où elle séjournait depuis quelques années suite à sa maladie.
Le véhicule s’arrêta momentanément à un carrefour – pour cause de feu rouge – et je pensai soudainement à contacter Bonnie pour lui annoncer que j’étais bientôt là : Je suis dans un taxi. J’espère ne pas être trop en retard. A tout de suite. J’utilisais peu les smileys aussi habituellement. Encore une fois, ce soir ferait exception. Bonnie était de retour à San Francisco et nous allions enfin fêter ça toutes les deux. J’en profiterais sûrement pour lui demander ce qu’elle pensait de l’appartement, celui que je lui avais trouvé ; j’espérais qu’il lui convenait parfaitement. J’avais en tous cas mis beaucoup d’effort à le lui dénicher – au grand dam de mon petit-ami qui avait monté son agacement de me voir disparaître chaque jour pour trouver un appartement dont je n’avais pas moi-même besoin – et elle ne s’était pas encore plaint jusqu’à maintenant, c’était vrai… Je lui poserais tout de même la question. Il n’y avait pas de mal à poser une question, non ?
Une bonne vingtaine de minutes plus tard, j’apercevais enfin l’entrée de Chinatown, très facilement reconnaissable à la porte d’architecture chinoise et aux deux statues de lions sur les trottoirs. Nous avions convenu, avec Bonnie, qu’il s’agirait de notre point de rendez-vous. Passées cette porte, la foule serait de toute façon bien trop immense pour qu’on puisse se retrouver sans quelques difficultés. En tous cas, le taxi s’arrêta au carrefour, comme je l’avais demandé, et le chauffeur se montra enfin un peu plus aimable et me salua (l’argent avait apparemment la vertu de le rendre plus agréable.) « Bonne soirée à vous aussi. » répondis-je, polie, et je fermai la portière cherchant du regard Bonnie, aux pieds de la porte. Je l’aperçus bien vite. Elle, par contre, ne semblait pas m’avoir encore vu. Je m’approchai alors à pas rapides tout en l’observant. Et je pensai alors soudainement à mon frère, Jace, par qui j’avais eu le plaisir de rencontrer Bonnie, lorsqu’ils étaient ensemble. Et soudainement je m’arrêtai, perdue dans mes pensées. J’avais été très attristée par leur séparation, nous étions devenues des amies très proches toutes les deux et la raison de leur séparation avait été plutôt idiote. Et pour la même raison, mon frère ne m’avait plus parlé non plus…
Le regard de Bonnie rencontra enfin le mien. Je l’aperçus qui me saluait et je revins à la réalité. Je me remis à marcher dans sa direction, lui faisant vivement coucou de la main. « Bon retour à la maison ! » finis-je par m’écrier lorsqu’arrivée à sa hauteur.

Je dansais dans tous les sens, me préparant pour la soirée qui s'annonçait. En vérité, j'étais excitée comme une puce, d'où le côté pétage de plomb à sauter sur mon lit. J'avais un sérieux doute sur la tenue à adopter, enfin je devais retrouver Caitlin à l'entrée de Chinatown. J'allais tout de même pas mettre un kimono, bien que j'en avais un très jolie. Cependant, j'allais éviter les clichés et porter un jeans et un tee shirt, très passe partout mais en même temps c'était pas si mal et puis je ne savais pas comment allait se terminer la soirée. D'accord, j'aurais bien mis une petite robe et un cache cœur, mais j'étais du genre frileuse et personne pour me réchauffer cette nuit. J'avais sauté de mon lit pour aller augmenter le son de la musique, un bon vieux jazz, j'étais genre méga fan de ce genre de musique même si peu de personne connaissait mon secret. Prenant ce qui me passait sous la main en guise de micro, j'avais cependant poussé un cri d'horreur en voyant l'heure déjà bien avancé qu'indiquait mon radio réveil. En deux temps trois mouvements, je me retrouvais à l'extérieur de mon loft, enfilant ma dernière chaussure tout en tenant mon portable entre mes lèvres. Je pouvais être à l'heure si je prenais un taxi... _ Come on !!! Je regardais à gauche et à droite, puis à droite et à gauche, mais rien. J'avais refermé ma veste sur moi en bougonnant avant de voir le saint Graal arriver devant moi. J'avais porté mes doigts à mes lèvres avant de siffler et de faire de grand signe pour que le chauffeur ne me loupe pas, ce qui d'après moi était impossible. _ Bonsoir !! J'étais réellement enjouée, malgré l'air maussade de mon chauffeur. _ Journée difficile ? Un sourire sur les lèvres, je regardais mon chauffeur alors qu'il me fixait à travers son rétroviseur intérieur. Je me demandais bien ce qu'il voulait, avec ma chance j'avais surement pris le seul chauffeur de taxi qui cumulait deux emplois, chauffeur et serial killer. _ Destination ! OH ok, j'avais légèrement oublié de lui dire où je me rendais, enfin ça arrivait à tout le monde non ? Bref, je me faisais toute petite sur mon siège. _ Porte de Chinatown, s'il-vous-plaît. Sans un mot de plus, le chauffeur avait pris la direction de Chinatown, je tapotais doucement avec mes doigts sur ma cuisse, alors que je suivais le rythme de la chanson qui passait à la radio. J'aurais bien demandé au chauffeur d'augmenté le son, seulement j'avais pris la décision de me tenir tranquille et de laisser ce pauvre type en paix. Une fois arrivée, j'avais remercié poliment mon chauffeur avant de le payer. _ Bonne soirée, et bon courage à vous. Ce fut un réel plaisir. J'avais à peine terminé ma phrase que le taxi démarrait pour disparaître de ma vue. Une moue s'était dessiné sur mon visage avant de lever les épaules. Mon regard se perdait à présent sur la foule, j'étais au point de rendez-vous et je savais que Caitlin n'allait plus tarder, du moins c'est ce que me disait son texto. Quelques minutes plus tard, une jolie silhouette blonde faisait son apparition, bon les Mckinley étaient des bombes sexuels mais je ne l'avouerais jamais. _ J'ai toujours su que j'avais du sang chinois, c'est pas pour rien que je suis la reine des baguettes. Quoi? elle me souhaitait bon retour chez moi alors qu'on se trouvait à Chinatown. J'avais fait une moue taquine avant de prendre Caitlin dans mes bras et de prendre un air un peu plus sérieuse. _ Merci Cait'. Je lui devais énormément, d'ailleurs ce merci englobait tellement de chose. Je m'étais légèrement reculée pour la regarder avant de plisser les yeux. _ Dis donc, t'es de plus en plus jolie, y en aura surement que pour la blonde ce soir. J'avais levé les yeux au ciel avant de laisser un léger rire franchir mes lèvres. J'avais placé mon bras sous celui de Caitlin avant de me tourner vers notre terrain de jeu pour la soirée. _ Je meurs de faim !!

luckyred.

Le chauffeur de taxi peu aimable qui me conduisait jusque Chinatown embrumait quelque peu mon humeur pourtant très enjouée. Fort heureusement, j’étais patiente et le trajet ne fut pas très long alors il n’avait pas suffi à m’ôter réellement la moindre once de gaieté. Elle s’accentuait même lorsque je vis de nouveau le visage de cette amie – je ne la considérais plus seulement comme l’ex de mon frère – que j’avais perdu littéralement de vue quand elle avait pris la décision d’emménager à L.A. Quelque peu excitée en perspective de cette soirée de retrouvailles, je lui avais souhaité un bon retour chez elle. Et cela lui était une perche tendue pour se permettre une plaisanterie bien à elle. « Aah Bonnie… Tu sais très bien ce que je veux dire. » lui répondis-je, un grand sourire amusée aux lèvres alors me prenait dans ses bras. Et me remercier par la même occasion. « Je t’en prie. Je suis tellement contente de te revoir. » Et cela même si j’étais nostalgique du temps où nous nous parlions mon frère et moi, du temps où Bonnie faisait toujours partie de la vie de Jace… De bien sombres pensées pour de joyeuses retrouvailles ; je m’interdisais intérieurement d’y penser plus longuement. De toute façon, les yeux plissés de mon amie m’intriguèrent. « Quoi donc ? » la questionnai-je en penchant légèrement la tête. « J’ai quelque chose sur le visage ? Dans les cheveux ? » Sa réponse me fit alors bien rigoler.  « T’exagères... Si jamais, j’espère qu’ils vont me laisser tranquille. » déclarai-je, toujours aussi hilare. Cela m’embêterait bien d’être dans le collimateur de quelques mâles ; Je souhaitais profiter de notre soirée sans qu’il y ait la moindre encore. Sans compter que j’étais en couple et parfaitement heureuse avec cet homme. Et donc il y avait peu de chance qu’un autre homme puisse de toute façon m’intéresser ; je doutais pouvoir trouver un partenaire aussi digne de confiance* et qui me comprendrait tel qu’il le faisait lui. Revenant du fin fond de mes pensées, je la dévisageai et finis par dire : « Mais à mon avis la brune n’en sera pas ignorée pour autant. » Elle se mit ensuite à mon niveau et m’attrapai par le bras avant de s’écrier qu’elle mourait de faim. Ce ne fut alors que maintenant que je prêtai attention au décor. Chinatown était particulièrement bondé ce soir. Je voulais dire… Le quartier chinois l’était toujours puisque les touristes y affluaient tous les jours en masse mais il me le semblait beaucoup plus qu’à l’accoutumée. Et aussi beaucoup plus festif. « Espérons qu’on trouve un resto qui n’affiche pas complet. Tu as vu la foule qu’il y a ? » Je tentai d’ailleurs toujours d’en trouver la raison. Il y avait bien des pancartes plutôt visibles mais je ne lisais pas très bien – pour ne pas dire pas du tout le mandarin – alors je ne risquais pas de comprendre le moindre des caractères écrits. Il ne restait plus qu’à suivre le mouvement et croiser les doigts, je supposais. Et tandis qu’on se mettait en route, j’en profitais pour lui poser cette question qui me brûlait les lèvres. « Alors l’appartement ? Tu es bien installée ? »

Caitlin était une véritable amie, je ne pensais pas à l'époque où je commençais à fréquenter Jace qu'il en serait ainsi. Pourtant aujourd'hui, je la considérais quasiment comme ma propre sœur. C'est surement pour cela que pour la seconde fois depuis mon retour à San Francisco je sentais mon cœur un peu moins lourd. Je devais bien avouer que certaines personnes m'avaient réellement manqué et Cait' faisait partie de ces personnes. J'avais dans l'idée de passer une soirée de folie et je savais très bien que ça serait surement le cas en compagnie de mon amie, enfin à condition que l'on évite certains sujets. Cependant, j'avais des doutes sur le fait que le sujet Jace ne vienne pas sur le tapis à un moment donné dans la soirée. Mais pour le moment je ne voulais pas y penser. J'avais jeté un œil à Cait avant de faire une moue faussement exagérée. _ Moi exagérer ? Jamais !!! J'avais laissé un léger rire franchir mes lèvres. Je savais très bien que Cait' était déjà en couple, et j'étais contente de voir que visiblement tout allait pour le mieux pour elle. Elle devait être tombé sur le bon, comme quoi il fallait encore avoir confiance en la gente masculine. ( ) Pour ma part, j'avais fait un trait sur les hommes du moins pour le moment. J'étais devenue une de ces femmes qui ne vivaient que pour leur carrière. J'avais fait une moue à cette pensée alors que je me disais qu'au final j'étais devenue une vieille fille sans m'en rendre compte. C'était effrayant !!! Bref, j'avais attrapé le bras de mon amie pour m'élancer dans la foule en sa compagnie. _ Oui espérons, sinon je vais littéralement mourir de faim. J'avais jeté un œil sur la foule, d'un coup je me demandais si on avait bien fait de venir ce soir. _ C'est pas le nouvel an chinois ? Quoi, j'essayais de me tenir au courant en général mais là j'avais un sérieux doute. J'essayais de déchiffrer les pancartes des restaurants mais mon mandarin était très légèrement rouillé enfin on finirait bien par trouver notre bonheur. J'avais fait un sourire à Caitlin en entendant sa question. _ C'est parfait, tu m'as déniché un petit bijou. J'ai pas encore totalement fini de m'installer mais ça avance bien et Alphonse semble approuver son nouveau territoire. J'avais fait un sourire en coin, en même temps, mon chat était un gros pépère qui semblait heureux du moment qu'il avait ses croquettes et un coin pour se coucher au soleil. _ Tu sais que ma porte t'est ouverte Cait' ? Tu passes quand tu veux. J'avais légèrement resserré mon bras autour du sien comme pour appuyer mes paroles. _ Je te remercie d'avoir fait ça pour moi, mais c'était pas évident de faire des recherches tout en vivant à Los Angeles. Tu étais la seule à qui je pouvais demander ça. Emilia a déjà assez à faire comme ça avec ses enfants et je préférais que ce soit une femme car il est évident qu'on a un goût plus sûr. Sa cousine était un ange mais il fallait qu'elle se repose après tout elle n'allait pas tarder à accoucher. J'avais fait un sourire en coin à Cait' avant de jeter un œil à la file d'attente du restaurant qu'elles étaient entrain de dépasser. _ Mais assez parlé de moi,  dis- moi tout, qu'est-ce que j'ai loupé depuis mon départ ?

luckyred.

Bonnie ne jamais rien exagérer... Dans une réalité alternative peut-être bien, pensai-je intérieurement alors qu'extérieurement je m'esclaffai suite à sa boutade… Plus sérieusement, je serais des plus étonnées si j'étais réellement la proie de ces messieurs qu'il nous arriverait de croiser ce soir. Comme elle semblait le croire elle. Jusque maintenant, je n'avais jamais été ce genre de fille populaire et je comptais bien rester cette femme plus ou moins discrète que j'étais devenue. Aussi, j'avais suffisamment de problèmes dans ma vie actuelle pour en plus devoir supporter la gente masculine et leurs moyens de séduction quelque fois douteuses. Encore moins alors que j'étais en couple depuis plus de trois ans avec un homme que j'aimais vraiment. Tout ça pour dire que je souhaitais pas qu'on me dérange lors de cette soirée pour que je puisse profiter pleinement de ces retrouvailles. Le seul vrai souci que je me permettrais d'avoir ces prochaines heures en compagnie de Bonnie serait... Celui de trouver un bon restaurant qui pourrait encore les accueillir malgré la foule de gens qui inondait les rues de Chinatown. Je n'étais apparemment pas la seule à être affamée d'ailleurs. Restait à comprendre la raison d'une telle cohue. Le quartier chinois était toujours immensément fréquenté oui mais c'était mille fois pire qu'à l'accoutumée... Et maintenant que mon amie mentionnait le nouvel an chinois, tout devenait beaucoup plus clair. « Mais oui ! J’avais complètement oublié ! On a bien choisi notre jour. » La dernière phrase formulé étant tout aussi bien sincère qu’ironique : sincère parce que nous étions sûres de trouver notre bonheur en matière d’amusement et ironique parce que cela nous mettait des bâtons dans les roues pour notre sortie resto.
Vous vous souvenez quand je vous ai dit que je ne me soucierais plus que de nous trouver un restaurant juste à l’instant ? Eh bien… je n’y étais pas encore arrivée. Nous arpentions la rue à la recherché d’un établissement qui pourrait nous accueillir quand je ne pus m’empêcher de la questionner à propos de son appartement et ce qu’elle en pensait. Pour m’assurer que mon choix s’était avéré à la hauteur de ses espérances. Ce fut un réel soulagement d’apprendre qu’elle en était très contente. « Vraiment ravie de l’entendre. J’avais besoin de l’entendre si tu savais. » Sinon j’aurais été capable de m’en inquiéter pendant très longtemps. Voilà pourquoi j’avais préféré poser la question en toute urgence. « Je te promets de me libérer de temps à autre pour te rendre une petite visite. » Je resserrai alors moi aussi l’étreinte autour de son bras, tout en lui faisant un grand sourire tandis qu’elle me remerciait pour l’appart. « Ne me remercie pas. C’était vraiment rien. Puis ça m’a donné des ailes de te savoir de retour bientôt. » Et je n’avais pas fait les choses à moitié, j’avais visite en personne bien des appartements pour être sûre que Bonnie soit bien installée. Au moins autant qu’elle ne l’était auparavant. Avant son départ de San Francisco. Elle me demandait d’ailleurs ce qu’elle avait raté depuis lors. Je restai bête à sa question, ne sachant pas trop quoi lui dire. « Je crois que je n’ai rien à ajouter de plus que ce que je t’ai dit déjà. » Nous étions restées et, dans nos conversations à propos de tout et de rien, j’avais bien du lui raconter l’essentiel de ce qui se passait ici. Je fis alors une moue pensive, cherchant le moindre détail que j’avais pu omis de partager avec elle. J’étais déçue de ne rien trouver de bien palpitant. Enfin, j’avais bien appris des choses, entendu certaines confessions mais ce n’était pas vraiment le genre de chose que je pouvais partager. D’autant plus que je n’étais pas du genre à faire des ragots. « Me concernant, la meilleure chose qu’il me soit arrivé depuis c’est d’emménager avec Mike. Puis la vie a juste suivi son cours depuis. » ( ) Lui faisant du coude, je rajoutai en rigolant. « [color=#1da88bMaintenant que t’es de retour, la vie va être beaucoup plus palpitante ![/color] » Puis je me souvins d’une anecdote. « Ah mais il y a bien eu ce patient il y a quelques mois de ça qui a eu un crush sur moi sinon. On en rigole encore au cabinet. » Ce fut à ce même moment que je crus apercevoir un restaurant à la file d’attente plutôt raisonnable. Je la tirai jusque là-bas. « Je pense qu’on va pas trouver mieux. » annonçai-je en haussant les épaules.