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MessageSujet: ida. opening up.   ida. opening up. EmptyJeu 1 Sep - 20:04

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IDA & CASSANDRA
L’idée de perdre encore de ton précieux temps pour une visite chez le psychologue t’insupportait au plus haut point. Cependant, refuser n’était pas un option. Ton retour sur la force dépendait étroitement de l’aval du professionnel. S’il ne te déclarait pas apte mentalement, une guérison miracle de ton épaule ne changerait absolument rien. Tu en voulais en partie à ton supérieur qui t’imposait la thérapie, mais tu ne pouvais pas non plus lui faire part de ton opinion sur la question. Ta seule option était donc d’obtempérer sans trop broncher et espérer en être libérée le plus tôt possible. Chose plus facile à dire qu’à faire puisque le psychologue était d’avis que tes sentiments vis-à-vis ta blessure et ta situation s’étendaient au-delà du simple sentiment d’inutilité. Il n’avait sans doute pas tord en ce sens, sauf que cela ne voulait pas dire que tu avais envie de t’étendre sur la chose. Il faudrait donc que tu démontres un certain progrès malgré tout si tu voulais t’en sortir.
En attendant, il n’y avait rien pour te sauver des interminables attentes qui précédaient chacun de tes rendez-vous. Ça venait malheureusement avec la chose, comme le résultat inévitable de ce qui était déjà une perte de temps. Un livre pouvait t’occuper l’esprit et les mains pendant un moment, mais tu te lassais rapidement de l’inactivité que ça apportait. On pouvait sans doute dire qu’un besoin d’action se faisait sentir en toi. Peut-être que ça expliquait tes capacités de policière, mais pour quelqu’un en arrêt comme toi c’était complètement inutile. Tu ne pouvais même pas t’avancer sur des affaires puisqu’aucune ne t’était confiée. Décidément, ce passage forcé par la case psy pour une durée indéterminée ne pouvait aucunement te convenir.

C’est donc en raison d’un ennui total que tu commenças à observer la salle d’attente avec un peu plus d’attention que ton balayage habituel. C’est seulement à ce moment que tu remarquas la présence d’une autre personne dans la salle avec toi. Peut-être avait-elle un rendez-vous tout comme toi ? Mais si c’était le cas, est-ce que tu t’étais trompé dans l’horaire ? Mal-noter ce genre de chose ne faisait pas partie de tes habitudes, mais il t’arrivait d’être distraite ces derniers temps, notamment en raison des médicaments. Enfin, il valait mieux en avoir le coeur net et pour ce faire, tu te levas de ton siège pour aller t’installer à ses côtés. « Vous avez rendez-vous avec le psy ? » Peut-être que ça ne respectait pas une quelconque étiquette que tu étais supposée suivre dans une salle d’attente, mais tu n’en avais que faire. Discuter avec quelqu’un te changerait les idées et feraient paraitre le temps moins long ou du moins tu l’espérais réellement. « Personnellement c’est une obligation du travail. » Pourquoi tu lui disais ça ? Bonne question. Sans doute était-ce le fait que vous étiez forcément dans le même bateau. Après tout, tu avais beau lui avoir posé la question, tu ne voyais pas quelle autre raison justifierait sa présence ici, autant y aller avec ton instinct.
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MessageSujet: Re: ida. opening up.   ida. opening up. EmptyVen 2 Sep - 21:16



Ce psychologue là tu ne l'avais vu qu'une seule fois. Sur recommandation de celui que t'avais laissé à Los Angeles. Ce petit rendez-vous afin de faire connaissance, d'avoir un point d'accroche au cas où tu ferais une rechute. Au cas où ta névrose pendrait une place trop importante dans ta vie. T'avais trouvé ça ridicule bien évidemment parce que tout allait mieux quand t'as débarqué à San Francisco. Tu l'avais fait quand même parce que t'as beau ne pas aimé ces fichus thérapeutes, ils t'ont quand même sauvé la mise plus d'une fois. Tu ne pensais pas y retourner aussi rapidement, seulement un peu plus d'un mois après ton arrivée. Sauf que rien ne s'est passé comme prévu la semaine dernière. On pourrait croire qu'il faut du temps pour obtenir un créneau. Enfin de compte c'est assez facile quand on sait le nombre de désistement qu'il y a. Et quand on ajoute le mot rechute à la secrétaire alors là vous obtenez tout ce que vous voulez. T'avais posé ton après-midi. Par habitude et après t'es souvent pas état pour retourner bosser. La salle d'attente est vide comme à l'accoutumée, ça ne se bouscule jamais dans ce genre d'endroit. Enfin aujourd'hui il y a une autre femme qui attend. Elle a l'air aussi heureuse d'être là que toi. Tu n'y prête pas plus attention et replonge dans ta lecture. Toujours emporter de quoi s'occuper si on ne veut pas commencer à cogiter ou stresser avant le début de la séance qui va vous coûter un bras.

Un bruit de chaise, puis une présence à tes côtés. Ca te surprend d'autant plus qu'elle essaye d'entamer la discussion. Première fois que ça t'arrive. Alors pour ça, tu lui souris aimablement avant de lui répondre. " Oui, dans deux heures en réalité. Après vous certainement. " Tu ne vas pas plus loin, ne sachant pas vraiment comment te comporter. Tu ne comprends pas vraiment pourquoi elle t'explique le motif de sa présence ici. D'habitude les gens ont tendance honte et garde leur secret. Un peu comme toi même si dans ton cas c'est plutôt à cause de la fierté. Tu ne la connais pas cette blonde printanière dont le visage pourrait coller à celui qui dans tes rêves te remplace aux côtés de Seeley. Tu secoues la tête, pour retirer cette idée stupide. T'as vraiment besoin d'une consultation ma pauvre Ida. " Disons que dans mon cas c'est une obligation maritale alors. " Tu ne peux t'empêcher de rire légèrement à ce que tu viens de dire. C'est joliment expliqué. Tu devrais la noter. Alors mi-amusée mi-intriguée par cette rencontre, tu lui tends la main. " Ida. Cliente assidue des psy qui leur donne du fric depuis cinq ans " Tes doigts plient un coin de la page 127 avant de refermer le livre et de le replonger au fond de ton sac. Tu l'observes, elle n'a pas l'air mal à l'aise. Tu en déduis que c'est loin d'être sa première fois ici. " Vous en pensez quoi de ce lui-là ? Je n'ai pas eu assez de temps pour m'en faire une idée approndie ? " Parce que bientôt tu vas devoir entrer dans le vif sujet, enfin tu vas essayer, avec cet homme qe tu ne connais pas vraiment. En y pensan, oui ca t'angoisse.

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MessageSujet: Re: ida. opening up.   ida. opening up. EmptyDim 4 Sep - 21:46

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IDA & CASSANDRA
Visiblement, tu n’avais pas enfreint une règle non-écrite des salles d’attente de psy en lui adressant la parole ou tout du moins, elle ne semblait pas t’en tenir rigueur. Prenant le sourire qu’elle t’adressait comme un encouragement, tu t’efforças de te détendre un maximum en souriant à ton tour. Tu hochas la tête en guise de réponse. Elle était en avance pour un rendez-vous aussi tardif, mais cela voulais au moins dire que tu ne devais pas t’être trompée dans l’heure de ton rendez-vous. Voilà qui était rassurant. Tu te permis néanmoins de faire remarquer : « Deux heures ? Vous êtes en avance. » Pas que tu étais là pour juger d’une manière ou d’une autre. Puis, ça t’arrangeait bien, ça t’évitait de t’ennuyer complètement avant ton rendez-vous. Tu te décidas donc à faire la conversation, commençant par ce qui expliquait ta présence ici. Tu n’en avais pas spécialement honte, après tout, tu étais dans l’idée que tu ne serais pas ici si tes supérieurs ne te forçaient pas à prendre des rendez-vous. Cela dit, maintenant que tu y pensais, c’était peut-être une mauvaise idée de ta part. Peut-être que discuter n’était pas un problème en soit, mais que ce sujet était hors limite… Honnêtement, tu n’en savais rien et tu commençais presque à regretter d’avoir aborder la chose jusqu’à ce que l’autre femme reprenne la parole, t’informant de la raison qui expliquait sa présence. Obligation maritale hein… C’était intriguant, tu devais l’avouer. Peut-être que le fait d’être célibataire te donnait envie d’entendre les histoires de vie maritale. Ça ne pouvait que te rassurer dans ta situation.

Pour autant, tu ne l’accablas pas de questions (une mauvaise habitude flic disons) et tu te contentas plutôt de te présenter à ton tour, comme elle venait de le faire. « Cassandra, hm cliente récente des psys… » Tu ne savais pas exactement comment présenter la chose, après tout, tu n’en savais pas grand chose. Qui plus est tu ne leur donnait même pas de fric puisque le département de police devait payer pour tes rendez-vous. Quoi qu’il en soit, tu n’avais pas besoin d’être mal à l’aise puisqu’elle reprenait la parole en te demandant ton avis sur le psy. Tu ne savais pas vraiment quoi lui dire, il t’insupportait, mais tu supposais que n’importe quel psy t’aurait fait le même effet. « Il pose beaucoup de questions, c’est assez terrible en fait. » Tu montrais sans doute ton manque d’habitude totale avec ces professionnels, mais ça ne te dérangeait pas. « Je ne suis pas une habituée de la chose disons, mais comme je disais c’est mandaté par le travail. » Tu ne savais pas quoi dire de plus. Quand tu étais dans la salle avec lui tu avais l’impression de te retrouver coincée dans ton propre jeu, comme si tu étais interrogée à ton tour. C’était on ne peut plus désagréable et tu étais sans doute trop fière pour que tu puisses être une patiente digne de ce nom. « Après je pense qu’il fait bien son travail, il a été fortement recommandé. » Et ça devait vouloir dire quelque chose. Le département t’avait envoyé là après tout.
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MessageSujet: Re: ida. opening up.   ida. opening up. EmptyMer 14 Sep - 16:19



Elle a l'air surprise quand tu lui annonces à quel point tu es en avance pour ton rendez-vous. Tu pourrais répliquer que c'est l'habitude. Tu pourrais lui livrer tes trucs et astuces pour faciliter les rencontres. Pour se détendre un peu plus. Pour éviter de répondre aux questions trop dérangeantes. Mais pas aujourd'hui c'est trop tôt. Peut-être une prochaine fois, parce que tu seras sûrement amener à la croiser à nouveau, t'es sur la bonne voie pour revenir ici assez régulièrement. Oh joie. Et elle, elle n'a pas l'air d'être contente de venir ce qui signifie qu'elle en a pour un certain moment également. " Beaucoup annule au dernier moment, mais pas vous apparemment. " Un air curieux se dessine sur le visage de la blonde. Tu fais des mystères Ida. Comme si être une cliente régulière de ce genre d'endroit te donner de la prestance. Essaierais-tu de transformer cela en quelque chose de positif ? De valorisant ? La discussion démarre à peine, déjà ton pied s'agite de de haut en bas. Ce n'est pas mauvais signe, seulement l'expression de cette angoisse sourde qui te ne quitte plus depuis quelques jours. Sans t'en rendre compte, ta main vérifie que l'alliance est toujours à sa place, sous ta chemise, alors que tu donnes un semblant vaseux d'explication sur ta présence ici. La blonde est intriguée, ça se sent. Evidemment. Tout comme toi, qui penses qu'elle est peut-être trader et qu'elle a fait un burn-out. C'est un métier qui remplit les salles d'attente des thérapeutes. Surtout si on ajoute un second chromosome X d'après les statistiques.

Cassandra, c'est un beau prénom. Aux allures un peu françaises, un peu bourgeoises. Ca respire la féminité, la distinction. Encore une fois, tu te dis que ça pourrait bien être le nom de sa nouvelle conquête. Si tu en parles à celui qui te coûte soixante-dix dollars de l'heure, il te dira sûrement que tu caches un complexe d'infériorité depuis ton enfance, du au milieu dans lequel tu as grandi. Complexe qui bien évidemment s'exprime par ce fantasme de celle qui a volé ton mari. Oui, tu connais leur discours depuis le temps contrairement à celle assise à côté de toi. Tu n'es plus dans l'appréhension mais dans l'anticipation. Tu ris tendrement alors qu'elle répond à ta question. " Oui ça j'aurais pu m'en douter. Certain sont disons un peu plus adeptes de Freud et compagnie. Ce que je déteste en l'occurrence. Tous ces trucs sur la sexualité refoulée et l'incompétence de vos parents. " Tu pourrais sûrement obtenir un diplôme en psychologie après toutes ces expériences. Parce que tu en as mis du temps avant de trouver celui qui te correspondait. Celui qui t' réellement aidé et fournit une thérapie adéquate. Tu as vu des charlatans, des trop vieux, des trop jeunes, des complètements fous et d'autres pas vraiment professionnels. C'est comme trouver le prince charmant. " On a beau vous les recommander, il faut tomber sur un qui vous correspond. Sans vouloir être trop indiscrète, vous travaillez dans quoi ? " C'était déjà la deuxième fois qu'elle parlait de son travail. Elle attend certainement que tu poses la question. Tu le fais avec les formes au cas où tu te sois trompée. L'atmosphère est légèrement étouffée bien qu'agréable. Vous marchez sur une poutre pas très large en fin de compte. Partagée entre l'envie d'oublier l'endroit, la curiosité et la petite boule du nerf au fond du ventre. Tu pars à la recherche d'un objet afin de vraiment vous détendre. Le crissement du plastique dans ta main. " Un cracker ça vous dit ? Je pourrais en manger toute la journée, mon péché mignon. "

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MessageSujet: Re: ida. opening up.   ida. opening up. EmptyVen 16 Sep - 18:33

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Savoir que beaucoup annulaient leurs rendez-vous à la dernière minute te surprenait. Peut-être parce que tu n’avais jamais envisagé de le faire, mais il fallait dire que tu n’aurais jamais mis les pieds ici si on ne te l’avait pas imposé. Trop fière pour chercher de l’aide par toi-même, mais aussi trop fière pour manquer à une obligation du travail (aussi débile te semblait-elle). Quoi qu’il en soit c’était une information intéressante. « Je note pour mes prochains rendez-vous en tout cas. » Il serait étonnant que tu daignes te présenter plusieurs heures à l’avance. Tu n’appréciais déjà pas l’attente actuelle alors que tu avais droit à une agréable compagnie alors tu ne pouvais même pas imaginer ce que ce serait de ne rien faire pendant un temps encore plus long.
Cela étant dit, tu comptais profiter de la compagnie de cette inconnue qui en savait nettement plus que toi sur les psys. Qui sait tu apprendrais peut-être quelque chose et même si ce n’était pas le cas, le temps passerait beaucoup plus rapidement en discutant avec elle. Tu ris légèrement à ton tour en entendant ce qu’elle te disait au sujet des psys qui revenaient toujours à la sexualité et aux parents. « Pour l’instant il se contente de questions. Je vais me considérer chanceuse qu’il ne m’ait pas sorti l’un ou l’autre. » Alors qu’il aurait très bien pu le faire : la sexualité ou tes parents pourraient sans doute, selon une certaine optique, expliquer ton comportement et le choix de ton emploi. Enfin, il était sans doute mieux qu’il n’aille pas dans une telle direction, ça t’aurait très rapidement insupporté. Non pas que tu aurais pu faire quoi que ce soit en la matière la thérapie étant mandaté par tes supérieurs, mais bon tu aurais été encore moins contente d’être sur les lieux. Tu supposais néanmoins qu’elle avait raison en disant qu’il fallait trouver le bon. Il serait sans doute judicieux de méditer sur la chose, une autre fois.

En attendant, ton interlocutrice t’avait posé une question - à laquelle tu t’étais attendue - et à laquelle il te faisait plaisir de répondre (la fierté du travail voyez-vous) : « Je suis lieutenant de police. » Réponse brève, incertaine de si tu voulais faire dans le détail ou non. Elle interrompit ta réflexion en te proposant un cracker, ce que tu acceptas avec un grand sourire : « Avec plaisir ! » Manger t’aiderait à te détendre, tu en étais certaine et cela te permettait un petit délai pour décider si tu donnais plus de détail. Puis il fallait dire que refuser quelque chose proposer aussi gentiment n’était pas dans tes habitudes. Tu optas finalement pour le faire, tu n’avais rien à perdre en le faisant après tout : « J’ai été blessée lors d’une intervention et je dois être déclarée apte au travail par ce psy avant de pouvoir retourner au travail. » Voilà qui résumait bien les choses, ce qui expliquait aussi ta présence générale dans cette salle d’attente. Cela expliquait aussi ta ponctualité et le fait que tu ne changerais pas de thérapeute de sitôt. Tu ne pouvais pas tellement te plaindre, tu supposais qu’il y avait de pires raisons de s’y trouver. Tu comprenais également pourquoi on t’avait envoyé, c’était important pour la sécurité du public, ça te déplaisait tout de même. « J’imagine que vous n’êtes pas ici pour une thérapie de couple ? Sans vouloir être indiscrète. » À vrai dire, tu étais sans doute indiscrète, mais ça t’intriguait. Elle avait mentionné une obligation maritale, mais il n’y avait pas de mari en vu ce qui excluait logiquement la thérapie. Peut-être était-il en retard ?
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MessageSujet: Re: ida. opening up.   ida. opening up. EmptyMar 20 Sep - 21:34


C'était agréable de parler à quelqu'un qui n'avait rien à voir ni avec ton boulot, ni avec ton passé. Rencontrer du monde à San Francisco devrait être facile mais tu passes ton temps à travailler. Parfois tu oublies que tu n'es pas qu'une boss autoritaire, trop à cheval sur la ponctualité et beaucoup trop stressée. Non, tu es aussi une femme qui aime la vie, faire connaissance avec des inconnus, s'amuser toute la nuit, partager des moments insolites. On te l'a souvent dit que t'étais souriante et chaleureuse malgré tout. Avec cette femme, dans cette salle d'attente et alors que rien ne le prédisait, tu te redécouvres en quelques sortes. Tu allais certainement en parlait dans deux heures. T'es prête à parier qu'il appréciera ça. Cette introspection profonde sur une vieille chaise dont le confort serait peut-être à revoir. Alors oui, on peut dire que tu apprécies ce moment. Tu l'apprécies d'autant plus qu'elle semble ravie de répondre à tes questions. L'appât de la nourriture, tu rigoles légèrement. Ca met toujours en confiance. C'est le même principe quand un serveur vous touche l'épaule avant de vous apporter l'addition. Il crée du lien pour que vous lui laissiez un plus gros pourboire. Tu en as lu des bouquins sur la psychologie. A un certain moment tu as même pensé tout lâcher pour reprendre des études. Mais tu ne l'as pas fait, tu avais mis tellement d'énergie pour atteindre le haut de l'échelle sociale. Tu ne te sentais pas prête pour tout recommencer à nouveau, même si tu en étais capable, c'était simplement trop épuisant. Après tout tu es heureuse dans un boulot qui te permet de vivre plus que décemment. Ce qui est assez rare de nos jours il faut l'avouer.

Etonnamment, la prénommée Cassandra te donne plus de détails. Tout à l'opposé de toi. Récit tellement plus rempli d'aventure. Tu te fais des films dans ta tête avant de réaliser à quel point cela aurait pu mal tourner pour elle. Elle a eu de la chance dans son malheur. Mais qu'est ce qu'elle doit s'en foutre si elle ne peut plus exercer ce métier qu'il lui plait. " Tout le monde doit vous dire que vous êtes chanceuse d'être toujours là et que ça pourrait être pire. ". Les gens qui parlent, pensant comprendre alors qu'ils sont tellement loin de la vérité. De ce que vous ressentez. Ils ne saisissent jamais tous les tenants, les aboutissants, les sentiments qui rentrent en compte. Combien de personne t'avait dit que c'était mieux qu'un divorce parce que tu pouvais garder l'appartement, le compte commun, les meubles et tout le reste ? Combien t'avait dit que c'était mieux qu'il parte comme ça que de le voir rester et qu'il te trompe ? La stupidité humaine, celle des gens qui pensent savoir mieux que toi-même comment tu te sens. " J'espère que ça ne durera pas trop longtemps pour vous alors. En tout cas je me sens ridicule après votre histoire. C'est pas aussi glorieux de mon côté. " Ta fierté n'aime pas du tout la situation. T'es là parce que tu étais trop amoureuse pour remonter la pente seule. Parce que tu n'es faible que devant un seul homme et il se trouve que c'est celui-là que t'as épousé. Imbécile. Elle reprend ton expression et ça t'amuse. Tu es de bien bonne humeur finalement aujourd'hui Ida. " Pas vraiment en effet, même si nous pourrions être de magnifiques clients sur le plan clinique. En fait je viens de retrouver mon mari qui s'était fait la malle il y a cinq ans. Surprise et bienvenue à San Francisco. Enfin vous voyez le genre. " Pas sûr en réalité. Cependant banaliser cette histoire saugrenue rend la chose plus facile à dire. On fait avec les moyens du bord.

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MessageSujet: Re: ida. opening up.   ida. opening up. EmptySam 1 Oct - 13:11

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T’étendre sur la raison de ta présence chez le psy ne faisait pas partie de tes habitudes. Il fallait dire qu’en temps normal, tu gardais cette obligation le plus loin de toi, niant complètement cette obligation. Cette fois, c’était différent puisque, d’un côté, tu pouvais difficilement nier ta présence dans cette salle d’attente et de l’autre, il fallait bien admettre que tu étais étonnamment à l’aise. Peut-être parce qu’elle était sans aucun doute dans une situation semblable à la tienne ? Peut-être parce qu’elle t’avait offert à manger ? Qui sait. Au fond, c’était sans doute libérateur d’admettre tout ça, le psy sera fier de toi. Un pas dans la bonne direction dirons-nous. Ton interlocutrice te surprend, visant juste lorsqu’elle parlait de ce que les gens te disaient toujours. Tu te permets donc de rire, principalement par surprise. « C’est exactement ça. Je ne comptes plus les fois où on me l’a dit. » Ce n’était pas faux en soit, tu aurais très bien pu mourir. Ça aurait été une conclusion beaucoup plus tragique que ta simple incapacité de travail. Pour autant, tu ne pouvais pas penser ainsi, parce que c’était tout de même une bonne partie de ta vie qui était partie dans le chaos. C’était ton travail, ce qui t’importait le plus, qui t’était interdit. Comment pouvais-tu te dire que ça pourrait être pire ? Tu avais toujours su que mourir dans l’exercice de tes fonctions étaient une possibilité, mais tu ne t’étais jamais vraiment préparé à l’idée d’être incapable pour cette raison. C’était plus dur que tu ne l’aurais cru et surtout plus dur que tu ne pourrais l’admettre. Non pas que tu comptais le faire, préférant de loin retrouver un sourire lorsqu’elle te souhaita que cela ne dure pas très longtemps. Tu étais surprise de l’entendre dire que ce n’était pas glorieux de son côté. Ce n’était pas comme si ce l’était moindrement du tien. « Si cela peut vous rassurer ce ne l’est pas non plus de mon côté. Ça a seulement l’air glorieux sur papier. » Après tout, comment pourrais-tu te vanter de ce qui se passe dans ta vie ? Depuis ta blessure tu ne pouvais que te contenter de désespérer ton appartement. On ne pouvait sans doute pas dire que tu étais enviable à te mettre à jour dans tes séries en devenant folle à cause de toute cette inactivité. Enfin, au moins, ça elle ne pouvait pas le savoir.
Tu écoutes donc attentivement la réponse à ta question, la raison qui explique sa présence dans cette salle d’attente. Tu ne pouvais que compatir, sans pour autant comprendre réellement ce qu’elle avait pu vivre. Tu n’étais pas mariée, tu n’avais même pas de copain qui aurait pu se faire la malle. Bref, tu n’étais définitivement pas dans une position qui aurait pu te donner une quelconque indication de ce qu’elle pouvait vivre. Ça ne t’empêche pas d’hocher légèrement la tête, plus par politesse qu’autre chose. « J’imagine que ça n’a pas du être simple de le retrouver ici. » Évidemment, tout comme ça n’avait pas du être simple avant, lorsqu’il s’était fait la malle. Sauf que voilà, à défaut d’avoir quelque chose de bien intelligent à lui dire, tu t’étais contentée d’une observation sur ce qui sautait aux yeux. Tu étais flic, il ne fallait pas s’attendre à mieux de ta part. « Au moins vous l’avez retrouvé, j’imagine que beaucoup aurait préféré divorcé. » Il fallait souligner la légère admiration dans ta voix. Peu importe ce qui l’avait motivé à ne pas opter pour un divorce, tu jugeais la chose comme étant une force de caractère. Peut-être ton côté revanchard qui sortait.
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MessageSujet: Re: ida. opening up.   ida. opening up. EmptyMer 12 Oct - 22:38



Vous semblez avoir des vies complétement différentes et toujours pourtant vous voilà en train d'échanger comme s'il s'agissait de la plus normale des attitudes à avoir. Riant, souriant de vos malheurs. Quelque chose d indéniable vous relie et vous amène à communiquer. Jamais tu ne te confierais sur Seeley si facilement à moins d'être saoule ou de te sentir parfaitement en sécurité. Et ici sur cette chaise inconfortable, à l'abri dans cette salle d'attente presque déserte, c'est le cas. Presque comme si le secret professionnel qui tient les thérapeutes s'étendait à vous deux. A l'aise. Vos histoires ne ressemblent plus qu'à des faits divers de petits journaux indépendants qui font parler les vieilles dames curieuses ainsi que les habitués des bars. Tu as visé juste apparemment et tu hoches la tête, compréhensive vis à vis du ressenti global qui la tient. Quand on perd quelque chose qui a tant d'importance, le reste semble en être dénué. Et personne ne peut avoir une idée de vos véritables priorités. Alors qu'ils se aillent tous se faire foutre avec leur stupides paroles de consolation ! Un soupire t'échappe quand tu réalises que tu t'emportes un peu trop à l'intérieur. Ton visage fait cependant la moue quand elle assure que de son côté aussi ce n'est pas vraiment glorieux. Tu en doutes beaucoup. Dépression à cause d'un homme versus traumatisme d'un lieutenant de police blessé en fonction ? Tout ce que tu vois, toi, c'est une femme pathétique et une héroïne. A la rigueur si tu avais vu ton mari t'avait trompée avec ta meilleure amie dans votre lit ça aurait plus de gueules et encore. Tu aurais pu être la martyr des femmes bafouée. Finalement cette conversation n'est pas franchement bonne pour ton estime.

Vos retrouvailles, pas simples ? Jolie Cassandra vous êtes bien loin du compte. On parle plus d'un véritable foutoir qui a retourné ta vie quand justement elle était enfin ordonnée et paisible. Tu acquiesce tout en agitant ta main de manière abstraite. " On peut aussi dire chaotique, explosif. Je lui ai jeter mon sac à la figure. Il était trop loin pour une claque. " Ton rire résonne, un peu vicieux il faut l'avouer. Cela va sans dire que tu prends soin de taire le fait que l'embrassais à pleine bouche une seconde avant et cinq minutes après. Ça aussi pour ta fierté ce n'est pas vraiment bénéfique. Et puis vient ce mot qui fait grincer tes dents. Clairement mal à l'aise à l'entente du mot divorce. Ça aurait pu être une meilleure solution, un moyen d'éviter le mal que vous vous faites aujourd'hui. Sauf qu'il est parti sans rien laisser. Que tu as essayé de le contacter sans réussite avant d'abandonner. Pas d'adresse, aucune réponses aux sms, coup de file ou encore mails. Comment aurais-tu pu entamer une procédure de divorce ? Et voila le résultat. Tu ne sais pas comment te comporter. Une ex dans un sens, toujours sa femme dans une autre. " Aujourd'hui me servirait juste à le dépouiller. Ce qui serait toujours ça de gagner j'imagine. Je crois que j'aurais préférer un divorce comme fin de mon mariage, au moins je saurais comment me définir. Mas ça ne s'est pas fait… " Ta voix s'est éteinte, comme si tu réalisais au fur et à mesure le sens de tes mots. Serais-tu prête a changer de nom une nouvelle fois et retirer définitivement cette alliance qui pend à ton cou si lourdement ? Tu n'en as aucune idée. Ta main attrape la bouteille d'eau qui dépasse de ton sac et tu en avales une gorgée. Tu as envie d'en apprendre un peu plus sur elle. Etrange cette curiosité, ce n'est pas dans ta nature. " Je me souviens de mes premières séances… pas évident. Entre nous, vous pensez que ça vous est utile ? " Tu te penches vers elle en prononçant les dernies mots. Comme si c'était un sujet tabou. Un secret que l'homme dans la pièces juste à coté ne doit surtout pas entendre. T'as ce sourire complice en la regardant. Puis résonne le grincement d'une porte. Une silhouette en sorte sans que tu ne lui accordés une quelconque attention. Ca sera bientôt au tour de la blonde.

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MessageSujet: Re: ida. opening up.   ida. opening up. EmptyVen 28 Oct - 22:54

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IDA & CASSANDRA
Face à quelqu’un qui en plus de t’être complètement inconnue était bien différente des personnes que tu côtoyais normalement. Il suffisait de se baser sur les raisons qui expliquaient vos présences respectives dans cette salle d’attente. Contrairement à ce que ton interlocutrice avait avancé, tu ne considérais pas que son histoire était moins glorieuse que la tienne. Bien sur, sur papier, le fait que tu aies été blessée dans l’exercice de tes fonctions faisait de toi une héroïne. C’était ce que ton supérieur t’avait, c’était ce que les docteurs avaient répétés. Après tout, il était difficile de dire autre chose à un policier qui s’était fait tirer dessus. L’idée que le fidèle défenseur de la veuve et l’orphelin puisse y passer laissait forcément les gens mal à l’aise. La réalité restait tout autre. Tu t’estimais responsable de ce qui t’étais arrivée. Étiez-vous entrer trop vite dans la résidence ? Avais-tu oublié une règle importante de sécurité ? Pire, le fait que la blessure s’était logée pile là où ton gilet protecteur s’arrêtait ce qui rehaussait le sentiment qu’une erreur stupide était la cause de tous tes malheurs. Quelque chose que tu ne partageais souvent, c’était comme une honte que personne ne pouvait vraiment comprendre. Il fallait tout de même admettre que tu avais fait un pas dans la bonne direction sur la chaise inconfortable que tu occupais. À croire que te confier à Ida était plus simple à faire qu’avec le psychologue qui t’attendait en s’occupant d’un autre patient. Peut-être que c’était elle que le département devrait engager pour s’occuper de toi.

En attendant, tu t’intéressais à ce qui l’avait mené ici. C’était bien différent de tout ce que tu avais pu vivre, toi qui n’arrivais jamais à rester en couple bien longtemps. Tu avais donc du mal à t’imaginer dans la situation qu’elle avait pu vivre. Ce n’était pas pour autant que tu ne ressentais aucun intérêt pour la chose, bien au contraire, mais tu semblais bien loin du compte en disant que les retrouvailles n’avaient pas été simples. En effet, Ida utilisa des termes bien plus extrêmes pour décrire la chose. Chaotique, explosif c’était loin d’un manque de simplicité. Un rire traversa tes lèvres à la mention du lancer de sac. Ça, c’était pas mal. Tu réussis tout de même à te contrôler, après tout tu ne connaissais pas suffisamment la situation pour commencer à rire - bien que te moquer était la dernière de tes intentions. « Ça devait être quelque chose à voir. » Dans un bon sens. Peut-être l’avais-tu mal jugé, après tout tu avais été brièvement surprise par ce qu’elle avait dit. Il fallait tout de même admettre que tu ne la connaissais pas vraiment au fond, peut-être que la discussion y remédierait en partie. Qu’elle n’ait pas mis fin à la relation par un divorce était aussi surprenant, non pas parce que c’était la voie que tu aurais pris à sa place, mais bien parce que c’était ce qui se faisait, en général. « Il devait bien y avoir une raison, si ça se trouve vous avez fait le bon choix… non ? » Difficile à dire de ta position d’étrangère, pourtant tu considérais qu’elle n’était sans doute pas restée mariée sans une raison quelconque. Après tout, après ce qui t’étais arrivée, tu aurais très bien pu démissionner, mais tu ne l’avais pas fait. Enfin, ce n’était sans doute pas comparable. Tu étais donc curieuse de savoir le fond de sa pensée sur cette situation, parce que tu ne pouvais pas le comprendre, parce que ça t’intriguait.
Tu accueillis néanmoins la nouvelle question et ne mis pas trop de temps à répondre : « Honnêtement ? Je ne pense pas. » Tu avais baissé le ton avant de donner ton opinion, comme si tu craignais qu’il t’entende alors qu’il était dans l’autre salle. Ce ne serait pas si grave, il avait déjà su ton opinion sur la question. « Après, on m’a dit que j’étais une patiente récalcitrante, donc je ne dois pas être une source fiable » Récalcitrante était un faible mot, après tout lors que tu vis que la porte s’ouvrait annonçant que ton tours approchait, tu ne pus même pas retenir la grimace se dessina sur ton visage.
electric bird.

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MessageSujet: Re: ida. opening up.   ida. opening up. EmptyLun 14 Nov - 23:07



Quelque chose à voir oui. Un bazar sans nom qui a ruiné ta vie. Plus tu y penses et plus il t'apparait impossible de t'en sortir à nouveau. Pas après ces aveux et ces confidences. Pas avoir goûter à nouveau à l'étreinte de ses bras, à la douceur de ses lèvres. Surtout pas après toutes les horreurs que vous vous êtes dites. Quand il est parti il n'y avait eu que le silence. Accompagné d'une multitude de questions évidemment. Aucune insultes, ni de mot plus haut que l'autre. Aujourd'hui c'est un mélange d'Amour, de haine, de mépris, de fierté. Un tas d'émotions si imposant que tu te sens submergée. Toi qui t'es tellement plaint du vide voilà que tu te surprenais à le regretter. Ce temps de l'inconnu et des interrogations sans fin te manque comme jamais tu n'aurais pu l'imaginer. C'est pour dire à quel point ta situation est dramatique. Ah ton histoire ferait une très belle piece de théâtre, elle aurait pu inspirer les plus grands auteurs. Sauf qu'il n'y a que ton psy pour t'ecouter et à part en tirer une belle prescription de pilules magiques, il n'en fera rien d'autres. On te remettra jamais une médaille pour ton courage, on ne te félicitera pas non plus alors que ça pourrait très bien à la blonde assise à côté de toi. Pourquoi ne pas divorcer ? Parce qu'il était injoignable. Tu ne connaissais pas sa nouvelle adresse et il refusait systématiquement de répondre à tes appels, à tes sms ou même à tes mails. Alors au bout de quelques mois tu t'étais résignée, t'avais simplement abandonnée. Chaque fois tu tombais sur sa boîte vocale c'etait un couteau dans le cœur. Quand tu voyais l'accumulation de tes propres messages dans votre conversation tu avais envie de vomir. " Il n'y avait aucun bon choix. Dans tous les scénarios possibles ca se termine mal. " La vérité. Violente. Ta voix est dure, sans la moindre faille ou hésitations. Ton rehard se perd sur le parquet l'espace de quelques secondes. " Enfin c'est la vie, qu'est ce qu'on y peut. On est pas fait pour etre ensemble c'est tout. " Tu te tes un sourire, pas certaine d'y etre arrivée. Se tromper pendant aussi longtemps, ca peut arriver à tout le monde. Après tout 15 ans dans une vie c'est quoi ? Rien. Ou presque.

Tu te reconnais en elle lorsqu'elle avoue ne pas avoir besoin d'un thérapeute. Elle tient le même discours que toi quatre ans plus tôt.  Le processis de guérison avait stagné pendant un long moment parce que tu refusais d'admettre que tu avais besoin d'aide. Certes tu y étais allée de ton plein grès mais il te fallait oraliser tant de souvenirs et sentiments effrayants que tu t'étais braquée. Convaincue par tes propres soins que ça ne servait strictement à rien. Voilà comment tes tendances à l'alcoolisme s'étaient développées. Alles tu te décides à lui donner un conseil à cette charmante Cassandra. Autant que ton expérience serve à quelqu'un. "  Vous avancerez quand vous accepterez tout ça. Quand vous avouerez que ça a une utilité. Croyez moi j'ai vu la différence. Plus vous résistez, plus longtemps ça va durer. " Ils doivent se faire un de ses frics sur le malheur des gens eux. Tu vois à sa grimace lorsque la personne avant elle sort, qu'elle déteste sincèrement être ici. La porte s'ouvre à nouveau laissant une tête masculine sortir afin d'inviter la blonde à le rejoindre. Tu poses instinctivement une main sur son épaule. " Allez ne vous inquiétez pas, il ne va pas vous manger. " Un peu d'humour ca aide toujours paraît-il. "[color=#956fc4] On se reverra peut-être la semaine prochaine pour la suite de nos aventures. [color=#956fc4]" Tu lui adresses un dernier clin d'oeil tandis qu'elle disparaît dans la fameuse salle au divan. Aujourd'hui tu vas annuler ton rendez-vous, rentrer chez toi et considérer l'idée de partir loin. Cette discussion aura été bénéfique.

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