N'hésitez pas à soutenir le forum ici et . ♡
Rejoignez-nous sur le discord du forum juste ici. ♡
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous

Invité
Invité

some info
and more
Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon Empty
MessageSujet: Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon   Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon EmptyJeu 27 Oct - 22:34

Janine Ҩ Landon

« La qualité du pardon se mesure à sa douceur. Murmure le moi. » 


Presque une semaine que ce message te hante. Landon réclamant sa veste dans l'indifférence et la froideur, tout ce que tu aimes. Tu n'avais pas osé répondre et de toute façon tu ne savais pas quoi taper. Tu redoutais que tout dérape une nouvelle fois. Qu'un seul de tes mots lui fasse perdre le contrôle. Tu n'étais pas sure de pouvoir subir une nouvelle vague de haine pure provenant de sa bouche si vicieuse et douée pour faire du mal. Tu as l'impression que quoique tu fasses, rien n'ira. Si tu réponds il est probable qu'il saute sur l opportunité pour te faire un reproche monstrueux. Si tu ne réponds pas, il te le reprochera aussi. Alors tu avais simplement lu le sms et porté sa veste tous les jours. Matin et soir. Dès que tu sortais. Quand tu étais rentrée après cette fameuse soirée, tu avais dormir dedans. Tu te souviens être partie bien après lui, écœurée d'avoir vu ces filles pendues à son bras et pas que. Tu te souviens avoir dansé avec Erwann, pas vraiment consciente de ce que tu faisais. Tu crois même l'avoir embrassée. Tu n'en es pas certaine ce qui en dit long sur ton état. Avant l'aube tu étais enfin arrivée chez toi et exténuée tu t'étais simplement laisser tombée sur ton lit. Habillée et roulée en boule dans ce blouson autant que possible. Aujourd'hui t'avais obtenue ta soirée vu que hier tu avais finit à pas d'heure à cause de cette comédie musicale en 6 actes, ton collègue prenait donc le relais après une courte après-midi à lui montrer tous les réglages et les timings. Il est seulement seize heure huit quand tu remets le pied dehors. Ta guitare sur le dos, tu déambules un café dans la main, chaud pour une fois. Profitant du beau temps. Tu te dis que de ici jusqu'à chez lui ce n'est pas si loin. Alors avant même que tu n'approuves cette décision dangereuse, ton corps se met en marche dans la bonne direction.

La porte arborant le numéro seize se dresse devant toi. Tu hésites, recules, soupires, avances à nouveau et finalement tu toques. Une fois. Silence. Deux fois. Toujours rien. Une troisième fois parce que le chiffre trois c'est important dans la superposition. Il te l'a dit clairement, enfin écrit plutôt. Tu n'as pas besoin de la lui remettre en main propre. Sauf que t'as ce pressentiment que c'est ta seule occasion de le revoir. Ce fichu bout de tissu, dont l'odeur masculine se dissipe déjà. Tu poses ton instrument avec toute la délicatesse du monde avant de te laisser glisser contre le mur. Tu fouilles dans tes poches enfin les siennes officiellement vu qu'il s'agit de son blouson, sort ton téléphone et y branche une paire d'écouteurs. La musique t'engloutit. Tu fermes les yeux, ignorant totalement ceux qui passent dans le couloir, te lançant probablement des regards étranges. Tes doigts battent le rythme, parfois quelques paroles s'échappent de ta bouche. Tu chantes sans même t'en rendre compte. Combien de temps restes-tu ainsi ? Assise en tailleur comme une mendiante à attendre. Tu n'en as aucune idée. Tu en viendrais presque à oublier pourquoi tu es venue. Ton moment de répit avant la tempête. Ce n'est que la sensation d'être observée ainsi que des mouvements trop proches de toi qui te font ouvrir à nouveaux les yeux. Brusque retour à la réalité. Un jean. Tu lèves la tête et ton cœur s'accélère. Tétanisée, tu fixes Landon de tes yeux écarquillés. Quand tu es debout il te parait déjà immense alors ainsi... Il pourrait tout aussi bien t'écraser. Te réduire en cendre si facilement. Dans tes oreilles, la voix de Gin Wigmore sur guitare acoustique. Ça résonne puissamment et pas un instant tu penses stopper la musique. " Il est quelle heure ? " Voilà tout ce qui te viens à l'esprit. Combien de temps perdu à attendre cet homme qui te déteste ? Pathétique Jo, pathétique.

Revenir en haut Aller en bas
Landon Saunders

Landon Saunders
admin × sullivan

some info
☆ en ville depuis le : 17/08/2016
☆ messages : 924
☆ pseudo : Bellätrix (V.)
☆ avatar et crédits : D. Barrueco, © Hemera. (avatar) + ANESIDORA (signature)
☆ autres comptes : Jay Stevens
and more

Feuille de personnage
☆ disponibilité rp: Oui o/
☆ répertoire
:
☆ to do list
:
Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon Empty
MessageSujet: Re: Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon   Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon EmptyVen 28 Oct - 0:28

Pas qu'une veste,
pas qu'un joint.
Janine&Landon

La journée trainait en longueur. Depuis ce matin sept heures trente que j’étais au travail, il n’y avait rien à faire. C’était plus que mortel. Certes, il y avait bien de la paperasse, mais autant dire que je détestais devoir m’en occuper. Journée monotone à souhait. Etant seul au bureau, je ne pouvais même pas partir plus tôt en prenant sur mes heures supplémentaires. Heureusement que le lendemain j’avais congé. Deux journées à la suite du genre, pas sûr que je supporterais. Bon. Je me mis finalement à mettre en ordre tout ce qu’il fallait, me permettant de faire des pauses un peu plus longues qu’à la normale, et finalement les dix-huit heures étaient là. Enfin. Mettant une de mes vestes – je n’avais toujours pas récupéré celle que je préférais – je fermais le bureau et je sortis à l’air libre. Le temps s’était vachement refroidi. L’hiver n’était pas loin, malheureusement. Habitant dans le quartier, à seulement quelques minutes à pied, je m’allumais une cigarette le temps du trajet. Autant en profiter. De toute façon, au point où j’en étais, ce n’était pas une cigarette en plus qui allait changer ma vie. Puis fallait bien qu’on meure de quelque chose.

Arrivé au pied de mon bâtiment, je jetai négligemment mon mégot dans le cendrier mis à disposition avant de décider de monter l’étage qui me séparait de mon appartement à pied. Un peu d’exercice ne me fera pas de mal. D’ailleurs, il fallait vraiment que je me remette en forme, à m’occuper un peu mieux de mon corps. Courir, hors de question, surtout avec la neige qui allait bientôt se joindre à nous. La salle de fitness, pourquoi pas. A méditer. A peine avais-je mis un pied au premier qu’un porte s’ouvrit. Une petite dame âgée passa la tête dans l’embrasure de la porte. « Ha, vous voilà enfin, Monsieur Saunders. C’est le moment » Je la fusillais du regard, tout en continuant mon chemin et me figeant sur place. « Y a une demoiselle qui vous attend depuis un bon moment déjà ». Incapable de prononcer un mot. Je comprenais mieux maintenant pourquoi le soudain intérêt pour ma chère voisine. Je me tournais vers elle, lui offrant mon plus beau sourire. « Chère Mme Whittemore. Je m’en occupe. Mêlez-vous de vos affaires, vous voulez bien ? » Avant de la planter là, entendant la porte claquer à nouveau, suivi d’un cliquetis. Je m’avançais, croisant les bras d’avance, un regard mauvais sur mon visage. A ma porte, Janine. Qui avait l’air à moitié endormie. Un rictus moqueur s’afficha sur mes lèvres. « Qu’est-ce que tu fous là ? », demandais-je, en articulant tous les mots. Je me penchais en avant, murmurant, au cas où la vieille sénile aurait eu la bonne idée de coller ses oreilles à la porte. « L’heure de rentrer ! » Ni plus, ni moins. J’attendis qu’elle bouge et qu’elle se déplace légèrement pour que je puisse accéder à ma porte J’enfonçais la clé dans la serrure, sans faire attention à ma visiteuse. J’ouvris la porte, m’y engouffrant, avant de me débarrasser des vêtements superflus, comme ma veste et mon écharpe, avant de me retourner vers elle. « Tu ne sais pas lire ? Si tu viens pour ma veste, je t’avais dit de la donner à quelqu’un, pas besoin de faire le déplacement pour si peu ». Une idée germa dans ma tête. « T’as besoin de ta petite dose, c’est ça ? Tu ne vas pas bien, du coup tu t’es dit : tiens, et si j’allais rendre visite à ce très cher Landon ? » Je claquais la porte. Sans ma veste. Pas une façon très galante, j’avoue.

Direction salle de main. Je me passais le visage sous l’eau. Décidément, moi qui pensais que la journée ne pouvait pas être pire … Une porte claqua à nouveau et un brouhaha se fit entendre dans le couloir. Je donnais un coup de poing contre le lavabo. Et merde. En quelques secondes, j’étais à nouveau sur le pas de la porte. J’avais bien entendu, celle de Mme Whittemore était ouverte, et elle s’approchait de Janine. Je la fusillais du regard. « Je vous ai dit quoi tout à l’heure ? Retournez chez vous, il n’y a rien à voir ici ». Je me tournais ensuite vers Janine. Soupirant. « Bon. Vu que t’es là, t’as qu’à rentrer ». Je n’en avais pas envie, mais tant que Mme Whittemore allait rester faire le guet dans le couloir, je ne pouvais pas faire autrement. Je la laissais passer, refermant la porte, avant de me diriger vers le salon. J’avais besoin d’un bon remontant. Heureusement que j’avais eu la bonne idée de faire un brin de ménage la veille. Et maintenant ? Rien. Je continuais à mener ma petite vie tranquille, comme si elle n’était pas là. C’était juste le temps de quelques minutes, avant que l’autre retourne à ses appartements et qu’elle laisse la voie libre.
 
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
https://tearsofjoy.forumactif.com/t2111-landon-don-t-be-afraid-to
Anonymous

Invité
Invité

some info
and more
Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon Empty
MessageSujet: Re: Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon   Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon EmptyLun 31 Oct - 22:42



Écrasée par son ombre. Dévorée par son regard déjà noir. Rognée par le ton si dur de sa voix. Tu te sens obligée de bouger pour qu'il puisse rentrer. Ton corps est engourdi, des fourmis dans les jambes. C'est comme si tu étais totalement spectatrice de tout ce qui se passe. La clef qui déverrouille la porte. L'ignorance, le maigre aperçu de son appartement. Ton ombre se dessine sur le sol. Presque envahissante. Alors qu'en réalité tu n'as aucune idée de ce qui se joue, totalement larguée. Il se déleste, tu observes. Il te parle, tu écoutes. Il poignarde ton cœur, tu encaisses silencieusement. T'as jamais été une grande bavarde surtout dans ce genre de situation. Tu peux déblaterrer sans respirer sur des futiles détails dont tout le monde se fout sans problème. Mais argumenter, justifier, expliquer ce que tu ressens, ce que tu penses c'est une toute autre paire de manche. En musique à la rigueur, avec des croches et des pointés. En 2 mesures, avec une coda. Le choc de la porte. Avait-il vraiment besoin de rendre cette scène encore plus violente ? Pas selon toi. Ce n'est que ce claquement qui te réanime. Tu retires les écouteurs, éteints la musique de ton téléphone et enfin tu respires. Comme si tu parvenais à sortir ta tête de l'eau après qu'on te l'ait maintenu pendant trop longtemps. Tu t'enracines, une pauvre plante verte. Inutile. Silence religieux. À quoi tu pensais Janine ? Qu'est ce que tu espérais sincèrement ? Jamais il ne te laisserait une autre chance. Jamais il ne s'excuserait pour ses paroles blessantes et humiliantes. Tu te sens comme dans le couloir de la mort, avec ces éclairages sales et ce malaise qui te bouffe de l'intérieur.

Brusquement la vie revient. Une petite sexagénaire au regard fouineur s'approche de toi. Les lèvres étirées dans un coin de son visage. Petite. Très petite. Tu la trouves attendrissante, quelque peu amusante aussi. La pauvre femme ne doit pas avoir beaucoup de famille près d'ici pour être autant intéressée par la vie de ses voisins. Ca aussi c'est triste en réalité. Elle s'approche et tu en allais en faire de même lorsque le brun qui te hante refait son apparition, soudaine presque surnaturelle. Pas surprise par le ton qu'il emploie pour parler à Mme Whittemore pourtant étonnée par son attitude envers toi. " Désolée… Bonne soirée. " Tu murmures à cette étrange dame, te sentant obligée de dire quelque chose après l'interruption de Landon. Avec empressement tu prends ta guitare, de peur qu'il ne change d'avis. Tu te sens comme une intrus clairement. Il est aussi chaleureux que lors de cette soirée où vous êtes croisés. " Tu devrais être plus aimable avec ta voisine, elle est pas toute jeune et puis peut-être qu'elle est juste seule. On ne sait pas tout… " Cette phrase s'échappe par gentillesse mais c'est aussi un moyen déguisé de lui parler de toi. De lui faire comprendre qu'il n'a pas toute les données te concernant pour comprendre tes révélations. " Je vide les poches et je repars j'ai compris. Ne le dis pas. " Téléphone. Écouteurs. De la petite monnaie. Carte de bus. Un tampon. Deux élastiques. 4 ticket de caisses. Une barre de chocolat entamée. Un maigre sourire s'empare de ton visage à la vue de toutes ces affaires s'étalant sur la table basse. Tes affaires chez lui. Ton cœur se serre. En trois pas tu viens te planter en face de lui, jetant son blouson dans ses mains. " Tu veux pas des mes explications et je peux pas te les donner de toute façon. Je te demande de me laisser jouer. Une chanson juste une s'il te plaît. " Tu n'as pas le courage d'attendre la réponse. Moins d'une seconde plus tard tu t'installes, guitare sur les genoux. Déterminée, angoissée.

Une de tes mélodies. Une que t'as composée peu de temps après que votre véritable amitié ait démarré. Il n'y a pas vraiment de paroles. Enfin juste un refrain que tu chuchotes, timide. Pas sur de ta voix de toute façon. Make me laugh again, 'cause tomorrow is scary. Alone I'm afraid, not if you are with me. Make me laugh again and tomorrow will be an opportunity. Alone I'm afraid, even with your white powder I want you to stand by me. Le dernier accord est faux. Ta main tremble. Les yeux sont embués d'avoir essayede te livrer.

Revenir en haut Aller en bas
Landon Saunders

Landon Saunders
admin × sullivan

some info
☆ en ville depuis le : 17/08/2016
☆ messages : 924
☆ pseudo : Bellätrix (V.)
☆ avatar et crédits : D. Barrueco, © Hemera. (avatar) + ANESIDORA (signature)
☆ autres comptes : Jay Stevens
and more

Feuille de personnage
☆ disponibilité rp: Oui o/
☆ répertoire
:
☆ to do list
:
Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon Empty
MessageSujet: Re: Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon   Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon EmptyMer 2 Nov - 1:22

Pas qu'une veste,
pas qu'un joint.
Janine&Landon

Elle ne se fait pas prier deux fois, et entre directement chez moi. J’attends juste quelques instants qu’elle prenne toutes ses affaires, jetant un dernier coup d’œil à ma voisine, lui faisant bien comprendre, encore une fois, de se mêler de ses affaires, avant de refermer la porte brusquement. Je longeais le couloir pour arriver dans mon simple petit salon modeste, Janine se tenant au milieu. Je croisais les bras. Malgré la bonne éducation que j’avais reçu, surtout en cas d’invités à la maison – leur proposer à boire etc – je n’en fis rien. Je ne voulais pas qu’elle y reste plus que prévu. Je n’avais presque pas encore dit un mot depuis qu’elle était là et c’est à nouveau elle qui rompit le silence la première. « Tu devrais être aimable avec ta voisine, elle n’est pas toute jeune et puis peut-être qu’elle est juste seule. On ne sait pas tout … »  Une lueur moqueuse passa dans mes prunelles sombres, un rictus se dessinant sur mon visage, avant de grogner. « Ça te regarde ? Et il me semble qu’une autre personne ici présente ne se gêne pas de juger les gens sans tout connaître ». Bon, okay, j’y allais un peu fort. Elle ne m’avait pas vraiment jugé, mais disons qu’après la bombe qu’elle avait lâché, c’était un peu tout comme. Sans l’être vraiment. Je savais que ce que je venais de dire était hors contexte et complètement déplacé, mais pour rien au monde je ne m’excuserais. Au moins, elle donnait le ton pour la suite. « Je vide les poches et je repars, j’ai compris. Ne le dis pas ». J’hochais la tête, ne me départissent de mon rictus moqueur. « C’est bien ma petite, tu as tout compris ». Je me déplaçais, mettant de la distance entre nous deux, allant ouvrir la fenêtre et de m’appuyer contre celle-ci, une cigarette à la main. Je la regardais déballer ses affaires : son téléphone et ses écouteurs, de la petite monnaie, une carte de bus, un tam … un tampon – j’écarquillais les yeux un court instant, secouant la tête – des élastiques, des tickets de caisse et une barre de chocolat. Mon dieu. Tout ça dans MON blouson ? Et dire que je mettais seulement mon porte-monnaie, mon téléphone et mon paquet de cigarette et son briquet. Je ne comprendrais jamais pourquoi les filles sortaient avec autant d’affaires sur elle, et là, ce n’était qu’une simple veste, je n’imaginais même pas dans un sac à main ! Elle me jette mon blouson, que je rattrape en plein vol, remarquant qu’on se faisait désormais face. Je déglutis. Elle était censée partir maintenant. « Tu ne veux pas de mes explications et je peux pas te les donner de toute façon. Je te demande de me laisser jouer. Une chanson juste une, s’il-te-plaît ». Nous y voilà. Je me disais bien qu’elle n’allait pas partir aussi facilement. Je n’eus même pas le temps de répondre qu’elle s’installa sur le canapé, la guitare sur ses genoux. Je jetais mon mégot, regardant ailleurs, essayant d'oublier sa présence en ce lieu. Le mien.

Make me laugh again, ‘cause tomorrow is scary. Alone I’m afraid, not if you are with me. Make me laugh again and tomorrow will be an opportunity. Alone I’m afraid, even with your white powder I want you to stand by me. Elle ne le sait pas, et ne le saura jamais, mais les paroles me vont droit au cœur, le brisant en mille morceaux. Il y avait quelque chose de magique, et de triste à la fois. C’était comme si le monde avait arrêté de tourner, que quelqu’un avait appuyé sur la touche « pause ». Dès que sa voix s’éteignit, je reniflais, refusant de me mettre à pleurer devant elle – décidément, ça m’arrivait de plus en plus souvent – et j’allais m’occuper comme je le pouvais, sans la fixer dans les yeux. C’était foutu dans le cas contraire. Je n’étais pas prêt à lui refaire confiance, pas après ce qu’elle m’avait dit la semaine passée, et ce n’était pas cette chanson qui allait faire changer les choses. Les miracles n’existaient pas. C’était la première fois que j’entendais cette composition ainsi que la première fois qu’elle chantait depuis son retour. J’avais presque oublié à quel point sa voix était mélodieuse, envoûtante. J’ouvris la bouche pour dire quelque chose, mais aucun son ne sortit. J’allais à la cuisine, la laissant seule, et je revins plus tard avec un verre d’eau. Oui de l’eau, étonnamment. Je m’assis sur un pouf, de l’autre côté de la table basse, et de biais, les bras croisés. Sans m’en rendre compte, j’avais déposé ma veste sur l’appui du canapé. J’étais perdu. Une partie de moi voulait qu’elle reste, que tout redevienne comme avant, qu’elle n’ait jamais sorti ces satanés mots, que je ne l’avais pas entendu, mais d’un autre côté … c’était irréparable. Il me faudra du temps avant de passer à autre chose. Ma patience ayant des limites, je me levai, me postant derrière elle. Je posais ma main sur son épaule, la tenant fermement. « Tu as eu le droit à ta petite chanson. Très émouvant, je l’avoue. J'ai presque eu la larme à l'oeil », ricanais-je. « Sors de chez moi ». Cette fois-ci, je n’avais pas pris un ton brusque ou violent, il était juste neutre. Ce qui pouvait être encore pire, avant de murmurer. « Tu n’aurais jamais dû revenir ». Je desserrais mon emprise sur elle, ou plutôt son épaule, avant de lui faire comprendre que le temps était révolu. Au revoir.
 
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
https://tearsofjoy.forumactif.com/t2111-landon-don-t-be-afraid-to
Anonymous

Invité
Invité

some info
and more
Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon Empty
MessageSujet: Re: Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon   Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon EmptyJeu 3 Nov - 22:07



Quand le dernier accord finit de résonner, tu te sens complément vidée. A bout d'énergie, à fleur de peau. T'as sussuré le refrain et pourtant tu n'as plus de souffle. La gorge prise d'émotions qui menacent d'exploser alors que tes mains s'accrochent désespérément à l'instrument pour ne pas trembler. Tu entends qu'il renifle, tu n'oses pas le regarder. Il a besoin de cette intimité. Têtes baissées, les yeux humides, vous êtes dans la même situation et pourtant vous refusez de la partager. Enfin lui plutôt, parce que toi tu en envie. Tu pourrais mourir sur place tant tu aimerais qu'il s'approche de toi et te dise que tout va bien maintenant. Qu'il a compris ce que tu avais maladroitement tenté de lui dire durant cette soirée maudite. Le silence. Encore et encore. Un silence ironiquement si bruyant. Ça te fait mal aux oreilles. Il est remplit de non-dit, de rancoeur, d'incompréhension. C'est trop pour toi. Un poids sur ta poitrine qui presse tes côtes, puis tes poumons doucement mais sûrement, t'empêchant de respirer. Janine l'hypersensible. Tu entends ses pas, les redoutant autant que tu les as espérés. Tu es incapable de bouger. Sa main puissante se pose sur ton épaule si frêle. Ta peau frisonne, pas de froid. Tu lâches l'objet en bois si précieux qui gît alors sur la canapé. 3. 2. 1. BOUM. Ton cœur éclate, douloureusement. Tu n'as plus la force de prendre le recul nécessaire, de faire preuve de compassion. " T'es vraiment qu'un con Landon. " Ta voix ne tremble pas, pleine d'assurance. T'es outrée, dépassée. Il a certainement raison autant se dire au revoir pour de bon. Tu prends tes affaires en vrac sur la table basse et pars d'un pas décidé vers la porte d'entrée.

Qu'est ce que tu pourrais faire d'autre de toute façon ? Tu as essayé de lui parler et ça a totalement foiré. T'as pas su choisir les bons mots, ni rester calme, ni lui dire pourquoi tu es ainsi, ni même lui avouer à quel point t'as besoin de lui. Tu lui a laissé quelques jours de répit, tu t'es retenue de le harceler de message par peur. T'as encaissé ses remarques acerbes, sa méchanceté. T'es venue lui rendre sa veste en main propre. Rien de tout ca n'était suffisant pour qu'il comprenne. Alors vous avez saisit votre chance tes problèmes de communication et toi. T'as trouvé le courage de lui avouer tout ce que t'avais sur le cœur avec cette chanson qui parle de lui. De toi. De vous. Tu lui as livré ton âme en musique à défaut de pouvoir lui parler. Et c'est tout ce qu'il trouve à répondre ?! Une colère sourde, inhabituelle monte en toi et ce n'est pas bon. Tu as horreur de ce sentiment si destructeur. Tes yeux sont braqués sur la poignée que tu dois actionner pour sortir d'ici, de ce cauchemar. Sauf que t'as les mains prises de toutes tes affaires. Résultats tu ne peux même pas prendre ta guitare. Ni partir sans que monsieur ne t'aide. Les larmes se mettent à couler à cause de ce minuscule détails: tu n'as pas de poches. Quelle idiote. Tu te diriges à nouveau dans le salon. Errante, traînant à l'arrière de ta cheville un énorme boulet.

Honteuse tu croises finalement son regard et inconsciemment tu fais tout pour le garder. " Ca te plait ce que tu vois ? T'es heureux comme ça ?! " Tu perds le contrôle. Fatiguée. Erreintée. Usée. Tes bras lâchent et tout tombe au sol dans une cacophonie de bruit. Est ce que tu deviens folle ? Folle de douleur c'est certainement possible. Tu couvres ton visage de tes mains comme si ça pouvait remettre tes idées en place. Sans t'en rendre compte tu te mets à tourner en rond. Jamais tu ne te mets dans un état pareil. Sans prévenir tu t'approches de lui et de toute sa grandeur. Trop près certainement mais tu ne le réalises pas. Absorbée dans ce tourbillon de colère et désespoir. " Pourquoi tu veux pas entendre ce que je me tue à te dire ? Pourquoi tu te mets au même niveau que tous les autres ? C'est quoi ton problème ? " Tes mains cognent sur son torse. Pas assez fort pour lui faire mal tu le sais bien, t'as juste envie qu'il s'ouvre devant toi, qu'il te laisse entrer et y déposer tout ton… tout ton quoi Jo ? Toute ton amitié peut-être. Ce mot est ridicule comparé à ce que tu ressens. " Tu peux dire que je reste avec Anna, Mike, Erwann et tout le reste par égoïsme mais t'as pas le droit de penser ça de nous. Désolée d'être comme ça. Désolée de te trouver si beau dans ton malheur. Désolée d'avoir autant besoin de toi. Désolée de te vouloir à côté de moi. Désolée… Je suis désolée Landon, tu comprends ? Désolée de pas pouvoir te laisser alors que tu en si envie. " Tu sursautes. T'as crié au point de t'effrayer toi même. Et ta tête tourne, tourne, tourne comme un carrousel.

Revenir en haut Aller en bas
Landon Saunders

Landon Saunders
admin × sullivan

some info
☆ en ville depuis le : 17/08/2016
☆ messages : 924
☆ pseudo : Bellätrix (V.)
☆ avatar et crédits : D. Barrueco, © Hemera. (avatar) + ANESIDORA (signature)
☆ autres comptes : Jay Stevens
and more

Feuille de personnage
☆ disponibilité rp: Oui o/
☆ répertoire
:
☆ to do list
:
Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon Empty
MessageSujet: Re: Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon   Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon EmptyDim 6 Nov - 23:15

Pas qu'une veste,
pas qu'un joint.
Janine&Landon

Je me mordis la lèvre, regrettant déjà ce que je venais de dire. J’avais, sans le vouloir, dit tout haut ce que je pensais tout bas. Je baissais le regard, contemplant mes pieds, avant même que ses mots ne franchissent ses lèvres « T’es vraiment qu’un con Landon ». Je voulais protester, lui dire ce que ça m’avait échappé, que je ne le pensais pas, mais à quoi bon ? « Ce n’est pas … » je soupirais. Non, ça ne servirait à rien de se justifier, et de toute façon, je savais qu’elle ne pourrait pas comprendre. A la place, je murmurais un simple « Je sais ». Je ne comptais même plus le nombre de fois qu’on m’avait traité de con, de connard, ces derniers jours. Autant je l’acceptais de la part de ma cousine, depuis le temps qu’on se chamaillaient et qu’on se traitaient de tous les noms, ça en devenait presque normal, mais de la part de Janine, c’était autre chose. Blessant. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Sans rien rajouter de plus, je la regarde à moitié prendre ses affaires et se diriger vers la porte d’entrée. Je ne fais rien pour la retenir. Et dans le cas contraire, pour quelle raison ? Je n’en voyais aucune et je me voyais mal lui dire de rester, que sa simple compagnie me faisait du bien malgré tout. Vu les circonstances, je ne m’en sentais pas capable.

Dès Janine partie, je me mets à errer dans la pièce, sans savoir quoi faire. Toute motivation m’ayant quitté. Je chassais les idées noires du revers de la main, attendant le cliquetis singulier d’une porte qui se ferme, et qui ne vint jamais. Perplexe, je levai la tête, la tournant dans la direction du couloir, quand elle fut à nouveau devant moi. Mon regard se pose dans le sien. J’aurais tant voulu l’éviter, ne pas voir ce que j’avais devant moi. Ses yeux brillants, les larmes coulant le long de ses joues. Je déglutis, et avant même que je puisse faire quelque chose, elle ouvre la bouche. « Ça te plait ce que tu vois ?  T’es heureux comme ça ?! » Je sursaute presque, reculant même. Abasourdi. Je secouais la tête. Retenant soigneusement le fond de mes pensées. Je ne suis pas comme toi. Le malheur des autres ne fait pas mon bonheur. « Non et non ». C’était la seule chose qui avait réussi à franchir mes lèvres.  J’aurais bien voulu en dire plus, que non, le fait de la voir comme ça me blessait plus qu’autre chose, que j’avais juste envie d’être là pour elle, la consoler, la prendre dans ses bras le temps qu’elle évacue tout ce qui n’allait pas, mais rien ne sortait. Les mots restaient coincés dans ma gorge. A la place, je restais planté dans mon salon, comme un con, les bras ballants, sans réagir. Je ne vois qu’au ralenti qu’elle laisse tout tombé, produisant un bruit sourd, ce qui me fait sortir de ma torpeur. Je recule encore davantage, complétement impuissant face à cette situation, tandis qu’elle se met à tourner en rond. « Janine ? » tentai-je, en vain. Elle est déjà devant moi, crachant son venin. Je ne bouge toujours pas tandis qu’elle se met à marteler mon torse avec ses poings. La douleur est supportable, elle ne tape pas réellement fort, mais au fond de moi, tout se casse en mille morceaux. Je la laisse faire, comme une punition infligée à moi-même, bien méritée. Elle a le droit de se défouler, même si c’est sur ma propre personne. Etonnamment, je peux la comprendre. Je l’écoute, sans répondre tout d’abord, tout en réfléchissant à ce que je pourrais bien dire, sans la blesser encore plus.

Et puis s’en est trop. Je sors de nouveau de ma léthargie, et de mes mains, je bloque ses poignets. Mettant juste assez de force pour qu’elle arrête, mais sans aucune envie de lui faire du mal. Une fois calmée, ma main alla se poser sur son visage, et du bout des doigts, je séchais ses larmes. Sans dire un mot. J’avais très bien enregistré ce qu’elle venait de me dire, que je gardais précieusement dans un coin de ma tête, mais l’heure de la dispute était terminée. J’étais fatigué de cette situation. Je la pris un instant tout contre moi, sa tête posée sur mon torse, le temps qu’elle se calme réellement, avant de la pousser gentiment en direction du canapé, ou je l’aidais à s’asseoir. Je m’accroupis devant elle. « Janine, pourquoi tu t’infliges tout ça ? Tu sais que tu te fais plus de mal qu’autre chose à te mettant dans des états pareils ? Et pour rien surtout. Je n’en vaux pas la peine ». J’avais posé mes mains sur ses genoux, avant de les enlever et de partir, à la cuisine. Je revins environ cinq minutes plus tard, deux tasses de café fumantes dans la main, que je posais sur la table basse devant elle. Avant de m’assoir, je partis quelques instants dans ma chambre, revenant avec une couverture que je mis autour de ses épaules. Je m’assis finalement à ses côtés, la regardant. Je soupirais, avant de prendre une grande inspiration. « Tu crois que c’est facile pour moi, toute cette situation ? Tu pars sans donner aucune nouvelle, et deux ans après, voilà que tu reviens, comme si de rien n’était, ne te souciant pas des dégâts que t’aurais pu faire avec ton départ, et ensuite, toujours insouciamment, tu m’avoue que ce qui t’intéresse en moi, c’est ma vie merdique. Qu’elle te rend heureuse. Tu veux que je réagisse comment ? Dis-moi ? Tu ne pensais quand même pas que j’allais te prendre dans mes bras, comme si tout était redevenu comme avant ? Faut pas rêver non plus. Tu m’as demandé quel était mon problème. Tu veux vraiment savoir ? C’est ce que tu m’as dit justement. Et que tu le veuille ou non, il me faudra du temps pour digérer tout ça. Je ne peux pas faire comme si tu ne m’avais rien dit. Et oui, je t’en veux sur ce coup-là.  J’ai aussi bien compris ce que tu te tuais à me dire, t’inquiète pas pour ça … ça risque d’être gravé dans ma mémoire pendant un bon bout de temps. Et non, je ne suis pas encore prêt à accepter des « désolée ». Pas encore ». Je me tais, me penchant en avant pour prendre ma tasse, essayant de ne pas renverser le liquide tellement ma main tremblait. Je la portais à mes lèvres, grimaçant. Encore trop chaud. Je le reposais, sans rien dire, regardant droit devant moi. Je me levai, allant chercher le cendrier posé à côté de la fenêtre, avant de revenir à ma place, le posant devant nous, sur la table. Je m’allumais une cigarette, tendant le paquet à Janine, comme une sorte de trêve. « Juste cinq minutes …. Je n’ai plus envie de parler de ça. Je n’en ai tout simplement plus la force ». Mais ce n’est pas pour autant que j’oublie, mais ça, je le gardais bien pour moi. C’était préférable.
 
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
https://tearsofjoy.forumactif.com/t2111-landon-don-t-be-afraid-to
Anonymous

Invité
Invité

some info
and more
Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon Empty
MessageSujet: Re: Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon   Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon EmptyMar 8 Nov - 23:12



Ses mains retiennent tes poignets. Et soudainement ton visage s'écrase sur son torse. Tu te sens enveloppée. Tu fermes les yeux si fort pour t'empêcher de pleurer davantage. Son odeur pénètre en toi par tous les pores de ta peau, remplissant tes poumons d'un air dont tu manquais. T'aimerais que ça dure une éternité. Ton corps est tétanisé et pourtant si bien à la fois. La dernière fois c'était il y a deux ans environ. Et aucun de vous n'aurait pensé qu'il aurait fallu autant de temps pour que cela se reproduise. Tu voudrais te fondre en lui, te cacher dans l'espace de ses bras à jamais. Tu oublis quelques secondes tout ce qui vient de se dire. C'est comme avant, même encore plus fort au vu des derniers évènements. Tout à le goût de l'ambiguïté. Vos paroles autant que vos actes. Difficilement tu te vois arracher à cette étreinte salvatrice. Tu te laisses guider jusqu'au canapé où tu t'écroules, un peu sonnée. Sa voix parvient à tes oreilles, étouffée dans du coton. Tu n'as pas conscience de répondre. " Arrête de dire ça. Tu comptes plus qu'un autre. " Tu n'en peux plus d'entendre cette phrase. Comment quelqu'un qui te fait ressentir autant de chose pourrait ne rien valoir ? C'est impossible et qu'il y croît dur comme fer c'est douloureux enfin de compte.

Tu as l'impression d'être en dehors du temps et de l'espace. La douceur qu'il emploie t'étonne. La tasse de café brulante que tu saisis avec empressement entre tes mains pour te réconforter. La couverture qui s'abat sur tes épaules pour te protéger. Même dans cette situation, malgré ses sentiments il prend encore soin de toi. Il l'a constamment fait si tu y penses bien. Tu as toujours vu ce coté attentionné, gentil. Bien évidemment tu as déjà vu l'autre lors de soirée où il n'avait pas pu se contrôler. Et jamais cette partie de lui n'avait été dirigée pleinement sur toi. Enfin jusqu'à la dernière fois. C'est peut-être pour cela que ça a été aussi dur. Parce que tu perdais ton statut de privilégiée. Tu ne valais à ses yeux pas plus que les autres. Tandis que tu es un peu dans les vapes, Landon commence à parler, à s'ouvrir finalement. Tu es incapable de le regarder, le noir de ta boisson te semble beaucoup plus passionnant car moins impressionnant. Ton départ une autre source de problème. Il ne te comprend pas totalement. Tu essayes d'appréhender tout ce qu'il dévoile avec le plus de bienveillance possible, être attentive et se mettre à sa place. Le constat est écrasant. Tu l'as blessé, autant si ce n'est plus que Cooper. Cependant l'espoir ponctue quelques phrases de son monologue, alors tu t'y accroches, tu les chéris. Quand il revient à tes côtes, tu acceptes sa cigarette dans un triste sourire. " Merci de te confier Landon…. " Une trêve.

Cinq minutes avant qu'il ne te fasse gentiment comprendre qu'il a besoin d'être seul. Compréhensible. Alors tu n'ajoutes rien. Vous restez dans le silence, assis l'un près de l'autre vos clopes fumantes entre vos doigts. C'est apaisant. Reposant. Tu oses même penser que c'est réparateur. La cendre tombe dans le cendrier à intervalle régulière. Ton café est à peine vider. Tu inspires avant de doucement poser ta tête contre son épaule, envahit par la fatigue. Tu observes son salon, le mug que tu tiens entre tes jambes. Tu ne le connais pas cet homme. Qui est-il ? D'oú vient-il ? Quelle est son plat préféré ? Que fait-il le soir après le boulot ? Quelle est la date de son anniversaire ? Sa plus grande peur, son plus beau rêve ? Tu ne connais que Landon le dealer. Tu connais ses bras après avoir autant danser avec lui, tu connais sa voix après avoir tant parler de ce qui vous entoure. Mais jamais de toi ni de lui réellement ou bien des conversations de surfaces pour ne pas dire ce qui vous anime, ce qui vous terrorise. Tu regardes ta montre. " C'est presque finit… " Un chuchotement. C'était pas assez. Tu écrases ta cigarette avant de tirer la couverture sur vous deux comme si cela allait empêcher qu'il ne s'éloigne. Tu fermes les yeux, ne te concentrant que sur ta respiration et son parfum. " On peut rajouter cinq minutes s'il te plait ? " Si tu pars maintenant t'as peur que tout vole à nouveau en éclat.

Revenir en haut Aller en bas
Landon Saunders

Landon Saunders
admin × sullivan

some info
☆ en ville depuis le : 17/08/2016
☆ messages : 924
☆ pseudo : Bellätrix (V.)
☆ avatar et crédits : D. Barrueco, © Hemera. (avatar) + ANESIDORA (signature)
☆ autres comptes : Jay Stevens
and more

Feuille de personnage
☆ disponibilité rp: Oui o/
☆ répertoire
:
☆ to do list
:
Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon Empty
MessageSujet: Re: Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon   Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon EmptyJeu 10 Nov - 1:01

Pas qu'une veste,
pas qu'un joint.
Janine&Landon

J’avais juste demandé cinq minutes de répit, de silence. Je n’avais plus envie de me prendre la tête, de réfléchir. Juste besoin de m’évader, de ne plus penser à rien. De me vider l’esprit. Etonnamment toute de même, que Janine soit là. J’aurais pu le faire n’importe quand, seul, et pourtant. Je n’avais pas prévu de la faire rester chez moi. Elle avait compris dès qu’elle avait franchi la porte, elle me rendait mon blouson, et elle s’en irait. Pourtant la voilà encore là. Ses nerfs ayant lâchés, je me voyais mal la laisser partir dans cet état, malgré tout. On avait beau dire que je n’étais qu’un sans cœur, il y avait quand même des limites. Nous en étions donc là, elle assise sur le canapé, sa tasse de café en main, la couverture sur ses épaules, et moi à ses côtés, me brûlant la langue avec le même breuvage, que j’avais reposé sur la table le temps qu’il tiédisse, une cigarette dans l’autre main, se dirigeant de temps à autre vers le cendrier. Dans le silence le plus total. J’en étais presque arrivé à oublier sa présence, jusqu’au moment où elle posa sa tête contre mon épaule, relevant la couverture sur nous. Je ne fis rien pour l’éloigner. Autant lui donner un peu de répit à elle aussi. Je savais que je me comportais de manière égoïste, ainsi que d’une manière capricieuse, mais, au fond, elle devait certainement se sentir mal aussi, au vu de sa réaction tout à l’heure. Je n’en tenais juste pas compte. La cigarette finie, je l’écrasais dans le cendrier, et oubliant le café en train de refroidir sur la table, je m’enfonçais encore plus en arrière dans le canapé, fermant les yeux. Rêvant d’une vie plus facile. Loin d’ici. De toutes ces emmerdes.

« On peut rajouter cinq minutes s’il-te-plaît ? » Une simple question, et pourtant, elle me fit revenir dans le monde réel. Pour toute réponse, j’hochais tout simplement la tête, sans ouvrir la bouche. Je ne le lui dirais jamais, mais avec sa simple remarque, elle venait de tout gâcher. L’instant était passé. Certes, vu de l’extérieur, rien n’avait changé, mais dans ma tête, si. Tout revenait à la surface, et je dus me mordre la lèvre pour ne pas recommencer à cracher mon venin contre elle. Il me faudra du temps à passer à autre chose, mais ce qu’elle m’avait dit, pendant cette soirée désastreuse, ne s’effacerait pas d’un coup de baguette magique. D’ailleurs, les mots prononcés dansaient devant mes yeux. Je suis là parce que ce monde, le tien, ces gens qui font la fête, mais qui souffrent ça me fait du bien. Je me sens vivante à côté de vous. Rempli d’émotions et d’idées. Parfois, j’emmène mon appareil photo […] Elle n’arrêtait pas de me dire que je ne la comprenais pas, mais j’avais beau retourner ces paroles dans tous les sens possibles et imaginables, je ne voyais pas une autre signification. Notre douleur la faisait se sentir vivante. Ma souffrance.

« Pourquoi ? » un simple mot, venait de franchir mes lèvres, sans que je ne m’en rende compte. Je l’avais prononcé à voix haute, alors que c’était plus le sens de mes réflexions. Pourquoi moi ? Pourquoi s’était-elle, selon elle, attachée autant ? Pourquoi elle avait besoin de notre souffrance ? Qu’avait-elle vécu ? Pourquoi je m’étais laisser faiblir, et avoir des sentiments plus qu’amicaux ? Pourquoi j’aurais espéré en avoir plus ? Pourquoi, après deux ans d’absence, revenir ? Pourquoi ce n’était pas plus simple ? Pourquoi, après avoir réussi à la mettre dans un coin de ma tête, à l’oublier, le simple fait de la revoir me faisait si mal ? Pourquoi mon ventre se crispait à chaque fois que je la voyais ? Et encore et toujours, pourquoi moi ? Tant de questions, sans réponse. Il fallait que j’arrête de me faire du mal, surtout sentant un début de mal de tête pointer le bout de son nez. Aïe. J’étais pire qu’un gamin, et je me revoyais, à mes cinq ans, dans le bureau de la directrice de l’orphelinat, la mitrailler de pourquoi à tout va.

Il fallait que je mette fin à ce cercle vicieux. Le dégoût refit aussitôt surface, et je m’éloignais d’elle, rabattant toute la couverture sur elle. Je pris mon café, maintenant à moitié froid, et tout en le portant à mes lèvres, je me déplaçais, m’installant sur un fauteuil en face d’elle. Il fallait que je mette de la distance, que je le veuille ou non. Il était encore trop tôt. Je savais qu’une partie de moi ne souhaitait qu’une chose. Se réconcilier, la prendre dans mes bras, parsemer sa peau de bisous, la tenir tout contre moi. Sauf que j’avais la rancœur tenace. Très tendance même. Ce qui venait de se passer était juste dû à de la fatigue, j’avais baissé ma garde, et voilà le résultat. Il fallait que je sois dorénavant sur le qui-vive. Je croisais les bras, la détaillant de la tête au pied. « Je … », je me raclais la gorge. « Je crois que c’est mieux pour moi que tu t’en aille. Avant que je ne le regrette ». Oui, j’avais le don de tout gâcher. J’entendais déjà ma cousine me traiter encore de con, de casseur d’ambiance, et oui, elle avait raison. C’était plus fort que moi. Je me levai, allant chercher un sac, avant de le poser à ses pieds. « Pour tes affaires. Et … », je pris une grande inspiration. « Maintenant que tu m’as ramené ma veste, je ne vois pas ce qui pourrait te retenir encore plus ici », espérant toutefois qu'elle allait se rebeller. Quitte à me taper, chose que je méritais amplement vu ma politesse légendaire.
 
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
https://tearsofjoy.forumactif.com/t2111-landon-don-t-be-afraid-to
Anonymous

Invité
Invité

some info
and more
Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon Empty
MessageSujet: Re: Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon   Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon EmptyDim 20 Nov - 23:42



Tu détestes cette impression que le temps qui s'écoule là, maintenant, a une influence sur votre relation. Comme s'il s'accordait seulement cinq minutes pour réfléchir à vous. Cinq malheureuses minutes pour prendre une décision et ça te terrifie. Parce que toi tu aimerais rester des heures entières la tête sur son épaule, à l'abris d'une couverture, dans le confort chaleureux d'un café et ta guitare pas loin. Des heures oui. Des jours et des nuits simplement pour éviter qu'il ne parte loin de toi. Qu'il ne revienne jamais parce qu'il te trouve impardonnable. Tu chéris ce moment comme le plus precieux de tes trésors. Tu regrettes simplement le goût éphémère qui l'accompagne. Tu regrettes aussi de t'être confiée, d'autant plus sous l'emprise de l'alcool. Et ses révélations te font presque regretter d'être partie il y a deux ans. Alors quand tu sens sa tête approuver ta requête, ton corps entier soupire de soulagement. C'est pas beaucoup mais tu acceptes la moindre seconde qu'il daignera t'accorder. Précieuses. Tu sais qu'avec lui, ca ne sera jamais du temps perdu. Voilà pourquoi tu lui cours après. Sois honnête Jo, si cela avait quelqu'un d'autre tu n'aurais pas attendu devant cette porte pendant si longtemps. Tu ne demanderais pas qu'il s'arrête et te laisse t'expliquer. C'est Landon. Landon et Janine. Rien ne rime mieux que ces deux prénoms. Tu n'as rien besoin d'ajouter. Une fois prononcés, tout est dit.

Un pourquoi résonne dans l'appartement qui baignait dans un silence religieux. Ça réveille quelque chose en toi. Rien ne bouge mais intérieurement ça s'agite. Tu ne sais pas si tu dois lui répondre. Est ce qu'il attend une réponse ? Est ce que la lui donner est un choix sur ? T'as peur de troubler ce fragile équilibre que vous avez trouvé. Casser ce fil sur lequel vous marcher depuis que tes larmes ont coulés. Les mots se bousculent, tout comme les chansons. Ca serait tellement plus simple de parler en musique. Ça serait moins dangereux et certainement plus claire que ce tu es capable de dire. Tu inspires profondément, toujours perdue et hésitante. T'as envie de lui prendre la main mais tu n'oses pas, trouvant déjà miraculeux qu'il t'accepte chez lui, aussi près de son corps. De son cœur… Réfléchis cette fois. Penses à tes paroles et comment elles vont être perçues. Ne gâches pas cette chance. " Parce que je ne vibres jamais autant qu'avec toi. Je sais que je ne me lasserais jamais de ta présence. Et ça c'est rare. " Tu ne lui dis pas tout, ne voulant pas prendre le risque de te perdre dans tes sentiments. Exactement ce qui s'est passé la dernière fois. T'as envie de lui dire tellement de chose. Parce qu'il prend soin de toi comme personne. Qu'il est intense. Inspirant. Unique. Torturé. Doux et si violent. Inattendu. Parce que tu te sentais en parfaite sécurité. Sentais oui, aujourd'hui son statut de dealer te noue parfois l'estomac. Sauf que c'est de ta faute ça, pas de la sienne. "Le destin. Un fil de laine rouge entre nous quand tous les autres sont blancs. " Tu n'as pas choisi. C'est arrivé en douceur et c'est beau. Tu ne l'avais pas réalisé. À quel point tu avais besoin de lui. Pas jusqu'à que tu le perdes si violemment.

Tu retiens ta tête de tomber. Il apparaît en face de toi. Ses yeux aspirent les tiens. L'equilibre est rompu. Tu en aurais presque l'habitude. Tu n'amorces aucun mouvement, dans l'attente de son venin. On peut dire que tu es surprise. Il semble se maîtriser. Prendre sur lui. Un sac plastique atterrit à tes pieds. Tu te lèves avec lenteur, le regard déterminé. T'es si petite devant lui. Mais cette fois tu ne flanches pas. " Je ne pars pas sans une promesse. Promets moi qu'on se reverra. Que tu me laissera te raconter pourquoi je suis comme ça. Mon histoire et tu comprendras. Après ça si tu veux plus jamais me revoir je l'accepterai. " Tu t'empresses de ramasser tes affaires toujours au sol. Bonne excuse pour cacher les larmes qui menacent de couler à nouveau. Avec délicatesse tu replaces ta guitare dans son étui. Inspiration. Expiration. Inspiration. Tu te retournes. " Alors ? " Tes mains tremblent et tu te bouffes les lèvres tant tu es nerveuse. S'il te plaît Landon.

Revenir en haut Aller en bas
Landon Saunders

Landon Saunders
admin × sullivan

some info
☆ en ville depuis le : 17/08/2016
☆ messages : 924
☆ pseudo : Bellätrix (V.)
☆ avatar et crédits : D. Barrueco, © Hemera. (avatar) + ANESIDORA (signature)
☆ autres comptes : Jay Stevens
and more

Feuille de personnage
☆ disponibilité rp: Oui o/
☆ répertoire
:
☆ to do list
:
Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon Empty
MessageSujet: Re: Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon   Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon EmptyJeu 24 Nov - 1:05

Pas qu'une veste,
pas qu'un joint.
Janine&Landon

Je savais que je venais de gâcher cet instant magique, et que jamais plus je ne vivrais un moment pareil. Du moins pas temps que la rancœur ne s’en ira pas. Les événements étaient encore trop récents pour les oublier. Oublier ces mots venimeux.  Je me rendais bien compte, avec le recul, que ce soir-là, elle avait été maladroite. Mais ce qui était fait était fait et on ne pouvait plus revenir dessus. Dire que, même pas un quart d’heure plus tôt, je lui criais dessus, de quitter mon appartement le plus rapidement possible. Et nous voilà maintenant, assis l’un à côté de l’autre, peau contre peau, sur mon canapé, une couverture sur nos corps. Dans le silence, avant que je ne prononce un seul mot. Pourquoi. C’était vague comme question. Même moi, je ne savais même pas dire si la question s’adressait à moi ou à elle. C’était vague. Et je n’étais pas sûr de vouloir une réponse. Au fond, je priais pour qu’elle ne l’entende pas, qu’on reste ainsi pour l’éternité, mais je savais que ce n’était qu’un sentiment égoïste de ma part. Rien de plus. Je tendis l’atmosphère changer, sans toutefois être électrisante, mais un vent de changement venait de souffler sur la pièce. Ses mots, à elle, brisèrent en mille morceaux mon cœur déjà meurtri. Tout en le réchauffant à la fois. Je me retrouvais dans une impasse. Haine et amour. Deux sentiments à l’opposé l’un de l’autre mais tout autant complémentaires. Chacun d’eux voulant prendre le dessus sur l’autre, ce qui foutait la pagaille monstre dans ma tête. Je ne savais plus sur quel pied danser. Je sentais à sa voix qu’elle était honnête, et que ces mots, contrairement à la dernière fois, n’étaient pas fait pour blesser, mais, une toute petite partie de moi, me disait qu’elle ne vivrait jamais autant qu’avec moi, comme elle venait si bien de le dire, simplement parce qu’elle se nourrissait de mon malheur. Rien d’autre. Alors que je savais que non. Que ces quelques mots avaient une tout autre signification, mais il était tellement plus simple de ne pas voir ce qu’on avait devant les yeux, et de croire que tout était blanc ou noir. Comme le dit si bien la citation : il n’est pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Sans trop savoir comment, j’arrivais à coordonner mon corps et à sortir du canapé. Comme sur pilote automatique, je me dirige vers la cuisine, farfouillant dans une armoire fourre-tout pour en ressortir un sac en plastique, avant de revenir dans la cuisine, lâchant le sac en question aux pieds de Janine. Jusqu’à présent, je n’avais rien répondu. Je ne savais tout simplement pas quoi dire, et je savais par expérience que j’allais empirer la situation. Comme toujours. Il était préférable de me taire. Elle se lève enfin, comme une danseuse de ballet, et fixe mon regard dans le sien. Je déglutis, croisant instinctivement les bras, en signe de protection contre le monde. L’extérieur. Je ne savais pas. Depuis plusieurs jours j’attendais une explication. Qu’elle me raconte. Et pourtant, jusqu’à présent, rien. Elle avait fui. S’était terré derrière sa propre protection. Alors oui, je voulais savoir. Je devais toutefois faire preuve d’un grand self-control, ne laissant rien paraître. J’avais juste envie de m’approcher d’elle, de la prendre par les épaules, et les secouer. Lui dire que j’attendais ça depuis des siècles. Depuis que moi, je lui avais tout déballé. J’aurais d’ailleurs préféré que ça soit dans une autre situation, plus calme, plus … je ne sais pas. Plus propice. Plus confidente. Alors oui, j’avais envie de la secouer, de lui crier dessus, qu’elle aussi, à son tour, déballe son linge sale devant moi. Et pourtant, je n’en fis rien. Nous étions encore sur un fil tendu, prêt à se rompre à tout moment, à basculer par-dessus bord. A la place, je ne la lâchais pas du regard, essayant de le maîtriser du mieux que je le pouvais, essayant de ne pas laisser transparaître la haine qui faisait son retour. Le temps s’écoule, lentement. On pourrait entendre voler une mouche. Je prends une grande inspiration. « Je te le promets ». Ces mots avaient franchi difficilement mes lèvres, comme un murmure. Un arrière goût me restait dans la gorge. Je n'étais pas très convaincant, certes, mais je le pensais du plus profond de mon cœur.

Je fis quelques pas en arrière, rajoutant de la distance entre nous, avant de me retourner. Sans rajouter un quelconque mot en plus, j’allais me poster devant la fenêtre. Tiens, il s’était mis à pleuvoir. Comme signe de mauvais présage. Ou notre humeur. A choix. Je laissais mon regard se poser au loin, se perdant dans la brume, dans les rues éclairées seulement par des lampadaires. Je repensais à la discussion que j’avais eu avec ma cousine, à la plage. Toujours cette fichue plage. Au cours de notre diarrhée verbale, je lui avais dit que je ne me plaignais pas de la vie que j’avais. Ce qui était, dans un sens, juste. Je l’avais choisi, et je n’étais pas à plaindre. J’avais un toit sous la tête, un boulot que j’aimais et … le reste n’avait pas d’importance. J’avais juste omis de dire qu’il me manquait quelque chose. Je me tournais finalement vers la jeune femme, me disant que, tout à coup, elle avait l’air plus fragile de ce qu’elle laissait paraître. Comme un grand frère, j’aurais voulu la prendre dans mes bras, être là pour elle, et lui chuchoter que tout irait bien. Mais je ne bougeais pas. Je ne voulais pas être le grand frère. Je n’avais jamais voulu l’être. Encore moins maintenant, que tout m’était à nouveau éclaté en pleine gueule. Je rompis le contact visuel, allant dans ma chambre. Je revins avec sous la main une autre veste, qui était plus adapté au temps qu’il faisait, ainsi qu’un parapluie. Je m’approchais d’elle. « Tu auras certainement besoin de ça, vu la tempête qui se déchaîne dehors … A moins que, tu préfères rester le temps que ça se calme ? » Les mots étaient sortis tous seuls, incontrôlables. J’haussais les épaules, comme un gamin prit en faute, allant se faire gronder par sa maman. « Je dois bien trouver des jeux quelque part ». Comme on avait l’habitude de faire, il y a de cela deux ans. Fébrile, anxieux, à la limite de l’évanouissement, j’attendais une réponse.
 
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
https://tearsofjoy.forumactif.com/t2111-landon-don-t-be-afraid-to
Anonymous

Invité
Invité

some info
and more
Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon Empty
MessageSujet: Re: Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon   Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon EmptyDim 27 Nov - 22:38



Dieu que c'est long. Tu as l'impression que ça ne viendra jamais. Que la réponse que tu attends si ardemment ne franchira jamais ses lèvres. Inconsciemment t'avais même ralenti tes gestes pour lui laisser plus de temps. Sauf que maintenant en face de lui, tu dois simplement prendre ton mal en patience. Tu essayes difficilement de ne pas dévier le regard. Ton corps entier te trahit tant la nervosité t'anime. Quatre petits mots qui signent la reprise de ta respiration. Tes épaules s'affaissent de soulagement. Tes yeux brillent d'un espoir retrouvé. L'espoir d'un potentiel avenir où tu n'as pas à t'imaginer sans lui. Tu amorces un pas. Action. Réaction. Il recule, part vers la fenêtre. La sensation de le perdre. Son esprit est loin, dans un endroit auquel tu n'as pas accès. Alors tu restes là, à l'image d'une plante verte qu'on aurait déposée et oubliée. Ne sachant pas comment agir avec lui. Tu te rends compte qu'en réalité c'est une relation qu'il vous faudra reconstruire entièrement. La solution n'est définitivement pas d'essayer de retrouver ce que vous aviez avant. Les fondations ont été attaquées, elles sont friables, instables. Ça sera un travail de longue haleine. La patience dans les relations humaines ce n'est pas ta qualité première. Pourtant tu as l'intime conviction que le jeu en vaut la chandelle. L'erreur ça serait de laisser tomber. Un truc que tu ressens dans les tripes et que tu ne peux pas expliquer. C'est Landon et cette raison suffit.

Le bruit de la pluie tapant sur les fenêtre est apaisant. L'obscurité est tombée et les lumières de la ville s'allument. Tu aimes cette atmosphère. Tu as envie de t'emparer de sa main et de le tirer dehors. Rire, finir trempés, attraper un rhume, courir pour rentrer à la maison. Il ne te suivra pas. Pas cette fois. Il s'évade comme un fantôme. Tu te contentes d'observer son salon, attendant qu'il revienne. Une nouvelle veste et un parapluie, voilà ce qu'il te tend. Tu te dis que ça sera une bonne raison de revenir au moins. Tu déplies ton bras mais d'autres mots te surprennent. Des jeux, comme au bon vieux temps. " Pourquoi pas une partie oui… un paquet de carte fera l'affaire. " C'est d'une voix tremblotante que tu lui réponds. Tu n'as aucune idée de ce qui est en train de se passer, ni de la façon dont cela va se terminer. Moins de cinq minutes plus tard, vous êtes de nouveau installés autour de la table basse. Le Gin-rami débute. Le principe est d'obtenir des arrangements: suites, brelan, carré. Il faut réfléchir et dès que ton tour est passé, tu lèves les yeux vers lui. Profitant de ces moments où il cogite pour le regarder à la dérobée, apprécier les traits de son visage que tu connais si bien. C'est parfois les joues rougissantes quand il te remarque que tu replonges dans ton jeu. Une adolescente en émois. Pathétique Jo. C'est plus fort que toi. Il t'aimante.Les minutes défilent, l'appartement beigne dans un silence qui n'est brisé que pour annoncer les points. Une conclusion finit par apparaître clairement dans ton esprit. Le brun fait des efforts considérables depuis que tu lui as montré à quel point cette situation t'affecte. Il se tient à tes côtés, attentionné, calme et en toute maitrise de lui. Et toi tu continues d'exiger de lui des promesses, du temps et des excuses. Égoïste encore une fois.

C'est à ton tour de jouer et c'est un peu brusquement que tu poses tes cartes sur la table. " C'est stupide de te faire poireauter encore plus alors que toi tu m'as presque tout dit de ton histoire, pas vrai ? " T'es gênée. Son histoire qui n'avait pas eu le ton d'une confidence, il te l'avait livré. Et depuis tu ne voulais qu'une chose: le serrer dans tes bras, lui chuchoter que toi tu es là. Ironie quand tu nous tiens. C'est pas donnant-donnant la vie après tout ? " J'aime pas parler de ça alors je vais faire au plus court. Je te dois bien ça après tout. " La dernière fois que tu as évoqué ton histoire c'était à Cooper. A dire vrai, c'est quelque chose que tu gardes toujours pour toi. Oraliser toutes ces craintes ne fait que les rendre plus réelles. Tu dois prendre sur toi, surtout avec ce que tu sais maintenant de son passé. En comparaison ta vie est un long fleuve tranquille. Tu prends une inspiration et ramènes tes jambes en tailleurs, cachant tes mains dans les manches de ton pull.  " Il y a 6 ans, ma mère est dé… Une crise cardiaque. Elle est partie malheureuse. Jamais elle n'a réalisé ce qui lui tenait à cœur. Ses rêves sont restés du vent. Une famille et l'amour ça ne comble pas tout il faut croire. C'etait trop gros pour qu'elle le cache, je le sais depuis que je gosse. Et ça me hante. " Tu le transperces du regard, tu le vois sans vraiment le voir. C'est au-delà de sa silhouette. Dans le vague, dans un autre monde, celui que tu caches à l'intérieur. " J'ai peur de rater ma vie. J'ai peur de mourir et surtout d'être malheureuse. Alors je fonce, je m'entoure de gens comme toi qui sont remplis de contrastes, parce que je veux une vie pleine de couleur et d'émotions. Ils m'inspirent parce qu'ils sont vrais. Je… je sais que je suis maladroite et surement trop sensible aussi mais je sais pas… toi c'est différent. " Quelque chose que tu ressens et instinctivement tu es certaine que lui aussi. Comme si de rien n'était, tu reprends tes cartes, tu ne veux pas répéter. T'as un brelan.


Revenir en haut Aller en bas
Landon Saunders

Landon Saunders
admin × sullivan

some info
☆ en ville depuis le : 17/08/2016
☆ messages : 924
☆ pseudo : Bellätrix (V.)
☆ avatar et crédits : D. Barrueco, © Hemera. (avatar) + ANESIDORA (signature)
☆ autres comptes : Jay Stevens
and more

Feuille de personnage
☆ disponibilité rp: Oui o/
☆ répertoire
:
☆ to do list
:
Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon Empty
MessageSujet: Re: Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon   Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon EmptyVen 2 Déc - 15:03

Pas qu'une veste,
pas qu'un joint.
Janine&Landon

C’était fou comme une situation pouvait changer du tout au tout en quelques secondes. Le fait est, que, je me retrouvais dorénavant assis dans mon salon, en compagnie de Janine – la fille que, théoriquement, je ne voulais plus voir et qui était censé juste venir me ramener ma veste – à jouer à un jeu de cartes. Même moi je ne savais pas comment cela avait pu évolué de la sorte. Je me tenais donc là, des cartes en main, en train de réfléchir, la main posée sur mon menton, tandis que c’était le tour à la jeune femme. J’étais totalement absorbé dans mes réflexions. Tout était silencieux, et, on a beau dire, étonnamment, il n’était pas gênant, comme il peut l’être des fois. C’était … je ne sais pas. Apaisant ? Nous n’avions pas besoin de parler. Dès que ce fut mon tour de jouer, je ne bougeais pas. Je n’étais pas sûr de mon coup. Bon, tant pis. On n’allait pas non plus y passer des siècles et je posais une simple suite, en grimaçant. La prochaine fois, je ferais mieux. Je me l’étais promis. Elle baisse la tête à son tour, réfléchissant à son prochain coup, et, je me m’y à l’observer. Là, à la lueur d’une simple lumière de mon salon, elle avait l’air beaucoup plus jeune, plus fragile. Une poupée qui pouvait se briser à tout moment. Et je ne l’avais jamais remarqué. Mais il fallait toujours se méfier de ce qui se cachait derrière, et j’en avais fait l’expérience. Alors oui, j’étais toujours tiraillé.

Elle joue, je reprends mes cartes en main, essayant, cette fois-ci, de faire mieux que la dernière fois, quand sa voix emplit la pièce. Je la regardais, les sourcils froncés, remettant mes cartes à leur place sur la table, avant de croiser les bras. Je restais silencieux, attendant qu’elle poursuivre, voir si elle tenait parole. Si elle était honnête ou que sais-je. Je ne la lâchais pas du regard.

Je vois bien de là ou je suis, en face d’elle, qu’elle est mal à l’aise, qu’elle voudrait être ailleurs ou alors ne rien dire du tout. Pourtant, malgré l’envie que j’ai d’aller la prendre dans mes bras, je ne bouge pas. Elle doit y faire face toute seule. Et égoïstement, elle n’a jamais été là pour moi, surtout l’autre soir, alors non, je ne le serais pas pour elle non plus. Je la laisse parler, enregistrant ses mots, sans l’interrompre, tout en m’interrogeant. Ses mots me touchent sans vraiment me toucher. Je ne savais plus où j’en étais. Personnellement, je m’attendais à pire. Mais non. C’était tellement bête d’une certaine façon. Et malgré tous les efforts qu’elle avait dû déployer pour me raconter son histoire, du moins une partie, je ne pouvais pas comprendre. Pas après ce que moi j’avais vécu, qui était, mille fois pire. Pourtant, j’avais réussi à me reconstruire, ce qui, apparemment, n’était pas son cas. Certes, contrairement à elle, j’étais encore petit quand j’ai perdu mes parents, et j’en ai d’ailleurs que de vagues souvenirs, toutefois, ce genre de drame, ça peut traumatiser un enfant à vie, changer toute sa vie, alors oui, je peux comprendre qu’elle ait pu être touchée par la mort de sa mère, mais le reste, non. A la fin de son récit, je restais silencieux, dans la même posture. Un combat intérieur faisait rage. Je n’étais pas sûr de pouvoir me contrôler. Je n’avais jamais vraiment eu un self-control, et quand j’avais quelque chose à dire, je le disais. Tant pis pour les pots cassés. Et je savais par expérience, que des fois, ça pouvait faire son petit effet. Mais là, est-ce que j’en avais vraiment envie ? A la voir si fragile, sensible, alors qu’elle venait de se dévoiler, je n’en avais pas envie. Toutefois, c’était plus fort que moi. Je me levai, mon visage sans expression, totalement hermétique. Je m’arrêtais derrière elle, posant mes mains sur ses épaules, avant de m’éloigner. « C’est bien ce que j’ai dit la dernière fois. T’es juste une fille capricieuse, qui pique sa crise si elle n’a pas ce qu’elle veut ». Voilà, c’était parti. Je savais que j’allais le regretter plus tard. A l’instant, je m’en foutais. « Tu n’es pas ta mère – et désolé – mais ce n’est pas parce qu’elle n’a pu vivre ses rêves que ça sera la même chose pour toi. Tu n’étais pas dans sa tête. Elle n’a peut-être rien fait pour non plus. Et c’est entièrement de sa faute. Est-ce que tu es obligé d’être la même qu’elle ? C’est pour ça que t’es partie, y a deux ans ? » J’allais allumer une cigarette, tout en prenant une bouteille, que j’ouvris d’un coup de main, avant de porter le goulot à ma bouche.  « Je ne suis pas psy et je ne suis pas dans ta tête, je te pose juste une question. Tu connais tout de moi, alors que je ne suis pas du genre à en parler. Est-ce que j’ai l’air malheureux pour autant ? »  Je m’interrompis un instant, lui laissant le temps de réfléchir, avant de poursuivre. « Non. Je ne le suis pas. Parce qu’il faut arrêter de se voiler la face ou de s’attacher à des choses futiles. Tu veux vivre tes rêves, vas-y. Fonce. Ce n’est pas forcément ça qui te feras aller mieux. Le problème n’est pas là. Oui, gosse, comme tout le monde, j’avais des rêves et je m’imaginais avoir une tout autre vie que celle que j’ai. Et alors ? Est-ce que je m’apitoie sur mon sort ? Est-ce que je m’attaque aux autres ? Au point de me réjouir de ceux qui ont une vie encore plus merdique que la mienne ? Non. Alors, non, je ne peux comprendre ton raisonnement. Il faut que je réfléchisse … c’est trop … » Je n’arrivais pas à me l’expliquer. Je me rapprochais d’elle, me penchant, mon visage près de son oreille. « Et le seul moyen que t’as trouvé, c’est de t’entourer de gens qui peuvent mourir à tout moment d’overdose ? » ricanais-je, avant de me relever. « Faut grandir Janine. Prendre ta vie en main et arrêter de vivre par procuration ce que t’as mère n’a pas vécu. C’était sa vie, t’as la tienne » J’haussais les épaules, avant de regarder dehors. Soupirant, je me plaçais devant elle. « Je crois que … tu ferais bien de partir cette fois-ci. Je ne reviendrais pas sur ma décision cette fois-ci ». Je savais que je la blessais encore plus, mais je n’avais plus la force de me faire violence. C’était trop dur. J’avais réussi pendant quelques heures, à mettre ma rancœur derrière moi, mais elle était trop puissante pour qu’elle reste tranquillement à sa place. Qui plus est, même si j’aurais dû compatir, je ne comprenais pas. Je ne le voulais pas. Je me laissais tomber dans mon canapé. « Je crois que tu connais le chemin ».
Made by Neon Demon

Revenir en haut Aller en bas
https://tearsofjoy.forumactif.com/t2111-landon-don-t-be-afraid-to
Anonymous

Invité
Invité

some info
and more
Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon Empty
MessageSujet: Re: Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon   Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon EmptyLun 5 Déc - 15:53



Tout est dit. Tu préfères te concentrer de nouveau sur ta main plutôt que d'affronter son regard. Ça n'égalera jamais son histoire, son malheur. Mais qu'est ce que tu y peux toi ? T'es qu'une gamine traumatisée parce quelque chose de si banale. Des parents pas heureux ça doit courir les rues. Le problème doit venir de toi Janine. T'es sûrement trop sensible, trop fragile. Pas terminée. Il y a forcément un truc  qui ne tourne pas rond chez toi. Tu persister à garder tes yeux rivés sur les cartes mais tu sens la tension qui s'installe à nouveau entre vous. Il ne tiendra pas longtemps tu ne le sais que trop bien. Tu crois mourir de peur lorsque ses mains s'abattent sir tes épaules. Tu sursauts, geste incontrôlé. Le seul que tu auras puisque tu n'as pas le courage de bouger. Le fait que lui parle de ta mère ça te met en colère. Ça t'énerves plus que cela ne devrait. Parce qu'il le fait avec son ton si horripilant, il se le permet alors qu'il ne l'a jamais connu. " Non, je suis partie parce que j'en avais envie. Ça te va ? " Tu ne comprends pas pourquoi ton départ revient encore une fois sur le tapis. C'est pas comme s'il en avait quelque chose à foutre. Tu ne lui devais, et ne lui dois, absolument rien. Alors pourquoi tu te sens mal à l'évocation de cette décision ?

Il ne s'arrête pas, exactement comme lors de la dernière soirée. Il envoie à la figure tout ce qu'il a, mais ne prend jamais la peine d'écouter les réponses. Parce qu'il est borné, parce qu'il ne veut pas prendre le risque d'avoir tort, de devoir se remettre en questions ou même de voir ses certitudes changées. Il est surement tout aussi terrorisé que toi, sauf que ce n'est pas une excuse pour se comporter comme il le fait.  T'as envie de hurler, de lui plaquer ta main sur la bouche pour qu'il se taise enfin. Il fait fausse route. Tout est embrouillé. Pourquoi est ce qu'il s'acharne sur toi ainsi ? Tu trouves ton inspiration dans les gens qui vont mal, les gens comme lui. C'est tout. Tu ne peux rien y faire, la vie en a voulu ainsi. Tu encaisses, un peu trop tu es en train de réaliser. Tu te relèves quand il te congédie et tu sais que cette fois il n'y aucune chance pour qu'il change d'avis. Meme lui semble se faire confiance pour le coup. " Arrêtes d'extrapoler tout ce que je dis. J'ai jamais pretendu comprendre ta douleur alors ne le fait pas pour moi s'il te plaît… Désolée de me sentir bien avec toi et de te trouver inspirant. Saches aussi que pas une seule fois je me suis réjouie de ta situation. Et si tu viens à crever Landon, je serais peut-être une des seules à venir pleurer sur ta putain de tombe. " L'idée en elle même te donne la nausée. Tu veux pas t'imaginer sans lui.

Tu ramasses le sachet plastique, ta guitare avec. Tu essayes de graver dans ta mémoire sa silhouette parce que tu sais que tu ne le reverras pas de sitôt. Tu ne te sens plus la force d'essayer. Trop douloureux. " Une personne de plus loin de toi. J'espère que t'es content. Bravo t'as gagné. " Ta voix est criante de colère et de tristesse. De déception aussi parce que t'étais persuadée que vous deux ça aurait été une jolie histoire. D'amitié, d'Amour qu'importe. Maintenant il n'y a plus rien. La porte claque trop vite. Les lumieres blafardes du couloir agressent tes yeux humides. T'as assez pleurer, retiens toi. Le mieux c'est de rentrer et de te cacher dans ton lit et de fumer jusqu'à ce que tu t'endormes. Et demain tu te lèveras, tu joueras les vieux classiques étant donné que tu as parlé de ta mère. Puis tu iras bosser, le chagrin sera toujours là en train de lacérer ton cœur. Ça se répétera jusqu'à que le temps fasse son effet. Tu sais déjà que ca sera trop long. Landon et Janine pour toi ca rimait à vie.

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

some info
and more
Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon Empty
MessageSujet: Re: Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon   Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Pas qu'une veste, pas qu'un joint ft Landon
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
TEARS OF JOY  :: rps terminés-
Sauter vers: