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 SAMUEL ✘ Just like Fire

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MessageSujet: SAMUEL ✘ Just like Fire   SAMUEL ✘ Just like Fire EmptyDim 22 Jan - 19:27


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Je sais que je suis à court de temps, je veux tout et je voudrais qu'ils arrêtent d'essayer de me transformer. Je le veux et je marche sur un fil, essayant d'aller plus haut. C'est comme si j'étais entourée de clowns et de menteurs même quand je donne tout. Je veux tout. Just Like Fire - Pink
Samuel & Savannah


Le soleil pointait le bout de son nez signe qu'une nouvelle journée s'apprêtait à commencer. Une nouvelle journée qui ressemblait à la précédente et aurait la même version que la suivante. La journée type d'un habitant de San Francisco quoi. De se réveiller pour se préparer à amorcer une nouvelle journée pour gagner sa vie. Oui. Alors, pu être en soit une journée banale en soit. Avec peut-être des nouveaux évènements comme un coup de téléphone qu'on n'espérait jamais. Une lettre des impôts qu'on n'espérait jamais recevoir, mais qu'au final, ils nous retrouvent toujours. Une carte postale d'un proche partit en Europe vous promettant de vous envoyer une carte postale dès qu'il a une minute à lui pour vous l'envoyer. Bref. Quelques différences que la journée précédente, mais qui donne à votre journée à un petit coup d'aventure, d'adrénaline que vous attendez. Ça s'est le chemin de tous les habitants de cette ville merveilleuse qu'est San Francisco. Du moins, elle aurait été la mienne si ce jour tant redouté n'était pas aujourd'hui. Un de ses jours que vous espérez en fermant bien fort les yeux que le cauchemar que vous rêvez depuis déjà des années allait en quelque sorte devenir réalité le lendemain. Et que vous allez énormément souffrir et appelé votre boss pour ne pas aller bosser aujourd'hui. C'était une de ses journées comme ça que j'avais à faire face depuis que j'avais fermé la porte de chez-moi pour aller travailler. De là où j'étais, je pouvais voir des parents emmener leurs enfants à l'école sourire aux lèvres en espérant qu'ils n'arrivent pas en retard à leur boulot. D'autres s'embrassaient non loin de chez-moi comme s'ils se séparaient pour l'éternité alors qu'ils ne se quittaient que pour six heures. Ce sont ses personnes-là que je redoutais le plus. Ses personnes qui avaient le sourire aux lèvres au point de faire de la pub pour une marque de dentifrice mondialement connu. Exprimant ainsi leur joie. Ils étaient heureux de vivre. D'attaquer une nouvelle journée en espérant n'avoir pas recevoir de mauvaises nouvelles dans la journée. Ses gens-là, je les détestais. Je les enviais. Je les jalousais, car ils avaient ce que je voulais le plus. Être heureux. Je ne rappelais pas la dernière fois quand je l'étais. Certes, je faisais bonne allure en souriant à mes proches et à mes collègues de travail. Que j'allais bien. Mais non, je n'allais pas bien et seuls mes chats le savaient. Henry, mon jumeau s'inquiétait. Ma famille s'inquiétait de savoir que je n'avais pas encore tourné la page sur mon mariage avec Lukes. Que je n'avais pas encore fait mon deuil alors que ça faisait exactement trois ans qu'il était mort. Trois ans, c'était long. C'était 1095 jours. C'était énorme. Mais non. Je n'arrivais pas à faire mon deuil de la disparition de mon mari et ce n'était pas faute d'avoir essayé. La preuve étant que je portais encore ma bague de mariage autour d'un de mes annulaires. Preuve aux personnes qui me voyaient pensaient que j'étais mariée. Alors que non. La vérité était autre. J'étais veuve. Un peu jeune pour l'être n'ayant que vingt-cinq ans, mais je l'étais bel et bien. Et ça me rendait dépressive. Mélancolique. Mais il était hors de question que je le montre. Alors, je survivais. Et ma comédie semblait marchée. Du moins, sur certain.

Aujourd'hui, pourtant, je n'arrivai pas à jouer la comédie. Et on va dire qu'étant veuve cette journée-là, vous avez le droit de montrer votre tristesse au monde. Car aujourd'hui, c'était mon anniversaire de mariage. Enfin. Ça aurait été s'il n'était pas mort aux combats pour son pays. Je secouais la tête en entrant aux urgences de l'hôpital. On me dit tout de suite que je n'aurai pas dû venir. Que j'aurai dû rester chez moi à me reposer surtout que j'avais enchainé plusieurs gardes dans la semaine. Mais non. Il était hors de question que je rentre chez moi. Car je savais qu'en y retournant, j'allais penser à Lukes et faire que pleurer. Enfin, essayer de pleurer, car j'avais l'impression n'avoir plus aucune larme dans mon corps tellement j'avais pleuré la perte de mon défunt mari. Alors non, je souriais en secouant la tête et enfilait ma blouse. Pour une nouvelle journée de travail qui me fera oublier un temps que si Lukes était là, on aurait fêté notre anniversaire de mariage comme il se doit. La journée passa étrangement vite. J'ai dû serrer les dents à chaque embrassade que faisaient les patients quand ils retrouvaient leur proche vivant. Ne pas les envier. Ne pas leur crier à la figure la chance qu'ils avaient de serrer leur proches encore vivant. D'avoir des pensées noires en voulant qu'ils connaissent le même sort que je me battais depuis trois ans déjà. Les oublier en m'occupant d'un énième passant. Au bout de je ne sais combien d'heures, on m'annonça que ma journée était finie. Je me suis battu pour rester longtemps, mais ils trouvèrent les bons mots pour que je m'en aille. Bons mots qui résumaient à un seul prénom. Henry. Il travaillait dans le même hôpital et je savais que si mon chef l'appelait, il viendrait immédiatement me chercher. Et pour une fois, ce n'était vraiment pas ce que je voulais. Alors, je soupirais et quittais mon boulot.

L'air frais me fit remettre mon écharpe autour de mon cou. Signe que le soir était arrivé et qui annonçais du mauvais temps pour le lendemain. Je ne savais pas quelle heure il était. Et peu m'importait. La seule chose que je savais, c'était qu'on était encore aujourd'hui et j'avais besoin de me changer les idées avant que les souvenirs de Lukes m'envahissent. Et comme si on m'avait entendu de là-haut, mon regard tomba sur une boite de nuit. Ce qui sous-entendait bar à l'intérieur. Je n'aimais pas l'alcool même si dans ma jeunesse, j'avais touché à pire. C'était aussi pour ça que j'avais arrêté de boire. Pour ne pas retomber dans l'ivresse et dans les substances illicites. Peut-être que juste pour cette fois, je pourrai reprendre une dose, j'étais sûr que Landon ne me dirait pas non pour m'en donner une. Et ce n'était pas une minie dose de coke qui allait me replonger dans l'addiction de la drogue. Mon téléphone était déjà en main, mais je me rappelai aussitôt de comment j'avais rencontré Lukes. Il m'avait aidé au centre de désintox et je lui avais promis de ne pas y replonger dedans. Pour lui et pour ma famille. Ce sont ses pensées qui me firent replonger mon téléphone dans mon jean. Non. Pour la mémoire de Lukes je n'y replongerais pas. Du moins, dans la drogue, l'alcool lui pour cette fois, j'avais le droit et je n'allais pas m'en priver. Il fallait juste que je fasse un détour par chez-moi pour me changer avant d'y aller.

La musique électro me faisait secouer la tête signe que je m'amusais. Mais la piste de danse allait attendre, j'avais d'autres projets pour tout de suite. C'est ainsi que je m'étais affalé sur une chaise au comptoir. Un beau sourire et une belle paire de poitrine mis en valeur par une robe rouge près du corps, merci dame nature, me faisait avoir le barman dans la poche. Il me remplissait mon verre à chaque fois qu'il était vide. Je ne savais pas combien de verres, j'avais bu, mais une chose était certaine. Ce n'était pas le dernier que j'avalai. Et personne n'allait m'arrêter de boire jusqu'à me rendre malade. Du moins, c'est ce que je croyais.  


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MessageSujet: Re: SAMUEL ✘ Just like Fire   SAMUEL ✘ Just like Fire EmptyDim 29 Jan - 18:55

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savannah & samuel
Pour toi, il s’agissait d’une journée presque banale si ce n’était du fait que tu ne travaillais pas. La raison était bien particulière, après tout, tu n’aurais jamais besoin de travailler mais tu le faisais quand même dès que ton horaire te le permettait. Tu rêvais d’impressionner un des cuisiniers de l’établissement où tu bossais et le seul moyen de le faire était de te présenter le plus souvent possible. Pas cette fois, même si tu n’avais aucune contrainte scolaire qui t’aurais imposé de ne pas aller laver de la vaisselle cette journée là. La raison était d’un tout autre ordre  : tu avais demandé une journée de congé pour pouvoir tenir une promesse. Voilà quelque chose qui ne faisait pas partie de tes habitudes, tu étais un bon ami à ta manière, mais tu n’étais pas de ceux qui faisaient tout pour respecter ses engagements. Même que si tu pouvais éviter, tu ne prenais même pas d’engagement parce que tu te savais incapable de faire des efforts en ce sens. Cette fois c’était bien différent en raison de la personne à qui tu avais fait la promesse. Il s’agissait de Lukes, un marine comme toi, mais qui n’était pas revenu sain et sauf comme tu avais pu le faire. Il avait laissé derrière lui sa femme, devenue veuve avant l’heure. Il était courant que les soldats demandent à leurs frères d’armes de s’occuper de leur famille. Toi, tu ne avais pas fait faute d’avoir une famille dont il fallait s’occuper. Pendant ton passage à l’armée, tu t’étais souvent dit que tes parents se seraient fichés du sort qui t’attendait et ainsi tu n’avais jamais cru bon de demander à ce qu’on s’occupe d’eux dans la pire éventualité. Ils étaient bien capable de le faire seuls de toute façon. Lukes avait été différent. Tu avais même eu l’occasion de rencontrer sa femme, Savannah. Et maintenant qu’il n’était plus là, il t’incombait de veiller sur elle, un minimum en tout cas. C’était encore plus important en cette journée bien particulière. Il s’agissait après tout de leur anniversaire de mariage. Ce jour heureux qui tournait sans doute au cauchemar pour Savannah depuis la mort de Lukes. Tu lui avais donc envoyé quelques messages un peu stupides pour essayer de lui changer les idées, bien que tu te doutais que ça ne changerait rien. Tu voulais seulement qu’elle sache que tu étais là en cas de besoin. C’était la moindre des choses, une sorte de présence qui se voulait rassurante.

Ce n’était pourtant pas suffisant, il fallait que tu t’assures qu’elle allait bien pour avoir la conscience tranquille. Tu t’étais donc diriger vers son duplex. Il était assez tard, tu supposais qu’elle devait avoir terminé de travailler. En vérité, tu avais été tenté d’y arriver à l’aurore et de la prendre en charge pour l’entièreté de la journée. De cette façon, tu aurais été certain que tout se passerait bien. Tu avais finalement opté pour ne pas être aussi intense, il fallait tout de même qu’elle puisse respirer (et tu ne voulais pas non plus qu’elle appelle la police contre toi). Seulement, ton plan se retournait contre toi puisque tu n’eus aucune réponse à son domicile. Tu restas un bon moment devant la porte, fixant comme un idiot les fenêtres dans l’espoir d’apercevoir une lumière quelque chose. Tu ne pouvais pas rayer la possibilité qu’elle ne soit que cloitrée dans le noir. Tu ne savais pas exactement ce que les gens faisaient dans ce genre de moment, ça ne t’était jamais arrivé après tout.
C’est finalement un voisin qui t’interrompit dans ton étrange activité en t’indiquant qu’elle n’était sans doute pas chez elle. Un bref soupir traversa tes lèvres, voilà qui s’annonçait particulièrement chiant. Tu commenças par la solution la plus évidente : l’appeler. Peut-être qu’elle répondrait, peut-être que tu entendrais son téléphone sonner dans les alentours. Rien de tout ça. Il fallait cependant que tu la trouves d’une façon ou d’une autre. Le fait qu’elle ne soit pas chez elle ne voulait rien dire de bon. Pour ce que tu savais elle était peut-être en train de vomir dans une ruelle ou en train de pleurer tu ne savais pas trop où.

Tes recherches commencèrent donc là où tu supposais qu’elle pouvait être : dans des bars, des discothèques et autres endroits du genre. C’était bien le genre d’endroit à fréquenter quand on avait le moral dans les chaussettes non ? En tout cas, c’était là où tu te dirigeais en premier quand tu n’avais pas la tête à quoi que ce soit. C’était bien là où tu avais passé bien des soirées à ton retour de l’armée, histoire de faire passer la pilule. Coup de chance ou instinct phénoménal, tu n’eus qu’à faire trois établissements avant de reconnaitre une silhouette familière au bar. Tu ne l’avais pas replacé tout de suite, après tout tu connaissais un lot de gente dame qui portait des robes, mais en t’approchant tu vis bien qu’il s’agissait de celle que tu cherchais. Bousculant légèrement un type qui comptait sans doute profiter de son état d’ébriété avancé pour faire une avance, tu pris place à ses côtés au bar. « T’es pas facile à trouver tu sais ? » En y pensant bien tu aurais pu la retrouver autrement, peut-être en utilisant son téléphone. Enfin ça importait peu maintenant que tu savais où elle était. Tu la dévisageas un instant, elle avait visiblement eu le temps de boire comme un marin avant que tu n’arrives. Un soupir traversa tes lèvres alors que tu t’emparais de son verre. « Je pense que tu as suffisamment bu. » Tu ponctuas ta phrase en calant l’alcool qui restait avant de déposer le verre contre le bar. « Bon allez, je vais te ramener chez toi t’es dans un sale état. » Tu ne lui laissais pas vraiment le choix. En temps normal, tu te serais réjouis de la voir se lâcher un peu, mais elle l’avait visiblement un peu trop fait et l’excès n’était jamais une brillante idée. D’un geste, tu cherchas l’attention du barman pour régler la note. Prendre une verre te tentait bien, mais pour une fois, tu te décidais à agir en adulte mature, ça valait mieux ainsi.
electric bird.
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MessageSujet: Re: SAMUEL ✘ Just like Fire   SAMUEL ✘ Just like Fire EmptyDim 26 Fév - 16:26


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Je sais que je suis à court de temps, je veux tout et je voudrais qu'ils arrêtent d'essayer de me transformer. Je le veux et je marche sur un fil, essayant d'aller plus haut. C'est comme si j'étais entourée de clowns et de menteurs même quand je donne tout. Je veux tout. Just Like Fire - Pink
Samuel & Savannah



Boire. Plus que de raison. C'était tout ce qui comptait à cet instant. Si d'habitude, je n'étais pas une grande fan de l'alcool, aujourd'hui, je me laissais aller. C'était soit ça soit demander une dose d'une quelconque substance illicite à Landon, j'étais sûr qu'il m'en aurait donné et m'aurait accompagné dans ce rêve éveillé qu'était la cocaïne ou d'autre truc dans ce genre. Mais quelque chose m'empêchait d'appeler Landon. Une infime promesse que j'avais faite à Lukes et à mes proches quand je m'étais sorti de la drogue. Et même si le premier était enterré au cimetière de San Francisco, je ne devais pas y replonger tête baissé. Par respect pour lui. Alors, j'avais choisi la première option. Picoler. Plus que je le devrais. C'était facile de trouver un endroit qui fournissait de l'alcool. La boite de nuit m'avait paru évidente même si j'avais pu finir dans un quelconque bar pour consommer. Mais les bars me rappelaient que des mauvaises expériences et la boite de nuit m'avaient sauté aux yeux. Et je savais que les barmans, là-bas, étaient moins regardants que ceux des bars. Ils étaient là pour faire consommer et tant pis si leurs clients sombraient dans un état plus proche du coma éthylique qu'autre chose. Et c'était ce qu'il me fallait. Boire sans qu'on me dise que j'avais assez bu. Qu'il m'aurait appelé un taxi pour me ramener chez moi. Non. Ça, je ne le voulais pas et le barman qui remplissait mes verres semblait bien le comprendre. Ou alors, il était bien trop occupé à regarder ma poitrine mise en valeur par une robe moulante plutôt que de compter le nombre de verre qu'il m'avait servi. Et d'une quelconque manière, je préférais ça plutôt qu'il arrête de me servir. Chose que je ne voulais absolument pas. Je voulais boire. Et tant pis, si je passais pour une idiote alcoolique à ce moment ou si des hommes me matait sans aucune gêne.

Le goût de l'alcool glissa au fond de ma gorge et je grimaçais légèrement. Le whisky n'était pas mon ami d'habitude et de loin, mais là, il était devenu en quelque verre mon meilleur ami. Mon compagnon de la soirée. Mon portable vibra sur ma poitrine, seul endroit où j'avais trouvé où le fourrer, et j'y plongeai la main pour voir qui pouvait m'appeler à cette heure. Le nom de Samuel s'afficha et en quelques secondes, mon doigt cliqua sur rejeter l'appel. Je ne voulais parler à personne. Surtout pas à Samuel qui me faisait rappeler mon défunt mari. Il était un marine comme Lukes, un de ses plus proches amis et c'était bien la dernière personne que je désirais voir. Pour appuyer ma décision, je replaçai mon téléphone sous mon soutien-gorge et commandai une nouvelle tournée. Je laissais le choix au barman de choisir l'alcool. Tout alcool était bon à boire et je me fichais de finir dans un état épouvantable. La chance étant que je ne travaillais pas le lendemain et ça me donnait encore plus envie de boire. Ainsi, je remerciais d'un sourire le barman quand il fit glisser vers moi un quelconque shooter. Ni une ni deux, le contenu du shooter disparu au fond de ma gorge et je toussais légèrement au goût amer de cet alcool. Un expert aurait dit que le barman aurait dosé niveau alcool, mais pour moi, c'était juste une substance que je ne connaissais pas. C'était le combien de verre que je buvais ? Le cinquième si ce n'était le dixième. Peu m'importait. La seule chose qui comptait était le prochain verre qui glissa jusqu'à mes mains manucurées.

Je gigotais sur ma chaise de bar. Ma tête bougea au rythme de la musique. J'avais bien envie de danser. Comme autrefois. Le contact d'un verre me décida que ça ne sera pas pour tout de suite que j'irai danser. La boite devra attendre la fin de mon verre pour que j'aille me défouler sur la piste de danse comme le faisait la population de San Francisco. Le verre en main, je ne vis pas un homme s'approcher et encore moins un autre homme le dégager dans sa tentative de me parler. Par contre, je reconnaissais instinctivement la voix qui me parla et qui me fit recracher illico presto l'alcool que je buvais. « T'es pas facile à trouver tu sais ? » Je pensais à une hallucination au départ, il ne pouvait pas être là. Dans la même boite que je me trouvais. Je me tournais légèrement de ma chaise et la première chose que je fis en voyant le visage de Samuel, car c'était bien lui, était de soupirer. Comment il m'avait trouvé celui-là ? Ça n'avait pas été clair le fait que je ne lui réponde ni à ses sms et ni à ses appels de la journée ? Mais surtout qu'est-ce qu'il me voulait aujourd'hui ? Surtout aujourd'hui. Je soupirais une nouvelle fois en me passant une main dans mes cheveux. Lui dire de s'en aller était la meilleure optique que j'avais sous la poche. L'alcool rendait les gens optimistes. C'était mon cas. « Peut-être que c'était justement le but. Qu'on me laisse tranquille aujourd'hui. Que TU me laisses tranquille. » Pour appuyer mes dires, je me remis face au barman et je repris mon verre des mains avec bien l'intention de le boire cul sec pour lui prouver par a + b mes paroles. Mais trop tard. Mon verre se referma sous du vide. Samuel avait été le plus rapide du à sa sobriété et ça me fit grincer d'instinct les dents. « Je pense que tu as suffisamment bu. » Pour qui se prenait-il ? Il n'était ni mon père, ni mon frère et encore moins mon mari pour penser à ma place. Je le fusillais du regard et je cherchais à reprendre mon verre. Sans succès. « Et moi, je pense que tu devrais te tirer d'ici et me redonner mon verre au passage. » Il ne sembla pas impressionner mes paroles ni mon regard noir. Je devais être vraiment alcoolisé et pathétique pour qu'il ne prenne même pas la peine de me regarder. Il cherchait à attirer l'attention du barman et je compris que quelque secondes plus tard pourquoi, il cherchait à le faire. « Bon allez, je vais te ramener chez toi t’es dans un sale état. » Me ramener chez moi. Oh que non. Mais il sembla décider à m'embarquer avec lui et par chance le barman était déjà occupé avec d'autres clients pour voir la tentative de Samuel de régler ma note. Je devais lui faire changer d'avis. Et la carte de la mariée veuve pourrait être la carte qui le ferait changer d'avis. Du moins, je l'espérais sinon je trouverais autre chose. « Non ! Je ne veux pas partir. Je veux boire. Pour fêter mon anniversaire de mariage qui en n'ai plus un depuis qu'il n'est plus là. » Où est-ce qu'il m'avait mis mon verre ? Un bref coup d'œil, je vis mon verre aux côtés de Samuel. C'était loin mais désireux de l'avoir entre les mains, je me levais en avant et je me penchais vers Samuel pour récupérer mon verre.

L'alcool déjà bien présent dans mon organisme ne m'aidant pas dans ma tâche, mes réflexes disparurent quand je glissai et me retrouvais totalement avachie sur Samuel. Je rigolais légèrement sous l'alcool et je trouvais qu'être assise sur jambes était bien meilleur qu'être assis sur une chaise du bar. En moins de temps qu'il me fallut, je me retrouvais assise sur Samuel avec le précieux sésame qu'était mon verre en main. Je le levais fière de l'avoir enfin eu et tournais de côté ma tête pour regarder Samuel droit dans les yeux. « Allez Sam, fait pas ton prude. Je te propose un deal. Un verre et on avisera par la suie ok ? Et puis, je suis sûr que Lukes approuverait que je m'éclate avec son frère d'armes. Tu me dois au moins ça. » Pour appuyer mes paroles, je bus quelque gorgées de mon verre me faisant immédiatement du bien et calait mon verre contre les lèvres de Samuel. L'invitant à boire. L'inciter à m'accompagner dans cette beuverie. Avec une moue de chien battu accompagnèrent mes dires, espérant le faire changer d'avis sur sa décision de me ramener chez moi. La carte du défunt mari était abattue. À voir si elle marchait sur Sam ou non.


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MessageSujet: Re: SAMUEL ✘ Just like Fire   SAMUEL ✘ Just like Fire EmptyDim 26 Mar - 10:04

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Avoir réussi à retrouver Savannah relevait du miracle. Voilà ce que tu te disais alors que tu posais les yeux sur elle. Elle ne t’avait pas facilité la tâche, ce que tu lui reprocherais volontiers une autre fois. En attendant, il te fallait accomplir un autre miracle : celui de la ramener chez elle en un morceau. Tu te doutais que ce ne serait pas simple, elle avait l’air d’avoir déjà bien bu et rien n’était plus terrible que les gens saouls. Tu ne t’attendais donc pas à ce qu’elle coopère moindrement. Ça n’allait pas t’empêcher d’essayer pour autant. Bien sur, la solution la plus simple était de la laisser à ses problèmes. C’était une grande fille, elle était apte à s’occuper d’elle même. Ces mots résonnèrent dans ton esprit pendant un cours moment avant que ta conscience ne prenne le dessus. Elle était clairement dans un état lamentable et dans une telle hypothèse personne n’était capable de s’occuper convenablement d’elle-même. Puis, ce n’était pas non plus une personne comme les autres, ce n’était pas une inconnue. Elle méritait donc que tu fasses un effort pour ignorer ton égoïsme, pour l’écarter suffisamment et que tu la prennes en main. Tu le devais bien à ton ancien frère d’armes. Tu te devais de le faire pour sa mémoire. Prendre sur toi était une nécessité, mais ça ne s’annonçait pas très plaisant. Oh et puis bon, tu devais bien faire des efforts par moment.
Savannah te prouva rapidement ce point. D’abord par le soupir qui traversa ses lèvres, mais surtout avec la première chose qu’elle te dit. De toute évidence, elle n’était pas très contente de te voir apparaitre, toi qui aurait cru que ta compagnie lui plaisait toujours. En vérité, si en temps normal, une telle réaction t’aurait assurément vexé, cette fois, tu laissais passer sans trop de mal. Tu pouvais te douter que ta présence lui faisait penser à celui qu’elle avait perdu, ton ancien frère d’arme. Pour autant, tu jugeais qu’il était profitable que tu imposes ta compagnie qu’elle le voulait ou non. C’était pour une bonne cause, celle de s’assurer que rien ne lui arrive. « Ah vraiment ? Moi qui croyait que c’était juste un manque de chance de ma part. » L’ironie ne servirait sans doute à rien face à un public aussi bourré, mais là n’était pas la question. Tu poursuivis sur ta lancée, non sans un sourire en sa direction. « Puis je ne vois pas de quoi tu parles. Pourquoi tu voudrais que je te laisse tranquille ? Tu adores ma compagnie. » Insistant, sur le mot adores, tu fis mine qu’il s’agissait de la vérité, quand bien même ce n’était peut-être pas le cas ce soir. Malheureusement pour elle, elle était forcée de faire avec puisque tu ne te découragerais pas de sitôt.

Si bien que lorsqu’elle suggéra que tu ferais mieux de partir et de la laisser à sa consommation de boisson digne d’un marin, tu roulas les yeux sans rien dire. Du moins pas immédiatement et ça s’expliquait surtout par le fait que tu te devais de contenir ton hilarité devant le regard noir qu’elle te lançait. C’était pourtant une obligation vu comment elle était déjà bien mécontente de te voir débarquer. Tu cherchas donc à mettre fin à cette histoire en réglant la facture pour pouvoir la ramener dans un endroit plus calme. Malheureusement, comme tu avais pu t’en douter, ce ne serait pas si simple. Elle répondit rapidement à ton semblant d’autorité en la refusant complètement. Tu retins un soupir en te tournant vers elle pour la regarder. Tu sentais bien la douleur qu’elle devait ressentir (du moins tu la supposais), mais tu ne pouvais rien y faire. Célébrer son anniversaire ainsi n’était pourtant pas une brillante idée, du moins c’était ce que tu croyais fermement. « Tu pourrais peut-être le célébrer autrement ? » Tu ne voulais pas lui imposer quoi que ce soit (si ce n’était de quitter la boite de nuit). Ce n’était pas ton genre à la base, si bien que tu préférais essayer de lui donner des petites impulsions. Tu n’étais pas mieux placé qu’elle pour savoir ce dont elle avait besoin. Tu savais juste que ce genre de soirée risquait de très mal finir. Tu t’apprêtais à lui dire autre chose, la conseiller à nouveau. Tu dus cependant t’interrompre lorsque tu la sentis s’affaler sur toi. Ça te donnait une indication d’à quel point elle avait bu. Là où ça t’inquiétais, ça sembla la faire plus rire qu’autre chose. Tu dus resta donc un spectateur un peu surpris alors qu’elle décida que la meilleure chose à faire était de prendre place sur tes jambes. Les choses dérapaient déjà bien plus que ce tu avais voulu à la base. Cette fois un soupir traversa tes lèvres sans que tu puisses le retenir. T’étais un peu découragé, parce qu’elle jouait la carte de la veuve. Tu le voyais bien dans l’invocation de son défunt mari. Tu devrais normalement refuser un tel argument, parce que tu savais exactement ce qu’elle faisait. Pourtant, après un autre soupir, tu te laissas avoir, en partie. « D’abord je suis pas prude. Mais bon, d’accord pour un verre si tu me promets que tu vas me laisser te ramener après. » Après tout tu avais bien envie de boire et il te fallait bien un peu de réconfort avant de devoir souffrir pour parvenir à la ramener. Tu ne t’attendais pas à ce que accepter sa proposition t’aide en outre mesure, mais bon. Il fallait savoir négocier un peu, ou du moins c’était ce que tu supposais. « Mais qu’un verre hein. » Le tout ponctué d’un soupir un brin défaitiste. Tu ne pouvais pas t’empêcher d’avoir la ferme impression que tu te faisais avoir et que tu allais le regretter amèrement. Enfin, tant pis. Cette fois tu réussis à attirer l’attention du barman pour lui demander deux boissons de son choix - tu n’étais pas difficile et vu l’état avancé d’alcoolémie de Savannah tu doutais qu’elle s’objecte. Tu pris le soin de préciser que tu réglerait la facture après ce verre, t’attendant tout de même à un refus de la part de la jeune femme. « Bon profite. » Tu pris ton verre - chose compliquée par la présence de Savannah sur les genoux - et le leva pour trinquer. C’était bien en l’honneur de ton ancien frère d’armes après tout.
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