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 Give me one night - ft Landon

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MessageSujet: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptyDim 19 Mar - 23:44

Landon & Janine
"give me one night, give me one dance, give me something I can hold on to"



Applaudissement. Rideaux. Fin du spectacle. Tu te dépêches de filer. Tu ne t'en souviens plus de la dernière fois où t'as joué du violon dans un bar. Ca remonte à un petit moment. Généralement c'est pour la Saint Patrick, jamais très original comme contexte. Il y a toujours un établissement à la recherche de quelqu'un qui peut jouer autre chose que les grands classiques. Il faut que ça soit vivant avec quelque consonance celte et on vous prend. Tu ne comptais pas spécialement te produire ce soir là, pourtant un de tes collègues grand amateur de bière, t'avait fais passer l'annonce sur Facebook. Tu devais te produire seulement pour une heure. Le seul défaut de la proposition c'était le créneau. Pas en début de soirée non, après minuit. D'un coté ça te permettait de finir au théâtre sans avoir besoin de demander un changement de jour, de l'autre les clients seraient déjà bourrés. En plus ce n'est pas avec ça que t'allais payer les facture certes, ça te garantissait néanmoins une bonne soirée, des verres gratuits ainsi qu'une centaine de dollars. Cash. Point très important étant donné que t'as une petite course à faire ce soir. Rien de négligeable en soit. Sortant d'un pas sautillant par la porte des artistes en même temps que les danseurs de Don Quichotte. T'as les yeux rêveurs, un trèfle dessiné sur la joue et ton instrument sur l'épaule. Ils te regardent étrangement, tu t'en fiches. Tu ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi t'as ce sourire collé sur le visage depuis quelques jours. Certainement parce que ça va mieux avec Cooper, votre relation s'est enfin apaisée. Ça respire. C'est aéré. La discussion au début de la nouvelle année a eu le mérite de crever définitivement cet abcès qui vous séparait. Ou alors parce que tu as vu la photo d'une étoile bien précise sur ton file Instagram. La venue du printemps. L'achèvement  d'une composition sur laquelle tu travailles depuis presque un an. Il y a trop de raison et ça te procure un sentiment de légèreté que tu avais presque finit par oublier. T'as l'impression que tout le monde est heureux cette nuit, en accord avec toi, alors que tu vois les rues défilés au travers de la vitre. La magie des festivités. Le taxi te dépose tout près du McKibbins. Debout sur le trottoir, tu t'accordes quelques secondes pour admirer le ciel. Janine l'éternelle romantique.

Finalement tu te faufiles entre les gens qui font la queue devant l'entrée, provoquant quelques grognements inévitables que tu balayes d'un haussement d'épaules. L'homme derrière le bar t'indique une porte qui doit certainement cacher la réserve, endroit vers lequel tu te diriges avec hâte. Malgré ton empressement, tu ne peux t'empêcher de chercher et trouver la silhouette de ton dealer. Boum. Ton cœur rate un battement quand tu actionnes la poignet. À l'abris du monde, tu lâches un soupire massant ta nuque endolorie. L'écran de ton téléphone laisse apparaître une photo de San Francisco, prise par tes soins. Tu pianotes sur la clavier rapidement. - Réserve quand j'ai terminé de jouer. - Voilà en quoi consiste la course qui nécessite du liquide. Te ravitailler en herbe. Tu te souviens avoir hésité longtemps avant d'envoyer un message à Landon. Au vu de vos derniers échanges, tu ne savais même pas s'il allait t'accepter comme simple cliente. Il faut toutefois croire que l'homme d'affaire en lui est plus avisé que ton ami. Ami. Ce mot sonne vraiment faux à tes oreilles. On ne peut pas y poser d'étiquette et voilà précisément pourquoi ce lien t'est si précieux. Tu attaches tes cheveux rapidement, chauffes tes cordes et répètes quelques accords basiques et élémentaires aux airs celtes. On ne peut pas vraiment te présenter comme jouant du fiddle quand bien même tu te situes loin des chemins du conservatoire. Tu te sens plus ou moins confiante. Un employé vient te chercher et t'aide à régler la hauteur du micro. Tu devines facilement que l'espace microscopique sur lequel tu te trouves est une scène improvisée aux dernier moment avec quatre planches de bois trouvées dans le sous-sol. Tu repères instantanément ce fameux visage qui cause cette si grande et belle variété d'émotions en toi. Tu tapes quatre fois du pied et ce son si cher à ton cœur résonne enfin. Ton visage s'illumine et tu oublis le stress, les gens, simplement portée par la mélodie joviale qui s'échappe de l'instrument.


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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptyLun 20 Mar - 19:52

Give me one night ...
Janine&Landon

Clouds are drifting across the moon. Cats are prowling on ther beat. Springs a girl from the streets at night. Dirty old town, dirty old town. Il n’était que vingt-deux heures, et pourtant, la soirée battait déjà son plein. Une pinte de Guinness dans la main, je déambulais parmi la foule, chantant à tue-tête les paroles des Dubliners. Ma voix se mélangeant à celles des autres. I heard a siren from the docks. Saw a train set the night on fire. Smelled the srping on the smoky wind. L’ambiance était à la fête. Et dire que, j’avais pris la décision de sortir qu’au dernier moment. Sans aucun plan. Qui plus est, le soir de la St-Patrick. Chaque année, à cette date, j’étais de sortie, avec toujours le même groupe d’amis, que je n’avais plus revu depuis la dernière fête ratée, au bord de la plage. Cette fois-ci, j’étais seul. Bonnie, elle, était de son côté. A faire je ne sais pas trop quoi. Ce n’était pas mon problème. Tant que je m’éclatais, pour une fois. A la fin de la chanson, je sortis quelques instants pour m’en griller une et pour prendre l’air. Il faisait une de ses chaleurs dans le pub ! Adossé au mur, je regardais les gens passés par bande, se tenant par la taille, dansant, la joie de vivre se reflétant sur leur trait. Mon regard dévia plus haut, vers le ciel, et c’est à cet instant que mon téléphone sonna. Tirant sur ma cigarette, je le sortis de ma poche et mon cœur rata un battement. Je dus rester quelques secondes, sans bouger, le portable en main, avant de finalement décider à le déverrouiller et à lire le sms que je venais de recevoir. Janine. Retenant ma respiration, je lus les quelques mots qui s’affichaient sur l’écran. Mon cœur s’était emballé pour rien. Elle avait juste besoin de sa dose. Rien de plus. Je rédigeais rapidement une réponse. De toute façon, elle avait précisé qu’elle allait finir sa soirée au McKibbins Irish Pub, donnant un concert aux alentours de minuit, et y étant déjà … J’en avais marre de fuir. Puis, point non négligeable, c’était une cliente avant tout, qui allait me payer. C’était toujours ça de pris. Rangeant mon téléphone, écrasant mon mégot, je retournais à l’intérieur, essayant de ne pas trop réfléchir à la suite.

Deux pintes. Trois pintes. Quatre pintes. J’en était à ma cinquième quand minuit sonna. Comme dans les contes de fées. Sauf que, contrairement à ceux-ci, je n’allais pas partir en courant, et encore moins perdre mes chaussures. Tout se passera dès à présent. Sans m’en rendre compte, je restais quelques secondes en apnée, scrutant la salle, de ma place, au comptoir du bar, me faisant bousculé par les jeunes déjà ivres morts. Ah ces gens ne supportant pas l’alcool. Je levais les yeux vers le ciel. Nouvelle vibration au fond de la poche. Elle me donnait rendez-vous dans la remise, à la fin de sa représentation. Il me restait encore du temps devant moi pour souffler un bon coup. Je n’aurais jamais cru que j’aurais autant le trac. Pour une fille. Pourtant, ce n’était pas comme si c’était la première fois que je la voyais. Les lumières s’éteignirent, le bar entier se tut. Des applaudissements suivirent des premières places, et la lumière revint, plus tamisée. Janine était sur scène, son violon en main. Pour la deuxième fois dans la soirée, mon cœur rata un battement. Ou plusieurs. Nos regards se croisèrent fugacement, et je plongeais la tête la première dans mon verre de Guinness. L’ambiance remonta vite à son comble, les gens dansant avec des inconnus, titubant, faisant tout simplement la fête. Comme tout bon irlandais qui se respecte. En moins de deux, je me retrouvais avec un chapeau en hommage à la boisson que je tenais actuellement en main, sur ma tête. Je souris. Sincèrement. Content d’être là, malgré tout. Ne voulant pas penser à la tournure que cette soirée pouvait prendre. Plutôt que de passer pour le con de service, le rabat-joie ou autre, je me mélangeais à la foule. Dans l’euphorie. Et c’est ainsi que je ne vis pas le temps passer. Le silence revint, suivi par des acclamations, des « bis, bis, bis » et ainsi de suite. Mais plus personne n’était sur la scène. C’était l’heure. Je vidais d’un trait le fond de ma choppe avant d’aller m’en reprendre une autre. J’en aurais bien besoin. Je gardais ma deuxième main dans la poche, vérifiant que tout était encore sur moi, et je sortis. J’avais bien vu que la porte de la remise donnait non loin du bar, mais pour éviter tout soupçon, je préférais passer par dehors. N’ayant pas vu arrivé Janine dans l’établissement, elle avait certainement dû passer par l’extérieur. Faisant rapidement le tour, passant dans une ruelle mal éclairée, et profitant d’une griller une, je m’arrêtais devant une porte. C’était calme. Silencieux. Je pris une inspiration, avant de toquer deux – trois coups sur le bois. J’entrevis la porte, peu sûr de moi – n’étant pas sûr d’avoir trouvé la bonne pièce – et j’y passais la tête. « Janine ? » Rien. Toujours que le silence. Balayant la pièce du regard, et étant presque sûr d’avoir trouvé la remise – les cartons, les stocks de fûts et de bouteilles étaient là pour le confirmer, j’ouvris la porte en grand avant de me faufiler à l’intérieur, évitant d’attirer les regards malveillants. Une faible lumière, venant d’une ampoule nue balançant au plafond, éclairait la pièce. Et Janine. Statique, je m’avançais vers elle. Essayant de sourire, avant de m’arrêter à une bonne distance d’elle. Pour me donner du courage, je répétais son nom « Janine » J’avais besoin de l’entendre. Pour me dire que c’était bien réel. Mon bras se leva tout seul, s’approchant, comme s’il avait besoin de la toucher. Comme pour avoir une preuve supplémentaire, mais je l’arrêtais à mi-chemin. A la place, j’allais me caler contre une rangée de cartons, à quelques pas d’elle, gardant toujours une distance respectable. Et maintenant ? Bientôt quatre mois que je ne l’avais plus revue ni parler avec elle. Je ne pouvais pas faire semblant de rien, reprendre là où on s’était arrêté. Mais en même temps, ce n’était pas une inconnue. Toutefois, ce fut sa condition de « cliente » qui prit le dessus. Je gardais mes distances. « T’en a besoin de combien ? », dis-je, tout en extirpant quelques sachets plastiques de ma poche et les posant sur les cartons. Il fallait que je me fasse violence. Tout mon corps, n’avait envie que d’une chose. La prendre dans ses bras, la serrer, fort, pour qu’elle ne puisse plus repartir. La garder rien qu’à moi. M’excuser. Et puis … rien.


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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptyJeu 23 Mar - 18:12



Les pintes qui se cognent contre le bois des tables. Les verres qui s'entrechoquent. Les rires déformés par la bière. La porte qui n'a de cesse de s'ouvrir. Les cris. Les encouragement. Les applaudissements. Une véritable cacophonie. Pourtant à tes oreilles le calme absolu. Seuls les accords parfaitement joués qui s'échappent de ton instrument parviennent à perturber le silence instauré dans ton esprit. Tu ne penses pas, tu ne réfléchis pas, tu n'entends pas, tu ne vois pas. Portée par la mélodie enivrante, tu visualises des étendues vertes divisées par des murets de pierres sans ciment et parsemées de tâches blanches. Des moutons. Un ciel gris aux éclaircies aveuglantes. De l'herbe recouverte de perles d'humidité. Quand tu joues un morceau, tu le vis. C'est dur pour toi de garder les yeux ouverts tout du long, tout comme de ne pas tout projeter mentalement. Ce n'est que lors de la pause entre les deux premiers morceaux que tu réalises que ça plaît. Tu n'es pas trop surprise étant donné leur consommation d'alcool, pourtant ça te soulage d'un léger poids. Ça reprend aussi vite, tu pourrais continuer longtemps si tu avais plus connaissance de ce répertoire. Encore une fois tu tapes du pied brutalement lorsque la dernière note finit de résonner. Tu le sens ce sourire si grand sur ton visage. Immense. Deux saluts et tu sautes hors de la scène, ton violon précautionneusement collé contre toi. Tu reçois quelques félicitations, une ou deux tapes sur l'épaule et finit finalement au comptoir. Tes doigts se saisissent de l'enveloppe avant que tes jambes ne prennent la direction de la réserve. À l'abris de la réalité, tu voudrais rester sur ton nuage encore longtemps. Tu sautilles comme une enfant, saoule du moment que tu viens de passer. La musique coule dans tes veines à n'en pas douter. Avec toute la délicatesse possible tu ranges ton si précieux bien dans son étui. Des gestes automatiques depuis le temps, une mécanique bien huilée qui suit un ordre bien précis. L'archet, le violon, réajuster l'archet puis réajuster le violon. Fermer et vérifier que c'est correctement fermer. Ce n'est qu'à ce moment là que tu réalises qu'il est là. A quelque pas de toi. Landon.

Souffle coupé. Boum. C'est un coup de massue de le voir. Ces quatre derniers mois t'ont parus plus long que cette année en Europe sans nouvelles. Ce bras qu'il tend vers toi l'espace d'une minuscule seconde fait exploser ton coeur. Tu lui souris, son dernier message te revenant en mémoire. Tu as accepté ce qu'il voulait, tu te contentes de ce qu'il te donne et tout ira pour le mieux. Parce que tu ne t'autorises pas à gaspiller ton temps pour quelqu'un. Il donne le ton. Client. Vendeur. Rien de plus, rien de moins. " Pour 50 dollars c'est possible ? " Tu savais que tu en aurais pour ton argent étant donné la qualité de son herbe. Voilà pourquoi tu lui avais quand même demandé de venir ici ce soir. Comme si rien ne s'était jamais passé entre vous. Tu sors les billets de ta poche et récupères ton petit sachet. C'est étrange qu'il n'y ait plus que ça entre vous deux, des banalités, de la politesse, du traffic. " Merci. J'espère que t'as aimé la musique, passe une bonne soirée. " À peine ta phrase fini tu lui tournes le dos. Tu détaches tes cheveux, récupères tes affaires et... Tu ne sais pas. Il est là. Il est là en face toi. Quoi faire ? Comment agir ? Tu passes devant lui, ouvrant la porte pour retrouver le bar. C'est mieux ainsi. Tout le monde le pense. En toi soudainement c'est le vide. Loin de lui. Sa silhouette n'est plus dans ton champ de vision, remplacée par celles ivres et floues du pub irlandais. Tu confis ton instrument au barman, récupérant au passage de quoi te désaltérer. Tu la vides plus rapidement que prévu et n'ayant pas vraiment mangé à cause du spectacle, il serait facile de te faire monter sur une table. Tu finis par discuter, un deuxième verre dans les mains, avec des inconnus assez chaleureux. Tu ris fort. Fort. Sans te soucier de ceux que les autres pourraient penser. Ca te procure un bien fou. On t'entraine sur la piste de force, comme beaucoup d'autre. Une farandole approximative qui s'enroule et se déroule sur elle-même. C'est alors que tu l'aperçois. Tu n'as pas remarqué qu'il était revenu à l'intérieur. Dernière de la chaine humaine, tu te saisis de son bras et le tire comme tu peux pour qu'il rejoigne le mouvement. L'expression sur son visage provoque des éclats de rire que tu n'es pas capable de retenir. Vous avancez tous au rythme de la cornemuse probablement trouvée sur une playliste Youtube. Tu ne le lâches pas, le serres de toutes tes forces au contraire. Parce que cette danse c'est certainement tout ce qu'il te donnera et toi tu n'attendras pas plus quand la ligne se démantèlera. Tu veux mémoriser cette chaleur qui parcoure le moindre recoin de ton corps quand vos peaux se rencontrent.

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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptyJeu 23 Mar - 19:43

Give me one night ...
Janine&Landon

J’avais mis les pieds dans la remise que depuis quelques minutes, et pourtant, j’avais l’impression d’étouffer. Encore plus que dans la salle principale du pub. Alors que nous n’étions que deux. Je me passais rapidement une main dans les cheveux, les rabattant en arrière, alors que ça ne servait strictement à rien. Plus indisciplinés qu’eux, ça n’existait pas. Un de ces jours, il fallait que j’aille au coiffeur. Peut-être. Si l’envie me prenait, ce qui n’était pas le cas. Je les aimais bien tels qu’ils étaient, et j’imaginais déjà la réaction de ma famille d’adoption à la vue de ceux-ci. J’esquissais un sourire à cette pensée, avant de revenir à l’instant présent. Dans cette remise sombre, en compagnie de Janine. Mon cœur rata à nouveau un battement. Mon cerveau menant un combat contre lui-même. Une partie voulait en finir le plus vite possible, sortir de cette pièce, rependre le cours de la soirée, de l’autre côté, boire. Oublier. Tandis que l’autre, voulait poursuivre l’échange, trouver quelque chose à dire, la retenir. Finalement, la première gagna le premier round. Je sortis tout simplement les paquets que j’avais en ma possession, les posant sur un carton, à mes côtés, et demandant à Janine combien elle en voulait exactement. La réponse ne tarda pas. Échange rapide. Elle prit ses sachets, je pris son argent. Nos doigts s’effleurèrent et je sentis une décharge électrique dans tout le corps, mon cœur, au lieu de rater un battement, à se mettre à battre à la chamade. Je n’étais pas sûr que j’allais sortir vivant d’ici. Je n’entendais d’ailleurs que ses battements, assourdissant, au point de me dire que Janine devait les entendre aussi. J’étais à bord de l’implosion, et le contact se rompit. Juste quelques secondes. Et encore. Pourtant, cela m’avait paru durer une éternité. Merci, toi aussi ». N’étant pas encore remis de mes émotions, je ne trouvais rien d’autre à dire. Les mots ne voulaient pas sortir d’entre mes lèvres. Tout se bousculait à l’intérieur, mais rien venait. J’étais devenu aphone. Il suffit d’un battement de cil pour que Janine ait disparu.

Soupirant, baissant la tête, la gorge nouée, je me repassais, pour la deuxième fois en quelques minutes, les mains dans les cheveux, avant de balayer la pièce du regard. Déjà nostalgique de ce moment. Trop rapide. Je sortis par d’où j’étais venu, retourné à la fraîcheur de la nuit. Cigarette en main, je retournais sur l’avenue principale, devant contourner un couple en plein ébats. Levant les yeux au ciel, je me retins de leur casser la gueule. Il fallait que j’évacue. Trop d’émotions, en très peu de temps. Rentrer ? Rester ? Mon cerveau se livrait une deuxième bataille. Et cette fois-ci, ils furent à égalité. Autant rester, profiter, essayer de penser à autre chose. Environ un bon quart d’heure avait passé depuis la disparition de Janine et le moment où je rejoignis la foule dans le bar. Ils étaient encore tous là, si pas plus, à faire la fête, chanter, insouciants à ce qui les entourait. Le monde continuait à tourner pour eux. D’un pas rapide, j’allais m’acheter ma sixième pinte, alors que je commençais à ressentir l’effet de l’alcool ingurgité durant la soirée dans le sang. En moins de temps qu’il fallait pour le dire, j’étais à nouveau happé par l’ambiance irlandaise.

Une main s’empare de mon bras. Me tire en avant. Vers elle. Sous la surprise, quelques gouttes de Guinness débordent du verre et je jette un regard assassin à la personne concernée. Avant de me rendre compte que c’était Janine. Mon sang ne fit qu’un tour. Je devins livide. Et je n’eus pas d’autre chose que de suivre le mouvement. L’alcool aidant. Elle ne voulait plus me lâcher, comme si c’était une question de vie ou de mort. Je la laissais faire. Profitant de ce moment. De ce contact, qui ne tardera certainement pas à se terminer d’une seconde à l’autre. Mes compagnons de beuverie, inconnu au bataillon avant ce soir, suivirent le mouvement et je fus à nouveau projeté en avant. Sauf que cette fois-ci mon corps vint s’écraser contre celui de Janine. Nous avançons, l’un collés à l’autre. Elle me tenant toujours le bras. Un sourire niais s’était affiché sur mon visage. Mais je ne m’en souciais pas. Tout était permis. Juste pour un soir. Une dernière fois. Après avoir fait trois – quatre tours, je n’en pouvais plus. J’avais besoin de calme. De me poser. Et il faisait de plus en plus chaud. Ni une ni deux, je réussis à décrocher la main de Janine de mon bras, et à la place, c’est ma main qui vint rejoindre la sienne, avant de l’entraîner dehors de la farandole. Ne la lâchant pas. Comme un couple. Sans me soucier de mon entourage, je l’entraînais dehors. A l’air libre. Je la relâchais finalement, me penchant légèrement en avant, posant mes deux mains sur mes genoux, en reprenant mon souffle. Chose étonnante, mes yeux pétillaient. Je me relevai, déposant mon regard sur celui de Janine. « Merci ». A elle d’interpréter mes paroles. Je n’avais aucune envie d’en dire plus, au risque de tout gâcher. Je profitais d’être dehors pour me rallumer une autre cigarette, tendant le paquet à la jeune femme.

« Tu ne m’as pas laissé le temps de répondre avant. Tu es partie comme … une voleuse » Je tirais sur ma cigarette, posant mon dos contre le mur, une main dans la poche, ayant posé ma pinte à même le sol. « Oui. J’ai apprécié. Tu es … » J’haussais les épaules. « Talentueuse » Je pouvais presque comprendre pourquoi elle était partie, même si, je n’’étais pas encore totalement prêt à le lui pardonner. J’avais très bien vu ce soir, que la musique, c’était toute sa vie. Et je ne devais certainement pas en faire partie. Pour plusieurs raisons. Puis, me déconnecta se déconnecta soudainement. Je ne pourrais pas décrire le moment qui suivit. Tout ce que je savais, c’est que, à peine quelques secondes plus tard, je m’étais approché d’elle, et mes lèvres vinrent se poser machinalement sur les siennes. Ma main posée autour de sa taille. Mon cœur prêt à se rompre. A sortir de la cage thoracique. J’allais le regretter. J’en étais sûr. J’étais en train de tout détruire. Ça avait été plus fort que moi. Mes envies avaient pris le dessus.


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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptySam 25 Mar - 12:28



Tu aurais ri si on t'avait dis que Landon te suivrait dans cette danse maladroite. Malgré les bousculades ton emprise sur son bras ne se desserre pas. Jamais. Tu sautilles sur une jambe, sur l'autre, dodelinant de la tête, quelques cheveux dans la bouche. C'est un pur moment de joie. Un partage de bonheur. Le corps si grand de brun se colle brusquement au tien sous l'impulsion du reste des danseurs. Tu ne sais pas vraiment combien de tours vous faites mais tu t'en fiche. T'as perdu compte depuis longtemps. Tu ne sens pas la fatigue, simplement ta tête qui tourne un peu. C'est fou, c'est agréable. Tu chantes fort des lalala suivant la musique autant que possible. Si cela pouvait continuer toute la nuit, toute la vie, tu serais la plus heureuse. Soudain, tu te sens attirer dans le sens opposé. Lui. Sa main dans la tienne. Une course démarre. Vous évitez les tables, les chaises, les gens. Tu le suis aveuglement, attrapant une pinte qui n'est pas la tienne juste avant de franchir la porte d'entrée. C'est dehors que vous finissez. Tu prend une grand inspiration, automatisme d'être à l'air libre. Finalement il te lâche, tu tournes sur toi même toujours ivre de l'ambiance que vous venez de quitter. Les souffles sont un peu courts, les joues rougies par la chaleur et l'effort. Il a du mal à s'en remettre et ça te fait rire une fois de plus. Tu avales une longue gorgée de bière qui rejoindra la sienne au sol, seul moyen de trouver un peu de fraîcheur. Tu balayes son merci d'un signe de main et refuses la cigarette. T'es bien là, t'en as pas besoin. Ton regard se perd sur ciel. Il n'y a pas beaucoup d'étoiles malheureusement. Mais ça non plus t'en as pas besoin. Tu es à deux doigts de te perdre dans tes rêveries habituelles quand sa voix résonne une fois de plus. À quoi il joue ? Ta tête toujours en l'air, tu réponds doucement d'une voix presque résignée et où pointe l'incompréhension. " Je t'ai écouté c'est tout. " Il a tort tu n'es pas partie comme une voleuse. Tu agis simplement comme il te l'a demandé lors son dernier message. Tu ébouriffes tes cheveux pour essayer d'éclaircir toutes ces idées qui s'agitent dans ton cerveau. Talentueuse. Tes yeux reviennent à lui à ce mot, ton corps avance d'un pas. Le sourire que tu lui adresses est plus discret. Plus doux. Comme un remerciement.

Ton coeur a cessé de battre. Tes poumons implosent et ton esprit est dans le coma. Tout ce qui reste c'est ce ressenti indescriptible qui te prend les tripes lorsque qu'il t'embrasse. C'était trop rapide, trop inattendu pour que tu puisses le voir venir. Quand tu sens une de ses mains sur ta hanche qui te rapproche encore plus de lui, tu réalises. Tu réponds à son baiser avec le plus de passion possible. Le plus de vie, d'envie. Désir hardant qui t'anime. Un goût de nicotine. De houblon. Tes lèvres sont sèches. Vous êtes loin de la perfection pourtant c'est mille fois mieux. Tes bras se glissent sur sa nuque avec brusquerie, te hissant sur la pointe des pieds pour te rapprocher de lui. Vous vous fondez l'un dans l'autre. Vertige. Tournis. Quand tu détaches tes lèvres des siennes, t'es haletante. Poupée de chiffon. Vidée de toute énergie. Tu sais qu'il a quelqu'un cependant à l'instant précis tu t'en fiches. À choisir il vaut mieux être la maîtresse que la femme trompée. Tu t'accroches, incapable de t'en séparer de peur que la réalité ne vous frappe de plein fouet. Étrangement c'est la première fois que vous vous embrassez. Bourrés, défoncés,célibataires jamais ça ne s'était produit auparavant quand bien même les occasions n'ont pas manqué. Suspendue à son cou, tu enfouis ton visage contre son torse. Ne rien dire. Surtout ne rien dire, ne pas parler de cet échange. Le taire, le garder précieusement pour toi, pour vous. " C'est toi l'ouragan Landon. " Un murmure qui se perd dans les bruits nocturnes. Une seule nuit. Celle-là. Voilà ce à quoi vous aurez droit car ensuite les effets de l'alcool se dissiperont, les blessures infligées reviendront en mémoire, vos situations respectives seront réelles à nouveau. Quelles solutions s'offrent à vous ? Se séparer maintenant. Être gêné. Profiter. T'es si proche de lui... Tu te rends compte à quel point ca t'avais manqué. Cette présence rassurante, cette ombre protectrice qui enveloppe tout ton être. Tu recules, mettant fin à tout contact physique. Tes yeux sont remplis d'incompréhension, d'espoir ainsi que d'une étincelle qui avait disparu depuis longtemps. " On pourrait voler une voiture et rouler loin. Passer nos nuits sur la banquette arrière et dans des motels pourris jusqu'à ce qu'on ait plus d'argent... T'en penses quoi ? " Nouvelle gorgée, le regard dans le vague. Tu récupères ta pinte, buvant trop rapidement sans doute. Tu t'empares de sa cigarette pour y tirer une longe latte avant de la lui rendre et de déposer un simple et rapide bisous sur sa joue. Si léger. " Ou on peut retourner danser. Tous les deux comme si rien n'existait. " T'as envie d'entrelacer tes doigts aux siens sauf que tu crains sa réaction. Landon il est imprévisible, indomptable, sauvage. T'aimerais que jusqu'au lever du soleil vous arrêtiez de vous faire du mal. Pourtant c'est déjà fait non ?

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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptySam 25 Mar - 17:50

Give me one night ...
Janine&Landon

Tout autour de moi, plus rien n’existait. Le monde était devenu silencieux. Le seul bruit que mes oreilles captaient, était celui de mon cœur, battant à tout rompre dans sa cage thoracique. Mon cerveau, lui, s’était fait la malle. A vrai dire, je ne me rendais même pas vraiment compte de ce qui se passait exactement. J’avais agi à l’instinct, impulsivement, sans trop y croire. Et pourtant. Mes lèvres restèrent scellées aux siennes, nos corps l’un contre l’autre, ma main déviant vers son dos, la retenant légèrement contre moi. Nos langues se cherchant et se trouvant. Passionnément. Puis, un peu plus brusquement. L’instant animal refaisant surface. Pourtant, cet échange resta doux, dans l’ensemble. Trop rapidement, à mon goût, tout s’arrêta. L’instant était passé. Confus, les sens sans-dessous-dessus, sa main toujours autour de mon cou, elle resta là. Aucune envie de briser le silence. Ne pas venir tout gâcher, une fois de plus. Le corps de Janine tout contre le mien, je pris une grande inspiration, tapotant sur mon mégot pour y faire tomber la cendre qui s’y était accumulée. J’étais dans l’incapacité de bouger mes jambes. J’entendais le sang circuler dans mes veines. Mon cœur tambouriner encore plus fort dans ma poitrine, dans l’impossibilité de se calmer, alors que Janine venait justement de poser sa tête contre celui-ci. Ma main resta accrochée sa taille, tandis que l’autre vint rejoindre ses cheveux, les caressant doucement. Je fermais les yeux pour mieux savourer le moment. En prendre une photographie mentale. Avant que tout ne s’arrête pour de bon. Les choses n’étaient pas si simples. Si seulement. Je déposais un léger baiser sur son front, avant qu’elle ne rompe tout contact. Et maintenant ? Nerveusement, je tirais sur ma cigarette, ne sachant plus quoi faire avec mes mains. Me remémorant déjà ce qu’il venait de se passer. Jamais ne je l’aurais cru possible Juste en rêve, et encore, le lendemain, au réveil, il ne faisait plus de mal que de bien. Pourtant, ce n’étaient pas les occasions qui avaient manqués durant ces dernières années. Je n’avais jamais franchi la ligne jaune, pour plusieurs raisons. Je n’étais conscient de rien. Ce n’était qu’une simple amie, et, au fond de moi, je m’étais promis de ne jamais la blesser. Deuxièmement, je ne la voyais pas comme un objet, comme mes conquêtes passées, juste bonnes à prendre et à jeter. Elle ne le méritait pas. Jusqu’à ce soir. De nouveau, deux parties de mon cerveau se livraient une bataille intense. Comme on pouvait le voir dans les dessins animés, un ange et un diable, chacun sur une épaule différente, donnant leurs avis.

Le vide s’entortilla tout autour de moi. Janine avait lâcher prise. Elle s’était éloignée, de quelques pas, ce qui me fit sortir de mes pensées, et réaliser l’étendue de la situation. Et maintenant ? Plus rien ne pouvait redevenir comme avant. Un pas avait été franchi. Retourner à notre petite vie, chacun de son côté, comme ces derniers mois, et continuer à mourir à petit feu ? Ou bien essayer de renouer, comme à l’époque, mettant les rancœurs de côté ? Et, sans oublier, tous les autres problèmes qui s’y ajouteraient. « C’est toi l’ouragan, Landon » Ce fut elle aussi qui rompit la première le silence. Je souris. Tout simplement. Il n’y avait rien à dire. Elle n’avait pas tort. Mais comme lui, je pouvais être tout autant destructeur. Pour moi. Pour les autres. Je m’abstins de tout commentaire.

« On pourrait voler une voiture et rouler loin. Passer nos nuits sur la banquette arrière et dans des motels pourris jusqu'à ce qu'on ait plus d'argent... T'en penses quoi ? ». Mon regard se posa sur elle. Là, depuis longtemps, je reconnaissais là vraie Janine. Elle était à nouveau devant moi. Toutefois, je ne répondis rien, pesant déjà le pour et le contre. En temps normal, l’ancien Landon, sobre ou sous l’effet d’une quelconque substance, aurait aussitôt accepté. Maintenant, c’était autre chose. Trop de choses étaient en jeu. En premier, il en allait de la survie de Janine. Toujours la même rengaine. De pas la blesser. Ne pas lui faire de mal. Puis, à mes yeux, Janine était différente. C’était bien beau de passer les nuits sur une banquettes arrière d’une voiture et loger dans des hôtels pourris, le seul souci, c’est qu’elle méritait bien mieux. Nous n’étions plus des adolescents, avec des manques à combler. Nous étions adultes. Du moins, on essayait de l’être. Mais, un coup vite fait, dans une voiture ou ailleurs, ce n’était pas ce que je voulais avec elle. Je voulais bien plus. Je n’aurais pas dit non, mais pas dans ces conditions. Qui aurait cru qu’un jour je me mettrais à réagir de la sorte ? Pas ma cousine. Surtout pas elle. Et ne surtout pas penser à elle. Elle revint rapidement sur sa proposition, offrant une autre variante. Celle de rester ici, retourner à l’intérieur, et poursuivre la soirée comme on l’avait commencé. Ce qui me plaisait moins. J’avais juste envie d’être seul avec elle, et pas avec d’autres gens autour. Dilemme. Surtout que, c’était bien beau de voler une voiture – et je savais le faire qui plus est – mais j’avais déjà passé assez d’années au trou tout frais payé par les contribuables. Sans rajouter à l’infraction la conduite en état d’ébriété et je n’osais même pas penser, en cas de contrôle, s’ils trouvaient ce qu’on avait sur nous. Bien que tentant, son idée semblait semée d’embuches. Il fallait quand même que je trouve une solution, plutôt que de rester planté là, comme un con. « Comme Bonnie & Clyde tu veux dire ? ou un autre couple, dont je tairais le nom, qui étaient partis dans un road trip meurtrier.

Quelques minutes passèrent ainsi. Puis, une idée me vint. « Tu me fais confiance ? », ce n’était pas vraiment une question, car elle n’aurait pas le choix, de me faire confiance. Quoique si, elle pourrait très bien se retourner, partir pour ne plus revenir. Ou se mélanger à la foule, dans le pub. « J’en ai juste pour … », je jetai un rapide coup d’œil à ma montre « pour un quart d’heure, si tout se passe bien. Attends-moi là, je reviens ». La peur de ne plus la revoir, me fit m’approcher d’elle, et de déposer un dernier baiser sur ses lèvres, rapidement, avant de capter mon regard et partir. Comme un voleur. Elle voulait partir en cavale. Et sa cavale, elle l’aurait. Sans avoir besoin de voler une voiture. Trop de risques. Les hôtels, eux, étaient un autre souci. La connaissant, je savais que de devoir dormir dans des hôtels, voire des motels malfamés, ne la dérangeaient pas, et à moi non plus, j’avais bien vécu pire, mais non. Je ne l’imaginais pas dans ce genre d’endroit. Je voulais lui offrir plus. Même si nous n’aurions certainement pas le choix. En partant, j’avais sorti mon téléphone, appelant un de mes collègues, qui me devait un service, et c’était vers chez lui, à quelques pas de là, que je me dirigeais. Le collègue en question était un passionné de voiture, et je savais, à force d’en avoir entendu parler, qu’il possédait dans sa collection une Chevrolet Impala de 67. Pas besoin de violer les lois.

Vingt minutes plus tard, j’étais de retour devant le pub, au volant de la Chevrolet. Je la parquais à quelques rues de là, avant de revenir à pieds d’où j’étais parti. Étonnamment, en bien, Janine était encore là. Toutefois, je ne savais pas si elle avait passé tout son temps à m’attendre dehors, ou alors à faire des aller-retour entre l’intérieur et l’extérieur. Je sentis mon cœur se serré. Elle me faisait confiance. Du moins, jusqu’à présent. Je m’arrêtais à bonne distance, ne sachant plus trop comment me comporter. « J’espère ne pas t’avoir fait trop attendre ». Pour la deuxième fois dans la soirée, je lui pris la main, et je l’entraînais à ma suite. Je m’arrêtais seulement une fois dans la voiture, les clés à la main. « Le carrosse et là, princesse ». Je m’avançais, lui ouvrant la portière, comme un gentleman le ferait, avant d’aller m’installer à la place conducteur, espérant qu’elle ne prendrait pas peur. Ou qu’elle ne change d’avis. Pour me rassurer, de ne pas la faire fuir, je lui souris tendrement, tapotant sur le tableau de bord « T’inquiète, tu n’as rien à craindre. Je ne suis pas aussi fou pour voler ce genre de voiture. C’est juste un prêt » Voyant que mes mots pouvaient être mal interprétés, je m’empressais de rajouter. « C’est celle d’un collègue ». Je lui fis signe de me rejoindre, avant de me tourner vers elle, les yeux brillants. « Las Vegas ? » Ce soir, juste pour quelques heures, tout était possible. Il n’y avait pas que le redbull qui nous donnait des ailes. Qui nous faisait nous sentir invincibles.

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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptyDim 9 Avr - 10:42



Là tout contre lui, tu te dis c'est ça la vie que tu veux mener. Des palpitations dans la cage thoracique, un souffle court, des frisson dans la nuque, une main au creux des reins, une odeur masculine mélangée à de la nicotine, le goût d'un autre sur les lèvres. L'adrénaline. L'ocytocine. Ce mélange si agréable qui coule dans tes veines à chaque fois que tu es avec lui. Landon. T'as l'impression qu'il n'y a que ses bras qui te retiennent sur terre. Tu pourrais t'envoler, partir toucher les étoiles sans jamais revenir. Après tout, pourquoi revenir ? Tout serait mieux si vous partiez loin, tout les deux. Il n'y aurait plus cette femme dans le coeur du brun, il n'y aurait pas la deception de Cooper, la colère de Lizzie. Alors tu lui confies tes envies d'ailleurs et d'avenir incertain. De fuites et d'aventures. Aucune réponse, avant il aurait dit oui. Avant que tu ne partes il aurait accepté, plus aujourd'hui. Peut-être qu'il essaye d'être adulte. Si c'est le cas, tu n'es pas certaine d'apprécier. Tu proposes autre chose avec un peu moins d'enthousiasme. Quand enfin il réagit, ca provoque un sourire lumineux sur ton visage. Bonnie et Clyde. Tu hoches la tête au point de te la décrocher, comme le ferait une gamine surexcitée. Le silence vous regagne doucement alors que tu peux voir les rouages tordus de son cerveau s'activer. Peser le pour et le contre. Tu continues de descendre ta pinte, bougeant discrètement ton corps au rythme de la musique qui te parvient même à l'extérieur. Sa question soudaine te prend de court. Tu plantes tes yeux écarquillés au fond des siens. Et ca s'échappe tout seul. " Toujours. " Incontrôlable malgré tout ce qui s'est passé, tout ce qui s'est dit. Vérité étrange. Est-ce qu'il mérite que tu attendes ? Un quart d'heure ? Quatre mois ? Une vie ? Tu n'as pas le temps de répondre. Aussi rapidement que la première fois, ses lèvres rencontrent les tiennes. Une micro seconde avant que tu ne l'observe partir. Tu as ta réponse.

Au début tu restes plantée sur place. Les yeux dans le vague, ton verre revenant vers ta bouche à un rythme régulier. Et soudain tu cours à l'intérieur, déposes les deux pintes plus ou moins vide sur le comptoir et te précipites dans la remise pour récupérer ton violon. En soit tu as du temps, tu es juste trop effrayée à l'idée de le manquer. Tu adresses un signe de la main au barman et voilà. Moins de cinq minutes plus tard tu te retrouves dehors à nouveau. Il faut attendre maintenant. Tout ce que tu détestes. Ta tête tourne légèrement à cause de l'alcool. Adossée contre le mur, les secondes te semblent des heures. Tic. Tac. Tic. Tac. Tu te perds dans tes rêveries. Janine et Landon. Des routes perdues, des paysages ruraux, de la bonne musique. Rire à n'en plus pouvoir. Dormir et se réveiller en ayant mal à la nuque à cause du siège. Manger les conneries des stations services et se ruiner en essence. Rouler de jour comme nuit. Rouler jusqu'à crever de bonheur. Il est où mal là dedans ? Pourquoi devrait-on tous rêver de mariage, d'enfants et de maisons au fenêtres lavées et au jardin entretenu ? Tu chantonnes sans même t'en rendre compte. Who knows ? I felt it from the first embrace I shared with you. That now our dreams, they've finally come true Tu n'aurais peut-être pas du aller voir Lalaland. T'étais si enthousiaste au début et enfin de compte la fin t'as brisé le coeur. 1 minute de retard. 2. Puis 3. 4. Finalement 5. T'as presque les larmes qui te montent aux yeux. Sa silhouette se dessine enfin dans l'ombre de la rue. Tu te redresses un peu trop brusquement, quelques pas pressés rapidement freinés par la distance qu'il laisse entre vous. Est ce qu'il regrette déjà ? Tu ne réponds pas à sa question, tu dois juste avouer que t'es soulagée quand il s'empare de ta main une nouvelle fois. Tu le suis les yeux fermés. Impatiente tandis que vous déambulez dans les rues avoisinantes. Il l'a fait ! Tu ne peux retenir un cris de joie quand il te montre la voiture. " T'es malade ! " Tu lui saute dessus, l'enlaçant aussi fort que possible. Puis effectues une révérence bancale alors qu'il t'ouvre la porte. Tu poses délicatement ton instrument sur la banquette arrière et ton pilote s'installe à tes côté. Son sourire enflamme ton ventre. Il n'a pas volé la voiture pourtant il t'offre la cavale dont tu rêves avec lui. " Je m'en fiche tant que tu es dedans avec moi. " Tu n'as pas peur de le regarder en face quand tu lui dis ça. Lizzie te revient en mémoire quand le beau brun t'annonce la destination. " Trop cliché et on pourrait s'y marier. Emmène-moi en... Alaska Landon ! " Au bout du continent, après le Canada. Tellement loin que le monde entier pourrait vous oublier.

Le moteur démarre, bruit puissant semblant provenir d'une autre époque. Tu te tournes vers lui, le visage illuminé et poses ta main sur son cou. Un autre baiser. Plus tendre que le deuxième, plus lent que le second. Mémoriser les courbes de sa bouche, entendre sa respiration, s'apprivoiser. Tu y mets le plus de douceur possible. Ta tête tourne encore. " Je crois que je suis légèrement ivre. " Un rire bête. Tu crois aussi que t'es un peu amoureuse mais ça tu ne lui dis pas. Amoureuse... T'es même pas sûre que ce mot convienne réellement. Accro plutôt. Dépendante. Les immeubles défilent devant vous, tu ouvres en grand la fenêtre. Besoin d'air frais, besoin de quelque chose qui te dise que c'est bien la réalité. A chaque feu rouge, chaque ralentissement, tu glisses un bisou sur sa joue. Tu ne prêtes même pas attention à le direction que vous prenez. Tu ne veux pas. Au fond t'as envie d'y croire au quarante neuvième état. T'es heureuse Janine. Heureuse comme jamais. La radio est allumée. " On peut trouver des frites quelque part tu crois ? Je meurs de.. Han j'adore cette chanson ! " Tu montes le son, ça grésille cependant tu ne râles pas. Pas ce soir, pas maintenant. La voix rock de Gin Wigmore résonne sur Devil in me et tu t'époumones avec elle. Indifférente à ce qui t'entoure. Une chanson qui parle de jalousie. Progressivement, au fur et à mesure des notes tu te demandes si tu l'es ? Jalouse. Des questions envahissent violemment ton esprit. La personne qu'il va rejoindre quand il te déposera chez toi. Les endroits où il l'emmènera elle. Tu ne chantes plus. " Personne d'autre ce soir à part toi et moi. Promis ? " Lunatique Jo, voilà ce que tu es.

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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptyLun 10 Avr - 3:34

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Janine&Landon

J’avais encore de la peine à croire ce qu’il se passait réellement. C’était un rêve éveillé. Et encore, je n’en étais pas sûr. Même dans mes désirs les plus fous, jamais je n’avais imaginé qu’une situation pareille puisse se réaliser. Et pourtant. J’avais accepté son idée folle. Rien que nous deux. Juste pour quelques heures. Dès que je l’avais vue, au coin de la rue, sur le trottoir, j’avais ressenti une immense joie. C’est même indescriptible. Elle m’avait fait confiance, et attendu, malgré tout. Après tous les mots qui avaient été prononcés, durant ces derniers mots, ces vérités, c’était comme si, tout cela, faisait partie d’une autre vie. J’avais besoin de plus, mais, pour l’instant, j’allais me contenter de ce qu’elle voulait bien me donner. Et dire que, à la base, je l’avais rejointe dans ce bar – ou plutôt non, j’y étais déjà, à vrai dire – juste pour un simple échange d’un peu d’herbe, et nous voilà parti pour un road trip de folie. Dieu sait où nous finirons. Je n’avais même pas réagi à la destination, les mots étaient sortis tout seul, et ce n’est qu’une fois qu’elle répondit que j’en pris réellement conscience. Las Vegas. Aux mots : on pourrait s’y marier, mon cœur s’affola. Au point que je n’entendais plus que ses battements, assourdissant, me disant que Janine, assise juste à mes côtés, devait les entendre aussi. Je me tournais vers elle, une étincelle dans les yeux, lui souriant, rigolant presque. « Tu as raison. Trop cliché. Et on passé l’âge de finir comme à la Very Bad Trip. Et se marier avec une pâle parodie d’Elvis Presley, non merci », à ces mots, je fis une grimace, tout en ayant un pincement au cœur. Et si ? Il fallait que j’arrête de me poser des questions. Avec des si, c’était bien connu, on referait le monde. Puis, comme elle l’avait dit, malgré la petite déception que j’avais ressenti, on risquerait de se marier, et de divorcer tout autant rapidement. Comme de nombreux couples. Si je voulais être honnête avec moi-même, déjà que je n’étais pas vraiment mariage, le faire sur un coup de tête, ce n’était pas mon genre. Rien de bon n’en sortirait. Réalisant tous les dégâts que cette destination aurait pu apporter avec elle, je me rendis compte que Janine venait de sauver la situation. Je la quittais du regard – difficilement – et il se posa sur la route. « Va pour l’Alaska, alors », dis-je, tout en démarrant la voiture. Ne me rendant pas compte du nombre de kilomètres que nous séparait de cet Etat. Rien n’avait d’importance.

J’étais sur le point de démarrer la voiture, j’avais juste allumé le moteur, quand sa main vint se poser sur mon cou, et, instinctivement, je tournais la tête vers elle. Ses lèvres vinrent se coller sur les miennes, pour la troisième fois. Et comme tout à l’heure, j’avais à nouveau l’impression de vivre un rêve éveillé. De flotter sur un petit nuage. Contrairement aux autres, ce baiser avec été plus doux, plus tendre, et plus passionnant d’une certaine manière, et, je n’avais pas envie de m’y défaire. Pourtant, si nous voulions partir à l’aventure, et surtout respirer, nous n’en avions pas le choix. A contrecœur, je décollais donc mes lèvres des siennes, mes mains – qui étaient allés se poser autour de son cou, dans ses cheveux – revinrent sur le volet. Profitant qu’elle tourne la tête, je me pinçais sous l’ongle, là où j’avais appris, il y a bien des années, que cet endroit nous permettait de savoir si quelqu’un était conscient ou non, et, au vu de ma réaction, je l’étais. Je ne rêvais donc pas. Finalement, je démarrais réellement la voiture, partant pour cette folle aventure. Tout comme elle, j’ouvre la fenêtre, juste pour sentir l’air frais sur mon visage, avoir les cheveux au vent. Se donner un certain genre, alors que je sais, qu’avec elle, je n’en ai pas besoin. Au début, je fus surpris, de sentir à nouveau ses lèvres, si douces, contre ma peau, ma joue, mais au fur et à mesure, je m’y habituais. Je n’osais pas lui dire qu’elle fallait qu’elle arrête, que j’allais en vouloir encore plus. Surtout, que là aussi, je n’en avais pas envie. Je voulais qu’elle continue, pendant des heures, des années. Et tant pis pour le reste du monde. Elle me suffisait amplement. Ma main vint se poser machinalement sur sa jambe, au niveau de son genou, avant de remonter légèrement, s’arrêtant à une distance respectable, tandis que je tenais le volant de l’autre. Ce fut la première qui rompit le silence. Silence qui s’était installé entre nous, écoutant la radio, les deux certainement perdus dans nos pensées. Et pour une fois, ce n’était pas un silence gênant. Malsain. Mais plutôt apaisant. Normal. Comme si, il devait tout simplement être là, faire partie de l’aventure avec nous. Nous étions revenus au stade du début, ou nous avions pas besoin de remplir chaque blanc, parler pour ne rien dire.

« On est en Amérique, chérie. Tu trouves tout ce que tu veux, à n’importe quelle heure », le mot chéri s’était échappé tout seul de mes lèvres, sans réellement m’en rendre compte, et, de toute façon, je n’étais même pas sûr qu’elle m’ait entendu, étant donné qu’elle n’avait même pas fini sa phrase, pour se mettre à chanter. Je fermais les yeux quelques secondes, avant de les rouvrir, concentré. Ce n’était pas le moment de faire un accident. Mais, sa voix était envoûtante. Magnifique. Merveilleuse. Elle nous transportait. En même temps, je jetais des coups d’œil aux alentours, trouvant un endroit où s’arrêter, manger les fameuses frites qu’elle voulait. Mais pas à San Francisco. Ailleurs. Pour s’assurer que tout se déroulait correctement. Qu’on était sur la bonne voie. Que les plans n’allaient pas changer d’une seconde à l’autre. Au lieu de tourner à l’angle de l’avenue, et donc, pour m’arrêter à un steak house, je pris l’entrée de l’autoroute, ou je mis les gaz. Dès qu’elle s’arrêta de chanter, je sentis qu’un changement allait s’opérer. Comme un sixième sens. Et en effet. Je n’avais pas tout tort. Je fis une légère grimace. Quoi répondre, exactement ? C’était encore beaucoup trop tôt. Je n’en avais pas le courage, de lui dire exactement ce que je ressentais. Peut-être plus tard. À plusieurs kilomètres de là. Pour l’instant, mon objectif était de trouver un coin sympa pour s’arrêter manger, et surtout, de rouler 1 – 2 heures, avant de dormir. Sa remarque me prit tellement par surprise, que je ne sus quoi répondre. A la place, ma main étant toujours posée sur sa jambe, j’exerçais juste une légère pression avec mes doigts, lui faisant comprendre par là qu’il n’y avait qu’elle ce soir. Qu’il n’y avait eu qu’elle depuis deux ans, si pas plus, et qu’il n’y aura qu’elle. Je tournais légèrement la tête, lui souriant, pour approuver encore plus ce que je venais de faire.

Le reste du trajet, était flou. Confus. Au bout d’environ une heure et demi, voire presque deux heures, je sentis la fatigue me gagner. Il fallait dire aussi, les minuit étaient passé depuis longtemps, et les routes étaient désertes. C’était un avantage, nous avions la route à nous, mais, en même temps, c’était monotone. Jusqu’à présent, nous avions continué à faire comme si tout allait bien, laissant de temps à autre des silence s’installer entre nous, comme un vieil ami, longtemps disparu. Je remarquais, au bout d’un moment, un panneau indiquant un quelconque mortel, à dix kilomètres de là. Je pris donc la décision de rouler jusqu’à là-bas, pas trop le choix en même temps, et de m’arrêter, espérant qu’il reste des chambres de libre. Au pire des cas, la banquette arrière ferait l’affaire, mi ce n’était pas ce qu’il y avait de plus confortable au monde. Surtout dans ce genre de voiture. « On va s’arrêter là, si tu es d’accord. J’ai les yeux qui commencent à se fermer tout seul, et si tu veux atteindre l’Alaska en un seul morceau, c’est préférable que je dorme quelques heures. Et, avec un peu de chance, ils servent encore à manger, toi qui voulait tellement des frites », je souris, tout en prenant la bretelle de sortie, me rapprochant de plus en plus des bras de Morphée. Je garais la voiture non loin de l’entrée, j’ouvris à nouveau la porte à Janine, et, la reprenant par la main, comme si c’était la chose la plus naturelle au monde, je l’entraînais à ma suite – avait eu la présence d’esprit de prendre son étui à violon avec elle – jusqu’à la réception. Légèrement mal à l’aise, je m’approchais, appuyant sur la sonnette. Un homme entre deux âges se présenta. « Hm … nous aimerions louer deux chambres, juste pour quelques heures, s’il-vous-plaît », me rendant compte que ces mots pouvaient être interprétés de manière différente, j’essayais de rectifier le tir. « Nous avons décidé de faire le tour de l’Amérique, et un peu de sommeil ne nous ferait pas de mal », à son regard, je vis bien qu’il n’en croyait pas un mot. Toutefois, tellement fatigué, je ne dis rien. Ça en valait pas la peine, et surtout, ne pas commencer à rager alors que tout se passait pour le mieux. « Tentez », dit-il, nous tendant une clé « La 39 pour vous. Désolé », poursuivit-il, haussant les épaules « C’est la seule chambre disponible qu’il me reste », je pris la clé, l’assassinant du regard, voulant lui refaire avaler son sourire satisfait, voyant très bien que d’autres clés pendaient derrière lui. Prenant une grande inspiration – surtout ne pas s’énerver – je pris Janine par le coude et je l’entrainais vers la fameuse chambre. Chambre qui s’avéra être assez … fade. Normale. A l’heure actuelle, je m’en fichais, tant que je pouvais dormir, à vrai dire, mais disons que … bon, au moins, elle semblait propre, et il y avait tout ce dont on avait besoin. LA salle de bain séparée, un lit, heureusement, à deux places, un fauteuil – va savoir ce qu’il foutait là lui – un petit poste de télé. JE m’assis, lasse, sur le lit, avant de me laisser tomber en arrière. Mon regard se posa sur la jeune femme « Désolé, ce n’est pas vraiment le Ritz ici., puis, s’entent que je m’endormais, je me relevais, avant d’aller me coucher sur le canapé. « Prends seulement le lit du coup, je dormirais ici », dis-je, souriant. Et apparemment, avant de dormir, j’avais encore quelque chose à dire. « J’ai réfléchi, à ce que tu m’as dit, avant. Ou plutôt, à ce que tu m’as demandé. Promis. Personne d’autre. Que ce soit ce soir, ou un autre soir. Il n’y a toujours eu que toi », en quelque sorte, c’était comme un aveu, formulé différemment. Je me relevai, les coudes sur les genoux, la fixant. « Je ne sais pas ce qui t’as pris, tout à l’heure, de changer tout à coup, comme ça. Ca ne te ressemble pas, et, d’un côté, ce ne sont pas mes affaires, mais je veux juste que tu saches, pour te rassurer, qu’il n’y a personne dans ma vie »

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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptyLun 10 Avr - 17:27



Pas de promesse. Un regard rassurant et une pression sur la cuisse. Est ce que ca suffit ? Oui. Tu peux vivre ton rêve en te disant qu'il a quelqu'un dans sa vie. Vos baisers n'existeront que dans ce road trip improvisé. Vos mains ne se rencontreront que dans cette voiture. Le temps d'une nuit. Le temps d'une aventure. Tu n'es même pas certaine que vous puissiez survivre à plus. Trop de folie, à avancer trop vite on finit par rentrer dans un mur. Pourtant ca sonne à tes oreilles comme une mort plus digne. À choisir tu préfères crever le coeur battant la chamade, le corps rempli d'adrénaline que dans ton sommeil sans rien ressentir. La vie est trop précieuse pour qu'elle se finisse de façon aussi fade. Tu perds ton regard sur l'extérieur, remontant la vitre alors que la fraîcheur nocturne commence à se saisir de ta peau. Les rues de San Francisco sont bien loin. De l'autoroute. Presque vide. C'est le monde qui vous tend les bras. Tu somnoles quelques fois durant quelques minutes. À chaque fois que tu rouvres les yeux tu vérifies que c'est bien lui à tes côtés. Lui au volant de ton destin de peur que ça ne soit qu'un rêve, que ça soit un autre. Mais à chaque fois tu le vois, concentré sur la route, les yeux cernés et cette main inébranlable sur ta jambe. Parfois tu chantonnes la mélodie de la radio, vous vous moquez quand vous tomber sur ces interviews où le commun des mortels se plaignent de leur conjoint ou bien s'engueulent en pleine émission, tes doigts se perdent sur sa nuque tendue, ses cheveux ébouriffés. C'est calme. Apaisant. Un instant de bonheur qui dure plus longtemps qu'à l'accoutumée. Tu ne sais pas depuis combien de temps vous roulez, ni quand exactement vous êtes partis, encore moins où vous allez réellement. L'inconnu. Sa voix ainsi que le bruit caractéristique du clignotant te sors de ton léger sommeil. L'évocation des frites qui te faisait saliver auparavant, t'écœure. "Non plus rien à manger. Dormir c'est bien. Je te suis de toute façon c'est toi le chef. " N'ayant pas le permis tu ne peux même pas lui proposer de prendre la relève. Alors oui c'est lui qui décide. Tu le suis jusqu'en Alaska. Jusqu'au bout du monde. Le bâtiment se dessine devant vos yeux et une fois la voiture garée, la galanterie continues. Il est plein de surprise Landon. Vos mains se saisissent l'une de l'autre, dans une habitude trop rapidement acquise.

Tu n'as pas le temps de dire un mot que le brun se charge de tout. Tu regardes autour de toi comme si c'était la plus belle chose que tu n'ai jamais vu. Un tour de l'Amérique. Vos ambitions grandissent de minute en minute. Tu acquiesces et surenchéris même. " Il m'emmène dans le grand nord ! " Le regard blasé de l'employé n'entame pas du tout ta bonne humeur. Tu ne remarques pas qu'il y a d'autres chambres disponibles, pourquoi mentirait-il après tout ? Ton compagnon te tire par le coude alors que tu lances toujours aussi souriante " Merci Monsieur, bonne soirée ! " Prendre possession de la chambre est assez rapide au vu de vos bagages. Tu diriges directement dans la salle de bain, passant de l'eau sur ton visage et rinçant ta bouche pâteuse des bières avalées en début de soirée. " Crois moi c'est toujours mieux que les bus de tournées. Quoique le numéro 39 c'est pas mon préféré. " réponds-tu en te dirigeant vers le lit. Lit qu'il te laisse d'ailleurs. Ce qui suit, ce qu'il te confie tu ne le comprends pas. Il a posté une photo sur instagram de lui avec une autre fille. Cette autre fille ayant même commenté. Tu essayes de comprendre mais ça t'échappe. Tu le regardes profondément, tu essayes de creuser, de lire au fond de lui. Sans rien dire. Ça ne lui ressemble pas. Landon il ne laisse pas le lit aux filles qu'ils fréquentent. Il en profitent bien au contraire. Et s'il n'a jamais tenté quelque chose avec toi, c'était parce que vous étiez amis non ? Du moins c'est ce que t'as toujours pensé. Ça te vexe qu'il préfère être si loin de toi. Tu n'as pas le droit au même traitement que les autres, t'as l'impression que t'es moins bien. Ou peut être qu'il n'en a pas envie. T'es pas comme toutes ces conquêtes après tout. Tu n'as pas des jambes élancées grace à de dangereux talons hauts, ni les cils charbonneux, ni la bouche teintée d'artifice. Tu hausses les épaules. Bêtement. Tu délasses tes boots, retires ta veste, dégrafes ton soutien-gorge sous ton t-shirt, défais ton jean et finalement éteins la lumière. Allongée sous les draps, tu fermes les yeux quelques minutes et puis réalises que c'est complètement stupide. Tu te relèves, tâtonnant pour gagner le canapé et parviens après deux échecs à trouver son bras. " Tu conduis et en plus on a déjà dormi ensemble je te rappelle. " Tu le secoues un peu et le tire jusqu'à ce qu'il soit debout. Dans l'intimité du noir, t'as envie de lui sauter au cou. De lui picorer chaque bout de son visage de tes lèvres. Cependant tu te retiens et l'emmène avec toi jusqu'au matelas. Cette même intimité qui te fait le désirer, elle t'intimide. Sans les effluves de l'alcool, la folie de na voiture, seulement avec ton top et ta culotte c'est plus compliqué. Tu glisses de ton côté et t'as la sensation dérangeante qu'il est encore plus loin qu'avant. Timidement, tu viens poser ta tête sur ton épaule. Ce qui se passe après tu ne sais pas.

C'est le bruit d'un téléphone qui te tire des bras de Morphée. Le tien en occurrence que t'as oublié de déprogrammé la veille. Sept heure trente. Tu pousses un long soupire, éteignant le plus vite possible afin de ne pas réveiller Landon qui dors toujours, étalé de tout son long. Tu te permets de l'embrasser sur la joue, vu qu'il ne le saura pas. La douche t'appelle et tu récupères tes affaires pour t'enfermer dans la salle de bain. T'as peur que ce matin ne soit pas dans la continuité de hier. Que les reproches reprennent, les cris, la colère et la peur reviennent vous cueillir douloureusement. Tu tentes de laver tes idées noires en même temps que tes cheveux. C'est une fois trempée que tu remarques qu'il n'y a ni savon ni shampooing. Tant pis. Tu t'habilles à la va vite et sors de la chambre en claquant la porte vérifiant que t'as de la monnaie sur toi. Qui dit motel près d'une autoroute, dit aussi station essence et donc superette. Vive les USA, tu gardes un mauvais souvenir des voies rapides européenne. Tu pousses un cris de joie à la vu du ciel déjà dégagé et te dépêches d'acheter le minimum dont vous aurez besoin. Brosse à dents, dentifrices, lingettes pour enfants, deux bouteilles d'eau et un paquet de céréales que tu entames avant même de l'avoir payé t'attirant les foudres du caissier. Quand tu reviens dans votre modeste palace, tu jettes tes trouvailles sur le fauteuil et te vautres à côté d'un Landon les yeux ouverts. " Désolée pour le réveil et la porte aussi. Mais j'ai de quoi nous laver et mon muesli préféré. " Un sourire tendre, un éclat de rire devant son air endormi. Tu te redresses, les jambes en tailleur, une tâche d'eau2 sur le dos, tu tentes de démêler tes cheveux du bout des doigts. " Et si pour notre prochain arrêt on se faisait tatouer ? " T'es sérieuse. Peut être trop pour une idée aussi absurde.

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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptyMar 11 Avr - 1:23

Give me one night ...
Janine&Landon

Il ne fallut pas longtemps avant que mes yeux se fermèrent, et que je plonge la tête la première dans les bras de Morphée. C’est dire à quel point j’étais complètement crevé. Et aussi que l’accident pouvait être proche. A peine mon visage avait touché le coussin, que je dormais déjà. C’était indéniablement l’exploit du siècle, moi qui enchaînais depuis plusieurs mois insomnies sur insomnies. D’ailleurs, je n’avais même pas pris la peine de me déshabiller. Je m’étais couché – à peu près confortablement – tel quel. C’est pour cette raison, que je ne me rends pas compte immédiatement que quelqu’un me secoue – en l’occurrence Janine, il n’y a qu’elle avec moi – et qui me force à me lever. « Mmmmh ? », ce sont les seuls premiers mots qui sortirent de ma bouche, avant d’ouvrir les yeux sur la jeune femme, les frottant pour être sûr que je ne sois pas encore en plein rêve – ce qui est complètement idiot, étant donné que la pièce est plongée dans le noir - , et de me lever, la suivant docilement. Acquiesçant à ses paroles, avant de me laisser tomber de tout mon poids sur le matelas, me couchant directement, sans prendre la peine de me glisser sous les couvertures. Mes pensées commencèrent à divaguer, dans mon état de semi-conscience. C’était vrai. Il nous était déjà arrivé de dormir ensemble. Même dans des lits une place, ce qui s’était révélé être une galère plus qu’autre chose. Sans que je tente quoique ce soit. Ni elle. Tout comme quelques heures plutôt, devant le pub, je me rendis compte qu’avec elle, c’était différent. Depuis le début. Je n’avais jamais, au grand jamais, tenté quoique ce soit. Je ne voulais pas qu’elle fasse partie de mon tableau de chasse. La rabaisser au niveau de mes conquêtes passagères. Elle méritait mille fois mieux. Et encore. Soupirant, je fis l’effort de me relever, pour me déshabiller si je ne voulais pas mourir de chaud, et aussi pour avoir des habits à peu près potable pour le lendemain, étant donné que c’était les seuls que j’avais avec moi, et, cette fois-ci, je me glissais sous les couvertures. Janine, elle, était déjà de son côté du lit. Sans faire de bruit, ne sachant pas si elle s’était déjà rendormie ou pas, je m’approchais d’elle, passant ensuite un bras autour de son corps. Me collant légèrement à elle. Peau contre peau. Sans avoir aucune arrière-pensée. Ce qui, en soi, était un exploit, sachant ce que je ressentais pour elle. Mais je savais que ce n’était pas le moment. Ni le bon endroit. Et que surtout, je n’allais l’obliger à rien. C’est donc dans cette position, ma main passant autour de sa taille et se plaçant vers son ventre, nos têtes l’une à côté de l’autre, son dos à quelques centimètres de mon abdomen, que je m’endormis. Non sans avoir déposer un léger baiser sur son front et sa joue, avant de rejoindre pour la deuxième fois de la soirée – ou matinée, selon le point de vue – les bras de Morphée, en compagnie de Janine. Elle aussi dans mes bras, et dans mon cœur.

Le réveil arrive bien trop rapidement. Trop brutalement, à mon goût. Je ne bouge pas. Je n’en ai pas envie. Comme un gamin capricieux, boudeur, qui en veut pas aller à l’école. C’est pareil, je n’ai pas envie de me lever. Si je le pouvais – quoique, effectivement, oui – je resterais dans ce lit toute la sainte journée. Que dieu bénisse l’inventeur du lit, et surtout, surtout, celui du matelas. Toujours sur le dos – j’avais dû bouger durant la nuit – mon bras vint se poser à mes côtés, à la place de Janine. Rien. Vide. La place était plus froide que tiède. Je tournais la tête, ouvrant les yeux avec difficulté. Il n’y avait personne. Je me levais, péniblement, et restais en position assise, prenant mon visage entre mes mains, me frottant les yeux, et me forçant à réfléchir raisonnablement. Quelques rayons de soleil filtraient à travers des rideaux. Je me levai donc, juste pour aller les fermer. A l’état actuel, ils agressaient mes rétines. J’en profitais pour être debout de faire un petit tour. D’aller jusqu’à la salle de bain, étant donné qu’un coup d’œil suffisait à faire le tour de la pièce et voir si quelqu’un s’y trouvait. Là non plus, personne. Juste une serviette qui pendait sur un radiateur et quelques gouttes dans la douche. Seule chose qui pouvait confirmer que je ne me retrouvais pas tout seul. Toujours en caleçon, je pris rapidement dans la poche de mon pantalon mon paquet de cigarette, et je sortis devant le perron pour m’en griller une. Ce qui m’aidera certainement à me réveiller. Et à réfléchir. Mon regard s’attarda sur les alentours, mais ne s’arrêtant sur personne en particulier. Aucune silhouette fine, petite, à la chevelure blonde. Je sentis une boule se former dans mon ventre. L’angoisse s’installant petit à petit dans tous mes pores. Et si j’avais tout imaginé ? Si, depuis le début, j’étais seul ? J’avais roulé jusqu’ici – va savoir pour quelle raison – imaginant Janine à mes côtés, m’étais arrêté pour dormir et … Dire que je me souvenais l’avoir vue, lui avoir parlé. Si j’avais tout imaginé, si ce n’était que dans ma tête, il était grand temps que je me fasse soigner. En hôpital psy. La cigarette finie, je retournais à l’intérieur, m’asseyant sur le lit défait, méditant. Submergé par les émotions. La tristesse. La crainte. La terreur,même.

Il fallut encore cinq bonnes minutes – interminables – pour que Janine pointe le bout de son nez dans la chambre. Un sac brun dans les mains. De suite, elle vient se poser à mes côtés, s’excusant pour le réveil – lequel ? – et la porte – laquelle ? je n’avais rien entendu. C’était ce foutu soleil, et ses rayons pénétrants, qui m’avaient réveillé. Je la regarde, fronçant les sourcils. Soulagé de la retrouver. Si je m’étais écouté, je me serais certainement levé, la prenant dans mes bras, la soulevant du sol et la faisant tournoyer. Je sentis le vide qui s’était formé en moi disparaître en une seconde. Me rendant compte, par la même occasion, que je respirais à nouveau normalement. Comme si j’avais manqué d’air, en son absence. Et que plus rien ne serait comme avant. Je lui souris en retour. « Merci », les seuls mots que je réussis à prononcer. Mes yeux dans les siens, je poursuivis. « D’être là. D’être revenue et de ne pas avoir fui à toutes jambes dès que tu le pouvais. De tout ». Plus précis, je ne pouvais pas l’être. Je n’avais même plus conscience que je portais pour seul habit, mon caleçon. Je me levai, m’étirant de plus belle, prenant au passage le sac qu’elle avait ramené et l’amenant à la petite table. « Voyons-voir », dis-je plus pour moi-même. Du sac, j’en sortis des brosses à dents, des bouteilles d’eau, quelques produits pour la douche, du dentifrice, et un paquet de céréales, apparemment déjà ouvert. Je me tournais vers elle, souriant toujours. « Alors, comme ça, quelqu’un avait faim ? », demandais-je, d’un ton taquin. Je lui fis signe de venir me rejoindre, remettant le contenu dans le sac, sauf la boîte de céréales, avant d’en sortir les lingettes, les agitant devant le visage de la jeune femme. « Tu m’expliques ? A moins que tu ne comptes avoir un enfant, ce qui, avant neuf mois, ne sera pas nécess … ». Je m’interrompis. Secouant la tête. Effaçant rapidement mes pensées. Non. Non. Non. J’avais vraiment le don de tout gâché. Je m’assis mollement sur la chaise, la fixant toujours. « Rassure-moi, tu n’es pas enceinte ? » Question plus que bête, et dans le bizarre, je ne pouvais pas faire pire. Ni dans le cassage d’ambiance. Je m’empressais de m’excuser, tournant la tête, honteux. La boule de tout à l’heure s’était à nouveau formée dans mon ventre. Je m’étais coupé la faim, et je sentais la nausée arriver à grand pas. « Désolé » Me dirigeant vers la salle de bain, j’entendis qu’à moitié sa proposition. Le plus important là, était que j’aille sous la douche. Me laver de toutes les saletés. De mes idées noires. Déprimantes, comme si l’eau aidant en quelque chose.

Quinze minutes plus tard, je fus de retour au cœur de la pièce, une simple serviette autour de taille. Ne me souciant pas de Janine. Après nous, nous avions déjà les deux vécus nos vies, et je doutais fortement qu’elle n’ait jamais vu un homme torse nu. Bref. Je revins m’installer à ses côtés, ou non, je restais debout, derrière elle, et mes bras vinrent l’entourent, déposant un baiser sur sa joue, avant d’en déposer un deuxième au creux de son cou. « Encore désolé pour … j’ai tendance à me comporter comme un vrai con ». Maintenant que je l’avais contre moi, je ne voulais plus la laisser partir. Surtout pas après ma bourde. C’était vraiment le truc à ne pas dire, mais j’avais été guidé par mon ressenti. Ma peur. Qu’elle porte un enfant d’un autre. C’était quand même le comble. D’un, c’était moi qui était censé être en couple, et non pas elle, et surtout, moi qui ne voulait pas d’enfants non plus. « Tu disais quoi avant ? J’ai juste entendu « tatouage » Sans attendre de réponses, j’enfui mon visage dans ses cheveux, le posant sur ses épaules. « Tu avais une idée pour la suite ? Ou on le fait en mode freestyle ? Je me disais que … on pouvait rester encore un moment ici ? Je sais, l’Alaska n’est pas la porte d’à côté, et, malheureusement, je ne sais pas sûr qu’on y arrivera un jour, mais … Je sais, je t’ai promis ce road trip mais … J’ai besoin d’encore un moment avant de conduire. » M’aidant de mes bras, je la retournais contre moi, nos visages à quelques centimètres l’un de l’autre. « Pardon ». Je fermais les yeux, et ma bouche s’approcha dangereusement de la sienne, avant que nos lèvres ne rentrent en contact.

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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptyJeu 20 Avr - 15:49



Tu me comprends pas le merci. Même s'il te l'explique. C'est inutile pour toi. L'idée de partir ne t'a jamais traversé l'esprit. Si tu devais parier, ça aurait plutôt été sur lui. T'avais eu peur de le voir s'envoler en même temps que les effets de l'alcool et de la fatigue. Pourtant cette nuit, quand t'as senti son corps si proche du tien, l'infime espoir que ça dure une éternité t'a effleuré. " Chut. " Voilà tout ce que tu trouves à dire. Parce que t'as pas envie qu'il continue. D'une certaine manière ça te fait culpabiliser, résonnant dans tes choix passés. Quand il se lève, tu restes immobiles. Ne le suis même pas du regard. Jamais tu ne pourras le cerner entièrement Landon. Tu le sais et ça t'attire irrémédiablement. Il est comme une promesse d'aventure sans fin, une garantie d'émotions uniques et bien loin de la routine. Loin de la sécurité. C'est marcher sur un fil dans les bons comme dans les mauvais moments. Il arrive à te mettre en apnée si facilement. Il est tout ce dont tu rêves, tout ce dont tu peux avoir peur aussi. Parfait pour toi. Un signe de la main dans ton champ de vision te tire de ton analyse sentimentale. L'air confus sur son visage t'inquiètes. Enceinte ?! Tu comprends de quoi il parle quand tu remarques enfin les lingettes dans ses mains. " Non. C'est juste pratique au cas où on dorme sur la banquette arrière. Vieille habitude de la route. " Ou alors un truc de fille. Ca sert toujours des lingettes et celles pour enfants sont moins chères. Pas plus. Pas moins. Il lance un désolé que tu balayes en haussant les épaules et en proposant d'aller se faire tatouer. Il n'en a que faire, se dirigeant la tête basse vers la salle de bain. Encore une fois tu ne comprends pas. Il a le don de te déstabiliser. Tu ne sais jamais sur quel pied exactement vous dansez. Seule dans la pièce principale, tu ouvres enfin les stores. La fenêtre aussi, le soleil inonde enfin la chambre. Tu vas chercher une clope dans les affaires de ton partenaire en crime avant de t'accouder à l'ouverture pour savourer cette légère brûlure dans la gorge. Tu fermes les yeux, lâches même un soupire devant cette douce chaleur matinale. Le temps ralentit et dans ta tête, il y a mille chansons. Une bande-son complète pour votre road trip. Pour chaque moment. La rencontre. Le baiser. La voiture. Le trajet. La nuit. Tu pourrais sortir ton violon, enfiler une paire d'écouteur, chanter. Mais non. Aujourd'hui c'est pour lui. Uniquement pour lui. La musique elle peut attendre un jour pour une fois. Tu te perds dans la contemplation de la fumée. Apaisée.

Boum. La bulle éclate. Tu sursautes ne l'ayant pas entendu sortir de la salle de bain. Il se glisse derrière toi et quand tu réalises qu'il ne porte qu'en tout et pour tout une serviette de bain tu ne parviens pas à contrôler ce frisson qui nait dans ton cou. À l'endroit même où se perdent ses lèvres quelques secondes plus tard. Des excuses une nouvelle fois. " Je dirais que t'es maladroit plutôt. Tu parles trop vite. Ça me dérange pas en règle générale... " Sauf les dernières fois. C'est du passé maintenant non ? Tu te demandes si on peut effacer ce qu'il y a eu aussi rapidement. Toi tu le pourrais, lui tu ne sais pas. Il a l'air plus rancunier que toi tout de même. Tu ne t'accordes pas plus de temps pour penser à ce qui adviendra une fois que vous retournerez à San Francisco. Lui non plus d'ailleurs vu qu'il aborde les prochaines étapes du trajet. Le brun ne te laisse pas le temps de répondre, tu as juste pu hocher la tête au mot tatouage. Pardon. Un de plus. Sans raison apparente. Facilement il te retourne face lui. Comme une poupée de chiffon tu te laisses guider. N'opposes aucune résistance quand il t'embrasse cependant tu n'approfondis pas le baiser. Tu y même assez rapidement fin. Vos bouches se décollent alors que tu appuies ton front contre son torse. " Et si on allait se recoucher alors ? " Tu t'écartes à reculons. Tu rebaisses légèrement les stores afin de donner un peu plus d'obscurité à la pièce puis jettes les bouteilles d'eau et la boite de céréales sur le lit. Tu te déshabilles à moitié, pas vraiment gênée par la présence de Landon. C'est avec joie que tu retrouves les draps. " Dépêches toi, je t'attends ! " Un clin d'oeil, un éclat de rire. Serais-tu d'humeur taquine, aguicheuse ? Tu remontes tes cheveux en un chignon à la va vite. Ta main plonge dans le fameux muesli alors qu'il te rejoint enfin. " Je ne me suis jamais fait tatouer et je me dis qu'aujourd'hui ça serait idéal. J'avais pensé à la plaque d'immatriculation de la voiture ou le numéro de l'alaska. T'en penses quoi ? " Tu as un air sérieux sur le visage. T'en serais totalement capable, c'est ça le pire. Sur un coup de tête. T'en as toujours eu envie et tu y as souvent réfléchi. Peut-être trop en fin de compte. Peur de regretter. Peur d'avoir mal. La spontanéité empêche toute déception, toute appréhension. C'est là que tu réalises votre proximité. Soudainement.

C'est différent de la nuit dernière. Il est pleinement éveillé, pleinement conscient de ce qu'il peut se passer, de vos corps quelque peu dénudés. Tu déposes un bisous sur son épaule. Rapide, sous l'influence d'une once de courage. Tu essayes de te concentrer sur le silence, son odeur, vos respirations qui instinctivement se calent sur le même rythme. Dans ta tête c'est une playlist sans fin qui se joue alors que ton cœur lui il bat fort. Ta main se pose sur son visage, caresse sa joue. Tu dessines du bout de ton doigt ses traits gracieux, uniques. Les mémoriser tactilement, repasser encore et encore sur l'arrête de sa mâchoire, l'arcade de son sourcil. Parfois ça s'égare un peu dans ses cheveux. Tu ne regardes pas ses yeux mais lui en entier, tous les sommets et les creux. Les petits ridules d'expression, les recoins de sa bouche. Tu ouvres la tienne, prête à parler puis la referme instantanément. Il faut attendre un peu. Apprécier ce moment. Tes doigts descendent jusqu'à son cou, ensuite son épaule, son bras, sa main. Le chemin inverse. Tu effleures de ton pouce ses lèvres avant de te lancer. " Pourquoi tu n'arrêtes pas de t'excuser Landon ? Tu agis comme si je risquais de disparaître à tout moment... Je suis pas en porcelaine tu sais. " Prise par tes paroles, décidée à lui prouver que tu es loin d'être une poupée, loin de la jeune fille sage, élève modèle. Tu le pousses légèrement sur le dos pour t'asseoir à califourchon sur son bassin. Mains sur son ventre. Tu le regardes presque de haut et c'est étrange. Tu oublis tes cuisses dénudées, les siennes aussi. " Tu me laisserais me faire tatouer ton prénom ? " L'idée ne t'effraie pas un instant. Graver Landon à l'encre noire sur ta peau. Pour l'éternité. Amoureuse Jo ? Il y a des chances.

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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptyJeu 4 Mai - 1:33

Give me one night ...
Janine&Landon

C’était comme si le temps s’était arrêté de tourner, mais, en même temps, que tout allait trop vite. Beaucoup trop vite. Je n’avais plus aucun contrôle sur rien, et encore moins sur moi-même. Toutefois, je profitais de l’instant présent, tant que je le pouvais. Son corps contre le mien. Mes bras entourant ses hanches. Ma tête posée sur son épaule, juste après avoir parsemé son cou de baisers. Je n’étais pas là pour faire une introspection sur le passé, mais il fallait bien l’avouer, elle n’avait pas tort. Je parlais beaucoup trop vite, mes émotions prenant constamment le dessus, et surtout, sans filtre. Tout ce que j’avais à dire je le disais. Sans aucune réflexion au préalable. Ce qui avait conduit à toute cette situation, en somme. Je pouvais bien faire des efforts, mais j’étais du genre rancunier, tenace, et je ne lâchais pas le morceau facilement. Surtout que je n’étais pas doué pour le changement, et pas en si peu de temps. Toutefois, je me promettais intérieurement de faire des efforts. Pour elle. Lui prouver que je pouvais changer. Être quelqu’un de plus réfléchi. « C’est tout ce qui fait mon charme, non ? » j’essaie d’en rigoler, alors qu’au fond, je n’en menais pas large. « Non, sérieusement, je pense qu’on a été tous les deux maladroits dans nos paroles. Et je pense que nous sommes aussi les mieux placés pour savoir les dégâts que cela peut causer » J’enfoui à nouveau mon visage dans son cou, humant son odeur, la retenant tout contre moi. Comme si ma vie en dépendait. De peur de la voir partir, pour de bon. Je la fis basculer, la retournant face à moi, déposant cette fois-ci mes lèvres sur les siennes, avant qu’elle ne se dérobe, comme un courant d’air. Elle s’écarte à reculons, avant d’aller rebaisser les stores et de rejoindre lit, que nous venions de quitter après quelques heures de sommeil, alors que je restais planté là comme un imbécile, au milieu de la pièce, essayant de comprendre ce qu’il venait de se passer. D’additionner A + B.

Il me fallut un bon cinq minutes avant de la joindre, alors qu’elle était déjà en train de piocher dans la boîte de créales. Je grimaçais légèrement, comme un gamin, tout en m’asseyant à ses côtés, calant bien mon dos et ma tête dans le coussin derrière moi. Mes yeux passèrent de sa main à sa bouche, secouant la tête et levant les yeux au ciel « C’est dégueulasse sans lait » dis-je pour la taquiner. Ce qui, pour ma part, était vrai. D’une main, je mis rapidement en place la serviette de bain autour de ma taille, tout en souriant et regardant Janine. Je m’en rendais compte maintenant, mais je pourrais passer le reste de ma vie à la fixer. Ici. Ou peu importe où. Juste être avec elle. Et la regarder. Sous toutes les coutures. « Tu sais que, la voiture ne m’appartient pas, et de ce fait, la plaque d’immatriculation non plus ? », lui demandais-je, ne rajoutant aucun avis sur la question. Après tout, elle était majeure et vaccinée, et si elle voulait se faire tatouer, c’était son droit. Je n’avais aucune raison d’aller contre, même si, c’était surtout sur un coup de tête. Un peu comme tout ce qu’entreprenait Janine, dans un sens. « Si j’ai mon mot à dire, je dirais plutôt le numéro de l’Alaska plutôt. Même si ce serait mieux qu’on s’y rende personnellement, plutôt que juste avoir un numéro tatoué à vie sur la peau ».

Je ne rajoute pas un mot. De peur d’en dire trop, encore une fois. D’aller trop loin. De rompre le charme. A tout jamais cette fois-ci. J’étais en sursis. A la place, je préférais donc me taire. Me perdant dans mes pensées. Un sourire s’étirant sur mes lèvres, rien qu’en pensant à la tête que ferait Lizzie en sachant ou je me trouvais, et surtout, avec qui. Alors que ses paroles retournaient en boucle dans ma tête. Je ressentais soudainement un malin plaisir à lui prouver qu’elle avait eu tort, sur toute la ligne. Je ferme les yeux au contact des doigts de Janine sur ma peau, et je profite. Je me permets de m’évader, de rêver, à son contact. Je ne bouge pas. C’est son moment. Rien qu’à elle.

Sa question me prend au dépourvu et j’ouvre les yeux, revenant dans le monde réel. Je n’ai pas le temps d’assimiler ce qu’elle venait de dire ni de préparer une réponse, qu’elle s’était assis à califourchon sur moi. Je retins ma respiration un court instant, réalisant ce qu’il venait de se passer, avant d’essayer de contrôler ma respiration. Qui allait devenir de plus en plus saccadé. Instinctivement, et machinalement, mes mains vinrent se poser autour de ses reins. Comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Je fermais encore les yeux. Il fallait que je me concentre – et là, j’en avais bien besoin si je ne voulais pas déraper – et pour chercher une réponse correcte à lui fournir. Je passais rapidement ma langue sur mes lèvres, avant de prendre une grande inspiration. « Pourquoi ? » Je secouais la tête, souriant maladroitement « Je sais que tu n’es pas en porcelaine. Tu es certainement encore plus forte que moi. C’est que … justement, tu as déjà disparu. Et j’ai encore du mal à le digérer. Ne le prends pas mal, je ne veux pas ressasser le passé, mais tu voulais une explication. Alors voilà. Je me sens obligé de m’excuser parce que je ne veux pas te perdre une deuxième fois. J’ai l’impression que, à chaque mot que je prononce, tu puisses partir à tout jamais de ma vie. Je t’ai déjà perdu une fois, et une deuxième fois il n’y a pas longtemps. Je ne veux plus de ça. Je … Je ne veux pas te blesser encore plus. Et je n’ai pas envie que tu disparaisses de ma vie tout simplement. Parce que … » Les mots se bloquèrent au fond de mon cou. Mes yeux étaient rivés au sien, avant de rompre un court instant le contact et de répondre à sa dernière question, qui elle n’engageait à rien. Et m’évitait de parler de ce que je ressentais réellement. J’haussais les épaules, avant de venir déposer un simple baiser au coin de ses lèvres « Après tout, qui suis-je pour te dire ce que tu dois faire ou non ? » Au fond, ça revenait à la discussion d’avant. J’avais beau lui avoir expliqué ce que je ressentais, du moins en partie, et de ce que j’avais peur, pour droit derrière lui dire que je n’avais aucun droit sur elle. Bravo ! Félicitations ! Mes yeux se posèrent à nouveau sur elle « Ce que je veux dire, c’est que, je ne te l’empêcherais pas, si c’est de quoi tu as envie » même si, au fond de moi, l’idée ne me plaisait pas réellement. J’étais le premier à me moquer de ces gens qui se tatouaient le nom de leur moitié dans la peau, et que, quelques années plus tard, divorçaient et ne pouvaient plus se voir. C’était du même genre ici. Rien n’était écrit à l’avance, et avec Janine, on n’était jamais sûr de rien. « Si tu veux tout savoir, je ne sais plus quoi penser. Tu as toujours été un électron libre Janine, et tes décisions, tu les prends souvent sur des coups de tête. Comme maintenant. Je ne suis pas sûr que je serais capable de le supporter. De ne jamais savoir si tu vas rester, ou si, à l’inverse, tu vas repartir à l’aventure, avec je ne sais qui. Je n’ai aucune garantie » Jaloux et défaitiste ? Nooon. Pas du tout. Moi qui voulait contrôler ce que je disais … j’étais mal parti. Et d’ailleurs, pourquoi je racontais tout ça moi ? Ce n’était pas le sujet. « Laisse tomber, je ne sais même plus ce que je raconte. Je m’embrouille tout seul » J’en étais même venu à oublier dans quelle position nous nous trouvions. Je penchais légèrement la tête sur le côté, regardant droit devant moi. « Elizabeth avait raison sur toute la ligne » dis-je dans un murmure, en soupirant. A la base, ça ne devait être que de simples pensées, qui avaient malencontreusement franchi mes lèvres. Mes yeux rencontrèrent à nouveau les siens, l’air de dire et maintenant ? J’étais encore plus perdu, déboussolé, sans savoir quoi faire.

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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptyMer 10 Mai - 21:16



Tu ris quand il critique ta façon de manger des céréales. Tu prends un faux air offusqué. " Avec du lait ça devient tout mou et pâteux... Immonde. Faut que ca croustille ! " Tu accentues le bruit des graines qui craquent dans ta bouche comme pour le narguer. Avoir des conversations aussi sérieuses que des gamins, rire, caresser le visage d'un homme dont dépend ton rythme cardiaque, sentir vos peaux s'effleurer dans les draps, murmurer des questions importantes, évoquer des idées farfelues à voix haute. C'est ça que tu veux. T'as l'impression d'être dans une bulle de bonheur où ce lien qui vous unit depuis votre rencontre peut enfin être pleinement exprimé. Avec Cooper c'était la douceur, les rires, la simplicité mais jamais l'adrénaline. Avec Chris c'était la passion, l'admiration, le sexe et la peur. Tu n'as jamais trouvé le juste milieu, jusqu'à maintenant du moins. Ici, tu ressens le frisson du risque et tes joues qui rosissent sous son regard si intense. L'appréhension quand ses lèvres sont si près des tiennes et le soulagement quand enfin elles se touchent. Tout ce que tu as toujours imaginé. Cette dualité qui t'attire depuis si longtemps. L'atmosphère bascule encore. Quand il t'explique la raison de son comportement tu sens quelque chose monter en toi. Une pulsion étrange que tu mets sur le compte de ses mots si révélateurs de ses sentiments. Sur ses mains dans le creux de tes mains. Tu n'écoutes pas vraiment le reste. Tes yeux sont rivés sur sa bouche. La tension dans ton corps arrive par vague. Une chaleur diffuse que tu n'as pas ressenti depuis longtemps. Tu te rappelle qu'il ne porte qu'une serviette. Ça ne t'aide pas. Complètement immobile, tu réalises que tout ce dont tu as envie tout de suite c'est de lui faire l'amour et non pas simplement de coucher avec lui. De ne former plus qu'un. Rester ainsi des jours durant. Parce que le meilleur moment c'est l'attente. Lutter pour garder ses distances quand tout te pousse à faire le contraire. Tes dents se plantent dans ta lèvre inférieur, le visage en feu. Innocemment, un peu tremblante, tu replaces d'une main tes cheveux derrière ton oreille. Instant parfait. Sauf que t'es dans ton monde une fois de plus, cette fameuse bulle et que ça finit toujours par éclater.

À l'intérieur, au plus profond, ça s'effondre. Tu ne fixes plus son torse avec désir, ton regard se perd dans le brouillard. Tes entrailles se contractent et ton coeur se tord de douleur. Tu ne comprends pas ce qu'il veut au final. T'emmener loin, te faire goûter le paradis pour avouer qu'il ne sait pas si ca peut aller plus loin. Parce que tu es trop imprévisible. Janine, le bout de femme qui part un jour sans raison. Celle qui se laisse guider par le vent. Pas vraiment le genre qui se marie et reste à la maison pour garder les enfants. Tu en as conscience que ça peut inquiéter, en revanche tu n'imaginais pas que ça dérangerait Landon. Ça fait mal surtout si rapidement après t'avoir donné un espoir fou d'une histoire digne des plus grands romans d'aventure. Toi qui essaie de mener enfin une vie qu'on peut qualifier de stable, ca ne suffit toujours pas. Il faut toujours faire des plans sur les années à venir, être dans la norme sociale des femmes même si ton partenaire est un dealer qui a fait de la prison qui t'emmène en road trip et réalise tes rêves. La suite de ses propos pour tenter d'effacer cette révélation t'échappe. C'est à peine si tu entends le prénom de ton amie. C'est le silence qui te ramène à la réalité et qui oblige tes yeux à rencontrer les siens. Machinalement tu te dégages de lui et sors du lit. Cherchant dans ton peu d'affaire de quoi te fumer un joint. À même le sol tu détaches et éparpilles consciencieusement l'herbe au milieu du tabac. Ton corps agis de son propre chef. Robot sans âme. Lécher du bout de la langue la feuille, rouler le tout et allumer. Au passage ta main s'empare de ton i-pod. Ce n'est qu'une fois la première taffe prise que tu trouves le courage de revenir t'asseoir à ses côtés. Sans contact. Comme un couple marié depuis cinquante ans avec un tonne de non-dits. Tu observes la fumée disparaître avant de lâcher. " Je suis toujours revenue. " Ta voix est blanche. L'intonation légèrement rancunière. Tu ne lui as jamais reproché d'être lui. Tu mets de côté sa violence qui t'effraie depuis ton retour, le fait qu'il prenne de la cocaïne et qu'il en fasse son busines. Tu continues de tirer sur le pétard, essayant en vain de faire passer cette désillusion douloureuse. Quoi dire ? Quoi faire ? Il n'y a pas beaucoup de possibilité. Tu te sens trahie. Trompée. Abusée. Toute cette douceur pour finalement t'ouvrir en deux. Il y a un français qui avait raison. T'as perdu.

Tu lui passes le cylindre dans un geste automatique issu de toutes ces soirées passées ensemble. " Dis moi juste quand tu te sens de conduire. On pourra rentrer si tu veux. " C'est le nouveau jeu qui lui plait apparemment: jouer les adultes. Le tic tac infernal, terrorisant ton esprit depuis des années, il reprend. Encore plus violemment. Il s'était enfin arrêté avec le brun. C'était agréable mais ce n'était qu'une pause. Tu places un écouteur dans ton oreille et place l'autre dans le sienne sans lui demander son avis. Tu t'allonges complètement. Tes paupières déjà fermées, tu te colles autant que possible à lui. Te fondre dans sa peau voilà ton but. Humer son odeur pour qu'elle remplisse tes poumons, pour que la prochaine fois que tu veuilles parler ça soit son prénom qui sorte. Landon. Landon. Landon. Ça résonne partout dans tous tes membres. Dans ta chair. Tu pourrais en crever. Ca serait une belle mort. Parfaite pour toi. Mourir de trop ressentir. De trop aimer. Si tu devais choisir le moment idéal pour la grande faucheuse ça serait maintenant. Tu t'accroches à son épaule, ton nez écrasé sur son bras.

He holds the gun against my head, I close my eyes and bang I am dead. I know he knows that he’s killing me for mercy.... Oh, let me fold into you, feel the weight of your skin. I'll be the warm place to hide when nobody can get in. I think you like it here in my arms. Don't let your head decide who we are. I think I've found all I can wish for. I will love you, I will love you until the blood all leaves these veins. Don't you let us, don't you let us lose to an early grave. Give me a lifetime and then fifty more to find the words that will never explain. How I need you. How I see you. How you are everything that I have. ... Ça continue. Aurora. Gin Wigmore. Elles défilent ces voix féminines qui chantent ta détresse. Car tout ce que tu connais toi c'est la poésie, la musique.

Et tu restes ainsi. Patiente. Savourant chaque seconde comme la dernière. Incapable de dire combien s'écoulent jusqu'à ce que tu parles à nouveau. Une infinité. Toujours pas assez. Les yeux lourds, tu devines que tu t'es endormi. Réveil difficile, rempli d'angoisse jusqu'à ce que tu prennes conscience de cette chaleur humaine qui t'enveloppe. Les chansons elles se sont arrêtées. " Landon ? Je... " Grande inspiration. Tu veux pas partir. Assise en tailleur sur le lit, tu trembles de peur. Franchir la porte c'est réduire en cendre ces quelques miettes qu'ils restent entre vous. " Je te laisse habiller, je vais aller payer la chambre. " Retrouver la fille d'instagram stable et normale. Rassurante. Demain tu te rappellera de ces heures avec nostalgie. Un souvenir qui semblera dater d'une autre vie.

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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptyVen 12 Mai - 2:08

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« Tu marques un point là », dis-je, faisant référence à sa remarque sur les céréales. Je grimaçais légèrement au son que ceux-ci faisaient, Janine exagérant leur bruit. « Toutefois, je persiste et signe, avec du lait, c’est meilleur. Tant que les céréales en croupissent pas dans le bol pendant des heures ». Une fois molles, c’était tout bonnement dégueulasse. Je me retrouvais dans l’incapacité de la lâcher du regard. C’était impossible. Je faisais volontairement abstraction de la position dans laquelle nous nous trouvions, luttant de toutes mes forces pour ne pas la faire basculer sur le côté. En temps normal, avec n’importe quelle fille, je l’aurais déjà fait. Mais avec elle, non. Elle était spéciale. Elle ne le méritait pas. D’être traitée comme les autres. Pourtant, la tentation était là, de plus en plus forte, à mesure que le temps passait. Je profitais aussi de l’instant, sachant qu’il pouvait être brisé à tout moment. Avec des comportements tellement imprévisibles. Première question, et première réponse. Ainsi de suite. De nouveau, comme elle me l’avait fait remarqué il y a peine quelques minutes, je disais tout ce qui me passait par la tête, sans filtre. J’avais beau m’être promis de changer, ce n’était pas en un claquement de doigts que j’allais changer. Malheureusement. J’en avais trop dit, ou pas assez, et de manière maladroite. Je ne savais pas exactement comment dire ce que je ressentais réellement. Cela faisait seulement quelques mois que je m’étais rendus compte des sentiments que j’éprouvais à son égard, alors y mettre des mots dessus, c’était encore trop tôt. Il en fallut pas plus pour que le moment s’effondre. Touché coulé. Etre avec Janine, c’était comme jouer à la bataille navale. Ou à la roulette russe, plutôt.

Moins d’une seconde plus tard, elle s’était dégagée, et était sortie du lit. Machinalement, je tirais les couvertures sur moi, ayant subitement froid. Je croisais les bras, le regard vide. C’était un de ces moments où j’avais envie d’en finir. Je n’y pensais pas souvent, mais de temps à autre je me disais que tout serait tellement plus simple. Plus de soucis, plus de sentiments. Plus rien. Le vide complet. Le néant. A vrai dire, rien ne me retenait ici. Sauf peut-être Janine, mais vu comme les choses venaient d’évoluer … Qu’est-ce que je pouvais vraiment être con. Heureusement que ma cousine ne pouvait pas lire dans mes pensées, car elle ricanerait bien. Et elle ne manquerait pas de me le rappeler, jusqu’à la fin de mes jours. M’enfonçant encore plus bas que terre. « Merde » dis-je, dans ma barbe, soupirant. Et dire que j’allais bientôt avoir trente ans et que j’avais le culot de critiquer la vie des autres, du même âge, alors que j’étais encore moins bien placé. Non pas que le mariage m’intéressait. Loin de là. Je n’y pensais même pas à vrai dire, et je ne me voyais pas être marié, avoir une vie de famille banale, avec un chien et tout le tralala. Comme je le lui avais dit. C’était sous l’effet de la colère. De me sentir acculé. En même temps, elle l’avait cherché et c’était la stricte vérité. Au moins, moi, je n’étais pas un jeune divorcé. Mais pour le reste, elle me battait à plate couture. Ce qui était dur à digérer.

Je sortis de mes souvenirs de cette fatidique journée, ou tout avait tourné au vinaigre – heureusement qu’aucun de nous deux avait fini à l’hôpital et qu’elle n’avait pas de couteaux sous la main – quand je sentis une présence à mes côtés. Janine était de retour, assise, un joint à la main. Je souris, du moins je me forçais. Je n’en avais plus la force. Je tournais ma tête vers elle, la regardant de biais. Observant son profil. Ses mouvements. Sa main s’approchant de son visage, le cylindre au bout des doigts, rejoignant ses lèvres, avant que la fumée ne s’élève. Je n’en ratais pas une miette, mémorisant chaque instant. Haussement d’épaule. « Je sais ». Il fallait que je fasse vraiment attention à ce que je dise, maintenant, en sachant pertinemment que cette simple réponse ne suffirait pas. Mais en même temps, j’avais peur. De la perdre à tout jamais. Je détournais le regard, fermant les yeux. Prenant une grande inspiration. « Je ne te reproche rien Janine. Chacun à le droit de vivre sa vie comme bon lui semble. Je ne suis personne pour te dicter comment vivre la tienne. C’est juste que je … » Les mots se bloquèrent dans ma gorge. Plus aucun son ne voulait sortir. C’était juste que quoi ? j’ai peur de te perdre encore une fois ? Qu’un beau jour tu décides que tu en à marre d’être ici, et de repartir à l’aventure ? Que je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne ?

Je secouais la tête négativement à la vue du joint, que je refusais poliment. « Non merci ». Je savais qu’il avait un effet apaisant, mais mieux valait que je ne touche à rien. Pas au vu de l’état dans lequel je me trouvais. Je ne commentais pas le fait qu’elle se mit une oreillette dans l’oreille, me disant qu’elle avait besoin de temps, d’être elle-même. Ce que je comprenais, avant qu’elle vienne insérer la deuxième dans mon oreille, à moi. Surpris, je ne dis un mot, la sentant s’allonger à mes côtés, alors que j’étais toujours assis. Machinalement, je passe une main par-dessus sa tête, s’arrêtant sur son épaule. La serrant contre moi. Comme si c’était le dernier instant magique. Une sorte d’adieu. Je fermais les yeux, tandis que ma main vint ensuite se poser dans ses cheveux, les caressant délicatement. Je profitais de la musique. M’imprégnant de chaque mot. De chaque parole. De chaque note. Ce que je fis aussi avec la suivante. Et ainsi de suite. Je ne me rendis même pas compte que Janine s’était endormie dans mes bras, ou plutôt tout contre moi. Je ne voulais pas que ça s'arrête.

« Oui ? » Pas de réponse. Je n’étais pas le seul dans cette pièce et ne pas aller au bout de mes phrases. Ça devait être contagieux. Ces mots suivant firent l’effet d’une bombe, même si, en quelque sorte, je m’y attendais. Même en étant préparé, la douleur était toujours la même. « C’est comme tu veux ». J’étais presque devenu indifférent à tout. Distant. Seulement quelques kilomètres nous séparaient de la vie qu’on avait avant, et qu’on aura toujours. Je ne pouvais m’arrêter de travailler du jour au lendemain. Je devrais continuer à faire semblant. Encore et toujours. Pourtant, je n’avais plus envie de cette vie. Être seul. Je n’ai même pas essayé de la retenir. Je me levais, soupirant, passant une main dans mes cheveux, me dirigeant vers la petite salle de bain, ou mes vêtements m’attendaient. Attendant son retour, je regroupais les affaires que nous avions laissés traîner, ainsi que ses courses, que j’eus le temps de ranger dans la voiture. Quand elle revint, j’étais dehors, sur le perron, une cigarette à la bouche. Je lui fis juste un signe de tête, alors que mes yeux reflétaient l’immense tristesse que je ressentais. Le cœur en mille morceaux. Sans dire un mot, je pris la direction de la voiture, d’un pas traînant, comme si je portais tout le poids du monde sur mon dos, ou comme si j’avais un boulet attaché à mes jambes. Une fois dans la voiture, et Janine installé à mes côtés, je mis le contact, avant de démarrer et de sortir du parking de l’hôtel. Disant au revoir à cette vie tant rêvée.

Le silence se faisant de plus en plus insupportable et pesant, j’allumais la radio. Depuis notre départ, je fumais cigarette sur cigarette, ce qui n’était pas très bon pour ma santé. A l’instant, c’était le cadet de mes préoccupations. Je ne savais pas depuis combien de temps nous avions roulé et à combien de kilomètres nous étions de San Francisco, mais à la vue d’un panneau, je mis le clignotant et je sortis de la voie rapide. Je parquais la voiture sur une place libre de l’aire d’autoroute. « Je reviens ». Je revins cinq minutes plus tard, deux gobelets à la main. Du café pour moi. Et un pour elle. Comme elle l’aimait. Depuis le temps que je la connaissais, je commençais à connaître ses goûts et ses couleurs. Je posais mon gobelet sur le tableau de bord, le temps qu’il refroidisse, ma main reposant mollement sur la portière de la voiture. J’avais une boule dans la gorge par ce que j’allais dire. Tout le temps du trajet, j’avais réfléchi. Le moment de vérité était venu. Du moins, en partie. Je n’osais pas la regarder. « Que tu le veuille ou non, je t’avais promis un road trip, même si, soyons réalistes, l’Alaska est un peu loin. On pourra y aller, une autre fois, si tu le veux toujours. C’est pour ça que, à la prochaine sortie, je sors et je fais demi-tour. Je n’ai pas envie de revenir à San Francisco, à ma vie. Pas encore ». Je pris une grande inspiration. « Je ne t’ai pas tout dit tout à l’heure. Si je réagis de la sorte, c’est que j’ai une bonne raison. Je ne voulais pas te vexer. C’est juste que … comme déjà dit, tu es imprévisible. Et ce côté de ta personnalité me fait peur, parce que je … Merde. Comment un simple mot pouvait être si compliqué à prononcer ? « … t’aime ».

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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptyMer 24 Mai - 23:08



Tu laisses le soin à Landon de ramasser votre peu d'affaires et pars payer la chambre, repensant déjà à ces dernière heures avec nostalgie. Tu te dis que plus on s'aime plus on doit se faire du mal, c'est peut-être ça la vérité au final. Le joint qui t'a quelque peu aider à dormir ne fait déjà plus effet et tu erres devant la voiture comme une âme en peine.  Une coquille vide sans but. Des gestes automatiques dénués de sens. Quand finalement tu le vois venir, c'est dans le silence que vous vous installez. En silence qu'il démarre. En silence que vous roulez vers votre point de départ. Un silence assourdissant, qui fait exploser tes tympans. Pas celui doux et rassurant où tu peux passer ton temps à le regarder uniquement. Là tout de suite, il est dur. Epais. Etouffant. Tu perds la notion du temps une fois de plus et il n'y a qu'un seul homme qui peut te faire ça Janine. Janine, la poupée hantée par un tic tac constant. Pourtant dès que tes yeux tombent sur sa silhouette si particulière, tu es perdue. Emportée dans un tourbillon d'émotions qui te rendent confuse, flottante. Ton regard est happé par le paysage qui défile infiniment par la fenêtre. Il n'y a que vos respirations qui ressemblent à une bande-son. Si proche de toi et pourtant il t'apparait totalement inaccessible. Intouchable. You're half a world away… T'aimerais qu'on te dise ce que ça signifie tout ça. Pourquoi c'est si compliqué de rester l'un près de l'autre. Vous vous brûlez à chaque fois les ailes. C'est approcher quelque chose de trop beau, si splendide que cela en devient divin, divin au point de détruire le commun des mortels. Tu te recroquevilles sur ton siège, les jambes contre ton torse et tu attends. Enfermée dans ton propre esprit tu laisses le temps s'écouler.

La voiture ralentit. Tu ne le remarques pas. Ce n'est que le son de sa voix qui t'indique que vous êtes à l'arrêt au milieu d'une aire d'autoroute. La porte claque. Seule dans la voiture c'est presque effrayant. Tu manques d'oxygène. C'est soudain. Brusque. Alors tu ouvres la fenêtre en grand. T'as presque envie de pleurer. Tu fermes les yeux fort, telle une gamine superstitieuse. Comme si en les rouvrant la situation aurait changé. Tu redresses la tête à l'entente de pas pour te retrouver avec un café entre les mains. " Merci c'est gentil. " Tu y plonges ton nez, parce que le regarder c'est dur. Alors tu t'imprègnes de la chaleur du gobelet car à l'intérieur tu as la sensation d'être gelée. Tout à coup des mots se heurtent à toi. Des mots presque doux et si violents à la fois. Ca monte crescendo jusqu'à ouvrir ton cœur en deux. Je t'aime. Le trou noir. Tu ne sais pas comment réagir tant ça te surprend. Landon qui dit ça… ton rythme cardiaque atteint les sommets. Qu'est ce que tu es censée faire Jo ? Tu ne peux pas lui dire la même chose, enfin si tu pourrais mais tu ne le veux pas. Parce que ça ressemblerait à du donnant-donnant et l'amour c'est pas ça. Ta tête s'abat contre le siège et se tourne vers lui. Les joues rosies. Ta main gauche vient se poser dans le creux de son cou, ton pouce dessinant des cercles imaginaires sur sa joue. " Si tu veux pas revenir à ta vie, rentres dans la mienne. Rentrons chez moi, on se cachera sous la couette et on y restera toute la journée, toute la nuit. Juste toi et moi. Sans mes lubies étranges. " C'est un cadeau que tu lui fais. Terminées les envies d'ailleurs et d'adrénaline. Simplement vous deux. " S'il te plaît. Je mettrais même du lait dans tes céréales demain matin. " Tu esquisses un sourire rêveur et avec lenteur tu t'approches de lui pour déposer un simple baiser sur ces lèvres. Plus de fioritures. Juste tes sentiments.

Ca redémarre finalement. Là encore tu ne sais pas combien de temps vous passez dans la voiture. Tout ce que tu sais c'est ce que c'est moins oppressant. Tu chantonnes sur les tubes de la radio. Sirotes ton café. Fumes une clope. Rigoles quand il se plaint d'une voiture trop lente devant vous. Glisses ta main sur sa nuque pour le détendre. Tout ce que tu espères c'est qu'il n'ait pas mal pris ton silence. Tu n'as pas répondu à sa déclaration. Tu ne lui en as pas fait une non plus. Sauf que tu lui fais confiance. Il est capable de te décoder la plupart du temps. Mission District se dessine enfin. C'est passé vite cette fois. Comment un seul homme peut vous dérégler totalement ? " C'est cet immeuble là. " Il est déjà venu bien évidemment, pas sobre cependant. Tu n'es pas certaine qu'il s'en souvienne clairement. Des nuits de rires, d'inspiration, de tendresse. Quand la voiture s'arrête, tu sautes dehors, t'emparant de ton instrument avant de te saisir de sa main et de le tirer. Comme au bar pour cette folle farandole qui fut le début de ces heures folles. Tu grimpes les escaliers à toute allure. Les papillons dans le ventre. Les yeux brillants. La peau frissonnante. Tu t'arrêtes au numéro 105. Soudainement une angoisse monte. Et s'il ne voulait pas ? So take from me whatever you want, whatever you need. But lover, please, stay with me.

Tu tournes la clef, actionnes la poignée et franchis le seuil, le brun toujours dans ton sillage. Quand vous êtes à l'abri des regards, des oreilles et du monde entier, tu te jettes sur lui. Tu l'embrasses langoureusement. Ta vie en dépend après tout ce qu'il t'a dit. Car oui, toi aussi t'es terrifiée. Tes genoux tremblent et c'est au moment où vos bouches se quittent que ça sort. " C'est toi Landon, je le sais. " C'est ton je t'aime à toi. C'est le premier et tu n'as pas envie de dire quelque chose que d'autres amants ont déjà entendu de ta bouche. Une vérité unique.

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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptyVen 2 Juin - 4:03

Give me one night ...
Janine&Landon

« … t’aime ». Ces simples sept mots ricochèrent sur moi comme des galets sur l’eau. Me percutèrent de plein fouet, réalisant subitement ce que je venais de prononcer. A haute voix. Tant de fois cette phrase était restée en suspens, bloquée dans ma gorge, silencieuse. Cette fois-ci, par contre, elle avait franchi mes lèvres. Et merde. Je devais certainement être encore plus surpris qu’elle. Et tout autant perdu. Oui, je l’aimais, depuis trop longtemps, mais jamais, jamais, je n’avais cru possible de le lui dire. Surtout pas si spontanément. Le silence régna un instant dans l’habitacle, mon regard rivé droit devant moi, n’osant pas la regarder. De honte. Le temps passe. L’angoisse qui monte, et ce refrain, comme un mantra, qui tourne en boucle dans ma tête « je le savais. J’aurais dû me taire. J’ai tout gâcher, encore une fois ». Sans avoir changé de position, je sens mon regard sur moi, et je me concentre encore plus sur le paysage. Surtout ne rien montrer. Garder la gêne en moi. Finalement, sa main vint se poser sur mon cou. Je frisonne, ressentant comme une sorte de courant électrique parcourir toutes mes terminaisons nerveuses.

Doucement, je détachais mon regard de la route, pour venir le poser sur elle. Nos regards l’un dans l’autre, ma main venant prendre la sienne, souriant. Tout à coup, je perdais toute confiance en mes actes. J’avais juste l’air d’être un idiot. Retourné à l’adolescence. Et encore, même là, j’avais plus d’assurance. Mais elle, elle était spéciale. Ce n’était pas comme d’autres filles, qui étaient plus que fades en comparaison. Avec elle, je pouvais être moi-même, baisser ma garde. La faire rentrer petit à petit dans mon monde, même si, d’une certaine façon, il fallait que je fasse un travail sur moi-même d’abord, pour lui laisser l’accès. Rien n’était joué et le chemin s’annoncerait compliqué et semé d’embuches. J’hochais légèrement la tête. « Rentrons à la maison ». Comme s’il n’y en avait eu qu’une seule. Depuis le début. Et non pas deux appartements. Je ne rajoutais rien d’autre, pour ne pas gâcher le moment. Ou, au contraire, remarquer que rien de tout cela n’était réel. A contrecœur, je repositionnais sa main sur elle, avant de démarrer la voiture, m’engageant sur la voix de sortie de l’aire de repos pour rejoindre l’autoroute. Sa remarque me fit sourire, rire même. « Je m’en fou du lait, tant que je serais avec toi ». Au fond de moi, je savais qu’elle n’avait pas clairement répondu à ma question. Du moins pas directement. Mais je connaissais suffisamment Janine pour savoir qu’elle ne l’aurait pas fait. Je savais aussi que dans le cas contraire, elle aurait certainement réagi d’une tout autre manière. Et si, dans le pire des cas, elle faisait tout simplement joujou avec moi, c’était le karma qui s’abattrai sur moi. La vengeance de toutes ces filles ramenées chez moi. Sans lendemain. A sa place, à vrai dire, je n’aurais su comment réagir non plus. Je comprenais donc parfaitement son comportement, même si, en quelque part, la déception était bien présente.

Le reste du trajet se fit dans un nuage de bonheur. Selon moi. L’atmosphère était beaucoup moins tendue qu’en partant du motel, le matin même. Tout en me concentrant sur la route – il ne manquerait plus qu’un accident de voiture pour venir tout gâcher, purement et simplement – je l’entendais chanter. Rigoler. Et sourire. CE qui s’entendait à a voix. Profiter de la sensation de sa main sur le cou. La discussion est au point mort. Certainement, car, dans un sens, tout cela est nouveau. Pour nous deux. Et c’est mieux ainsi. Je monte le son de la radio. Today is gonna be the day that they’re gonna throw it back to you. By now you should’ve somehow realised what you gotta do. I don’t believe that anybody feels the way I do about you. Backbeat the word is on the street, that the fire in your heart is out. I’m sure you’ve heard it all before, but you never really had a doubt. I don’t believe that anybody feels the way I do about you now. And all the roads we have to walk are winding, and all the lights that lead us there are blinding. There many things that I would like to say to you, but I don’t know how. Because maybe you’re gonna be the one that saves me ? And after all, you’re my wonderwall. La chanson résonne dans ma tête. Wonderwall d’Oasis. Les paroles me vont droit au cœur, qui résument très clairement la situation.

Rapidement, trop à mon goût, du moins c’était l’impression que j’en avais, je me retrouvais dans Mission District. J’avais dû me concentrer, pour ne pas dévier sur Castro. Je ne rentrais pas chez moi. Je me garais devant la première place disponible, sortant de la voiture, tout en attendant Janine qui sortait son violon ainsi que les quelques emplettes qu’elle avait eu le temps faire à la supérette près du motel. Je savais très bien où elle habitait. Comment oublier ? Surtout quand on est amoureux … J’y étais venu plusieurs fois, par le passé, et si mes souvenirs étaient bon, jamais dans un état … potable. La plupart du temps j’étais complètement déchiré, soit planant de plus belle ou à moitié endormi, comme une loque. Rien de très joyeux. Et pourtant, malgré tout ça, elle était encore là, à mes côtés. Alors qu’elle connaissait ma pire facette. C’était peut-être ça d’ailleurs. Elle avait tout vu. Enfin, presque. Main dans la main, je la suivis docilement. Je n’étais pas prêt de la lâcher maintenant. J’étais sobre, cette fois-ci, et je comptais bien le rester le plus longtemps possible. J’avais déjà essayé d’arrêter la drogue, sans succès, mais pour elle, je serais prêt à tout. Même à décrocher la lune (malgré la phrase stéréotypée de l’amoureux transi).

Je pénètre dans son antre, dans la pénombre, et à peine la porte qui claque, elle se jette sur moi. Mon cœur fait un bond dans sa poitrine, rate un battement, s’arrête avant de reprendre de plus belle. Collé contre la paroi, j’entours sa taille de mes bras, la pressant encore plus contre mon corps, répondant à son baiser, de manière tout autant langoureuse, délicate, sensuelle. Tout le contraire du traitement réservé aux autres. Qui disparaissent de mon esprit plus le baiser se prolonge. Puis ces quelques mots. Qui font littéralement l’effet d’une bombe. Mon cœur explose. Mon rythme cardiaque doit certainement s’entendre, dans cette pièce silencieuse, dérangée que par nos respirations, haletantes. Mon regard se plante dans le sien. Message reçu. Heureux, et terrorisé à la fois. Je n’avais jamais pensé arriver jusqu’à là. Dans les rêves, tout s’imbriquait parfaitement, mais une fois dans la vie réelle, c’était une autre paire de manche. « Hum …, pas sûr que tu sois en mesure de réussir à me supporter, dis-je, en plaisantant, avec que mes lèvres ne reviennent s’approprier des siennes. L’instinct animal et humain reprenant le dessus, je la guidais – dans son propre appartement – vers son lit, avant de l’allonger, toujours tout aussi délicatement, sans brusquerie. Depuis sa déclaration, mon cerveau n’était plus en état réfléchir. De fonctionner correctement – déjà que la plupart du temps il ne fonctionnait pas vraiment …

Une envie soudaine et primordiale s’était emparée de moi. Celle de lui faire l’amour. De l’aimer de tout son être. D’être attentionné avec elle. Comme jamais je ne l’avais été jusqu’à présent. Je dus me faire violence toutefois, pour ne pas trop brusquer les événements. C’était encore fragile entre nous, et je savais, que la moindre petite chose pouvait tout faire capoter. J’en étais le spécialiste. Je me couchais à ses côtés, ne la lâchant pas du regard, ma main droite caressant sa joue, tout en souriant, heureux, tandis que mon autre main caressait son ventre, par-dessous ses vêtements. C’était à elle de savoir ce qu’elle voulait. Je respecterais ses choix. « Tu vas certainement me prendre pour un de ces clichés à la con, mais … aujourd’hui est clairement le plus beau jour de ma vie ». Je déposais un baiser sur ses lèvres, les effleurant. Remerciement silencieux.

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MessageSujet: Re: Give me one night - ft Landon   Give me one night - ft Landon EmptyMar 6 Juin - 22:58



Le supporter ? Bien sûr que t'en es capable. Peut-être que ça te coutera ton cœur, ta raison ou même ta vie. T'en as rien à foutre. Landon c'est une chance de vivre ce pourquoi tu cours depuis si longtemps. C'est une histoire d'amour qui se finira sûrement de manière tragique. Peut-être même que ça fera un fait divers. Tu t'apprêtes à répondre sauf que tu n'en as pas le temps. On emprisonne tes lèvres. Avec plus de fougue cette fois. Tu y réponds, sans le vouloir. Ton corps s'anime sans même le consentement de ton esprit. Un réflexe. Comme des aimants. Une réponse automatique. Il fait naître en toi un volcan. Ta peau est bouillante et tu le suis minutieusement, oubliant même que c'est chez toi que vous êtes. Perte des repères, feu ardent qui prend possession du moindre de tes organes. Et avant que tu ne puisses reprendre ton souffle, ça s'étouffe. S'éteint sur le matelas de ton lit. Les volets qu'à moitié ouverts de ta chambre donne à la pièce une ambiance étrange. Vos yeux sont incapables de se quitter. Il t'absorbe de tout son être. Un tourbillon. T'as du mal à avaler ta salive. A respirer. T'es à fleur de peau. La chair de poule. Sa main sur ta joue t'apaise, celle sur ton ventre t'enflamme. T'es partagée, divisée. Tu te revois le ramener dans le lit au motel. Monter sur lui quand simplement une serviette de bain vous sépare. Des paroles qui s'envolent tant que tu n'arrives pas à te concentrer. Tu n'as pas compris et c'est pas bien grave. Une caresse sur la bouche. Pas assez.

" Chut . Tu ne veux plus de mots. Simplement lui. Son corps. Prendre possession de l'autre. Le faire sien. Ca te ressemble pas de parler ainsi, mais t'as l'impression que suffisamment de temps c'est écoulé. Que depuis cette fameuse soirée où tout avait dérapé, des années entières ont été perdues. Et si demain on te l'enlève, s'il part tu ne veux pas regretter. Tu retires son t-shirt, les mains quelque peu tremblantes. Vous vous cherchez, vous dansez, vous découvrez. T'as les joues rouges, un peu intimidée. Parce que Landon il en a vu défiler plein des filles dans son lit. Des très féminines, aux longues jambes agrémentées de talons hauts et aux visages parfaitement maquillées. Tu les voyais pendant les soirées. Des plans d'un soir tu en as eu aussi, pas autant certes. T'as des exs aussi. C'est juste qu'il t'impressionne Landon. Il a des mains qui pourraient te casser en deux. Une tendance à la violence qui t'effraie relativement. Un sourire qui fait démarrer ton cœur exigent et avide. Tu l'embrasses encore et encore, comme si c'était le seul moyen de rester en vie. Tu glisses tes doigts sur le moindre recoin de sa peau que tu trouves. Ivre de désir, ivre d'amour. Maladroitement vous vous glissez sous les draps. Vos peaux se frôlent et tu réalises qu'il ne reste plus que vos sous-vêtement. T'en as envie sauf qu'il y a une question que tu ne te poses jamais et qui débarque bruyamment dans ton cerveau. Est ce qu'il ne vaut pas mieux prendre ton temps Jo ? Vos corps roulent, s'entremêlent. Tu t'empares de sa main que tu serres fort. " Et si on faisait les choses bien et dans l'ordre cette fois ? S'il te plait… " La fin de ta vie n'est pas pour demain tu en certaine.

Ton ventre fait un bruit étrange. Ca résonne fort dans la pièce silencieuse et tu n'arrives pas à t'empêcher de rire. Tu te redresses et quitte le lit, toujours aussi peu vêtue . "Je reviens dans dix minutes, fais comme chez toi. " Tu te diriges vers la cuisine, te remplis  un grand verre d'eau et ouvres la porte du frigo. Le choix n'est pas dingue. Tu sors des œufs, un peu de fromage et une pauvre tomate. La dernière fois que t'as mangé un vrai repas remonte quand même au midi de la veille. Entre temps il n'y a eu que de l'alcool, un peu de muesli et du café. T'as un sourire débile accroché aux visages et les cheveux encore plus fous que d'habitude. Tu chantonnes et te moques de toi même. L'odeur te donne l'eau à la bouche en quelques secondes. Tu divises le tout dans deux bols, parce que à choisir, c'est mieux que les assiettes. C'est triomphante que tu reviens vers lui. Trop fière pour de simples œufs brouillés. Tu retrouves vite la chaleur du lit avant de lui tendre sa portion" Bon appétit ! "

Maintenant c'est un repas médiocre. Demain matin un réveil quand il devra partir au travail. La semaine prochaine peut-être un rendez-vous. Et puis un joint. Faire l'amour. Se murmurer à quel point vous vous aimez. Plus rien qui vous retient si ce n'est vos démons. Et un jour tu les lui confieras. Vous vous les confierez. Pour l'instant un début de road trip, une amorce de sexe et un je t'aime c'est plus que suffisant.

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