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 I knew you were trouble when you walked in [Jay Stevens]

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Kamila Malone

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MessageSujet: I knew you were trouble when you walked in [Jay Stevens]   I knew you were trouble when you walked in [Jay Stevens] EmptyVen 15 Mar - 13:25

Pour la première fois de mon existence , je crois pouvoir dire que je suis heureuse. C’est vrai, je poursuis de brillantes études de médecine, ce dont je n’osai même pas rêver il y a encore quelques années, j’habite dans une ville magnifique, mystérieuse et attractive, je ne me suis jamais autant sentie chez moi. Et surtout, je suis avec Logan. Pour rien au monde je ne vivrais loin de lui. Notre équilibre est absolument parfait. Sa tendance à ramener une nouvelle fille à la maison presque chaque nuit m’agace un peu parfois, mais cela m’amuse aussi beaucoup. Et j’ai presque peur de parler de tout ce bonheur à voix haute, car je crains parfois que si la vie s’en rend compte, elle nous le reprenne aussi rapidement, comme elle nous a tant prit par le passé. Ma mère me manque un peu parfois. Je crois qu’elle m’aime, dans le fond, mais elle ne s’est jamais occupé de moi, c’est une paumé, et j’estime que je ne lui dois rien... Si j’étais restée à Vegas, j’aurai certainement fini comme elle, une p*te. C’est Logan qui s’est occupé de moi une majeur partie de nos vies.  C’est à lui que je dois tout ce que j’ai et tout ce que je suis aujourd’hui. Et je crois, du moins j’espère, que je suis sur la bonne voix pour devenir la femme que j’ai toujours voulu être.

Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui je n’avais ni cours à la fac, ni révision, car j’étais déjà en avance là dessus, ni boulot. J’avais dégoté un job de barmaid dans un bar concert pas franchement réjouissant. Entre deux commandes, je me faisais lourdement dragué par des musiciens quarantenaires mélancoliques de leur pseudo heure de gloire dans les années 90, et se plaignant des plates formes de streaming qui éteint leur talent... J’ai juste envie de me vider la tête aujourd’hui, de ne penser à rien, même si c’est de plus en plus difficile à faire. Logan avait besoin de la voiture, alors il m’avait déposé a Hawk Hills. Point culminant des collines californiennes, offrant une vue imprenable sur toute la baie de San Francisco. J’aimai voir le Golden Gâtes se parer de milles paillettes à la tombée de la nuit, comme le reste de la ville. Les foyers chaleureux au sein des maisons aux milles couleurs qui s’éclairaient de part et d’autre.  L’océan pacifique baignant le tout de sa force et de sa douceur. Logan reviendrait me chercher dans trois heures, juste le temps de laisser la nuit tomber. Je sais qu’il n’aime pas vraiment me laisser seule ici, mais avec ou sans lui, j’aurai trouvé un moment de venir si je le voulais, il le savait, alors il me facilitait juste la tâche.

Assise au bord de la falaise, les jambes flottant dans le vide, les yeux fermés, visage levé vers le ciel encore clair, je profite de silence paisible pour le vider l’esprit. C’était presque parfait, jusqu’à ce que le grondement d’une moto se fasse entre au loin. Le bruit se rapprochait de plus en plus jusqu’à être tout prêt. L’engin s’arrêta non loin de moi. Immédiatement, j’analysais la situation. Je regardait par où je pouvais m’enfuir le plus rapidement, et surtout, si il y avait un quelconque objet susceptible de me servir à me défendre en cas d’agression. Je ne suis pas parano, mais je suis quand même une nana seule au milieu de nulle part. Quel ne fut pas ma surprise en voyant s’avancer vers moi un visage familier. Je dois avouer qu’un certain soulagement le gagna. Je connaissais l’homme qui avançait vers moi. Quand je l’avais rencontré, c’était un homme indéniablement séduisant, mais la, il avait quelque chose en plus. Je ne saurai dire quoi. Quel coïncidence de se retrouver la... je crois voir un fantôme. Ou alors tu me voue une véritable obsession qui t’obliges à me suivre partout? Les lèvres esquissent un léger sourire. Je m’approche de lui à mon tour. Comment tu vas mec? J’espère que ton business a coulé depuis notre dernière rencontre. Ça t’apprendra à ne pas m’avoir engagé. Je ris légèrement. Pourquoi tu me regardes comme ça Phoenix? Tu m’as déjà oublié? Moi qui croyais t’avoir fait forte impression, je blesse mon égo mon pote...
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Jay Stevens

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MessageSujet: Re: I knew you were trouble when you walked in [Jay Stevens]   I knew you were trouble when you walked in [Jay Stevens] EmptyLun 18 Mar - 1:04

Après plusieurs semaines pluvieuses, le soleil, enfin ! Dès que je m’étais levé, en début d’après-midi, et que j’avais aperçu le soleil, un ciel sans nuage, j’étais excité comme une puce. Comme un gamin le jour de son anniversaire ou à Noël. Ma décision fut vite prise. Après un rapide passage sous la douche, je revêtis mes vêtements en cuir – combinaison obligatoire – et je sortis de chez moi, tout sourire, les clés de ma moto en main. Il était enfin venu le temps de la faire sortir de son hibernation. Mon vrai et seul amour.  Je n’avais aucun projet en été, aucune direction. Je me laisserai porter par le vent. Roulant là où ma moto m’amènerait. Profitant tout simplement.

Je roulais plusieurs heures, faisant seulement quelques arrêts par-ci, par-là. Rapides. Rien ne pouvait réellement me rendre plus heureux. Je me sentais tout simplement libre. En plein bonheur. Seuls les motards pouvaient comprendre cette sensation, ce que je ressentais jusqu’à dans mes tripes. Au plus profond de moi. Finalement, je décidais de pousser ma bécane jusqu’à Twin Peaks. Je m’y étais déjà rendu à plusieurs reprises et il faut dire que, à chaque fois, j’étais époustouflé par la vue. Tout la ville et l’océan s’étalaient à ses pieds. Sans compter que la vue était encore plus magnifique lorsque le soleil partait se coucher. Des moments juste inoubliables. Que je gardais précieusement pour moi. Jusqu’à présent, je n’avais encore amené personne ici. La fille qui sera à mes côtés un jour en haut de ces collines n’était pas encore née. Et, égoïstement, ce petit coin de paradis m’appartenait alors que je savais très bien qu’en été il était noir de monde. Personne ne pouvait y passer à côté. Chose que je comprenais facilement.

Arrivant à  Hawk  Hills, je réduisis la vitesse. Contemplant déjà le spectacle qui s’offrait à mes yeux. Au lieu de parquer ma moto sur le parking réservé aux deux roues, je l’arrêtais plutôt vers un banc. Le casque posé sur le guidon, je descendis de ma bécane, m’allumant une cigarette, sans oublier de me remette mes cheveux en place. Pour l’instant. Personne. La joie à l’état pure. Je décidais donc de m’approcher un peu plus du bord, vers la falaise, m’y asseyant pour que la vue soit encore plus époustouflante. C’est en m’approchant du vide que je remarquais une silhouette déjà assise. Je m’interrompis un instant. Je n’étais pas vraiment du genre partageur. Finalement, je pris sur moi et je repris ma marche. Au pire, je pouvais très bien rester éloigné de la personne qui s’y trouvait déjà. Et, même si je rechignais à le dire, cet endroit de m’appartenait pas. A seulement quelques pas de la silhouette – une jeune femme – le son de sa voix parvint à mes oreilles. Je fronçais les sourcils, une main dans la poche l’autre tenant ma cigarette, mon regard se posant sur elle. J’étais perplexe. Ne comprenant pas de quoi elle parlait. Elle devait certainement me prendre pour un autre. Et d’où j’aurais fait une fixette sur elle ? De là où j’étais elle ne me disait rien. Et surtout, ce n’était pas mon genre de suivre les gens. Elle devait prendre ses rêves pour la réalité. Finalement, elle se leva à son tour, s’approchant de moi. Mon regard la détailla de la tête au pied. Je me mordis la lèvre, avant de porter mon mégot à ma bouche. Joli brin de femme. Fallait bien l’avouer. Puis, ses paroles me surprirent encore plus. Mon teint du perdre quelques couleurs. Heureusement, j’étais déjà pâle. Mais … ? De quoi parlait-elle au final ? Bordel. Jusqu’à présent, je gardais mes lèvres scellées. Aucun son n’était sorti de sa bouche. Puis, la lumière se fit. Phoenix. Nous y voilà. Je souris à mon tour, me râclant la gorge. « Je crois qu’il y a erreur sur la personne », prononçais-je finalement. « Désolée de te décevoir, personne ne voue une véritable obsession à personne ici » Enfin, pour ce qu’il était de mon frère, à vrai dire, je n’en avais aucune idée. Si ça se trouve, il se faisait plaisir tous les soirs, avec sa main, en pensant à elle, derrière les barreaux. « Merci de demander. Le business se porte très bien ». Encore plus depuis que c’était moi qui le gérais et non pas mon couillon de frangin et son débile de meilleur ami. Je tirai négligemment sur ma cigarette. « Si vraiment tu y tiens » poursuivis-je « je peux te donner sans souci l’adresse de Phoenix. Je suis sûr que ça lui fera très plaisir d’avoir de la visite. Surtout d’une fille aussi charmante que toi ». Je m’approchais encore plus d’elle. « Par contre, je dois te mettre en garde. Si tu y vas, là, tu vas vraiment devenir une obsession pour lui », rajoutais-je, remarque suivie d’un clin d’œil. Finalement, je lui tendis la main. « Jay. Son frère. Et tu es ? » demandais-je.


Dernière édition par Jay Stevens le Dim 31 Mar - 18:12, édité 1 fois
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Kamila Malone

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MessageSujet: Re: I knew you were trouble when you walked in [Jay Stevens]   I knew you were trouble when you walked in [Jay Stevens] EmptyLun 18 Mar - 17:54

J’ai profité des vertus du silence pour un laps de temps bien trop court à mon goût. Ma paisible et douce solitude me manquai déjà. Je n’étais pas particulièrement solitaire, ni particulièrement sociable d’ailleurs, mais quand je venais ici, c’était mon moment à moi. Un des rares moments que je ne partagerai même pas avec Logan. Mais ce soir la vie, le destin, le hasard, ou allez savoir quoi d’autre, en avait décidé autrement. Bien que j’estime être une jeune femme assez forte et capable de se défendre seule, je n’étais pas vraiment rassuré de voir un inconnu débarquer ici. J’étais seule, il n’y avait personne a des kilomètres à la ronde, et les ravins escarpés attendaient la  moindre maladresse pour nous ouvrir chaleureusement les bras et nous happer dans le vide interminable. Bien que je garde mon calme pour le moment, j’élaborais tout les scénarios possibles dans le laps de temps qui s’offrait à moi, et les échappatoires qui possible si les choses dégénéraient. Une des bonnes habitude que j’avais gardé de Vegas. Mais finalement, tout cela s’est avérée vain, car l’homme arrivé à moto n’était autre que Phœnix, un mec que je connaissait un peu, probablement un peu dangereux, mais qui ne me ferait pas le moindre mal.

Je gardais malgré tout une certaine rancoeur envers cet homme. Il m’avait fait plein de promesse, promis mont et merveille, et ne m’a finalement jamais rappelé. N’y voyez là rien de romantique, ... ni de sexuel d’ailleurs, c’était purement professionnel. Et bien qu’il y ai eut un certain jeu de regard, voir un très léger flirt, entre Phoenix et moi, il ne s’est jamais rien passé entre nous. Quoi qu’il en soit, il n’y a pas mort d’homme non plus, mais je n’avais pas franchement apprécié le coup qu’il m’a fait il y’a de cela un an. Je lève un sourcil dubitatif quand il affirme que je fais erreur sur la personne. Il ne semble absolument pas me reconnaître. Mon égo en prend un cou. Quoi sérieusement? Tu ne te souviens absolument pas de moi? Pourtant... tu me dévorais des yeux à une époque... Mais je suppose que c’est ce que tu fais avec toutes les filles? Je ris légèrement, nullement vexé de ne pas avoir l’exclusivité de ses regards langoureux. Je pince mes lèvres, l’air amusé, plantant mes iris noisettes dans ses opales d’un bleu profond. Même ses yeux semblaient plus intenses et plus expressifs que dans mes souvenirs. Je suis dégoûtée. J’aurai bien voulu que tout se casse la gueule et que tu viennes me supplier de bosser pour toi.

L’homme en face de moi persistait à prétendre qu’il n’était pas Phoenix. Il m’indiquait pouvoir me donner son adresse, mais que si j’allais le voir, je deviendrai réellement une obsession pour lui. Je n’étais pas certaine de comprendre. A quoi jouait-Il? J’aimai jouer, mais là les règles m’échappaient. Il parlait de Phoenix à la troisième personne. Et puis finalement, il éclaire ma lanterne, tout devient aussi clair que de l’eau de roche et immédiatement, le schéma se dessine dans mon esprit. Phoenix m’avait en effet parlé d’un frère, il ne m’a pas dit qu’il s’agissait d’un jumeau. Un sourire espiègle accroché aux lèvres, j’offre à l’homme en face de moi une poignée de main ferme et assurée quand il me tend la sienne. Malone. Pas de statut défini avec ton frère. Ravie de faire ta connaissance Jay. Mon sourire s’agrandit légèrement. Je me mettais à réfléchir à tout ce que l’homme m’avait dit précédemment. Si je comprend bien, Phoenix est tombé? Il a prit combien? Tu crois que ça l’exciterait a mort si j’allais le voir en taule? Je pourrais mettre une mini jupe et provoquer une émeute? J’éclate de rire. Je ne ferai pas un truc pareil... ou peu être que si allez savoir... Je n’aimais pas me fixer de limite. Mais j’y réfléchirai plus tard. Et donc... tu bosses avec ton frère et ce crétin la... son pote? J’ai oublié son nom. Je me fichais bien qu’il soit son ami aussi, c’était certainement le cas d’ailleurs. Mais c’était un imbécile, c’était indéniable. Je tournais les talons avant de faire quelques pas en direction du vide. Le vent s’engouffre légèrement dans mes cheveux. Je tend les bras vers la ville et cette vue à couper le souffle. Je veux bien partager mon petit coin de paradis, mais sache que c’est un immense privilège et que tu es le tout premier à y avoir droit. Le ton que j’employais et le visage que j’affichais signifiaient clairement la portée humoristique de mes propos. Mais si il préférait aller ailleurs pour être tranquille, je pouvais le comprendre, peu être que lui aussi, était venu chercher la paisible solitude en ces lieux.
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble when you walked in [Jay Stevens]   I knew you were trouble when you walked in [Jay Stevens] EmptyDim 31 Mar - 18:20

Elle n’arrêtait pas. Blablabla. Blablabla. Et moi, qui me tenais là, en face d’elle, je ne comprenais pas un kopeck à ce qu’elle me disait. À croire qu’elle aimait se parler à elle-même. Ou les monologues. Fronçant les sourcils, je fis défiler la liste des personnes féminines que je connaissais – et autant dire qu’il y en avait – mais son visage ne me disait rien. J’avais la certitude que cette fille je ne la connaissais di d’Eve ni d’Adam. Et elle enchaînait. Parlant d’une certaine obsession, de mon business – d’ailleurs, comment était-elle au courant ? et qu’elle aurait préféré qu’il coule. Sérieusement, il se passait quoi là ? Je me fis la réflexion que c’était peut-être une fliquette, quoique trop jeune. A moins que … Je n’écoutais plus qu’à moitié ce que la jeune femme débitait, réfléchissant. Était-ce possible ? Finalement, elle me confirma ce à quoi je pensais. Il y avait effectivement erreur sur la personne. Faisant mine de me frapper le front – j’aurais dû y penser – je fis ensuite quelques pas vers elle, lui tendant la main et me présentant au passage.  Rapidement, je sortis un paquet de cigarette de ma veste en cuir avant d’en allumer une et de le tendre à la jeune femme. Je me passais une main dans les cheveux, les remettant en place, laissant mon regard voguer au loin avant de porter toute mon attention à la jeune femme. Qui, fallait bien le dire, malgré son air gamine, était plus tôt pas mal dans son genre. J’hochais perceptiblement la tête. « Tu comprends bien, oui. Il y a de cela un an déjà », répondis-je, simplement. Le reste, elle n’avait pas besoin de le savoir. A dire vrai, même moi je ne le savais pas. L’enquête suivait toujours son cours et Phoenix n’avait pas encore été, a proprement parlé, jugé. Certes, il était déjà derrière les barreaux en attente de son procès mais il ne savait pas encore combien de temps il y passerait. J’haussais les épaules, comme si j’avais répondu à toutes ses interrogations. « Certainement oui. Je doute qu’il y ait vraiment autre chose qui puisse l’exciter là où il est … alors, voir débarquer de la chair fraîche ».  

Je levai les paumes au ciel. Du genre : et ouais, c’est comme ça mais je n’y peux rien. « Bravo Sherlock. Du moins, je bossais, vu qu’ils sont actuellement hors circuit ». Je la suivis du regard, alors qu’elle s’approchait de la falaise, un rictus au coin de mes lèvres. « Ton petit coin ? », m’exclamais-je, fronçant les sourcils, railleur. Je secouais la tête négativement, levant les yeux au ciel derrière mes lunettes de soleil, faisant quelques pas dans sa direction. Mon sourire s’élargit à mon tour. « Parce qu’il y a ton nom écrit quelque part ? », fis-je mine de demander, bêtement. Etant donné que je venais assez régulièrement par ici contempler la ville qui s’étendait en bas de la colline, j’étais assez surprise que je ne l’avais jamais croisée auparavant. Et, mine de rien, je n’avais pas forcement envie de partager ce coin avec quelqu’un – du moins, quelqu’un qui n’était pas spécial à mes yeux. Mais … malgré tout, je la rejoignis au pied de la falaise, laissant ensuite mon regard contempler la beauté du paysage. « Y a pas à dire, c’est magnifique », rompis-je le silence, me tournant ensuite vers elle. « Qu’est-ce qu’il ta proposé ce con? », lui demandais-je, à brûle-pourpoint. Phoenix ne m’avait jamais parlé d’elle et bon, il était vrai que, au début, c’était son business. Je lui fournissais juste une couverture mais même, il n’avait jamais eu de secret. « Et merci pour le privilège, je me sens tout honoré », rajoutais-je, d’un air malicieux, faisant une courbette.  
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble when you walked in [Jay Stevens]   I knew you were trouble when you walked in [Jay Stevens] EmptyMar 2 Avr - 13:34

Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous étions parti du mauvais pied, prit dans un gigantesque quiproquo. Mea culpa. C’est bel et bien moi qui fait erreur sur la personne. Mais à ma décharge, j’ignorai que l’ami Phoenix avait un frère jumeau, qu’il était actuellement derrière les barreaux, et quelle coïncidence quand même, de rencontrer cet homme ici. Ceci explique cela. Avouer que son frère était en prison ne semblait pas toucher Jay plus que cela... Malgré tout, cela me fit un léger pincement au cœur. J’imaginai une seconde ce que ça me ferai si cela arrivait à Logan. J’observai l’homme blond sortir une cigarette et l’allumer avant de me tendre le paquet. J’en m’en saisissais, effleurant ses doigts frais au passage, j’en sortais une à mon tour et je la glissais entre mes lèvres avant de lui rendre son paquet. Je m’approchais de lui et me penchai légèrement pour qu’il allume la mienne -je parle de la cigarette évidement-. Je fondais mon regard ambré dans ce bleu plus beau encore que celui de l’océan qui nous entourait, au travers de la flamme du briquet.

Mon ton retrouve un brun de sérieux quand il m’avoue que cela faisait désormais un an que son frangin était enfermé. Merde... Je suis désolée... sincèrement. C’est vrai, je l’étais, et bien qu’il ne semblait pas ému le moins du monde par cela, je compatissais. Il ne semblait pas avoir la moindre envie de s’épancher plus amplement sur le sujet alors je n’insistais pas. Je le fixai, un air outrée peint sur le visage , quand il me qualifie de chair fraîche, comme si j’allais m’offusquer, le traiter de misogyne, sexiste, ramenant le statut de la femme plusieurs années en arrière... mais au lieu de tout cela ... j’éclatais de rire. Je ne lui en voulais pas de ses propos. Il fallait dire que je l’avais un peu cherché. Et surtout, je savais ce que je valais, je n’avais nullement besoin du jugement ou de l’approbation d’un homme pour savoir qui j’étais. Je n’étais pas qu’une jolie poupée uniquement bonne à mettre en avant ses atouts physiques. J’étais intelligente, ambitieuse et bien dans ma peau. Mais je n’avais pas besoin de le crier sur tout les toits, je le savais et ça me suffisait.

Cependant, celui qui se présenta sous le nom de Jay continuait à me traiter et à me parler avec une sorte de condescendance et de supériorité. Ses petites railleries de bas étage ne m’atteignaient pas vraiment. Je l’avais cru différent de son frère, il semblait plus malin au premier abord, mais finalement, leur ressemblance n’était pas uniquement physique. Machisme masculin, incapable de concevoir qu’une femme ait plus que son corps à offrir. Je me tournais vers lui, imitant son rictus. Mon nom? Oui, il est écrit juste la, en bas, approche toi un peu plus bord et penche toi, tu verras. Je prenais un ton faussement innocent. Mais attention... un accident est si vite arrivé...  Je répondais à la provocation par la provocation. Si il voulait jouer à qui aurait le dernier mot, il était tombé sur la bonne personne.

Finalement, il se concentra sur le paysage plus  que sur notre conversation. Je le regardais quand il prononça un complément sur la vue que les lieux nous offrait. L’observer se délecter du paysage avait quelque chose de fascinant. Magnifique? Tu parles du paysage ou de moi? Un sourire espiègle se dessine sur mon visage. Comme je m’y attendais, il finit par me demander ce que son frère m’avais proposé. Je souris, certaine que cette curiosité allait le titiller. Finalement je m’asseyais au bord du précipice, les jambes dans le vide, nullement intimidé par la chute vertigineuse. J’ai des talents assez... particuliers. Je sais faire des choses avec mon corps... Plus précisément... avec les mains. Je semais volontairement le doute dans son esprit. Mais vu le personnage, je suppose qu’il m’imagine déjà en danseuse exotique ou même pire... Je le détrompait bien vite. Je suis absolument imbattable au poker. J’ai d’ailleurs plumer ton frangin et son pote plus d’une fois. Au début, Phoenix me prenait pour une gamine naïve et pas très futé, il s’en ait rapidement mordu les doigts. Je suis née à Vegas, j’ai grandi dans les établissements de jeux, les cartes n’ont aucun secret pour moi. Le poker est ma spécialité mais ça ne s’arrête pas là. Je peux truquer n’importe quel jeu, bluffer n’importe qui, je connais toutes les combines... Je te montrerais un jour si tu veux... Phoenix voulait m’engager pour duper et faire perdre du fric à ses clients. Tu vois, aussi surprenant que cela puisse paraître pour toi, une fille n’est pas bonne uniquement à se trémousser autour d’une barre pour tes beaux yeux. C’est vrai qu’ils étaient beaux ces yeux, vraiment très beaux. Dommage qu’il ne soit pas un peu plus futé. Mais peut être que je me trompe encore sur lui... Bien qu’il n’ai pas été très convaincant jusque là, je ne le connais que depuis quelques  minutes.

Je tirais sur la cigarette avant de recracher ma fumée vers le ciel. Sa petite révérence me fit sourire. Mais tout le plaisir est pour moi... Mon regard se perdit dans l’horizon. Ça y est, la nuit commençait à tomber le soleil se baissait à vu d’œil, j’en oubliais la présence de l’homme a mes côtés, mes yeux, mon cœur et mon âme étaient entièrement accaparés par la beauté de la nature. La chair de poule me parcourais l’échine. Et toi? C’est quoi ton rôle au sein de la boîte? T’en fais pas, je saurai comprendre si tu utilise plus de trois mots.
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble when you walked in [Jay Stevens]   I knew you were trouble when you walked in [Jay Stevens] Empty

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