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 événement #1 (festival de musique)

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Bing Bong

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MessageSujet: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyMer 27 Juil - 19:54



festival de musique de san francisco

Imaginez vous, les pieds dans le sable, une vue sur l'océan qui s'étend à perte de vue... Sauf que ce n'est pas le clapotis des vagues qui vous arrive aux oreilles mais les ballades pop d'un musicien qui fait glisser ses doigts sur les cordes de sa guitare. Autour de vous, des dizaines, des centaines de personnes même, venues partager elles aussi leur amour de la musique. Vous vous laissez emporter par les notes et votre corps se met à bouger en harmonie avec elles. Puis le beau guitariste s'en va et laisse place à une jolie blonde pleine d'énergie qui vous rappelle un peu Taylor Swift. Elle est pas mal cette petite mais vous avez bientôt trop chaud pour continuer à vous trémousser. Alors vous cherchez des yeux de quoi vous rafraîchir, lorsqu'ils se posent sur un petit cabanon, à quelques mètres de vous. Vente de glaces, que ça dit. Vous trouvez votre parfum préféré et décidez d'aller déguster votre glace en marchant au bord de l'eau. Parce que vous avez tout prévu, même votre maillot, au cas l'envie d'une petite baignade vous prendrait. Et vous restez là, à écouter les artistes se succéder, jusqu'à la nuit tombée, alors que le grand feu de joie organisé sur la plage est presque prêt à s'éteindre, ne vous laissant plus que les souvenirs de cette magnifique journée.
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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyJeu 28 Juil - 23:13

Lorsque son collègue lui avait suggéré de se rendre cette année encore au festival de musique de San Francisco, Charlie s'était d'abord montrée quelque peu réticente. Elle n'avait pas de très bons souvenirs de l'année précédente, non pas à cause du choix de musique, mais d'une bagarre entre son ami et l'artiste en question. Tout ça pour une raison si futile qu'elle ne s'en rappelait même plus. Mais voyant le regard implorant de son ami, la jeune femme finit par céder, un sourire amusé sur les lèvres. Elle n'avait qu'une condition: la scène sur la plage. Avec le beau temps qu'il faisait ce jour-là, pas question de s'enfermer dans un bar, et elle ne se sentait pas d'humeur à écouter du rock. Non, elle, l'éternelle coincée des boîtes de nuit, avait envie de danser. Et quoi de mieux que de la bonne pop répétitive jusqu'au bout de la nuit?
Pédalant sur son vélo à travers les rues de San Francisco, Charlie finit par arriver à destination, constatant que la fête battait déjà son plein. Après avoir cadenassé son vélo à une barrière, elle consulta la messagerie de son téléphone, seulement pour constater que son collègue lui posait un lapin. Un imprévu de dernière minute qu'il disait. Mais Charlie se doutait bien qu'il avait finalement dû trouver mieux à faire. Oubliant délibérément de lui répondre, elle décida qu'elle profiterait de sa soirée sans lui, à écouter une Taylor Swift wannabe, à danser jusqu'à ne plus sentir ses pieds. A peine fut-elle arrivée sur la plage qu'elle ôta ses sandales et se dirigea vers la grande scène d'où elle pouvait entendre la musique. Rien de tel que marcher dans le sable fin pieds nus et d'entendre l'océan en bruit de fond.
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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyLun 1 Aoû - 19:51



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À chaque année, j'attendais ce moment avec impatience. Oui, vous savez, le festival de musique de San Francisco? Bon, faut dire qu'habituellement je préférais les concerts à rock à ceux de la pop. Mais j'aimais bien le style et surtout, les belles femmes qui se trouvaient au bord de la plage.Alors le choix fut évident. Vêtu d'une tenue des plus décontractées : un short en jeans, une chemise de lin, j'étais tout de même tellement bien agencé, surtout avec le look " verres fumés " qu'on pouvait aisément deviner que j'étais riche. Mais que le monde entier le sache était le cadet de mes soucis. Je m'habillais de cette façon pour moi, et uniquement pour moi. Fier, une odeur de dieu vivant émanait de ma peau, je m'étais mis sur mon trente et un. J'étais bronzé, beau, agréable  et d'une humeur joyeuse. C'était un jour ensoleillé, les filles étaient toutes magnifiques, le temps était radieux bref, il ne manquait qu'une seule personne pour combler le vide qui me définissait totalement ces temps-ci : Giselle. Après notre baiser, et ce rendement de compte à Grayson, je me suis dit qu'il valait mieux me tapir dans l'ombre pour quelques temps. Une semaine s'était écoulée depuis ce fameux baiser. Elle m'évitait comme la peste et moi pareillement, j'ignorais qu'elle était en couple. Je ne drague pas les femmes en couple. J'en faisais même un point d'honneur.. Un concert débutait à la minute même où je mis les pieds près de la scène. C'était agréable à écouter, sans plus. Mon regard parcourut la foule endiablée qui dansait, sautillait, hurlait même lorsque je la vis elle. Ma première pensée fut d'être estomaqué de la voir danser. Ma deuxième fut d'être ce subtil observateur et de ne pas la laisser voir que je me trouvais là moi aussi. Je m'adossai donc contre ce marchand qui vendait des glaces et admirait la vue avec un sourire niais sur les lèvres. « Beh alors, vous prenez une glace monsieur? » scandait alors le marchant en pointant le menu. Il n'avait pas que ça à faire « Non merci » sifflais-je donc poliment en m'éloignant de quelques pas. Mon coeur s'arrêta de battre. Je la vis apparaître , surgissant de nul part. Elle. L'unique. La belle. L'incroyable chiante voisine.

Je croisai alors les bras, et fit semblant de lui être indifférent alors qu'il n'en était rien. « Bonjour, Giselle... » La bouche ouverte de ma voisine témoignait de sa stupeur. Là , elle avait tout de même deux choix : s’enfuir, ou me faire face. J'avais le pressentiment qu'elle tenterait de s'échapper hors de ma vue mais bon, ne savait-on jamais, peut-être serait-elle finalement dotée d'un peu de courage? Je dévorai la victime des yeux, comme toujours. Elle était belle, sans surprise, dans cette robe qui épousait ses formes. Même en haillons , elle serait magnifique, pensais-je alors.Dommage qu'elle ne soit pas aussi coincée, car cela ferait très très longtemps que j'aurais échangé bien plus qu'un simple baiser avec elle. Sans me contrôler, je soupirai. Oui, son attitude m'exaspérait mais je comprenais. Elle n'aimait pas ce que j'étais, elle était bourrée de préjugés infondés. Mais bon, il est vrai que j'avais quelque peu couru à ma perte en la provoquant constamment. Hésitant,je finis par lui dire « Regardes-moi ça, tu es magnifique et radieuse aujourd'hui » Je souris.Si je pouvais user un peu de mon charme, peut-être réaliserait-elle enfin que je ne suis pas qu'un abruti?
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Giselle Davenport

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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyLun 1 Aoû - 21:34



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Aujourd’hui, c’était décidé, je devais sortir un peu de chez moi ! Enfin techniquement, j’en étais sortie, pour assurer mes gardes à l’hôpital… Mais cette fois-ci, c’était vital. Depuis la semaine dernière, je m’étais terrée chez moi plus qu’à l’accoutumée pour éviter celui qui pourtant occupait sans cesse mes pensées… Enfin bref. J’avais choisi de me rendre à la plage pour me remonter un peu le moral. Le son des vagues, l’odeur salée de l’eau mouvante, l’agréable contact des pieds avec le sable chaud… Tout cela me rappelait ces quelques étés que j’avais passés à Brighton, alors que je n’étais encore qu’une jeune adolescente. Oui, ça ne pouvait que m’égayer un peu. Sauf que j’avais oublié un détail… Il y avait le festival de musique en ce moment. Bah zut. Les bains de foule n’étaient pas ma tasse de thé. Tant pis. Je ferais avec. Autant essayer d’apprécier la musique, vu que je m’étais déplacée.
Curieusement, je commençai à m’amuser. Tout d’abord un peu sceptique parmi la foule, le second concert auquel j’assistai réussit à m’intéresser. Je me surpris même à danser. La musique n’était en fait pas si mal. Je regrettais presque d’être venue seule, je connaissais pas mal de monde qui aurait été content de me voir m’amuser un peu. Je filmerais un bout du concert, sinon personne ne me croirait… Je verrais ça plus tard cependant. La chaleur m’étouffait un peu. Je devais absolument sortir de la foule. Et pourquoi ne pas me prendre une glace ?
Je me frayai donc un chemin parmi la cohue. Quand j’en fus enfin sortie, je repérai un marchand de glace à quelques pas ainsi que… Nolhan ?! « Bonjour, Giselle... » J’en fus bouche bée. Je n’arrivais pas à y croire, pourtant il était certain qu'il s'agissait bien de lui... La ville de San Francisco me sembla soudainement minuscule. J’aurais voulu fuir mais j’étais comme pétrifiée. « Regardes-moi ça, tu es magnifique et radieuse aujourd'hui » Il me sourit et je crus un instant que mon cœur allait céder. Il était… différent ? J’avais tellement redouté ce moment pendant lequel je le croiserai de nouveau et je m’étais imaginé tellement pire. Je n’étais pas préparée à cette situation… « Me-me-merci. C’est gentil. » bredouillai-je, timide et encore embarrassée par l'autre soir. « Tu n’es pas trop mal non plus. » Merde. Je n’avais pas réfléchi à ce que je disais. Et je n’étais même pas saoule ! Je résistai alors au besoin de me frapper le front. Mais en même temps, je devais admettre que cette tenue lui allait très bien, même trop bien… « On profitait de la musique ? » Question idiote. Seulement discuter avec lui, je ne savais pas faire. Disputer, ça par contre… Alors qu’est-ce que j’étais censée lui dire ? Désolée de t’avoir embrassé la dernière fois mais j’étais un peu saoule? Non. Certainement pas. « Je ne m’attendais pas à te voir ici. » Un peu bateau. Mais il y avait de l’idée. Du moment que je réussissais à ne pas me décomposer sur place…
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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyMar 2 Aoû - 18:40



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J'observais la foule déchaînée autour de moi et je me rendais compte que je me trouvais définitivement dans mon élément. Contrairement à d'autres, les bains dans une foule dense et déjantée, ça me connaissait. Mais,je ne sais pas pourquoi, j'avais plus envie d'y rester pendant l'entracte j'aimais observer plutôt. Ne vous méprenez pas, je ne reluquais pas vraiment les femmes, enfin si un peu, surtout celles qui étaient agréables à regarder. Non, j'observais plutôt... l'humanité. On voyait de tout dans ce genre d'endroit.Surtout chez ceux qui abusaient de l'alcool ou pire encore, de la drogue. Sur ce dernier point, j'étais peut-être pourris jusqu'à la moelle et damné à tout jamais pour être un fier consommateur de whisky brûlant mais je n'avais jamais sombré dans l'enfer de la consommation de la drogue et ne comprenait pas très bien pourquoi les gens devenaient faibles à ce point pour en être accro. Il n'y avait qu'à regarder combien ils étaient complètement déconnectés de la réalité quand je les voyais danser, là , pour comprendre que jamais je ne choisirais cette voie. C'était une issue beaucoup trop facile pour se cacher sous ses problèmes. J'en étais l'exemple même surtout quand ma mère décida d'arrêter de se battre contre la leucémie et qu'elle partie rejoindre le ciel..Oui, cela m'avait semblé facile que de sombrer dans l'alcool et de devenir maussade, pendant quelques mois - les pires mois de ma vie - Mais j'avais fini par me reprendre en main. J'étais bien des choses, mais lâche je n'étais définitivement pas. Et dans la vie, il y avait toujours deux catégories de gens :ceux qui profitaient de la vie, et ceux qui se contentaient de la vivre. Giselle était celle qui se contentait de la vivre. Elle ne profitait pas. Jamais. Au début, il y a un an, quand je suis emménagé juste à côté de chez elle, cela m'amusait vraiment mais maintenant, je ne sais pas, je me trouvais confus. Peut-être était-il arrivé quelque chose dans sa vie qui l'a fait devenir aussi fermée au monde?

Un grand sourire illumina mon visage quand elle bredouilla des remerciements. J'adorais ce genre de réaction et je fus anormalement touché qu'elle me retourne mes compliments, je fis une petite révérence, avec la main « Oh merci également! Ça doit te changer de me voir autrement qu'avec un costume-cravate! » Sans m'en rendre compte je lui adressai un clin d'oeil complice, me fichant délibérément de son malaise.« J'ai pensé à toi toute la semaine. » Quoi? Moi? Timide? Jamais de la vie!Et un sourire esquissa à nouveau mes lèvres alors que mon regard parcourait sa tenue, sa coiffure, avec une avidité que je ne pouvais camoufler. « On profitait de la musique ? » J'acquiesçai d'un signe de tête, ne perdant pas ce sourire de vainqueur et ne me dérobant pas sous son regard attentif «  Totalement. J'aime bien la pop mais j'préfère encore plus le rock, mais qu'importe! Je profite! »  Disais-je simplement en haussant les épaules et en portant un bref regard à la scène pour revenir sur le doux visage de ma voisine. C'est à ce moment qu'elle dit qu'elle ne s'attendait pas à me voir ici. Savait-elle à quel point je ne m'attendais pas à la voir ici non plus? Je la croyais toujours enfermée chez elle, toujours. Je pinçai les lèvres, signe que je réfléchissais un peu trop. Hum.. Je devais peut-être me raviser à son sujet. Peut-être que moi aussi j'avais jugé trop vite selon la couverture. « Pourtant je viens chaque année à ce festival, j'adore la musique quelle qu'elle soit. » Je me penchai un peu plus pour lui avouer, d'un ton de confidence.« J'voulais surtout venir à la plage et j'ai oublié qu'on y tenait le festival. J'peux être très lunatique parfois, hum. Mais maintenant je suis ravi d'être ici sinon je ne t'aurais pas croisé.. Tu m'évites, hum? » Je la sonde de mon regard électrifiant. Au fond, je sais. Mais je veux qu'elle me regarde, et qu'elle me le dise.

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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyMar 2 Aoû - 20:26



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J’étais venue à la conclusion que Nolhan ne quitterait jamais mon esprit. Enfin, j’essayais de m’en résigner surtout puisque je le croisais toujours au moment où je ne m’y attendais le moins. Pas faute de prendre toutes les précautions possibles et inimaginables pour l’éviter dans notre immeuble… Mais inutile vu qu’on semblait fréquenter tous les deux les mêmes endroits de la ville. Assez paradoxal quand on s’imaginait nos différences de mode de vie.
J’observai sa petite révérence qui précédait ses remerciements.   « Ça doit te changer de me voir autrement qu'avec un costume-cravate! » » Maintenant qu’il me faisait la remarque, je me rendais compte en effet que je ne l’avais jamais vu habiller autrement. Je comprenais mieux que ça m’ait marqué. Je soupirai en mon fort intérieur. Finalement, je n’étais peut-être pas aussi obsédée par mon voisin… qui me faisait un clin d’œil complice.  « J'ai pensé à toi toute la semaine. » Il n’avait quand même pas dit ça ? Je ne pus empêcher un hoquet de surprise – même si en fait ce n’était pas si surprenant que cela  - parce qu’après tout je ne me serais jamais attendue à ce qu’il dise une telle chose de but en blanc comme ça. Moi, je n’oserais jamais l’avouer… Pas à lui… J’avais déjà du mal à l’admettre moi-même. Mais je ne pouvais pas rester plantée là sans rien dire non plus malgré l’embarras. Embarras d’autant plus grand vu qu’il était évident qu’il me déshabillait un peu trop du regard. « Et… euh… Pourtant tu es quelqu’un de très occupé. »La dernière fois que je lui avais fait cette remarque, elle sous-entendait certaines choses mais cette fois-ci je parlais bien de son travail. L’alcool que j’avais ingéré n’avait pas suffi pour que j’oublie tous les détails de cette fameuse soirée.
Je l’interrogeai ensuite sur la musique pour faire bonne contenance et il m’apprit qu’il avait une préférence pour le rock. Je n’arrivais toujours pas à concevoir que nous avions une conversation des plus normales et je ne savais donc vraiment pas comment m’y prendre. Aussi, je lui partageai ma surprise de le voir. Un fait tout à fait véridique puisque justement je voulais m’aérer l’esprit et ne pas penser à lui en venant ici. Raté. « Pourtant je viens chaque année à ce festival, j'adore la musique quelle qu'elle soit. » Quand moi, j’oubliais toujours qu’il existait. J’avais du m’y rendre  qu’une seule fois depuis que j’étais ici à San Francisco, l’année de mon arrivée,  il me semblait bien. « Je n’en suis pas étonnée. Ton goût pour les festivités est assez évident. » Et ces fêtes qu’il lui arrivait souvent d’organiser et qui duraient une éternité  - empêchant tout l’immeuble de dormir – en étaient la preuve. Je le vis soudainement se pencher vers moi. Par réflexe, je reculai d’un pas. La dernière fois qu’il y avait eu une certaine proximité physique entre nos deux corps, je n’avais pas pu résister à l’appel d’un baiser… « J'voulais surtout venir à la plage et j'ai oublié qu'on y tenait le festival. J'peux être très lunatique parfois, hum. Mais maintenant je suis ravi d'être ici sinon je ne t'aurais pas croisé.. Tu m'évites, hum? » Ses yeux sondèrent les miens, me donnant la désagréable impression qu’il pouvait y lire toutes mes pensées. Il était certain que je n’arriverai pas à mentir mais je ne voulais pas non plus l’admettre. Je me braquai. « Ce ne serait pas la première fois. C’est une de mes principales occupations depuis quelques mois déjà.  » Je passerai encore pour la voisine chiante. Pas important. Je savais très bien où il voulait en venir mais non je n’aborderai point ce sujet. « Ceci dit. Je n’étais pas non plus venu pour le festival. Je voulais juste profiter de la plage au départ » Je n’avais aucunement l’envie de me disputer avec lui – surtout que tout était de ma faute à l’origine pour la question de ce qui était arrivé -  et j’avais donc décidé de continuer la conversation comme si de rien n’était.  « Mais finalement je suis laissée emporter par la musique. Et maintenant que la chaleur se fait un peu trop sentir, je voulais m’acheter une glace. Donc si tu veux bien m’excuser d’ailleurs… » Je venais de réaliser que m’acheter une glace pourrait m’apporter un petit moment de répit, peut-être – j’ai bien dit peut-être – me permettrait de recouvrer la force de lui faire face, même si par rapport à d'habitude il paraissait un peu moins insistant. Ce n'était peut-être qu'une impression...
Le marchand de glaces regardait Nolhan – qui bien sûr était encore là – de façon plutôt agacée, à ce qu’il me semblait. Le problème de la glace étant enfin réglé, je me retournai vers Nolhan, avec un semblant d’assurance.  « Je me trompe ou même le marchand de glaces ne t’apprécie pas ? » demandai-je, amusée.   « Vous étiez peut-être voisins auparavant… » Je ne lui rappellerai jamais assez comment je le considérais comme un mauvais voisin. Même si j’avoue que je commençais à me rendre compte qu’il n’était pas toujours aussi désagréable que je le pensais. Il s’était même montré plus raisonnable que moi la dernière fois, il fallait bien l'admettre...
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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyMar 2 Aoû - 20:58


Les festivals de musique, ce n’était pas réellement ton truc mais avec Thibault à la maison, tu avais besoin de sortir un peu. La réalité c’était qu’avec le nouvel handicap de ton colocataire, tu ne savais plus comment te comporter avec lui et même si la fuite était lâche et tu le savais, tu n’arrivais pas à rester très longtemps dans la même pièce que ce dernier. Soupirant, tu enfilais donc un bermuda et un t-shirt avec tes lunettes de soleil. Ce dernier n’allait pas se coucher de suite et elles risquaient de t’être utile. Et puis elles étaient un accessoire qui avait tendance à plaire alors tu ne voulais pas t’en priver, ce serait bien dommage. Tu dis donc au revoir à ton colocataire tout en te sentant coupable. Coupable de le faire souffrir de cette situation plus que tu ne devrais, coupable de ne pas chercher à l’amener. Tu lui promis de l’amener le jour suivant cependant mais si tu l’y emmenais, tu ne pouvais te consacrer qu’à lui et ce soir tu avais envi de penser à autre chose surtout après une journée avec miss Vanderbilt. Non, désormais tu avais besoin de penser à autre chose. C’est donc les transports en commun que tu pris pour te rendre sur la plage. Tu allais certainement rentrer en Uber vu que tu comptais boire ce soir alors pourquoi prendre la voiture ?

Quand tu arrivais, la première chose qui te frappa fut le monde. La foule ce n’était pas ta tasse de thé mais tu aimais danser cependant. Et puis la musique arriva jusqu’à tes oreilles et tu ne pus t’empêcher de secouer la tête. Peut-être que l’un des artistes présent ce soir deviendrait connu, tu n’en avais aucune idée et tu t’en fichais. Tu ne connaissais pas assez le monde de la musique pour t’en préoccuper. Tu étais là pour t’amuser et tu comptais bien le faire. Alors que tu venais d’enlever tes tongs et que tu cherchais à t’avancer un peu dans la foule, tu percutais une demoiselle (@Charlie Reynolds). Tu aurais pu continuer d’avancer mais ce n’était pas ton genre. « Je suis désolé mademoiselle. Je ne vous ai pas fait mal ? » Lui demandas-tu inquiet.
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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyMar 2 Aoû - 21:19



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J'étais venu seul, ce qui était anormalement inhabituel.Ces derniers temps,je passais beaucoup de temps seul,à chercher un sens à ma vie.Je me remettais sans cesse en question. Oh bien sûr, je faisais toujours la fête, au grand minimum une fois par semaine malgré la mi trentaine qui approchait dangereusement. Pourquoi cesser de faire ce qui l'enrageait à un point qu'elle revenait toujours à moi, à tambouriner contre cette porte. La seule qui nous séparait, elle et moi. Pourquoi? Ne pouvant tenir ma langue,je lui avais dis qu'elle était le sujet de mes pensées et je ris doucement lorsque j'entendis son petit hoquet de stupeur. Je jubilais, carrément. « Et… euh… Pourtant tu es quelqu’un de très occupé. » Je penchai alors ma tête sur le côté, mon regard ancré dans le sien,  à nouveau amusé par ses propos « J'ai eu tout le temps qu'il me fallait pour penser à toi, j'aurai toujours le temps pour ça! » avouais-je alors sans même songer à la portée de mes paroles. Mais elles étaient véridiques. Bien que je ne m'y fus pas attendu à ce moment-là, ce baiser accidentel avait fait naître en moi un feu ardent qu'il m'était impossible d'éteindre. Gourmand de nature, j'en avais désiré davantage. Mais je passai le tout sous silence, n'en disant que ce qu'il fallait pour la déstabiliser. Elle n'avait pas besoin de connaître tout de mes pensées, après tout.

Notre conversation anodine était certes inhabituelle,mais je me plaisais dans tout ça. Je veux dire, de parler sans se prendre la tête ou sans argumenter c'était en soi un véritable cadeau. Mais bon, avec nous deux, je ne savais jamais sur quel pied danser. « Je n’en suis pas étonnée. Ton goût pour les festivités est assez évident. »  Je haussai les épaules d'un air craquant, fixant l'horizon quelques secondes pour observer à nouveau son joli minois « Tu commences à plutôt bien me connaître.. en surface. Je soutiens tout de même qu'il serait agréable que tu te joignes à nous lors de ces petites soirées, tu verrais peut-être les choses autrement, qui sait? »  Avais-je dis en prenant un air très sérieux, les traits intenses, la mâchoire serrée, les yeux revolver. Je n'étais pas fâché. Ni triste. J'voulais juste qu'elle voit, qu'elle comprenne que je n'étais pas qu'un riche goujat, que j'avais un coeur et une cervelle et que je savais me servir d'autres choses que mon corps pour me faire comprendre.Je finis par me radoucir. Il le fallait.« Ce ne serait pas la première fois. C’est une de mes principales occupations depuis quelques mois déjà.  » Je ricanai fortement. Elle s'était drôlement bien rattrapée « Là, c'est différent.Je crois que tu commences même à m'apprécier »  Je n'osai pas porter une main contre son visage parce que j'avais peur de son rejet et que je ne voulais pas gâcher mes paroles. Alors je ne fis rien,je me contentai d'attendre.Attendre quoi ? Je l'ignorais encore. Fort heureusement elle vint meubler la conversation « Ceci dit. Je n’étais pas non plus venu pour le festival. Je voulais juste profiter de la plage au départ ...Mais finalement je suis laissée emporter par la musique. Et maintenant que la chaleur se fait un peu trop sentir, je voulais m’acheter une glace. Donc si tu veux bien m’excuser d’ailleurs… » Je  me poussai, esquivant sur le côté pour la laisser passer non sans remarque l'air désobligeant du marchand. Il semblerait que la belle l'aie remarqué également puisqu'elle m'en fit part,amusée. « Très drôle. Ça doit être la jalousie » Je tirai la langue dégoûté puis je grommelai « Vous savez que je peux vous ruiner?  Soyez sympa et retirer moi cet air suffisant , merci ! » En plus je ne lui avais rien fait sinon que de n'acheter qu'une bouteille d'eau à l'instar d'une glace. Je soupirai, j'avais presqu'oublier qu'elle était encore là. Je me retourne donc vers elle et passai une main dans mes cheveux d'ébène. « J'suis si mauvais voisin? Et j'embrasse mal à ce point? » Je m'avançai un peu plus alors qu'elle tenait une glace dans ssa main , une glace qui fondait à vue d'oeil sous le soleil brûlant. Elle avait la bouche un peu entre-ouverte ce qui me faisait littéralement craquer. Je portai une main contre mes lèvres en riant doucement. Je secouai la tête, comme si je n'y croyais pas.

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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyMar 2 Aoû - 23:28



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Comme toujours, le seul qui réussissait à s’amuser lors de nos échanges c’était lui quand moi, je tentais d’ériger des défenses.  « J'ai eu tout le temps qu'il me fallait pour penser à toi, j'aurai toujours le temps pour ça! »  Ces paroles m’ébranlèrent considérablement. Je ne savais pas trop si je devais le prendre mal même si cette petite voix à l’intérieur de moi commençait à me crier qu’il fallait m’en réjouir. Je devais à tout prix la faire taire. « Il doit pourtant y avoir plus intéressant à faire. » Après coup je réalisai que je me rabaissais moi-même. Du moins, d’un autre point de vue. Du mien, pas du tout.
Vint le sujet de son goût prononcé pour les célébrations en tout genre. Il avait haussé les épaules à mon petit commentaire. Bon sang ! Je me demandais bien comment un geste aussi ordinaire pouvait le rendre irrésistible…  « Tu commences à plutôt bien me connaître.. en surface. Je soutiens tout de même qu'il serait agréable que tu te joignes à nous lors de ces petites soirées, tu verrais peut-être les choses autrement, qui sait? » Je  préférais ignorer sa première observation pour ne m’intéresser qu’à la suivante. C’était un terrain beaucoup trop dangereux et, surtout, qui m’effrayait : j’avais peur qu’il ne soit pas l’homme détestable que je voulais qu’il soit. Il était tellement plus simple de la détester… « Je ne suis pas sûre que tes « petites soirées » soient compatibles avec mon idée d’une bonne soirée. Nous sommes plutôt différents. » C’était un fait. Et lui-même ne pouvait pas le nier. « Et ne me dis pas que je devrais essayer avant de juger, je ne changerai pas d’avis pour autant. » Il valait mieux prendre ses précautions avec lui. Même s’il avait le don de quand même trouver les mots qui me feraient flancher…
Plus tard, quand je réussissais à négocier cette petite remarque comme quoi je l’évitais, il ne se gêna pas pour ricaner très ouvertement.  « Là, c'est différent.Je crois que tu commences même à m'apprécier »   Ses paroles m’ébranlèrent de nouveau. Le pire dans tout ça c’était que je n’ignorais si j’étais capable de le nier ouvertement. « Non, il n’y aucune différence. » m’obstinai-je, néanmoins, en croisant les bras. Prudente, je finissais par dévier la conversation sinon j’avais peur que cela tourne mal comme d’habitude. Je n’aurais jamais pu penser qu’acheter une glace serait aussi utile. Je m’amusais à lui faire remarquer que le marchand ne paraissait pas avoir beaucoup d’estime pour lui. « Très drôle. Ça doit être la jalousie »  Le voyant un peu dégoûté, je vécus cela comme une petite victoire. Je m’en délectai. « Tout de suite les grands mots… » dis-je en roulant les yeux. Pas sûre qu’il l’ait vu cependant ; il était occupé à grogner contre le vendeur, le menaçant presque. Puis, il s’intéressa de nouveau à moi, je m’étais quelque peu éloignée déjà.  Il reprit la parole quand je m’apprêtai enfin à goûter ma glace. « J'suis si mauvais voisin? Et j'embrasse mal à ce point? » J’avais déjà répondu un « Oui » très assuré quand j’avais réalisé qu’il m’avait en fait posé une seconde question, ce qui fit que j’essayais de ma rattraper par réflexe.   « Enfin que tu es mauvais voisin… » Ce fut seulement à ce moment que je me rendis compte de la gaffe que je venais de faire, et de la nature de la seconde question. J’étais sûrement rouge comme une tomate. Je voulais me rattraper même si je savais bien qu’il était trop tard. Finalement, je recommençai à m’indigner. « Mais c’est quoi cette question tout à coup ? Tu.. » J’oubliai vite ce que je voulais dire. Il s’approchait encore. Mon cœur se mit à palpiter. Et je crus qu’il allait s’arrêter de battre quand je vis sa main se poser sur ses lèvres. Des lèvres dont je connaissais déjà le goût exquis, et pourtant je désirais encore y goûter. Je sentais une goutte glisser sur la main qui tenait le cornet de glace. Je n’osai pas vérifier ce qu’il en était. J’avais peur. Je commençai à reculer. Quelqu’un finit par me cogner, je me penchai dangereusement vers le sol mais j’arrivai à me rattraper, sans même faire tomber la glace : un exploit. Nolhan était déjà tout près de moi. « Ne t’approche pas. » Tout à fait inutile comme exigence. Un peu tard surtout. « Je ne voulais pas en parler au cas où tu ne l’aurais pas remarqué ! » Je m’énervai encore un peu en fin de compte. Avec l’autre qui, en plus, ne s’était pas excuser en me bousculant… Je finis par marmonner. « Et on s’étonne que la voisine soit chiante après… »
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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyMer 3 Aoû - 7:06



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Ce n'était tout de même pas ma faute si elle ne faisait que ça, se défendre. Son mécanisme naturel revenait toujours au galop alors que je me contentais uniquement d'être moi-même avec elle, un p'tit côté grande gueule, jeune con, légèrement acerbe en extra. J'avais l'impression qu'elle cachait sa véritable personnalité parce qu'elle avait peur que je m'y attache, ce qui ne serait pas totalement faux. J'avais la curieuse impression que plus je passais du temps avec elle, plus je franchissais les limites qu'on devait justement pas franchir. Et ô combien elle le faisait à son tour, notamment en ayant poser ses lèvres sur les miennes une fois. « Il doit pourtant y avoir plus intéressant à faire » Hum? Non! Je secouai vivement la tête « J'regrette que tu te vois de cette façon, mais non, il n'y a plus intéressant que de penser à toi... en peignoir ou en train de m'embrasser. Qui sait peut-être même qu'un jour j'aurai droit aux deux en même temps? » disais-je en arquant les sourcils de façon complètement loufoque. C'était pas forcément une question, il y avait une part d'affirmation dans ce que je venais de dire, comme si je savais déjà que je finirais par l'avoir, à force de me faire insistant. Elle le savait aussi, mais elle se battait contre ses propres envies... Je ne pouvais pas la comprendre,je n'étais pas comme ça.

Vint le moment où elle me parla de mes soirées organisées. D'une façon ou d'une autre, j'avais toujours tord à ses yeux. Pourquoi devait-elle toujours me faire porter le chapeau? Je n'étais pourtant pas aussi égoïste et connard qu'elle le pensait. Certes ,j'étais fêtard. Certes j'étais plein d'assurance. Je savais plaire. J'aimais les femmes. J'aimais...leur sensualité... Je me perdis dans mes pensées mais j'revins suffisamment tôt pour entendre ses répliques  « Je ne suis pas sûre que tes « petites soirées » soient compatibles avec mon idée d’une bonne soirée. Nous sommes plutôt différents.  Et ne me dis pas que je devrais essayer avant de juger, je ne changerai pas d’avis pour autant. » Je levai les mains en l'air pour clamer mon innocence, et offrir un pacte de la paix. Je souriais grandement.La conversation devenait vraiment intéressante. J'acquiesçai d'un bref hochement de tête « Certes nous sommes très différents mais je crois très fort au dicton " Les contraires s'attirent "et puis,  un bon jour je t'inviterai quand même tu verras que notre tapage nocturne en vaut le coup » Je lui fis un de ces regards, oui celui-là qui était plein de sous attendus. Non, elle n'y échapperait pas, pas maintenant. Je tenais toujours mes promesses, elle viendrait chez moi un jour et je serai un excellent hôte.

Mais il y avait plus intéressant encore, la conversation prenait des tournures un peu plus profondes. Surtout lorsque je lui dis qu'elle commençait à m'apprécier. Je le voyais bien. Même que je voyais au delà de ses gestes. La façon qu'elle a de se croiser les bras quand j'ai souvent raison était un signe évident « Non, il n’y aucune différence. » merde. J'étais sûr qu'elle nierait de but en blanc, elle a toujours été comme ça,depuis une année entière.Incapable de s'assumer une fois pour toute. Je poussai un long soupir en roulant des yeux. « Mais si, tout est différent ... Tu fais l'autruche, voilà tout » m'exclamais-je alors d'un ton incroyablement doux. Je perdus ensuite la notion du temps, avec ses répliques, la petite engueulade avec le marchand de glace.Mais je finis par exiger la vérité. Et je la vois devenir toute rouge, signe de son malaise évident. Pour une fois cependant,je ne m'en amusai qu'à moité surtout lorsqu'elle me répondait à l'affirmative. Elle se ravisait, et mon coeur battait à un rythme un peu plus normal lorsque je me risquai d'approcher de quelques centimètres tout au plus   « Enfin que tu es mauvais voisin… » Un sourire complètement béat vint esquisser mes lèvres. Visiblement aux anges,tout ce qu'elle dirait ne m'importait que très peu puisque j'avais déjà tiré mes propres conclusions. Mais elle poursuiva it quand même« Mais c’est quoi cette question tout à coup ? Tu.. »  Je me mis à éclater de rire d'un rire presque sinistre, je n'en pouvais plus.. sa tête.. son regard... cette question. J'avançai d'un pas,puis de deux, j'étais désormais très près d'elle.  Elle reculait, un peu plus , luttant contre le désir. Un désir tout à fait palpable. Puis je vis quelqu'un la heurter et instinctivement , évidemment, je voulus lui porter secours.« Ne t’approche pas. » Sa glace était encore intacte mais c'était le cadet de mes soucis. Je soupirai, j'avais peur que ce con lui aies fait mal « Je ne voulais pas en parler au cas où tu ne l’aurais pas remarqué ! » Je haussai à nouveau les épaules. Qu'elle veuille ne pas en parler était une chose mais qu'elle m'évite comme la peste À CAUSE de ce baiser en était une autre. Je savais déjà ce qu'elle tentait de me cacher et ça commençait à me tuer, à petit feu, de la voir se dérober alors que si elle laissait parler son coeur elle cesserait de me repousser constamment. « Et on s’étonne que la voisine soit chiante après… » Cette fois-ci ,je m'indignai un peu « Non mais attends je n'y suis pour rien si le mec t'a bousculer! Et...pour le baiser... Je te signale que tu m'as embrassé jamais je n'aurais... » Je réfléchis à la façon d'aborder le sujet sans paraître trop impliqué. C'était en vain. « Jamais je n'aurais profité de ton état pour t'embrasser ou t'emmener chez moi... Je ne suis pas comme ça. » Je fis taire la seconde partie de ma phrase qui impliquait de lui dire que je pouvais l'embrasser dès maintenant puisqu'elle était en pleine possession de son corps et de son âme mais je m'abstins au lieu de cela je me contentai de lui caresser le visage du bout des doigts, en douceur. C'était irrésistible. Devais-je creuser ma tombe?
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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyMer 3 Aoû - 18:08



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Ma petite observation auto-dénigrante ne passa effectivement pas inaperçu. Il avait immédiatement secoué la tête pour montrer son désaccord. « J'regrette que tu te vois de cette façon, mais non, il n'y a plus intéressant que de penser à toi... en peignoir ou en train de m'embrasser. Qui sait peut-être même qu'un jour j'aurai droit aux deux en même temps? » J’étais offensée par ses propos, à la fois parce qu’il avait le toupet de me les balancer en pleine figure et parce qu’il manifestait une assurance sans bornes. J’eus un petit instant de doute. Et s’il n’avait pas tort ? Cela faisait un an qu’on était comme chien et chat, que je m’entêtai à l’exécrer – soi-disant – et pourtant je n’avais pas trouvé mieux que de l’embrasser. Certes, j’avais bu. Néanmoins, je le savais très bien au fond que l’alcool m’avait seulement donné le courage d’accomplir ce que j’avais toujours secrètement désiré. Le problème restait tout de même entier : cet homme n’était normalement pas mon type, normalement… Et il me tapait vraiment sur les nerfs malgré tout par moment. Quand je n’usai point de la colère que pour me protéger – comme à cet instant précis. « Je me demande comment tu peux toujours être aussi sûr de toi… » Évidemment mis à part le fait que j’avais tout à fait clairement montré l’intérêt que je lui portais l’autre soir… Il était déjà très sûr de lui bien avant ça de toute façon.
Quand on en arrivait au sujet des soirées qu’il donnait, je tentai de lui couper l’herbe sur les pieds en l’assurant qu’il était inutile d’essayer de m’inviter pour que je m’en fasse une autre opinion. Après avoir levé les mains comme pour faire la paix, et acquiescé de la tête pour confirmer nos flagrantes différences, il rajouta : « Certes nous sommes très différents mais je crois très fort au dicton " Les contraires s'attirent "et puis,  un bon jour je t'inviterai quand même tu verras que notre tapage nocturne en vaut le coup » Là, il avait fait fort, je le lui accordais. Le coup du dicton n’était pas mal joué. Le pire c’était que j’y croyais aussi à cette fameuse sentence populaire ; je ne m’étais seulement jamais rendu compte que, depuis quelque temps, j’en étais une preuve vivante … « Si tu veux perdre ton temps à m’inviter, fais-toi plaisir. » Je n’avais pas osé affirmer que je ne passerai jamais le seuil de sa porte. Je commençais moi-même à avoir des réserves sur mes propres "convictions"…
La conversation se focalisait ensuite sur mon accoutumance à l’éviter. Si je m’obstinais à lui certifier que je ne l’évitais pas plus que d’habitude, lui témoignait gentiment de ma constante application de la politique de l’autruche. Certes. « Ça c’est mon problème, pas le tien. » En fait peut-être un peu vu qu’il était concerné.    
Inutile à partir de là de vraiment rappeler ce qu’il se passa par la suite – ma tentative d’avoir une conversation ordinaire avec, lui, l’épisode du marchand de glace – jusqu’à ce petit moment de grande confusion.  Il ne dissimula pas sa joie quand je me ravisai par erreur. Tentant de garder une distance de sécurité entre lui et moi – et surtout de ne plus céder à mes pulsions -, je lui révélai mon énervement. Je me fis bousculer au passage par un inconnu qui n’avait même pas la peine de s’excuser. Nolan s’énervait un peu aussi à son tour – on pouvait s’y attendre qu’à un moment on en serait à là… - et commença par se plaindre qu’il n’y était pour rien dans la bousculade. J’étais sur le point de lui crier que le sujet n’était pas là quand il revint sur le sujet de la discorde : le baiser. «Et...pour le baiser... Je te signale que tu m'as embrassé jamais je n'aurais...  » Le temps sembla s’être suspendu pendant un instant. Mon regard était accroché à ses lèvres. J’étais nerveuse. Une éternité devait s’être écoulée quand il finissait ENFIN sa phrase.   «« Jamais je n'aurais profité de ton état pour t'embrasser ou t'emmener chez moi... Je ne suis pas comme ça. » Tout doucement, sa main s’approcha de mon visage jusqu’à ce qu’il y dépose une douce caresse. Je plongeai alors mon regard dans le sien. Ses yeux exprimaient une sincérité qui me toucha en plein cœur. « Je le sais … » concédai-je. Contrite, je détournai mon regard, et entreprit d’ôter délicatement sa main de ma joue, à contre cœur. Oui, je le savais. Et je réalisai finalement que c’était cela qui m’avait le plus effrayé depuis la semaine dernière ; mes sentiments étaient depuis lors trop confus. Et même si j’avais réussi à faire à peu près bonne figure depuis, je sentais que j’allais craquer. Je baissai alors la tête ; tandis que mes yeux se noyaient de larmes. Je me pinçais les lèvres, retenant des sanglots. Bon sang, je ne demandais qu’à le détester alors pourquoi je n’y arrivais pas… Ce fut à ce moment que, contre attente, je m’emportai. « Tu aurais dû le faire ! Ça aurait mis fin à mon agonie et j’aurais pu te détester pour de bon… » Enfin, j’avais exprimé enfin toute cette rage et toute cette frustration que j’avais accumulé ces derniers mois. Je me sentais un peu plus légère ; j’avais enfin dit ce que j’avais sur le cœur. Peut-être pas de la façon la plus explicite qui soit mais je ne m’en souciais pas. Y mettre des mots m’avait quand même soulagé d’un poids. Deux larmes dévalaient maintenant mes joues...
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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyJeu 4 Aoû - 19:57



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Elle était offensée et ça se voyait. Mais que pouvais-je y faire? J'adorais la provoquer, vous le savez bien. Que je sois un peu plus doux aujourd'hui,ça ne changeait rien. Je ris doucement en voyant son expression. Si elle était vexée, moi j'étais hilare. « Je me demande comment tu peux toujours être aussi sûr de toi… »Évidemment que j'étais plein d'assurance! Depuis tout petit, que je baigne dans un milieu favorisé. J'ai toujours eu ce que je voulais : argent, fille, voitures. Mon univers se résumait à des succès qui s’enchaînaient. Je n'étais cependant pas imbu de moi-même, je savais faire preuve de modestie. Je n'étais pas du genre à me vanter outre mesure. J'étais simplement incapable de filtrer mes paroles devant les autres,encore moins devant elle. Au moins,elle pouvait être sûre d'avoir l'heure juste avec moi. Et je n'avais guère l'intention de lui mentir puisque ce n'était pas vraiment les valeurs qui me tenaient à coeur. En retour, j'exigeais qu'on en fasse de même. Il n'y avait à mes yeux,rien de pire que l'hypocrisie et le mensonge. « J'ai cru  apercevoir une lueur dans tes yeux dès que nos regards se sont croisés. Je sais que je te plais. Je sais déceler ce genre de choses. Et ne crois pas que je suis prétentieux, mon assurance n'a strictement rien à voir avec la prétention. Contrairement d'autres, je n'ai nul besoin de me valoriser pour me sentir important. » Je disais cela le plus naturellement du monde.

Et comme pour affirmer ma thèse au sujet de cette lueur dans ses yeux, elle ne refusa pas mon invitation à une prochaine soirée. Il y avait du progrès, dans nos échanges, et je ne le réalisais que maintenant. Était-elle en train de s'adoucir ? Étais-je donc en train de me bercer d'illusions? Je relevai simplement la tête en acquiesçant .« Bien. C'est noté! Et pour info, je ne perd jamais mon temps quand ça te concerne, Giselle » Murmurer son prénom faisait plus personnel. Et notre relation commençait à être personnelle, surtout depuis le baiser. Surtout quand elle était de plus en plus défensive à propos de son désir, de ses envies. Surtout quand elle ne réfutait pas entièrement ma théorie sur le fait qu'elle faisait l'autruche, ou pas. Elle disait même que c'était son problème, et pas l mien. À l'évocation de ces mots,je ne pus m'empêcher de froncer les sourcils d'un air perplexe « Pourtant, je suis concerné. » disais-je alors doucement mais d'une façon ou d'une autre, le sujet finit par dériver autre part. Dans un chemin un peu plus complexe , un peu plus sinueux et pour dire vrai,j'étais loin de me douter que la conversation deviendrait aussi maussade, et profonde. Ne savais-je donc pas déjà que cette fille était pleine de surprises et que c'était en partie pour cela que je me sentais attiré à elle comme si elle était un champ magnétique?

Tant de choses s'étaient passées par la suite que j'en avais un peu perdu le décompte et je me retrouvai bien vite confus, au milieu de tout ça. Je n'avais pas l'habitude de me trouver dans cette position. Pas l'habitude de me sentir désemparé ou même faible face à une autre personne pourtant, je me rendais compte qu'avec le temps, elle devenait ma plus grande faiblesse. Je lui avais révélé beaucoup, plus avec mes gestes que par de vils paroles. Cette main sur sa joue témoignait d'une certaine forme d'affection. Et elle le savait « Je le sais … »  disait-elle en lien à notre baiser et au fait que jamais je ne l'aurais embrassé de mon plein gré dans un tel état. « Je te respecte énormément même si je ne te le montre pas toujours » Lorsque je perdis son regard, je crus que mon coeur arrêtait de battre. Elle ne pouvait me faire ça,m'éviter encore et encore...Mais je n'ajoutai rien de plus. Je ne voulais pas que l'atmosphère n'en soit plus lourde. Toutefois, mon coeur fit un bond dans ma poitrine lorsque je la vis baisser les yeux. J'ignorais qu'elle retenait ses larmes.J'ignorais que ça venait la chercher. J'ignorais tout. Parce que je ne pouvais deviner. Parce que je n'étais qu'un homme et que je n'ai pleuré que lorsque ma mère a cherché son dernier souffle. Je soupirai, dabord parce que je me sentais désemparé quand elle n'ancrait plus son regard dans le mien. Puis soudain la rage.Une rage démesurée,propulsée par je-ne-sais-quoi. Cette rage usait de paroles qui me heurtaient, me fracassaient le crâne.« Tu aurais dû le faire ! Ça aurait mis fin à mon agonie et j’aurais pu te détester pour de bon… » Je relevai son visage du bout des doigts et ce que j'y vis me glaçai le sang. Des larmes salées ruisselaient tout le long de ses joues de porcelaine. La bouche entre ouverte, stupéfait, je n'osai pas dire quelque chose sur le moment. Je cherchais mes mots.Les mots justes, parfaits. « J'ai saisi.C'est plus facile de me détester que de m'ouvrir ton coeur.  » sifflais-je alors à la fois pour elle-même,à la fois pour moi-même. Je secouai la tête comme pour chasser mon amertume. « Ne pleures pas, Giselle. Regardes autour de nous. Regardes! Il fait beau, il y a de la bonne musique et pour une fois, je ne t'emmerde pas! Souris! Putain t'es si belle quand tu souris,j'te jure...» J'ancrai mon regard dans le sien comme si ma vie en dépendait. Je parlais et parlais encore pour chasser le fait que j'étais particulièrement chamboulé, renversé par ce qui venait de se produire. Un mince sourire esquissa mes lèvres comme pour la rassurer et puis je finis par souligner ses épaules en posant mes mains sur ses dernières pour la forcer à me regarder. Je soupirai, puis je me détachai entièrement pour lui laisser de l'espace. J'osai regarder autour de nous, quelques secondes, avant de revenir poser mes yeux sur elle. « Viens, on va s'approcher de la scène et passer du bon temps.J'vais te prouver que je ne suis pas quelqu'un que tu peux détester » Je lui tendis une main. Et j'espérais fortement qu'elle n'hésiterait pas à la prendre. Je ne voulais pas la perdre dans la foule. Je ne voulais...pas la perdre tout court.
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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyJeu 4 Aoû - 23:42



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S’il y avait bien une chose que je n’avais jamais su comprendre chez Nolhan, c’était bien cette confiance qu’il avait en lui-même, que ce soit dans ses paroles ou même dans sa gestuelle. Sans nul doute, était-ce une des raisons pour lesquelles il était si doué quand il était question de charmer des filles. Et j’étais loin d’ignorer que ses conquêtes étaient nombreuses. A un moment ou un autre, il était donc certain, après m’être demandé tant de fois d’où est-ce que ça lui venait, que la question tomberait un jour… Je trouvais déjà que mon voisin était fort déconcertant, mais sa réponse me rappela que j’étais encore loin de m’imaginer à quel point il l’était vraiment…   « J'ai cru  apercevoir une lueur dans tes yeux dès que nos regards se sont croisés. Je sais que je te plais. Je sais déceler ce genre de choses. Et ne crois pas que je suis prétentieux, mon assurance n'a strictement rien à voir avec la prétention. Contrairement à d'autres, je n'ai nul besoin de me valoriser pour me sentir important. » Il m’avait débité son petit discours avec tellement de… facilité et tellement de… banalité. J’en étais tellement sidérée que je n’avais même pas noté ce qu’il disait à propos de cette lueur que j’avais soi-disant dans les yeux et qui prouvait qu’il me plaisait. Du moins, pas encore. Ce n’était que plus tard que j’y repensais. Mais avant ça, nous en étions à ce moment de la discussion lors duquel il m’invitait très clairement à venir à une de ces soirées bien que j’avais quelques réserves à propos de celles-ci. Je voulais lui faire comprendre que ce n’était qu’une perte de temps, que je ne viendrai pas… mais j’avais du mal choisir mes mots puisqu’il me sembla bien qu’il avait pris ça comme une promesse – et il était inutile de le faire entendre raison, je  le savais. « Bien. C'est noté! Et pour info, je ne perds jamais mon temps quand ça te concerne, Giselle » Qu’il prononce ainsi mon prénom semblait apporter à notre discussion une certaine familiarité. Une familiarité que je cherchais à ne pas à avoir avec lui. C’était tout particulièrement gênant…. Et cela l’était encore plus après qu’il ait souligné cette mauvaise habitude que j’avais de l’éviter, m’accusant de faire l’autruche. Et même si je lui assurais que ce n’était non pas son problème mais le mien, il ne manqua pas de me faire remarquer que c’était faux, fronçant alors les sourcils pour me laisser voir toute sa perplexité. Si seulement j’avais su qu’à partir de ce moment-là je m’embarquai sur une montagne russe émotionnelle… Parce qu’en effet l’échange se faisait de plus en plus intense, de plus en plus vif d’un point de vue temporel comme affectif…
Il y eut ce moment de détresse, de ma part bien évidemment. Rien de plus étonnant, après une semaine entière à ruminer ce qui s’était passé encore et encore, j’étais à l’évidence comme une cocotte-minute prête à exploser. Sauf que j’avais explosé au moment le plus inopportun. Entre nous, il n’était pourtant alors question que de tendresse, de geste doux, de paroles délicates. « Je te respecte énormément même si je ne te le montre pas toujours » avait-il dit. Et Dieu seul savait à quel point ces mots m’avaient profondément touché. Je voulais alors me libérer de tous ses sentiments aussi vifs que paradoxaux qui me rongeaient depuis trop longtemps maintenant, s’intensifiant avec  le temps. Je ne sus trouver que la rage pour enfin les extérioriser. Une rage mêlée de honte, de chagrin.
Prudemment, il avait relevé mon visage pour y découvrir un bain de larmes. Chancelante, je n’avais dit mot. Lui non plus. Un court instant.  « J'ai saisi. C'est plus facile de me détester que de m'ouvrir ton coeur.  » Mon cœur se serra face à son ressentiment. Il avait néanmoins tout compris. Il avait pu exprimer les mots justes sur ce que je ressentais. Qu’allait-il maintenant se passer ? Tout cela ne pouvait être effacé et j’en redoutais les conséquences. « Ne pleures pas, Giselle. Regardes autour de nous. Regarde! Il fait beau, il y a de la bonne musique et pour une fois, je ne t'emmerde pas! Souris! Putain t'es si belle quand tu souris, j'te jure...»[/b][/color] A ces dernières paroles, mon cœur se gonflai d’espoir. Espoir que les conséquences ne soient pas si désastreuses que j’avais pu le penser. Je levai les yeux, cherchant désespérément les siens. Ce ne fut l’affaire que d’une microseconde puisque nous nous étions mutuellement cherché du regard. J’y trouvais alors du réconfort, plus qu’il en était nécessaire. Je ne méprisai pas pour autant ce sourire affectueux qu’il m’adressait. Je ne méritais tellement pas autant d’attention, je cherchai alors à baisser les yeux derechef. Il ne me laissa pas faire cette fois-ci, et ramena mon attention sur lui, en soulignant mes épaules de ses deux mains. Sans doute, finit-il par soupirer en raison de mon état d’hébétude, pour finalement se détacher de moi… « Viens, on va s'approcher de la scène et passer du bon temps.J'vais te prouver que je ne suis pas quelqu'un que tu peux détester » Mes yeux se braquèrent sur la main qu’il me tendait. Bon sang. Je souhaitais tellement ne plus avoir à le détester. Là, tout de suite et maintenant. En avais-je ne serait-ce que le courage de le faire…
Mettant fin à mon immobilisation, j’essuyai finalement mes larmes d’un revers de la main avant de la poser dans la sienne. Le contact avec sa paume suscita en moi un sentiment de sérénité, de quiétude, de confiance. L’alcool ingéré n’y avait donc été pour rien la fois dernière. Toutes les cellules de mon corps étaient prêtes à s’abandonner à lui quand je m’obstinais encore à le nier. Seulement j’avais tellement d’appréhension à l’idée d’entamer une relation quelconque avec un autre homme. « J’ai peur. » Pour la première fois, je partageais avec lui le fond de mes pensées en toute sincérité. Et c’était… un soulagement. Je m’accrochai tout de même à sa main. Parce que malgré mon effroi, la dernière chose que je souhaitais au monde c’était de ne plus jamais la lâcher, de laisser à la vie le choix de ma destinée. Après tout ces remparts que j’avais édifiés contre le danger du monde extérieur n’avait pas su me protéger contre mon pire ennemi… C’est-à-dire moi. Cela m’avait mené dans un gouffre de désespoir, de douleur et de tristesse. Devrais-je alors encore redouter l’avenir quand elle ne pouvait être pire que le passé ?  Quand le moment présent semblait enfin m’apporter un peu de répit ? Non, certainement pas. Nous étions encore engloutis au milieu de la cohue, se frayant un chemin vers la scène, quand j’arrivais enfin à cette conclusion. Aussi, lorsque nous avions enfin atteint notre destination et qu’il m’invitait à danser, je réussissais enfin à exprimer un sentiment longtemps oublié – celui d’une gaieté absolue -  et arborait un grand et large sourire qui n’était dédié à personne d’autre qu’à lui, Nohlan. Cet homme que je m'étais promis de haïr, sans penser que ce serait ce qui en fin de compte me rapprocherait de lui...  
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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyVen 5 Aoû - 16:55



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Elle n'avait pas vraiment besoin de parler pour que je comprenne qu'elle m'écoutait et buvait mes paroles. Mais son silence pesait lourd. Où était passé sa répartie? Ou était partie sa colère, ses répliques salées? Je me trouvais presqu'étrange d'appréhender ce genre de réaction et d'en vouloir plus mais voilà, c'était devenue une habitude entre elle et moi. On préférait se détester. Enfin, surtout elle parce que pour ma part je n'ai jamais caché qu'elle me plaisait. L'assurance que je dégageais en était la cause: j'étais comme un livre ouvert quand il s'agissait de démontrer un engouement pour la gente féminine. Mais Giselle ignorait que j'étais incapable de parler de sentiments. C'était trop profond pour moi. Il ne fallait pas investiguer. Il ne fallait pas creuser , car ma fuite serait évidente.Je n'ai jamais aimé me sentir faible. Je n'ai jamais aimé sentir que tout m'échappe. Jusqu'à présent, il m'aie rarement arrivé de perdre le contrôle de ma vie. Mais Giselle venait tout chambouler. J'ignorais encore comment elle y arrivait, j'ignorais quels étaient ses pouvoirs magiques, mais sa présence dans ma vie me changeait. Non pas que j'étais un monstre avec les autres, mais mes objectifs me ramenaient toujours à elle. Il était rare que je ne pense pas à ma voisine qui autrefois, était tellement chiante que rien qu 'à l'évocation de son prénom je me sentais opressé. Mais si cette époque n'était pas si lointaine, elle était révolue maintenant. Quelque chose... et je doutais que c'était ce baiser qui avait débuter le grand bal... avait changé. Et mes paroles, quelles qu'elles soient, n'étaient point tomber dans l'oreille d'une sourde. Je le voyais dans ses yeux, qu'elle captait. J'voyais parfois la peur, parfois la douceur, parfois le désir. J'aurais tellement voulu connaître ses pensées. Tout aurait été plus simple, pour sûr. Mais personne n'avait encore inventé l'objet miraculeux pour le faire. Alors je devais prendre mon mal en patience... Et deviner ses ressentiments.

J'étais loin de me douter que mes propos provoquent chez elle un tourbillon de tristesse, qu'ils provoquent son chagrin à un point où des larmes coulaient sur ses joues. Je n'y étais pas insensible. Je n'y serais sans doute jamais. Des défauts, j'en avais une tonne mais manquer d'empathie n'était pas un trait particulièrement marquant chez moi. Au contraire, j'ai toujours été sensible aux émotions des autres. C'était avec les miennes que j'avais du mal. Elle n'était pas l'exception à la règle à ce propos ( pour tout le reste, nous y reviendrons ) mais ce silence, quand mes lèvres soufflaient qu'il était plus facile de me détester que de me laisser entrer, je le trouvai pénible. Que pouvais-je y faire ? Rien du tout, sinon que de continuer à me noyer dans ses yeux et à y chercher une quelconque réponse. Le seul soulagement que je retirai de tout cela c'était qu'elle ne me repoussait nullement,même quand je touchai son visage pour qu'elle me regarde à nouveau, du bout des doigts, elle ne flancha pas. Elle me laissa faire. J'avais besoin de ça, besoin de la douceur dans son regard. Besoin de voir que je lui apportais un sentiment de sécurité..

J'avais trouvé les mots justes pour panser son coeur. Je voulais qu'elle se sente mieux, et non exécrable et tourmentée.Puis, elle s'était figée. immobilisée, les deux pieds ancrés au sol, elle hésitait. Bon sang! Elle hésitait et cela me bouleversait au plus haut point. Bien plus que cela ne devrait! Elle regardait cette main et mit un temps fou à la poser sur la mienne. Mais quand elle le fit , mon coeur se mit à valser. Puis trois mots, lourds de sens, émana de ses lèvres, troublant alors le silence qui s'était fait roi.« J'ai peur. » Peur,mais peur de quoi? On avait tous peur un jour. Peur de notre ombre, peur de mourir, peur de la vie en général. Mais, là, à ce moment précis j'avais arqué les sourcils, me demandant ce qui pouvait bien la terrroriser dans ce simple geste. Je n'avais pas vu au delà des mots. « Peur? Peur de la foule ? Allons, love, je suis là, et je ne te lâcherai pas du tout si c'est ce que tu souhaites » Ou alors elle avait peur de moi, de nous, de cette " évolution"  J'avais peur aussi. Peur de lui dire que je ne savais pas aimer une femme. Que je ne savais que la courtiser. Que je ne savais pas ce qu'était de faire vraiment l'amour.Que ressentir ces choses, fortes, tangibles à son égard signifiait le début de la fin. Qu'est-ce qu'était l'amour, sinon que de constamment souffrir? Où était l'amour dans les cris, dans les engueulades ?  Je ne pouvais lui montrer ma peur en sachant qu'elle avait besoin de se sentir en sécurité.J'devais me montrer fort. Et c'est exactement ce que je fis. Nos pas foulèrent le sol enflammés par ces milliers d'âmes effervescentes. Je n'appréhendais plus rien. Dans cette foule, nous devions oublier. Oublier la tristesse, la peur, les sentiments malsains qui nous habitaient. Et puis je le vis. Ce grand sourire, radieux comme pas un, qui esquissait les lèvres de ma charmante voisine. Je ne mis pas de temps à en faire un, soudainement ébahi. Je déposai un pouce sur mes lèvres, heureux de la voir se relâcher. Je l'observais tout en me trémoussant en rythme , la danse dans la peau elle avait un spectacle sous ses yeux. Elle était plutôt pas mal et je ne manquai pas de lui en faire part « J'ignorais que tu savais danser » Disais-je alors plus fortement dans ses oreilles puisque la musique était forte limite assourdissante. Je m'approchais pour lui attraper la main et la faire danser autour de moi, la faire tournoyer de tout bords tout côtés, en riant à chacune de ses prouesses. Pour une fois, je me sentais bien en sa présence.
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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyVen 5 Aoû - 22:29



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Une main tendue semblait signifier bien des choses ; selon le contexte, elle pouvait être un geste de prière, de charité ou même d’amour. Mais le poète français Aragon disait aussi que « L'avenir c'est ce qui dépasse la main tendue. » Il avait peut-être raison. En tous cas, ces quelques mots résumaient bien ce que je vivais présentement. La main tendue de Nolhan suscitait chez moi un certain effroi, effroi causée par l’incertitude. Que se passerait-il réellement entre nous deux ? En pâtirai-je ? J’avais peur des conséquences, et pourtant j’acceptais cette main tendue. J’avais tout de même besoin d’extérioriser ma crainte. Certes, je ne l’avais fait que très allusivement mais pour une fois je tenais à ce qu’il sache réellement ce que je ressentais. Evidemment, il n’avait pas compris  – enfin c’est ce que je supposais – ce à quoi ces trois petits mots se rapportaient. Peut-être était-ce mieux ainsi ? Peut-être que le laisser croire que cette foule était à l’origine de mon angoisse était préférable ? Je n’en savais rien encore une fois. Je ne contrôlais plus rien et il était sans doute trop tard pour reprendre les rênes. Je me contentai alors de resserrer mon étreinte et d’hocher la tête quand il parla de ne pas me lâcher. Au fond, c’était tout de même ce que j’espérais. Parce qu’au final il n’y avait plus que lui qui pouvait mettre un frein à mes doutes, me rassurer.
Traverser la foule en délire à ses côtés, main dans la main, m’apporta un sentiment de liberté. Me laisser porter par le courant apportait une douce sensation. Je n’étais plus contrainte ni par l’incertitude, ni par la peur, ni par le déni de la réalité. Je m’étais libérée de ma propre emprise, pourquoi ne m’avait-on pas prévenu auparavant que cela me ferait tant de bien ? Que cela m’apporterait une forme de bonheur ? Oui. De bonheur. Je n’avais jamais réalisé à quel point je ne connaissais plus ce que cela signifiait que d’être heureuse, ne serait-ce qu’un instant. Ce cheminement vers la scène prenait soudain la forme d’une voie menant à un état de complète satisfaction, sans doute passager. Voilà sans doute pourquoi je lui avais souri au bout du chemin. J’ignorais encore comment mais il avait brillamment réussi à me libérer de mes chaînes.  Personne auparavant n’avait pu en faire autant pour moi. Et j’en étais vraiment plus qu’heureuse.
Plus tôt, avant que je tombe sur lui, je m’étais un peu laissé emporter par la musique. Ce n’était en rien comparable à ce moment précis. Je ne faisais plus qu’un avec la musique. « J'ignorais que tu savais danser » Bizarrement, je ne fus pas offensée. Au contraire. Je m’amusais de ses paroles. Un amusement qui s’affichait d’un sourire. « Je ne suis tout simplement pas aussi coincée que tu le crois. » avais-je crié, pour être sûre qu’il m’entende. Je ne le lui reprochais pas, comment aurait-il pu deviner que moi, Giselle, la voisine casanière, avait pratiqué notamment le patinage artistique - même si ce n’était pas à proprement dit de la danse, cela était quand même la base de ma compétence. Comme il l’avait souligné une fois, je ne le connaissais pas. La réciproque était d’autant plus vrai même si, je devais l’avouer, il avait bien plus deviné sur mon compte que moi j’aurais pu deviner sur le sien. Il se rapprocha de moi et m’attrapa la main pour me faire tourner et virevolter au tour de lui. Nous en riions tous les deux à l’unisson. Qui aurait-pu croire que cet homme pouvait m’amusait ? Certainement pas moi, même si dorénavant je n’émettais plus aucun doute là-dessus. Et je me sentais si bien…  
L’ambiance se faisait de plus en plus endiablée tandis que nos corps se rapprochaient sans que nous en ayons vraiment conscience, du moins semblait-il. Nolhan dégageait une sensualité qui me coupait le souffle, nos mouvements se synchronisaient et nos corps s’harmonisaient sur le son de la musique pop. Une harmonie qui finit par se briser quand l’artiste, sous un tonnerre d’applaudissements, quitta la scène, la libérant pour ses congénères qui devaient la succédaient. Quelque peu essoufflée, souriante, je me retournai vers lui dans l’optique de lui parler. Toutefois, quand je lui fis face, je ne savais que dire. C’en était déroutant. Je le dévisageai un moment puis je remarquai son col, un peu défait. « Nolhan ? » La douceur avec laquelle je prononçai son prénom me surprit.   « Ton col de chemise est un peu défait. » Je ne saurais dire pourquoi ce détail m’obsédait. Je ne lui avais de toute façon pas donné le temps de réagir. Timidement, j’arrangeai son col de chemise. Ceci fait, mes doigts s’attardèrent un moment sur le haut de sa poitrine. Imaginer que seul un fin tissu empêchait le contact avec sa peau nue me fit frissonner. Je retirai mes doigts avant d’oser relever les yeux vers son visage. « Désolée… » Je ne savais pas trop pourquoi je m’excusais. Peut-être était-ce parce que je trouvais mon obsession curieuse ? Ou parce qu’une fois encore j’avais été à l’origine d’un geste aussi sensuel. Certes, je ne l’avais pas embrassé cette fois-ci mais quand même… Un nouvel artiste choisit ce moment pour entrer en scène, la foule se rassemblait de nouveau mais nous n'y prêtions pas beaucoup d'attention toutefois, perdus dans le regard de l'un et de l'autre. 
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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyDim 7 Aoû - 20:36



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 C'était un réel soulagement de voir qu'elle laissait tomber peu à peu les remparts qu'elle avait érigé autour de sa personne. J'y voyais là un signe de confiance , ou peut-être me trompais-je fortement? Notre relation, quelle qu'elle soit, avait connu décidément un très mauvais dabord mais pour ma part,je croyais qu'elle pouvait devenir bénéfique et même positive. Encore fallait-il qu'elle parvienne à s'ouvrir à moi. Ce n'était pas chose facile, je le savais bien. Giselle était loin du compte si elle croyait tout connaître de ma personne. J'avais ces coins un peu plus sombre comme tous, ces vestiges du passé dont je n'avais guère envie d'aborder. Il y avait beaucoup de mystère qui planait autour de moi , je le savais bien. Mais je ne me contentais plus de vivre au passé, pas maintenant. De toute façon, je n'étais pas capable d'affronter cette part de moi. Pas encore. Sa main dans la mienne, je me sensi apaisé. Pas de mes tourments, non, mais apaisé parce que sa présence me calmait. Même quand je la provoquais, même quand je me défoulais sur elle, ça me détendait.

Vous ne pouvez prétendre comprendre par quelles cases je peux parfois passer.Être comme moi, avoir ces responsabilités, c'était parfois lourd à porter. Alors comme elle était ma voisine directe, j'aimais bien la taquiner. C'était innocent.. enfin ça l'était jusqu'à ce fameux baiser. Le vent a ensuite changé de direction. Je fus bien vite pris au dépourvu. Je me suis mis à penser à elle un peu trop souvent. Et puis vint l'épisode Grayson, dont je doutais qu'il était son petit ami. Et comme ce doute persistait, je me disais que je cesserais de lui faire des avances, pour me protéger mais aussi pour lui permettre de ne pas être l'auteure d'une infidélité dont je ne voulais pas être tenu pour responsable.Puis je ne me pus empêcher mes mains de la toucher. Dabord ses épaules, puis sa joue, son menton et à présent, cette main dans la mienne, tout était venu naturellement. J'avais ressenti le besoin de l'effleurer sans que je ne puisse me retenir. C'était mal. C'était vraiment mal. Mais je fermais les yeux et j'écoutais mon coeur. Il battait si fort quand elle se trouvait près de moi.

Cette foule, cette musique, l'odeur divine qui émanait d'elle, notre proximité. Doucement,je me sentais tenté, irrésistiblement attiré par elle,par ses mouvements, par son sourire, par son grain de folie. C'était la première fois que je la voyais ainsi. « Je ne suis tout simplement pas aussi coincée que tu le crois. » Je la regardai, elle avait cette soudaine étincelle, c'était juste magnifique. Je fondis. Oui je fondis en la voyant s'amuser comme ça. La joie,c'était un sentiment  vivifiant et que ce soit moi qui la lui procure , c'était plus qu'agréable. Ça valait tout l'or du monde« Tout le monde a le droit de se tromper » Je m'approchai un peu plus de son oreille pour lui dire « Je me délecte de te voir ainsi. Plus j'en apprends sur toi, plus je suis fasciné... » sans hésitation, je lui révélais le fond de mes pensées. J'étais presque sûr qu'elle enviait ce trait de ma personnalité. Mais faut me croire sur paroles, c'était parfois difficile d'être aussi franc. À de maintes reprises, je m'étais retrouvé au coeur d'une bataille quelconque dans un bar par ma faute ou bien je perdais des amis, parce que je ne savais pas tenir ma langue. Ça, c'était horrible à bien y penser.

Nos deux corps s'entrechoquaient et j'y voyais là une certaine forme.. d'intimité? Un choix de mot plutôt douteux certes puisque nous étions entourés par des milliers de personnes. N'empêche que j'avais l'impression qu'il n'y avait que nous.Que plus rien ne comptait sinon que nous dévorer mutuellement. Je la faisais tourner autour de moi, l'attrapait par la taille, la fit tournoyer gracieusement, pour finir à nouveau dans mes bras de fer.Elle ne pouvait être meilleure partenaire de danse qu'à ce moment précis.Il y eut ensuite un tonnerre d'applaudissement qui grondaient partout. Ce ne fut d'ailleurs qu'à ce moment là que je revins sur Terre, alors que je me trouvais sur " je ne sais quelle planète ". C'est à cet instant qu'elle m'interpellait  « Nolhan ? » Si, à cet instant, j'avais la tête tournée vers la scène,je la retournai vivement à l'écoute de sa voix, je la regardai avec un sourire carnassier. « Giselle? » Lui répondis-je alors de la même douceur. Cela ne nous ressemblait en rien. C'était même déconcertant. « Ton col de chemise est un peu défait. » Je ne pus me retenir de me mordre les lèvres alors que ses fins doigts replaçaient le bout de tissus froissé. Je retins ma respiration lorsque ses mains reposaient sur le haut de ma poitrine. Je me plaisais à m'imaginer ce qu'il en aurait été si ces mains baladeuses se seraient frayées un chemin sur mon derme dénudé. J'en frissonnai. « Désolée… » Je murmurai un bref « Merci... » Je ne savais pas trop que lui répondre? J'ouvris la bouche mais un artiste de la relève musicale prit place sur scène.Mais je n'avais pour ainsi dire plus vraiment envie de me trouver ici et en me noyant ainsi dans son regard, je n'avais qu'une envie : reprendre là où nous nous étions arrêtés au Zénith.

Il me fallut quelques secondes pour me décider d'agir. Sans hésiter, je pris sa main et l'entraînai avec moi, cherchant à fuire cette foule en délire pour rejoindre le rivage , nos pas foulant le sable fin et doré de la west coast californienne. « On sera plus au calme pour parler, tu viens ? » Je souris, lui tendant mon coude en bon gentleman. Elle en ferait bien ce qu'elle voudrait cela m'était égal. Mon regard chercha par hasard un endroit où s'asseoir sans être dérangé. C'est en marchant quelques mètres que j'aperçu un rocher au loin. Je fus le premier à m'y hisser adroitement, bien content d'être encore en forme à mon âge. Je tendis une main à la sublime  qu'elle s'empressa de serrer. D'un bref mouvement je la fit monter à mes côtés. Nous observions la beauté mystique de l'Océan Pacifique. « l'Angleterre te manque-t-elle parfois? » Bien évidemment, elle ne m'avait jamais dit sa provenance, mais son accent parlait pour elle. C'est à cet instant que nos doigts s'effleurèrent. Je me sentais débile de ressentir cette puissance décharge électrique mais je n'y pouvais rien: J'avais ce petit bout de femme dans la peau.


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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyLun 8 Aoû - 0:17



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J’avais beau y penser pourtant… tout cela me semblait encore un peu irréel. Comment la Giselle qui fuyait son soi-disant « connard de voisin » avait-elle pu disparaître aussi vite ? Il m’était encore impossible d’avoir une totale compréhension de ce qui nous avait menés à la présente situation. Honnêtement, la seule chose dont j’étais vraiment certaine dans l’affaire était que le fuir n’était plus une option possible dans l’état actuel des choses. Oui. Pour une fois, je voulais me fier à lui plutôt, et rester avec lui. C’était tout de même étrange d’un sens. Aucun homme n’avait su auparavant user d’une telle magie sur moi, me donner confiance d’une façon aussi fulgurante… Je ne me querellais non plus avec lui mais je m’amusais ; nous dansions ensemble. Nous. Ce mot m’évoquait habituellement  un antagonisme quand je pensais à Nolhan et moi mais maintenant c’était différent… Et surtout il avait réussi à m’apporter un peu de gaieté et il s’étonnait de me voir ainsi. D’un sens, je comprenais bien son point de vue. Au final, notre relation n’était sûrement que basé sur des préjugés. Sinon comment mon horrible voisin aurait-il pu être le gentleman que je commençais à entrevoir ? De son côté, lui, me prenait pour la fille casanière toute coincée. Je lui assurais que non. « Tout le monde a le droit de se tromper. Je me délecte de te voir ainsi. Plus j'en apprends sur toi, plus je suis fasciné... »» Fasciné. Fascinée je commençais à l’être aussi. Je n’avais juste pas le courage ni l’audace de le dire, contrairement à lui. C’était une qualité que je devais lui reconnaître. Pas le temps de m’en soucier. J’étais bien trop de bonne humeur pour me remettre en question là maintenant. Je garderais sûrement ça pour plus tard… Et si pour une fois je profitais de l’instant plutôt ? Je réalisai qu’il ne durerait sûrement pas quand la musique s’arrêta sous les applaudissements du public. Le retour à la réalité était un peu brutal. J’étais prise dans une telle euphorie… Cela ne m’empêcha pas cependant de m’arrêter sur un léger détail. Je n’étais jamais été du genre maniaque, je ne comprendrais donc jamais pourquoi je m’étais obsédée à remettre ce fichu col en place. Au fond, je souhaitais peut-être que tout soit parfait, que rien ne gâche ce moment ou même l’image que je garderais en mémoire de cet instant. Pas qu’un col défait puisse vraiment tout gâcher. Dans les films, tout était parfait alors pourquoi ne serait-il pas le cas dans ma vie, même pour un court instant ? Surtout quand un détail aussi minime avait pu créer un tel moment de tendresse et de sensualité entre nous deux. Son intensité était tel que je m’en excusais. Je n’ignorais pas que l’effet de mes doigts quelque peu baladeurs n’était pas si loin que celui provoquait par mon baiser... « Merci... » A vrai dire, je m’attendais à un peu plus qu’un simple merci bien que je ne savais pas trop non plus ce à quoi je m’avais espéré en réalité. Quand le nouvel artiste entra en scène, il ne fallut que d’une petite poignée de secondes avant qu’il me dérobe la main afin de me guider hors de la cohue.  J’avais donc suivi le mouvement sans broncher. Cela ne m’avait pas déplu. Au contraire…  
Nolhan ne s’arrêta que lorsqu’on atteignit le rivage. J’appris enfin la raison d’une telle hâte et de sa soudaine disposition à un peu plus de calme, de tranquillité. Il souhaitait qu’on parle et me demandait courtoisement si je voulais venir. « Oui. » soufflai-je « Je ne me serais pas laissée entraîner jusqu’ici comme ça sinon. » Et avec un sourire pareil je ne pouvais qu’accepter, aurais-je du ajouter. Je lui pris le bras à ces mots, savourant une nouvelle proximité physique plus grande. Nous parcourûmes un instant la plage ainsi. Nous devions ressembler à un couple comme cela. L’idée m’embarrassa. Nous n’étions pas un couple. Mais nous n’étions plus que de simples voisins non plus. Y avait-il ne serait ce qu’un mot pour décrire notre relation ? Je n’en voyais pas.
On atteignit finalement un rocher sur lequel il grimpa afin de s’y installer. Je devinai donc que nous étions arrivés à destination. Je n’hésitai pas une seconde lui prendre la main qu’il me tendait pour m’en faciliter l’ascension. Nous étions alors assis face à la mer, paisiblement – si on ne prêtait aucune attention au vacarme provoqué par le festival bien entendu. « L'Angleterre te manque-t-elle parfois? » Sa question me surprit un peu même si mes origines étaient très remarquables de par mon accent très britannique. J’avais quelque peu bougé, mes doigts frôlèrent les siens. Je pensai alors immédiatement à la fois précédente, et à ce qui s’était passé après que nos doigts se soient rencontrés. Le baiser… « Euh… » Je ne pus cacher mon trouble apparemment. A vrai dire, ça me manque beaucoup. Surtout ma famille. » Le regard toujours focalisé sur le mouvement des vagues, j’ajoutai. « C’était un peu pour ça que j’étais venue à la plage aujourd’hui. Pour me rappeler de mes vacances à Brighton. Je n’habitais pas là-bas mais à Canterbury mais bon… c’est déjà ça. » J'avais haussé les épaules. Je n'avais cependant pas pris en compte la mince distance qui nous séparait ; cette fois-ci je lui frôlai le bras. L’idée du baiser m’obsédait de plus en plus. Je ne désirais plus que cela mais aujourd’hui je n’avais point  bu pour récidiver mon acte. Comme pour chasser mon désir, j’arrangeai un peu ma robe, qui s’était un peu froissée quand il m’avait hissé sur le rocher. Je me sentais encore comme une adolescente un peu gauche. Je ne savais pas trop comment réagir. Finalement, je me décidai à tourner la tête vers lui, affichant un sourire. San Francisco n’est quand même pas si mal. Tout particulièrement aujourd’hui même si je maudissais la ville de ne pas être assez grande encore plus tôt. J’avais eu maintes occasions de retourner là-bas mais à chaque fois je m’étais décidée à rester à San Francisco, me contentant seulement de quelques vacances passées auprès de ma famille. Une légère brise souffla et déplaça une mèche de cheveux rebelles sur mon visage…
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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyLun 8 Aoû - 23:06



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 En la voyant aussi joyeuse, je me disais que j'arrêterais de la provoquer un certain temps.... Oui. Voilà. Cela me remit en cause entièrement. Giselle était pour ainsi dire quelqu'un de bien, tout comme je pouvais l'être avec des milliers d'autres. Pourquoi m'acharnais-je alors toujours sur elle depuis une année entière alors que je pouvais voir cette fille tous les jours, cette fille souriante, qui se lâchait ,qui était agréable, douce avec une légère essence de folie? Je connaissais déjà la réponse. C'était si évident. J'ai toujours repoussé les histoires sérieuses et ce qui me faisait respirer du bonheur. Pourquoi? Parce que je n'avais pas confiance aux autres, je vivais constamment dans la méfiance. Surtout envers les femmes. Il n'y avait que ma mère en qui j'avais pu avoir aveuglément confiance mais sa pauvre âme n'était plus. J'voulais lui accorder cette ouverture, toute mince, lui ouvrir la porte, pour ne plus jamais la refermer. J'voulais tant..mais je ne savais pas si j'en étais capable. Ainsi donc quand ses doigts glissèrent près de mon col je n'eus le courage d'aller plus loin. Fuir. Fuir loin de tous les regards, détourner son attention autre part, c'était bien plus urgent.Pourtant, je me rappelais très bien m'être mordu les lèvres.Je me rappelais .. avoir résister de toutes mes forces à l'embrasser. Contrairement aux légendes urbaines, j'étais capable de retenu, parfois, quand ça en valait le coup. Et elle valait le coup, ça je le savais bien j'étais juste un peu trop borné pour le réaliser. Pas encore.

Heureusement qu'un nouvel artiste décida ce moment pour entrer en scène car on pouvait définitivement dire adieu à la résistance. Cette douce tentation se trouvant sous mon regard ardent, comme un feu rugissant. Elle... elle..avait fait ce geste avec tant de sensualité, vous ne pouvez comprendre... Diantre. Je l'entraînai dans mon sillage, notre passage divisant la foule. Je courris sans relâche, sa main chaude toujours dans la mienne jusqu'à ce que j'aperçoive un coin calme où nous pourrons nous poser. J'avais besoin de ça.Je voulais parler. De tout. De rien. Apprendre à la connaître. Je lui avais donc présenté mon coude en presque prince charmant  « Oui. » avait-elle fini par souffler. Un sourire immense se dessina jusqu'à mes oreilles. « Je ne me serais pas laissée entraîner jusqu’ici comme ça sinon. » J'acquiesçai d'un signe de tête,le coeur léger elle s'empressa de joindre son bras au mien. D'un point de vue extérieur, nous semblions former un couple mais il n'en était rien. Nous étions les seuls qui le savaient. Assis sur ce rocher, je lui demandai si son pays natal lui manquait. Bien que je me doutais déjà de la réponse, je me penchai un peu vers elle pour l'écouter de plus près. « Euh… » Je souris encore plus grandement, amusé de son hésitation. Était-elle troublée parce que j'avais deviné ses origines? « A vrai dire, ça me manque beaucoup. Surtout ma famille. » Mes prunelles se hasardaient elles aussi sur le claquement des vagues contre les dunes de sable, complètement obnubilées par ces dernières. « C’était un peu pour ça que j’étais venue à la plage aujourd’hui. Pour me rappeler de mes vacances à Brighton. Je n’habitais pas là-bas mais à Canterbury mais bon… c’est déjà ça. » Je haussai les épaules en riant doucement « Je n'ai aucune idée où se trouve géographiquement parlant ces villes, mais te voir t'animer de la sorte me donne bien envie de visiter ce coin du globe, un jour » Je retournai mon visage vers le sien et j'en eus le vertige. Putain. Pourquoi était-elle aussi belle? Elle? Elle avait encore les yeux rivés sur l'océan mystique. Je crus que cela faisait une éternité qu'elle le contemplait mais ça m'arrangeait car je pouvais la regarder comme je le voulais puis, elle finit par retourner son visage et nos yeux se croisèrent dans la mêlée « San Francisco n’est quand même pas si mal.  » Je ris. « C'est parce que j'y suis que c'est " pas si mal" » Je tirai la langue, la taquinant une fois de plus. Bah quoi? Fallait pas perdre les bonnes vieilles habitudes!

Puis un vent souffla, une brise légère qui fit danser ses cheveux d'un brun chocolat sur son visage, dont une mèche qui avait décidé de se rebeller et d'y rester. Je ne pensai même pas deux secondes à ce que mon geste allait déclencher, je le fis et puis c'est tout. C'est en souriant bêtement que je replaçai cette foutue mèche doucement derrière son oreille. Et là je la regardai et je savais .. je savais que je risquais gros. Je savais et pourtant je m'approchai quand même de son visage. « J'ai envie de t'embrasser, Giselle... Longuement cette fois,jusqu'à ce qu'on en perde nos repères... » Puis je soupirai longuement, nos regards azurés s'entremêlant « Sauf que voilà, je n'ai appris que récemment que tu es indisponible. » Je la sondai, elle semblait surprise.. bon. Je ne savais pas si cela provenait du fait que je l'avais démasqué ou bien c'était plutôt ma description détaillée du baiser qui lui faisait cet effet. Puis, j'attrapai son visage d'une main la forçant à me regarder, puis je me mordis les lèvres avant de mordiller doucement les siennes, pour ensuite les effleurer doucement, comme cette brise qui soufflait sur nous. J'ouvris plus grandement mes lèvres pour y accueillir les siennes. C'était un vrai baiser intense, romantique, passionnel. Mais elle comme moi avions le don d'avorter ces derniers et malheureusement cette fois ne fut pas l'exception. Je me détachai violemment de son visage et me maudissait intérieurement d'avoir été aussi faible. « J'peux pas faire ça, t'es en couple ! Pardon, Giselle.. On se recroise une autre fois... » Je m'enfuis rapidement, disparaissant dans la foule tel un fantôme. J'avais regretté l'instant où je m'étais détaché d'elle mais cette femme appartenait à quelqu'un d'autre. Et j'y mettais un point d'honneur. Salaud, peut-être l'étais-je,  mais j'avais certains principes. Piquer la meuf d'une autre ne figurait pas vraiment dans les valeurs qu'on m'avait inculqué. Je rentrai donc chez moi, touchant mes lèvres en envoyant valser un coup de pied à ma porte. J'croyais qu'elle était mienne. J'y croyais vraiment.

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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyMar 9 Aoû - 11:39



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Un flot constant de déceptions. C’était ainsi que je décrirais ma vie sentimentale si jamais on me le demandait. Et ma dernière relation en date était sans aucun doute celle qui m’avait le plus détruite tant psychologiquement que physiquement… Pour me protéger de ces blessures, je m’étais résignée à abandonner le doux rêve d’une relation amoureuse, un rêve que je chérissais pourtant depuis mon adolescence. J’en étais venue à la conclusion qu’il s’agissait d’un rêve que je ne pourrais jamais réaliser, que le monde dans lequel nous vivions ne le permettait pas, et qu’il n’existait aucun homme qui puisse me rendre heureuse comme je le souhaitais. Tous les hommes que j’avais pu fréquenter jusqu’ici n’avait réussi qu’à faire une seule chose : me faire du mal. Néanmoins, contre toute attente, quelqu’un avait réussi à me débarrasser de ma peur. Nolhan n’avait pourtant jamais été une exception à la règle. Lors de notre échange à Union Square, notre premier contact physique avait ranimé mon angoisse pendant un bref instant. Depuis, elle n’était plus jamais réapparue, elle s’était envolée. Cette soirée passée au Tesseract puis au Zénith l’illustrait parfaitement, tout comme cet instant présent… Nous marchions ensemble sur la plage, je lui tenais le bras. Parfaite illusion d’une promenade romantique sur la plage : l’avait-il remarqué lui aussi ? Et même si je savais bien que ce n’était qu’une apparence, cela faisait un bon moment déjà que je n’avais pas espéré en vivre autant avec un autre homme. Encore moins avec lui. Je me laissai donc prendre par l’illusion.
Un peu plus tard, sur ce rocher, je me sentis comme une adolescente vivant son premier émoi et heureuse de voir ce garçon qui lui plaisant tant s’intéresser à elle. Sauf qu’évidemment l’âge et mon expérience de la vie était tout autre. Nolhan, seul, jusqu’ici avait pu de nouveau réveiller en moi cette adolescente. Cela le rendait un peu plus spécial à mes yeux, un peu plus désirable. Nous ignorions tant de choses de l’un et de l’autre. Cela pouvait expliquer cette soudaine volonté de ma faire plus ample connaissance, de me questionner sur l’Angleterre.  Je lui avouai donc que ma famille surtout me manquait, que j’étais justement venue à la plage pour me rappeler de là-bas, mentionnant à la fois ma ville natale, Canterbury, et une de mes destinations de vacances préférées, Brighton. « Je n'ai aucune idée où se trouve géographiquement parlant ces villes, mais te voir t'animer de la sorte me donne bien envie de visiter ce coin du globe, un jour » J’esquissai un léger sourire, amusée par son aveu, avant de me retourner vers lui et lui partager mon opinion plutôt positif de San Francisco. Cela parut l’amusait et je compris très vite pourquoi. « C'est parce que j'y suis que c'est " pas si mal" » Il me tira la langue et je mis à rire. J’aurais du m’y attendre de sa part mais , au fond, je pensais qu’il n’avait pas vraiment tort. Ce fut à ce moment précis que la brise se décida à se manifester, ramenant une mèche de cheveux sur mon visage. Nolhan s’empressa de la replacer délicatement derrière mon oreille avant de rapprocher son visage du mien. « J'ai envie de t'embrasser, Giselle... Longuement cette fois,jusqu'à ce qu'on en perde nos repères... »  Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Bon sang, je ne souhaitais plus cela moi aussi, j’espérais tant qu’il le fasse mais au lieu de cela il poussa un long soupir tandis que nos yeux s’étaient enfin retrouvés  « Sauf que voilà, je n'ai appris que récemment que tu es indisponible. » Indisponible ? Que voulait-il dire par là ? J’étais bien plus que disposée à être embrassée, je ne désirais rien d’autre que cela. Et cette fois-ci, j’étais complètement sobre… Je le regardai donc, les yeux légèrement écarquillés et la tête légèrement penchée sur le côté en signe d’incompréhension. Déçue qu’il me refuse ce baiser,  je me mordis les lèvres de frustration et je finis par baisser la tête. Jusqu’à ce qu’il prenne mon visage d’une main, amenant de nos regards à se rencontrer. Mon cœur s’accéléra, je ne savais que trop ce qui allait se passer et je le désirais ardemment. Ses lèvres vinrent mordiller les miennes provoquant chez moi un frisson de désir, avant que nous échangions enfin un baiser fiévreux, passionné et empli d’espoir. Je m’enivrai de son parfum, je me délectai de ses lèvres douces et désirables quand il se sépara violemment de moi. « J'peux pas faire ça, t'es en couple ! Pardon, Giselle.. On se recroise une autre fois... » La bouche encore légèrement entrouverte, espérant vainement pouvoir goûter une fois de plus à un délicieux baiser, je vis Nolhan disparaître à toute allure de mon champ de vision. « En couple » disait l’écho assourdissant qui résonnaient dans ma tête. Comment pouvait-il penser une telle chose ? A moins que ce ne soit un prétexte pour se dérober ? Rien n’avait de sens. Comme une idiote, j’avais cru que je pouvais enfin laisser libre cours à mes pulsions, à mes désirs. Et encore une fois, je devais en souffrir. Complètement perdue, je restai là sur ce rocher, retenant larmes et sanglots, jusqu’à ce que je ne pus continuer à supporter de voir le bonheur des autres. Je décidai alors de rentre. Et soudain, je pensai qu’il habitait la porte d’à côté. Non. Je ne pouvais pas rentrer. L’idée d’être si proche de lui et pourtant de rester si éloignés l’un de l’autre m’insupportait. Je n’avais nulle part d’autre où me réfugier… mis à part l’hôpital. Je ne rentrais pas chez moi avant le lendemain, ayant passé la nuit à l’hôpital où je donnais un coup de main supplémentaire pour oublier mon chagrin et ma frustration. Une fois encore.
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MessageSujet: Re: événement #1 (festival de musique)   événement #1 (festival de musique) EmptyLun 15 Aoû - 23:16

Sentant avec délectation ses pieds s’enfoncer dans le sable fin, Charlie avançait tant bien que mal parmi la foule. La scène semblait presque inaccessible, avec tous ces gens qui sautaient de partout, dansant sur une chanson au rythme endiablé. Peut-être que s’approcher trop près de l’artiste était une mauvaise idée. Elle finirait probablement écrasée sous des dizaines de pieds trop occupés à danser. Changeant donc d’idée, elle virevolta sur elle-même, sans faire attention à son entourage… si bien qu’elle percuta un jeune homme et termina sa course les fesses dans le sable. Pas vexée le moins du monde, elle sourit à l’inconnu qui s’était alors arrêté. « Je suis désolé mademoiselle. Je ne vous ai pas fait mal ? » Charlie secoua vigoureusement la tête tandis qu’elle se redressait rapidement. « Non, ne vous en faites pas. Plus de peur que de mal ! » Elle sourit à nouveau et profita cette fois d’examiner avec un peu plus d’attention son interlocuteur. Grand, plutôt musclé, barbe bien entretenue… Il était plus que séduisant. Pourquoi n’avait-elle pas de tel prétendant lorsqu’elle surfait sur les sites de rencontre ? C’était bien sa veine, surtout qu’il était certainement déjà casé. Mais rien ne l’empêchait de discuter un peu plus avec ce bel inconnu, si ? « Vous êtes venu seul pour écouter la musique ? Ou alors… Laissez-moi deviner, vous êtes fan de la future T Swift ? » demanda-t-elle d’un air malicieux avant de sourire à nouveau. Finalement, que son collègue lui ait posé un lapin n’était pas plus mal. Elle s’amuserait tout autant sans lui.


désolée du retard @Liam Whitaker événement #1 (festival de musique) 3438986101
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