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 Here we go again... ♦ Nolhan

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Giselle Davenport

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MessageSujet: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyDim 14 Aoû - 18:13



Here we go again…
« Mais où est-ce que tu es encore ? » J’avais beau regarder partout, je ne le voyais pas. Ce ne serait pas la première fois – ni la dernière seulement – que je le perdrais. Saleté de téléphone ! J’étais pourtant sûre qu’il était dans mon sac. Du moins, il me semblait qu’il y était quand je suis sortie de l’hôpital. Et si finalement je l’avais oublié dans mon casier ? Aucune idée. Ou dans la voiture peut-être ? Vu que je devais conduire, je l’avais peut-être distraitement posé là mon téléphone. Pfffffffffffffff... Je soupirai et retournai à la voiture. J’ouvris la porte conducteur et m’assis de nouveau sur le siège comme si je m’apprêtais à me mettre en route de nouveau ; je souhaitais me remettre en situation pour peut-être deviner ce que j’avais fait de mon téléphone – toujours dans l’hypothèse selon laquelle je ne l’avais pas oublié à l’hôpital. Rien ne me venait et je n’apercevais l’objet nulle part dans la voiture ; j’avais même vérifié la boîte à gants. Rien. Bon… Et si on rentrait plutôt ? Ce n’était qu’un malheureux téléphone portable après tout… Nouveau soupir. Je ressortis de la voiture, pris soin de la verrouiller évidemment et fit face à mon immeuble. Je levai la tête afin de regarder mon étage. Bon allez ! Il fallait rentrer. Je pris mon courage à deux mains et entrait dans l’immeuble. Je montai les escaliers machinalement, complètement distraite et perdue dans mes pensées. En fait, était-ce vraiment nécessaire de le préciser ? En ce moment, et même les collègues l’avaient remarqué, je l’étais quasiment toute la journée. Quelle plaie ! Je devais absolument me ressaisir. Pourquoi étais-je aussi bouleversée ? J’avais connu bien pire dans la vie, je le savais bien, mais l’épisode du festival de musique tournait en boucle dans ma tête et je ne pouvais me l’ôter de la tête.
Tiens… j’étais déjà à mon étage. J’avais bien failli ne pas m’en rendre compte. La distance qui me séparait de ma porte d’entrée me semblait gigantesque. Je pressai alors le pas. Plus vite je serais rentrée, mieux je m’en porterais. Je n’étais pas prête à croiser mon voisin de si tôt, pas après ce qui s’était passé parce que j’avais l’étrange impression que ce serait moi – comme toujours – qui en pâtirais. Je pressai le pas jusque le palier de ma porte. Je l’atteignis donc bien vite. J’ouvris mon sac pour y chercher mes clés quand j’entendis une sonnerie bien familière, une sonnerie qui provenait de mon sac… Bon sang de bois ! Il était bien dans mon sac. Je le savais. Je fouillai mon sac avec empressement pour finalement retrouver mon téléphone dans une déchirure tout au fond du sac. Je répondis sans même regarder qui m’appelait. Je reconnus la voix familière de mon meilleur ami. Tandis que je lui parlais, je me mis à la recherche de mes clés.  « Ecoute Grayson, je t’enverrai un message si jamais j’ai des nouvelles. » annonçai-je alors que je mettais enfin la main sur mon trousseau de clés. « Oui Grayson, je ne l’oublierais pas, ne t’inquiète pas. Bisous. » Un cliquetis de clés – autres que les miennes – attirèrent mon attention tandis que je raccrochais mon téléphone. Par réflexe, je regardai dans la direction d’où venait le bruit pour apercevoir Nolhan qui lui sortait de chez lui. Bon sang. Je n’y étais pas préparée, je ne savais pas du tout comment j’étais censée réagir. Et comment allait-il réagir LUI ? La dernière fois, il s’était littéralement enfui. Prétextant – peut-être – que j’étais en couple. Chose qui était tout à fait ridicule d’ailleurs. Il le disait lui-même que je restais cloîtrée chez moi alors comment pourrais-je avoir un petit-ami ? C’était peut-être l’occasion de mettre les choses au clair ? Ou peut-être pas ? Bon allez ! J’allais y arriver. Et si on commençait par des politesses ? « Bonsoir… Nolhan. » Ces deux simples mots, je les prononçai difficilement. Je déglutis aussi péniblement, manquant de m’étrangler. J’appréhendais tellement ce nouvel échange ; j’avais un sérieux mauvais pressentiment…
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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyLun 15 Aoû - 18:22



"Here we go again..."

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Elle. Elle. Je n'avais que son visage imagé en tête. Comme un croquis,je la dessinais délicieusement alors que je m'évertuais à l'effacer de ma mémoire. J'touchais mes lèvres, celles-là même qui s'étaient hasardées contre les siennes, les pressant mielleusement lors de ce fameux festival de musique. J'avais pris un certain risque, je le savais bien. Je m'étais dis qu'il me fallait y goûter,une dernière fois. Parce que l'occasion ne se représentait pas. J'étais peut-être aguicheur, charmeur et tout ce qui allait avec mais évidemment, je possédais certaines réserves. Oui, j'avais quelques principes dont celui de ne pas voler la meuf d'une autre. Giselle.Putain dans quoi m'étais-je embarqué?Je secouais la tête alors que je me trouvais encore dans ma voiture, le moteur éteint.J'écoutais la musique qui grondai tdans ma radio, un peu lunatique. Je fus songeur. Je pensais à cette britannique qui m'avait rudement ensorcelé.J'avais découvert qu'elle n'était pas si casanière,en fait. Ça vous étonne? Oui à moi aussi ça m'a fait le même effet! Qu'elle avait cette étincelle de folie,celle que j'aimais tant chez les femmes.Mais elle,elle n'était pas n'importe qui. Je m'étais trompé. Oui moi,  Nolhan Blurberry, j'avais enfin eu tord! Et cela ne m'avait guère apporté que de bonnes nouvelles, dans ma joie de découvrir un tout nouvel aspect de sa personnalité, je fis aussi la découverte qu'elle avait un amant,un amoureux,un partenaire et du même coup, elle n'était pas l'âme solitaire que je croyais être. Elle était avec ce mec, ce grand gaillard qui, sans sa barbe, ressemblait à un adolescent peau acnéique en sus. Il me l'avait dit alors que je l'avais invité à l'attendre chez moi. J'avais tellement été idiot. Une femme comme elle, aussi belle. Franchement, à quoi avais-je pensé? Et depuis,je l'évitais comme la peste. C'était surtout pour réprimer mes désirs,parce qu'avec elle, mes désirs étaient tellement vivants, brûlants que je me sentais incapable de résister.

Jusqu'à présent, ce petit manège m'avait plutôt réussi. Vous savez,je connaissais son horaire presque par coeur, sauf quand elle faisait des heures supplémentaires.Je savais donc quand l'éviter. De toute façon, je passais le plus clair de mon temps dans mon bureau,à Blurberry perfume,puisqu'on était sur le point de lancer un tout nouveau parfum  . Ou bien je passais le reste du temps à m'affairer au Zénith au lancement d'une soirée bénéfice. J'avais beaucoup à faire et j'en étais heureux. Pourtant, du temps pour penser à elle, j'en avais trop. Chaque petit moment de solitude, je la revoyais. Ça m'énervait à un point tel! Il était rare que je ne m'attache aux femmes et encore moins à celles avec qui je ne couchais définitivement pas( bien que l'envie était bien présente ) Je soupirai. Mes risques de la croiser étaient moindres, mais je ne me croyais pas à l'abri. Je m'extirpai donc de ma voiture. J'avais une barbe fraîche de quelques jours ce qui semblait me donner l'air encore plus sombre, et vêtu d'une veste en cuir qui valait presque autant qu'une voiture. J'avais monté ces fichus escaliers, la tête en l'air. Si bien que je n'avais pas vu qu'elle était là, à me fixer, alors que le cliquettis de mes clés se faisait entendre. Je faillis m'étouffer lorsque je l'entendis me saluer.Je mis un temps fou à me retourner d'ailleurs. Et quand je le fis, c'était comme dans un film au ralenti, lentement mes yeux vinrent se poser sur son visage.J'aurais reconnu sa voix parmi des milliers, même complètement aveugle.  « Giselle » avais-je dis en pinçant les lèvres l'air mauvais. Je regardai par dessus ses épaules, recherchant Grayson aka son petit ami.Mais je ne dis rien de mes sombres pensées je préférai être honnête.Je ne lui cachais jamais rien. « Je t'évitais,justement. Et j'aimerais bien continuer de le faire » Mon regard était froid. Mes mots définissait totalement l'amertume de la situation. Du moins, de mon point de vue.

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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyLun 15 Aoû - 22:35



Here we go again…
« La vie est faite de hauts et de bas. » Cette phrase nous l’avions tous dit au moins une fois dans notre vie. Forcément. Ce n’était un secret pour personne qu’il s’agissait en réalité d’une succession d’efforts, de remords, de regrets. Surtout de regrets. Enfin, quand cela me concernait en tous cas. Rien de plus certain. Et il y a surtout ces petits moments dans la vie pendant lesquels nous nous disons toujours, je n’aurais peut-être pas dû. Eh bien, tel était le sujet. Je n’aurais peut-être pas dû me presser pour rentrer chez moi aujourd’hui. Je n’aurais peut-être pas dû perdre du temps à rechercher mon téléphone. Je n’aurais peut-être pas dû tourner la tête en entendant le cliquetis des clés. Je n’aurais peut-être pas dû saluer Nolhan. Oui. Il y aurait pleins de choses comme cela que j’aurais aimé éviter de faire ce jour-là ; cela m’aurait évité un bien désagréable échange…
 « Giselle » Le ton de sa voix, ses lèvres pincés, son air mauvais, son regard glacial et distant. J’aurais du me douter que cela allait mal se passer. Pourtant notre dernière rencontre avait été si… exaltante. Enfin, juste une partie. Et cela ne s’était pas très bien terminé finalement « Je t'évitais,justement. Et j'aimerais bien continuer de le faire » Quoi ? Ce n’était pas censé être ma réplique ça ? Et puis c’était quoi toute ce ressentiment ? C’était moi celle qui devait être en colère ici ! « On m’accuse de faire l’autruche pour en faire autant après, c’est du joli. » dis-je, légèrement agacée. En fait, je l’avais pensé à voix haute. Je ne souhaitais pas envenimer les choses mais au contraire mettre les choses au clair. Le problème était que la seconde personne concernée ne semblait pas très prédisposée à en faire autant. Ma petite voix ne cessait de me répéter que  je devais en fait rentrer chez moi – après tout il ne me restait plus qu’à ouvrir cette foutue porte – seulement je ne l’entendais pas de cette oreille. Et si finalement, j’avais eu raison et que cela n’avait été qu’un prétexte. Il était peut-être bien ce « connard de voisin ». J’avais peut-être raison depuis le début. Et comme une idiote, j’étais en train de me laisser séduire parce que pendant quelques courts instants j’avais cru pouvoir déceler en lui un vrai gentleman. Evidemment que cela n’aurait pas pu être aussi facile. Je le savais bien pourtant qu’avec les hommes je n’avais jamais été chanceuse : du moment qu’il n’était pas question d’une simple amitié, ça tournait toujours au désastre. J’avais connu une période d’égarement. Il fallait maintenant que j’arrange cela. « Je tiens à signaler que c’est moi qui devrais être fâchée ici. Soi-disant qu’on devait être plus civilisés. » Je commençai à ressasser toutes nos petites disputes et tout ce qu’il avait pu dire à mon sujet. Mes nerfs commençaient à bouillir en pensant qu’il m’avait autant critiqué alors que lui-même ne pouvait pas mieux faire. « Merci de me récompenser ainsi pour mes efforts. » Cette fois-ci, je dis cela d’un ton sec et ferme. Je ne m’étais pas laissée faire auparavant, et je ne cesserais pas de me battre jusqu’au bout.
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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyLun 15 Aoû - 23:49



"Here we go again..."

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine



Comment décrire ce que je ressentais quand mes yeux allaient à la rencontre des siens? Comment le faire vraiment?J'me sentais petit alors que j'étais un prédateur, dans ce monde de fous. Je me sentais insignifiant alors qu'autre fois, je me sentais important. Mais par dessus tout, je me sentais trahi? Trahi par cette femme que je croyais disponible. J'avais été berné par sa beauté si singulière et je m'étais fait prendre à mon propre jeu. J'avais même eu quelques idées obscures, comme le fait qu'elle était trop bien pour moi, trop parfaite pour qu'une relation, même si nous en n'étions qu'à la prémisse de cette dernière, perdure dans l'espace temps. Après tout, nous n'étions rien. Nous n'avions jamais écrit l'histoire, ensemble. Mais bon sang comme nos baisers avaient ouvert cette faille dans mon coeur autre fois de glace. Je ne savais plus. Je naviguais en eau trouble. Tout était de ma faute puisque la jeune anglaise avait été la plus belle et ma plus grande faiblesse jusqu'à ce jour. Et là je l'entends, je la vois s'offusquer. M'accuser, avec raisons. « Je ne fais pas l'autruche, ma jolie, je t'épargne ma colère et mes mots amers , tu devrais plutôt me remercier... » avais-je dis avec un sourire qui n'en était pas vraiment un. Après tout, le Nolhan d'autrefois ne se serait pas gêné pour la faire suer à chaque occasion qui passait! Elle avait certes raison, de dire que j'étais en train de faire comme elle l'avait fait. Mais ce qu'elle ignorait, c'était cette blessure, bien vive qu'elle m'avait infligé, tout ce temps, en omettant le fait qu'elle était avec un autre que moi. « Je tiens à signaler que c’est moi qui devrais être fâchée ici. Soi-disant qu’on devait être plus civilisés. » Je croisai les bras, l'air sérieux.Un air sombre qui ne me quittait pas. Je fis mine de réfléchir.

Et c'était ce que je fis. Je réfléchissais à la façon d'aborder les choses sans paraître trop rigide. Mais c'était peine perdue, avec ce visage, cette intensité. Tout chez moi évoquait le diable : ma chevelure d'ébène, mes yeux perçants, ma posture, et même mes tenues. Mais je finis par troubler le silence « Être fâchée? Mais pourquoi? Je t'évite pour une raison si évidente, Giselle! T'es en couple! » Je la pointais d'un doigt accusateur. Je ne draguais pas les femmes prises par un autre. J'avais déjà suffisamment de problèmes il était inutile de m'en créer d'autres, vous savez! « Merci de me récompenser ainsi pour mes efforts. » avait-elle soufflé d'un ton sec que je ne lui reconnaissais pas. Mes traits se durcirent férocement, mais mes yeux, eux, gardaient leur douceur qui ne lui était assigné qu'à elle et à nul autres. C'était bien involontaire de ma part mais il trahissait la couleur de mes sentiments à son égard. Elle saurait sans doute le déceler bien avant que je ne comprenne moi-même qu'il était inutile d'être sur une telle défensive. « Je suis désolé­. Mais que voulais-tu que je fasse? Allez,inversons la situation, je t'apprend que j'ai une amoureuse, comment réagis-tu? En dansant? Festoyant? Même si tu essaies très fortement de ne rien laisser paraître,toi et moi , nous nous attirons c'est limite flippant, et je ne suis pas certain que tu aurais apprécié. » crachais-je alors profondément dégoûté. C'est un peu à cet instant que je décidai de me passer une main dans les cheveux. Je m'apprêtai à rentrer dans mon loft sans me retourner, sans ajouter un seul mot mais quelque chose me retenait: ma conscience. Oui. J'avais une conscience, surtout quand il s'agissait d'elle. Je me maudissais d'être entiché de cette femme.Elle était du poison. Le plus beau des poisons,le plus doux aussi.. ô comme je me souvenait encore du divin nectar de ses lèvres.

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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyMar 16 Aoû - 14:58



Here we go again…
Comment diantre avais-je pu me retrouver dans cette situation ? Il y avait quelques mois de cela, les choses auraient été simples entre Nolhan et moi-même. Nous étions de simples voisins et nous n’arrivions pas à nous entendre. Allez savoir comment les choses avaient peu à peu évoluées. De façon tout à fait inattendue. J’avais du mal à l’admettre – et je ne l’admettais pas encore totalement – mais j’étais attirée, très attirée par ce séducteur des dames. Et maintenant que je  commençais à l’accepter un tant soi peu, voilà où cela nous menait. L’épreuve avait été rude pourtant, des larmes avaient coulé mais, cet homme, il avait su trouver les mots, m’avait montré qu’il n’incarnait pas exactement le type d’hommes que je n’appréciais point. Alors si quelqu’un pouvait bien m’expliquer pourquoi il agissait de la sorte, je lui en serais éternellement reconnaissant ! Parce que là Monsieur m’évitait. C’était nouveau ça ! Dire que c’était lui qui la fois d’avant me le reprochait.  Ah non… Pardon. Il ne faisait pas l’autruche qu’il disait, il me dispensait de sa « colère et de ses mots amers ». Mouais… « T’en remercier ? Parce que tu te trouves très plaisant là peut-être ? » Limite, j’aurais préféré qu’il m’embête comme il avait l’habitude de le faire auparavant.  Cela m’aurait plus… normal ? Pas sûre que l’adjectif convenait réellement. Et puis je n’avais rien fait qui pouvait le mettre en colère. C’était lui qui m’avait abandonné là-bas sur la plage pile au moment où je voulais lui donner ne serait-ce qu’une petite chance d’entrer dans ma vie. De mon point de vue, j’étais définitivement la mieux placée pour être en colère en ce moment même. Et je le lui dis ! Le silence s’installa suite à ma remarque. Je le fixai alors du regard, attendant une réponse de sa part. Et si jamais il n’avait pas l’intention d’y répondre quoi que ce soit, j’avais bien l’intention de ne pas le laisser se débiner. Vu le sérieux qu’il faisait preuve à l’instant donné et sa franchise habituelle, je me disais qu’il ne serait certainement pas nécessaire de l’exiger. Être fâchée? Mais pourquoi? Je t'évite pour une raison si évidente, Giselle! T'es en couple! » Je sursautai légèrement en apercevant ce doigt pointé vers moi, synonyme d’un reproche évident.  Au moins on en arrivait au cœur même du problème.  « Pourquoi ?! Tu oses me demander pourquoi ?! Tu me crois que je me suis sentie comment quand TU m’as laissé en plan là-bas sur la plage ? » Je m’arrêtai une seconde, pour essayer de me calmer. Chose vaine puisque j’étais clairement plus irritée quand je repris la parole.  « Et tu allais chercher ça où que j’étais en couple déjà ?! Hein ?! Dis plutôt que c’est un prétexte… » Non mais quelle idée saugrenue !  C’était quoi son problème ? Il m’avait sorti ça de but en blanc la dernière fois et il me le ressassait encore cette fois. Ce n’était sûrement qu’une excuse pour me fuir. Dire que moi tout ce que je tentais c’était de m’ouvrir à lui. Mais il ne m’en laissait même pas le loisir de la faire parce qu’il était là à débiter des conneries comme celui que je n’étais pas célibataire. Bon sang. Il était tellement difficile pour moi de bien vouloir lui accorder ma confiance - alors que j’étais plus qu’au courant de la nature de ses relations avec les femmes – pourtant c’était ce que je souhaitais le plus au monde. Et voilà comment j’étais gratifiée de mes efforts…   « Je suis désolé¬. Mais que voulais-tu que je fasse? Allez,inversons la situation, je t'apprend que j'ai une amoureuse, comment réagis-tu? En dansant? Festoyant? Même si tu essaies très fortement de ne rien laisser paraître,toi et moi , nous nous attirons c'est limite flippant, et je ne suis pas certain que tu aurais apprécié. » Je ne saurais dire ce qui me brisa le plus le cœur : son dégoût manifeste ou l’idée qu’il ait pu avoir une autre femme dans sa vie ? D’ailleurs, pourquoi je me sentais aussi concernée par cette possibilité ? Qu’est-ce que j’attendais vraiment de notre relation en fin de compte ? Et pourquoi est-ce je n’avais ne serait-ce que quelques petites espérances à propos de nous deux ? Des questions comme ça, j’en avais à la pelle. Elles se bousculaient dans ma tête, inondaient mes pensées même. Je ne savais vraiment plus où j’en étais, ce que je devais même penser de tout ça. Merde, alors !  Complètement découragée voire même désespérée – y avait-il un adjectif qui pouvait qualifier mon sentiment ? – je cherchais à trouver dans ses yeux un semblant de réponse, de solution, de… quelque chose. N’importe quoi ! Je n’en fus que plus bouleversée. Ses yeux détonnaient avec son attitude et exprimaient plutôt de la tendresse. Seigneur… Mon cœur battait à tout rompre, respirer n’était plus chose aisée. Il fallait que je remette mes idées en place, que je me calme… Meublant finalement le silence complet, j’inspirai profondément puis souffler tout doucement. Et maintenant si on essayait de calmer le jeu ? « Déjà, de un ! Je ne pense pas que toi le Casanova tu puisses avoir une relation sérieuse avec une fille. Il suffit de voir ton mode de vie.  » Je réalisai soudain d’ailleurs que son loft à côté respirait la tranquillité ces derniers temps. « De deux, je ne suis même pas certaine de ce que je ressens et de trois…  J’aimerais comprendre pourquoi t tu es obsédé par le fait que j’ai un petit-ami ! » Que je n’avais pas. Si seulement j’avais su que notre seul problème ici était que je n’exprimais pas assez clairement le problème : la discussion n’aurait même pu eu lieu d’être…
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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyMar 16 Aoû - 22:23



"Here we go again..."

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine



J'aimerais savoir comment elle faisait pour m'énerver et m'émerveiller tout à la fois? Depuis une année entière, elle m'amène dans des sentiments contraires, qui tanguait de la rage au désir, de la joie , à l'amertume. Comment faisait-elle pour me faire vivre cet amalgame d'émotions contradictoires ? Elle qui vivait une vie tellement monotone que même ma grand-mère aurait pu en avoir honte! Malgré le manque d'éclat de son mode de vie, je savais que je l'enviais, enfin que j'enviais ses valeurs,mais surtout sa banalité. Elle n'avait pas besoin de beaucoup pour trouver son bonheur, et cela lui était louable. Quand il me fallait un appartement grand comme une maison, des amis qui ne l'étaient pas vraiment, et des fêtes à n'en plus finir pour flatter mon égo, je voyais bien que sa vie lui réussissait mieux que la mienne.Pourtant, lors de ce festival,j'avais cherché à faire partie de la sienne, d'une façon ou d'une autre. Mais le fait qu'elle soit en couple m'avait rebuté, quoi de plus normal. Et je lui faisais payer le prix de son silence en étant fort désagréable. Elle ne manqua pas de me le faire remarquer « T’en remercier ? Parce que tu te trouves très plaisant là peut-être ? » Je haussai les épaules,mon regard la transperçant entièrement « Crois-moi, je peux être pire. » La conversation dérivait vers quelque chose de plus profond et je n'étais pas sûr de vouloir aller plus loin. Oui parce que ma franchise légendaire allait sans doute créer des remous. « Pourquoi ?! Tu oses me demander pourquoi ?! Tu me crois que je me suis sentie comment quand TU m’as laissé en plan là-bas sur la plage ? » Elle avait craché ses mots tout de suite aprèsque je l'aie accusé d'être en couple. Je fermai les yeux. J'essayais de rester zen « J'ai regretté de t'avoir laissé en plan l'instant même où je t'ai quitté. Je m'excuse, c'était plus fort que moi..» avais-je dis d'un ton neutre en ouvrant à nouveau les yeux pour me hasarder dans les siens.

Je voyais bien qu'elle était irritée, quoi de plus normal comme réaction,me direz-vous! Voilà la raison pour laquelle je l'avais évité. Pas pour faire l'autruche, pas pour cacher mes sentiments... Non. C'était véritablement pour l'épargner elle. Elle ne saisissait pas encore toute l'importance que sa personne avait à mes yeux. « Et tu allais chercher ça où que j’étais en couple déjà ?! Hein ?! Dis plutôt que c’est un prétexte… » Je me frottai le menton,je finis par lui cracher avec colère « Grayson. Il est venu ici l'autre jour et quand je lui ai demandé si vous étiez ensemble, il m'a répond que oui. Giselle, je ne fais jamais ça. Je ne brise pas des couples.Ça...ça ne fait pas partie de mes valeurs. J'suis peut-être un grand salopard,mais j'ferais jamais ce genre de choses tu... enfin.. » Je finis par me radoucir et murmurai d'une petite voix « Ce n'est pas qu'un prétexte » mais ma voix s'évanouissait lorsqu'une moto passa sur l'avenue juste en face. La suite, je n'avais pas pu m'empêcher de cracher avec dégoûts ces paroles. En réalité, le ton , la grimace et les mimiques étaient sans aucun doute les seuls points que je regrettais. Les mots choisis étaient véridiques. Poutant, mon regard la trahissait et je pouvais voir l'interrogation dans son front,plissé à souhait.  « Déjà, de un ! Je ne pense pas que toi le Casanova tu puisses avoir une relation sérieuse avec une fille. Il suffit de voir ton mode de vie.  » Aie. Ses paroles acerbes me firent l'effet d'une gifle. Elle ignorait que je n'étais que ce Casanova parce que je n'avais jusqu'ici jamais trouvé quelqu'un qui méritait toute mon attention, enfin... jusqu'à maintenant. Je laissai donc couler l'eau, sous ce pont. Je n'ajoutai aucun mots. Je la fixai, avec colère. J'voulais qu'elle comprenne que ses mots pouvaient blesser parfois, que je n'étais pas le seul méchant dans cette foutue histoire.  « De deux, je ne suis même pas certaine de ce que je ressens et de trois…  J’aimerais comprendre pourquoi t tu es obsédé par le fait que j’ai un petit-ami ! » Elle n'était pas certaine de ce qu'elle ressentait? Putain, ses paroles me déstabilisaient tellement! Je n'étais pas plus sûr de ce que je ressentais pour elle mais qu'elle ose le dire de vive voix m'avait bouleversé. Je clignai des yeux à maintes reprises, la bouche entre ouverte et puis vint le numéro trois. Ce fameux numéro trois. Je m'étais jamais vraiment camouflé derrière un mur de briques, contrairement à elle. J'avais toujours été honnête. Elle savait déjà pourquoi. Elle voulait juste me l'entendre dire. « Giselle, allons...Jamais je ne t'aurais laissé m'embrasser et jamais je n'aurais osé t'embrasser à mon tour si j'avais su que tu étais avec quelqu'un. Je n'aime pas ces idées qui me traversent l'esprit,quand t'es tout près de moi... » Je me mordis les lèvres. « Je n'aime pas devoir lutter contre l'envie irrépressible de t'embrasser encore, et encore. Je te laisse imaginer combien je n'aime pas te savoir dans les bras d'un autre. Je ne suis pas obsédé par le fait que tu aies un petit ami ou non... » Je marquai une petite pause tout en la fixant ardemment « C'est de toi, que je suis obsédé. » Je relevai doucement le menton, la toisant. Malgré la distance qui nous séparait, la tension était palpable. Comme toujours, quand il s'agissait de nous deux, c'était écrit dans le ciel.

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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyMer 17 Aoû - 15:16



Here we go again…
Je ne saisissais pas – et ne saisirais sûrement jamais – pourquoi une partie de moi ne souhaitait rien de plus que de rester aux côtés de Nolhan. Il incarnait tout ce que je détestais ; et il s’était toujours montré odieux et parfaitement désagréable. Certes, j’étais parvenue à distinguer qu’il pouvait se montrer beaucoup plus courtois et charmant. Seulement j’aurais préféré ne jamais y être parvenue… A quoi bon quand tout ce qu’il trouvait de mieux à faire – quand moi j’essayais enfin de ne pas me cacher derrière des faux-semblants – de se montrer aussi désagréable, voire plus, qu’il ne l’avait déjà été auparavant. Comme c’était le cas là tout de suite maintenant ! Ce n’était pas pour rien que j’avais été, au premier abord, autant sur la défensive avec lui en dissimulant ce que je pouvais ressentir au plus profond de moi. Si je n’avais pas fait ça, comment j’aurais pu supporter le mal que cela m’avait fait ? Et maintenant que j’avais laissé tomber cette barrière… comment étais-je supposée me protéger de ce même mal ? « Crois-moi, je peux être pire. » Que dieu m’en garde ! Je me sentais déjà suffisamment misérable comme ça. « Crois-moi, c’est bien pour ça que je me tuais à tout faire pour te détester. » Là aussi j’aurais bien voulu le détester, comme cela m’aurait éviter la douleur et le chagrin que son abandon m’avait causé. « J'ai regretté de t'avoir laissé en plan l'instant même où je t'ai quitté. Je m'excuse, c'était plus fort que moi..» Tiens. Des excuses, ce n’était pas trop tôt. Je me contentai de faire la moue ; j’étais tout de même mécontente qu’il m’est laissé. Et cette histoire comme quoi il pensait que j’avais quelqu’un dans ma vie me tapait sur les nerfs aussi. A croire qu’il l’avait complètement inventé pour se justifier. « Grayson. » Grayson ? MON Grayson ? « Il est venu ici l'autre jour et quand je lui ai demandé si vous étiez ensemble, il m'a répond que oui. » J’écarquillai un peu les yeux, comme je le faisais presque toujours lorsque j’étais surprise. « Giselle, je ne fais jamais ça. Je ne brise pas des couples.Ça...ça ne fait pas partie de mes valeurs. J'suis peut-être un grand salopard,mais j'ferais jamais ce genre de choses tu... enfin.. » Le reste je ne l’avais pas vraiment entendu ; j’étais bien trop concentrée à repasser en boucle le passage qui disait que mon meilleur ami aurait soi-disant affirmé que j’étais en fait sa petite amie – What the fuck ? – sans compter le bruit infernal qu’avait fait une moto en passant et qui m’avait empêché d’entendre quoi que ce soit. Sûrement qu’à ce moment-là, j’aurais peut-être du mettre fin au malentendu ; mais il n’y avait une chose qui me dérangeait. « Comment ça se fait que tu l’aies rencontré et que je ne sois même pas au courant ?! » J’avais haussé un peu la voix. En réalité, la question s’adressait plus à Grayson. Qui n’était pas là. Du coup, c’était Nolhan qui avait droit à la réprimande. Je ne le réalisais bien que plus tard ; j’étais beaucoup trop emportée par la colère pour ça.
Notre querelle n’était pas près de s’arrêter de si tôt. Il était clairement dégoûté, et d’humeur exécrable. Pas que j’étais moi-même de bonne humeur. J’avais donc essayé de me calmer avant de répondre à ses paroles amères. Le résultat n’était peut-être pas celui escompté mais j’avais essayé. Puis, je voyais bien qu’il y avait quelque chose qui m’échappait, on semblait se disputer – et on se disputait – mais j’avais l’étrange impression qu’aucun de nous deux avaient vraiment envie de le faire. Cela ne m’empêcha cependant pas de dire certaines choses sans y réfléchir. Et mon interlocuteur semblait sensible à ce que je disais vu l’air ébahi qu’il avait. Tant mieux. Seulement évidemment, nous n’avions toujours pas réglé ce maudit malentendu. « Giselle, allons...Jamais je ne t'aurais laissé m'embrasser et jamais je n'aurais osé t'embrasser à mon tour si j'avais su que tu étais avec quelqu'un. Je n'aime pas ces idées qui me traversent l'esprit,quand t'es tout près de moi...  Je n'aime pas devoir lutter contre l'envie irrépressible de t'embrasser encore, et encore. Je te laisse imaginer combien je n'aime pas te savoir dans les bras d'un autre. Je ne suis pas obsédé par le fait que tu aies un petit ami ou non... » Bon sang. Ses mots réveillaient ce désir qui avait sommeillé en moi depuis l’épisode de la plage. J’étais moi-même hors d’haleine quand il marqua une pause, comme si j’avais moi-même prononcé ce discours. J’étais toute retournée. « C'est de toi, que je suis obsédé. » Bouche bée, je plongeai mes yeux dans les siens. Et je crus que mes jambes allaient se dérober sous moi quand je vis, une nouvelle fois, cette lueur de sincérité passée dans son regard. Je finis par me caresser la nuque nerveusement. « Je suis… » commençai-je à balbutier. Finalement, je changeai d’avis et secouai la tête avant de reprendre. « Alors si comme tu le dis nous nous attirons l’un l’autre à ce point… » J’avais beaucoup de mal à articuler cette phrase car je me rendais bien compte de ce que je venais d’affirmer de façon implicite. « … pourquoi est-ce qu’on perd notre temps à se disputer ? A se faire du mal ? » Je m’étais exprimée avec lenteur, calmement. Je commençais à trouver cela ridicule et il fallait que j’en aie le cœur net. On n’en aurait jamais été jusque là si l’autre là avait fermé son clapet et n’avait pas raconté une connerie pareille… Aussi quand je vis que Nolhan était sur le point de me répondre, je lui coupai la parole, je n’étais plus aussi calme par contre. « Et ne me parle plus de cet idiot de Grayson qui, pour je ne sais quelle raison,  t’as dit que nous étions ensemble ! Parce que ce n’est pas vrai ! » Et d’ailleurs, meilleur ami ou pas, il allait m’entendre. « Et la dernière fois, au lieu de m’embrasser pour ensuite me laisser là comme une sombre idiote, tu aurais pu me poser la question…  » J’employai un ton emprunt de reproche mais de douceur en même temps. « Je souhaitais vraiment te laisser ta chance Nolhan… » soufflai-je, sincèrement.  L’emploi du passé n’était pas approprié, le présent étant indéniablement plus approprié mais je n’avais plus la force de ma corriger après un tel aveu…  
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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyMer 17 Aoû - 18:37



"Here we go again..."

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C'était à se demander si je n'avais pas pris un certain goût pour la torture. Que ce soit envers elle ou envers ma propre personne, il était sûr que  je ne pouvais faire dans la simplicité. Symboliquement, chaque pas qui m'attirait vers elle, j'en reculais davantage quand je sentais que mon coeur allait en souffrir. Je regrettais. Puis j'acceptais. Pour finalement regretter encore. J'étais constamment en train de me demander ce que je faisais, à croire que j'en devenais fou. C'était peut-être ça le problème : elle me rendait fou. Fou à lier. Esclave de ma propre asile, j'étais à sa merci. Prisonnier. Prisonnier de son coeur. Je me maudissais. « Crois-moi, c’est bien pour ça que je me tuais à tout faire pour te détester. » Ces paroles me transperçaient et on pouvait voir la souffrance dans mes yeux autrefois si froids.Mon visage se décomposa. J'étais rien. J'étais ce néant. « Tu aurais dû continuer, ça t'aurait éviter cette souffrance » Je n'avais même pas cherché à la défier. Pas même d'un regard. J'étais juste..en accord avec ses opinions. Je n'étais pas quelqu'un de bien pour elle. J'étais aussi égoïste. Parce que je n'étais jamais empêché d'user de mon charme sur elle. Je devais même lutter là,maintenant, pour aller l'enlacer dans mes bras, après m'être excusé de l'avoir jadis laissé en plan à ce foutu festival. C'était la moue boudeuse. C'était toujours la moue. Celle-là même qui me faisait toujours craquer, depuis une année entière. Je rageais intérieurement, pourquoi était-elle aussi belle? Même quand elle me faisait la tête, même quand sa voix était criarde. Elle était toujours belle. En toutes circonstances. C'était une simple constatation, rien de plus. Mais cela voulait en dire beaucoup sur comment je la voyais.

Puis la tristesse fit place à l'incrédulité, enfin, surtout de son côté, lorsque je lui annonçai que Grayson était celui qui m'avait balancé qu'il était son petit ami. Mais elle ne chercha pas vraiment à réfuter ce qu'il avait dit, enfin... pas sur le coup. « Comment ça se fait que tu l’aies rencontré et que je ne sois même pas au courant ?! » Cette fois-ci je souris doucement. « La semaine dernière , tu travaillais et il est venu te voir et j'arrivais par hasard. Je l'ai invité à t'attendre chez moi mais tu as fait des heures supplémentaires alors il est retourné chez lui. » Puis je la regardai dans les yeux « Il m'a bien fait comprendre que toi et lui c'était du sérieux! » Je soupirai, j'avais regardé ailleurs quelques secondes. « Il me semble être un bon gars pour toi » avouais-je à contre-coeur. J'aurais bien voulu poursuivre quelque chose dans genre " ce que je ne serai jamais " mais je passai ces mots sous silence. C'était inutile de remuer le fer dans la plaie. L'ambiance était déjà beaucoup trop lourde et malgré tout ce qu'elle pouvait penser de moi, je la respectais aveuglément. C'était d'ailleurs pour cela que je m'étais radoucis, ses paroles avaient déclenché cet état de zénitude instantanément. J'avais fini par tout lui avouer. Surtout ô combien elle m'obsédait. J'avais fait éclaté la vérité au grand jour, elle était la seule à décider si elle voulait l'entendre ou non. Je ne vivrai plus avec ça sur la conscience.

Pourtant, pourtant, une pointe d'inquiétude pouvait se lire dans mon regard. J'avais peur. Peur de son rejet, de sa colère. Au fond, je ne voulais pas vraiment de cette dispute. Mais je croyais vraiment qu'elle était avec un autre. Ça me faisait crever de jalousie. Ça me tétanisait.Jamais je n'étais possessif avec les femmes. Elles allaient et venaient ci et là. Elles ne restaient pas. Giselle , elle , restait. Fait encore plus incroyable: je n'avais pas encore couché avec elle. « Je suis… » je relevai doucement mon menton pour la regarder. Elle balbutiait certes, mais je m'en moquais. Je l'écoutais. Buvais ses paroles. « Alors si comme tu le dis nous nous attirons l’un l’autre à ce point… » J'arquai un sourcil sur deux, intrigué. Mais toujours silencieux, je l'écoutai se questionner « … pourquoi est-ce qu’on perd notre temps à se disputer ? A se faire du mal ? » C'était une bonne question. Peut-être était-ce plus facile de se faire la tête plutôt que de vivre notre idylle au grand jour alors qu'autrefois, nous étions de grands ennemis ? D'ailleurs , j'avais l'impression que nos batailles stupides sur mon tapage nocturne était loin derrière nous désormais. Elle n'était pas sans remarquer que je n'invitais plus aucune fille depuis... enfin depuis qu'elle m'avait embrassé la toute première fois. Cela était fort révélateur. Je m'apprêtais à lui répondre quand elle me coupa net « Et ne me parle plus de cet idiot de Grayson qui, pour je ne sais quelle raison,  t’as dit que nous étions ensemble ! Parce que ce n’est pas vrai ! »  J'voulais la croire, vraiment. Mais j'ai toujours été méfiant envers tout le monde. C'était probablement pour ces raisons précisément que j'étais encore célibataire. Je plissai mes lèvres, formant un rictus . « On serait pas là à se disputer si tu n'avais pas de petit ami. Je veux te croire, Giselle, crois-moi...Mais j'ai de gros soucis à accorder ma confiance à l'humanité. » Je devais parler à nouveau à Grayson, ou au mieux, qu'elle lui parle. Parce que ses paroles à elles seules ne suffisaient pas. « Et la dernière fois, au lieu de m’embrasser pour ensuite me laisser là comme une sombre idiote, tu aurais pu me poser la question… » J’employai un ton emprunt de reproche mais de douceur en même temps. « Cela serait revenu au même. On m'a fait souffrir dans le passé. On ne gagne pas ma confiance aisément. Je suis désolé pour ça d'ailleurs, parce que j'aurais vraiment voulu te croire.» Je me mordis les lèvres encore une fois. Fâcheux tic! Je m'en voulais énormément mais encore plus quand ma voisine - plus si chiante - me soufflait ces paroles... « Je souhaitais vraiment te laisser ta chance Nolhan… » Je la regardai droit dans les yeux. J'étais triste. Profondément triste. « J'aurais vraiment voulu avoir ma chance aussi. Il est chanceux ce Grayson. » Je levai les yeux en l'air quelques secondes. Puis je finis par sourire diaboliquement. « J'ai une question qui me traverse l'esprit , là maintenant... » Je pose un index sur mes lèvres de façon désinvolte « Embrasse-t-il mieux que moi ? » Je glissai ce même doigt , le pressant sur mes lèvres. Giselle déglutit.J'aimais l'effet que je lui faisais même quand tout allait si mal.

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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyMer 17 Aoû - 23:20



Here we go again…
« Tu aurais dû continuer, ça t'aurait éviter cette souffrance » Il ne pouvait pas mieux dire. Tout aurait été tellement plus simple. Mais le détester, je n’en étais plus capable. J’étais allée trop loin, nous étions allés trop loin déjà. Au restaurant, ensuite à la plage… Et j’en voulais plus. Je n’avais pourtant droit qu’à de la frustration et de la peine… Une peine en partie causée par mon propre meilleur ami, rien que ça ! Et il n’avait même pas eu la prévenance de me raconter sa « farce ». Une « farce » qui datait d’une semaine déjà et il ne m’avait toujours rien dit. Evidemment, ça n’aurait pas été drôle sinon. Il fallait que le timing colle parfaitement au moment même où je me décidais à assumer ne serait-ce qu’un peu mon attirance pour ce voisin qui me faisait voir de toutes les couleurs… Et pour que ça soit encore plus drôle il avait affirmé que c’était du sérieux. Bah voyons ! « Il me semble être un bon gars pour toi » me dit-il après avoir poussé un soupir. C’était peut-être un bon gars comme il le disait mais il ne m’était certainement pas destiné. Il suffisait de repenser au blind date pendant lequel nous nous étions rencontrés… un vrai désastre. Nous n’avions pu que nouer une certaine amitié. Ce n’était jamais allé plus loin. Aucun dérapage, aucune ambigüité, nous étions amis. Pourtant je frisais l’envie de meurtre le concernant là tout de suite. Ça faisait longtemps que je l’aurais rappelé pour lui demander des explications, si je n’avais pas été si occupée à me disputer avec Nolhan. Encore. Sauf que pour une fois, la dernière chose que je souhaitais au monde c’était bien de me querelle avec lui. Je voyais bien que lui aussi il ne le voulait pas. Ses yeux disaient tout. Ou peut-être était-ce moi qui voulait absolument y croire… Mais comment ne pas vouloir y croire quand il affirmait que j’étais pour lui une obsession. Obsession. Il était peut-être la mienne aussi. Non pas peut-être mais sûrement. Je ne pensais qu’à lui, même quand je voulais le détester. Nous ressentions peut-être la même chose. Qu’est-ce que je ressentais déjà ? Bon sang… Je n’en savais rien et à moins de souhaiter souffrir d’un mal de tête effroyable il ne valait peut-être mieux pas… Mettre fin à cette dispute vaine et ridicule était mon seul but. « On serait pas là à se disputer si tu n'avais pas de petit ami. Je veux te croire, Giselle, crois-moi...Mais j'ai de gros soucis à accorder ma confiance à l'humanité. » Mais purée c’était clair ce que je venais de dire non ? « Ce n’est pas vrai ! » Je le répétais vu qu’apparemment c’était rentré par une oreille avant de ressortir par l’autre. Je lui fis aussi remarquer qu’il aurait peut-être du me poser clairement la question la fois d’avant. « Cela serait revenu au même. On m'a fait souffrir dans le passé. On ne gagne pas ma confiance aisément. Je suis désolé pour ça d'ailleurs, parce que j'aurais vraiment voulu te croire.» Mais… Qu’est-ce que je devais faire pour qu’il me croit ? Je ne savais même pas à quoi il faisait référence. Je voulais lui donner sa chance pourquoi il s’obstinait à croire que je sortais avec Grayson ? « J'aurais vraiment voulu avoir ma chance aussi. Il est chanceux ce Grayson. » J’étais sur le point de crier haut et fort qu’il était mon meilleur ami, qu’il n’y avait jamais rien au entre nous, que c’était lui que je voulais.  « J'ai une question qui me traverse l'esprit , là maintenant... Embrasse-t-il mieux que moi ? » Rire diabolique, doigt pressant sur ses lèvres. Comme toujours, ce simple geste me donnait l’envie folle de presser mes lèvres contre les siennes et je déglutissais difficilement. Sauf que sa question me mettait en même temps hors de moi. « Je vois que monsieur prend cela à la légère ! » En fait, j’avais envie de le disputer. J’en avais marre. Je n’avais pas le courage de me battre pour un idiot pareil. « Tu sais quoi ? Crois ce que tu veux. Que Grayson soit mon petit-ami, qu’il embrasse mieux… Ce que tu veux ! J’abandonne ! » En fait non, je ne voulais pas qu’il le croie. Je voulais juste qu’il m’embrasse, comme il l’avait fait sur le rocher mais qu’on ne s’arrête jamais. Je n'avais d'ailleurs toujours pas retirer mon regard de ses lèvres ô combien délicieuses.
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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyJeu 18 Aoû - 8:05



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Quand je suis partie après avoir presser avidement mes lèvres contre les siennes, je savais que j'avais fait une erreur. Parce que si vous ne le saviez pas encore, vous êtes probablement plus sots que je le croyais. Et oui, je commettais toujours des fautes de parcours,c'était un peu ma marque de commerce.J'étais ce grand maladroit dans les relations disons.. plus intimes.Dans un lointain passé même,j'avais failli me poser pour de bon avec une femme que j'avais aimé de tout mon être. Mais , trop effrayé à l'idée de me métamorphoser en un homme monogame - ou sage?- Mais surtout, effrayé parce que j'étais jeune, jeune et fringuant. Les années ont passé, de l'eau a coulé sous les ponts. Presqu'à la mi -trentaine, je ne semblais pas vraiment évoluer. C'était un peu comme si j'étais resté au même point. Surtout quand j'avais pris la poudre d'escampette sous prétexte qu'elle était en couple avec cet homme. J'étais conscient mais j'étais comme ce jeune homme fringuant qui fuyait son ombre. Mes principes. Mes valeurs. Je m'énervais. Oh oui , je ne me supportais plus. Pourtant, j'eus le courage de lui dire que je ne croyais pas en ces paroles. Pourtant je voulais vraiment la croire, ce n'était pas là la question mais ...je...Je me protégeais. Les gens pouvaient mentir, trahir, tromper. C'était parfois même la voie de la facilité pour certains. Mais l'anglaise rétorqua « Ce n’est pas vrai ! »  C'est un peu à cet instant que je revins à la réalité. Mais je me frottai le menton, d'un air perplexe. Je plissai aussi mon front, je réfléchissais. « Daccord, sweetheart, daccord... S'il n'est pas ton petit ami, qu'est-il alors? Pourquoi attendait-il chez toi alors que t'y étais pas? » en levant doucement mes mains , lui faisant signe que je capitulais sous son regard soutenu. Je les rebaissai très rapidement au fur et à mesure que les mots fusaient de mes lèvres.

Vous savez. Bien sûr que vous savez! Je ne pouvais me comporter en gentleman éternellement. Trop souvent, le salopard que j'étais revenait au front, balançant soit des paroles arrogantes, soit je me moquais éperdument de mon interlocuteur, soit je feignais l'indifférence. Dans le cas présent, mon interlocutrice ne semblait pas vraiment apprécier mon récent sens de l'humour. Je la vis déglutir fixant mes lèvres. J'avais deviné son désir. Je commençais doucement à la connaître après tout. Je feins n'avoir rien vu puisque de toute façon sa façon de me parler me déconcerta « Je vois que monsieur prend cela à la légère ! » Je battais de mes longs cils noirs, surtout pour un homme c'était quelque chose de plutôt rare. Mais le plus important: je ne croyais pas... elle était furieuse? Pour ça? Et bien. Je poussai un long soupir et roulai furtivement mes prunelles. « Quoi? Non.. Mais non! Roh tu prends toujours tout de travers! J'essayais juste de... » mais elle me coupa net dans mon élan ce qui me donna une furieuse envie de me retourner pour rentrer chez moi et lui claquer la porte au nez mais pour une fois,je fis preuve de retenue. « Tu sais quoi ? Crois ce que tu veux. Que Grayson soit mon petit-ami, qu’il embrasse mieux… Ce que tu veux ! J’abandonne ! » À ces mots , j'émis un léger sifflement de dégoût. Mes yeux autrefois rieurs lui lançaient des éclairs. J'étais furieux. Furax. Hors de moi. Colère, colère qui coulait dans mes veines qui bouillaient désormais. Je ne fis que deux ou trois pas pour rompre la distance entre nous « Voilà, la voisine chiante est de retour! Finalement, c'est peut-être mieux qu'on en reste là. Retourne voir ton foutu Grayson, moi aussi j'abandonne! » Grommelais à quelques centimètres à peine de son visage. J'inspirai et débitai des paroles que je regretterais sans doute dès l'instant où elles seront soufflées. Impulsivité quand tu nous tiens « Bin je te félicite d'avoir pourri mon existence pendant une année entière. La prochaine fois qu'il te passera une envie d'embrasser un mec, assures-toi de lui être fidèle ou d'être sûre de tes sentiments parce que là j'avoue que c'est un gros merdier... » Je reculai finalement de quelques pas. Clap. Clap. Clap. Je tapai dans mes mains trois fois, j'applaudissais faussement. Le regard dur. Je reculais de plus en plus toujours le regard fixé dans le sien. Je lui en accordai un tout dernier avant de me retourner, d'entrer dans mon appartement sans rajouter quoique ce soit. Pourquoi le ferais-je? J'en avais fini avec elle. Avec nos disputes. Putain! Cette fille empoisonnait mon existence!

Je lâchai un profond soupir , dans mon antre - mon repère - .J'étais encore dans tous mes états lorsque j'entendis quelques coups furtifs contre ma porte.INCROYABLE. Elle ne lâchait pas le morceau celle-là! Je fis un pas, puis deux, puis trois. Je finis par ouvrir cette satané porte et sans surprise je vis son visage . Son si parfait visage. Sans pouvoir me contenir, je finis par crier « QUOI?!» J'étais rouge de colère. J'peinais à croire qu'elle avait osé me faire encore affront. Elle ne disait rien.Je ne comprenais pas.Puis lentement, son frêle corps vint se lover contre le mien, sa tête reposant contre mon torse. La douceur de cette étreinte m'apaisait,  et que dire de cette sensation de chaleur qui s'intensifiait lorsque son corps frôlait doucement le mien. Je mis quelques secondes avant de refermer mes bras autour d'elle, pour la serrer chaudement. « Pourquoi? Pourquoi tu es si chiante? » Je fis claquer ma langue, exaspéré.

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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyJeu 18 Aoû - 17:53



Here we go again…
Que j’étais bornée, c’était un fait indéniable. Mais bon dieu Nolhan ne donnait pas non plus sa part au chien quand il s’agissait de se montrer aussi têtu qu’une mule. Il ne m’écouta pas quand je lui dis enfin très clairement que Grayson n’était pas mon petit-ami. Il avait ses raisons apparemment de ne pas me croire. Bon. Si j’insistais peut-être qu’il finirait par comprendre…  Je crus pendant un instant que c’était en bonne voie. « Daccord, sweetheart, daccord... S'il n'est pas ton petit ami, qu'est-il alors? Pourquoi attendait-il chez toi alors que t'y étais pas? » Les faits exposés ainsi, je comprenais mieux que cela puisse porter à confusion.   « C’est juste un ami. Mon meilleur ami. Rien de plus. » soufflai-je, soulagée de mettre fin au malentendu. Enfin d’avoir cru mettre fin au malentendu… Parce que non, il ne voulait toujours pas me croire. Il fallait toujours que ça soit compliqué avec nous deux…
Et bien sûr pour ne pas arranger les choses, il avait eu la bonne idée de « plaisanter » à sa manière. Est-ce vraiment la peine de préciser qu’il avait très mal choisi son moment ? J’étais à fleur de peau ; je l’avais donc très mal pris. Je me remettais alors à protester. Ne prenant même pas la peine de l’écouter quand il me disait que je prenais tout de travers, je continuai à m’emballer. Je ne tardai pas à regretter mes paroles quand il me les retourna littéralement en pleine face…  « Voilà, la voisine chiante est de retour! Finalement, c'est peut-être mieux qu'on en reste là. Retourne voir ton foutu Grayson, moi aussi j'abandonne! » J’étais mécontente qu’il m’appelle encore la voisine chiante. De nous deux, je n’étais pas la plus désagréable… « Bin je te félicite d'avoir pourri mon existence pendant une année entière. La prochaine fois qu'il te passera une envie d'embrasser un mec, assures-toi de lui être fidèle ou d'être sûre de tes sentiments parce que là j'avoue que c'est un gros merdier... » Il s’éloigna de moi, tapant dans ses mains, ce qui me fit sursauter. Et avant que je comprenne ce qui se passe, il n’était déjà plus là… Il m’avait ENCORE laissé en plan. ENCORE ! Il avait détalé comme un lapin dans sa tanière. Bonjour la communication ! Puis en fait il valait peut-être mieux. Oui voilà, c’était ça. Mais non. Je n’y croyais pas moi-même. Rien n’allait. Hors de question que je rentre chez moi sans avoir réglé notre problème. Ça me pourrissait la vie. Je pris mon courage à deux mains et frappai à sa porte. Je n’étais pas sûre qu’il m’ouvre ; j’insisterais au pire. J’étais décidée.
La porte s’ouvrit violemment. « QUOI ?! » Je n’étais pas très sûre de ce que je voulais exactement. De ce que je voulais dire surtout. Mais à quoi bon dire quoi que ce soit en fait ? Ça nous menait nulle part. Je me contentai de le regarder. Ses yeux bleus étaient toujours aussi envoûtants, mais ils exprimaient de la colère. Merde. J’avais obtenu tout le contraire de ce que je voulais. Bah bravo Giselle. Il avait eu raison de m’applaudir. J’étais douée. J’allais peut-être continuer à mettre le bazar… J’aurais du y réfléchir à deux fois avant de cogner à sa porte. Et il l’avait ouverte en plus. Trop tard pour faire demi-tour. Et je n’arrivai pas à trouver les mots. Les mots… En fait, ce sont de simples mots qui nous avaient mené jusque là. Assez de mots alors. Assez de me cacher. Et si pour une fois j’écoutais mon cœur ? Je fis alors la seule chose qui me vint à l’esprit : je me réfugiai sur son torse. Et bon dieu, je me sentais bien comme ça, je me sentais mieux. Il finit par resserrer l’étreinte, qui était rassurante. Le monde pouvait bien s’écrouler que je n’y prêterai pas attention. « Pourquoi? Pourquoi tu es si chiante? » Ce n’était pas vraiment les paroles que j’attendais. Mais il ne me rejetait pas pour autant alors j’en avais rien à faire. Je restai ainsi.  « Je ne suis pas chiante. Je ne sais juste pas comment je suis censée m’y prendre avec toi… » Il mit fin à notre étreinte pour me prendre par les épaules et me forcer à le regarder. Il était sans doute sur le point de me dire quelque chose mais j’avais repris la parole bien avant qu’il le fasse, perdue de nouveau dans ses iris azurés et pointés de gris. « Je me rends compte qu’on se connaît même pas et pourtant j’ai envie d’être avec toi. Et en même temps j’ai peur. J’ai peur que… J’ai peur de finir par en souffrir.  … » Je baissai les yeux, je n’avais pas le courage de dire ce que j’avais à lui dire droit dans les yeux. [b] « Je veux quand même toujours te donner une chance…[/b
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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyVen 19 Aoû - 9:33



"Here we go again..."

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine



I left you unprotected in the fortress of your mind
Felt the rhythm of my heart beating out the words I couldn't find.And no I never really thought about it, no I never really thought about it
. Stop me dead in my tracks, as it hit me for the first time : tell me is is real. Just tell me
. Ça. Nous. Elle. Moi. J'étais frappé de plein fouet par une soudaine vérité : je capitulais. Je finissais toujours par capituler quand il s'agissait de ce petit bout de femme. Ça me faisait rager, certes. Encore plus quand je la voyais aussi bornée. Mais c'était ça. Nous.. C'était ce qui nous définissait. C'était notre monde et je ne savais pas si elle trouvait cela confortant, mais cette répartie, nos disputes incessantes, nos arguments infernaux incessants, nos regards entremêlés, c'était ce qui me faisait vibrer. C'était ce que les autres femmes n'avaient pas. Cette étincelle qui me révélait ce que j'étais réellement. Elle ne se rendait pas encore compte combien elle me changeait. Combien elle était peut-être la meilleure chose qui m'était arrivé depuis le décès de ma mère l'an dernier. Et cette meilleure chose, elle était précieuse à mes yeux. Cette meilleure chose, je ne voulais pas la partage avec d'autres. Oui j'étais jaloux de ce Grayson au même titre que j'étais jaloux de ceux qui la regardaient au festival ou au Tesseract. Parce que s'il y avait bien un fait indéniable, c'était que Giselle était une femme TRÈS jolie. Je peinais à croire qu'elle soit encore célibataire. Bon, après réflexions, le fait qu'elle soit aussi chiante ne devait pas lui faire trouver le compagnon idéal. Mais soit. « C’est juste un ami. Mon meilleur ami. Rien de plus. » Je ne souriais pas.Pas du tout même. Et moi? Qu'étais-je? Certainement pas un ami? Pas non plus son petit ami? Et pour devenir son amant, on devait faire beaucoup plus que simplement s'embrasser. Alors qu'étais-je réellement à ses yeux? « Va falloir que tu le tiennes en laisse, alors ... » Disais-je froidement. Ce n'était pas forcément dirigé vers elle, mais plutôt vers lui parce que bon, c'était lui qui était derrière tout ça.

Je me perdis un peu le fil par la suite. Un tison , puis un feu de paille. Voici l'image qui me venait en tête. Elle était à fleur de peau, et moi j'étais arrogant. Forcément, l'amalgame de ces deux éléments n'étaient pas homogènes. Bien au contraire,c'était électrique, etpas dans le bon sens cette fois.Quelle horrible douleur de constater ô combien nos paroles étaient vénéneuses. Ô combien elles nous empoisonnaient. Elle ne disait rien. Rien du tout. Ne s'objectait même pas un peu. Je voyais le mécontentement dans son regard. Mais ce fut tout. Puis ses iris passèrent de colère en stupeur en un temps record. Elle tressaillait, sursautait même à chacun de mes claquements. C'était peut-être un peu trop théâtral comme sortie de scène mais je ne pouvais réprimer ces manières arrogantes. Je m'étais retourné aussi vite que je m'étais emporté,le coeur en miettes pour des broutilles, au final. Pourtant, je luttais corps et âme, alors que je me retrouvais finalement seul, à ne pas revenir vers elle. Et comme dieu ou celui là qui était là haut m'avait entendu, j'entendis des coups contre ma porte. Mais encore victime de ma propre colère, j'avais hurlé inutilement sur sa personne. Il n'y eut que la douceur de son étreinte pour réussir à finalement me calmer, et m'apaiser. J'avais soupiré et débiter des paroles légèrement mesquines, mais réalistes selon ma propre opinion. L'anglaise ne tarda pas à s'y objecter, alors que mes deux mains caressaient ses épaules. « Je ne suis pas chiante. Je ne sais juste pas comment je suis censée m’y prendre avec toi… » J'aurais bien voulu parler. Mais elle ne m'avait pas laisser le temps d'en placer une. Je souris. Ces mots m'amusaient. « Soit toi -même. C'est comme ça que je...  » Je cherchai un choix de mot plus judicieux « je t'apprécie » avais-je donc fini par dire. Puis la suite me laissa perplexe, contemplatif même. Un peu comme si le temps s'était figé. J'étais agréablement surpris de la voir s'ouvrir, peu à peu à moi, de l'entendre se lancer dans les confidences, de l'entendre exprimer ses peurs. Elle me laissait voir une facette d'elle qui jusqu'àp présent m'avait été inconnue. Cela me fascinait. « Je me rends compte qu’on se connaît même pas et pourtant j’ai envie d’être avec toi. Et en même temps j’ai peur. J’ai peur que… J’ai peur de finir par en souffrir.  … »  C'est à ce moment qu'elle décida de baisser les yeux et c'est aussi à ce moment que je ne pouvais plus le supporter.« Je veux quand même toujours te donner une chance… » Mon coeur fit un raté. Après tout ça, elle voulait encore de moi? Cette femme était tenace je devais bien l'admette. « Tu vas le regretter. Je t'aurai averti... » sifflais-je alors avec amertume. Puis je relevai son menton du bout des doigts, j'avais pris l'habitude qu'elle fuit mon regard, sans doute trop intimidée par l'intensité de celui-ci. Cependant, je pouvais tout affronter du moment que ses yeux s'ancrent dans les miens. « Laisses-moi voir tes yeux. Tes magnifiques yeux. » murmurais-je doucement.

Ma main vint se déposer doucement contre sa joue. « Allons, love. C'est bien connu l'amour fait souffrir. Ce n'est pas une raison de le craindre. » J'ignorais tout de son passé. De cet homme qui avait levé la main sur elle. De son manque terrible de confiance envers la gente masculine. J'ignorais qu'elle voyait peut-être en moi ce rustre qui avait détruit sa vie. Mais malgré mon arrogance, j'étais un homme bien. Un homme droit. Un homme respectueux. Et puis, je pris contact avec la réalité, abruptement. On se trouvait dans mon appartement, ma demeure. Elle pouvait désormais admirer où je vivais quand je n'étais pas dans mon restaurant ou dans mon bureau à blurberry perfume. Elle pouvait constater que nous nous trouvions dans l'immense aire ouverte avec cette cuisine à l'américaine et ses grandes fenêtres. On pouvait aussi apercevoir un peu plus l'escalier un peu éclectique, en colimaçon, qui menait au deuxième étage, là où se trouvait ma chambre, une chambre d'invité, et une grande salle de bain digne d'un roi. Je soupirai en me mordant les lèvres et je retirai doucement cette main de son visage pour pointer le frigo. « Tu as faim? Allez, laisses-moi te cuisiner un p'tit quelque chose, pour me faire pardonner » demandais-je, le regard suppliant, en battant faussement des cils. Je ne lui laissai pas le loisir de répondre, cependant puisque je me dirigeai d'un pas dansant vers le frigo pour y sortir des restes de mon chef, enfin du chef du Zénith! Ce n'était que des verrines sucrées,mais ça pouvait la sustenter! Je lui présentai donc la coupe avec un air aguicheur et une cuillère à dessert et l'invitai dans le salon. Mon salon. « Oh my god. » M’exclamais-je alors que j'avais pris une cuillère de ce divin...mélange, de façon tout à fait sexy - sans m'en rendre compte - évidemment « C'est exquis » Mais bien que cette verrine avait un goût sublime, rien ne surpassait le goût des lèvres de mon interlocutrice. Je lui demandai donc « Laisses-moi goûter à la tienne » Car elle était d'un parfum différent. Giselle avait hésité,mais son regard amusé me laissa deviner qu'elle se lancerait. Elle porta donc l'argenterie contre mes lèvres, et je dévorai la cuillère encore une fois de façon totalement sensuelle. Si bien que nos regards se caressaient dangereusement.La flamme était là, bien présente, elle dansait, vacillait en nous.À cet instant, je me fichais qui était Grayson, et tous les autres hommes de la terre, il n'y avait que nous. Il n'y avait toujours eu que nous. Nous avions encore nos verrines dans les mains que je m'approchai dangereusement d'elle et de ses lèvres maudites. J'étais si près de celles-ci que je pouvais sentir son souffle chaud se mêler au mien. « Je ne peux pas résister. Te résister. Tu le sais n'est-ce pas ? » J'étais terriblement sérieux, un peu en transe.La seconde suivante je plaquais mes lèvres contre les siennes pour conclure cette soirée désastreuse. C'était une finale plus agréable. Je préférais cette fin à celle que je m'étais imaginé.Je préférais cette fin plutôt que la fin de notre relation, quelle qu'elle soit. Si elle était tétanisée à l'idée de s'investir dans cette relation, pour ma part j'étais terrifié à l'idée de la perdre.Je m'en étonnai, d'ailleurs.... Moi. L'éternel solitaire...ne voulant plus être seul.

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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptySam 20 Aoû - 15:03



Here we go again…

♫ Let’s build a bridge yeah,
From your side to mine.
I’ll be the one to cross over, ...
Just tell me it’s not the end of the line ♪

Il vous est déjà arrivé de haïr votre meilleur ami ne serait-ce qu’un bref instant ? Moi oui. A cet instant même. Le paradoxe dans tout ça c’était que je le détestais parce que, sans le vouloir, il empêchait une relation naissante avec un homme que j’étais censée vraiment détester. « Va falloir que tu le tiennes en laisse, alors ... » Quelque chose me disait que quelqu’un ne devait pas l’apprécier beaucoup… Et pour de bon. Si, en temps normal, je n’aurais pas supporté des propos aussi durs concernant Grayson, j’étais moi-même beaucoup trop énervée contre lui pour penser à prendre sa défense… Enervée contre Nolhan aussi, qui semblait ne pas croire un traître mot de ce que je disais et continuer à agir en parfait connard. Du moins, cela avait été mon interprétation de son sens de l’humour un peu douteux. Cela n’avait pas du tout – mais du tout – arrangé la situation…
Il aurait fallu d’un accès de colère pour que je comprenne. Il aurait fallu qu’il m’abandonne une nouvelle fois, dans ce couloir répercutant encore les échos de nos anciennes querelles, pour que je comprenne qu’on ne pouvait pas en rester là. J’étais tellement brisée par mon passé, que j’avais oublié. J’avais oublié que les directives du cœur étaient absolues, qu’on ne pouvait lutter contre elles comme je m’entêtais à le faire depuis des semaines, et même depuis des mois. Cet éclair de lucidité provoqua chez moi un élan de tendresse ; je recherchai alors refuge et affection contre son torse. J’étais irrésistiblement attirée par cet homme, c’était indéniable, mais cela dépassait la simple attirance. J’avais besoin de lui, de façon irrépressible. Je ne le réalisai que maintenant ça aussi. J’exprimai enfin ce que j’avais sur le cœur. Lui aussi ? «  Sois toi -même. C'est comme ça que je...  je t'apprécie » Mon cœur avait cessé de battre lors de sa petite hésitation, j’avais cru pendant un instant qu’il allait dire… autre chose. Mais ses trois mots – bien que pas exactement ceux auxquels je m’étais attendue pendant un court instant – me réchauffèrent le cœur et me redonna l’espoir. Déjà sur la plage, l’autre jour, je m’étais mise à espérer.  J’aimais à croire que nous pouvions apprendre à nous connaître, et ainsi nous impliquer dans une nouvelle relation – dont l’issue était encore incertaine… Mais peu importait. Je voulais lui ouvrir mon cœur, partageait avec lui mes doutes, mes craintes, mes désirs…« Tu vas le regretter. Je t'aurai averti... » me prévint-il avant de relever ma tête pour ramener mon regard vers le sien. « Ne dis pas ça… » soufflai-je en cherchant à fuir son regard impressionnant. Il ne m’en laissa pas le loisir. « Laisses-moi voir tes yeux. Tes magnifiques yeux. » Il susurra ce compliment avec une certaine sensualité dans le ton de sa voix, me faisant frissonner de plaisir. Tout comme le contact de sa chaude et réconfortante main qu’il posa délicatement sur ma joue. « « Allons, love. C'est bien connu l'amour fait souffrir. Ce n'est pas une raison de le craindre. » L’amour ? Le mot était enfin tombé. Mais il fallait bien admettre que ce terme était peut-être bien celui qui convenait… C’est ce qui m’effrayait en réalité. Oui, l’amour causait bien des souffrances, j’en étais plus que consciente. J’avais au contraire toutes les raisons de le craindre…  
Fort heureusement, Nolhan ne me laissa pas le temps de remuer ces sombres pensées, ce qui aurait sûrement gâché notre petite trêve…  « Tu as faim? Allez, laisses-moi te cuisiner un p'tit quelque chose, pour me faire pardonner » suppliait-il, du regard. J’aurais eu du mal à refuser…  s’il m’en avait laissé le temps – pas que j’avais eu l’intention de le faire en fait. Lorsqu’il me présenta une verrine, da façon non pas étonnamment aguicheuse, je ne pus m’empêcher de sourire, empêchant en réalité un éclat de rire. Je portais une main devant ma bouche tandis que, de l’autre, je saisissais ladite verrine avant de le suivre jusqu’au salon, son salon. Je ne réalisai que maintenant que j’étais entrée dans sa luxueuse garçonnière, pour une fois c’était la brebis qui était entrée dans la tanière du loup…
Je n’avais pas particulièrement faim. Je goûtai toutefois une cuillerée – gourmandise oblige… Bon sang, je n’avais jamais goûté une verrine aussi savoureuse de ma vie entière… Pourtant, pour une fois, je ne prêtai pas une aussi grande attention à la nourriture, je n’avais d’yeux que pour lui. Diantre ! Comment aurais-je pu détacher mon regard de lui quand il dégageait une sensualité à couper le souffle, rien qu’en portant une simple cuillère à sa bouche… La verrine pouvait bien attendre, je n’étais non pas avide de nourriture mais de sa bouche…  J’étais perdue dans mes pensées  secrètes quand il demanda à goûter la mienne. Comment vous expliquer que pendant un instant je n’avais pas forcément compris qu’il parlait en réalité de la verrine… Raison de ma petite hésitation. Je fus amusée par ma propre méprise. Gardant cela pour moi, je lui tendis tout d’abord le récipient avant me rétracter pour finalement porter ma cuillère à sa bouche. Seigneur, qu’est-ce que j’enviais cette simple pièce d’argenterie… Nos deux regards s’entremêlèrent, et ils n’avaient jamais été aussi analogues l’un et l’autre ; ils exprimaient tous deux un désir incontestable et insoutenable.« Je ne peux pas résister. Te résister. Tu le sais n'est-ce pas ? » Sa bouche déroba un baiser sur mes lèvres, gourmandes des siennes. Me laissant aller, je fermai les yeux et cherchai à mordiller ses lèvres, à plaquer mon corps contre le sien – difficile avec les verrines encore dans nos mains… J’avortai notre baiser – jamais deux sans trois… –à contrecœur, plongeai mon regard dans le sien et je soufflai timidement : Sans les verrines ce serait mieux… » Je me mordis les lèvres, encore engourdies par le désir. Les verrines furent très vite mises de côté, mais pas assez rapidement à mon goût ; la séparation fut déjà trop longue et interminable. Mes lèvres attrapaient de nouveau les siennes. Je lui passai les bras autour du cou pour resserrer notre étreinte. Une de mes mains se perdit dans ses cheveux, afin de lui prodiguer de douces caresses ; les siennes quant à elles  se glissaient lentement dans mon dos. L’étreinte se faisait de plus en plus langoureuse. Il n’y avait plus que lui et moi.
« Aïe » criai-je soudainement, en me lovant contre son épaule. Sa chemise s’était accrochée à mon pendentif, et la chaîne en argent qu’elle ornait s’enfonçait dans la chair nue de ma nuque. « Ne bouge pas. » lui-demandai-je, en me plaquant encore plus contre lui. Je détachai ma chaîne de mon cou et je me redressai pour lui faire faire face. Mon pendentif et ma chaîne « agrémentait » maintenant sa chemise. « Désolée » dis-je avant d’éclater de rire. Je ne comprendrais jamais pourquoi j’étais aussi gaffeuse quand j’étais avec lui…
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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptySam 20 Aoû - 23:10



"Here we go again..."

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine



Je savais bien que ce n'était pas vraiment sympa de ma part de traiter Grayson de la sorte mais,  comprenez moi bien, je n'aimais pas les mensonges ou la concurrence ou pire encore les deux en même temps. Mais j'appréciais son silence, j'appréciais qu'elle n'ajoute rien à ce sujet. Pour tout le reste, pour ma colère, dans la transe rageuse qui m'avait jadis transporté, pour celle-là, j'aurais bien voulu l'entendre me dire de me calmer, pour apaiser mes moeurs. Mais elle n'avait rien fait. Rien du tout. J'avais été obligé de fuir. Enfin, pas totalement obligé, j'étais libre de mes actions après tout, mais toujours est-il que je ne pouvais plus endurer un mot de plus. Je me rappelais m'être retourné, oubliant qu'elle était humaine et que ce geste théâtrale finirait par la blesser. Mais je l'avais fait, étant un homme mûr, je savais exactement les conséquences de mes actes. J'avais cru que je ne la reverrais plus jamais après ça. Qu'elle m'éviterait , blessée et surtout haineuse envers moi. J'aurais même pensé le mériter, je ne m'y serais jamais objecté. J'étais ce genre d'homme qui croyait mériter le pire. Pourtant, j'avais le droit à ma petite parcelle de bonheur moi aussi. Et si c'était cette femme, au teint de porcelaine, à cette beauté rehaussée par une masse soyeuse de chevelure couleur café qui brillait du même éclat que ses yeux d'un bleu limpide,aux lèvres charnues qui interpellaient, elle cette magnifique créature, était la meilleure chose qui me soit arrivé sur cette terre? Et si je m'efforçais, pour une fois, de ne pas repousser ce qui était bon pour moi?

Je n'eus pas le loisir d'y penser. J'étais victime de ma propre rage. J'croyais exploser de toute part, mon coeur atrocement meurtri. Je me dégoûtais de ressentir tout avec cette intensité. C'était de sa faute. C'était toujours de sa faute.Il fallait bien que je rejette ma culpabilité sur elle, parce que je savais très bien que j'étais parfois une véritable plaie SURTOUT avec elle. Puis, j'avais fini par ouvrir cette fichue porte, celle de mon appartement, alors que je me croyais plus fort qu'elle. À la simple idée de lui ouvrir.  mon coeur  s'emballa, et dansait le tango. Il avait murmuré tout bas, un pincement à ce dernier qui n'était que le reflet de son absence,qu'il avait espéré que tout ne soit pas fini. Mais quand il savait qu'il la reverrait peut-être une dernière fois, il se mit à palpiter rapidement. Et alors que je croyais que sa réponse se ferait agressive, elle vint se lover dans mes bras, contre toute attente.Mon coeur avait désiré cette douce étreinte, contrairement à ma tête qui ne pensait qu'aux signaux d'alarme.Je ne l'avais pas repoussé... J'avais fini par verrouiller mes bras autour d'elle. Parce que j'étais faible. Parce que .. c'était comme ça.On avait fini tout deux par murmurer des paroles senties... Enfin jusqu'à ce que je sois maladroit, moi qui ne l'était jamais. L'amour, l'amour c'était un sentiment puissant que je n'avais ressenti qu'une fois dans le passé. Je n'aimais pas Giselle.Mais j'avais bien envie d'être avec elle. Ce n'était plus vraiment un secret, est-ce que cela ne l'avait jamais été d'ailleurs? Mais je lui dis qu'elle finirait par regretter, regretter de me laisser une dernière chance. Je finirais par merder, ce n'était qu'une question de temps...« Ne dis pas ça… » avait-elle dit tout bas, le regard fuyant.Je ne souriais pas mais la forçai de me regarder. « Je me connais mieux que quiconque. Voilà pourquoi à trente-trois ans, je ne suis pas père de famille ou marié. Ou les deux... Je sais que tu vas le regretter,je ne sais juste pas exactement quand. » Un mince sourire se dessina sur mes lèvres malgré toute l'amertume de mes dires. Je me portais quand même bien, malgré mon célibat. Mais il m'arrivait parfois de ressentir tout le poids de cette longue solitude. Giselle venait combler ce manque. Ce vide qui me lacérait.

Et comme pour chasser mon malaise évident, je retombai sur mes pattes comme un félin, d'ailleurs ma démarche s'apparentait à une panthère noire, furtive, décontractée, sensuelle. Je m'étais glissé adroitement jusqu'à mon frigo pour y sortir des coupes, des verrines plus particulièrement. Je lui en tendis une, c'était un signe de trêve. Je voulais qu'on mette tout ça derrière nous du moins pour aujourd'hui. Demain était un autre jour et je pourrais haïr ces deux-là pour l'éternité s'il le fallait. J'étais loin de me douter, en m'exprimant sur le contenu de notre encas, que mon gestuel était plus que sensuel. Ce ne fut qu'en voyant croisant son regard avide quand je mangeais avec désinvolture que je saisis l'opportunité, laissant tomber mes derniers remparts,lui murmurant tout bas de puissantes paroles qui étaient bien évidemment pleines de vérité. Je ne savais pas lui résister, autant qu'elle , n'était plus capable de le faire depuis quelques temps déjà. Elle avait essayé, mais comme tout ce qui se rapportait à nous, ce fut en vain. Et puis l'explosion dans ma poitrine me laissait penser que je faisais le bon choix. J'avais l'impression d'avoir une bouffée d'air quand ses lèvres touchaient les miennes, elles formaient une magnifique symbiose. Mais tout avait toujours un fin, malheureusement ce baiser se termina aussi abruptement tel que je l'avais initié.« Sans les verrines ce serait mieux… » Je trouvai le moyen de nous débarrasser de tout cela, en vitesse. Je n'eus pas tout à fait le temps de revenir à elle qu'elle s'accrocha à mon cou, ses lèvres trouvant leur chemin habituel vers les miennes, je souris doucement contre ses dernières alors que mes mains descendirent le long de son dos l'attirant contre moi. Juste au moment où ça commençait à chauffer drôlement, je l'entendis se plaindre d'une douleur. Qu'était-ce ? Je constatai ensuite que son pendentif s'était accroché dans ma chemise. « Ne bouges pas » Et à moi de dire aussitôt « Je suis une statue. » Je restai figé alors qu'elle s'affairait à se sortir de cette fâcheuse posture, quoiqu'elle n'était pas si fâcheuse que cela, puisque son corps était si près du mien que je pouvais humer le puissant arôme floral qui émanait d'elle. « Désolée » avait-elle finit par dire en éclatant de rire, gênée par la situation.Mon rire ne tarda pas à se joindre au sien alors que je réussis tant bien que mal à retirer le bijou de ma chemise griffée, il y avait d'ailleurs un acro mais tout ceci en avait valu la peine. Je le lui tendis avec un grand sourire. « Ça peut arriver à tout le monde ne soit pas désolée » disais-je en agitant mes mains de façon désinvolte.

Puis je tapai dans mes mains comme pour conclure la petite mésaventure de façon joyeuse et ludique « Et si je te faisais...visiter les lieux? Je suis sûr que tu es curieuse d'investiguer les lieux. Voir où ton mystérieux voisin organise ces soirées que tu détestes tant » Je lui fis un petit clin d'oeil. C'était comme si j'avais oublié ma précédente colère. Je commençai par lui montrer l'aire ouverte, enfin nous nous y trouvions donc c'était tout à fait logique. « Je ne suis pas casanier. Mais il m'arrive de passer des journées entières dans ce fauteuil , il appartenait à mon grand père, c'est vieux comme le monde ce truc, mais ce fauteuil a une âme » avais-je soufflé en pointant le fauteuil d'un gris profond qui s'agençait étrangement bien avec le reste du mobilier qui était plutôt moderne, et sobre. C'était là une garçonnière des plus typiques excepté pour les canapés qui étaient d'un rouge vif, en cuir véritable. Je passerai cependant sous silence le fait d'avoir testé ces dits canapés pour d'autres utilisations que des sièges confortables. Je passerai aussi sous silence que faire l'amour en sueur sur ce mobilier s'était révélé être un vrai cauchemar. Je fus tout en retenue donc mais je me trouvai totalement amusé par mes propres pensées.... je me disais que si un jour,je finirais par me passionner pour la chair de ma douce voisine, ce ne serait certainement pas vulgaire, du moins pas au début. J'voulais faire les choses bien cette fois. En grand, comme un prince des contes de fée. Et je me trouvais bien idiot d'y tenir à ce point. Je cessai de réfléchir pour l'inviter à monter l'escalier à colimaçon en la tenant par une main car nous ne pouvions marcher côte à côte dans ce dernier puisqu'il était bien trop étroit.Une fois arrivés tout en haut, nous tombèrent sur un long couloir. Il y avait trois portes : celle de ma chambre, complètement a fond, celle des invités, et la première celle de la salle de bain.Bien évidemment, je fis rapidement le tour des deux premières pièces ne gardant le meilleur que pour la fin: la chambre des maîtres. Je me rappelais avoir pris ce loft sur deux étages pour cette simple raison : La vue imprenable qu'offrait ma chambre sur le centre-ville. Cette dernière était grande, mais pas comme on pouvait se l'imaginer. Mais elle était magnifiquement décorée par ma styliste préférée. Et elle apportait une atmosphère zen, chaleureuse, malgré le côté industriel et chic tout à la fois. Je me mordis les lèvres en me retournant vers elle « Et voici mon antre. Mon dieu, je ne pensais jamais t'apporter ici de plein gré!» Je fis mine de réfléchir, hilare « Que penses-tu de ta visite? Ça te plait ? » Je voulais réellement savoir.Que pensait-elle de moi et de cet appartement? Me voyait-elle autrement?


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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyDim 21 Aoû - 22:24



Here we go again…

I've been walkin' behind enemy lines
I've been fightin' from the other side
I've been sayin' that I won't fall this time
But now I'm walkin' within enemy lines


La situation échappait à tout contrôle. Je n’en étais pas étonnée – pas vraiment – mais même par la force de l’habitude je n’arrivais pas à ne pas être bouleversée par les tournants toujours  très inattendus de nos échanges. Ce qui avait d’abord semblait être une dispute - la plus violente que nous avions jamais eue –, se révéla être ce moment charnière qui précédait notre réconciliation. Après la pluie, le beau temps. L’expression prenait tout son sens. Mais au vu de notre relation plus que mouvementée, je ne pouvais m’empêcher d’en penser à une autre : le calme avant la tempête. Avec nous deux, on ne savait jamais vraiment. La tourmente intérieure et émotionnelle serait inévitable dans tous les cas. Peut-être même étais-je déjà au cœur de la tempête ?
Ce soir-là, Nolhan ne m’avait pas simplement ouvert sa porte, il avait ouvert celle de mon cœur, cette petite porte dérobée et condamnée derrière laquelle se cachaient mes sentiments. Lui seul en avait la clé, il l’avait trouvé quand moi je m’en étais débarrassée, suite à mon passé douloureux. Je n’ignorais pas que la condamner n’était pas la faire disparaître, qu’elle serait toujours là, ne demandant plus qu’à être ouverte. Eventuellement, si jamais je retrouvais le moyen, la force et le courage de la rouvrir un jour je le ferais. Je n’avais juste pas prévu que quelqu’un d’autre saurait le faire à ma place, encore moins que ce serait fait en si peu de temps, et encore moins que ce serait LUI qui en serait l’auteur… Ainsi, je m’étais réfugiée dans ses bras, balayant tout sentiment d’agression, de désagrément, de mécontentement ou peu importe ce que nous avions pu ressentir quelques instants plus tôt dans ce couloir – qui n’avait que trop vu nos accès de colère superflus. Je m’étais confiée, sur certains points – prenant soin d’en taire d’autres quand même – ; l’essentiel n’étant plus que mon souhait que de le laisser entrer dans ma vie. Cela n’était-il pas déjà fait d’ailleurs ? Dans un certain sens ? La question était-elle vraiment nécessaire à poser ? Sans doute que oui. Parce que j’en avais besoin. J’avais besoin de l’entendre dire qu’il n’était pas trop tard pour nous deux, que nous n’avions pas raté notre chance.  Et bien que sa réponse fasse preuve d’une certaine réserve, je voyais là l’affirmation qu’il était encore temps. Bien sûr, j’étais inquiète… mais j’avais franchi la ligne, et je ne pouvais plus reculer. Et peut-être était-il trop dur avec lui-même et que ses réserves n’avaient pas lieu d’être ? « Je me connais mieux que quiconque. Voilà pourquoi à trente-trois ans, je ne suis pas père de famille ou marié. Ou les deux... Je sais que tu vas le regretter, je ne sais juste pas exactement quand. » J’eus un pincement au cœur lorsqu’il assura que je ne pourrais que le regretter un jour ou l’autre. Ce n’était pas ce que j’aurais voulu entendre. Il fallait l’avouer. Parce qu’il y avait une porte qui elle restait ouverte et qui nécessitait d’être refermée ; celle –là qui ne retenait plus, depuis trop longtemps déjà, mes craintes…  Celles-ci étaient déjà innombrables ; toutefois il y en avait maintenant une qui surpassait toutes les autres : j’étais effrayée à l’idée qu’il me rejette, peu importait la raison – et il venait tout juste d’en énumérer une qui serait probablement valable à ses yeux, non pas aux miens. « Que tu t’en inquiètes me suffit amplement… » Ces mots suffisaient-ils à lui faire comprendre que nous partagions le même effroi, que sa considération montrait qu’en réalité il ferait son possible pour qu’il n’en fasse rien. C’était comme ça que j’avais moi interprété son propos – et je me refusai à n’y voir que le sombre côté pour m’accrocher à cette petite lueur d’espoir…
Je m’y accrochai encore plus fermement quand il y eut un nouveau revirement de situation. Deux simples verrines et le tour était joué. Ce n’était pas un secret, la bonne nourriture rapprochait les gens… Nos lèvres qui se désiraient immodérément, s’étaient finalement retrouvées. Pas suffisamment longtemps. Par ma faute, je le savais bien mais je voulais profiter pleinement du moment, pour une fois que je n’étais pas « coincée » ni « chiante » comme le dirait certain – nul besoin de préciser qui… Et quand je crus enfin que cette fois-ci rien ne pouvait gâcher l’union harmonieuse de nos lèvres, j’avais réussi – involontairement certes – à le faire quand même. J’hésitais entre maudire mon pendentif et rigoler de ma déveine –pas que le moment fut si désagréable que cela… La deuxième option fut la bonne. Je m’étais tout de même préalablement excusée. Après que nous nous soyons amusés de l’incident, il me rendit mon collier, tout sourire. Je me sentis alors un peu moins gênée.  « Ça peut arriver à tout le monde ne soit pas désolée » Que ça puisse arriver à tout le monde, je n’en était pas si certaine. Il me semblait bien que ce genre de choses n’arrivait qu’à moi. «J’en doute un peu quand même… » Il ne fit aucun commentaire à ce sujet, au lieu de cela il passa à tout autre chose. « Et si je te faisais...visiter les lieux? Je suis sûr que tu es curieuse d'investiguer les lieux. Voir où ton mystérieux voisin organise ces soirées que tu détestes tant » Petit clin d’œil de sa part. Je secouai la tête en levant les yeux au ciel, souriante, pour signifier mon amusement – occasionné par la référence à la raison de nos anciennes querelles, les toutes premières, celles du temps où je devais vraiment le détester. « Vu que je suis là… » Et puis… je ne m’étais pas encore intéressée à son appartement, il était vrai. Je m’étais un peu laissée emporter par l’instant… « Je ne suis pas casanier. Mais il m'arrive de passer des journées entières dans ce fauteuil, il appartenait à mon grand père, c'est vieux comme le monde ce truc, mais ce fauteuil a une âme » J’étais très sensible au fait que ce fauteuil  ait une valeur sentimentale aussi grande. Vraiment. Mais – oui, il y avait un mais – je n’avais pas pu me retenir de commenter sa première affirmation. « J’espère que tu ne vas pas ponctuer chaque instant de la visite par une référence à mes petits “défauts” » dis-je, d’un air amusé. Je signifiai les guillemets avec les mains. Enfin bon, je ne le lui reprochai pas, déjà parce que c’était un fait, j’étais casanière, et que moi-même je pensais bien que je n’aurais pas pu faire mieux. On ne connaissait que très peu de chose de l’un et de l’autre, pas forcément les meilleures choses à savoir, il fallait faire avec ce qu’on avait.
La visite se passa très bien. J’étais impressionnée de voir autant de luxe ; je n’y avais jamais été très familière. Je venais d’un milieu assez moyen alors ma réaction devait être des plus normales. La cuisine avait tout particulièrement attirée mon attention – parce que oui, même dans des moments pareils, je pensais encore à la cuisine, c’était plus fort que moi – et la salle de bain, à l’étage, était des plus impressionnantes. La chambre d’ami n’était pas non plus négligeable. Je pouvais affirmer cela bien que Nolhan ne me laissa point vraiment le temps de les admirer. Il ne restait alors plus qu’une pièce à visiter. Je n’avais pas encore vraiment réalisé laquelle c’était… ou sinon j’avais très bien refoulée l’information…
Vous l’auriez compris, la dernière pièce n’était autre que la chambre de mon cher voisin. Seigneur, elle était vraiment très chic. Cela m’avait immédiatement frappé. Cela ne rendait pas le tout moins embarrassant pour autant – surtout que j’étais encore un peu… émue par nos baisers drôlement interrompus de tout à l’heure. « Et voici mon antre. Mon dieu, je ne pensais jamais t'apporter ici de plein gré!» Mon teint vira certainement au cramoisi à sa remarque.  Je ne voulais toutefois pas me laisser intimider – un vieux réflexe. « C’est sûr que toutes les chances n’étaient pas de ton côté… » Je sous-entendais à peine qu’il avait été très désagréable avec moi, bien entendu. Ayant retrouvé un peu mes esprits, je finis par sourire, mais d’un petit sourire qui voulait dire « tu vois, moi aussi je peux à propos de ton caractère ». Mais j’arrivai facilement à me duper moi alors…
« Que penses-tu de ta visite? Ça te plait ? » Le ton qu’il avait employé montrait un certain empressement. Il tenait apparemment beaucoup à ce que je lui partage mon impression. C’en était adorable. Je réfléchis un instant, passant en revue la visite des lieux. « Eh bien... » La création d’un quelconque suspens était tout à fait involontaire de ma part. «C’est très raffiné. Disons que l’appartement m’a fait bien meilleure première impression que son propriétaire auparavant… » Je retins un rire. Pas que je voulais me moquer mais il fallait bien avouer que, vu sous cette angle, c’était en fait plutôt marrant. « Selon mes souvenirs, ton restaurant avait l’air de l’être tout autant d’ailleurs, alors finalement je ne suis pas vraiment surprise par tout cette prestance. » Enfin, je n’avais pas vraiment vu le restaurant dans son ensemble, seulement son bureau, et j’avais un goûté un plat – et pas que… – alors je pensais avoir assez d’élément pour en juger. « Mais ce n’est pas un peu triste parfois toutes ces couleurs sombres ? » Je me posai sincèrement la question. C’était très bien décoré, agencé, avec harmonie. Je ne disais pas le contraire. Mais moi, j’avais un peu de mal à imaginer un chez-soi très peu coloré. Peut-être parce que je n’y avais jamais été habituée…
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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyMar 23 Aoû - 23:19



"Here we go again..."

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine



Depuis la mort de ma mère, j'ai perdu mes repéres. TOUS mes repères. C'était comme si l'univers d'antan n'existait plus. Dans sa mort, elle avait apporté la crainte, l'angoisse, le sentiment renforcé d'une solitude qui m'étouffait atrocement.  Cela peut sembler idiot, certes, mais même si j'étais un trentenaire mature et épanoui, je n'étais qu'un homme. Un homme qui avait besoin de sa mère,qui pleurait sa perte. J'aurais voulu de ses conseils, que ce soit professionnel chez Blurberry Perfume ou dans mon restaurant - car dans ce dernier, elle y apportait toujours une touche féminine - mais aussi , j'aurais voulu qu'elle la voit elle. Qu'elle me dise que je ne suis pas en train de faire une grossière erreur. Que cette magnifique femme aux yeux limpides, qui fait chavirer mon coeur et qui me tient par les entrailles, vaut le coup de se risquer, de faire tomber les derniers remparts. J'aurais voulu revoir son sourire, on avait le même. J'aurais voulu passer une dernière fois la main dans ses cheveux, entendre ses paroles. Mais elle n'était plus là. Elle n'était qu'un fantôme. Les circonstances entourant sa mort m'avaient laissé sans voix. Voilà pourquoi je ne m'en étais jamais remis. Car, dans son tout dernier souffle, ma mère n'a pu compter sur la présence d'un seul de ces fils.Mon frère, Jules, n'y était pas. Ça m'a laissé un goût amer mais je devais avancer dans la vie.J'avais fini par appuyer sur un interrupteur, il le fallait. Fini les émotions. J'étais redevenu insensible. Mais Giselle était parvenu à se hisser à l'intérieur de ma tête, et de mon coeur, pour appuyer sur ce fichu interrupteur. Maintenant, je me retrouvais à sa merci, et j'avais peur. J'étais tétanisé. Et le seul moyen que je trouvai pour me protéger était de l'avertir. De l'avertir qu'il était possible que je la fasse souffrir sans précédent. La vérité? Elle était bien plus effrayante. Je pourrais donner la lune à cette femme. Je constatai avec amertume que mon coeur ressentait tout avec une grande intensité quand il s'agissait de l'Anglaise.

« Que tu t’en inquiètes me suffit amplement… » sa voix résonna en écho à mes paroles. Je m'étais mis à nu et désormais, je ne pouvais plus me défiler.Et je ne voulais plus, enfin, je le croyais? J'avais perdu. Elle avait gagné. Pouvait-elle lire en moi? Merde. Je relevai les yeux pour me perdre dans les siens. Merde. C'était bien plus effrayant que tout ce à quoi j'ai été confronté. Elle ne savait pas. Elle ne savait pas ce que j'étais capable de faire de ses mains qui était d'une douceur exquise contre sa peau fourmillante. Que ses mains avaient déjà.. tué. Ce mot me fit frisonner. Je fermai les yeux, pour me ressaisir. « Je ne veux pas te blesser, mais je finirai par le faire ...Maintenant que tu es avertie, je n'ai plus rien à perdre...» avouais-je donc difficilement avant de finalement ouvrir à nouveau les yeux et de battre des cils, incrédule d'avouer aussi facilement ce qui se cachait dans ma tête.Mes paroles et ma tête ne s'accordaient pas du tout en fait.Mais je chassai bien vite mes tourments quand nous entrâmes dans ce puissant jeu de séduction. Non pas un mais deux baisers s'en suivirent et c'était exactement comme je me l'étais imaginé.C'était doux, et intense tout à la fois. C'était le genre de baiser que tu en voulais plus, toujours plus , le genre de baiser qui te faisait perdre le pied,qui t’emmène directement dans les nuages. C'était  juste parfait, enfin jusqu'à ce que sa chaîne reste coincée dans ma chemise mais encore, c'était quand même parfait. Parce que j'avais entendu son rire. C'était puissant, l'effet qu'il m'avait donné. Quand elle s'excusait j'étais encore subjugué par elle, je l'étais toujours « J’en doute un peu quand même… » Je n'ajoutai rien à ses mots, je ne voulais pas me lancer dans de grandes argumentations.

Je préférais nettement lui faire visiter l'appartement, c'était... comment dire, plus agréable que de se tirer les cheveux ou de se lancer des couteaux comme nous le faisions toujours habituellement. Je ris doucement quand elle leva les yeux au ciel. « Vu que je suis là… » Je ne m'étais pas rendu compte, par la suite, en racontant l'histoire de ce satané fauteuil, que je ponctuais mes phrases des traits de caractères et qu'elle percevait le tout négativement « J’espère que tu ne vas pas ponctuer chaque instant de la visite par une référence à mes petits “défauts” » J'étais surpris mais je trouvai bien vite de quoi répondre , un sourire immuable sur mes lèvres « Giselle, ce sont tes " petits défauts " qui te rendent aussi attractive. » Je lui fis un bref clin d'oeil, je ne voulais pas qu'elle perçoive cela comme des attaques, ce n'était pas le cas. Je ne voulais pas la blesser ou autres. Je me maudissais intérieurement j'étais toujours trop honnête je savais que ça finirait par me nuire , tôt.. ou tard.J'aurais juste préféré que ce soit plus tard. Mais de voir son visage amusé, je pus souffler un bon coup, elle n'était pas fâchée. J'étais soulagé. Nous poursuivîmes donc la visite et e ne manquai pas d'observer chacune de ses réactions subtilement du coin de l'oeil. J'étais fier, mais non prétentieux, au fond de moi je souhaitais qu'elle aime cet endroit, qu'elle y voit une autre facette de ma personnalité, qui sait?  Puis nous arrivâmes finalement dans ma chambre. J'appréhendais un peu ce moment de gêne chez elle. Je ne fus donc pas vraiment surpris de la voir rougir face à ma remarque. Je ris! Je ris doucement c'était si bon de la voir ainsi.« C’est sûr que toutes les chances n’étaient pas de ton côté… » Je haussai les épaules d'un faux air accablé « Ouais je sais, je me suis pas comporté comme le gentleman comme il se doit. »
« Eh bien... » Je relevai les yeux,pendu littéralement à ses lèvres,prêt à entendre ses paroles comme si elles m'étaient vitales. «C’est très raffiné. Disons que l’appartement m’a fait bien meilleure première impression que son propriétaire auparavant… » Je penchai un peu ma tête en la toisant d'une façon tout à fait hilarante. Je pinçai mes lèvres pour réprimer un rire à mon tour, c'était les traits de son visage qui illuminaient mon existence. « Mais je suis un homme raffiné, Giselle, tu ne m'as pas laissé la chance de te le montrer avant! » m'indignais-je alors, faussement. « Selon mes souvenirs, ton restaurant avait l’air de l’être tout autant d’ailleurs, alors finalement je ne suis pas vraiment surprise par tout cette prestance. » Je me souvenais encore de ce moment passé avec elle dans mon bureau. Je me mords les lèvres. C'était...J'étais sans mot. C'était juste magique. Parfait. Mais je n'avais pas pu profiter de la situation, ma conscience m'avait empêché de le faire. Foutue conscience! « Hum.. » avais-je donc dis dans un souffle muet.  « Mais ce n’est pas un peu triste parfois toutes ces couleurs sombres ? » Je clignai des yeux. Trop sombre? Peut-être bien. Peut-être que c'était moi qui était trop sombre pour elle. Puis , mes idées devinrent plus clair et un sourire diabolique apparut dès lors sur mes lèvres, celles-là même qui adoraient embrasser les siennes.« Cela n'a pas été trop triste ou trop sombre pour certaines demoiselles dans ces lieux...» Je pris sa main et y entremêlai nos doigts puis d'un geste furtif je l'attirai contre moi. Je comprenais que ces mots auraient pu la choquer ou même la déstabiliser mais je voulais qu'elle comprenne que je n'avais nullement l'intention de sauter des cases avec elle. Et elle était bien la seule avec qui j'avais envie d'être comme ça. Giselle était la seule femme que je n'avais pas eu envie de faire l'amour dès les premiers instants. En fait non. J'avais toujours eu envie mais j'avais dû lutter, ardemment, follement. Je me penchai un peu mes lèvres effleurant son lobe d'oreille.Je me mis à murmurer tout bas des paroles qui étaient pleines de sens. « J'ai très envie de toi , Giselle, depuis toujours, depuis que j'ai emménagé ici. Je me disais. ..» Je la sentis ramollir sous le poids de mes paroles « Qui est cette magnifique femme? Avec ses yeux d'un bleu transperçant et ses lèvres pulpeuses. » La suite tout le monde la connaissait. Je n'ai jamais pu réussir à l'atteindre pour en faire une proie judicieuse. Bien au contraire, j'avais l'impression qu'elle m'avait déjoué, qu'elle m'avait battu à mon propre jeu. Parce que maintenant, c'était moi qui s'était entiché d'elle. J'étais devenu sa proie, sa victime.Je mis beaucoup de temps à trouver le courage de lui dire ces mots, mais j'y arrivais un bout d'un grand silence lourd de sens « J'ai envie de bien faire les choses cette fois. » Je collai alors mon front contre le sien, me perdant à nouveau dans ses prunelles étincelantes, lumineuses.« Je veux t'inviter à un rencard.» Je souris doucement en me détachant de son front pour mieux l'observer.

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Giselle Davenport

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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyMer 24 Aoû - 20:36



Here we go again…
« Je ne veux pas te blesser, mais je finirai par le faire ...Maintenant que tu es avertie, je n'ai plus rien à perdre...» Je secouai la tête en signe de négation. Non pas pour le rassurer mais pour chasser de mon esprit l’idée qu’il puisse me faire du mal. Je ne pouvais et je ne saurais l’accepter. Et pourquoi le ferait-il quand il s’en inquiétait autant ? Quand d’autres m’avaient fait de belles promesses pour finalement m’abandonner et me briser en mille morceaux… Peut-être Nolhan avait-il ses raisons ? J’étais loin de les connaître. Et je m’en fichais guère. Du moins pour l’instant.
Intérieurement, je le remerciais d’avoir su changer la direction de notre présent échange pour lui en donner une autre. Et bon sang, je ne regretterais pas de si tôt ces deux merveilles baisers échangés. Si seulement cela avait duré toute l’éternité… Mais mon pendentif eut raison de nous. Nolhan en profita pour engager une petite visite de sa garçonnière. Ce qui ne fut pas pour me déplaire malgré sa petite maladresse du début ; il avait encore pointé du doigt mes habitudes casanières et je n’avais pas manqué de le lui faire remarquer. Je ne lui en voulais déjà pas quand il sut très bien se rattraper. « Giselle, ce sont tes " petits défauts " qui te rendent aussi attractive. » Touchée par le compliment, je m’étais contentée d’esquisser un léger sourire. A d’autres moments, il était vrai que je l’aurais sûrement très mal pris mais ça c’était avant… tout ça. En tous cas pour l’instant. Je ne saurais dire ce qu’il en serait dans un avenir plus ou moins proche.
La visite se conclut dans la chambre – littéralement, n’y voyez aucun sous-entendus – et il me le fit bien remarquer, complètement hilare. Mon embarras ne m’empêcha cependant pas de lui répondre, de lui rappeler sa mauvaise conduite passée. Pas plus accablé que cela, il le reconnut, toujours aussi hilare. Bon, je n’étais pas non plus très loin de l’être. Je repris mon sérieux toutefois quand il s’agit de lui donner mon sentiment à propos de son appartement. Lui, pas vraiment. « Mais je suis un homme raffiné, Giselle, tu ne m'as pas laissé la chance de te le montrer avant! » Je lui répondis du tac au tac en souriant. « Tu aurais du me le montrer avant que je ne t’en laisse pas la chance alors. » Puis j’enchaînai sur son restaurant, théâtre de notre tout premier baiser… Dommage que j’étais un peu saoule à ce moment-là. Puis évidemment, je conclus mon avis sur un point un peu moins positif. Je n’eus pas une réaction attendue de sa part… Seigneur non, il recommençait avec son sourire sadique… « Cela n'a pas été trop triste ou trop sombre pour certaines demoiselles dans ces lieux » Je déglutis difficilement – eh bien il fallait croire que ça devenait une habitude avec Nolhan maintenant – en pensant à ce qu’il avait pu… faire avec ces « demoiselles » en question. Une pensée tout à fait gênante – enfin pas plus que de les avoir entendues à vrai dire… – quand je repensais à la pièce dans laquelle nous nous trouvions. Cela ne s’arrangea pas quand il me prit la main pour ensuite m’attirer contre lui. J’en avais le souffle coupé tellement il n’y avait rien de délectable en ce monde. Etre avec lui, tout contre lui, et humer son parfum tout à fait divin. Je fondais déjà comme neige au soleil en raison de ce rapprochement physique… émoustillant quand il murmura ces quelques paroles à mon oreille, qui frémissait au léger contact de ses lèvres… Des paroles tellement signifiantes, des paroles qui avaient sur moi une emprise indescriptible. On ne m’avait jamais dit de telles choses auparavant… J’ignorais si mon corps, si mon cœur même survivraient à tant d’éloge… Suivit un long moment de silence. Un silence qui pourtant disait tout. Un silence qui hurlait le désir dévorant de nos deux corps. Un silence qui traduisait un espoir mutuel… celui d’être ensemble.
« J'ai envie de bien faire les choses cette fois. » Nolhan avait enfin brisé le silence. Il colla son front contre le mien. Qui reçut une décharge électrique très intense. Rien de désagréable cependant. Au contraire… « Je veux t'inviter à un rencard.» Qui aurait pu dire qu’une telle phrase pouvait provoquer un tourbillon d’émotions sans précédents. J’hésitais entre l’étonnement et l’excitation, la surprise et l’exaltation. Il n’y avait même aucun mot qui réussissait à définir de façon précise ce que je pouvais ressentir. Mon rythme cardiaque s’était tellement accéléré que j’avais vraiment cru friser la crise cardiaque. Bon sang, si une simple invitation à un simple rencard était suffisant à secouer mon être tout entier comme cela, j’osais à peine penser ce que cet homme pourrait réussir à déchaîner chez moi… Et justement quand il s’agissait de LUI, lui et seulement lui, une telle banalité – je n’étais tout de même pas à mon premier rencard -  prenait une dimension tellement… différente, tellement… prodigieux. Encore une fois, les mots semblaient manquer. Parce que c’était lui. Je n’avais pas d’autres explications. Parce que c’était lui… « C’est ce que je voulais dire par unique en ton genre. » Je m’étais soudainement souvenue de ce que je lui avais au Tesseract l’autre soir et j’avais le vague souvenir qu’il m’avait demandé ce que je voulais dire par là – l’alcool que j’avais ingéré n’avait pas suffi à me faire oublier de nombreux détails de cette soirée… bien particulière. Seulement ma réponse ne surgissait que maintenant et un peu de nulle part, et ne semblait pas vraiment répondre à l’invitation. De plus, il ne pouvait lire mes pensées. En principe. « En tous cas j’aimerais beaucoup… » avais-je fini par lui souffler. Timidement, je lui pris son autre main. « Vraiment beaucoup… » Pour une fois, je pus soutenir son regard, bien qu’intimidant. J’avais même oublié mon embarras – oui, celui d’être dans sa chambre – parce que je croyais en lui maintenant, enfin… encore plus maintenant. Parce que pour une fois je me sentais vraiment spéciale aux yeux de quelqu’un. « Mais j’aimerais d’abord que tu m’embrasses encore… » Je rougis de mon audace. Seulement c’était la stricte vérité. Je devais avouer que quelques instants plus tôt j’aurais aimé que nos baisers ne soient pas aussi brefs. Et surtout j’appréhendais déjà le moment où on devrait se quitter, le moment où cette belle soirée prendrait fin.
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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyMer 24 Aoû - 23:23



"Here we go again..."

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine


I've looked a long time to find youI drifted through the universe, just to lay beside you.Anywhere you want me to take you, I'll go but there's things about me that you just don't know.If I told you where I've been,would you still call me baby?And if I told you everything would you call me crazy?
Deux mains tremblantes et ensanglantées, voilà ce qui apparaissait en rythme saccadé dans ma cervelle dérangée. De toutes les erreurs que j'avais pu commises dans une jeunesse qui n'était pas si lointaine, celle-ci avait été monumentale, impardonnable. Tuer. Tuer comme on tue une pauvre bête. Tuer. Mettre fin à la vie. J'avais mis du temps à réaliser l'ampleur d'un tel geste et pour cause: je m'étais pris pour Dieu, alors qu'il n'en était rien. J'avais décidé que ce soir-là, au lieu de prendre la vie de ma mère, je prenais la sienne.Ça m'avait semblé juste, mais ça ne l'était pas. Ce n'était jamais " juste " ou " nécessaire " la mort. Même si parfois elle avait un but, cela ne voulait pas dire que cet acte était pardonnable. J'ai vécu avec ce fardeau pendant une existence toute entière. Encore aujourd'hui, j'ai peine à réaliser ce que j'ai fait. Je me détestais pour ça et pour plus encore. Comment survivait-on à un tel passé? On en étouffait les pensées obscures, on faisait " comme si " rien de tout cela ne s'était produit. Mais la vérité, l'absolue vérité finissait toujours par nous rattraper. Quand on croyait que la vie nous sourit, toujours elle revenait à nos trousses, empoignant de ses mains cruelles toutes parcelles de bonheur. J'appréhendais le moment où elle finira par me connaître. Où je finirai par tout lui avouer. Non. NON! hurlais-je alors intérieurement, alors que dans ma tête ça fourmillait frénétiquement. Puis mon regard se posa sur elle, et j'oubliai. J'oubliai tout. Craintes, effrois, honte même. J'oubliais. Encore et encore. J'étais son prince charmant. Elle esquissait un sourire.Un sourire qui ferait fondre sans aucun doute n'importe quel coeur hostile, dont le mien.

Je m'étais bien rattrapé, après tout. Je ne voulais pas qu'elle se sente offensée par mes propos puisque je ne faisais que dire la vérité. Ces traits marquants de sa personnalité faisaient partie d'elle. Autrefois agaçants et insupportables, ces traits étaient désormais adorables, ils m'attendrissaient, me faisaient découvrir le monde sous un oeil différent. J'avais besoin de ça, besoin de cette bouffée d'oxygène. Pendant toute la visite, je restais accroché à ses lèvres, son regard, je la fixais.Je n'aspirais qu'à cela. Je me sentais parfois idiot d'avoir de telles pensées mais notre relation avait escaladé si rapidement que j'étais parfois pris de court. « Tu aurais du me le montrer avant que je ne t’en laisse pas la chance alors. » Elle avait répondu cela du tac au tac, ce qui m'avait scotché. J'ouvris grandement ma gueule de vainqueur, très amusé mais surpris aussi. J'avais même arqué les sourcils pour marquer le coup « Cela n'aurait pas été aussi amusant que de jouer à notre petit jeu de séduction. » Je sortis la langue d'un air taquin. Je me rappelais de tout, un peu comme elle devait  aussi se rappeler de cette fois où je n'ai pas pu profiter de son ivresse totalement. En fait, je me rappelais de tous nos échanges, du premier jusqu'au dernier et ce même s'ils s'étaient déroulés sur une année entière. Ça m'apparaissait un peu comme irréel de la trouver ici alors qu'elle m'avait amèrement détesté pendant des mois. Mais je me contentais de profiter de l'instant présent, car chaque secondes passées à mes côtés me rappelait étrangement qu'il était bon de se sentir réellement connecté à une tierce personne. Je n'avais jamais rien ressenti de tel avec quiconque. J'avais éprouvé à maintes reprises le désir, la passion, l'avidité mais jamais rien d'aussi puissant qu'avec elle. Voilà pourquoi je pris sa main et l'attira contre moi. Il n'y avait que collé contre sa peau que je retrouvais un sens à ma vie. Je poussai un long soupir. J'avais oublié notre dispute, elle m'apparaissait si lointaine alors que ne l'était pas réellement. J'avais oublié parce que d'une certaine façon, j'avais parlé avec mon coeur. Je lui avais dis ces mots doux, murmurés doucement contre son oreille alors que sa chaude main était encore dans la mienne. Je la portai contre mon coeur.

Ce fut le front appuyé contre sien que je lui avais fait part de mes désirs d'y aller en douceur, une étape à la fois, à commencer par un rencard.Un rencard, nous deux, c'était presqu'une chose impossible, du moins , s'il s'aurait agis du mois passé. Mais tout était différent maintenant. « Oui je sais, même pour moi c'est inhabituel » avais-je donc déclaré en voyant son visage prendre les traits de ses tourments. Elle passait de la surprise, à l'enthousiasme , c'était ce que je vis, à la brillance exclusive de ses prunelles. Inhabituel était le mot judicieux décrivant notre relation. Je n'avais pas l'habitude d'être aussi entiché et romantique avec une femme. Mais Giselle était une personne unique. Je le découvrais à chaque moment passé avec elle.« C’est ce que je voulais dire par unique en ton genre. » Je m'étais déjà détaché mais je ne pus réprimer un rire suite à ce petit commentaire. Je n'étais pas sans me rappeler ces paroles dites alors qu'elle tenait à peine debout. Cela avait été les seules qui indiquaient ce qu'elle pensait réellement de moi.  À y repenser, je trouvais que nous avions drôlement évolué ces dernières semaines. « Demander un rencard c'est pourtant si ... banal. » disais-je en riant de plus belle, notre proximité nous rendant d'autant plus complices. Elle troubla le silence à nouveau, de ces paroles toutes en douceur.« En tous cas j’aimerais beaucoup… » je soufflai à mon tour, comme rassuré qu'elle ne s'y refuse pas, cela m'aurait vraiment blessé « Vraiment beaucoup… » Elle avait pris mon autre main en simultané. Un grand sourire de nigaud apparut sur mes lèvres, je ne pouvais pas être un homme plus heureux qu'à présent. Le regard qu'elle portait à présent sur moi était déstabilisant, alors qu'elle avait tant l'habitude de se défiler, désormais elle me fixait, avec une telle intensité que ce fut presque moi qui faillis m'en détourner. Mais il n'en fut rien. Je m'y noyais,volontiers. J'pourrais crever dans son regard, putain. « Mais j’aimerais d’abord que tu m’embrasses encore… »  son audace était... déstabilisante. Les traits de mon visage trahissaient une certaine surprise, un grand sourire vint esquisser mes lèvres, un sourire limite sadique, mais elle les adorait. Je le savais « Mademoiselle Davenport, qui êtes-vous? Je ne vous reconnais plus » avais-je susurré cela d'un ton tout à fait aguicheur. J'exécutai donc ces désirs, en glissant doucement très très doucement une main contre la peau de son cou, mes doigts accrochés contre sa nuque. Mes lèvres ne tardèrent pas à aller chaudement à la rencontre des siennes. Ce n'était pas un baiser passionnel,ni langoureux. Il était plutôt teinté de tendresse, de romance, d'espoir. Mais, surtout, il était long et il n'était pas avorté. Cette fois, on pouvait réellement en profiter. Et cette fois je n'avais guère l'intention de filer. Pour tout avouer, j'avais une idée bien précise en tête. « Restes avec moi ce soir, cette nuit, qu'importe... Ne pars pas » avais-je murmuré tout doucement contre ses lèvres, entre deux baisers exclusifs. « Promis, pas de bêtise, juste toi,moi dans ce lit à dormir. » Je ne lui dis pas que si elle en avait envie autant que moi on pourrait aussi bien laisser tomber la sagesse mais je me contins. J'avais un peu plus de savoir-vivre que je ne le laissais paraître.

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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyJeu 25 Aoû - 22:40



Here we go again…
Après la visite de l’appartement, il y eut ce petit moment marrant pendant lequel on se jetait gentiment des pierres – oui pour une fois on ne se disputait pas quoi – et pendant lequel on accusait l’autre de ne pas avoir permis notre réconciliation plus tôt en quelque sorte. Je m’étais montrée très réactive pour le coup. « Cela n'aurait pas été aussi amusant que de jouer à notre petit jeu de séduction. » Mais encore une fois, mon interlocuteur s’était retrouvé vainqueur. Parce qu’il avait raison. Ce « jeu de séduction » ne m’avait pas toujours paru très agréable et pourtant il fallait se rendre à l’évidence que  ça avait plutôt bien fonctionné sur moi, et même sur nous deux au final. Et le jeu en valait la chandelle, ô que oui. S’il était impossible de tout rembobiner, j’aimerais tout particulièrement revivre ce moment de tendresse exceptionnel que nous venions tout juste d’avoir… Je n’étais pas au bout de mes surprises avec mon voisin. Si on m’avait dit qu’un jour, Nolhan me proposerait un rencard et qu’en plus je ne demandais pas mieux, jamais je ne l’aurais cru… Mon étonnement d’ailleurs ne passa pas inaperçu. « Oui je sais, même pour moi c'est inhabituel » Ce n’était pas seulement inhabituel, c’était beaucoup plus que ça, c’était… extrordinaire – dans tous les sens du terme… J’aimais qu’il soit aussi déconcertant. C’était finalement ce qui m’attirait le plus chez lui. « Demander un rencard c'est pourtant si ... banal. » Il était dans le vrai ; je pensais moi-même la même chose jusqu’à ce que je réalise ce qui, en fin de compte, faisait toute la différence. « Pas quand il s’agit de toi… Pas quand il s’agit de nous… » avais-je clairement souligné. A y regarder de plus près, notre histoire en elle-même n’était pas ordinaire. Du moins elle ne l’était pas et ne le serait sans doute jamais à mes yeux. Peu importe ce que ce « nous » signifierait vraiment au final… Il m’avait longtemps effrayé, ce « nous » ; je l’avais alors fui à chaque fois qu’il se présentait à moi ou plutôt j’avais essayé de le fuir. Je n’y étais jamais arrivé, et hors de question de le tenter de nouveau. Bien au contraire. Parce que j’en avais maintenant besoin. Seule, je n’étais plus rien qu’une boule de tristesse… Alors, oui, ce rendez-vous, je l’avais accepté, sans la moindre hésitation. Et si on m’avait prévenu que mon consentement dessinerait sur ses lèvres un sourire aussi sot, sûrement que je n’aurais pas attendue aussi longtemps pour lui répondre enfin. Ceci dit, je n’étais moi-même plus dans mon état normal. Mon audace suscita chez Nolhan de la surprise. Pour la première fois, j’avais donc vu que j’étais en mesure de le déstabiliser lui, malgré les apparences. Sa surprise se transforma bien vite en amusement. Il en profita pour m’adresser de nouveau un de ces petits sourires sadiques dont il avait le secret et qui ô grand dieu ne le rendait pas moins attirant. Seigneur, je ne m’étais pas non plus attendue à ce qu’il me réponde de façon aussi sensuelle.   « Mademoiselle Davenport, qui êtes-vous? Je ne vous reconnais plus » Je finis moi-même par m’amuser de mon hardiesse. Du moins, jusqu’à ce qu’il exauce mon souhait, m’offrant ou plutôt nous offrant enfin un baiser tel que nous l’avions rêvé – et qui ne serait pas avorté… Nos lèvres ne semblaient plus jamais vouloir se quitter, en tous cas moi je ne souhaitais plus le quitter. « Restes avec moi ce soir, cette nuit, qu'importe... Ne pars pas » Une bouffée de bonheur m’envahit soudainement. Mes lèvres frôlèrent tendrement les siennes avant qu’il puisse reprendre la parole. « Promis, pas de bêtise, juste toi,moi dans ce lit à dormir. » Encore accrochée à ses lèvres, je lui fis un large sourire amusée avant de lui susurrer d’un ton hilare : « Monsieur Blurberry, qui êtes-vous ? Je ne vous reconnais plus… » Je lui retournai sa réplique mais après tout cela faisait un an maintenant que j’avais vu et entendu – surtout entendu ! – toutes ces filles aller et venir dans son appartement ; je n’ignorais donc pas sa nature volage… Pourtant, pour moi et rien que pour moi, il était prêt à faire fi de cela. C’était bête mais je voyais cela comme une des plus grandes marques d’affection que l’on avait pu avoir à mon égard jusqu’à maintenant. Je ne pouvais que l’aimer d’avantage… Aussi, je répondis par un nouveau baiser – c’était bien plus délectable qu’un simple oui… – avant de caresser mon nez contre le sien. « Je ne veux pas partir moi non plus. Je ne le supporterai pas…  » Pourtant, il allait bien falloir, j’en étais consciente. Nous avions chacun de nos côtés une vie, un travail qui méritaient toute notre attention. « Même si je ne suis que dans l’appart d’à côté… » avais-je rajouté. Bon sang, je ne me savais pas capable d’en dire autant. Emportée par mon élan d’affection, je me jetai finalement dans ses bras. Peut-être pour m’assurer qu’il ne partirait pas non plus – une drôle d’idée puisqu’on se trouvait chez lui. « Je voudrais que cela dure comme ça, toute la nuit s’il le fallait. » Même dormir n’était pas une option pour moi à ce moment-là. Pourtant inévitablement, je finirais par dormir après une journée de travail épuisante. Je me consolais en me disant que probablement je m'endormirais dans ses bras...
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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyVen 26 Aoû - 8:44



"Here we go again..."

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine


Lover, I know you’re weary eyes are tired from the night....Lover come to the kitchen floor , tiles are cold so am I.So take from me what you want...What you need : take from me.Whatever you want,whatever you need.. But lover, please stay with me.
Non ce n'aurait pas été aussi amusant si je ne me serais pas moi-même lancé dans ce petit jeu de chat et la souris avec elle. Pourtant, je m'étais fait prendre autant qu'elle à ce jeu alors que je me croyais invincible. Non. Giselle avait pris mon coeur. Je le savais. L'avouais-je ouvertement? Non. Grand dieu non! Mais je n'étais pas sans savoir que je finirais par le faire, très bientôt. Car je n'étais pas effrayé par le flot de sentiments qui immergeaient en moi quand je me trouvais à proximité d'elle. Non. Je n'avais peur que d'une chose : la faire souffrir. Et pour tout avouer, c'était la première fois que je ressentais cette crainte. Nolhan Blurberry ne se souciait pas de ses conquêtes, voyons! Ça n'arrivait jamais.Ça n'arrivait qu'aux autres! Oui voilà! Ça n'arrivait qu'aux autres. Mais les sentiments, l'amour ce mot à la fois béni des dieux, à la fois condamné par les âmes appeurées, ça. Ça frappait quand tu ne t'y attendais pas. Ça t'arrachait les tripes. Ça t'empêche de dormir, de réfléchir normalement. Pour ce dernier point, je sentais que j'avais de la guimauve à la place de la cervelle. C'était sa faute. Tout était de sa faute. Ses yeux, son sourire, ses joues pincées quand elle est irritée, son rire cristallin, ses cheveux brillants, chocolatés, soyeux. Je n'étais que ce spectateur innocent qui était en train de tomber amoureux de la femme de mes rêves, mais je l'ignorais encore. Ou bien j'étais dans le déni. Ou bien c'était un amalgame de tout ça. Parce que dans une autre sphère, une autre dimension, jamais ô grand jamais je ne l'aurais laissé entrer dans ma vie pour ne plus jamais en ressortir. Dans une autre vie, j'aurais fuit , j'aurais fuit loin très loin de cet objet de convoitise. Je vis dans son regard d'ailleurs autant d'émotions florissantes en moi. Passant de la gêne à la surprise, elle semblait aussi flotter sur son propre petit nuage. Je le savais, parce que je l'y avais rejoins un peu plus tôt. « Je sais séduire. Je t'ai séduite. Je sais. Mais j'en suis heureux. Ce n'est plus un jeu maintenant » avais-je donc ajouté avant que tout le reste ne ..s'enclenche rapidement.

L'idée du rencard m'était venue naturellement. Je me disais : et pourquoi pas? Pourquoi pas déroger de mes habitudes. Ces mêmes habitudes qui résistaient dans le fait de coucher dabord, et de poser des questions ensuite - ce qui n'arrivait pour ainsi dire jamais - J'avais le goût de ré-écrire l'histoire avec elle. Rédiger des chapitres entiers sur nous, sur cette idylle naissante.Je voulais.. la douceur. La douceur et l'exclusivité. Je voulais un vent de changement. Je m'étais senti misérable seul, sans ma mère, sans mon frère. Il était hors de question que je laisse partir la seule bouée qui pouvait me sauver d'un naufrage certain « Pas quand il s’agit de toi… Pas quand il s’agit de nous… » Elle me rassure. Elle pense que ce n'est pas banal. Pas.. lorsqu'il s'agit de nous deux. Et cela me fait entrer en réflexion. Mes pensées sont dirigées vers ce petit mot tout simple. Ce pronom." Nous ". C'était un mot fort, plein de sens. Nous étions quelque chose, au final. Quelque chose de fort. Une unité. Une symbiose. Nous. C'était magnifique. Et un sourire se glissa sur mes lèvres. Il s'étira encore plus grandement quand elle me demanda un autre baiser. Nos lèvres se scellèrent à nouveau non pas sans lui avoir fait part de ma surprise d'une telle demande.  Ses lèvres étaient encore accrochées aux miennes lorsque je lui fis la mienne, celle de rester ici, chez moi,pour ce soir, pour cette nuit. Je ne voulais pas être seul, pas maintenant.  Je nous imaginais déjà lovés l'un contre l'autre. Je m'imaginais dormir mieux que jamais avec cette femme exceptionnelle à mes côtés, dans ce grand lit . Elle n'était pas sans ajouter d'un ton amusé « Monsieur Blurberry, qui êtes-vous ? Je ne vous reconnais plus… » J'éclatai de rire en haussant les épaules « Tu me changes, j'imagine.  Te moques pas, ça me déstabilise complètement que je veuille y aller en douceur, Giselle » J'avais murmuré son prénom avec sensualité. Ce prénom exotique à la consonance aussi douce que celle qui le portait. Je la gratifiai d'un claquement de langue fort aguicheur contre mes lèvres, les bonnes vieilles habitudes étant revenues  à grandes pompes mais cela n'était pas un point négatif. Bien au contraire, cela révélait mon bien-être quand elle se trouvait près de moi. Elle me gratifia d'ailleurs d'un baiser mais pour quelle raison? Pour me remercier de ne pas vouloir brûler d'étapes? Qu'importe. Je lui rendis ce baiser avec autant d'ardeur et m'en délectai à chaque instant. Son nez vint frôler doucement le mien « Je ne veux pas partir moi non plus. Je ne le supporterai pas… » La tristesse dans sa voix m'indiquait sa détresse. Et je la partageais d'une certaine façon. Nous avions cependant une boulot, une vie rangée,  des objectifs. Avions-nous de la place pour " nous" ?.« Même si je ne suis que dans l’appart d’à côté… » avait-elle rajouté. Encore heureux qu'elle soit ma voisine. Je pouvais profiter du fait qu'elle soit tout près pour la kidnapper. À cette idée j'eus un petit rire.« Tu m'en vois ravi. Je veux dire..que tu ne veux plus partir. Dire que tu me détestais de toutes tes forces il n'y a pas si longtemps... » juste avant qu'elle ne s'objecte , je terminai ma phrase en reprenant mon sérieux « Cela me semble si lointain maintenant,même notre conflit me semble lointain. » Je soupirai, je repensais encore à cette porte que je lui avais claquée au nez tout à l'heure. Je fermai les yeux, ressentant une vague de culpabilité dans mes entrailles.

Mais l'élue de mon coeur se jetant dans mes bras, j'oubliai tout le mal que je semais autour de moi. « Je voudrais que cela dure comme ça, toute la nuit s’il le fallait. » Je ris doucement en la serrant d'autant plus fortement dans mes bras de fer « Ça peut s'arranger. Tu as de la chance, j'adore dormir collés contre le corps d'une femme. Mais là, collé contre toi c'est comme un rêve devenu réalité » Je venais de lui avouer, à demi-mot, qu'elle faisait partie de mes rêves. J'aurais même pu l'avouer que grâce à elle, j'avais de puissantes érections matinales mais je ne voulais pas vraiment casser le moment, voyez-vous.... Je passai donc sous silence mes pensées un peu perverse pour me concentrer ce qui était le plus important à savoir: elle. « Je veux que tu sois bien ici alors voilà le programme... J'ai des nuisettes dans mon walk-in, des brosse à dent neuve dans ma salle de bain. Si tu veux toujours rester ici... » je la regardai plus profondément « J'espère que tu le veux toujours d'ailleurs! » Je lui souris tendrement,ouvrant la bouche à nouveau « Je t'attendrai. Je veux que tu te sentes bien, love » À ces mots, je m'approchai un peu plus pour goûter à nouveau à ses lèvres qui devenaient peu à peu ma plus grande addiction à ce jour. C'était connu , j'adorais embrasser. Plus que de faire l'amour. Bien que faire l'amour était toujours la suite naturelle des choses quand j'embrassais. Mais je faisais les choses différemment avec elle, rappelez-vous... Je me retournai donc et la laissai filer vers mon grand walk-in pendant que je me préparais pour la nuit -lavage de dents, enfilage de pantalons de nuit, bref coup d'oeil au miroir- je me faufilais déjà sous mes couvertures le torse entièrement nu et j'allumai la télévision à une chaîne de nouvelles. Télévision à la fine pointe de la technologie d'ailleurs, bien évidemment. Mais la télévision ne parvint pas à me distraire totalement pour manquer l'arrivée de la parfaite jeune femme.
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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyVen 26 Aoû - 23:40



Here we go again…

Baby, you're all I need
Come now, set me free
Like a wildfire, like a wildfire
Breathless, I can't resist
Melt with your scarlet kiss
Like a wildfire, like a wildfire

« Tu me changes, j'imagine.  Te moques pas, ça me déstabilise complètement que je veuille y aller en douceur, Giselle » J’étouffai un hoquet de surprise à l’entendre dire que je le déstabilisais ; tandis qu’un léger frisson de plaisir me parcourut ensuite le corps quand il prononça mon prénom, un prénom que je trouvais des plus ordinaires mais qu’il articulait de façon tellement sensuelle… « Je ne me moque pas. C’est juste que… » Je ne trouvais pas mes mots. « Que je suis heureuse de me sentir aussi… spéciale à tes yeux. » De quelle autre raison avais-je donc besoin pour souhaiter rester avec lui ? Plus rien d’autre ne comptait… « Tu m'en vois ravi. Je veux dire..que tu ne veux plus partir. Dire que tu me détestais de toutes tes forces il n'y a pas si longtemps... » L’avais-je détesté ne serait-ce qu’une seule seconde dans ma vie ? Je commençais sérieusement à douter… « Cela me semble si lointain maintenant, même notre conflit me semble lointain. » Il poussa un soupir, de regret sans doute. En tous cas, j’en avais moi, des regrets. Je regrettais tout particulièrement certaines paroles, celles pleines de préjugés et d’amertume, celles qui je pensais me protégeraient de toutes souffrances quand elles en étaient en partie la cause… « Je suis désolée. » Ces trois mots furent les seules qui me vinrent à l’esprit. Pourquoi ne m’excuserais-je pas quand lui avait souhaité se faire pardonner beaucoup plus tôt ? Je n’en étais pas moins fautive, même si pendant des mois je m’étais persuadée qu’il était le seul coupable… J’avais alors cherché refuge dans ses bras, repentante, et lui avouai mon désir de plus jamais en réchapper.   « Ça peut s'arranger. Tu as de la chance, j'adore dormir collés contre le corps d'une femme. Mais là, collé contre toi c'est comme un rêve devenu réalité » « Un rêve devenu réalité » Ce fut les seules mots que je retins de son propos, ignorant la référence à ces nombreuses autres femmes qui avaient partagé sa couche. « Un rêve… » avais-je répété à voix haute, encore secouée par le choix de ce terme inattendue mais flatteur. « Un rêve que je partage… » soufflai-je enfin de compte.
Un instant plus tard, il finit par me suggérer ce qu’il avait en tête, me proposant le stricte nécessaire pour cette nuit – autrement dit une simple brosse à dent et une chemise de nuit étonnamment – espérant que je souhaite vraiment rester. « J'espère que tu le veux toujours d'ailleurs! » J’avais hoché la tête, avec une grande hâte. Bon sang s’il savait à quel point je voulais rester ; je peinais moi-même à le concevoir. « Je t'attendrai. Je veux que tu te sentes bien, love » Des dires qu’il ponctua promptement par un nouveau baiser. Ensuite, je me résolus à le laisser un moment, suivant sa suggestion. Et je n’étais pas encore sortie de la pièce que je n’avais déjà plus qu’une seule idée en tête : revenir vers lui.
Arrivée dans walk-in, je trouvais aisément les nuisettes en question ; elles étaient très jolies – ça ne se discutait pas – mais disons que je les trouvais pour la plupart un peu trop… sexy. Pour que je m’y sente à mon aise, je l’entendais. Disons que j’étais beaucoup plus habituée au confort des pyjamas et des chemises de nuit. Déjà que l’idée qu’elles ne s’étaient pas trouvés là par hasard mais pour d’autres femmes m’embarrassait… « Je sais séduire. Je t'ai séduite. Je sais. Mais j'en suis heureux. Ce n'est plus un jeu maintenant » Le souvenir de cette sincère déclaration me redonna le sourire ; j’en oubliai mes idées noires. Ne souhaitant pas perdre davantage de temps, je pris la nuisette qui me semblait la plus confortable, ce qui signifiait pour moi la plus décente – même si j’ignorais bien pourquoi je m’en souciais … Je me dépêchai ensuite de l’enfiler et de me brosser les dents. Vint donc le moment où je devais retourner dans la chambre, avec lui, dans cette tenue… séductrice.  J’en rougissais d’avance. Mon audace de tout à l’heure s’était envolée avec ce petit intermède….
Quand je parvins enfin à "reprendre mes esprits", je me décidai à y retourner. Reconnaissant le son de la  télévision, je m’approchai de la porte ouverte pour d’abord l’observer discrètement, seule ma tête dépassait alors l’encadrement de la porte. A le voir ainsi, installé sous ses couvertures, à regarder les nouvelles, télécommande à la main, et à m’imaginer moi, sur le point de le rejoindre, je me laissai bercer par l’illusion que nous formions un vrai couple. Ne l’étions-nous déjà pas ? Ou pas ? Je ne savais pas. La seule chose dont j’étais à peu près sûre était que nous voulions être ensemble. Cela ne revenait-il pas au même en fin de compte ? Je secouai la tête, réalisant que je réfléchissais un peu trop. Je n’avais pas le temps pour des pensées aussi parasites, je pensais déjà qu’il m’en manquait – du temps je voulais dire - pour être avec lui. Alors…  Je me recachai un instant avant d’inspirer un bon coup et je finis par faire mon apparition. A peine avais-je franchi le seuil de la pièce qu’il me déshabillait déjà du regard. Et moi je me sentais un peu timide et gauche, comme je l’avais déjà été à la plage la dernière fois sauf que cette fois-là je ne portais pas un déshabillé, et encore moins  aussi court… Je désignai du doigt la salle-penderie. «J’étais un peu longue désolée, mais j’avais l’embarras du choix.» C’était le cas de le dire. Je préférais taire la vraie raison de mon « embarras du choix », ce n’était pas tant le fait que ces nuisettes soient si nombreuses qui m’avaient retardé…  L’intensité de son regard sur ma personne, son clair intérêt de me voir dans une telle tenue firent que je détalais jusque sous les couvertures, un peu comme une adolescente effarouchée. Evidemment, je réalisai bien vite que l’embarras n’allait pas être moindre en m’installant à ses côtés dans le lit. Et si les couvertures me permettaient de cacher la courte chemise de nuit, elles dévoilèrent par contre son torse nu, celui-là même à propos duquel je m’étais mise à fantasmer, au festival de musique… Je ne m’étais pas encore risquée à le regarder droit dans les yeux mais je pouvais deviner son amusement. Et il y avait de quoi je croyais bien. Je pouffai alors de rire. « Je me sens comme une adolescente à son premier béguin. » dis-je d’un ton de plaisanterie.  En quelque sorte, c’était un compliment. Le premier béguin, celui dont on se souvenait toute sa vie durant et qui traduisait un sentiment d’émoi plutôt intense. J’osai enfin le dévisager du regard pour y découvrir des yeux brillants et rieurs. « J’ignore comment tu fais pour garder ton calme. » lui avais-je indirectement demandé, parce qu’il était quand même évident qu’il possédait un sens du self-control beaucoup plus performant que le mien. A côté de lui je n’étais qu’une petite flamme qui craignait de se faire souffler par la moindre petite brise… J’étais sensible aux moindres de ses paroles, aux moindres de ses gestes… Et malgré que la timidité avait repris le pas, je n'attendais plus ce moment pendant lequel je me blottirai contre lui...
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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyMer 31 Aoû - 7:51



"Here we go again..."

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine


The world was on fire but no one could saves me but you. Strange how desires will make foolish lovers do. No i never dreamed  that i ever meet somebody like you, no i never dreamed that i lose somebody like you. No i don't want to fall in love, no i don't wall fall in love..this world's gonna break your heart, nobody's falling in love.What a wicked game to play,to make me feel this way. What a wicked thing to do, to let met dream of you.
Nolhan qui se dévoilait, ouvrait son coeur, wow... je ne me reconnaissais plus moi-même. Ça me laissait perplexe mais la voix de Giselle, notre conversation, nos paroles, tout cela me changeait curieusement les idées. « Je ne me moque pas. C’est juste que… » J'osais incruster mes prunelles pile à ce moment, intrigué par ces mots. J'avais bougé de quelques centimètres à peine ma tête et je la fixais. « Que je suis heureuse de me sentir aussi… spéciale à tes yeux. » Un mince sourire se forma alors à la commissure de mes lèvres. « Allons, ne sens tu pas la magie qui s'opère quand on se trouve dans la même pièce... bien sûr que t'es spéciale, pourquoi crois-tu que je te tourne autour depuis tout ce temps? » Je ne faisais jamais les choses à moitié, encore moins quand il s'agissait d'elle. Elle finirait peut-être par l'assimiler, un jour, peut-être,ou pas du tout. Toujours est-il que je ne démords pas facilement quand je convoite quelque chose. Elle a bien dû s'en rendre compte avec toute cette acharnement. Finalement, dans cet acharnement, nous nous étions quelque peu emmêlés dans nos conflits incessants, nous étions pris dans notre propre champs gravitationnel, pris dans ce cercle vicieux qu'était le goût perpétuel de relancer l'autre sans scrupules. Je voyais bien la gêne dans ses yeux, lorsque j'invoquai à nouveau notre précédent conflit.  « Je suis désolée. » Mais, pour moi, c'était déjà le passé. Je lui avais dis que c'était lointain, et ça l'était vraiment. « Ne sois pas désolée, j'aurais dû te faire confiance et te croire dès le début » Je me mordis les lèvres.Avouer tout cela m'est terriblement difficile, mais sa culpabilité me rongeait amèrement : je ne pouvais la laisser porter seule le blâme d'un conflit dont j'étais l'auteur « Alors c'est moi qui suit désolé... Tout aurait été plus simple si je me serais comporté adéquatement » Je soupirai. J'étais peut-être parvenu à mes fins la concernant. Mais je n'étais guère innocent dans tout cela. Mon caractère de merde, mon impulsivité et cette fâcheuse tendance à tout détruire autour de moi avait fini par la blesser. Mes propos tranchants n'avaient pas suffi à eux seuls pour la rebuter. Je la remerciais intérieurement, d'être revenu cogner à ma fichue porte, pour le courage dont elle avait fait preuve.

Et nous voici dans cette chambre- la mienne - , à partager une douceur,une intimité inhabituelle, nouvelle, mais agréable. À se dévorer du regard, et des lèvres. C'était sans doute pour cela que Je ne voulus la voir partir pas plus qu'elle ne voulut me quitter. Elle avait fait part de son besoin de rester dans un souffle chaud. Je n'ai pas pu résister, heureux comme jamais, à rêvasser de son corps collé contre le mien. Un sourire qui ne s'effaçait pas trahissait mon état d'esprit. Je lui avais dit... que c'était un rêve devenu réalité. « Un rêve… »  sa voix avait répondu dans un echo à mes propres paroles , elle poursuivit, lunatique « Un rêve que je partage ..» Je souris encore plus grandement. Bien que l'étonnement n'y était pas, j'étais ravi qu'elle partage ma façon de pensée et son hochement de tête me rassura encore plus, me signifiant qu'elle désirait aussi ardemment ma présence, tout comme moi je désirais la sienne sans équivoque. Lorsqu'elle me quitta pour se faire prête pour la nuit, que nous allions passé ensemble j'en profitai pour me changer les idées et allumer la télévision de façon désinvolte, attendant impatiemment le retour de cette flamme, celle-là même qui me consumait entièrement ces derniers temps. Puis je me fis impatient, parce que ça devenait long. Mais l'attente en avait clairement valu le coup puisque lorsqu' elle sortit du walk-in pour venir me rejoindre, je la suivis des yeux.Ne pouvant camoufler ma satisfaction de la voir dans une pareille tenue, je poussai un sifflement admiratif, ce qui lui fit augmenter le pas pour se faufiler sous les couvertures., « J’étais un peu longue désolée, mais j’avais l’embarras du choix. » Je lui souris, complètement subjugué par elle et ses attributs qui étaient ma foi, bien mis en valeur dans cette tenue. Je luttais de tout mon être pour ne pas me jeter sur elle et rompre la promesse que je m'étais faite, et que je lui avais fait du même coup : faire les choses différemment. Cela impliquait aucune partie de jambes en l'air avant qu'elle ne le souhaite vraiment. Mais, cela m'apparaissait plutôt difficile de résister lorsque j'avais pareille vue sur ces jolies montagnes hautement perchées. Je dus même détourner le regard pour ne pas paraître complètement pervers, quoique, pour le coup, si elle ne le savait pas déjà c'était de très mal me connaitre. Je débitai un bref « Elles sont neuves. Je n'ai fait qu'arracher les étiquettes. » J'avais un goût disons, exclusif pour les femmes en lingerie fine. C'était ce qui m'excitait le plus, pour tout dire. Je préférais cela à un simple soutien-gorge/petite culotte. Et de la voir dans ce genre de tenue éveillait beaucoup de choses en moi. Camouflée sous les couvertures, je remarquai avec amusement ses prunelles se hasarder sur mon torse entièrement dénudé. Cette dernière pouffa de rire, les joues cramoisies et le mien ne tarda point à se fuser au sien, dans une hilarité générale  « Je me sens comme une adolescente à son premier béguin. » "Une adolescente a son premier béguin", cette évocation me fit sourciller légèrement.Il était difficile d'expliquer comment je me sentais quand elle agissait de la sorte. Mais j'ouvris mes lèvres en plissant adorablement mon nez « J'aime quand tu montres ta timidité. Ça te rend incroyablement sexy. C'est..le genre de chose qui me fait craquer, mais pas chez d'autres... » je marquai une pause « Uniquement quand il s'agit de toi. » Ses yeux rencontrèrent les miens et ce fut l'explosion à nouveau dans ma poitrine. Ce coeur martelait cette dernière avec une telle force que j'en ressentais chaque coup , les sensations décuplées. J'attendais son regard depuis ce qui m'apparaissait comme une éternité, et quand ce dernier trouva son chemin vers le mien, c'était magique, comme toujours. Étincelles, artifices, paillettes. Nous étions en parfaite symbiose

Au bout d'un petit moment elle finit par se demander « J’ignore comment tu fais pour garder ton calme. »  Je la regardai avec plus d'intensité. Sa réplique m'avait bien fait rire, mais pourtant, je ne riais pas. Je ne faisais que sourire naïvement, rêveur. Je jurais devant Dieu que si on m'arrachait cette femme, ce trésor national inestimable, d'entre mes mains que je ne m'en remettrais pas. « Je ne suis pas calme » finissais-je par avouer, hilare. En apparence,je semblais parfaitement en contrôle.Et il y avait de quoi le penser, après tout n'étais-je donc pas ce séducteur hors-pair? N'avais-je pas l'habitude de passer mes nuits avec des femmes étrangères pour mon bon plaisir? « Généralement,  je ne suis jamais calme quand t'es dans les parages. C'est juste une mascarade. Mon corps, ce que je projette, c'est une mascarade. » Je déposai ma main contre sa joue comme pour sceller mes précédentes paroles et lui imposer à nouveau un regard doux. Puis, je finis par laisser tomber ma main avant que cette dernière n'atteigne la télécommande pour fermer l'appareil audio-visuel qui brouillait un peu notre conversation.Je tapai ensuite dans les mains une fois et cela tamisa quelque peu la luminosité de ma chambre, j'en profitai pour m'allonger et elle m'imita quelques secondes plus tard. Je restai deux longues minutes à la contempler en silence. Je finis par sourire. «Je ne te le dirai jamais assez, ta beauté est .... renversante » Je passai un doigt dessinant des lignes invisibles sur ses joues, et sur ses lèvres, admiratif, contemplatif.
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Giselle Davenport

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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyMer 31 Aoû - 17:41



Here we go again…
Je n’avais pas les mots pour décrire ce qu’il y avait entre nous deux. Mais il était certain que j’étais complètement envoûtée par cet homme, à l’allure élégante, aux sourires charmeurs, et aux regards de braise. Je me brûlais les ailes, je m’approchais dangereusement d’un sentiment dont je connaissais plus la saveur mais qui me paraissait déjà tellement alléchant. Et si cette fois-ci elle ne menait plus à ma perte. Et si ? Je voulais vraiment y croire. Parce que pour la première fois, j’étais spéciale aux yeux de quelqu’un. Parce que pour la première fois mon inexistence semblait prendre tout son sens… « Allons, ne sens tu pas la magie qui s'opère quand on se trouve dans la même pièce... bien sûr que t'es spéciale, pourquoi crois-tu que je te tourne autour depuis tout ce temps? » Je jubilais intérieurement qu’il dise clairement me tourner autour. Même s’il y a quelques semaines de ça, je l’aurais peut-être très mal pris. «Pour être honnête, j’ai longtemps cru que c’était juste pour me pourrir la vie… » avais-je dit, un sourire malicieux aux lèvres. «…avant de comprendre que tu ne cherchais qu’à y entrer et que je ne souhaitais pas mieux… » Quand j’y repensais, je me demandais bien comment j’avais pu nier complètement la réalité de mes sentiments pour lui pendant autant de temps. Je m’étais égarée dans le flot constant de mon aversion et de mes préjugés. J’en étais bien embarrassée maintenant et aussi j’en étais désolée pour lui, pour moi, pour nous. Si seulement je n’avais pas été aussi bornée pour une fois. Cela nous aurait bien épargnée des souffrances. « Ne sois pas désolée, j'aurais dû te faire confiance et te croire dès le début » Sur ce point il n’avait pas vraiment tort. Mais encore ue fois, si je m’étais montré un peu plus claire sur ma relation avec Grayson depuis le début, la dispute n’aurait pas eu lieu d’être. « Alors c'est moi qui suis désolé... Tout aurait été plus simple si je me serais comporté adéquatement » Nous soupirâmes en cœur. Certainement pas pour la même raison. De mon côté, c’était que nous n’allions jamais en finir si on devait commencer à voir qui avait tort. Avant, je lui aurais bien donné tous les torts, mais j’ai bien dit « avant » … J’aurais peut-être pu me montrer moins agressive aussi, ce fameux soir que je me suis pointée à sa porte pour me plaindre du bruit. Même si c’était difficile de ne pas être sur les nerfs avec tout ce boucan. «On va dire qu’on se partage les torts sinon on ne va jamais en finir, si tu veux bien. » Il fallait se rendre à l’évidence, nous avions tous les deux dit des choses que nous n’aurions pas du et que nous regrettions. Si on devait commencer à faire débat sur qui est coupable et qui ne l’est pas à chacune de nos rencontres, nous aurions sûrement passé notre vie à le faire…
… Et nous avions beaucoup à mieux à faire. Comme étancher la soif de nos lèvres brûlantes et profiter de l’instant, de CET instant où nous n’étions que tous les deux. Prétendre que rien ne pourrait nous séparer de nouveau – bien que nous n’étions pas dupes l’un comme l’autre. A situation désespérée, mesure désespérée. Je passais la nuit ici, avec lui. Non sans la promesse de rester sage, qu’il reste sage. Je l’avais donc quitté un instant, un long instant – qui aurait été moins long si de simples nuisettes ne m’avaient pas mis dans l’embarras et encore ce n’était rien… Vu le sifflement admiratif qui m’avait accueilli dans la chambre. Cachée sous les couvertures, je retrouvai un peu de self-control et m’excusai de l’attente et en expliquer très allusivement la raison. « Elles sont neuves. Je n'ai fait qu'arracher les étiquettes. » Même si ma première réaction fut d’être soulagée qu’il n’ait pas compris que j’avais fait allusion à la nature un peu trop sexy des déshabillés, je penchai légèrement la tête, confuse par son propos. Finalement je ne pus garder mon interrogation pour moi. « Tu veux dire que tu les choisis toi-même ? » Je trouvai cela un peu gênant après coup d’avoir posé la question mais il était trop tard. Et de toute façon, je n’allais pas chasser mon embarras de si tôt, ce qui me mena à un aveu un peu curieux, qui ne manqua pas rendre Nolhan perplexe lui aussi. « J'aime quand tu montres ta timidité. Ça te rend incroyablement sexy. C'est… le genre de chose qui me fait craquer, mais pas chez d'autres... » Il s’arrêta un instant. Etait-ce l’évocation des « autres » qui l’avait fait hésiter ? « Uniquement quand il s'agit de toi. » Mon regard alla chercher le sien immédiatement, même si je n’ignorais plus sa sincérité, j’aimais à y voir la lueur dans ses beaux yeux bleus. Seigneur, je me demandais bien comment mon cœur réussissait à tenir le coup, il s’était mis à palpiter soudainement. Je me sentais toute chose avec lui, pas dans le mauvais sens évidemment. Ce n’était pas pour rien que j’avais fini par me demander comment il faisait lui pour être aussi calme. A voir mon état et la façon dont j’avais louché sur son torse complètement nu, je commençais même à douter de moi ; n’allais-je pas être celle qui se laisserait succomber par la tentation. Je fus surprise par sa soudaine hilarité quand il m’avoue très clairement qu’il n’était pas du tout calme. Je n’avais pas pu penser que cela provoquerait une explosion de rires. « Généralement, je ne suis jamais calme quand t'es dans les parages. C'est juste une mascarade. Mon corps, ce que je projette, c'est une mascarade. » J’étais prête à lui répondre, la bouche entrouverte, lorsqu’il déposa sa chaude main contre ma joue. L’intense plaisir provoqué par ce geste m’avait laissé sans voix pendant un bref instant et j’en avais oublié ce que je voulais dire. « Je suis admirative de ton self-control. J’aimerais bien parfois ne pas être aussi facile à dévoiler… » Sa main finit par quitter mon visage, encore tout frémissant.
Lorsqu’il éteignit la télévision, je me rendis compte qu’elle était encore allumée. Absorbé par le moment, je m’étais enfermée dans ma petite bulle de bonheur, y éliminant les éléments parasites. Par contre, je me fis surprendre lorsqu’il tapa dans sa main. J’eus un petit sursaut. Comment je pouvais imaginer qu’il était possible de tamiser la lumière de cette façon ? Le luxe, ça ne me connaissait pas, et je n’en ferais certainement jamais l’habitude. Interrompant ma réflexion sur tout ce luxe, j’imitai Nolhan qui s’était tout juste allongé, histoire de ne pas faire cloche. Allongés face à face, nous nous observâmes pendant quelques minutes, silencieux. Pour la première fois, je prenais le temps d’observer méticuleusement chacun de ses traits du visage, avant de m’attarder sur ses yeux dans lesquels je me noyais si souvent, et enfin ses lèvres si attrayantes et délicieuses… Et qui dessinèrent un sourire à ce même moment. «Je ne te le dirai jamais assez, ta beauté est .... renversante » Sans que je m’y attende une seconde son index prodigue de nouvelles caresses à mes joues et à mes lèvres, immédiatement brûlés par un feu de désir ardent. Sans réfléchir, je me frayai un chemin jusque lui et déposai un bref baiser sur ses lèvres. Je m’allongeai alors contre lui, la tête reposant sur son épaule. « Merci. » Il existait des tonnes de raisons pour lesquelles je voulais le remercier. Merci de me trouver aussi belle. Merci de me faire vivre des sentiments quelque chose d’aussi fort. Merci pour… quasiment tout. Evidemment, je n’allais pas le remercier pour toutes les fois où nous nous étions querellés. Mes doigts de baladèrent ensuite sur son torse jusqu’à ce qu’ils trouvent l’endroit idéal où se poser. Je déposai alors la paume de ma main sur son torse. Pendant l’espace d’une seconde, je regrettais la promesse qu’il m’avait faite. J’en voulais plus. Mais en même temps elle me tenait à cœur et je ne souhaitais pas la briser. Face à un tel dilemme, je ne voyais plus qu’une solution : trouver un nouveau sujet de discussion. Même si la situation ne donnait pas tellement l’envie de discuter… « Nolhan… » soufflai-je. « Sur la plage la dernière fois, tu m’avais posé des questions sur l’Angleterre. Tu sais, j’aimerais qu’on discute encore comme ça un moment. Je veux mieux te connaître. » avais-je fini par déclarer tandis que j’observais son torse se soulever à chaque respiration. « Parle-moi de la parfumerie par exemple. » J’y tenais vraiment. Qu’on continue à parler, je voulais dire. En plus, je n’étais vraiment pas certaine de réussir à m’endormir.
Beaucoup plus tard, en réalité, je fus certainement la première à m’endormir, bercée par la chaleur de ses bras. Je regrettai amèrement au petit matin de m’être endormie. J’aurais tellement voulu profiter plus.
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MessageSujet: Re: Here we go again... ♦ Nolhan   Here we go again... ♦ Nolhan EmptyJeu 1 Sep - 6:37



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L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine



J'aurais voulu que mère me conseille sur ce que je devais faire ou ne pas faire, quand on se mettait à aimer une femme. Après tout ce que je vivais avec ma voisine, j'aurais eu grandement besoin d'elle pour me raccrocher à un espoir. Malgré son statut et sa notoriété, ma mère était la femme la plus simple et adorable qui soit et elle aimait ses fils plus que tout au monde. Ses fils. Ouais. Amertume dans la gueule quand j'repense à Jules. Ce traître. Mon frère. Puis je la revois me supplier de faire quelque chose de ma vie avant ses tout derniers instants Ce ne fut que maintenant que ça me revenait. Comme les éclairs d'un stroboscope, ça projetait des flashs lumineux. Dans sa mort, elle avait emporté mon côté fleur bleue jusque dans sa fichue tombe. À vrai dire , ce petit garçon devenu homme tout près de ses sentiments, n'avait plus été. Disparu, pour toujours. Enfin, c'était cer que je croyais! Allez donc chercher comment, Giselle avait su appuyer sur l'interrupteur. Elle a su ranimer quelque chose en moi que je croyais étouffé à tout jamais. Oh je sais. Je sais ce que vous vous dites, oh comme ça sonne " cliché " digne des plus films hollywoodiens. Digne d'un livre de Nicolas Sparks. Bah... J'avais peut-être envie que notre histoire aie d'aussi belles fins que ces livres à l'eau de rose du 21ème siècle.« Pour être honnête, j’ai longtemps cru que c’était juste pour me pourrir la vie… » Je pouffe de rire. Ce commentaire aurait dû me fâcher. Mais il n'en fut rien, cela m'amusa.....et ce sourire malicieux, bon sang, j'avais envie de le bouffer. Je pensais aussitôt : " Vilaine " et des idées de la faire taire à tout jamais fusaient allègrement dans mon esprit tordu. «…avant de comprendre que tu ne cherchais qu’à y entrer et que je ne souhaitais pas mieux… » Je me mordis les lèvres inconsciemment « Bien évidemment que je voulais entrer dans ta vie . Au départ, j'te voulais surtout dans mon lit...» je fis taire la partie " Mais en cour de route je me suis rendu compte que c'était beaucoup plus que ça " Je n'étais pas encore prêt à le dire, tout simplement. Viendra un temps où je serai à l'aise de parler de sentiments comme je l'étais sans scrupules pour d'autres sphères de mon existence. Je lui adressai ce même sourire malicieux d'ailleurs quand elle me dit  « On va dire qu’on se partage les torts sinon on ne va jamais en finir, si tu veux bien. »  Je hochai la tête en silence. Elle avait raison, c'était tout à fait inutile de plomber l'atmosphère avec davantage d'excuses. Ce qui était fait, était fait. On ne pouvait rien changer. Il fallait simplement regarder droit devant, profiter de l'instant présent. Ce que je fis dans l'immédiat, bien que je la laissai filer dans mon walk-in loin de mon regard, alors que j'ressentais doucement le manque, le manque de goûter à ses lèvres, de voir son sourire, de sentir l'odeur de sa peau.

Quand elle revint, j'étais dabord sans voix, si bien que je ne pus m'empêcher de la siffler, ne sachant que dire. Je me répétais en boucle qu'il ne fallait pas rompre cette promesse que je lui avais faite bien que l'envie était là, très présente, pressante. Quand elle se détala sous les couvertures, s'excusant d'avoir pris autant de temps, je parlai des tenues que j'avais acheté, et précisai qu'elles étaient neuves pour ne pas qu'elle se sente mal de porter quelque chose qui a jadis été porté par une autre. Surprise, elle ne manqua point de demander  « Tu veux dire que tu les choisis toi-même ? » J’acquiesçai d'un bref signe de tête. Bien sûr que oui...« Oui. J'ai des goûts spécifiques en matière de lingerie comme tu as pu le remarquer et puis je n'ai confiance qu'en mes goûts. » avouais-je donc en me frottant le menton non sans remarque sa petite tête penchée, ce qui lui donnait un air encore plus adorable. Je fis taire le fait qu'elle m'excitait, dans cette tenue, et que j'avais envie de plus. L'homme de principe en moi était doté d'une détermination illimitée. Je soupirai doucement, dans un murmure à peine audible. Et alors qu'elle me croyait calme et serein en sa présence, je n'hésitai pas un seul instant, après s'être dévorés tous deux d'un regard passionnel, à lui affirmer le contraire. Mes doux mots l'avaient déstabilisés, je le voyais bien. Pour une fois,ça ne m'amusait pas. Pour une fois, je la regardais intensément sans sadisme ou malice. « Je suis admirative de ton self-control. J’aimerais bien parfois ne pas être aussi facile à dévoiler… » Oh ma belle Giselle, pensais-je alors en me mordant à nouveau les lèvres « Si tu ne dévoilerais pas je ne serais plus rien. Je préfère cent fois que tu restes telle que tu es, que tu ne me camoufles cette part de toi que je trouve tout simplement merveilleuse » lui avais-je alors soufflé tout en sincérité. J'éteignis la télévision, tamisai la lumière et m'allongeai en lui faisant face. Au bout de quelques minutes, je finis par lui dire que je la trouvais belle. Et elle m'en remercia, en m'embrassant brièvement. Je soupirai de bien-être quand sa tête vint se reposer contre mon épaule.. Je ne savais pas pourquoi mais je me sentais libéré de mes chaînes quand elle se collait à moi. Je fermai les yeux quelques secondes, profitant de cet état de zénitude. Ça n'arrivait pas souvent entre nous.

Puis ses doigts trouvèrent leur chemin sur mon torse où elle y déposa une main. Chaque petit tracé provoquait en moi d'innombrables frissons. Si bien que ma peau, frémissant à son contact, fut parcourut de petits picotements communément appelés " chair de poule " .La chaleur dans ma poitrine se faisait de plus en plus insupportable, j'avais envie d'elle. Contrôle tes pulsions , Nolhan.- pensais-je alors pour me calmer. Mon prénom murmuré me fit revenir doucement dans le droit chemin « Oui?... » susurrais-je alors tout doucement mes lèvres dans sa chevelure alors qu'elle relevait doucement la tête. « Sur la plage la dernière fois, tu m’avais posé des questions sur l’Angleterre. Tu sais, j’aimerais qu’on discute encore comme ça un moment. Je veux mieux te connaître. » Je souris en fixant le plafond « Que veux-tu savoir ,love ? »  J'étais flatté qu'elle veuille me connaitre davantage, je n'avais pas l'habitude de parler de moi, ce qui était un fait étonnant. Je dégageais peut-être énormément d'assurance, mais j'étais quelqu'un de très secret concernant ma vie personnelle. « Parle-moi de la parfumerie par exemple. » Je ris doucement « C'est plutôt celle de ma mère. Blurberry est son nom. Je ne porte pas le nom de mon père qui est Hawkins. et...J'étais simplement directeur du marketing avant qu'elle ne décède l'an dernier. Me voilà PDG de l'entreprise familiale. J'ai lancé un nouveau parfum récemment, Azzaro [...]» La discussion m'animait. Je parlai aussi du Zénith un peu. De ma vision à long terme. De mes objectifs. Je lui parlai inconsciemment de ma mère aussi. De mon frère également. Je lui disais que j'étais natif d'ici et que je ne pouvais vivre ailleurs qu'à San Francisco. Que j'avais les moyens de me payer une maison à la superficie démesurée mais que je préférais rester dans ce loft.Je détestais les maisons, trop grande.. pour ma solitude. Et puis ici , je vivais la night life : boite de nuit, tout à proximité. On avait fini par s'endormir, blottis dans les bras de l'autre, complètement épuisés. L'anglaise s'était endormi bien avant moi, je m'étais laissé bercé par sa douce respiration.

Au petit matin, je m'étais levé bien avant elle et je lui avais préparé un petit déjeuner que je lui avais amené au lit. Giselle avait trouvé le geste adorable et je me rappelais lui avoir dit « Et encore, tu n'as rien vu, je suis plein de surprises » À ces mots, je l'avais embrassée longuement, tendrement. Hélas, les bonnes choses avaient elle aussi une fin et nous dûmes nous quitter, pour nos boulots respectifs... Je me rappelais encore lui avoir chuchoté dans l'oreille, tout juste avant qu'elle ne se dérobe, prenant la direction vers la porte pour sortir définitivement « Je passe te chercher vendredi 20h, fais toi belle, quoique .. nul besoin. » Je me risquai à déposer une toute dernière fois un baiser furtif contre ses lèvres et la laissai filer afin qu'elle se prépare pour son quart de travail. J'avais le coeur léger et elle me tourmentait, encore et encore, son image hantait mes pensées. Elle hanterait toujours mes putains de pensées.

------THE END------

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